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[Panique Environnementale] Jungle de Béton

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[Panique Environnementale] Jungle de Béton Jeu 30 Déc 2021 - 22:34

Gotham City.
Huit heures du matin.
Même le jour levé, la ville avait grise mine - comme si la nuit ne la quittait jamais vraiment, jamais tout à fait.
La différence majeure était que ses rues, de longues heures durant calmes et silencieuses - si ce n'est pour l'occasionnel cri d'effroi - reprenaient vie.
Ses routes également.

Et comme pour toute métropole digne de ce nom, celles-ci n'étaient jamais plus bondées qu'à l'heure de pointe, aussi lugubres soient-elles. Le manteau de brume des heures indues n'avait pas encore fini de se lever que déjà, les véhicules rugissants s'élançaient au travers de sa jungle de béton.
Ce qui, comme chaque matin, les emmenait inéluctablement en plein cœur d'un sac de nœuds automobile, aux premières places d'un concert d'insultes, coups de klaxon et autres quolibets. Une routine bien huilée pour tous ces travailleurs en col blanc, qui, au volant de leurs carrosses respectifs, s'adonnaient qui à la lecture de leur quotidien favori, qui à un frugal petit-déjeuner, non sans avoir déjà prévenu qui de droit de leur immanquable retard.
Somme toute, une grande ville comme on en fait tant.

Heureusement, toutes ne voient pas leur sol exploser sans crier gare.
De l'asphalte subitement éventrée se mirent à jaillir frénétiquement ronces et lianes, racines et lierre - un déferlement végétal sans rime ni raison, disproportionné et hors du contrôle, arrachant les voitures du sol et les envoyant dans les airs. N'eut-ce été pour les cris d'effroi et le vent de panique qui se mit à souffler, l'on aurait pu y voir un parallèle avec l'histoire bien connue de Jack - mais ce haricot-là, tout géant qu'il soit, n'avait rien que magique.
Au milieu de la confusion et de la peur, une forme s'écrasa au milieu des décombres, projetée depuis les profondeurs d'où était venue cette soudaine affluence de verdure. Celle d'un homme - d'un jeune homme ; d'un justicier, l'un des vaillants protecteurs sur lesquels Gotham savait pouvoir compter depuis des années.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton H22EHnV

Toussant et crachant au milieu du nuage de poussière, Tim Drake se releva en titubant. Une profonde coupure lui barrait le front, et ce n'était que la plus visible des nombreuses lésions qu'il avait collecté au cours du combat, assez pour ne rien laisser de l'emblème ornant habituellement son poitrail. Seul son masque était miraculeusement resté intact, mais si cela avait le mérite de maintenir son anonymat, cela ne le sauverait hélas pas.

Alors que les plantes déchaînées continuaient de grandir, de s'étendre vers le ciel sans jamais faire mine de vouloir s'arrêter, il tâcha de soulever sa paupière scellée par le sang coagulé, ses doigts serrant fermement un bâton de combat qu'il lui était difficile de ne pas trouver insignifiant désormais.

Qu'est-ce qui te prend, Woodrue ?! s'égosilla-t-il face au nuage de poussière au creux duquel se terrait son opposant.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton E3m0bkl

Lequel en jaillit avec toute la délicatesse d'un quarterback en pleine charge pour le cueillir à l'abdomen, l'envoyant voler sur quelques mètres supplémentaires. Jason Woodrue - Floronic Man - émit un grognement pour seule réponse, voûté pour laisser ses doigts griffus racler le sol ou ce qu'il en restait, humant l'air comme une bête qui découvre un nouvel environnement. Si la question l'avait atteint, il s'en cachait bien.

Jason, Jason, Jason... s'éleva une voix derrière lui, subtilement réprobatrice. Tu a toujours été trop pressé. Heureusement que j'ai pris le temps de te donner quelques leçons de bonnes manières...

L'homme-plante se figea et baissa légèrement la tête, adoptant semble-t-il une posture plus docile, presque soumise, sans réponse à offrir.

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À son tour, la forme sensuelle de Poison Ivy s'extirpa du désordre ambiant, portée par les feuilles démesurées de quelque plantation exotique. Celle-ci la déposa précautionneusement sur le sol à l'un des rares endroits où celui-ci n'était pas déjà jonché de débris et éclats de toutes sortes, la laissant contempler son œuvre de plus près. Déjà, la végétation s'étendait aux bâtiments les plus proches, noyant verre et acier sous une couche toujours plus dense de feuillage.

Sans le moindre doute, Gotham n'avait jamais été aussi verte - et ce n'était encore qu'un début.

Des racines vinrent étreindre le jeune homme avant qu'il ait pu se relever, aussi épaisses que s'il était resté assoupi alors que poussait par-dessus lui un arbre centenaire.

Surveille notre invité, tu veux ? demanda la beauté fatale à son mutique acolyte, transmettant l'idée qu'il s'agissait plus d'un ordre que d'une simple demande malgré un ton doucereux. J'ai du travail qui m'attend...

Elle se retourna alors vers le reste de la ville - vers son architecture lugubre et oppressante, vers son capharnaüm de briques, de ciment, de métal et de goudron. La parfaite illustration de la façon dont l'homme avait foulé au pied la nature, l'effaçant intégralement pour ne plus laisser qu'un habitat qui lui convienne en lieu et place de ce qu'il y avait trouvé.
Qu'une demeure à sa mesure plutôt qu'un inconnu qui l'avait toujours terrifié.
De part et d'autres, dans les ruelles adjacentes, troncs d'arbres et plantes gigantesques se mirent à pousser aléatoirement, crevant les rues et éventrant les avenues, dévorant de l'intérieur ces gratte-ciels sans âme avec une frénésie vengeresse. Les lèvres de la botaniste s'entrouvrirent en un sourire satisfait que rien n'aurait pu faire fâner.

Aujourd'hui, la nature reprend ses droits...

Spoiler:
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Ven 31 Déc 2021 - 10:54

Gotham souffre. Encore.

La ville, dotée d’une réputation si difficile, mais qui ne cesse d’attirer et d’exciter ceux qui espèrent s’y faire un nom et une fortune, est la cible d’une attaque de super-vilain.
Encore, oui.

Les faits, néanmoins, diffèrent quelque peu de l’habitude.

Déjà, cela se passe de jour.
En principe, les criminels attendent la nuit pour fondre sur leurs victimes ou lancer leurs plans ; alors même que le crépuscule marque le début de l’ère de la chauve-souris.
Cette attaque diurne dénote ainsi une intelligence, une envie d’être malin. Et efficace.

Ensuite, ils sont deux à attaquer ; en apparence, en tout cas.
Jason Woodrue est le premier à se lancer.
Rapidement suivi par Poison Ivy.
Tous deux ont un lien, fort et intense – mais agressif et violent, aussi. Pamela Isley en veut à son ancien professeur, et elle a raison. Même s’il semble qu’elle l’emporte, aujourd’hui.

Car, enfin, Floronic Man est sous la coupe de Poison Ivy… et ce n’est pas anodin.

Tim Drake, un éminent Robin, se lance dans la bataille – mais est rapidement pris, bloqué par l’union de ces deux pouvoirs végétaux.
Il n’est pas le seul.

Cette zone entière de la ville est agressée par les plantes, et souffre.
Ça va vite, et ça fait mal.

Mais… les plantes ne sont pas les seules à aller vite.


BOOM

Un choc sonique se fait entendre, alors qu’une forme fend… les cieux.

Ce qui n’est pas habituel pour Gotham, habitée aux criminels et justiciers humains ; en tout cas, non dotés de super-pouvoirs.
Cela change, donc.
Tout comme le symbole, qui se devine dans les rayons solaires qui embrasent encore Gotham.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton MAR160222

Il arrive.

Il se précipite. Il se projette. Il vole.

Plus rapide qu’une balle. Plus puissant qu’une locomotive.
Il arrive.

Et se pose, brutalement mais directement, devant Tim Drake.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton Gok2

La suite est encore plus rapide.

Ni Pamela, ni Jason n’ont le temps de se retourner. Même Robin n’a pas le temps de réagir.
Les plantes hurlent.

Les plantes hurlent, car plusieurs branches… brûlent, soudain. Elles s’embrasent.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton Foap

Sous la pression d’une vision-chaude, qui anéantit ces éléments – pour libérer Tim Drake.
Le responsable le regrette, mais il a besoin de Robin ; et donc d’endommager les plantes. Hélas.

Sans attendre, il s’empare du jeune homme… et s’échappe.

Il file, avec Tim, et se précipite loin des plantes et de Poison Ivy ; pour l’instant.
Ils partent, à super-vitesse.
Et s’arrêtent sur un toit, à proximité.

Là, Tim peut retrouver son souffle – et découvrir celui qui l’a sauvé, et qui flotte dans le vide.

Costume différent. Allure différente. Cheveux différents.
Mais.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton 1iqx

Superman.

Encore et toujours. Superman.


« Bonjour.
Je rentrais d’une crise à Mexico quand j’ai entendu les cris. Je me suis permis de te libérer.
Bon. Que se passe-t-il ?
Et en quoi puis-je être utile ? »


Clark sourit – avec cette expression capable de percer, d’ouvrir tous les cœurs.
Même si le sien s’inquiète, ici.

Il a bien des idées pour agir… mais c’est Gotham. La ville de Bruce. La ville des chauves-souris.
Leur ville.
Leurs règles, alors.

Au moins pour commencer.


