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« Fame and Power » ft. Damian Wayne

Joseph Wilson
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Joseph Wilson
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Inscription : 22/11/2019
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DC : Slade Wilson | Kent Nelson
Situation : Suite à son procès, Joseph n'a pas pu être déclaré coupable des accusations qu'on lui portait. Il est placé sous la tutelle mystique de Zaren Zara (Nick Necro). Il suit des spécialiste pour espérer se débarrasser du démon qui le possède toujours.
Localisations : Maison des Mystères / Justice Academy
Inventaire : • Combinaison IKON
• Téléphone High-Tech de Kord Industries
Justice Academy
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« Fame and Power » ft. Damian Wayne 386562Rien
« Fame and Power » ft. Damian Wayne Lun 24 Oct 2022 - 1:25

« Fame and Power »

ft. Damian Wayne




Apparence Joey 2050:
_____Il y a une trentaine d’année, je n’espérais même pas revenir d’entre les morts. La vie me semblait floue et mon avenir incertain et peu glorieux. Il m’a fallu des années pour me retirer cette mauvaise réputation qui me collait à la peau. Les répercussions de mes actions en Europe avaient eu de lourdes conséquences sur ma motivation et ma santé mentale. Amy était une autre écharde de plus qui m’avait torturé pendant de longues années. Le combat a été difficile, mais je n’ai jamais baissé les bras. Grâce à mes amis, j’ai pu apercevoir le bout du tunnel et reprendre une vie normale. Le monde mystique m’a aidé à reprendre le contrôle de mes pouvoirs devenu de plus en plus puissant et mes amis m’ont aidé à reprendre une vie à peu près normale. J’ai rencontré une amazone, Yara avec qui j’ai passé une bonne partie de ma vie. J’ai fini par trouver un sens à mon existence, devenant un partenaire annexe à la Justice League, espion à mes heures perdus, fondateur d’une association pour venir en aides aux enfants sourds et malentendant. Mes journées étaient chargées mais elles n’en restaient pas moins plus belles.

Le temps à passer et de nouvelles personnes sont entrées dans ma vie. Mon fils Zackary Wilson est né. Il avait hérité du pouvoir régénérative de son grand-père et de la force de sa mère, me brisant les os quand il essayait de me prendre dans ses bras. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour accorder à mon enfant ce que je n’avais pas pu avoir, une vie saine et une enfance heureuse. Ce n’est pas un grand bavard, un enfant très intelligent qui avait hérité d’une grande intelligence et de ma sagesse.
Deux nouvelles petites merveilles sont entrés dans ma vie, cinq ans plus tard, des jumelles. Enaira et Potira étaient complètement différentes physiquement et mentalement et m’avaient tout les deux donner du fil à retordre. Enaira avait la fougue de sa mère, énergique, impulsive et belliqueuse. Elle avait hérité de sa force et de mon pouvoir de manipulation. Elle était capable de contrôler l’esprit de quelqu’un grâce au son de sa voix. Comment convaincre une enfant turbulente de ne pas exploiter son pouvoir pour obtenir tout ce qu’elle souhaite. J’ai arrêté de compter le nombre de fois où le directeur de son établissement m’a convoqué pour me parler de son comportement.

Potira était tout le contraire de sa sœur, calme gentille et attentionnée. Un petit ange face à sa démone de sœur. Elle n’avait manifesté aucun pouvoir les premières années, mais son entrée à la maternelle avait déclenché les premiers symptômes. Elle s’était créé tout un monde d’amis imaginaire, arrivant à dialoguer avec eux devant nous. Ce n’était pas un comportement qui m’avait choqué, Potira était simplement une enfant débordante d’imagination et de créativité mais cela énervait sa sœur. Enaira prenait un malin plaisir de lui rappeler que tout ce qu’elle imaginait était faux et qu’elle était complètement folle pendant que j’essayais, avec douceur, de la ramener à la raison. Potira a progressivement développé de nouveaux symptômes plus violents. Elle était victime de crise de nerf, d’épilepsie que je ne parvenais pas à calmer.
Craignant que le scénario était en train de se reproduire, j’ai repris contact avec les meilleures démonologistes et mystiques en espérant qu’aucun esprit démoniaque n’avait envahi l’esprit de ma fille. Mon hypothèse était fausse alors que je pensais être certains que quelqu’un ou quelque chose lui faisait du mal. Je suis tombé de haut lorsque le diagnostique est tombé. Potira avait bien hérité de mes pouvoirs psychiques et ils étaient si puissant qu’ils avaient commencé, dès son plus jeune âge, à ronger son esprit dans un trouble schizophrénique.

Les années ont passé et j’ai pensé au fond de moi que ça ne serait qu’un mauvais souvenir, que la maladie disparaîtrait et lui offrirait une vie normale, pour tout le monde, mais surtout pour elle. J’ai remué ciel et terre, consulté les mages les plus puissants qui pourraient me venir en aide, mais même mes pouvoirs psychiques ne parvenaient pas à bout de la maladie qui touchait Potira. Entre-temps, notre relation avec Yara s’était dégradée et je l’ai finalement laissé partir reprendre son rôle d’Amazone, fuyant son rôle maternel. Elevé trois enfants n’a pas été de tout repos. Zack avait acquis une maturité beaucoup trop tôt pour me venir en aide avec ses sœurs lorsque je me sentais dépassé par les évènements. Zack ne devait pas devenir un père de substitution pour ses sœurs, passant plus de temps avec elles qu’avec ses amis.
Lorsque j’ai senti qu’il était en train de perdre une partie de son adolescence, j’ai trouvé un moment pour lui parler et l’inviter à poursuivre ses rêves malgré tout. Il était inquiet pour moi mais j’ai fini par le convaincre que je pouvais gérer la situation seul et que je me souciais suffisamment de son bien-être pour prendre sur moi. Il a hésité, m’a fait promettre que je n’hésiterai pas à faire appel à lui s’il y avait un problème. Zack n’avait que dix-sept ans lorsqu’il a quitté la maison pour rejoindre un groupe de jeune héros à Central City. Il n’est jamais réellement revenu vivre avec nous mais je n’ai jamais perdu contact avec lui.

Arrivé au collège, Enaira a commencé à comprendre la maladie de sa sœur qui l’handicapait au quotidien. Elle avait pris le relai de son frère pour protéger sa sœur au quotidien et veiller sur elle. J’étais fière d’elle, même si ça ne l’empêchait pas d’abuser de ses pouvoirs et de faire tourner en bourrique ses professeurs. Elle n’était pas la plus facile à vivre mais je pouvais au moins souligner l’effort.

Malheureusement, avec le temps, la maladie n’avait fait que s’accroitre et les crises s’amplifier. Sa scolarité était perturbée, elle ne pouvait plus faire semblant d’être normale. J’avais remué ciel et terre pour trouver une solution à son problème, en vain. J’avais même rompu mon serment en entrant dans l’esprit de ma propre fille pour n’y découvrir qu’un monde chaotique qui s’autodétruisait. J’avais beau essayer de soigner, réparer les dégâts, d’autres fissures apparaissaient quelques jours plus tard. Je me suis sentis dépasser par les évènements.
Au fur et à mesure de mes recherches, des petites voix m’ont finalement convaincu de me tourner vers des établissements plus spécialiser pour les maladies mentales. Admettre mon incapacité à aider ma propre fille a été difficile, mais je n’ai pas laissé mon égo mettre en péril sa vie. Des vieux amis m’avaient conseillé l’asile d’Arkham comme refuge pour protéger ma fille de ses propres pouvoirs. Dans mes souvenirs, cet endroit avait une mauvaise réputation mais l’une des ailes abandonnées a été restauré par Wayne Entreprise pour l’arrivée de nouveaux médecins afin de soigner les civils atteint de démence.

Il y a trois ans, nous avons finalement déménager à Gotham City pour permettre à Potira d’être prit en charge rapidement en cas de crise. Enaira n’avait pas réellement digéré la nouvelle, mais elle avait pris sur elle. Zack était assez grand pour prendre ses propres décisions. Potira avait l’air de se sentir un peu plus en sécurité.
Après quelques mois de congés pour m’installer et faire quelques travaux dans l’appartement pour que les filles se sentent un peu plus à l’aise dans cette nouvelle vie, j’ai finalement repris mon train de vie. Je jonglais entres la boite d’espionnage de ma mère, mon association et mon rôle de père, même si ça n’était pas de tout repos, je ne changerais de vie pour rien au monde.

A force de me consacrer sur mes enfants, j’en avais presque oublié de penser à moi et à ma vie sentimentale. Après Yara, je n’ai jamais pensé à refaire ma vie avec quelqu’un mais Terrence est rentré dans ma vie. C’était l’un des bénévoles qui avaient rejoint mon association à Gotham City, atteint de surdité. Nous nous sommes côtoyés chaque jour avant que je daigne prendre un peu de temps pour moi et accepter l’un de ses rendez-vous pour boire un verre. Ça n’a pas raté, je suis devenu dingue de lui, je suis tombé amoureux de lui.
Sa présence au sein de mon foyer n’avait pas l’air d’avoir déranger mes filles, bien au contraire. Elles étaient heureuses de me voir enfin en train de reconstruire ma vie sentimentale. Terrence passait de temps en temps à la maison, connaissait les problèmes de Potira et les caprices impulsives d’Enaira.

Un soir où nous étions rentrés tard d’une soirée alcoolisée, Terrence a préféré dormir à l’appartement à mes côtés. Les filles étaient déjà en train de dormir dans leurs chambres respectives, j’ai pu m’endormir sereinement comme un bébé, l’esprit léger. Potira ne dormait que d’un œil et Terrence aussi, qui avait eu la mauvaise idée de sortir de ma chambre au mauvais moment.
Potira s’en était pris à Terrence, persuadé qu’il était une menace pour ma famille et qu’il m’avait fait du mal. Ses voix lui ont persuadé qu’il était le mal et qu’elle devait sauver son pauvre père. Terrence n’est pas un grand combattant mais Potira est loin d’avoir la force de sa mère. Avec le fracas de la vaisselle qui s’écroulaient sur le sol, Terrence qui essayait de raisonner la petite, les cris de Potira ont perturbé mon sommeil et celui d’Enaira. Nous avons échappé à la catastrophe cette nuit-là mais à quel prix ?

Le lendemain, les médecins m’ont convaincu de leur laisser Potira en observation pour la semaine. J’ai eu la sensation d’abandonner complètement ma fille. Terrence me disait que je n’avais pas à ressentir cette culpabilité, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Potira avait besoin d’un environnement familier, qui lui inspirait la confiance. Potira avait malgré tout accepté son sort. Je venais la voir, tous les jours durant les heures de visite pour veiller sur elle et lui rappeler que je ne baissais pas les bras.
Elle était si proche de pouvoir rentrer à la maison et je n’attendais que ça. Terrence a pris le relais pour gérer l’association à ma place pour aujourd’hui et j’ai pris un jour de congé pour passer une bonne partie de la journée aux côtés de Potira. Je veillais à ce que les médecins qui l’entouraient ne la traite pas comme une vulgaire criminelle et ne cherche pas à faire des expériences sur elle.

J’ai eu le droit de visiter sa chambre, de l’aider à en faire un endroit un peu plus familier. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’elle devra être interné, elle le sait. Potira est loin d’être stupide et a le don pour interpréter les expressions faciales de ses interlocuteurs.

« Ne t’en fais pas. D’ici deux, trois jours, tu pourras rentrer à la maison. » Ma voix était synthétique mais le ton semblait si réel qu’on aurait pu croire qu’elle sortait de mes cordes vocales et non d’une technologie supérieure. « Je ne les laisserais pas te garder un jour de plus. »

« Mais… et si je refaisais du mal à quelqu’un ? » La voix de Potira tremblait un peu.

« On veillera sur toi. Ce qu’il s’est passé ce soir-là… c’est ma faute, j’ai baissé la garde, je n’aurais pas dû. »

« Mais tu ne serais pas toujours là pour les protéger de moi… »

« Je… »

Ok, elle avait marqué un point sur ce coup-là, mais je ne voulais pas l’abandonner pour autant. Les médecins qui gravitaient autour d’elle semblaient digne de confiance, mais mon passif m’avait appris qu’il fallait toujours rester sur ses gardes. J’ai levé les yeux vers Potira qui était trop occupé à ranger ses livres d’art pour reprendre la conversation. Malgré ses seize ans, elle n’était pas bien grande, un corps frêle, une peau pâle. De visage, elle ressemblait beaucoup à sa tante, la même chevelure, les yeux de sa mère et quelques petites taches de rousseur qui décorait le haut de ses joues et de son nez. Les médecins lui avaient autorisé de garder ses vêtements habituels pour les journées d’observation. Elle s’était habillée d’un t-shirt beaucoup trop grand pour elle qui laissait apparaître l’une de ses épaules dénudées et d’un jean confortable. Elle avait l’habitude d’accompagner ces tenues avec de nombreux bijoux, colliers et bracelets autour de ses poignées qui lui avaient été interdit.

« Enaira viendra aujourd’hui ? » Sa sœur lui manquait, elle n’était pas venue la voir à Arkham, comme si la voir dans cet établissement lui faisait trop mal.

« Je ne suis pas sûr, elle a des examens à la fin de la semaine et elle a encore beaucoup d’efforts à fournir pour les réussir. Enfin, tu connais ta sœur. » Des examens que Potira aurait pu passer si elle n’avait pas été contraint de se déscolariser suite à ses crises.

