[Animation - Solo] In the dream ~ Ft Buddy Baker

L'espace se tord. Le ciel disparaît. Pour ne plus être qu'une ombre. Béante. De multiples couleurs naissent. Pour finir par se briser. Simplement. Chaque éclats traversent cette silhouette. Cette chose qu'est la vigueur, la Vie de Buddy Baker. Qui s'est accroché à cette forme de vie. Qui a voulu explorer. Qui a voulu défier. L'Esprit et la Matière ne sont plus qu'une seule et même chose, en cet instant. L'Esprit et la Matière. Se déforment. L'attrapent. Pour l'attirer. Plus profondément. Lui qui veut voir de ses propres yeux. Lui qui veut toucher, de ses propres mains. Il plonge. Dans un lac sans fond. Dans un lac où ces lumières inconnues dansent. Se brisent. Pour le traverser en des volutes bouillantes. Froides. Vicieuses.

La Vie est tout autour de lui. Oui. La Vie d'une espèce liée. Non … La Vie de multiples espèces. C'est là où il a voulu aller. C'est ce qu'il cherche à contrôler. C'est surtout, ce qu'il entend. Ce qu'il entend. Alors que les voix résonnent, frappant son corps. Frappant son essence.

« Mon fils … Je dois … Aider mon fils. » Un père. Un membre de la Police Thanagarienne. Qui combat. Contre les siens. « Mon fils … Je dois … Tuer mon fils … » Un père. Qui perd sa notion de morale. Qui perd sa notion de famille.
« Papa … Maman … Aidez-moi … » Une demoiselle. Une langue qui siffle. Une enfant du peuple reptilien de cette cité. Une petite boule de lumière, recroquevillée. Qui se brise. Alors qu'un cri strident frappe le cœur de Buddy Baker. « Prenez moi … Dans vos bras … » Un appel à l'aide. Lointain. Proche. Fragmenté. Qui s'éteint. Lentement. Qui s'efface du vivant. Alors que l'enfant cherche toujours quelqu'un pour l'étreindre.

Le corps se disloque. L'âme s'étire. Rongée par un acide. L'acide d'un esprit lointain. Grand. Immense.
Le corps se reforme. L'esprit prend conscience, alors que les yeux s'ouvrent. Que le corps tombe. Dans un environnement vaste. Dans un environnement brisé. Dans un environnement maintenu. Les roches de planètes liées, les unes aux autres, par des excroissances. Vivantes. Animées de spasmes. Une vision du réseau. Une vision de l'avenir de Thanagar. Une vision du Spectre d'un Empire.

Mais dans ses profondeurs. Il entend mieux. Des fragments. « Déchiré par sept fois. » Un cœur palpite. Des coups frénétiques. Animés par la rage. Un écho brutal, qui arrive jusqu'à lui. Alors que les voix se mélangent. Les murmures aux nuances gutturales. Celles des étoiles. Qui répètent sans cesse le même ordre. « Les Sept couleurs ! Les Sept couleurs attendent de jouer leur rôle ! Les Sept chairs s'uniront avec la Mère ! Mère ! Mère ! Mère ! Les Disciples attendent ! L’Usurpateur jouera son rôle ! »
Les mots se mélangent. Ils se répètent. Encore. Toujours. Comme des fonctions informatiques inscrites dans des programmes complexes. Comme des existences vouées à de simples objectifs – et pourtant, des existences dont les rouages organiques et spirituels ne veulent pas plier.

Ils ne veulent pas.
Ils ne peuvent pas.
Car Il a compris. Il a ressenti.
Et une lueur frappe le regard de l'explorateur du Vivant. L'esprit se mêle au réseau. L'esprit se mêle à l'Espace. À la Matière
Une simple image. D'un regard rouge. Flamboyant. Qui fixe jusqu'à l'âme. Une prison qui semble se refermer. Sur celui qui voulait entrer. Dans un monde de l'esprit.

Bernarhd. Non. Tu n'aurais jamais dû.

Lointaine voix. Mots à la musique silencieuse. Si difficile à entendre. Si difficile. Alors que l'ombre se referme.