(HJ/ Résumé rapide :
- Superman arrive des cieux, après avoir entendu les cris en revenant de Mexico ;
- Superman se pose brutalement devant Tim et, silencieux autant que super-rapide, le libère avec sa vision-chaude ;
- Superman repart avec Tim sur un toit ;
- Superman parle et demande des explications et quoi faire, au moins pour commencer. /HJ)
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Ven 31 Déc 2021 - 14:37

La Batcave
Le plus jeune des Wayne se tenait debout dans le repaire de son père, il s’était levé de bonne heure ce matin pour s’entrainer, pour aiguiser ses compétences, pour se renforcer. Intégralement équipé comme pour une opération, Damian répétait encore et encore les exercices qui lui était imposé en tant que coéquipier du Chevalier Noir de Gotham et d’autres qu’il s’imposait à lui-même, recherchant la perfection dans leur accomplissement. Au moment où Alfred Pennyworth, le majordome de la famille, descendit les marches reliant le manoir à la grotte pour rejoindre le jeune garçon, ce dernier accomplissait son entrainement au maniement des lames… et pas n’importe laquelle, car il s’agissait de l’une de celle maniée par son grand-père, le terrible Ra’s al-Ghul.
 
-        Savez-vous qu’il y en ce manoir des lieux plus convenable, et plus facile d’accès, pour prendre son petit déjeuner maitre Damian ?
 
Damian ne daigna pas répondre tout suite au vieil homme, totalement concentré qu’il était sur son exercice, sur l’exécution des mouvements, sur la précision de ses gestes. Alfred se dirigea en direction de l’un des établit du repaire pour y déposer le plat qu’il avait préparé pour le petit-déjeuner de Damian, actuellement le seul Wayne présent au manoir. Alfred s’inquiétait cependant de voir Damian prendre certaines des mauvaises habitudes de son père, notamment par son manque d’intérêt pour les activités dites « normales » mais également les libertés qu’il prenait vis-à-vis de sa santé. Au bout de quelques minutes, Damian arrêta brusquement son exercice et rengaina son arme.
 
-        J’étais levé depuis déjà deux bonnes heures, Pennyworth, je ne désirais pas vous déranger dans votre repos.
-        Et cette attention de votre part est fortement apprécié, elle compensera probablement la charge de travail supplémentaire qu’implique de vous amenez vos repas ici.
 
Damian se contenta de répliquer à l’ironie de son interlocuteur par son « Tst » si caractéristique, mais vint néanmoins le rejoindre pour prendre son repas. En appréciant celui-ci, il supporta quelques commentaires supplémentaires d’Alfred avec amusement. Comme tout les membres de sa famille, Damian avait une vraie affection pour ce fidèle serviteurs qui leur servait également de grand-père de substitution. Il s’inquiétait notamment du fait que Damian ne semblait même plus attendre la tombée de la nuit pour enfiler son costume et que celui-ci devrait profiter de cette magnifique journée pour laisser Damian, et non Robin, en profiter. C’est alors qu’une alerte retentit sur le Bat-ordinateur, que des images s’affichèrent montrant la cité de Gotham se faire éventrer par la végétation. Damian ne perdit pas un seul instant et se précipita pour rejoindre la ville.
 
-        Maitre Damian, …
-        Plus tard, Pennyworth !! Prenez les commandes du Bat-ordinateur et battez le rappel des troupes, on va devoir se coordonner avec tout nos alliés présents en ville. Et trouvez-moi cet imbécile de Drake, c’est lui qui était en patrouille aux dernières nouvelles. Je veux qu’il me fasse son rapport dès que possible, ou à défaut connaitre son emplacement.

Damian avait unilatéralement décidé de prendre le contrôle des opérations en l’absence de son père pour le faire. Il cachait derrière sa colère apparente et son ton autoritaire l’inquiétude qu’il éprouvait pour le sort de son frère qui n’avait effectué aucune communication malgré la gravité de la crise. Bien que les relations entre Tim et Damian restaient tendues et emprunte d’une certaine rivalité, Damian n’en avait pas moins finit par considérer son prédécesseur comme son frère au même titre que pour Dick ou Cassandra. Avant de quitter la Batcave, Damian prit seulement le temps de compléter son équipement pour le combat à venir.
 
*****
 
Robin filait dans les rues de Gotham pour constater de lui-même l’étendue des dégâts. Routes éventrée, bâtiments empalés par d’immenses racines qui peu à peu broyait le béton sous leur emprise, des voitures retournées, des services de secours débordées, des cris, des pleurs, des appels à l’aide. Parfois, le coéquipier du Chevalier Noir faisait une halte pour porter secours à quelques victimes, bien qu’il estimât la chose bien futile au regard de ce qui se passait. Personne ne serait réellement en sécurité tant que les responsables de tout cela ne serait pas neutralisé et appréhendé. Mais il fallait qu’il aide les habitants de la ville du mieux qu’il pouvait, il fallait qu’ils espèrent encore en leurs protecteurs pour éviter que la situation n’empire.
 
Damian portait un masque complet pour cette opération. Généralement, les attaques d’ordres végétales étaient le fait de Poison Ivy, mais le contrôle des plantes n’était pas sa seule arme. Damian préférait se prémunir contre les gaz, phéromones, poisons et autres toxines. Sur les canaux de communications, il entendait les alliés de sa famille, tel que Batwing ou Azrael, s’activer. Quand l’un d’entre-eux se manifestait, on lui attribuait un secteur dans lequel aider les autorités à contenir la menace végétale. Mais toujours pas ne nouvelles de Red Robin, bien que sa position avait été repérée.
 
-        Allez, Red Robin. Répond ou je te jure que je te tue moi-même si je te mets la main dessus. Robin, terminé.
 
La situation était chaotique, mais pas désespérée. Ce n’était pas la première fois que Gotham avait affaires aux velléités d’écoterrorisme de Pamela Isley. Et son père était déjà passé par des attaques du même genre. La première règle était de garder la tête froide, de trouver la faille dans le plan de l’ennemi. En observant posément son environnement, le jeune Wayne nota que les racines semblaient émerger du réseau d’égouts de la ville. Il n’en était pas sûr, mais c’était peut-être là que…. Damian eut son attention temporairement attiré par une forme floue et très rapide qui plonge vers le cœur de ce chaos avant d’en émerger quelques instants plus tard.
 
-        Penny-One ? Scannez-moi le zone. Cette sorcière est sans doute capable de contrôler les plantes, mais aux dernières nouvelles elle ne peut les créer du néant. Essayez de trouver le ou les épicentres de ces éclosions. Il faut qu’on sache où frapper.
 
Damian commença utilisa alors son grappin pour s’élancer en direction de l’endroit où l’étrange forme était partit, sur un toit légèrement à l’écart du chaos. Tout en se déplaçant, il gardait à l’œil ce qui se passait dans les rues de la ville.




[HJ]
- Damian s'entraine dans la Batcave et discute avec Alfred au moment où débute la crise
- Quand il apprends ce qui se passe, s'équipe et se rend à Gotham après avoir demander à Alfred de faire appels aux autres acolytes de son père présent en ville pour coordonner leurs efforts
- En chemin, aides quelques personnes, s'inquiète du sort de son frère et analyse la situation
- Après avoir aperçut au loin Superman intervenir, Damian demande à Alfred de scannez la zone pour trouver l'origine de l'attaque.
- Se dirige vers la position actuel de Superman et Red Robin (mais ne l'a pas encore atteint)
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Dim 2 Jan 2022 - 20:46

Harley était heureuse ! Certes, ses premiers exploits en tant que super-criminelle protectrice de la nature avait été surtout en faveur des océans, bien obligé quand on répondait à l'appel d'un Atlante. Mais elle avait aussi œuvré pour les plantes si chère à son amie Pamela Isley. Et Poison Ivy avait décidé de frapper un bon coup en recouvrant une rue entière de Gotham de verdure. Harleen avait admiré le spectacle depuis une ruelle adjacente et avait éclaté d'un rire fou. Qui rappelait fortement celui qu'elle avait lorsqu'elle se trouvait aux côtés du Joker. Mais ce n'était pas pour le Prince du Crime qu'elle allait agir en cette heure si matinale. Oh non, pas du tout.

D"une démarche folle, Harley traversa la rue en frappant les murs avant de sauter sur le toit d'une voiture à moitié détruite par des branches qui avaient brisé les portières et les vitres. Terrifiés, des Gothamites se stoppèrent et la regardèrent. Craignant peut-être que sa présence après de si long mois d'absence ne signifie le retour de celui auquel elle était si liée dans leurs cauchemars.

-Allons, ne hurlez pas ! Vous savez que les plantes aspirent les rayons du soleil ? Elles vous protègeront en cas de fortes chaleurs et emmagasineront moins de chaleur que ce vil et vilain goudron ! Bouh !

Ce disant la criminelle se laissa tomber sur le sol et abattit brutalement son maillet sur une plaque de goudron qui tenait encore malgré les dommages reçus. Des éclats goudronnés volèrent, se fichant dans les jambes des pauvres civils qui s'enfuirent. Harley jeta un coup d'oeil au sol à présent libéré de la large couche qui le recouvrait depuis tant de décennies, avant de sortir négligemment un boitier de la poche de son costume et d'appuyer sur le bouton situé dessus.

-Si vous voulez savoir ce que ça va faire... Ben attendez un peu vous allez le savoir !


La criminelle aurait peut-être pu s'amender, devenir une meilleure version d'elle-même. Mais les évènements en avait décidé autrement. La voici revenue à Gotham, toujours aussi folle, toujours aussi destructrice aussi. Et dans sa folie, elle se déchaînait. Brisant des murs, des portières et des fenêtres. Enfin, tout ce qui pouvait être brisé. Sauf des vies. Mais elle se stoppe nette dans sa destruction qu'elle fini par l'apercevoir lui.
Le Grand Bleu.
Plus connu sous le nom de Superman.
Qu'est-ce qu'il fichait ici lui ?! Il avait pas une autre ville que Gotham à protéger. Oh non, il allait faire du mal à Ivy et l'empêcher d'assainir la zone ! Elle devait agir. Il ne devait pas l'avoir vue, elle pouvait donc agir. Alors, la criminelle prépara un pistolet qui avait tout d'un pistolet dont on se servait dans les cirques. Elle parvient à s'approcher du kryptonien et tire dans sa direction. Lorsque la détente est pressée, un clown se déplia dans la direction de l'extraterrestre.
Il ouvre la bouche.
Et dans la bouche se trouvait un mécanisme éjectant un gaz particulier. Un gaz contenant les phéromones de Poison Ivy, capable de soumettre n'importe qui à la volonté de la criminelle.