« Ouais, je comprends. » Elle termina de ranger nerveusement ses affaires avant de reprendre son souffle. « Ok, je suis prête. »

« Prête ? »

« Tu ne veux pas réparer mon esprit ? »

« Si mais… je ne veux pas te forcer à faire quoi que se soit. Le veux-tu réellement ? »

« Je veux rentrer à la maison. »

C’est un petit « oui » timide. Il n’y avait rien d’agréable à ce que quelqu’un rentre dans ton esprit et je pouvais très bien le comprendre pour l’avoir vécu. J’ai toujours limité les intrusions dans l’esprit des gens, mes filles ne faisaient pas exception à la règle. Réparer l’esprit brisé de ma fille l’aidait à supporter les prochains jours et à vivre une vie normale, même si ça n’avait rien de sain car ce n’était pas elle qui se soignait seule. Je me suis installé sur son lit avec elle, je sentais ses muscles se crisper lorsque j’ai posé mes mains sur les siennes pour la rassurer. Ça n’avait rien d’agréable mais les médicaments ne suffisaient pas pour calmer ses crises.
Un bruit fit sursauter ma fille, puis un autre un peu plus fort qui semblait se rapprocher. Nos regards se sont décrochés pour s’orienter vers le mur vide de sa chambre. Les nombreux patients de l’asile sont parfois un peu nerveux, mais je n’avais rien entendu d’aussi fort jusqu’à présent et Potira non plus.

« Pap… »

Mon instinct m’a supplié d’intervenir lorsque j’ai senti que quelque chose de très grave était sous le point de se produire. Potira a eu là peine le temps de commencer sa phrase qu’une explosion retentit pour briser en mille morceau le mur qui se trouvait à côtés de nous. Je n’ai pas eu le temps de générer un bouclier pour nous protéger que j’ai sentis un amas de béton m’écraser sur le sol avant de m’envoyer dans les ténèbres. J’ai lutté contre l’inconscience, entendant les premiers intrus rentrer dans la chambre de ma fille sans pouvoir faire quoi que se soit. J’ai senti une lame se glisser sous mon menton pour redresser doucement son visage.

« C’est lui ? »

« Non. Celui-là est malheureusement inutile, ce n’est pas ce qu’on cherche »

« Je l’ai trouvé ! »

« Po… » La garde de son épée frappa ma tempe pour me faire perdre connaissance.

Un sifflement qui bourdonnait dans mes oreilles me força à ouvrir les yeux. La poussière des débris avait recouvert mon visage et les débris avait ensevelis une partie de mon corps. Mes paupières se sont redressées avec grande difficulté. Un épais brouillard m’empêchait de voir autour de moi. Les secours étaient déjà présents, fouillant les alentours à la recherche de survivant. J’ai essayé de me redresser avec quelques difficultés. Tout mon corps me faisait souffrir. L’agitation des débris ont attiré l’attention des secours sur moi. Qui m’ont aidé à me débarrasser des blocs qui bloquaient mes jambes.

« Monsieur, monsieur vous êtes blessé ? Attendez, ne vous précipitez pas, respirez tout va bien. » J’ai senti une petite lampe aveuglé mes yeux pour vérifier mon état. « Vous êtes monsieur Wilson, c’est ça ? »

« Où est-elle ? » J’ai essayé de repousser cette lampe, je n’ai pas le temps pour un examen médical. Potira est probablement coincé sous des débris et allait manquer d’air. « Vous l’avez trouvé ? »

« Qui ? C’est vous qui vivez ici ? Dans cette chambre ? »

« Ma fille… Potira. Elle était avec moi. Il faut la retrouver » L’adrénaline m’a aidé à me redresser sur mes deux jambes. Je suis parvenu à faire quelques pas pour observer le désordre qu’avait laissé l’explosion.

« Nous ne l’avons pas encore trouvé mais nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir. » J’ai commencé à reprendre mes esprits, à calculer toutes les possibilités et à me rappeler tout ce qu’il s’était passé avant que je perde connaissance.

« Ils ont… ils ont pris ma fille ? »

« Monsieur Wilson, vous avez besoin de soin. »

« Non… non non non. »

J’ai accéléré le pas en fouillant les environs à la recherche du moindre indice. J’étais à bout de force, tout mon corps me faisait souffrir mais mon esprit ne réclamait qu’une chose, ma fille. Mon esprit était un peu trop vague, mes migraines fracassaient mon crâne à chaque pas que j’effectuais dans ce sol irrégulier. Ma main écrasa quelque chose de mou, le bras d’un cadavre qui se trouvait légèrement engloutis sous les décombres. J’ai paniqué, certains pendant une fraction de seconde qu’il s’agissait de Potira. J’ai commencé à déterrer ce corps de manière frénétique. L’un des hommes qui étaient venu me porter secours s’est rapproché de moi, certains que je perdais l’esprit.

« Monsieur, vous êtes en état de choc et vous aggravez vos blessures. Vous devez lever le pied avant que vos blessures ne s’aggravent, laissez-nous faire notre boulot. »

Je n’ai pas eu besoin de répondre, j’étais trop inquiet, trop borné pour lever le pied. Le cadavre commençait à apparaître, il était bien trop grand pour correspondre à celui de ma fille. C’était une femme, vêtu de noir dont l’uniforme ne m’était pas complètement inconnu. Malheureusement, je n’aurais pas le temps de réfléchir davantage avant que la pointe d’une seringue tranquillisante ne se plante dans ma chair.

« Vous ne me laissez pas d’autres choix. Nous allons retrouver votre fille mais avant tout, nous devons d’abord soigner vos blessures et prévenir vos proches. »

« Non… non, vous ne pouvez pa… je dois la retr... »

Potira avait également été blessé par l’explosion. Quelques égratignures, une fracture au bras, mais elle gardait l’esprit combattive. Lorsqu’elle avait retrouvé les esprits, elle se retrouvait dans un endroit complètement étranger encerclé par des individus possédant le même uniforme flippant. Elle paniqua, écrasant son poing sur le premier homme qui s’était abaissé vers elle. Sa force frêle ne lui avait donné qu’une simple gifle. L’homme avait saisi son poignet avant qu’elle n’est eu le temps de porter un deuxième coup.
Elle hurla, se débattant dans tous les sens, allongé sur un socle en pierre qui servait de table d’opération pour soigner la jeune fille. Elle se redressa d’un bon pour essayer de quitter ce matelas peu confortable avant d’être rappeler à l’ordre par deux hommes. Elle cria, protesta, se servir de la force de ses dents pour mordre jusqu’au sang les personnes qui osaient la retenir. Dans un dernier cri, elle laissa échapper un puissant choc psychique qui perturba ces malfaiteurs.

« Je vous ai dis de vous méfiez de cette fille. Elle descend d’une grande famille. » rétorqua un homme se rapprochant doucement de Potira, les batteries presque vides. « Tu viens de gaspiller ta seule chance de partir ici, jeune fille. »

« Où est ce que je suis ? » Elle finit par reprendre ses esprits. « Je…Où est mon père ? »

« Votre père va bien. Si j’étais vous, je ne chercherais pas à énerver davantage l’hôte qui vous accueille ici en vous en prenant à ses hommes, vous risqueriez d’en payer les conséquences. »

« Ce sont des menaces ? »

« Un avertissement. »

« Allez-vous faire voir !! » Potira s’est redressé légèrement pour faire quelques pas et s’éloigner de son interlocuteur mais l’énergie psychique qu’elle venait de dégager, à peine consciente, lui avait vidé toute son énergie vitale. D’autres soldats ont profité de la faiblesse de la petite pour venir la rattraper et la saisir. Leurs collègues étaient encore allongés par terre, inconscient, certains seront plongés dans un profond coma, d’autres auront des séquelles psychiques irréversibles et d’autres seront plus chanceux et retrouveront leurs esprits dans quelques heures. Elle est parfaite.

« Nous pouvons jouer la douceur si vous vous montrez coopérative, ma chère ou nous pouvons prendre des moyens plus fermes pour vous faire plier. » Potira laissa échapper une grimace avant de cracher sur cet homme au visage peu séduisant.

« J’vous ai dis d’aller vous faire foutre ! »

« Bien. Vous venez de brûler vos dernières chances, mademoiselle. » Il passa sa main sous le menton de Potira qui serra les dents de fureur. « Votre père connait de nombreuses méthodes douloureuses pour réveiller les pouvoirs d’un psychique, vous savez ? J’en connais aussi. » Potira n’a pas osé répondre, elle semblait avoir perdu une partie de son courage. « Vous semblez bien pale maintenant. Bien… Les sentiments négatifs révèlent toujours les pouvoirs les plus puissants. » Il redressa son regard en direction de ses hommes. « Attachez-la. Privez cette enfant de ses sens, nous allons commencer les tests. »




Damian Wayne/Redbird
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« Fame and Power » ft. Damian Wayne 386562Rien
Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Jeu 27 Oct 2022 - 22:16

Depuis les cieux illuminé de Néo-Gotham une forme émergea au-dessus des ruines de l’Institut Psychiatrique d’Arkham, parfois juste appelé Néo-Arkham. Ce nom avait été donné pour remplacer la précédente appellation, trop charger par un passé qui souffrait d’une réputations d’horreurs enfermées, d’expériences douteuses et d’une certaine incompétence. L’engin qui apparut illumina soudainement l’emplacement où le bâtiment avait été le plus abîmé par l’explosion pendant que ses occupants s’extirpèrent et planèrent jusqu’au sol. Le Dynamique duo était présent.

« Fame and Power » ft. Damian Wayne Batman15


Cela faisait des années que Terry Mcginnis était le nouveau protecteur de Gotham, des années qu’il était devenu le Batman de cette ère. D’abord sous la direction de Bruce Wayne, le Batman originel, puis de ses propres ailes. Il avait même commencer à fonder son propre bat-clan tout en conservant des liens avec les membres du précédent. Parmi ses coéquipiers, se trouvait bien évidemment Robin… qui n’était autre que son petit frère Matthew, ainsi que Max Gibbson qui jouait les Oracle 2.0 lui offrant un support technique.

« Fame and Power » ft. Damian Wayne Robin_10


Pendant que Robin partait vérifier l’intégrité du bloc des cellule de haute-sécurité, le nouveau Batman alla inspecter le lieu où avaient été signaler les explosions. Une partie de Terry n’arrivait pas à croire qu’ils en étaient arrivé là. Jusqu’à présent, Néo-Arkham était parvenu à remplir sa mission bien plus efficacement que l’ancien asile, grâce aux dernières technologie de confinement doublé d’une attention particulière donnée aux soins apporté aux patients. Tout n’était pas rose, loin de là même, il en était parfaitement conscient, mais des évasion de cet endroit, il pouvait les compter sur les doigts de la main depuis qu’il était devenu Batman.


Scannant les environs, Terry vit s’afficher sur son ATH les données récoltée. Plusieurs explosion, ciblée, déclencher de manière à surcharger les systèmes de sécurité, minuté à la perfection. C’était des pros, ça il en était certains. Passant ses doigts sur les débris, il pouvait détecter les différents composants qui s’y trouvait. Une fois que le Bat-ordinateur avait débarrasser des éléments considéré comme ayant une logique à leur présence, il put voir la composition de l’explosif utilisé. Il s’agissait d’une technologie militaire, un gel explosif qui s’intégrait à la structure même de la surface sur laquelle elle était étalée. Elle devenait ainsi invisible à moins d’une inspection minutieuses et explosait à l’intérieur même de la structure. Si cela se trouvait, ça faisait des semaines que l’attaque était préparé.


Terry progressa alors à l’intérieur, cherchant à aider, mais il y avait plus de cadavres que de blessé. Le pire, c’est que la plupart d’entre eux n’avaient pas été tué par l’explosion, ou par les débris. Ces blessures avaient clairement été faites par des armes, des attaques précises qui ne laissait aucune place à l’erreur. Il allait devoir demandé au GCPD de lui donner un accès aux rapports d’autopsies, mais il lui semblait déjà avoir détecté certaines blessures produite par des armes blanches.

« Batman, j’ai une mauvaise nouvelle. »

« Rajoute ça à la la liste. Je t’écoute Robin. »

« RedWing ! C’est RedWing maintenant. »

« Et le mois dernier c’était RedBat. On te donnera une nouvelle identité quand tu seras fixé, en attendant on reste à l’ancienne et on se concentre sur l’affaire, morpion. »


Matthew était Robin depuis plusieurs années maintenant. Lui et Terry avaient fait un Dynamique Duo plutôt efficace, mais Matthew commençait à aspirer à obtenir sa propre identité… s’il poursuivait sur cette voie seulement. Il était aux alentours de la vingtaine maintenant, il débutait à l’université, il avait moins de temps pour jouer à Robin.


« L’attaque à complètement compromis les systèmes de sécurités. On dénombres au moins une dizaines de détenus manquant dans le quartier de très haute-sécurité. Et on compte encore pour les autres. »

« Schway... On avait pas encore eut droit à une évasion généralisé sur notre CV… en fait si. Rappel-moi dès que tu auras des infos plus complètes, mais je crains qu’on aie affaire à pire qu’une simple évasion. »


Ce qui interpellait surtout l’actuel protecteur de Gotham était le fait que, malgré leur temps de réaction rapide, les assaillants avaient non seulement réussit à s’enfuir, mais surtout l’avaient fait sans se faire repérer où laisser de traces. Il était probable que l’évasion des criminels dément incarcérer à l’Institut avait été calculé pour l’empêcher de se lancer à leur poursuite, mais pourquoi l’avaient-ils fait ? Quel était leur objectif.


Son attention fut attiré par une agitation plus loin dans la zone sinistré. Se frayant un chemin parmi les décombre et le personnel occupé à porter secours aux blessé et à dégager les débris, Terry constata finalement un homme dans la cinquantaine aux cheveux blond, se faire évacuer par deux des soignants de l’Institut.