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« Papa ? »

Une voix. Jeune. Sans doute aura-t-il du mal à y croire. Sans doute aura-t-il du mal à l'accepter. Et pourtant, il la reconnaît. Dès la première syllabe, il l'a sans doute reconnue. Car cette voix. C'est celle de son fils. Ce fils, perdu. Ce fils, défunt.
Une main s'appuie sur son épaule. La sensation semble si proche. Si similaire. Il le secoue, un peu. Comme le fait un enfant pour réveiller son père, le matin d'un week-end. D'ailleurs … L'endroit est confortable. L'endroit est agréable. Familial. Alors. Peut-être va-t-il ouvrir les yeux. Pour finir par le voir. Le visage de son fils. Difficilement, au début. Comme s'il sortait d'un terrible rêve. D'un cauchemar. Où son fils est mort. Où sa fille est la dernière représentante de sa famille.

Un cauchemar. D'échec ? De tristesse ? De désespoir ?
Peut-être tout ceci. Mais un cauchemar. Qui s'estompe. Sur le visage de son enfant.
Qui le regarde, avec son sourire. Franc. Le même sourire que son père.

« Allez, réveille-toi ! T'es en retard pour le petit-déjeuner ! » Une main. Qui attrape la sienne. Pour le tirer de ses maigres forces. Pour tenter de le sortir de son lit. Un rire, d'adolescent. Heureux. Parce que aujourd'hui, c'est important. N'est-ce pas, Buddy ? Tu t'en souviens sans doute.

Tu ne pourrais pas l'oublier.
La date d'anniversaire. De Clifford.

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HRP : Une petite réaction aux actions de Buddy.
Des actions louables. Qui lui font visiter un lieu inédit.
Ce RP se passe en même temps que le RP principal de l'animation.

Non. Ne continue pas. Tu ne dois pas. Écoute. Entends.

Face au miroir, un visage. Dans son reflet, un désespoir. Le sien. Celui d'un homme dont le cauchemar semble ne jamais s'effacer. Une vie humaine, figée dans l'éternité d'un sourire. Celui de Bernhard Baker. Acteur oscarisé. Représentant du rêve américain, sans doute. Un sourire. Charmant. Qui a attendri sa tendre épouse. Qui est là. Qui l'appelle, au loin. Dans la cuisine. Un sourire. Chaleureux. Qui permet aux gens de l'écouter. Qui captive. Comme ce regard. Comme cette attitude. Pour beaucoup, Bernhard « Buddy » Baker est drôle. Pour beaucoup, il est, une image qui fait rêver. Un idéal à atteindre.

Ils imaginent son intimité. Son quotidien. Ils veulent atteindre la même réussite. Le même bonheur qu'il a en prononçant ces quelques mots. Cliff, je t'aime. Maxine, je t'aime. Ellen, ma tendre épouse, tu fais de moi le plus heureux des hommes. Vrai. Tout ceci est vrai. Tout ceci est une existence qui palpite dans sa mémoire. Et tout ceci l'entoure. En ce moment. Dans les rires qui résonnent dans les couloirs. Dans les parfums, celui du petit-déjeuner, chaud. Et celui du savon de son épouse, qui laisse quelques fragrances dans l'atmosphère de cette salle d'eau.

Alors pourquoi ? Pourquoi voit-il le désespoir ?
Car il sait. Oui. Il sait qu'au fond de lui. Il n'est pas ça. Il n'est plus ça.
Et son esprit veut. Il doit. Il veut et doit revenir à la réalité.
À cette image. Qui lui permet de ne pas sombrer dans ce rêve. Dans ne pas s'enfermer dans cet idéalisme. Qui pourrait lui arracher sa mission. Un souvenir n'est qu'un souvenir. Sa famille est brisée. Ta famille est brisée. N'est-ce pas … Baker ?

Crack. Une fêlure. Dans le miroir. Contre son visage. Une fêlure qui vient arracher un morceau de sa peau. Chair à vif. Chair qui saigne. Crack. Encore une fois. Une nouvelle fois. Une fissure qui se prolonge le long de son front jusqu'à l'arrière de son crâne. Les tempes brûlent. L'esprit veut retrouver l'équilibre. L'équilibre. L'équilibre. Il n'est pas encore là. Il n'y arrive pas. Pas encore. Il entend encore la voix. De son épouse, cette fois. « Chéri … ? » Elle approche. Doucement. Son parfum jusqu'à ses narines. Des bras, qui viennent l'enlacer. Tendrement. La chaleur bouillante ne devient plus qu'une douce et agréable présence. Des doigts qui se posent contre lui. Qui le maintiennent. Doucement. Tendrement. Contre elle. « Ce jour est important, tu sais ? » Un sourire. Visible dans le miroir. Un sourire tendre. Aimant. Compatissant aussi. Il la voit. Elle est là. Près de lui. Sa vie imaginaire contre la sienne.