[-Harley s'amuse de la situation et participe à la destruction
-Elle s'acharne tout particulièrement sur le goudron
-Pendant ce temps, un signal est lancé depuis les docks
-Après avoir repéré Sup', elle décide d'agir contre lui
-Elle s'approche de lui, et tire dans sa direction à l'aide d'un pistolet de cirque, contenant des phéromones de Poison Ivy]
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Dim 2 Jan 2022 - 23:28

[Panique Environnementale] Jungle de Béton 113

Sur une plage de Louisiane Orm Marius se prépare à prendre la mer en direction de Gotham. Il serre dans ses bras Erin sa fiancée puis Tommy Shaw le fils de celle ci. Ils sont tout ce qui le raccroche à la surface, la seule chose qui faisait qu’il y avait encore un espoir pour l’ancien roi.


“Je n’oublie pas ma promesse.”


Celle de ne tuer personne. Une promesse qu’il a tenu jusque là, et réussi à faire appliquer par les chevaliers de Gaïa lors de leurs actions, bien que pour certains d’entre eux cela n’aille pas de soit. Dès leur rencontre Orm a sauvé Erin d’hommes voulant s’en prendre à elle en les tuant, elle connait sa part d’ombre et l’a acceptée dès qu'elle la caché des autorités. Mais si sa détermination l’amène a demeurer un hors la loi elle espère que l’homme qu’elle aime et qu’elle sait capable d’une grande douceur saura rester fidèle à ses idées sans montrer le visage d’un monstre.

Ocean Master veut sauver le monde actuellement. Par la force et la violence, une radicalité incontestable. Mais pas l’assassinat et c'est pour elle. Parce qu’il ne veux pas la perdre, qu’Erin Shaw est la surfacienne qui lui aura fait comprendre que certains valent le coup d’être défendus.

Il prit la mer et nagea aussi vite qu’il le pouvait vers la cité du chevalier noir qu’il avait visité par deux fois récemment, la première il y rencontra Nightwing avec qui le contact n’était pas vraiment bien passé et la seconde Lady Shiva. Celle ci y accepta de l’entrainer au combat terrestre dont il ignorait tout et l’emmena dans les grands lacs où il suivit son enseignement, avec nul autre point de mire pour lui que d’affronter Arthur, Mera, et tous leurs amis qu’il trouverait sur sa route.

Ocean Master sortit de l’eau sur le rivage de Gotham et atterrit sur le port avant de marcher dans la rue en direction de la zone attaquée. Il fait jour et cela n’est pas anodin car il reconnait là l’action du Green. La lumière est aussi indispensable aux plantes de la surface que l’eau et c’est là du bon sens de la part de Poison Ivy et Floronic Man de ne pas faire cela de nuit. Orm avait entendu parler d’eux évidement, et comptait bien leur venir en aide. Même si le Green et le Clear ne s’entendent pas toujours ils font comme qui dirait cause commune en ce moment. Arrivant près des vilains qui s’en prenaient à Gotham Orm reconnu Superman qu'il avait croisé peu avant et Harley Quinn l’une des sirènes avec Poison Ivy.


“Harley Quinn. Je viens vous aider, comment puis-je être utile?”

Sa ville, ses règles comme on dit. Ici ce serait elle qui donnerait les consignes. Si Superman est là il a déjà dans l’idée que si quelqu’un doit s’y frotter ce devra être lui aussi était il prêt à défendre Woodrue et Pamela.

HJ:
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mar 4 Jan 2022 - 21:51

La moto de Jason se mit à trembler effroyablement, le guidon sous ses mains se ruait et se secouait sans que la force, pourtant herculéenne, du jeune homme ne puisse le contrôler. Il eut juste le temps de voir le sol se lézarder, puis se fendre juste sous ses roues avant de ne décider de coucher l’engin pour ne pas finir enfoncé dans un mur. Il vit son monde tournoyer, virevolter et les couleurs se fondre les unes dans les autres, les phares des voitures l’aveuglant quand il ne croisait pas le regard de l’asphalte. Il finit sa course contre un parapet, sonné. Le son de freins rugissants faillit lui faire adresser une prière au ciel, mais la voiture s’arrêta juste avant de l’écraser contre le béton. S’il avait été en couple, il aurait pu se demander s’il n’était pas cocu, avec tant de chance.

Tout occupé qu’il était à se morfondre, il n’en oublia toutefois pas à qui il devait son allégeance et toutes les forces de son corps. Gotham. Qu’était-il donc arrivé pour que le sol ne se fende avec tant de force ? Il se leva, avisa les dégâts. La conductrice de la voiture devant lui s’était évanouie, il décida que la zone était suffisamment sans danger, pour le moment, pour la secourir.

« Madame ? »

Il ne répondit pas, mais releva la tête. Sa lèvre était fendue et Jason avisa des coupures sur son visage et ses bras. Son pouls était vaillant, et, en apercevant le bas de son corps, le garçon jugea bon de la détacher et l’extraire de l’habitacle. Un homme vint en courant l’aider. En se sentant manipulée, elle eut la force de demander : « qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Je sais pas, des arbres sont apparus de nulle part, qu’est-ce que c’est que cette ville ? »

L’homme apporta une réponse bienvenue aux deux gothamites, car, à en juger par son accent épais, il n’était pas d’ici. Ils parvinrent à déposer la jeune femme à côté de sa voiture et elle put s’asseoir par elle-même. Avec humour, le brun dit : « Bienvenue à Gotham, l’ami. » La jeune femme bougonnait à présent quelque chose sur Poison Ivy, ce qui fit rire d’autant plus Jason. Lui qui comptait prendre quelques jours pour profiter du week end. Les gens sortaient à présent de leurs voitures, maintenant que le sol avait cessé de se fendre, et aidaient d’autres personnes coincées. Bon, pour ceux pas encore trop occupés à partir en hurlant. Jason pu repérer un type en train de quitter sa voiture, et accessoirement ses deux enfants encore assis, et s’enfuir.

« Dis, l’ami, tu veux bien aller aider les deux gosses là ? » Il montre la voiture désormais abandonnée « je dois aller voir ce qui se passe. »

Le type est sur le point de lui poser une question, mais Jason s’est déjà emparé de son sac à dos pour récupérer son casque signature et une arme, avant de relever sa moto. Maintenant qu’il sait qu’il doit faire attention à ce que le sol ne se dérobe pas sous ses roues, sans conduire est plus prudente mais sans accroc. Red Hood parvient à se rapprocher de l’épicentre de la crise alors que la forme bleue de Superman s’en éloigne déjà.

« S’il y a des personnes autour de ma position, organisez des secours pour les personnes coincées dans des voitures ou sous des décombres. Aidez les habitants à évacuer. N’engagez pas le combat, je répète, n’engagez pas le combat. »

Le réseau que forme son gang se met lentement en place, préférant la sécurité à une expansion trop rapide, mais il sait de source sûre que quelques personnes seront dans le coin. Et qu’au moins la moitié d’entre ses gars auront la tête assez froide pour agir efficacement et ne pas s’enfuir comme des couards. En parlant de couardise, le mercenaire a abandonné son véhicule pour se rapprocher de Poison Ivy en toute discrétion. Si l’homme en rouge était un agent du chaos, un fin amateur du désordre et un ami des créatures retorses de Gotham, il n’était toutefois pas fan de la violence démesurée dont la botaniste faisait preuve envers les civils de Gotham. Même si des espaces verts n’ont jamais fait de mal, au contraire, massacrer la ville à coup de troncs d’arbres, ce n’est pas tellement dans la politique du Red Hood.

Il avisa la forme mouvante d’un petit oiseau qu’il affectionnait particulièrement, et avait vu Superman décoller avec son successeur. Pour l’instant, aucun autre joueur d’envergure ne s’était fait voir, et il comptait bien, lui aussi œuvrer dans l’ombre pour le plus longtemps possible.

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JSA
Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Jeu 27 Jan 2022 - 13:12

Mes bottes poussiéreuses se posèrent dans la cuisine du quartier générale de la J.S.A. Elle apportaient avec moi la chaleur de l'Afrique, l'odeur de plomb des balles tirées par des enfants. Elles laissaient derrière elles de la Terre mêlée au sang.

Des gants céruléens à peine époussetés d'un vol supersonique chargé de l'iode d'un océan Atlantique glacial en cette saison ouvrirent un congélateur qui refléta en silence mon visage. La piètre lumière qui illuminait le meuble frigorifique sculpta mes traits sévères m'offrant un air de statue.

Un soupir de soulagement accompagna la récupération d'un pot de glace dimensionné pour une famille. Une crème glacée du genre hyper sucrée, hyper grasse et qui n'avait de goût que ce que l'industrie daignait bien lui donner. C'était affreux dans le fond et je ne l'ignorais pas. Il y a quelques minutes, je combattais deux colonnes armées dont une qui contenait des enfants soldats, tout ça parce que leur pays disposait de ressources rares et précieuses dans ses sous-sols. L'industrie avait l'art de faire porter ses crimes et de les emballer dans un beau packaging. Je pouffai en fermant le congélateur. Un rire amer qui se portait surtout sur moi.

Le dos contre un meuble, j'ouvris mécaniquement un tiroir où s'alignaient une cinquantaine de cuiller. Je ne le regardai même pas, me perdant dans la contemplation d'un point invisible sur le mur d'en face. Ouverture du pot, jet du couvercle dans l'évier proche, l'opercule suivi le même chemin. Ma' Hunkel râlerait lorsqu'elle verrait ça.