« Que ce passe-t-il ici ? Que lui est-il arrivé ? » les interpella-t-il.


Les deux hommes s’arrêtèrent nette en entendant la voix synthétique puis en voyant la silhouette reconnaissable du Batman s’approcher d’eux. Ils étaient visiblement un peu intimider par la présence du justicier.

« Nous avons retrouvé cet homme sous les décombre. Nous avons dût lui injecté un tranquillisant car il était en état de choc. Il affirme que sa fille était présente dans la cellule. Il y a bien un corps, mais nous n’avons pas encore put l’identifier. »

D’un hochement de tête, Terry leur indiqua qu’ils pouvaient repartir. Non sans avoir scanné le visage de cette victime pour une recherche à posteriori, il pénétra dans la cellule. Cette endroit avait sans aucun doute été durement touché par l’attaque. Terry se pencha alors sur le corps, inspectant celui-ci sous toutes les coutures, comme ce que Bruce lui avait enseigner. Lorsqu’il se releva, il était inquiet.


« Max ? Je t’ envois une série d’holo-images que j’ai prit. Il faudrait une deuxième analyse, mais je crains que ce soit les Assassins qui sont derrière l’attaque. »

 « Les Assassins ? Comme Curaré ? Elle est de retour ? » une pointe d’inquiétude dans la voix.


« On ne peut pas totalement l’exclure, mais je crains qu’on soit face à une menace autrement plus sérieuse que ce qu’était la Société des Assassins. » expliqua sombrement Terry


« Plus dange… tu m’expliqueras plus tard. Par contre, je surveilles les communications qui entrent et sortes d’Arkham. Et je crois que j’en ai intercepté une qui mériterait que tu t’y attarde. » répondit Max non sans une pointe de fierté.


« Tu as réussi à remonter à la source ? »

« Déjà fait, toi et Robin devriez pouvoir lui mettre la main dessus si vous vous dépêchez. »


****
Hôpital de la Fondation Thomkins, quelques heures plus tard.

Terry avait décidé de faire quelques heures supplémentaire. Cela n’avait pas à proprement ravi Dana Tan, sa fiancé, mais elle avait depuis longtemps accepté que le fardeau des devoirs de Terry était un mal nécessaire.


Matthew était rentré à la Batcave, pour se tenir prêt à intervenir si une urgence venait à se déclarer. Avec une partie non-négligeable de leurs adversaires dans la nature au lieu d’être incarcéré à l’Institut, il valait mieux se tenir prêt. Matthew avait aussi la tâche de battre le rappel des troupes pour mettre tout leurs alliés sur le coup.


Max lui avait trouvé tout ce qu’elle avait put sur la personne dont la fille aurait disparut. Joseph Wilson, anciennement Jéricho. Il y avait un dossier assez important sur lui dans les fichiers du Bat-ordinateur. Visiblement, cet homme avait eut un parcours compliqué, mais il semblait être du bon côté et avait même des liens avec certains membre de l’ancien Bat-clan. Peut-être aurait-il dût contacter lesdits membres pour l’aider, mais il avait besoin de réponse tant que la piste était fraîche. Cependant, rien dans son histoire récente ne semblait donner de raison à ce qu’il soit impliquer dans une attaque venant de la Ligue des Ombres… en tout cas de l’une de ses factions.


Il avait quelques questions à lui poser, peut-être aussi lui venir en aide s’il le pouvait. Max lui avait communiqué l’hôpital dans lequel Wilson avait été emmené. Il espérait réellement qu’il n’avait pas été maintenu sous sédatif. Se posant sur le balcon de l’hôpital, Terry était invisible et utilisait les senseurs intégré à sa tenues pour s’assurer que personne ne se trouvait dans la chambre de Joseph. Quand cela fut fait, l’actuel Batman ouvrit la fenêtre pour pénétrer dans la chambre avant de faire connaître sa présence.


« Monsieur Wilson ? J’aurai quelques questions à vous poser sur ce qui s’est passé à Arkham. Pour commencer, de quoi vous souvenez-vous ? »


Terry s’approcha de Joey, se dévoilant complètement dans la lumière. Terry était définitivement moins baraqué que ne l’avait été Bruce, sa structure corporelle semblait plus proche de celle de Dick. Son attitude était assez éloigné de l’aura d’intimidation presque permanente qui avait accompagné certains de ses prédécesseurs, mais il ne cherchait pas à jouer son numéro face à Joey.


« Pour quelle raison votre fille se trouvait-elle à l’Institut ? » demanda Terry


Il se doutait que sa question ne serait peut-être pas bien accueillit, mais il essayait de comprendre pourquoi Potira Wilson aurait-put être la raison de l’attaque comme il semblait être le cas.


****
Lieu Inconnu


Damian était assis sur son siège. Il observait les nombreux rapports d’activités qui s’affichaient sur l’ATH des lentilles de contact qu’il portait. La technologie de son père était toujours utile, même après tant d’année, même depuis qu’il avait rompu avec le bat-clan pour retourner auprès des Ombres. Tout ce qu’il avait apprit auprès du Chevalier Noir l’avait grandement aider dans ses projets. Depuis la mort de son grand-père, la Ligue s’était déchiré dans une guerre civile particulièrement violentes où de nombreuses factions s’était formé. Cela faisait maintenant 15 ans qu’il travaillait à rassembler la Ligue sous son règne, 15 ans qu’il se présentait comme le véritable héritier du grand Ra’s al-Ghul, 15 ans qu’il menait une guerre sanglante dans les Ombres pour récupérer cette héritage qui lui revenait de droit.


Il n’avait plus le moindre lien avec sa famille, ni avec la plupart de ses anciens alliés de la communauté superhéroïque. Mais il ne perdait pas de vue leurs activités grâce au réseau de d’informateurs de son organisation. Particulièrement Gotham, il n’y avait plus mit les pieds depuis plus de 15 ans, mais cette ville maudite n’avait jamais quitté ni ses pensées, ni son regard. Il gardait particulièrement à l’œil ce qui se passait dans cette sombre cité. Il était parfaitement au courant de l’existence de ce prétendant qui avait reprit le masque de la Chauve-Souris à son compte. Le jours approchait où il mettrait à l’épreuve les capacités de ce soi-disant héritier du Chevalier Noir. Que ce Mcginnis aurait à se confronter à la puissance des al-Ghul, à la force d’un véritable Wayne.


Mais cette confrontation attendrait. Pour l’instant, Damian devait consolider son empire. Son objectif semblait à porter de main. Certaines factions ne le reconnaissait pas encore, certains chefs de guerres remettaient encore ouvertement son droit à régner en question. Mais ce n’était qu’une question de temps pour que ces idiots rentrent dans le rang ou périsse. Ce fut alors qu’il sentit une présence pénétrer dans la salle. D’un geste, il invita Koru, son garde du corps personnel, à se révéler.


« Ô Ibn al Xu’ffasch. L’un de nos informateurs m’a chargé de vous transmettre ce rapport en toute urgence. »


Damian écouta le rapport avec attention. La situation était inquiétante et exigeait qu’il prenne immédiatement des mesures pour que cette menace ne puisse remettre en jeux ses plans.


« Contacte Cain. Qu’il se tienne prêt à passer à l’action dans les prochains jours. Assures-toi qu’il comprenne l’importance de sa mission. »


« À vos ordre, noble Ra’s al-Ghul. Que s’étendent les Ombres !! »


Damian attendit que son serviteur disparaissent pour se tourner vers un coin sombre de la salle. Sa main s’appuya sur le dossier de siège pour se relever alors qu’une voix sombre et profonde se faisait entendre.


« Ton ennemi fait donc mouvement. Je devine que tu ne comptes pas perdre davantage de temps ? » interrogea le mystérieux individu.


« Cela faisait longtemps que tu ne t’étais pas montré. C’est l’odeur du sang qui t’as attiré ? Je suppose que tu as encore de soi-disant conseils à me donner. »


« Ton arrogance reste encore ta faiblesse. Ne sous-estime pas ton adversaire, il est redoutable et une défaite pourrait te valoir la défection de nombres de factions qui ont finit par te reconnaître. La victoire par contre pourrait te valoir que certains groupe, tel ces mercenaires de la Société des assassins, les Sept Hommes de la Mort voir le Sensei lui-même cesseront de contester ta légitimité. » susurra la sinistre voix.


Damian se dirigea vers un des murs de la salle où était exposé une lame dans son fourreau. Il écoutait ce que son mystérieux interlocuteur. Il porta la main sur la poignée de l’épée et la dégaina d’un geste avant d’en tester l’équilibre. À plusieurs reprise, les mouvement du sabre firent siffler l’air autour de lui avant que Damian n’arrête sa démonstration et inspecte le tranchant de la lame. Un sourire mauvais était apparut sur son visage.


« Alors, je ferai couler le sang de nos ennemis. Ils ne sont qu’un petit prix pour permettre aux Ombres de renaître dans leur gloire d’antan. » Déclara le nouveau Seigneur des assassins avec force. Se délectant déjà du combat à venir.
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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Dim 13 Nov 2022 - 18:31

« Fame and Power »

ft. Damian Wayne



_____Tout ce que je voulais, c’était retrouvé ma fille. Je n’avais que cette idée en tête, une obsession alors que je me souvenais remuer les décombres de l’aile d’Arkham pour la retrouver. Au fond, je savais qu’elle n’était pas en dessous, qu’elle avait été emmenée ailleurs mais je ne voulais pas l’accepter. Je suis entré dans une phase paranoïaque où je ne voulais entendre personne, pas même les policiers qui tentaient de me faire entendre raison. Ils ont fait ce qu’ils pensaient être juste, m’administrant de quoi me calmer et m’empêcher d’aggraver mes blessures. En quelques secondes, mes paupières se sont alourdies, puis le trou noir.
Lorsque mes paupières se sont ouvertes, je me suis retrouvé aveugler par la blancheur de ma chambre d’hôpital. J’ai remué légèrement ma tête écrasée contre l’oreiller, la migraine est venue fracasser mon crâne. Un traumatisme crânien dû au coup qu’on m’a porté pour m’assommer. Oui, mes souvenirs ont commencé à revenir au fur et à mesure que je baladais le haut de mon corps. Tout me corps me faisait souffrir, mais ma vision avait commencé à s’habituer à la blancheur de l’environnement. Mes affaires avaient été soigneusement plié sur une chaise, mon téléphone avait été déposé près de mon lit pour me permettre de communiquer plus facilement.

Le rapport médical m’avait diagnostiqué quelques fractures, en plus d’un traumatisme crânien. J’ai essayé de redresser le haut de mon corps mais la douleur était trop intense pour les mouvements brusques. Mon regard s’est arrêté sur une personne qui venait d’entrer dans ma chambre. J’avais à peine le temps de me réveiller que je me retrouvais face à un inconnu. Il était apparu de nulle part, j’ai laissé échapper un léger sursaut qui réveilla ma côte brisée. La forme de cette combinaison était étrangement familière mais ce n’était clairement pas la même personne sous cet uniforme. Batman, l’idole de mon fils, s’est déplacé en personne pour venir m’interroger. J’ai besoin de quelques secondes pour retrouver mes esprits, il avait l’air de prendre cette attaque à Arkham très au sérieux mais il s’est, avant tout, focaliser sur Potira.

« Vous ne pouviez pas juste… passer par la porte ? »

Je me suis frotté les yeux avant de me forcer à me redresser légèrement sur mon lit. Contrairement à certains, je n’ai pas forcément besoin qu’on me menace pour me montrer coopératif. Je connais l’histoire de Batman, je connais ces plus fidèles alliés, je sais que je peux me fier à lui. J’ai pensé qu’il pouvait peut-être me venir en aide pour m’aider à retrouver ma fille.

« J’étais dans la chambre avec ma fille, je passais la voir tous les jours pendant quelques heures, dès que je le pouvais. Mon esprit était… occupé à ce moment-là mais j’ai entendu les premières détonations se rapprocher de nous. J’ai essayé de protéger ma fille mais nous avons été assommé par l’une des détonations. C’est le trou noir et… je me souviens avoir tenter de garder les yeux ouverts. J’ai… je crois avoir vu des hommes chercher quelque chose dans les décombres… »

Puis son attention s’est mécaniquement focalisée sur ma fille disparue. Le bâtiment avait surtout été créer pour interner les criminelles fous de Gotham City. Potira était une fille sage, sans casier judiciaire. J’avais tout fait pour que mes enfants bénéficient d’un anonymat. Mes enfants ont pu vivre sereinement sans être catégoriser en étant les enfants de héros. Avec cet anonymat, elles pouvaient forger leur propre réputation.

« Potira est malade. Elle dispose d’un puissant pouvoir, plus puissant que le mien. Depuis son plus jeune âge, elle a du mal à le contenir et cela à générer chez elle, des troubles déjà présents. Elle est atteinte de schizophrénie et… quand je ne parviens pas à la soulager, je l’emmène ici pour qu’elle puisse… être entouré de personnes compétentes. » J’avais un peu honte d’avouer mes limites, de ne pas être capable d’aider ma propre fille. « Vous ne pensez tout de même pas que… qu’ils ont fait ça pour elle ? Personne n’est au courant de cette histoire, je protège mes enfants. Vous savez qui a fait ça, je me trompe ? »

Je n’aurais pas le temps d’interroger également Batman pour lui soutirer quelques informations supplémentaires. Du bruit se fit entendre dans les couloirs, des pas lourds, le son des poings s’écrasant contre des mâchoires. Il y avait deux hommes devant la porte de ma chambre, deux policiers veillant sur moi, attendant que je me réveille pour être interrogé. Malgré la situation alarmante que cela provoquait, je ne semblais pas montrer le moindre signe d’inquiétude. Au fond, je savais très bien ce qu’il se passait à travers ces murs, qui était à l’origine de tout ça. Très vite, la nouvelle de l’attaque d’Arkham s’était répandu comme une traînée de poudre pour réveiller l’attention d’une autre personne.