Mais le miroir reste. Il se fissure. Encore. Toujours. Elle ne le voit pas. Il est le seul à voir. À entendre. Une voix. Noire. Purulente. « La Vie n'aime pas le Mensonge. Elle s'efface. Doucement. Elle cherche à fuir. Mais jamais. Jamais. Elle n'arrive à échapper à la Vérité. À la Réalité. Sauf une personne. » Mots noirs. Mots vrais. Mots qui semblent échapper de ses lèvres. Ou plutôt des lèvres de son reflet. Qui tombe. Morceau par morceau. Pour laisser place à une nouvelle image. Un nouveau reflet.
Cette femme. Aimante. Toujours près de lui. Toujours à sourire. Doucement. Et lui. Qui n'est plus lui. Qui est un visage blanc. Pâle. Qui est un regard déformé. Démoniaque. Une noirceur qui s'écoule de son sourire. Une noirceur qui s'écoule, sur le miroir. Alors qu'elle n'existe pas. Alors qu'elle n'est que reflet. Et pourtant. Elle coule. Réalité qui vient jusqu'à lui. La règle sombre qui existe dans l'existence de la Vie.

Dans ce reflet. Il ne voit plus ce visage. Cet acteur oscarisé. Il ne voit pas Animal-Man. Il ne voit pas son sourire. Mais le Sien. Il ne voit pas ses yeux brûlant et déterminé. Mais le Sien. Un sourire vicié. Un regard déformé. Qui perce cette peau et ce parfum de mort. Il Le voit.

Anton Arcane.

Et il sent. Lorsque la main de son épouse passe dans ses cheveux. Les mèches qui se détachent. La chair qui l'accompagne. Comme pour rendre le reflet réel. Comme pour l'arracher. Ce Vivant.
« Un jour important. Alors viens. Viens offrir ton cadeau à ton fils. » Elle lui tient la main.

Un cadeau. Pour un Vivant.
Un cadeau. Par un Visage Immortel. Mais monstrueux.

L'idéal. Du Vivant.
L'idéal. D'Anton Arcane.
Celui de ne jamais mourir.
Un idéal qui pourrait être celui de toujours prononcer ces mots. Cliff. Je t'aime.

La douceur est parfois l'ennemie. Une anesthésie, qui paralyse. Une amante qui souffle des murmures, guidant jusqu'à un sommeil. Celui de la léthargie. Royaume des songes immortels. Un vide. Une toile vierge. Remplie de couleurs. Celle que l'on désir. Celle que l'on souhaite. Des couleurs qui ne mènent ni à la Vie. Ni à la Mort. Une éternité. Froide. Si froide. Qu'elle en devient un désert de glace. Monde peint dans lequel aucune flamme ne naît. Monde qui ne peut renaître. Monde qui fini par se figer. Dans ces couleurs. Sans espoir. Sans volonté. Sans peur. Sans rage. Sans amour. Sans compassion. Sans envie. Bref. Sans cette étincelle qui forme les émotions de ce vivant.
Alors. Il se bat. Buddy Baker se bat. Pour ne pas être figé. Pour ne pas ressembler à la décrépitude qui tente d'échapper à la Mort – qui tente de contrôler les Flux de la Vie. Les Flux de la Mort. Il se bat pour ne pas être Anton Arcane.

Pour que son désir devenu obsession et folie ne devienne pas un rêve agréable. Pour ne pas s'imaginer offrir pareil supplice à son esprit. À ses souvenirs. À sa fille – elle, toujours vivante. Toujours là.

Dans la Vie, baignent les souvenirs. Respectés, ils honorent les disparus. Arrachés, altérés, ils ne font que piétiner cette image. Alors. Non. Bernhard.

Tu dois te battre.