Les tirs avaient été nourris. Il y avait eu des morts. Des deux côtés. Un journaliste était présent dans la colonne des "forces armées internationales". Il prenait des photos... Les balles volaient, j'avais même dû stopper une roquette. Et il prenait des photos. Je l'avais même entendu dire "mais c'est génial" lorsque j'avais débarqué.

La cuiller s'enfonça dans le mélange crémeux à la couleur brunâtre. La même couleur que la terre qui s'était enfonçer dans les sculptures de mes semelles. Une couleur de mort. Cela ne m'aida pas à avoir autre chose qu'un goût de cendre dans la bouche. Même après trois bouchées...

J'allumai la télévision sous l'impulsion de mon esprit qui cherchait une échappatoire à des réflexions qui ne menaient à rien. A la place des émissions, le message d'alerte de la J.S.A passait en boucle. Le nom d'une ville - ou d'une parodie qui s'en donnait des airs - : Gotham City. Personne dans le bâtiment, toutes les équipes étaient occupées. Ce qui m'arrangeai, j'avais besoin de distraction même si je ne l'admettais pas. Nouveau soupir.

Parmi les ennemis identifiés : Poison Ivy.

J'abandonnai ma glace dans l'évier dans un geste qui tenait plus d'un lâché que d'une dépose en bonne et due forme. Je descendis au stock pour récupérer un masque qui couvrait le bas de mon visage afin de limiter les dangers avec cette femme. Je n'usais même pas de ma super-vitesse, descendant marche après marche en songeant à cette ville cadavérique rempli de vies sans intérêt.

Le masque attaché, je pris l'ascenseur pour rejoindre le toit. L'épaule contre la paroie j'observai les numéros d'étages défilés. Activité qui ne réclamait pas de trop réfléchir. Le silence était agréable. Juste le vrombissement des moteurs du système d'élévation.

Puis le toit qui donnait sur les immeubles voisin et le bruit d'une ville en pleine agitation. Klaxon, discussions, musiques, moteurs d'avions...

Allez. Il était temps d'y aller. Vol direct pour la putride Gotham.

***

Voir le panorama de cette ville c'était comme de voir la laideur prendre une forme urbaine dans un brouillard de fumée et une architecture d'une tristesse infinie. Il ne fut pas compliqué de détecter la zone des affrontements. La situation n'en était qu'au début. Une introduction comme toutes les autres : les forces ennemies se déployaient ; de premiers justiciers dont Superman s'étaient présentés. A première vue, la menace principale était formée de Poison Ivy, avec un arbre humanoïde qui devait être Floronic Man.

Une fois encore, la Nature et la civilisation urbaine s'attaquaient. Sur Krypton, il y avait eu des personnes comme Poison Ivy, des écologistes et des planèto-protecteurs comme ils se faisaient nommer. Des hommes et des femmes qui s'étaient unis, dans la violence comme dans la paix pour tenter de faire entendre leur voix, leurs inquiétudes, leurs appels à l'aide. Et plus les pouvoirs s'étaient montrés violents, plus ils s'étaient enfoncés dans la guérilla. Quelle ironie lorsque l'on connaissait le destin de Krypton.

Je restai un peu dans le ciel, pris entre l'image surréaliste que composait la scène en contre-bas et mes réflexions qui se perdaient un peu. Ce n'était pas le moment, peut-être. Des hommes et des femmes étaient en danger, encore. Se posait la sempiternelle question : la fin justifiait-elle ces méthodes ? Il paraissait toujours plus facile de se battre pour avoir ce que l'on voulait plutôt que de discuter et de s'asseoir. Ces deux criminels n'étaient pas bien différents des forces que j'avais affronté en Afrique. Le déséquilibre des camps faisaient que les dominants n'avaient aucun intérêt à discuter et les dominés ne pouvaient qu'user de violence pour avoir un minimum d'attention.

Toujours la même histoire. Toujours le même refrain. Toujours les mêmes méthodes. Toujours les mêmes résultats.

- Ce sera vite fini, fis-je pour m'encourager.

Des dégâts, des cris, des victimes, de la rancoeur et aucune avancée. Je ne savais pas si tout ceci devait me faire rire ou pleurer. Au moins je n'étais pas en colère.

Le sol n'était clairement pas à mon avantage avec des ennemis qui manipulaient la Nature avec une telle facilité, mais surtout j'avais la flemme de marcher. Voler était agréable, même dans un ciel comme celui de Gotham, cela vous permettait une plus grande liberté. Je tournai une tête curieuse mais pas très concernée vers la zone où s'était "réfugiée" Superman.

Harley se tenait visiblement à côté d'un atalante et deux robins (ne me demandez pas leurs numéros de série). Il y avait donc du monde pour gérer les menaces périphériques ou les affaires secondaires.

Poison Ivy, la vraie menace, se trouvait un peu à l'écart de cette scène, ou l'inverse. Je progressai dans les cieux et m'arrêtai à portée de voix. J'aurais pu l'attraper par la gorge et la faire léviter avec moi, j'aurais pu la carboniser, elle ou son allié. J'aurais pu la transporter dans une autre ville, voire un autre continent, genre l'Antarctique. Les moyens de coercition ne me manquaient pas. Pour avoir son attention toutefois, je tirai un coup de semonce avec mes rayons calorifères à côté d'elle et regardai une montre qui se trouvait sous l'un de mes gants.

- Je vous laisse 2 minutes pour déguerpir, fis-je d'une voix un peu traînante et sans aucune réelle conviction.

Dans le fond j'aurais aimé que tout ça s'arrête rapidement.

[HRP]

Veuillez accepter mes plus plates excuses, j'avais oublié que je m'étais inscrit ! Une entrée à la bourre pour P.G. qui arrive une fois que tout le monde est en place.

- PG revient d'une mission en Afrique ;
- Mise au courant de la menace, elle se rend sans se presser, plutôt même en traînant les pieds, jusqu'à Gotham ;
- Arrivée là elle tire un rayon près de Poison Ivy et lui demande de partir en lui laissant deux minutes.
[/HRP]
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mar 1 Fév 2022 - 8:12

[Panique Environnementale] Jungle de Béton Xdyi

Ils viennent.
Tous ces soi-disant héros qui prétendent protéger la Terre, mais ne font en réalité que sauvegarder le cancer qui la ronge. Que la vouer à une destruction plus lente, mais non moins inexorable aux mains de ce fléau appelé l'homme.
Elle s'y attendait ; sait que ses agissements vont attirer leur attention, qu'ils vont se rassembler autour d'elle comme autant d'insectes attirés par la lumière - de mouches alléchées par le miel ; celui d'une gloire éphémère, d'une vertu de façade qu'aucun d'eux ne mérite vraiment.
Mais elle ne peut plus attendre. Elle est prête à les recevoir, tous autant qu'ils sont.
Elle s'est tue trop longtemps. Il est temps d'enfin faire entendre sa voix - de les obliger à écouter ce à quoi ils ont fait la sourde oreille jusqu'alors.

Superman est le premier sur les lieux, et si Ivy n'a pas la prétention de le suivre du regard, elle réalise manifestement sa présence. Il lui serait difficile de l'ignorer alors qu'il vient de faire brûler sans remords les branches qui gardaient la petite chauve-souris prisonnière, ajoutant l'insulte à l'injure. C'est donc cela, le meilleur d'entre eux ? Elle n'est pas pressée de voir les pires.

Délivré et transporté à vitesse surhumaine, Tim Drake doit plusieurs fois cligner des yeux pour comprendre ce qu'il vient de se passer. Au travers d'un voile de confusion, le soulagement se lit sur son visage, même si ça n'a pas l'air de suffire à entièrement le rassurer. Quoique libre désormais, il préfère s'asseoir une fois posé sur le toit, ce sauvetage héroïque n'ayant hélas pas effacé ses blessures.

Je... Je ne sais pas, répond-t-il à son bienfaiteur. On a repéré des mouvements suspects dans les égouts, grâce aux capteurs qu'on y a installé. Mais nous n'avions pas d'image, alors je suis allé voir directement sur place. Je m'attendais à tomber sur Killer Croc, ou Grundy à la limite, mais... Une toux douloureuse le fit grimacer, l'obligeant à se tenir les côtes - au moins fêlées, d'après ce que le kryptonien pourrait en voir. Woodrue... Il n'est pas dans son état normal. Je ne sais pas ce qu'elle lui a fait, mais...

Sans pouvoir finir sa phrase, le jeune héros est pris de convulsions, et n'a que le temps de basculer vers l'avant avant de se mettre à cracher... De minuscules fleurs blanches en abondance, sans pouvoir s'arrêter, celles-ci semblant pousser directement dans sa gorge - ce qui, indéniablement, finira par l'obstruer si rien n'est fait. Et plus il en expulse, plus leurs pétales pâles commencent à se tacheter de sang...

✾ ✾ ✾

Bien, maître Damian.

Et Alfred Pennyworth s'exécute, trop heureux de pouvoir à nouveau se rendre utile après ces longs mois passés alités - de servir, comme il a juré de le faire... Même si son contrat ne prévoyait pas, à l'époque, que ce soit pour de telles activités.
Avec une hâte concentrée, il s'applique à réaliser les analyses demandées depuis les confins de la Bat-Cave où il se terre. À défaut de pouvoir les aider de manière plus directe, au moins est-il passé maître dans l'usage des instruments mis à leur disposition, qu'ils soient de mesure ou voués à d'autres fonctions - juste au cas où.
Au cas où cela pourrait sauver des vies.
Une tâche qu'il prend on ne peut plus au sérieux, et à plus forte raison depuis que la sienne a paru si près de lui échapper. Aussi n'y a-t-il aucun doute à avoir quant à ses compétences vis-à-vis dudit matériel - quant à sa parfaite compréhension des informations qu'il en extrait en l'espace de quelques poignées de seconde, efficace comme à son habitude.