« Toi. Qu’est ce que tu fais là ? » ma fille, Enaira. Elle avait, une nouvelle fois volé l’épée de son grand-père pour finalement menacer Batman en rapprochant la pointe de l’arme contre son cou. « Qu’est ce que tu veux à ma putain de famille ? »

« Enaira, baisse ton arme. Ne prends pas des décisions hâtives, il veut simplement nous aider. »

« Nous aider pour quoi ? On a pas besoin de lui, on se débrouille très bien tout se... »

« Nous aider à retrouver ta sœur. »

« Potira… Elle n’est pas avec toi ? »



Potira avait essayé de s’enfuir, plus d’une fois. Elle était petite, maigre avec une force réduite mais il suffisait de viser le bon endroit pour s’offrir les quelques seconds nécessaires pour tenter une évasion. Malheureusement, les hommes de la ligue sont beaucoup trop nombreux pour eux et leur repaire était un véritable labyrinthe. Ils finissaient toujours par la rattraper. Elle ne savait pas vraiment ce qu’ils attendaient d’elle. Ils n’étaient pas tendre avec elle, mais les hommes se retenaient de l’abimer davantage, sous les ordres de ce curieux. Potira avait eu le temps de le voir de prêt, sa peau était desséchée, comme s’il était mort depuis des années et momifié sur place. Elle en était écœurée.

Lorsqu’ils sont parvenus à mettre la main sur elle. Ils ont commencé par lui administrer ce qu’elle pensait être des calmants. Pendant un bref instant, elle s’est sentie entrer dans un état second avant de ressentir une stimulation beaucoup trop forte. White Ghost l’avait dopé aux analeptiques, assez pour qu’elle sente son corps lui désobéir. Elle avait dû être maintenu par des cordes pour rester immobile. Pour qu’elle focalise l’énergie en trop qu’elle accumulait, les hommes de son ravisseur l’avait privé de sa vue, de ses sens pour qu’elle concentre cette énergie au bon endroit.

Joseph avait toujours senti que sa fille dégageait une énergie psychique beaucoup plus puissante que la sienne. Il avait déjà été témoin de cette même puissance et avait tout fait pour aider Potira à la maîtriser, à ne pas la laisser libérer tout son potentiel de crainte de blesser quelqu’un ou pire encore. La petite avait retenu les leçons et elle continuait de contenir ce pouvoir qu’elle renfermait au fond d’elle. Ses ravisseurs méritaient probablement de se faire griller les neurones d’un simple claquement de doigts mais elle n’était pas prête à tuer qui que se soit.
Les électrodes placées à des endroits stratégiques sur son crâne renvoyait directement le niveau de puissance que Potira essayait de contrôler. Le leader des ravisseurs scrutait avec grande attention les résultats, mais il ne semblait pas en être satisfait. Il savait qu’il ne pourrait pas obtenir ce qu’il souhaitait en quelques heures de travail, mais il ne s’attendait pas à tant de résistance en voyant la silhouette de sa captive.

« Peut-être que… si on lui donne une autre dose. »

« Son cœur arrêterait de battre et nous perdrons la seule chance que nous aurons. » rétorqua froidement White Ghost à l’un de ses hommes.

« Il reste le père, non ? »

« Non, il n’est d’aucune utilité dans ce cas-là. Je doute qu’il dégage autant de puissance. Elle est notre seule chance. » Un ange passa. « …mais elle est faible, elle finira par craquer si nous tirons un peu sur la corde. »




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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Dim 20 Nov 2022 - 16:07

Terry était content de voir que son interlocuteur ne semblait pas faire de difficulté pour répondre à ses questions, d’autant plus que celle concernant sa fille aurait put être perçut comme trop personnelle. Il n’avait pas semblé non plus trop surpris par la manière dont le héros avait pénétré dans sa chambre. Cela dénotait définitivement qu’il avait affaire à quelqu’un de familier avec la manière de faire de son mentor. Un sourire amusé se dessina sous son masque, cela le changeait de beaucoup de ses interrogatoire… et cela le soulageait étant donné qu’il n’avait jamais prit son pied à devoir arracher les informations qu’il cherchait de la bouche de ses interlocuteurs.
 
La Chauve-Souris écouta avec attention le récit de Joseph Wilson sur le déroulement des évènements, essayant de noter des détails pouvant lui avoir échapper. Ses canaux de communications étaient ouverts avec la Batcave pour que Max puisse également suivre la discussion et comparer les versions de l’histoire pour trouver des incohérences. Le récit était clair et concis, Joseph Wilson ne se perdait pas dans des détails inutiles et semblait avoir déjà répété ses souvenirs de la scène plusieurs fois dans son esprit avant qu’il ne l’interroge.
 
« Jusqu’à présent, son récit à l’air de coller avec ce que nous avons put déduire du déroulement de l’attaque. Et l’analyse de ses expressions en relève pas d’élément indiquant qu’il nous cache quoi que ce soit. » rapporta Max dans l’oreillette de Terry.
 
Terry aurait probablement pu le dire lui-même, durant toutes ces années, il avait développé un instinct pour savoir si les gens lui dissimulaient des choses et il n’avait pas l’impression que son interlocuteur cherchait à le tromper de quelque manière que ce soit. Il semblait vraiment vouloir coopérer.
 
Le visage du Batman eut toute suite une mine plus concernée lorsque Joseph parla de sa fille, Potira, et des problèmes que cette fille avait connus. Ses yeux s’écarquillèrent pendant un instant en entendant les paroles de Joseph. Ces nouvelles étaient inquiétantes, l’ancien aurait probablement vue cette fille comme une menace potentiel, mais Terry ne pouvait s’empêcher d’avoir de la pitié pour les souffrances que Potira avait dût traverser aux vues de sa condition… même avec le soutien d’une famille aimante. Certes, les pouvoirs psychiques étaient un phénomène connu depuis des années, certains instituts avaient même été fondé spécifiquement pour ce genre de personne, mais la vérité était bien plus sombre. Les connaissances concrètes sur le fonctionnement de tel pouvoir restait très limité, et nombres de ces institutions ne traitaient leurs patients guère mieux que comme des sujets de tests. Si Potira était bien la cible de cette attaque, que ses pouvoirs étaient aussi développés que ne le laissait entendre son père, alors elle allait au-devant de beaucoup de souffrances. Il fallait lui venir en aide.
 
Joseph s’adressa alors directement à Terry. L’inquiétude transparaissait dans sa voix quant au sort de sa fille maintenant qu’il réalisait que le Batman soupçonnait qu’elle était probablement l’objectif de ceux qui avaient attaqué l’Institut d’Arkham. Lorsqu’il interrogea directement Terry sur s’il savait qui avait fait cela, le Batman posa son menton sur sa main dans une expression pensive. Il réfléchissait avant de donner sa réponse car s’il avait effectivement une hypothèse, elle n’était pas encore vérifiée. Et surtout, il devait veiller à choisir soigneusement ses mots.
 
Ce fût à ce moment que de l’agitation se fit entendre dans le couloir. Des bruits de pas lourd trahissant une certaine détermination rapidement suivit du son d’une altercation. Immédiatement, Terry s’interposa entre Joseph et la porte, faisant apparaitre un batarang de son costume, prêt à repousser un éventuel agresseur.
 
« Restez derrière moi monsieur… » commença le Batman.
 
La porte s’ouvrit brusquement, dévoilant la personne à l’origine de toute cette agitation. Une jeune fille armée d’une impressionnante épée, et visiblement décidée à s’en servir, qui fit irruption dans la chambre. Rapidement, le Chevalier Noir se retrouva avec la pointe de la lame contre son cou et une interlocutrice visiblement remontée. Joseph, pour sa part, ne semblait pas troubler le moins du monde et s’adressa calmement à la nouvelle venue, lui instruisant de baisser son arme.
 
« Je constate que vous avez une famille des plus charmante, monsieur Wilson. » ironisa Terry en éloignant de sa gorge la pointe de l’arme avec un doigt.
 
Comme la jeune fille bouillant d’énergie qui lui faisait face ne semblait pas constituer une menace, Terry fit disparaitre son batarang qui se fondit dans sa combinaison, pour ensuite lever cette même main et bien montré qu’il n’avait pas d’intention hostile. Il s’éloigna d’un pas ou deux, juste pour s’assurer que personne ne ferait un geste qu’il pourrait regretter.
 
« Je suis bien là pour vous aidez. Et pour répondre à votre question monsieur Wilson, nous avons effectivement une piste potentielle, bien qu’elle soulève beaucoup d’interrogation. » reprit Terry d’une voix calme.
 
L’actuel protecteur de Gotham appuya alors sur un bouton de sa tenue et fit apparaitre une représentation holographique du cadavre de la femme qui avait été retrouvé dans les décombre de la cellule de Potira.
 
« L’attaque sur Néo-Arkham à été mené avec une précision chirurgicale. Il m’a fallut 4 minutes pour arriver sur place après qu’on n’ait rapporté l’explosion donc il leur à suffit d’un maximum de 6 à 7 minutes pour lancer l’attaque, prendre ce qu’ils étaient venus chercher et disparaitre. Quant à la série d’explosions, elles n’ont pas été faites au hasard car elles ont permis non seulement de leur aménager une entrée, mais aussi de neutraliser le système de sécurité et de permettre une évasion massive dans le bloc de Haute-sécurité, tout ça pour couvrir leur retraite. Cette femme que vous voyez à été retrouvé morte dans les décombres de la chambre de votre fille, mais j’ignore encore la cause de sa mort, la commissaire du GCPD doit encore me transmettre les résultats de l’autopsie. »
 
Terry se tut un instant pour pointer plusieurs détails sur l’uniforme de cette femme. L’attaque avait fait son lot de victime, les assaillants n’ayant pas tenter de faire dans la dentelle, mais il ne voyait pas qui, à Arkham, aurait eut la capacité d’abattre l’un de ces types.
 
« Si je me fie à la base de données de l’ancien, elle porte un uniforme de la Ligue des Ombres… en tout cas un de l’époque. Ce qui est inquiétant car c’est la première fois en presque deux décennies qu’ils font parler d’eux. »
 
La Ligue des Ombres, cette organisation multiséculaire sous les ordres de Ra’s al-Ghul, le Tête de Démon. Mais après un millénaire à la diriger, son fondateur avait finalement périt une dernière fois et cela semblait définitif. Immédiatement après qu’il apparut que leur maitre de renaitrait plus, la Ligue des Assassins s’était fracturée en plusieurs dizaines de factions et une lutte féroce pour le pouvoir. Certains leaders émergèrent pour récupérer le titre de la Tête de Démon, d’autres cherchant plutôt à prendre leur indépendance. Certaines factions se contèrent de rester à l’écart du conflit, ou vendirent leurs services à l’un ou l’autre prétendant. Mais pour les héros, hormis quelques accrochages ponctuels contre des assassins engagé pour abattre une cible, la Ligue avait cessé d’être une menace. Cependant, au fil des ans, il était de plus en plus compliqué pour les forces de l’ordre, la Ligue des Justiciers, ou qui que ce soit d’autres d’obtenir des informations sur l’évolution de cette guerre des ombres. Jusqu’à aujourd’hui, le nouveau Batman n’avait presque jamais eu de contact avec les assassins hormis les tueurs à gage d’une de leurs factions.
 
« L’attaque pourrait correspondre à leur modus operandi, en tout cas ils ont l’entrainement et l’équipement pour. Mais ce cadavre pourrait également avoir été laissé là pour les incriminer et nous mettre sur une fausse piste. Donc je ne peux même pas vous assurer que c’est bien eux les responsables. Mais on a peut-être une autre piste. »
 
Terry fit disparaitre l’hologramme du cadavre et en fit apparaitre un autre, le visage d’une femme. Elle devait avoir dans la trentaine, le visage assez fin, des cheveux noir mi-long lui tombant jusqu’à la base de la nuque. Ce visage appartenait à celui d’une des psychiatres de l’Institut Psychiatrique d’Arkham. Joseph l’avait probablement croisé plus d’une fois durant ses visites. Elle s’était toujours montrée prévenante, bien que restant professionnelle, et avait plusieurs fois proposé son aide à Joseph pour le suivit de Potira.
 
« Il s’agit Sarah Yaevo, employée à Néo-Arkham depuis dix ans. Malgré un dossier exemplaire, elle n’a jamais cherché à postuler ailleurs. Juste après l’attaque, nous l’avons surprise à envoyer des transmissions cryptées à un destinataire inconnue. Elle est actuellement en train de se faire interroger mais sans résultat, pour ce que j’en sais, impossible de lui arracher quoi que ce soit. J’ignore encore si elle est liée à l’attaque, mais son comportement reste indéniablement suspect. » conclut-il.
 
 
 
***
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Contrairement à une idée reçue, les Ombres ne sont pas composés uniquement d’assassins et de tueurs. Certes, chacun de leurs membres était formé pour être capable de tuer, mais seul une fraction d’entres faisaient partie de cette meurtrière élite. À leurs côtés se trouvaient des analystes, des techniciens, des individus affectés à la logistique, des scientifiques… tout le personnel qu’il fallait pour mettre en place les plans de leurs maitres, aménager les bases, préparer les équipements….
 