La voix continue. Elle encourage. Cette transformation. Cette agression contre ce paysage d'illusions et de rêve. Elle encourage. La colère. Elle encourage. De se battre en acceptant. La souffrance. La paix. Elle l'encourage. Car il est Buddy Baker ! Il est Animal-Man ! Un gardien du Red. Celui qui écoute. Celui qui sait mieux que quiconque ce que c'est. De sentir ce vivant souffrir. Pleurer. Rire. Aimer. Être en paix. Être en rage. Bestiale et féroce émotion. Qui a besoin de s'exprimer. Car elle est Vraie. Car elle fait un lien. Un lien.

Entre cette carcasse qu'il déchire. Cette peau qui n'arrive plus à s'agripper à lui. « Chéri ! Non ! Ce cadeau … ! » La voix s'efface. Lentement. Comme soufflée, par une expiration. Par la respiration de cette réalité – douloureuse, difficile – qui vient déchirer l'idéal. Alors. Une main. Puissante. Qui attrape Buddy Baker. Non pas pour l'attaquer. Mais pour l'attraper. Par son épaule. Une force. Une force éthérée. Lointaine et à la fois proche. Une force connue. Réconfortante. Et à la fois solide. Qui l'aide. Qui l'arrache à cet idéal vicié. Brisé.
Une tête qui sort de l'eau. Qui reprend son inspiration. Une main, qui tente de le ramener dans cet idéal. Une main. Celle d'Anton Arcane. Qui le fixe. D'un seul œil, alors que sa chair s'écrase. Se brise. S'efface. Il a échappé. À son avenir. À cet avenir faux. Décidé. Par un destin qui n'est pas le sien.

Il est de retour. Sur une terre noire. Dans un vide immense. Des sentiers qui se perdent dans les obscurités. Des îlots majestueux qui semblent palpiter d'une intense force vitale. D'une force vitale lointaine. Des visages. Des silhouettes. Qui avancent et reculent. Qui cherchent d'autres êtres. Qui courent. Qui s'accroupissent. Une existe. Qui bouge. Le Spectre d'un Empire.
Ici. C'est un îlot. Des bâtiments brisés – ceux de la cité de Thanaldar. Mais aussi des forêts. Un lac. Près de lui. Un mouvement. Des appendices. Qui s'enfoncent dans certaines roches. Certaines pierres. Qui s'accrochent. À des silhouettes. Qui les étreignent.

« Tu es là. Baker. » La voix. Il la connaît. Un ami.

Shepherd. Un ancien avatar du Red. Un être. Qui comprend la Vie. Qui l'entend. Et l'être qui tentait de l'arracher à cet idéal. Par la voix.
Il est là. Ou plutôt, une partie de lui est là. Forme éthérée qui observe son ami. « Tu es sorti de ce cauchemar. Maintenant. Tu dois sortir … d'ici. » L'entité observe l'environnement. Qui semble changer. Encore. De nouvelles images. De nouveaux paysages. Le Spectre d'un Empire. Vaste. L'être s'appuie sur son bâton. Son regard s'élève. Vers sept lumières, qui semblent lentement s'unir. Qui semblent, lentement. Chercher à s'atteindre. Tels des papillons cherchant une flamme.

Des appendices. Qui viennent. S'entremêler. À ses pieds. Qu'il repousse, d'un coup de bâton sur le sol. Une énergie rouge. Puissante. Qui éloigne cette vie. Pour le moment. « Je vais t'aider. À retrouver Thanagar. Mais … » Il s'arrête.

Alors que la terre tremble.
Alors que du sol s'élève une silhouette.
Encapuchonnée. Une ombre qui ne laisse paraître aucun visage, aucun trait.

« L'Avatar Déchu. Le Gardien. Jamais ne sortiront d'ici. » Une présence. Dans leur dos. Puis de chaque côté. D'autres silhouettes. Identiques. Et qui répètent. Les mêmes mots. Jamais. Vous. Ne. Sortirez. D'ici.

Ils ne bougent pas. Ils ne réagissent pas. Un esprit commun qui semble habiter ces différentes silhouettes. Alors que Buddy Baker parle. Ils avancent, simplement, d'un pas unique. Puis un autre. Pensée commune. Réaction commune. Une main s'ouvre. La gauche. Pour chacune de ces silhouettes. Une main se déforme, pour former un appendice. Des ronces noueuses, qui frappent contre le sol. À l'extrémité de ces épines, une lueur. Légère. Qui s'écoule. Poison infâme. Qui frappe le sol. Pour mieux s'y glisser. Veinules qui viennent se croiser et décroiser, en une toile funeste. La toile d'une araignée impie.
En sont-ils les crochets ? En sont-ils les pattes ? En sont-ils l'esprit, commun et unique ? Ils avancent. En tout cas. Ils ne ressentent pas la peur. Ils n'intimident pas, peut-être. Car ce n'est pas leur objectif. Ce n'est pas pour cela qu'ils existent.