Maître Damian ? J'ai bien peur d'avoir une mauvaise nouvelle. finit-il par reprendre la parole, après avoir vérifié par trois fois les résultats. Si nos bases de données indiquent que vous auriez bel et bien raison en temps normal, il semblerait que mademoiselle Isley ait trouvé le moyen de remédier à cet inconvénient. Les points d'origine sont... Ma foi, absolument partout autour de vous. La communication s'interrompt brièvement avant de reprendre, et si le flegme britannique demeure, qui le connaît saura percevoir au travers une pointe d'angoisse. Auriez-vous maître Timothy en visuel, par chance ? Je... Il semblerait que ses signes vitaux envoient des données alarmantes. Vous ne devriez plus être très loin.

Effectivement, le quatrième Robin peut apercevoir son prédécesseur fort mal en point, non loin de son actuelle position. Et si le majordome n'aura pas l'outrecuidance de lui demander de faire vite, son timbre le fait pour lui.

✾ ✾ ✾

Pendant ce temps, gazon et lierre poursuivent leur croissance folle, anarchique, recouvrant sols et façades, entrant dans les demeures par les fenêtres entrebâillées ou les brisant lorsqu'elles refusent de leur céder passage, inspirant la terreur et les cris à ceux qui se pensaient en sûreté. Chaque seconde voit la progression de la flore déchaînée gagner en intensité, faire disparaître un peu plus la grise mine de Gotham sous son masque végétal. Ivy se repaît de ce spectacle, de l'ampleur qu'elle a su lui donner, bien au-delà de ses moyens habituels.

Aujourd'hui, elle a l'impression que rien ne pourra plus l'arrêter ; que c'en est fini de ces allers-retours derrière les barreaux, ou entre les murs capitonnés d'une cellule psychiatrique. Qu'enfin, elle va pouvoir faire les choses en grand. Grisée, elle n'en tourne pas moins la tête quand elle perçoit une présence familière, au travers de ce réseau de branches et de racines.

Harley... ? murmure-t-elle pour elle-même, l'air soudain troublée.

Elle se reprend rapidement, néanmoins. Il le faut, car les gêneurs continuent d'affluer. Le camp du « bien » - à ce qu'il paraît - n'est cependant pas le seul à avoir des renforts. Que ce soit l'ancienne psychiatre elle-même ou Ocean Master qui vient de se joindre à la fête, Ivy sait ne pas être seule pour mener à bien ses objectifs. Si elle ne pense pas avoir besoin d'aide, plus maintenant, il est toujours bon de se sentir soutenue. Un tel tour de force au vu et au su de tous n'est pas sans attirer l'attention, elle le sait et y compte ; elle entend ainsi se débarrasser d'une traite de tous ceux qui pourraient vouloir lui faire obstacle. La suite n'en sera que plus simple.


Ocean Master, je présume, peut alors entendre celui-ci dans un coin de sa tête. S'il en cherche l'origine, il constatera rapidement que des brindilles se sont agrippées à sa cheville, permettant semble-t-il une forme de communication privée, dont il lui sera facile de se libérer sans avoir à les abîmer. Je ne crois pas que nous nous soyons déjà rencontrés. Je suis flattée que vous ayez pris la peine de vous déplacer. Vous m'excuserez de ne pas venir vous saluer en personne, mais je suis un peu occupée pour le moment. Cependant, si vous cherchez quelque chose à faire... Bien qu'elle n'ait à aucun moment tourné la tête dans sa direction, Ivy esquissa un sourire dans la rue qu'elle avait investie, quelques mètres plus bas. Les immeubles de Gotham sont équipés de nombreuses citernes, et mes petites chéries ont très soif... N'hésitez pas à les faire boire pour qu'elles puissent bien grandir. Ah, et... Elle parait hésiter. ...Si ce n'est trop demander... Veillez sur mademoiselle Quinn, si vous le voulez bien.

✾ ✾ ✾

La communication s'interrompt alors, et Ivy recouvre toute sa concentration. Et pour cause : si elle a pu être distraite un moment, elle n'a pas pour autant occulté tout ce qu'il se passe autour d'elle. Et s'il n'y a, pendant de longues minutes, rien eu d'autre à considérer que la panique et les mouvements de foule qui l'accompagnent, elle n'est pas sans savoir que ceux qui se trouvent encore à portée de vue désormais sont soit ceux qui n'ont pas pu partir... Soit ceux qui ont une raison de vouloir s'approcher. De vouloir nuire.

Ainsi, si Jason serait parfaitement discret en temps normal, il omet qu'il est en train de marcher sur un tapis de mousse - et au vu de la vitesse à laquelle la botaniste braque son regard dans sa direction, il aura presque l'impression de lui avoir écrasé les orteils. Bien qu'elle ne le voie pas directement, caché qu'il est derrière des voitures accidentées, son visage s'éclaire d'un rictus féroce qui n'annonce rien de bon.

Allons allons, ne sois pas timide. dit-elle en levant lentement la main dans sa direction approximative. Si tu as quelque chose à me dire, tu n'as qu'à venir plus près...

Et alors qu'il s'attend probablement à une attaque de face, Red Hood aura la mauvaise surprise de sentir la morsure des épines alors qu'une robuste ronce s'enroule autour de sa cheville. Sans perdre de temps, celle-ci le soulève de terre et le jette hors de sa cachette, le propulsant tout droit vers une camionnette elle-même encastrée dans un mur de briques. Puisse-t-il avoir de quoi ménager sa chute, l'atterrissage risque d'être rude.

✾ ✾ ✾

Et à peine a-t-il été projeté de la sorte que déjà, une ombre menaçante se dresse au-dessus d'elle, mettant au clair ses intentions d'un tir - laser - de semonce. L'air narquois, Ivy relève les yeux vers elle, de toute évidence guère impressionnée. D'ordinaire, c'est le genre d'adversaire qu'elle aurait préféré évité, n'aurait osé affronter que par des moyens détournés. Mais pas cette fois. Elle en a assez de se laisser marcher sur les pieds. Qu'on lui dise quoi faire, qu'on croie savoir mieux qu'elle ce qui est bon - en particulier en ce qui concerne le sort de la planète. Cette suffisance ne fait que la conforter dans ses actes, dans ses motivations.

Pardon, mais... Puis-je savoir qui vous êtes ? Adoptant une moue interrogative, elle penche la tête de côté, faisant cascader quelques mèches flamboyantes sur son épaule. Vous ressemblez vaguement à Supergirl, mais en plus... Hm... D'un vague geste de la main chargé de dédain, elle désigne sa tenue. ...Vulgaire. Enfin, ce n'est pas comme si c'était très important. Woodrue ?

D'un littéral claquement de doigts, elle rappelle à elle son associé - et n'a pas besoin de plus pour le faire bondir sur la nouvelle venue, suivi d'un déluge d'épieux de bois acérés. Peut-être cela ne sera-t-il pas assez pour percer sa peau indestructible, mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas possible de lui faire mal, surtout en l'attaquant par derrière.
Et si l'Homme Floronique n'est assurément pas de taille à se mesurer à elle dans une compétition de force brute, au moins pourra-t-il peut-être l'amener au sol assez longtemps pour qu'Ivy lui fasse un présent. Car quelle femme n'aime pas qu'on lui offre des fleurs ? Même si sentir se fixer à elle le bourgeon de la Black Mercy tient davantage du cadeau empoisonné... Quoique.

récapitulatif des actions:
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[Panique Environnementale] Jungle de Béton 386562Rien
Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mar 1 Fév 2022 - 16:08

La situation s’emballe.

L’attaque de Poison Ivy continue, sur la ville.
En plein jour.
Mais cela ne la rend pas moins agressive – ni moins dangereuse.

Superman est intervenu pour secourir Tim Drake, et l’évacuer en zone sûre. Il attend et écoute ses réponses – tout en laissant ses super-sens les couvrir, au cas où.
Il écoute, tout.
Enfin, tout ce qu’il peut encore entendre.

Et notamment les sons de l’attaque d’Harley Quinn, qui décide de le prendre pour cible. En faisant le jeu de Pamela Isley.
Evidemment.


« Mmh. »

Il utilise sa super-vitesse pour se tourner, et agir avant que le projectile ne l’atteigne.
Il… le bloque.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton 1590100012_700_10-Most-Terrifying-Shots-of-Supermans-CGI-Mouth-in-Justice

Avec son super-souffle… qui devient un souffle de gel.

Le projectile d’Harley Quinn est bloqué, figé.
Et s’écroule au sol, brisé ; et sans causer le moindre tort.


« Veuillez cesser tout ceci, Docteur Quinzel. Cela sera mieux.
Pour vous. »


Clark acquiesce, pour souligner le poids de ses mots à Harley.

Il se détourne cependant très vite d’elle, quand il entend les paroles de Tim – et sa toux.
Et le phénomène, qu’il découvre.


« Oh. »

Il fixe son attention sur Red Robin, et grimace. Mais il sait.
Il sait qu’il n’a pas de temps à perdre.

Autour d’eux, des alliés et adversaires arrivent. Heureusement, plus des premiers que des seconds.
Damian Wayne s’approche, mais… ils ne peuvent pas rester.
Ils doivent bouger. Vite !


« Tiens-toi. Si tu le peux encore. »

Sans attendre une réponse du jeune justicier, Clark s’empare encore de Tim – et part.
A super-vitesse.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton T9rz

Il se projette dans la ville.

Il file, au cœur de Gotham City. Dans une direction précise.
Dans un endroit précis.

Un lieu évoqué jadis par Bruce, en cas de besoin.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton News_illustre_1405010376_158

La Fondation Wayne.

Avec, surtout, dans ses fondations, quelque chose d’idéal pour Tim.
Un centre de soins.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton Bco7

Une Batcave annexe.

Les systèmes reconnaissent Superman et surtout Tim.
Le premier y installe le second dans l’unité médicale, et active les communications avec la Batcave principale.