L’un de ces techniciens était occupé à rentrer les données relevées par les tests en cours sur la captive. C’était quelque chose de nécessaire pour la suite du projet. L’homme avait fait partie de ceux qui avaient installé les électrodes sur le crâne de la fille complètement droguée. Maintenant, il était derrière un écran à observer les résultats du test et à écouter les réactions des spécialistes. Pour ce qu’il en savait, ce qu’il avait devant les yeux était très supérieur aux relevées qu’on avait fait sur la moyenne des spécimens sur qui les tests avaient été conduit jusqu’à présent. Et s’il se fiait aux paroles d’un des spécialistes, il était probable que la fille de bridait elle-même, qu’elle résistait. L’homme porta son regard sur la jeune fille l’espace d’un instant, il était étrange de se dire que cette adolescente, si innocente en apparence, était en fait une sorte de monstruosité capable de griller le cerveau de toute les personnes présente si elle en avait l’occasion. S’il s’écoutait, il s’arrangerait probablement pour lui injecter une dose léthale la prochaine fois… mais cela lui vaudrait de périr dans d’atroces souffrances.
 
Plus loin, il percevait les paroles du White Ghost, il discutait avec l’un de ses lieutenants. Celui qui avait jadis été l’un des plus proches conseiller du légendaire Ra’s al-Ghûl ne semblait pas satisfait des résultats, et insistait particulièrement sur la nécessité de la garder en vie. L’homme eut un sourire sous son masque de travail en pensant au projet sur lesquels il travaillait. D’un geste, il signifia à ses collègues qu’il allait faire une pause cigarette à l’extérieur. Le technicien marcha dans les couloirs du repaire pour se diriger vers l’extérieur. La nuit était fraiche, brillante sous les étoiles. La jungle les entourait, les dissimulait. L’homme sortit une cigarette mais avant de l’allumer, il entonna une prière. Il était dévoué aux objectifs de la Ligue, mais il était également un homme très croyant… et s’il ignorait la finalité du projet, il savait déjà qu’il serait particulièrement terrible. Il espérait seulement que son travail en vaudrait le coup.
 
Il alluma ensuite sa cigarette, une lueur brilla dans l’obscurité et il commença à tirer longuement dessus. Il se tourna alors droit vers la jungle la fixant en profitant de la fraicheur de la nuit. Il commença à jouer sur sa cigarette, jouant sur l’intensité de la lueur au bout de celle-ci.
 
 
Au loin, dissimulé dans les buissons, un homme en tenue complète scrutait la base devant lui avec des jumelles. Il voyait parfaitement dans le noir, la lueur de la cigarette… tout comme il était parfaitement capable de lire le code qui lui était transmis par ce moyen et qui confirmait la présence de la cible.
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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Dim 12 Fév 2023 - 19:11

« Fame and Power »

ft. Damian Wayne



_____Enaira n’éprouvait aucune confiance à l’égard des justiciers, en fait elle se méfiait de beaucoup de monde sauf de sa famille. C’était son tempérament, elle se montrait très protectrice, elle arrivait presque à me voler mon rôle de père quand elle s’emporte. Même si j’étais cloué au lit, je me devais de la calmer avant qu’elle ne décide de transformer cette chambre d’hôpital en combat de boxe et je savais pertinemment qu’elle en était capable. Elle se montrait très protectrice à l’égard de sa sœur jumelle qui avait eu moins de chance qu’elle en matière de pouvoirs en quelques sorte.
J’avais posé ma main sur le bras de ma fille pour l’empêcher de sauter à la gorge de Batman et elle semblait avoir répondu à ma demande. Elle s’était détendue mais son regard accusateur continuait de juger le justicier, comme si elle le savait déjà établit que Batman était coupable de la disparition de sa sœur. Je ne peux pas lui faire entendre raison sur ce point. Elle était plutôt en désaccord avec moi concernant l’internement de Potira, tout comme sa mère n’aurait pas apprécier que je la laisse entres d’autres mains que les miennes ou des personnes que j’estimais digne de confiance.

« Elle tient de sa mère. Elle et sa sœur sont très proche. Je… Nous nous inquiétons beaucoup pour elle pour de nombreuses raisons. »

J’ai également le droit à mon lot de réponse sur l’attaque qui avait eu lieu à l’asile. Tout avait été organisé et mes craintes se sont confirmés. J’avais tout fait pour que ça reste confidentiel, que l’anonymat de Potira soit préservé qu’on ne sache pas ce dont elle était capable. Je savais que j’avais déjà vu l’uniforme que portais le cadavre dans la chambre de ma fille. Enaira savait que son oncle avait fait partie de la Ligue des Ombres juste avant sa mort. Moi j’avais d’autres informations concernant cette Ligue.
Elle avait toujours eu un certain intérêt pour les héritiers de Deathstroke. Il fut un temps où Slade avait cédé au caprice de Talia Al Ghul et avait travaillé à ses côtés pendant un temps. Lorsqu’il les a tirés un trait sur la Ligue des Ombres, ils ont commencé à s’intéresser un peu plus sur nous après avoir ressuscité Grant pour le ramener à leur cause. Ra’s Al Ghul avait un intérêt tout particulier pour mes dons de télépathes, il avait également invité Rose à nous rejoindre, espérant que je suivrais le pas mais je n’avais pas cédé. Mon frère avait fait en sorte que je puisse vivre tranquillement, sans craindre que la Ligue tombe sur moi ou mes enfants. Malheureusement, je ne pensais pas qu’ils allaient me revenir dessus tel un boomerang.

Lorsque j’ai appris qu’il s’agissait d’eux, je me suis levé de mon lit. J’ai retiré nerveusement les perfusions qui me retenaient dans cette chambre d’hôpital en sachant que je ne pouvais pas rester ici alors que Potira était en train de souffrir. Enaira n’avait pas tous les éléments mais elle ne semblait pas du même avis.

« Oh oh oh ! Papa, tu es encore blessé. Laisse-moi m’en chargé. Je vais m’occuper de ça, je vais retrouver ma sœur. »

« Non. Je vais bien Enaira. » Je me suis tourné vers Batman. « Cette Sarah Yaevo ne veut pas parler ? Bien, je suis l’homme qu’il vous faut. Emmenez-moi face à cette femme, je la forcerais à cracher le morceau à ma manière. J’ai un don pour ça et il m’a toujours attiré des ennuis. Je dois la retrouver coute que coute. »

« Tu penses qu’elle est en danger… ? »

« Je pense qu’ils vont lui faire du mal, oui. Va chercher ton frère, je me charge du reste. »



Le rythme cardiaque de Potira s’était drastiquement accéléré malgré l’arrêt total de l’expérimentation. L’adolescente était toujours branché au machine mais les hommes qui se trouvaient autour d’elle avait cessé de lui injecter des stimuli de peur que son organisme ne tienne pas le coup. Elle profita de ce moment de répit qui sera probablement court pour reprendre son souffle. Ces yeux avaient commencé à s’agiter dans tous les sens à la recherche de repères et de faille pour espérer s’échapper de ce cauchemar. Ces pupilles se sont arrêtés en direction d’une sorte de miroir. Elle savait que d’autres personnes étaient en train de l’observer en ce moment même. Des larmes avaient commencé à apparaître tant la douleur physique et psychique était difficilement supportable. Malheureusement les insultes n’étaient plus d’actualité.

« Pitié… ça fait tellement mal. Ma tête va exploser. Je vous en supplie…. Arrêtez ! »

White Ghost semblait hésitant. Cette petite avait perdu assez rapidement sa fougue, suppliant qu’on lui vienne en aide, il savourait ses paroles. Elle leur tenait tête, elle méritait de souffrir un peu pour qu’elle puisse comprendre qu’elle n’obtiendra que la souffrance et les larmes si elle ne se montrait pas plus docile. Cependant, il n’était pas complètement maître de son destin. Les médecins qui entouraient la jeune fille se montraient un peu moins cruel. L’un d’entres eux s’était rapproché pour l’inciter à faire une pause de plusieurs minutes pour éviter que le cœur de l’adolescente ne lâche. La maintenir en vie semblait très important d’autant que c’était probablement le seul sujet qui disposait d’assez de puissance psychique pour tenir la route.

White Ghost finit par grogner et se rendre dans la pièce où se trouvait encore Potira, prisonnière et apeuré. La cadence de ses pas étaient assez énergique pour qu’elle soit terrorisé par l’arrivé de cet homme au visage inhumain qui vient poser sa main lourde au niveau de sa gorge. Malgré tout le courage qu’il lui restait, l’enfant ne pouvait pas retenir ses larmes.

« Tu essayes de gagner du temps, c’est noble de ta part, ma petite mais je crois que tu n’as pas encore conscience dans quel pétrin tu te trouves jeune fille. Cela fera mal tant que tu continueras à résister. Ce n’est que le début d’une longue descente en enfer et tu n’es pas en train de te faciliter la tâche. »

« Mon père… vous trouvera. » Elle sentit la poigne sous sa gorge se resserrer pour lentement lui couper les voies respiratoires.

« Tu surestimes beaucoup ton cher paternel. S’il est aussi stupide que l’était ton oncle, je pense que tu ne devrais pas reposer tout tes espoirs sur lui. »

« Je… non… » Difficile de savoir s’il avait raison ou non, si son père avait réellement les moyens de la récupérer. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas jouer les héros. Peut-être que White Ghost cherchait seulement à briser tout espoir de fuite. « Je ne peux pas… contrôler. »

« Alors ne contrôle pas. » rétorqua-t-il froidement avant de relâcher sa pression autour de sa gorge pour se retourner vers les hommes encore présents dans la pièce. « Dix minutes. Je vous donne dix minutes pour stabiliser son état avant qu’on mette les bouchées doubles. »

« Non… »




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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Dim 19 Fév 2023 - 21:48

Terry ne put empêcher un rire un peu gêné quand Joseph Wilson donna les raisons du comportement de sa fille. C’était vrais que se pointer avec une épée dans un hôpital était un comportement parfaitement courant, surtout dans sa ligne de travail. Quoique… non en réalité. Par contre, il était prêt à compatir sur le fait que celle-ci puisse être inquiète concernant le sort de sa sœur. Il était cependant étrange de voir le contraste frappant entre le père et sa fille.
 
« Je comprends parfaitement monsieur Wilson. Veillez simplement à ce que votre fille ne blesse personne avec son coupe-chou et je ferai de mon mieux pour vous aider à retrouver votre fille. » répondit le Nouveau Batman.
 
Terry n’était pas sûr qu’il serait en mesure de leurs fournir l’aide qu’ils étaient en droit d’espérer malheureusement. Si la Ligue des Assassins était bien impliqué, alors il y avait des chances qu’à l’heure qu’il est, cette Potira ne soit même plus à Gotham… et en ignorant où elle pourrait se trouver, il pouvait difficilement demander à la Ligue des Justiciers d’intervenir. De plus, une bonne série des plus dangereux psychopathes qui étaient soignés à l’Institut Néo-Arkham étaient à présent en liberté dans la ville. Dès demain, la situation risquait de s’emballer.
 
Mais le nouveau protecteur de la ville se figea l’espace d’un instant lorsqu’il vit Joseph Wilson se lever de son lit et débrancher ses perfusions. Il était initialement venu simplement pour avoir la déposition de son interlocuteur et éventuellement le mettre au parfum de la situation. Mais il aurait cependant dû s’attendre à ce qu’un ancien héros ne veuille pas rester inactif pendant qu’un être qui lui était cher se trouvait en danger. La raison lui dictait de soutenir la démarche de la fille et de demander à son interlocuteur de prendre du repos. Mais le temps pressait et Terry savait parfaitement que si les rôles étaient inversés, son interlocuteur devrait l’assommé pour l’empêcher de partir.
 
« Bien faisons comme ça alors. Et si possible sans plus d’accrochages avec les forces de l’ordre, merci. Quant à votre « don », monsieur Wilson ? Il est aussi de nature psychique ? » interrogea le justicier.
 
En fait, cette question s’adressait autant à Joseph qu’à Max pour qu’elle commence une recherche à ce sujet sur le dossier que le Bat-ordinateur disposait sur son interlocuteur. Terry avait déjà été confronté dans sa carrière à des adversaires et des alliés disposant de pouvoirs de cet ordre… et à chaque fois il s’était sentit démuni malgré les protections que son Bat-costume lui offrait. Sans doute l’ancien Batman était-il mieux préparé à ce genre de situation par l’entrainement qu’il s’était imposé, mais dans son cas, il n’avait que son opiniâtreté et les écrans psy produit par son costume.
 
Faisant disparaitre les protections holographiques, le Chevalier Noir appuya sur un bouton de son gantelet pour appeler la Batmobile jusqu’à leur position avant de se positionner devant la fenêtre, par où il était entré, isolant ses communications le temps à Joseph de s’habiller pour pouvoir s’adresser en privé à Max.
 
« Allo, Max ? Tu as trouvé plus de détails sur les capacités de Wilson ? »
 
« Je cherche encore. D’après les dossiers de l’ancien, il possède des capacités psychiques vraiment impressionnantes. Je ne suis pas sûr de tout comprendre sur leur nature cependant. Actuellement, je suis en train de vérifier les données dont la Ligue des Justiciers dispose sur lui et … Schwaay !!! Ce type est probablement l’un de psychiques les plus puissants de la planète !! Rien que ça ? » s’exclama la Oracle 2.0 dans l’oreillette.
 
Dissimulé sous son propre masque, Terry ne put retenir un sourire amusé devant l’éclat de son amie. Même si cela faisait prêt de 10 ans qu’ils opéraient ensemble, son amie avait parfois encore quelques difficultés avec toutes les possibilités de l’univers dans lequel ils évoluaient désormais.
 