Ils représentent l'Ordre. L'Ordre dans ce paysage de Spectre. Une vermine qui n'a comme vocation de gesticuler. De chasser pour l'Autorité. Une Ruche. Ils existent. Pour Elle. Pour cette Ruche. Pour ce Monde. Ce Monde. Ce Spectre. Ce Trône. Le Monde-Trône. Le Cœur d'un Empire. Son essence. Buddy Baker à la chance d'y être entré. Et pour eux. Pour eux. Il y restera. Il fera partie de cette terre. Il fera partie de cet océan tourbillonnant, changeant. Tout comme l'autre. Tout comme le Berger.

Ou peut-être pas ? Peut-être … que l'un comme l'autre vont pouvoir s'échapper en toute sécurité ? Si seulement. Si seulement la sécurité était une chose facile à atteindre.
Force brute. C'est ce qui traverse le corps d'Animal-Man. Qui arrête les mouvements coordonnés des entités. Un sifflement traverse l'une des capuches. L'air est fouetté. Par ces appendices. Des spasmes plus violents. Plus sauvages. Et les voilà que tous, d'un même mouvement, vont dans la direction de celui qui devient hostile. De celui qui est maintenant armé du Bâton du Berger.

Il frappe. Sans le calme habituel de l'Ancien Avatar.
Buddy Baker frappe. Ses émotions guident ses bras. Guident son corps.
Animal-Man frappe. Et nourris l'assaut unique de sa propre force. De son propre lien.

Le souffle de l'explosion résonne dans l'environnement de l'îlot. Le sang envahi, devenant brume écarlate lorsqu'elle entre en contact avec cet atmosphère. Ils essayent. D'avancer. Dans ce cataclysme qui tournoie. Ils essayent. De marcher. Dans ce maelström sanglant. Dans cette vie qui palpite. Palpite. Encore. Plus fort. Générée par cette envie. Par ce désir. Par ce sentiment de devoir. Par cet héroïsme. Le premier à avoir parlé tend une main. Les autres tendent. Aussi. Les capuches se déchirent. Les tissus s'effacent. Une peau noire. Vide. Vaporeuse. Un œil. Qui fixe. Fixe. Encore. Toujours. Cette seule chose. Le cœur du typhon d'énergie. De ce typhon de vitalité. Qui s'étire. Qui frappe. Une première créature disparaît. Une seconde. Encore. Encore. Toutes. Sauf une. La première à avoir parlé. Qui avance. D'un pas. D'un unique pas.

Sa main se tend encore. Elle essaye de traverser les derniers vents violents qui séparent le cœur de sa silhouette d'obscurité. Dans ce visage sans trait … sans forme … Dans cet œil … Il est possible d'y entendre. Un sifflement. Une détermination. Qui ne souffre pas. Qui n'arrive pas à souffrir. Qui continue d'avancer. Mais. Avant que les doigts ne viennent toucher le visage de Buddy … Une bourrasque. Qui l'éjecte. Plus loin. Qui la brise. Une fois. Deux fois. Cinq fois. Sans hurlements. Sans douleur. Mais qui fini par l'effacer. Complètement. Alors que la tempête écarlate se referme. Pour filer et traverser un mur. Entre deux réalités.

Une inspiration. Violente.
Car Buddy Baker vient de se réveiller. Sans l'arme du Berger. Il vient de retrouver l'atmosphère de Thanagar. Mais aussi ses combats. Seul. Sans le Berger.
Qui lui regarde, autour de lui, armé … Alors que les silhouettes reviennent. Doucement.

Il ne tremble pas. Il fixe. Dans ce qu'il comprend être l'âme. L'essence. L'existence. Et à nouveau. Une toile se dessine. Mais cela est un autre combat.

Une autre évasion.

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HRP :

Voilà qui termine la petite aventure de Buddy Baker à l'intérieur d'une partie d'un réseau plus vaste.
En espérant que la visite fut aussi plaisante qu'intense.