« Alfred, bonjour.
Timothy est infecté, et j’ignore par quoi. Il est probable qu’il soit le premier cas, parmi plusieurs.
Je le laisse à vos bons soins, j’ai considéré que cette Batcave serait plus proche.
Je retourne sur place.
Avertissez vos alliés de ce risque. Je vais tenter de rejoindre Poison Ivy.
Faites au mieux, Monsieur. »


Et, sans attendre, il s’en va.

Il fait vibrer le sol en se projetant dans les cieux, et retourne vers la bataille.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton 4o81

Direction Pamela Isley.
Quoi qu’il en coûte !


(HJ/ Résumé rapide :
- Superman surveille avec ses super-sens ;
- Superman identifie ainsi l’attaque d’Harley, qu’il fige avec son super-souffle. Il glisse quelques mots à Harley ;
- Superman voit la situation de Tim, et part tout de suite dans une Batcave annexe ;
- Superman contacte à l’intérieur Alfred, puis repart en visant Poison Ivy. /HJ)
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mer 2 Fév 2022 - 12:04

L’attaque de Poison Ivy était violente, c’était le moins que l’on puisse dire. Alors qu’il se déplaçait dans les hauteurs, l’actuel acolyte du Chevalier Noir avait une vue imprenable sur le chaos qui se déroulait en contrebas. Les civiles essayaient de s’éloigner les plus possible de cette attaque végétale, mais même là le comportement étaient divers. Il y avait ceux qui fuyaient sans se retourner, ceux qui espéraient profiter de la confusion pour faire quelques « affaires » lucrative, ceux qui ne voulaient rien abandonner… et parmi tout cela se trouvaient aussi ceux qui tentaient de sauver ce qui pouvait l’être. Pas seulement les héros en costumes travaillant pour le plus Grand Détective du Monde, tel que Batwing qui venait en aide aux victimes de la catastrophe depuis les airs ou Azraël qui combattait ce mal envahissant directement dans les rues. Mais aussi les hommes et les femmes du GCPD et des services de pompiers qui sous les ordres de leurs officiers, respectif, au premier rang desquels le Commissaires Gordon, qui tentent de juguler cette infestation végétale avec les moyens à leur disposition.
 
Pour sa part, le porteur de l’uniforme de Robin poursuivait sa route vers la position de Red Robin et de Superman. Il s’arrêta un instant pour écouter le rapport que lui fit Alfred concernant les analyses qu’il lui avait demander pour localiser l’origine de cet assaut. Damian était surpris d’apprendre que manifestement cette éco-terroriste d’Isley avait trouvé le moyen de mener son attaque directement dans l’air ambiant. Alors qu’Alfred poursuivait en faisant part de son inquiétude pour l’état de Tim Drake, Damian prit un instant pour observer le ciel. « Partout autour de lui » … il regarda un instant sa propre main comme pour essayer d’y voir quelque chose.
 
-        Je m’occupe de cela Penny-one. De votre côté, voyez si vous pouvez faire une analyse de l’air. Si Ivy à fait ce que je pense, nous devrions y trouver une abondante concentration de pollen.
 
Le pollen pouvait facilement être transporté par le vent et se disperser dans toute la ville, rendant difficile à contrer une attaque de la part d’Ivy. Mais en théorie, le pollen ne servait qu’à ensemencer d’autres plantes… mais si Ivy avait trouvé un moyen de contourner le problème… Il allait devoir attendre les résultats de l’analyse. Mais alors que le jeune prodige poursuit sa progression pour atteindre l’emplacement où se trouvaient Superman et Red Robin… pour voir le premier emmener le second au loin.
 
Damian pesta sur le fait qu’il n’avait pas eut le temps de les rejoindre, mais il avait néanmoins pu voir son frère adoptif cracher quelques choses sur le sol juste avant d’être emporté Dieu sait où. Depuis sa position et utilisant le zoom que lui permet son masque, Damian constate qu’un grand nombre de petites fleurs blanches sont rassemblées à cet endroit… dont certaines sont souillée de sang. Damian n’à guère besoin d’analyse plus poussé pour savoir qu’il s’agit de celui de Red Robin… mais que foutent ces fleurs là ? Pourquoi les crachaient-ils ? Probablement l’un des causes des données alarmantes reçut par Alfred.
 
-        Penny-One. Ici Robin. Superman a emmené Red Robin en un autre endroit avant que je ne puisse les rejoindre. Mais j’ai eu le temps de voir que Red Robin crachait d’étranges fleurs. Je vous envois les données. Et… prévenez moi si Red Robin à des informations pertinentes à communiquer sur cette attaque.
 
Bien que Damian refusait de l’admettre, il s’inquiétait aussi de l’état de son frère. S’il avait été là, il l’aurait probablement tancé pour cacher cela… il y avait d’ailleurs quelque chose de frustrant dans le fait de ne pouvoir le faire. Mais dans tout les cas, Damian avait espéré que Tim aurait eut des renseignements supplémentaires à transmettre pour lui permettre de comprendre le plan d’Ivy. Certes, la présence de ces fleurs dans l’organisme de son frère était déjà un indice. Cela semblait aller dans le sens de la conclusion de Damian. Mais si c’était bien le cas et que le pollen respiré par Tim était à l’origine de ces germinations, cela signifiait que n’importe qui à Gotham pourrait se retrouver dans la même situation. De plus, même si son masque à gaz le protégeait, il ignorait pour combien de temps il lui restait avant que les filtres soient complètement encrassés.
 
Maintenant, il ne lui restait plus qu’à espérer trouver quelque chose qui le mettrait sur la voie. Mettant la main à sa ceinture, il en sortit deux objets de formes discoïdale qu’il déploya avant de monter dessus. Il s’agissait des aéro-disques qu’il avait réussit à subtiliser à cette néo-déesse d’Apokolips qu’il avait affronter il y a quelques temps. Il avait conservé ces objets en trophée et s’était même entrainer à leur maniement. Il s’agissait d’un moyen de transport facile à emporter et assez rapide… bien que Damian préférait des moyens plus traditionnels. Mais dans la situation présente, il ne pouvait se permettre d’être à la traine.
 
C’est alors que Damian remarqua la présence d’une autre figure connue de la faune criminelle de Gotham. Harley Quinn, une ancienne psy devenue pendant longtemps la compagne du Joker. Bien qu’il ignorât où en était dès lors cette tarée, le jeune Wayne savait qu’elle était aussi connue pour régulièrement faire équipe avec Poison Ivy. Sa présence pouvait signifier qu’elle était impliquée dans l’affaire… tout comme le fait qu’elle pouvait uniquement prendre son pied dans le chaos et la souffrance que cela engendrait. Un autre super-criminel se tenait non loin d’elle. Un atlante que Damian identifia comme Ocean Master. Ce dernier jouait normalement dans une tout autre Division qu’Harley et sa présence à Gotham au moment d’une attaque d’Ivy n’avait rien de réconfortant.
 
Constatant que la forme de Superman se dirigeait à présent en direction de la responsable de tout cela. Damian en déduisit qu’il avait dût mettre Tim en lieu sûr. Mais cela le laissait seul pour s’occuper des autres importuns en contrebas. Dégainant sa lame, l’épée de son grand-père, Damian se préparait au combat bien qu’il ne l’engagea pas, attendant de voir si ses potentiels futurs adversaires étaient bien une priorité.
 
Intérieurement, Damian pestait, rien n’était coordonné dans cette défense. Personne ne prenait le commandement pour mener une opération conjointe et assurer le suivit des différentes actions. Et pas seulement entre héros, mais aussi avec les forces de l’ordre. Où qu’il regarde, les gens fonçait sans se soucier de si Ivy avait un plan. Elle s’était visiblement adaptée, mais Damian ignorait comment. Ce n’était aussi pas normale que Tim se mette à cracher des fleurs comme s’il s’agissait de glaires. Il aurait souhaité que son père soit là pour imposer un peu d’ordre là-dedans.
 
Son regard se porta sur les dirigeables du GCPD qui surplombaient la ville. Ce n’était pas la première fois qu’Ivy avait ainsi agressé Gotham. Les GCPD possédait depuis des défoliants assez puissants pour tuer les plantes si besoin était. Cela avait été controversé comme décision car ceux-ci étaient extrêmement toxique, constituant des biocides éliminant toutes vies végétales et fongiques… mais leur toxicité s’étendait également aux autres êtres vivants, animaux et êtres-humains et un contact prolongé avec ces substances entrainait des dégâts irréversibles. Il était à peu prêt certain que si la situation à Gotham échappait à tout contrôle, certains au gouvernement feraient pression pour que la ville soit passé sous un déluge de cette substance pour s’assurer qu’aucune vie végétale n’en réchappe… causant au mieux un désastre écologique. C’était probablement la seule issue qui attendrait Ivy en cas de victoire avec ses méthodes, une course à l’armement où personne ne pouvait sortir vainqueur.
 
Mais Damian devait se concentrer sur la menace plus immédiate. Ivy et ses potentiels alliés. Les attaquer de front serait au mieux hasardeux, mais les laisser sans surveillance serait particulièrement stupide. Aussi commença-t-il a préparer son attaque soigneusement, utilisant ses aéro-disques pour rester hors de porté et visualisant les différents éléments qu’il pourrait utiliser. Son instinct lui dictait d’attaquer sans attendre, mais Damian jugeait plus prudent de postposer cet assaut. Autant pour voir ce que ses adversaires escomptaient faire que pour laisser le temps aux derniers civiles présent de quitter la zone. Il avait déjà repéré l’un ou l’autre endroit où attaquer si ceux-ci s’avisaient de s’en prendre à la population. Damian ne perdait pas non plus de vue la progression des plantes d’Ivy. Il avait de quoi faire mal à celles-ci mais ce ne serait que des piqures sans importance s’il se contentait de s’en prendre aux plantes sans savoir où frapper de manière optimale. Mais qu’importe ce que l’ennemi faisait, Damian ne pourrait pas se permettre de rester longtemps inactif.
 