« Et il m’a révélé que sa fille était encore plus puissante que lui. Ça promet. » soupira le héros. « Dans tous les cas, j’emmène Wilson avec moi au GCPD. Pourrais-tu avoir l’amabilité d’en avertir la commissaire ? Oh et les services de l’hôpital également tu serais gentille. »
 
La Batmobile se gara devant le balcon de la chambre et se dévoila aux yeux de tous. D’un geste de la main, Terry invita Jéricho à le suivre à l’intérieur du véhicule avant de s’installer à la place du pilote. Sans un bruit, le véhicule du Chevalier Noir s’envola dans le ciel illuminé de Néo-Gotham en direction du quartier générale des forces de police.


 
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« Je vais être honnête avec vous, monsieur Wilson. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider à retrouver Potira aussi vite que possible. Surtout que j’ai un très mauvais pressentiment quant à toute cette histoire. Mais si on ne trouve rien rapidement, je risque d’être très occupé une fois que tous les tarés qui se sont évadés aujourd’hui referont parler d’eux. »
 
Terry aurait aimé pouvoir dire à son interlocuteurs qu’il se consacrerait à 100% à la recherche de sa fille, mais il avait des responsabilités à Gotham, et à présent plus d’une vingtaines de criminels psychopathe en liberté. Celui qui l’inquiétait le plus était le Fléau, anciennement Derek Powers, son ennemi juré et la raison qui l’avait poussé à devenir Batman. Malgré sa dangerosité, il avait été transféré à l’Institut dans le but de l’élaboration d’un traitement pour le guérir de sa condition… et maintenant, il faisait partie des criminels en liberté. Lui, ou n’importe quel autre criminel de la liste, serait capable de provoquer des centaines de morts, voir des milliers, si le Batman s’absentait de Gotham. Aussi, les Wilson risquaient d’avoir à se débrouiller seul pour aller rechercher Potira, le mieux qu’il pourrait faire, c’est les aider à la retrouver, voir contacter la Ligue des Justicier pour qu’un de ses membres leur vienne en aide.
 
 
QG principale du GCPD
Finalement, après un vol de quelques minutes, la Batmobile les conduisit jusqu’à leur destination. La Batmobile se gara sur l’une des places de libre du parking aérien du bâtiment avec que son conducteur en sorte et se dirige vers l’entrée. Un officier les attendaient et leur signala que la commissaire leur avait donné l’autorisation d’interroger la suspecte. Il était cependant visible que l’officier Kreendan (le nom de leur interlocuteur) ne semblait pas approuvé cette décision, mais il avait reçu l’ordre de les conduire à la salle où se trouvait Sarah Yaevo.
 
« Pour vous mettre au parfum, la commissaire actuelle est une alliée. Par contre, elle a mis les choses aux claires immédiatement, elle ne tolérera pas les méthodes d’interrogatoire de l’ancien. Donc j’ignore ce que vous avez en stock, mais si on pouvait éviter la partie où l’on repeint les murs avec son sang, je vous en serai reconnaissant. » informa le justicier son compagnon sur un ton de plaisanterie.
 
Mais en fait, il plaisantait à moitié. Il avait de la chance de trouver à la tête du GCPD une commissaire prête à tolérer le retour du Batman et, après quelques temps, même à coopérer avec lui malgré les réserves de nombres de ses lieutenants. Mais elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne comptait pas fermer les yeux sur son comportement si elle estimait qu’il dépassait les bornes, certain de ses prédécesseurs ayant eut des attitudes à la limite du condamnable. Depuis, Terry avait toujours mis un point d’honneur à éviter de contrarier son alliée sur ce sujet. Leur parcours au milieu des couloirs du GCPD suscita nombre de commentaires sur leur passage. Terry n’y ressentait cependant plus l’hostilité a peine voilée qu’il avait suscité à ses premiers passages, mais certains représentants de l’ordre n’appréciaient toujours pas l’idée d’avoir à travailler avec un justicier.
 
« Ah, vous voilà Batman. Vous tombez bien, on vous l’a mise au frais. Elle n’attend plus que vous. » fit un détective d’un ton bourru.
 
« Je vous remercie détective Bullock. Elle n’a toujours rien révélé ? » L’interrogea le Chevalier Noir.
 
Nathan Bullock, l’un des meilleurs inspecteurs du GCPD. Terry le respectait pour ses capacités d’enquêteurs bien qu’il ait parfois une certaine tendance à confronter le Justicier lorsqu’il était en désaccord. Bullock ne faisait pas partie de détracteurs du Batman, bien qu’il ne soit pas un ardent défenseur non plus. Il était avant tout un pragmatique, tant que les « salopards » finissaient en cellule, peu lui importait la manière. Plus que la plupart de ses collègues, le détective Bullock avait dû faire équipe avec son interlocuteur sur une affaire… et lui avait même une fois fait la chasse en étant convaincu que le Batman avait franchit les limites. Il était bourru, ne se privait jamais d’asséner ses quatre vérités, mais il était aussi efficace et honnête.
 
« Négatif, « Grandes-Oreilles ». Elle s’en tien à la version qu’elle nous a servit au début de la soirée. Au mot près ! Elle n’a rien à voir avec tout cela, après l’attaque elle aurait tenté d’appeler des secours suite à l’évasion du Fléau. Quant à l’appel que vous avez intercepté, elle nie l’avoir passé. » récita-t-il nonchalamment avant de cracher sa chique dans une corbeilles et se retourner pour observer le suspect à travers l’écran. « Par contre, ma main a broyé qu’elle est effrayée par quelque chose. Et je ne pense pas que ce soit par vous ou un de mes collègues. Vous avez vingt minutes. » conclut-il.
 
Le Batman et Joey pénétrèrent dans la salle d’interrogatoire où les y attendaient ladite Sarah Yaevo. Elle était encore dans son uniforme de l’Institut, celui-ci abimé en plusieurs endroit. Ses yeux s’agrandirent légèrement en voyant entrer le justicier et son allié, mais elle garda son calme se tenant toujours droite. Elle les dévisagea longuement jusqu’à ce que Terry ne prenne la parole.
 
« Je suppose que vous savez qui je suis, mademoiselle Yaevo ? J’aurai plusieurs questions à vous poser. Mais plus important, j’aimerais que vous répondiez aux questions de monsieur Wilson. Vous le connaissez ? » Commença Terry, d’une voix qui laissait échapper un soupçon de menace tout en restant encore avenant.
 
Dès l’instant où Joseph était entré dans la pièce, le regard de mademoiselle Yaevo avait commencé à se faire fuyant, évitant le contact visuel.
 
« Je… en effet, je connais monsieur Wilson. J’ai déjà eu à m’occuper de sa fille qui fait partie de nos patients. Est-ce qu’elle va bien ? » s'enquéra-t-elle.
 
 
***
Lieu Inconnu
 
Cain observait la base dans sa lunette de précision. Cela faisait des jours qu’il espionnait celle-ci sous tout les angles. Il avait même mené avec succès plusieurs infiltrations pour repérer les lieux de l’intérieur. Le Maitre-Assassin restait à la quintessence de son art et donc un adversaire avec lequel il fallait compter. Après le décès du grand Ra’s al-Ghul et la nouvelle Guerre des Ombres qui s’en était suivit, il avait refusé de soutenir un candidat à la succession plutôt qu’un autre, se contentant de vendre ses services à qui avait les moyens de se les offrir, que ce soit pour prendre une vie, ou former des tueurs. Quand on essayait de le convaincre de s’impliquer, il répondait systématiquement qu’il rallierait la Ligue dès le jours où celle-ci se trouverait un nouveau maitre car sa loyauté à l’organisation et la Tête de Démon demeurait intacte. Mais s’il restait l’un des plus grand Maitre-Assassin encore actif, l’âge commençait à avoir un impact sur ses capacités physique et ce malgré qu’il aie eut une fois l’insigne privilège de se voir rajeunir grâce à un Puit de Lazare. Il devait donc davantage compter sur la béquille qu’était la technologie et il ne partait désormais plus sans sa tenue de haute-technologie.
 
 
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Cain, n’avait jamais été homme à dédaigner l’utilisation d’outils moderne dans ses contrats, mais il avait toujours mit en garde ses élèves contre l’illusion de puissance que celle-ci procurait. Il arrivait toujours des situation où l’on se retrouvait à devoir composer sans les équipements moderne et à devoir être en mesure de s’en sortir par ses seuls aptitudes physiques et intellectuelles. Mais que lui importait dans le fond tant qu’il pouvait continuer la perfection de son art.
 
Pour son contrat actuel, il avait été engagé par Ibn al Xu’ffasch lui-même. Un de ses anciens élèves et surtout l’un des candidats les plus sérieux à la succession de la Tête de Démon. L’Héritier du Démon s’était impliqué sur le tard dans la lutte pour le pouvoir, mais son ascension avait été inarrêtable. Et aujourd’hui, le gros des factions composant ce qui fut l’Empire du Démon lui étaient soit soumises, soit le reconnaissait sa prédominance. Il ne devait pas y avoir encore plus de deux ou trois rivaux sérieux encore en lice. Ibn al Xu’ffasch lui avait donné le commandement d’un commando de ses meilleurs guerriers, équipé de pied en cape, avec pour instruction de surveiller une base précise en prévision d’un assaut contre un de ses rivaux. Le chef de guerre payant bien et ayant un plan qui lui convenait, Cain avait accepter le contrat.
 
Depuis, il préparait méticuleusement l’assaut à venir. Repérant les points faibles dans le dispositif, rapportant les activités qui s’y déroulaient et perfectionnant son propre plan d’action. Même s’il travaillait en solo, il devait reconnaitre que ses compagnons de missions étaient de vrais professionnels avec lesquels il prenait plaisir à collaborer.
 
Mais depuis quelques heures, une activité inhabituel s’était emparé de leur cible. Un appel de la part de son employeur, ou plus exactement de son homme de main, lui avait confirmer ses suspicions. La cible avait mit la main sur un élément important pour ses projets, ce qui forçait son employeur à jouer sa main, peut-être plus tôt qu’il ne l’aurait voulu… à moins que ce ne soit précisément le genre d’occasion qu’il avait attendu pour passer à l’action.
 
David Cain ignorait ce qui se tramait à l’intérieur de cet endroit, il ignorait quel projets étaient en cours… et pour tout dire, il s’en moquait. Lui et ses hommes n’allaient pas tarder à devoir passer à l’action, peut-être même auraient-ils des renforts d’ici quelques heures. Ils avaient donc beaucoup de travail à abattre avant que l’aube n’arrive.
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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Lun 22 Mai 2023 - 0:02

« Fame and Power »

ft. Damian Wayne



_____Si ça n’avait tenu qu’à elle, Enaira aurait répondu de manière très agressive aux répliques du Batman. Elle n’aimait pas réellement qu’on joue avec son égo et seul mon regard autoritaire empêchait ma fille de jouer de nouveau de sa lame pour rivaliser avec le héros de Gotham. Elle laissa échapper un grognement d’agacement et s’éloigna du justicier avant de faire un acte qu’elle regretterait. Heureusement, je n’avais pas besoin de plus pour inciter ma fille à faire profil bas, je n’avais pas la force de rivaliser avec elle et je n’avais pas envie de prendre le contrôle de son corps pour arriver à mes fins.
Heureusement, ma petite guerrière a accepté de faire profil bas et j’ai pu négocier pour aider Batman à retrouver la trace de ma fille. J’ai retiré les quelques machines et branchement qui me retenaient sur mon lit d’hôpital, ma régénération fera le reste du travail. J’ai vu que le visage d’Enaira était plutôt sceptique de me laisser sortir aussi rapidement, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas me faire entendre raison, pas quand la vie de Potira est en jeu. La chauve-souris continuait de poser des questions concernant mes dons. Pour retrouver ma fille, je suis prêt à coopérer et je répondais à ses interrogations sans broncher.

« Oui, mes pouvoirs sont d’origines psychique, comme ceux de ma fille mais ils sont beaucoup plus stables après des années de pratique. Potira c’est… c’est différent. »

J’ai commencé à me rhabiller correctement. Jusqu’ici, j’avais confié à Enaira la mission de retrouver son frère et de le prévenir de la situation afin qu’ils nous viennent en aide. Je ne comptais pas sous-estimer la Ligue des Assassins en allant les affronter seul mais l’idée d’y emmener ma progéniture ne me rassurait pas pour autant. Il fallait prendre le risque mais je ne me pensais pas complètement prêt à le faire.

« Je viens avec vous. » Enaira ne semblait pas décider à me laisser seul avec Batman pour cette étape. Chercher son frère ne l’intéressait pas. Elle voulait taper du méchant, frapper fort pour espérer que la captive révèle où se cache Potira. « Un simple message suffira à faire venir Zack, il n’a pas besoin que je sois là personnellement. »

« Je vais me débrouiller avec Batman. J’ai besoin que tu viennes le voir personnellement, c’est… c’est important. »

« Quoi t’es sérieux ? Tu ne vas quand même pas me laisser comme ça. C’est aussi ma sœur et tu es encore faible. Tu as besoin de moi. »

« Oui. J’ai besoin de toi Enaira mais pas maintenant. Je ne partirai pas sans toi et ton frère pour aller chercher ta soeur, ça serait du suicide. Mais en attendant, je peux me débrouiller et je vais me débrouiller. Ce n’est pas discutable. »

Elle grogna de nouveau de frustration. Si ça ne tenait pas à la vie de Potira, je sais qu’elle m’aurait désobéi et qu’elle m’aurait suivi, quoi qu’il en coute. Enaira aurait été capable de s’emporter et de tuer ma seule chance de retrouver Potira. Dans le scénario le moins catastrophique que ma petit tête s’était imaginé, Enaira aurait semé la zizanie dans le commissariat et se serait retrouvé derrière les barreaux pour un petit moment. Je ne pouvais pas laisser ce schéma se produire, alors j’ai pris les devants. Elle rageait intérieurement, mais elle savait qu’elle n’avait pas d’autres choix pour l’instant.