-        Penny-One, Superman. J’ai Quinn et Ocean Master en visuel. J’ignore s’ils sont impliqués dans l’attaque, mais aux vues du passif de l’autre cinglée avec lvy je ne peux juste pas les laisser sans surveillance. Au passage, j’ai sur moi certains produits de père prévus pour régler le cas des plantes d’Ivy si on trouve un endroit où frapper. 
 
Damian avait beau avoir parfois tendances à agir impulsivement, cela lui avait suffisamment souvent coûter pour apprendre qu’il valait mieux d’abord réfléchir et comprendre les intentions de son ennemi avant de se jeter tête baisser dans le piège. Ivy avait un point faible, et Damian comptait bien l’utiliser.


Hj
- Damian prend note du rapport d'Alfred et envisage donc le pollen comme moyen de propagation de l'attaque d'Ivy
- Voit Superman partir avec Red Robin avant qu'il ne puisse les rejoindre mes notes la présence des fleurs blanches que Tim à recracher.
- Ignorant tout de la situation globale, Damian décide de garder Harley et Ocean Master à l'œil, tout en comptant sur ses aéro-disques pour pouvoir se déplacer rapidement où il pourrait s'avérer nécessaire.
- Cherche à comprendre les intentions d'Ivy et prépare son éventuel attaque contre Harley et Ocean Master
- Signale à Alfred et Superman (en utilisant la fréquence de la Ligue) pour coordonner une éventuel action commune
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Ven 4 Fév 2022 - 15:55

Dans certains contes, les jeunes filles au cœur pur pouvaient cracher des fleurs et des pierres précieuses sans que cela ne leur fasse rien. On pouvait discuter de la pureté de Red Robin, mais une chose était sure, cracher des fleurs ne lui faisaient pas du bien. Harley aurait pu faire une remarque si elle n'était pas concentrée sur Superman qui avait bien entendu réussi à contrer son attaque grâce à son souffle givré. Sale tricheur va ! Heureusement, Harley et Ivy n'étaient pas seuls. Ocean Master avait rapidement répondu à son appel. Ce qui rehaussait un peu la balance pleine de chauves-souris et de kryptoniens.

-J'protège la nature moi, m'sieur le... Oh !


Le dernier cri était outré, parce que Superman avait purement et simplement filé. Coupant donc Harley en plein dans sa diatribe de protectrice de la nature. Et l'autre blonde ne paraissait pas vraiment là pour discuter. Tss. Ces héros. Ça venait vous faire de grands discours mais ça n'écoutait pas quand on essayait de faire de bonnes choses.

-Maiiiiiis, on ne va tuer personne... Hein Ivy ? Pour les blessures on y peut rien s'ils se prennent les pieds dans les branches. Répliqua l'arlequin de Gotham d'un ton plaintif.

Enfin, elle elle allait essayer. Et si l'autre poisson en chef n'avait pas changé d'avis entre temps, il ne devrait tuer personne non plus. Harley se sentait quand même fière de ce combat qu'elle menait pour la nature et plus particulièrement pour les plantes si chères à Pamela. Elle aimerait bien pouvoir, mais se savait incapable de gérer les Kryptoniens en présence ici. Ils étaient trop rapides, et trop puissants. Et ils étaient deux, il fallait le rappeler.

-M'sieur Orm, si vous pouviez trouver quelque chose pour ralentir le Super-Scout ? Il est parti, mais il va sûrement revenir !

On aurait pu s'attendre à ce qu'elle veuille elle-même s'occuper de protéger Ivy, mais aussi folle soit-elle, Harley avait conscience de ses limites. Elle n'était pas faite pour combattre Superman ou Power-Girl. Et encore moins les deux en même temps. Elle était dépitée et triste mais voilà... Avec sa super-force d'Atlante, Orm aurait plus de chance de les contrer.

-Moi je m'occupe des chauves-souris... Le rouge-gorge rouge doit pas être la seule au courant de ce qu'il se passe à présent.


Et justement, elle avait aperçu l'une d'entre elles. On ne voyait pas souvent Red Hood dans les parages, mais il avait visiblement décidé se repointer aujourd'hui. Elle siffla et aussitôt, deux quadrupèdes jaillirent d'un amas de racines et se jetèrent sur le héros. Lucy et Sparky encadrèrent le jeune héros et tentèrent de l'attraper chacune par un bras avant de le faire tomber à la renverse. Harley se dirigea ensuite vers la chauve-souris afin de venir en aide à ses animaux de compagnie au cas où.

[-Harley veut répondre à Clark, mais il part avant qu'elle ne finisse sa phrase
-Elle demande à Orm de s'occuper de Superman
-Pendant ce temps, elle promet de s'occuper des chauves-souris qui vont immanquablement arriver
-Elle émet un sifflement, et deux hyènes se ruèrent sur Jason, cherchant à le mordre aux bras]
Ex-Orm Marius
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mar 8 Fév 2022 - 20:54

Lorsque des brindilles s’accrochèrent à la cheville d'Ocean Master Poison Ivy fut en mesure de s’adresser à lui par la pensée. Cette manière de s’adresser au végétal n’était pas sans rappeler à Orm ce dont son frère Arthur était capable avec la faune marine. Sa connexion au Clear était d’une pureté sans pareille chez les mortels alors que celle de son demi frère déchu pour une raison qu’il n’expliquait pas, n’allait pas plus loin que la communication avec les prédateurs. Seul les requins et autres créatures agressives écoutent Ocean Master, allez savoir pourquoi.

“D'accord Pamela. Je m’en occupe.”


Après avoir retiré lentement son pied de la brindille qui l’avait accroché afin de ne pas courroucer son alliée de circonstance il se tourna vers Harley Quinn qui avait tentée tant bien que mal de s’en prendre à Superman, celui ci ne lui accordant guère d’attention occupé qu’il était ailleurs. Elle attendait de l'atlante une solution pour ralentir l’alien. Posant le pied de son trident à coté de lui il fit crépiter celui ci d’arcs électriques.

“C’est envisageable mais dépend de trop de choses pour réussir Harley Quinn. Réjouissez vous qu’il soit appelé ailleurs pour le moment.”

Il le pense sérieusement. Superman n’a jamais été la cible principale pour lui pas plus que Wonder Woman Batman ou Flash, cela avait toujours été Aquaman. Pourtant chacun pourrait le battre s’il n’avait pas la hargne de tenir le coup et la sagesse de savoir quand s'arrêter. Si Orm reste maitre de ses actes et ne se laisse pas avoir comme la première fois avec sa fierté mal placée il peut vaincre. Surtout qu’il a des alliés de la surface maintenant et une connaissance du terrain. Ce qu'il n'avait pas autrefois. L’ancienne psychiatre lui signifia qu’elle allait s’occuper des chauve souris et il se rappela de ce que lui avait dit Pamela.

“Bien…ne partez pas trop loin. Que je vous entende si vous avez besoin d’aide.”

Cela ne lui ressemblait pas de prendre soin de quelqu’un. Il le fait parce que celle qui mène l’offensive sur Gotham lui a demandé bien sûr, mais il le pensait vraiment. Il ne comptait pas laisser tomber une surfacienne prête à combattre les siens pour sauver la planète. Qui est le plus fou, celle un peu allumée qui se bat réellement pour survivre ou ceux qui continuent de faire jouer l'orchestre alors que le bateau coule?

“Enfin. Attention aux chauve souris je veux dire.”

La laissant avec ses hyènes Orm marcha vers un carrefour où un agent du GCPD lui tira dessus avec son arme de service, stoppant l’atlante qui le regarda en silence jusqu’à ce que le chargeur soit vide. Le policier partit en courant quand il comprit que cela n’avait eu aucun effet et Orm rumina sur la bêtise humaine.

[Panique Environnementale] Jungle de Béton Sans_t10

“…rampant.”

Une fois au croisement de deux rues il releva la tête en se concentrant, un grondement sourd commençant à résonner dans le quartier. Ce furent d’abord les bouches anti incendie qui explosèrent puis des eaux usées qui débordèrent des égouts et enfin des canalisations qui furent percées sous la pression de l’eau qu’il avait fait augmenter. Une fois les tuyauteries cassées il n’y avait plus qu’a laisser l’eau des immeubles ruisseler en abondance sous la pression des châteaux d’eau et être pulvérisée partout, arrosant les plantes d’Ivy et créant une multitude de ruisseaux dans une ville qui ne demandait qu'a devenir enfin belle.


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JSA
Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Mar 15 Fév 2022 - 11:14

La chaudière éco+ se permit en réponse à ma semonce et mon ultimatum de me juger. Qu'elle ne me connaisse pas était une chose - et la preuve qu'elle ne lisait aucun journal même en papier recyclé - mais plus "vulgaire" ? C'était le chardon qui se moquait de la rose.

Pourquoi les criminelles ne s'arrêtaient jamais en disant "oui, bon d'accord, je me suis un peu emportée.", non, elles s'entêtaient encore et toujours. Elles persévéraient dans leurs errements... comme si elle était de taille. Un nouveau soupir de ma part accompagna un regard morne sur cette femme antipathique lorsque soudainement, une volée d'épines vinrent se ficher dans ma tenue. Woodrue avait-elle dit. Et je me retrouvais entichée d'un arbre à bras et à jambes sur le dos... Un arbre à épines, à ronces et collant au possible. S'il ne me blessait pas, sa texture toute entière était désagréable. Il avait au moins le mérite de se taire même s'il suppurait une résine collante, odorante, insupportable.

Les alarmes des voitures du quartier se mirent en route alors que Poison Ivy amplifiait son attaque.

Un juron siffla entre mes dents serrées. Cette anguille végétale me tapait sur le système. Le corps de cet abruti se distendait et tentait de m'entraver, je trouvais de multiple appuis pour me dégager, au détriment de ma concentration. Je gelais sur les parties de son corps qui passaient à portée. Mes gants se fermèrent un instant sur un bras que je tordis dans un craquement de bois sonore. Floronic Man ne cria pas. Un coup de coude marqua sa joue xyline tandis que les lianes qui s'étendaient de ses jambes étaient fauchées d'un bon coup de pied. Je le soulevai comme une literie pas chère et l'envoyai dans un immeuble proche, au travers d'une vitre déjà brisée par les plantes de sa maîtresse.

Je ne volais plus guère, prise que j'étais dans mon affrontement avec ce sous-fifre de troisième zone. Je sentis alors une piqûre dans mon dos. Le sol vint rencontrer ma joue, brisant sa chaussée comme la croûte d'une crème brûlée ; les immeubles pivotèrent à 90 degrés ; le ciel et le sol se verticalisèrent tandis que mon regard se voilait sur les panaches de poussière qui devinrent aussi cotonneux que des nuages d'hiver.

Ils se rouvrirent au moment où la porte d'entrée des Kent s'entrebâillait sur une Martha rayonnante. Derrière elle, Kal décorait le salon avec John, plus âgé ; Loïs en train de courir après son aîné et Kara - l'original de ce monde - terminait de décorer un chemin de table.

Ted, en exo-squelette déposa en riant des cadeaux dans les bras de Conner venu nous aider. Pour ma part, en tenue fonctionnelle je me tournai vers une première petite tête, blonde, aux yeux bleus comme les miens mais dont la forme rappelait ceux de Ted, elle était décoiffée de notre petit vol en famille. Elle rayonnait comme elle me faisait rayonner. A côté de ma petite Alura se tenait, aussi rêveur que son père, le jeune Thomas. Sa petite bouille juvénile, ses rêveries et même sa fâcheuse tendance à démontrer tout ce qui paraissait "intéressant" dans l'appartement le rendaient craquant. Lui aussi avait sa combinaison qui lui donnait des airs de... comment disait-il déjà ? Ah oui, de "Beetle Boy". Alura avait insisté pour que nous venions en volant, les occasion de se dégourdir n'étaient pas nombreuses et puis, avec l'arrivée de Noël, le ciel était assez couvert pour nous permettre ce genre de virée.

Ils pénétrèrent dans les lieux comme deux furies trop heureux de retrouver leur "cousins" et "mamie Martha".

Une rapide étreinte avec la maîtresse de maison avant que la porte n'enferme le froid loin de ce havre de bien-être.

Il y avait une odeur de viande rôtie et de fête. L'air était chaud mais pas étouffant. Je n'aimais pas cette fête... avant. Maintenant que j'avais deux petits trésors avec assez d'énergie pour ravager trois fois cette planète, elle était devenue agréable et je me surprenais parfois à profiter de l'attente de l'avent des enfants - et de certains chocolats aussi. Le chat de la maison vint immédiatement se frotter à mes jambes. Il savait qu'avec moi c'était une fête de caresses qui l'attendait.

J'allais cependant devoir m'habiller avant. Une rapide main dans son pelage de chat qui profitait bien de la vie et j'eus le droit au premier ronron qui allait m'assoupir après le repas dans le fauteuil vert du salon. Ted enlevait la combinaison de notre cadet pour lui permettre de jouer avec le dernier Kent de la fratrie étendue. Kal insista pour que je mette au moins une décoration sur le sapin "C'est la tradition", ajouta-t-il comme il le faisait chaque année. Et, faisant semblant de trouver cela barbant, je prenais la même sempiternelle boule blanche et rouge et je la déposais sur une branche. Un geste exagéré de mon cousin indiquait sa satisfaction, je le soupçonnai de ne pas être dupe de mon petite numéro de "Faut vraiment que je le fasse ?".

Direction la salle de bain du rez-de-chaussée avec mon sac à vêtements qui renfermait une robe de circonstance. J'enlevai ma combinaison, encore humide d'être passée dans un banc de cumulus. Je regardai dans le miroir qui trônait au dessus du lavabo pour voir si j'avais vraiment besoin de me maquiller.

Mon reflet eut alors un sursaut.

- Réveilles-toi ! me lança-t-il.

Ted, qui venait de rentrer avec la caisse de son armure me regarda droit dans les yeux.

- Elle a raison tu sais... tout ça n'est pas réel.

Il y eut comme un temps de flottement que les rires d'enfants de la salle voisine brisèrent. Je secouai la tête comme si une idée idiote m'avait traversé l'esprit et dans une décontraction inhabituelle, je mis mes mains autour de son visage pour l'embrasser.

- Un bon repas nous attend, fis-je dans un déni consciemment entretenu. Ne ruine pas tout.

Dans le miroir, mon reflet était redevenu ce qu'il aurait du toujours être et Ted me lança un sourire sincère.

Le nuage était passé et j'entendais déjà John se mettre au piano. Kal commença à chanter. Une sorte de corbeau l'accompagna.

- Elle chante comme sa mère, me lança un Ted radieux en reconnaissant le timbre si affirmé d'Alura.

Ma main tapota sur son torse nu.

- Heureusement elle a le sport pour se rattraper, terminai-je en riant.

Un carillon tinta lorsque Conner, trop grand, se prit la tête dedans dans un rire général.

Au sol, sur du béton souillé de sève et de résine craquelé sous le poids de ma chute, j'étais à peine dérangée par les giclées d'eau d'une proche borne à incendie éventrée. Des hurlements de citoyens apeurés ne restait que des chants de Noël, des sirènes ne restaient que l'écho lointain du piano et des piqûres de la Black Mercy ne restaient que les baisers de Ted et les câlins de mes enfants...

[HRP]
Je me permets de bouleverser un peu l'ordre de jeu pour respecter la deadline, j'espère que ça ne prêtera pas à conséquence.

- La diversion Woodrue est efficace jusqu'à ce que PG l'envoie dans un immeuble ;
- Parasitée par la Black Mercy, PG s'enfonce dans son illusion.
[/HRP]
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Re: [Panique Environnementale] Jungle de Béton Ven 18 Fév 2022 - 13:40

"Bon sang !"

La voix de Jason monte dans les décibels, deux canines d'une hyène plantées dans le bras, évitant d'un mouvement du pied de finir avec la seconde paire dans son bras libre. Il les a vues venir, il a vu Harleen les siffler, bien sûr. Une dizaine d'années d'entraînement avec le Batman et la Ligue, ça fait souvent cet effet. Malheureusement, bien que rôdé, surentraîné, rares sont les personnes qui peuvent se débarrasser de deux animaux de cette taille. 

Bon, il lui faut toutefois signaler que si elles ne s'étaient pas mises à l'attaquer, il aurait probablement tenté de les "pspsps-er" et les caresser. Mais les animaux lui avaient sauté dessus, le faisant tomber sur ses fesses, chassant l'air de ses poumons. Pas particulièrement fan de l'idée de tuer deux bêtes probablement dressées malgré elles pour attaquer, Red Hood ne sous-pèse pas longtemps le poids de sa vie contre la leur. 
Profitant de son bras libre, le mercenaire assène un coup de crosse dans la hyène en train de lui secouer le bras, projetant du sang un peu partout. La douleur est lancinante, il sentirait presque les crocs grincer contre son os. La bête évite en produisant son jappement si spécial, reculant vers sa comparse. 

"Harley, rappelle tes chiens... chats ? Gros chats ?"

Visiblement, l'éducation parfaite de Bruce avait oublié le règne animal africain. L'ancienne psychiatre (toujours en activité, la déontologie en moins) ne fait pas mine de siffler au pied ses compagnes et Red Hood ne peut vraiment pas la traiter comme une criminelle pure. Ne serait-ce que parce qu'ils avaient tous deux été victimes du même bourreau. Des mêmes bourreaux. 

Avant qu'Harley n'ait pu se lancer à l'attaque elle aussi, les deux hyènes s'élancent sur Jason, qui parvient à frapper d'un coup de pied le poitrail de la première, recevant de plein fouet le poids de la deuxième, maculée de son propre sang. Ses dents claquent une première fois proche de sa tête, le corps repoussé par les deux bras tendus de Jason, mais son côté blessé lâche prise, la hyène s'effondre sur lui et referme ses dents sur son visage. Enfin, son casque. Dieu soit loué. Les canines brisent le matériau sans toutefois le percer suffisamment pour blesser l'ancien Robin. 

"Aaaaaaaaaaaaaaah !"

La vue sur la glotte de l'animal n'est pas tout à fait ragoûtante, son bras lui fait terriblement mal et surtout l'animal d'Harley l'écrase de tout son poids. Il voit la seconde se relever. Le temps presse et l'adrénaline lui donne juste le coup de fouet nécessaire pour saisir son arme et frapper à l'aveugle l'animal. Ses mouvements sont trop gênés pour y mettre assez de force, mais sitôt l'animal enlevé de son torse, il saute sur ses pieds et lui assène un revers assez puissant pour l'assommer. 

"Harley, la deuxième, je lui mets une balle dans le crâne. Je te laisse le choix, rappelle les où je lui fais rejoindre ses ancêtres dans les plaines africaines."

Pour appuyer son argument fort développé, Jason pointe le bout de son pistolet sur l'animal qui renifle sa compagne en gémissant. 

"Tu as encore le temps de prendre Ivy, tes deux horreurs et partir. A vous quatre, vous n'êtes déjà pas de taille contre la Batfamily, et Superman est sur Gotham. Ça ne finira pas bien pour toi. Provoquer Batman est une chose, mais affronter Superman en est une autre."

Il lève sa main libre en tremblant, tout le côté maculé de sang et sa chair meurtrie. Pour Jason, le combat ne pourra pas s'éterniser, ne serait-ce que parce que la douleur lui brouille les idées, un épais brouillard enroulé autour de son cerveau, aidé par le sang qui lui échappe à une vitesse inquiétante, même pour un homme habitué aux blessures. Pointant du doigt une forme bleue et rouge, Red Hood espère sincèrement mais sans conviction que cela suffira à faire hésiter la jeune femme. 
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