Batman m’a accompagné jusqu’à la salle d’interrogatoire. J’imaginais qu’il était encore sur la méfiance et qu’il avait profité de ces quelques instants où je l’avais perdu de vue pour se renseigner sur mon sujet. Il y a des années de cela, mon nom faisait forcément parler de lui. En restant dans l’ombre, j’avais fait en sorte que cette réputation disparaisse, pour que mes enfants puissent avoir le droit de grandir dans un lieu sain. La stratégie avait fonctionné jusqu’à maintenant.
Lorsque j’ai croisé le regard de Sarah, je ne dégageais aucune réelles émotions, pas de haine, pas de colère, c’est comme si je lui offrais le bénéfice du doute. Dans un coin de mon esprit, je ne peux pas oublier que la vie de ma fille est en jeu.
J’ai laissé le justicier démarrer la conversation, elle jouait si bien son rôle, elle arrivait presque à me faire croire qu’elle se souciait du sort de Potira. Sur le moment, j’ai serré mes poings pour contrôler cette pulsion colérique qui était en train de serrer ma gorge. Je me suis permis de faire un pas en avant, me rapprocher de la suspecte avec un regard plutôt déterminé.

« Non, ma fille a disparu et je sais que vous êtes liés de près ou de loin à cette histoire. Vous cachez bien votre jeu, madame Yaevo. Vous maintenez votre version des faits et elle semble cohérente, mais moi, je peux voir une autre vérité… »

Mes yeux d’une couleur surréaliste ont croisé les siens. Il ne faut qu’une fraction de seconde pour me commettre de créer un lien et d’entrer dans son esprit. Elle est prise au piège mais elle essayait de se défendre psychiquement, comme si elle savait de quoi j’étais capable. Elle savait que je n’étais pas qu’un simple père de famille venu pleurer sa fille malade, loin de là. J’ai serré les dents, montrant mon agacement face à tant de cachoteries et de mensonges. C’est une lutte mentale un peu plus difficile que je le pensais mais j’ai réussi très rapidement à trouver les failles de sa psyché et à entrer dedans.

Vous allez me dire qui vous êtes réellement, pour qui vous travaillez, ce que vous voulez avec ma fille et surtout où elle se trouve.



Potira laisse échapper un soupir de soulagement lorsqu’on lui accordait quelques minutes de répit. Avec les analeptiques, la jeune fille était très nerveuse. Des perles de sueurs coulèrent le long de son front et ses yeux étaient complètement écarquillés, ses pupilles dilatées. Sa bouche était ouverte, comme si elle avait des difficulté à respirer. Malgré l’absence de White Ghost, des médecins continuèrent à graviter autour d’elle comme si leur vie dépendait de la sienne. Tant que son cœur battait encore dans sa poitrine, tout allait bien mais aucun ne se montrait plus clément que l’autre à son égard.
White Ghost a quitté la pièce ou alors il est hors du champ de vision de Potira. Les dernières personnes encore présentes s’attardèrent sur le paramétrage des machines. La nuque de l’adolescente bougeait nerveusement dans tous les sens en faisant preuve d’une souplesse assez impressionnante, comme si Potira n’avait plus conscience de la douleur en elle-même.
C’est une menace. Cette voix, toujours ces voix, elles sont là.
Tuez avant d’être tué. Des murmures, des chuchotement au creux de l’oreille. Fait le fait le ! ertaines voix ont l’air plus humaines que d’autres. L’une d’entres elle s’amuse à faire glisser ses « s » comme un serpent qui tirerait la langue. [color=#fdbdf3]Saaale petite PESSSTE.[color] Elles sont là, elles sont toujours là et elle poussait Potira à faire le pire pour qu’elles se taisent. Fait le ! fait le ! FAIT LE.

Lorsqu’un pseudo médecin s’est un peu trop approché de Potira, elle a repensé à ce dont était capable de son père, à la facilité qu’il pouvait avoir à rentrer dans l’esprit de quelqu’un pour leur faire faire ce que bon lui semblait. Sur le moment, avec l’encouragement de ces voix qui lui martelaient le crâne, Potira n’eut même pas besoin de croiser son regard pour que son âme entre dans son corps. Dans un premier temps, elle espérait surement faire cesser ces voix en changeant de corps. Elle eu effectivement le droit à quelques secondes de répit. Le médecin prend une respiration saccadée, observe ses mains, Potira prend conscience qu’elle a réussi, qu’elle a changé de corps et qu’elle peut essayer de se libérer. L’homme s’est précipité vers les sangles qui retenait son corps inerte prisonnière. L’acharnement nerveux et l’attitude suspect du possédé attirèrent mécaniquement l’attention de son collègue.

« Hey, qu’est-ce que tu f… » conscient des pouvoirs du sujet, il finit par comprendre la situation et saisit les épaules de la victime. « ELLE ESSAYE DE S’ENFUIR. »

Potira paniqua, elle reprit le contrôle de son corps et en profita pour se libérer des dernières sangles qui la maintenait captive. Elle se précipita vers les derniers mètres qui l’éloignait de la porte de sortie mais un garde la stoppa en plein élan, enroulant ses bras autour de sa taille pour détacher ses pieds du sol.

« NON. Non, lâche-MOI ! » hurla-t-elle en se débattant.

Ssstupide. Elle tenta de donner des coups de coude à l’estomac du soldat mais ses coups semblaient trop faible pour le forcer à lâcher prise. Lâche, pathétique. MENACE MENACE. TUE. Les médecins ordonnèrent qu’on la ramène à sa place mais elle continuait de se débattre de plus en plus en poussant quelques cris lorsqu’un d’entres eux attrapaient ses poignets pour qu’elle arrête de gesticuler. Détruit-les !

« AAAAAAAAAAAAAAH. »

Elle poussa un cri de rage et de détresse qui déclencha une onde psychique assez forte pour décapiter les deux hommes qui la retenait. Son visage et ses vêtements se retrouvèrent couvert de sang. Elle perdit l’équilibre et tomba sur le sol, sentant une immense fatigue l’envahir. Elle observa les alentours pour ne voir que des cadavres autour d’elle. Ceux qui se trouvaient dans la pièce n’ont pas été décapité mais leur visage était tuméfié et du sang sortait de leur orifice. Les autres étaient simplement sonné, d’autres avaient de simple migraine et des oreilles sifflantes, comme après une explosion. Était-ce elle qui avait déclenché ça ? Non, son père ne peut pas faire ça, elle n’a jamais été capable de donner plus qu’une grosse migraine à des personnes qui s’approchaient trop près d’elle lors de ces crises. Alors que s’est-il passé ? Potira veut se relever, prendre ses jambes à son cou mais elle est tétanisée par cette scène macabre et les effets secondaires qu’elle subissait.

« Tu vois ? C’est ça que je veux, ma jolie. C’est ça, que j’attends de toi. » rétorqua White Ghost en se mettant à sa hauteur pour relever son menton avec le bout de ses doigts. Il voit le visage d’une fille apeurée, les larmes aux yeux. « C’est ça que tu vas m’offrir. »

« N… Non… c’est pas moi… qui est fait ça. » se rassura Potira en secouant la tête.

« Ne soit pas si naïve. C’est toi qui as fait ça et tu l’as fait avec une facilité déconcertante. Tu es parfaite, tu es celle que j’attendais. »

« Non… »

« Désolé de vous interrompre mais… il y a du mouvement. »

« Quoi ? »

« Des mouvements suspects dans la base, probablement des intrus. J’estimais que vous deviez être informé de la moindre présence suspecte de… »


« … Vous avez bien fait. Je vais m’occuper de ça. Nous avons bien avancé. » Il s’est tourné quelques secondes vers Potira qui n’avait pas bougé d’un cil. « Occupez-vous d’elle. Attachez-la solidement tant qu’elle est encore faible, privez-la de ses sens et rester à bonne distance si vous ne voulez pas finir comme vos collègues. Nous reprendrons notre séance très rapidement. »




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Re: « Fame and Power » ft. Damian Wayne Dim 11 Juin 2023 - 0:03

Le nouveau Batman n’allait pas s’en cacher, mais il n’était pas mécontent que Eneira ne les ait pas accompagnés. Il aurait réellement eu du mal à la gérer et il n’avait vraiment pas besoin qu’un esclandre soit provoqué parce qu’elle aurait tenté de répandre les entrailles de la suspecte dans tout le commissariat.
 
Dans la salle d’interrogatoire, les choses avaient commencé doucement. L’attitude de Sarah Yaevo était quelque peu, intrigante. Elle semblait fuyante, bien qu’il soit difficile à déterminer si elle avait quelque chose à cacher ou si, d’une façon ou d’une autre, elle connaissait les capacités de l’homme qui l’accompagnait. Elle avait initié la conversation prenant notamment des nouvelles de la fille de Joseph Wilson. Terry ne détectait pas de mensonge dans sa voix, pas plus que ses capteurs, comme si l’intérêt qu’elle portait à la jeune fille était sincère. Mais l’actuel Chevalier Noir était dans le business depuis suffisamment longtemps pour savoir que certaines personnes étaient capables de mentir de manière parfaitement convaincante… et la chose était encore plus vrais quand on avait affaire à une personne qui avait, potentiellement, été formé par la légendaire Ligue des Assassins.


 « Je vous assure que… » protesta mademoiselle Yaevo à l’annonce de l’enlèvement de Potira.
 
Mais à l’annonce de l’enlèvement de Potira, leur interlocutrice avis commis l’erreur de regarder directement celui-ci dans les yeux Wilson. Une erreur qui permit au père de famille qu’était devenu Joseph Wilson d’établir un lien mental avec sa victime. De son côté, le nouveau Batman observait le spectacle non sans une certaine anxiété, espérant avoir correctement juger Joseph et que ce dernier n’irait pas trop loin.
 
« Et c’est parti…. J’espère vraiment que vous savez ce que vous faites, monsieur Wilson. » dit-il simplement en s’adressant à Jéricho
 
***
 
Dans l’esprit de Sarah, Joey eut affaire à une résistance plus ardue qu’anticipé. Certes, l’existence des psychiques était une chose connue du grand public désormais. Ce genre de pouvoir était étudiés dans des instituts dédiés à accueillir les individus développant des capacités de types « paranormales ».  
 
Des dispositifs et même des implants étaient conçus pour se protéger des intrusions dans l’esprit. Ces protections étaient loin d’être donnée mais, bien que rare, il n’était pas exceptionnel de croiser un individu disposant de tels appareils, il fallait dire que dans ce domaine, la technologie avait fait une sacrée route depuis les casques en aluminium pour protéger ses pensées.
 
Mais « l’interlocutrice » de Joey n’en était pas équipée. Ici, dans l’esprit de la suspecte, un véritable rempart se dressait entre Joey et les réponses qu’il cherchait. Cet obstacle n’était pas le genre d’une protection que pouvait ériger un esprit normal se contentant d’une ou deux séances de méditation par semaine. Ce genre de chose ne pouvait être conçut que par un esprit discipliné et entrainé. Ce qui ne faisait que renforcer la théorie que cette Sarah Yaevo était plus qu’elle ne prétendait être.
 
Cependant, Jéricho n’était pas l’un des, si ce n’est le, plus grand psychique de la planète pour rien et sa puissance lui permit de rapidement abattre ces remparts pour entrer plus avant.
 
« Qui êtes vous !! »
 
Ce n’était pas la voix de Sarah, c’était celle de Joey qui retentissait. La première question à laquelle il cherchait la réponse résonnait dans l’esprit comme un ordre. Les ombres enveloppèrent l’avatar de Joey, mais il ne s’agissait pas d’une attaque.
 
« Vous ne savez pas,… ce que vous demandez » répondit la jeune femme à la fois dans son esprit et en direct.
 
Parmi les ombres, des scènes prenaient places. Fugaces, floues, se résumant le plus souvent à des fragments d’images, ou de simples paroles. Des souvenirs de son passé, de son entrainement, de sa vie, la mort de ses parents, ses études, son travail, ce qu’elle avait sacrifié pour la cause qu’elle avait rallié.


« Je suis… Sarah Yaevo… je suis…médecin… une agente dormante. » articula-t-elle contre sa volonté. « Pour les véritables Ombres »
 
Terry observait le spectacle. D’une certaine manière, c’était terrifiant. Joseph Wilson semblait se contenter de l’observer, tandis que son interlocutrice faisait de son mieux pour résister à l’intrusion qu’il faisait dans son esprit. Le justicier avait déjà eu affaire plus d’une fois à des psychiques, ce n’était jamais une expérience agréable. Elle venait d’avouer, avec non sans résistance, qu’elle était bien une agente de la Ligue des Ombres… bien qu’elle n’ait pas employé ce terme. En temps normale, cela aurait suffit au justicier car cela donnait un angle d’attaque pour débuter les recherches, mais ils n’avaient toujours pas la moindre piste de la raison de l’enlèvement de la pauvre Potira, ni de l’endroit où ils l’ont emmené.
 
 
Les ombres se dispersèrent d’un coup, laissant place à un paysage de chaine de montagnes à perte de vue. On aurait pu s’attendre à ce que mademoiselle Yaevo tente d’ériger de nouvelle barrière, mais elle avait opté pour une autre tactique. Elle se défilait. Elle cherchait à dissimuler les informations que recherchait Joey en les dispersant, les faisant disparaitre de son esprit. Elle se concentrait sur le paysage mental qu’elle s’était constitué et qui lui servait de refuge.
 
« Je vous en supplie, vous devez arrêter. » s’adressa-t-elle à lui. Le suppliant de s’en aller.
 
Mais Joey avait toujours besoin de réponse, et il les aurait. En fouillant davantage, en écartant les défenses qu’elle érigeait, en explorant les recoins de son esprit qu’elle tentait de dissimuler. La question « Pour qui travaillez-vous ? » résonnait encore avec force dans l’esprit et un seul nom résonna en réponse, se répercutant partout dans l’esprit de la jeune femme.
 
« Ra’s al-Ghul »
 
La Tête de Démon cela confirmait définitivement l’implication des Ombres. Et pourtant, cela ne collait pas. Le fondateur de la Ligue avait péri, et ce de façon qui avait put être vérifié. Son corps n’avait pu être ramener à la vie par les puits de Lazare et depuis, la Ligue des Assassins avait sombré dans une terrible guerre civile qui se poursuivait encore au jours d’aujourd’hui. Mais, alors qu’il se mettait en contact avec Max pour davantage de recherche, Terry remarqua quelque chose.
 
 
Le décor de montagne s’était étiolé sous les efforts de Joey. La forme indistincte qu’avait adopté Sarah Yaevo dans son propre esprit s’était précisé alors qu’elle cherchait à se replier toujours plus loin dans les méandres de son esprit. Elle n’y apparaissait pas sous la forme d’une médecin, dans son uniforme de l’Institut de Néo-Arkham, mais comme un membre de la Ligue revêtu non pas de la tenue des assaillants de l’Institut, mais d’une tenue d’assassin plus traditionnelle. Le décor autour d’eux était plus oppressant, rappelant ceux de l’Asile d’Arkham des vieux jours, des couloirs peu éclairés, glauque et dont les murs suintaient d’humidités, le tout dans une atmosphère irréelle au bord de la folie. « Que voulez vous à ma fille ? » résonnait à son tour. Sarah Yaevo semblait au bord des larmes se tenant la tête alors que Joey l’acculait toujours plus profondément.
 
« Rien, rien… vous devez partir »
 
Des images se matérialisèrent devant les yeux de Joseph Wilson. Elle avait reçu la mission d’infiltrer l’Institut d’Arkham, pour surveiller. La nature exacte de cette surveillance restait cachée, mais ce qui était sûr c’est que sa mission était importante. Ce n’était que plus tard que Potira était arrivé à l’Institut et, immédiatement, Yaevo avait eut une attention particulière sur son cas. Tout ce temps, elle avait travaillé pour le compte des Ombres, mais Potira n’avait pas été sa cible première. Mais il y avait une chose de présent… du regret.
 
Terry avait averti les hommes NGCPD que quelque chose ne tournait pas rond. Les constantes de Sarah Yaevo s’effondraient, tout comme la jeune femme s’affaissait sur la table d’interrogatoire, comme terrassé par la fatigue.
 
« Monsieur Wilson, il faut que vous coupiez le lien, TOUT SUITE. ELLE EST EN TRAIN DE CÂNER. » Hurla Terry à Joey.
 
Le monde autour d’eux s’était à nouveau assombrit… non, il se craquelait, s’effondrait. Sarah Yaevo se tenait au milieu des ruines de son esprit qui semblait s’auto-détruire tout autour d’elle et Joey.


« Vous devez partir monsieur Wilson. » dit-elle d’une voix emplit de tristesse.
 
La question « Où se trouve ma fille ? » demeurait sans réponse, et les efforts de Joey pour la dénicher avant que tout ne s’effondre demeurerait vain. Soit, elle en ignorait la réponse, soit elle l’avait trop bien caché et l’emporterait avec elle dans la tombe.
 
Dans la salle d’interrogatoire, l’inspecteur Nathan Bullock et deux de ses collègues venaient de faire irruption dans la pièce pour se rendre compte de la situation. La suspecte était occupé à se convulser sous leurs yeux, avant de s’effondrer sur le sol.
 
« Ma vie… pour Ibn… al…Xuff’ach. » furent ses dernières paroles.


 « Fait chier. On perd notre principale suspect et la commissaire va me tuer quand elle l’apprendra. » déclara l’inspecteur sur un ton presque… calme, en constatant la situation.
 
Terry observa un instant, horrifié, le corps sans vie de la médecin. La seule chose qui le rassurait dans l’affaire, était qu’elle avait tous les symptômes d’un empoisonnement au cyanure et qu’elle en possédait donc probablement une capsule qu’elle avait utilisé. Bien qu’il ne puisse écarter cette option, la possibilité que Wilson ait provoqué sa mort par vengeance, ou d’autres motif.


« Cette situation craint vraiment. La suspecte morte sous nos yeux, l'implication de la Ligue, le retour de Ra's al-Ghul... et ce Ibn al Xuff'asch. Dite moi au moins que ça n’a pas été pour rien. Que vous avez trouvé les informations que vous cherchiez. Et surtout qu'elles font du sens. » demanda Terry.
 
 
Dans la Batcave, Max Gibbson, la nouvelle Oracle, était occupé à mener des recherches dans la base de données du Bat-ordinateur. Mais étrangement, le nom Ibn al Xuff’asch ne menait qu’à des entrées auquel l’ancien ne leur avait pas donné l’autorisation d’accéder. Qu’est-ce que le vieux voulait leur dissimuler ?
 
 
***
Lieu Inconnu
 
Les appareils de transports survolaient les vagues de l’océan au cœur de la nuit. Ses contacts lui avaient assurés qu’aucune patrouille de l’armée locale ne pourrait les intercepter. Ce n’était pas non plus comme s’ils en auraient les moyens. L’Héritier du Démon se tenait au milieu de ses troupes, des combattants aguerris, parmi les plus redoutables de la planète, qui le suivait sur les champs de bataille de cette Guerre des Ombres qui avait lieu depuis bien trop longtemps. Cette bataille contre l’un de ses principaux rivaux achèverait de paver la voie à son triomphe final.
 
Néanmoins, il avait dû lancer son assaut plus tôt que prévu. Cela faisait des mois qu’il avait identifier la base principale de son ennemi, des mois qu’il savait qu’il y préparait quelque chose de gros et qu’il rassemblait ses forces dans le but de frapper un coup fatal. Mais les projets de son ennemi avaient connu une avancée rapide et cela l’avait forcé à précipiter ses plans. L’assaut serait brutal et impitoyable car il allait devoir prendre de vitesse le White Ghost s’il voulait triompher. À ses côtés, se tenait son garde du corps, le puissant Koru. Il avait confié la direction des opérations à sa mère, Talia al-Ghul, jadis un prétendant d’envergure à la succession de Ra’s, elle avait été la première à le rejoindre quand il avait fait connaitre ses prétentions pour le trône du Démon. Sur place, certains de ses ombres les plus vaillantes l’attendait sous la direction d’une légende de la Ligue qui avait accepté, pour l’occasion, de lui prêter ses services.
 
 
 
Sur la terre ferme, Cain venait de tendre une embuscade aux éclaireurs qu’avait envoyé le White Ghost. Celle-ci avait été brève et violentes. Leurs ennemis gisaient mort sur le sol, de la jungle, mais avaient réussit à emmener avec eux plusieurs des hommes sous son commandement. Pas que cela l’affectait, mais cela rappelait qu’il affrontait bel et bien des tueurs chevronnés. Cette mission avait offert davantage de défis que le vieil homme qu’il était aurait anticipé. Utilisant la lunette de visée de son fusil, il pouvait observer l’agitation qui gagnait le camp. L’alerte avait été donné et les défenses s’activaient. Cela n’était définitivement pas bon. Heureusement qu’il avait anticipé cette possibilité. Cela faisait des semaines, des mois même qu’il était présent sur place, qu’il menait des intrusions dans le camp à la recherche d’information et de possibilité de sabotage. C’était les activités de ces derniers jours qui avaient trahis sa présence et celle de ses hommes. Mais l’ennemi n’avait pas encore découvert tout le travail qui avait été abattu. À l’instant même où l’armada d’appareils apparut à porté de tirs, Cain activa les explosifs qui avait été soigneusement placé par les soins de ses hommes… déclenchant un véritable enfer sur terre parmi les rangs de ses adversaires alors qu’une série d’explosions frappaient les points vitaux de la défense de proximité de la base.
 
(DC) « Ombres, il est temps que vous fassiez honneur à votre maitre. » fut le seul message qu’il donna à ses troupes.
 
Contrairement à lui, les assassins qui l’accompagnaient n’étaient pas des mercenaires. Ils étaient des tueurs au service du seigneur auquel ils avaient promis leur allégeance. Cain avait toujours pris soin d’éviter de prendre parti dans le conflit qui déchirait ce qui avait été la Toute Puissante Ligue des Assassins. Il avait préféré jouer les mercenaires, louant ses services à tel ou tel seigneur de guerre et aspirant Ra’s al-Ghul en attendant d’en trouver un qu’il estimerait digne de ses talents. Ibn al-Xuff’asch n’était pas le pire candidat, et il avait l’avantage de ne pas exhibé le même fanatisme autodestructeur de beaucoup de ses rivaux. Néanmoins, il n’était pas encore convaincu. Il allait néanmoins participer à l’affrontement, conformément à l’engagement qu’il avait pris.
 
 
L’attaque des commandos terrestre de Cain avait coïncidé avec le véritable assaut aéroporté lancer par l’Héritier du Démon. L’assaut était total, coordonné et féroce, portant sur une multitude d’axe d’attaques et profitant de la confusion provoquée par les sabotages de Cain. À mesure que les troupes des deux camps se jetaient dans la mêlée, les combats gagnèrent en intensités. Bientôt, les affrontements à l’arme blanches prirent places au milieu des échanges de tirs nourris. Le désordre du combat régnait partout. Au milieu de ce chaos, Damian régnait en maitre, la perfection de ses talents de guerriers en faisant un véritable dieu de la guerre au milieu de la bataille, partout où il se rendait, une danse de mort fauchait ses ennemis alors qu’il s’enfonçait toujours plus loin dans la base de son adversaire.
 
La résistance, cependant, ne faisait que se renforcer au fur et à mesure de sa progression. Mais sa seule présence suffisait à galvaniser ses hommes. Il était facilement reconnaissable, évoluant au cœur des combats les plus disputés tout en ayant revêtu les atours royaux de sa lignée, l’ample toge vert émeraude aux motifs dorée lui recouvrant le corps, dissimulant ses gestes à merveilles au regard de l’ennemi sans pour autant gêner sa propre agilité. Ses traités étaient dissimulés par le masque de la Tête de Démon, une sorte de tête de chacal dorée qui servait autant de casque que de véritable merveille technologique. Il avait appliqué l’usage de la technologie de son père aux équipements de son grand-père, reprenant le meilleur des deux mondes pour une combinaison à l’efficacité proprement terrifiante.


« Fame and Power » ft. Damian Wayne Batman16
 
La première chose qu’il avait fait dans cette bataille, c’est de mener une percée parmi les troupes du White Ghost pour opérer une jonction avec les hommes de Cain. Après avoir écouter le rapport du Maitre-Assassin, il avait donné de nouveaux ordres. Ensuite, il avait bataillé, sa lame s’abreuvant encore et encore du sang de ses adversaire, lui-même prouvant ses talents de meneurs et de tueurs. Autour de lui, sa garde personnelle lui frayait un chemin. Mais tout cela n’était pas sans un coût en homme et en matériel certains, tout ses détachements ne parvenant pas à remplir leurs objectifs et offraient ainsi des opportunités que ses ennemis ne manqueraient pas d’exploiter.
 
 
Le sabre de Damian, le même qu’avait utiliser son grand-père, faucha une nouvelle vie, mettant à terme à une énième tentative d’embuscade. Les cadavres s’accumulaient autour de lui, et pas seulement ceux de ses ennemis. Beaucoup de ses fidèles avaient périt également, mais ils gardaient l’avantage. Laissant à nouveau quelques combattants sur ses arrières avec pour ordre de tenir la position, Damian s’enfonça encore plus loin dans le couloir.
 
« Bien, ta main ne tremble plus au moment d’ôter la vie. Tu te montre finalement à la hauteur de l’héritage qui est le tien. Je pense que le Détective ne pourra jamais comprendre ce qu’il a laissé partir. »
 
Le regard de Damian se tourna un instant vers la provenance de cette voix qu’il ne connaissait que trop bien. Elle l’accompagnait depuis des années maintenant, tour à tours le tançant, et le conseillant. Mais il ne perdait pas de vue la bataille qu’il avait à mener. Il répondit à une communication lui apportant les dernières évolutions des combats. Ceux-ci avaient été rude, mais la victoire était finalement à lui. Son ennemi n’avait plus les moyens de le repousser, mais sa victoire ne serait totale que s’il parvenait à vaincre son opposant.
 
« Le White Ghost à toujours été l’un des fidèles parmi les fidèles. Si tu n’avais pas été là, peut-être serait-il parvenu à devenir la prochaine Tête de Démon. Mais vainc le, et nombre de ceux qui ne choisissent pas de camps te rejoindront. »
 
« Je le sais vieil homme. Je mène cette guerre depuis bien trop longtemps pour faiblir maintenant. » répliqua Damian. «Je n'échouerai pas !! »
 
Il marchait d’un pas sûr, la victoire lui appartenait, bientôt le White Ghost périrait sous sa lame. Il remarquait bien les caméras activées sur son chemin, mais les ignorait, peut lui importait qu’il sache qu’il arrive, il avait fait en sorte qu’il ne puisse pas faire usage de son arme même opérationnel, sen venant en personne. Car White Ghost ne pourrait résister à l’envie d’en découdre personnellement. Cela faisait près de 6 années que leurs factions respectives s’étripaillait régulièrement, la haine s’était accumulée entre eux et ce combat allait mettre un point final à cette rivalité.
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