Nouvelle nuit de Garde

Inscription : 23/02/2015

Une nouvelle nuit de garde à Gotham. Une nouvelle soirée à scruter l’horizon, avec ce foutu signal allumé.

Et pourtant, là encore, il ne viendra pas.
James reprit une lampée de café trop froid, et eut une expression de dégoût, preuve du temps passé sur ce fichu toit, dans l’attente d’un héros qui était aux abonnés absents. Gordon s'abaisse donc et caressa son chien. Cette brave bête était comme lui. Elle avait connu le chagrin, et sa compagnie permettait à James d’avoir une occupation, quelqu’un à s’occuper. Surtout depuis la mort de Sarah.

Sarah … Elle lui manque, c’est certain. Il lui arrive même de pleurer au réveil, car il pense à elle. Mais il ne peut se permettre de craquer ainsi. Certains dans le commissariat n’attendent que ça. Et cela ferait du mal aux autres.

Il allait devoir se faire une raison. Sarah n’était plus là, ainsi que Batman. Mais Gotham, elle, insatiable, réclamait encore son dû, son flot d’âmes corrompues, et ses malheurs non produits.

James pencha ses yeux vers la rue. Il ne vit que des petites formes danser dans les rues. Toutes ses petites tâches ressemblaient à une vraie fourmilière en pleine action.

- Commissaire ?

Jim releva les yeux, et tomba nez à nez avec Montoya. Cette jeune inspectrice de police était différente des autres. Jim retrouvait en elle sa fougue, et sa volonté de rendre justice sur Gotham. Elle n’était pas corruptible comme les autres.

- Qui y a-t-il ?

Elle tendit un talkie au commissaire

- Nous avons une prise d’otages en cours sur la 43ème.

James saisit alors le talkie, tout en se dirigeant vers la sortie du toit. Une nouvelle sortie, une nouvelle garde.

Ils allèrent vers l’ascenseur, qui entama sa descente. Son silence, pesant, ne fut coupé que par les émissions émanant des talkie-walkies.

L’arrivée dans le garage brisèrent d’avantage ce silence. Les flics hurlaient des ordres inverses, et tous semblaient s’équiper face à cette menace grandissante.

Jimbo arriva au niveau de l’armurerie, et attrapa un gilet, qu’il enfila en vitesse. Puis il attrapa une arme. Puis, dans son élan, il grimpa sur le promontoire, et dans un silence soudain, il s’exclama :

-En selle !

Des bruits de moteur se mirent à rugir. Ce soir, les flics étaient de sortie.

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- Rendez-vous sans faire d’histoire, sinon nous serons contraints …

Avant même de terminer sa phrase, James dût s’accroupir derrière le véhicule de Police, pour esquiver un cocktail molotov lancé depuis le bâtiment.

Venez nous chercher les poulets ! hurla l’un des gangsters, avec un regard d’enragé. C’est chez nous ici !

Les criminels de Gotham ne changeaient pas, et cela malgré la récente disparition de Batman. Leur folie restait certaine, surtout ceux qui restaient attachés aux gangs du Joker, où juste des anarchistes purs, qui ne rêvaient de voir le monde brûler.

Gordon posa son mégaphone, avant de prendre son visage entre les mains. La ville ne changeait pas, mais il n’allait pas laisser cette folie perdurer. Il rabattit ses mains sur ses cheveux, avant de reprendre son souffle. Puis, il parla à l’officier à sa gauche :

-Préparez-vous à entrer.
-Là-dedans ? Mais les otages ?
-Je vais m’en occuper.

Gordon serra son gilet, et attrapa son arme de poing. Il n’était pas comme tous ses justiciers en collant, mais il saurait faire la différence, à sa manière.

-Combien d’otages ?
-Trois selon les derniers rapports.
-Prévenez Callaghan, il rentre dans 10 minutes.

Avant même que l’officier n’ouvre la bouche, Gordon se faufila, et glissa entre les différentes voitures de police avant de se rendre dans une ruelle qui longeait le bâtiment en question. Il longea le mur, avant de se rapprocher du bâtiment.

Les criminels devaient être concentrés sur ses hommes. Ils ne devaient pas se douter qu’un flic, seul, rentrerait.
Il attrapa également un taser. Sait-t-on jamais, il pourra mettre KO un adversaire, sans pour autant donner l’alerte. Il se rapprocha de la porte de derrière du bâtiment, et tourna la poignée.
Le clic laissa présager que cela devait être verrouillé. Mais bon, être flic laisse parfois la possibilité d’être créatif.
Gordon tâta ses poches et sortit un rossignol, et commença à trifouiller la serrure, dans l’espoir d’ouvrir la porte. Le bruit que lâcha la serrure permit à Gordon de se faufiler discrètement dans la pièce.

Cette dernière était couverte par des bruits de musiques assourdissantes.

*Un bon point * lâcha Gordon,

Il s’avança et vit un criminel armé dans un coin. Pas moyen de le passer sans le soumettre. Gordon attrapa son taser et s’avança, à pas de loups, prêt de sa cible.

Le malfrat ne vit pas l’attaque venir. Il sentit un coup dans le plexus, puis dans la tempe. Face à ces coups vifs, précis, le malfrat lâcha son arme avant de tomber sur le sol. Gordon continua son chemin, tout en prenant garde à cacher le corps de son adversaire.

Il en profita pour fouiller rapidement ce dernier. Il avait tout du marginal de base qui traînait avec le Joker : maquillage dégoulinant, cheveux colorés, et des vêtements propres à un style de punk.

Ce qu'il marqua Gordon, c'était l'équipement qu'il trimballait : Une AK47, modifiée de surcroît. Les criminels de base semblaient être surarmés aujourd'hui.

Jim attrapa l'arme et prit le soin d'ôter le chargeur ainsi que la balle dans la chambre. On ne sait jamais. Puis il continua sa route dans le complexe industriel. Quoi que ce qu’il l’attendait, le flic de Gotham ne se rendrait pas.

HRP : Première partie ! La suite très vite !

"Me demander de ne pas remettre un coupable à la police, c'est comme si on demandait à un cabot d'attraper un lapin pour le lâcher aussitôt. Ca arrive, bien sûr, mais c'est pas naturel."
Le Faucon Maltais
Fiche RP

Inscription : 23/02/2015

Gordon arriva dans la grande pièce qui semblait contenir l’ensemble des malfrats. Ces derniers semblaient contenir les otages dans une pièce à part, mais pas dans la principale.
James passa du regard l’ensemble de la pièce, et pu donc compter 5 malfrats, tout aussi armés les uns que les autres.

La tension était palpable. Les tarés ne semblaient plus aussi sereins qu’auparavant. La présence progressive des forces de l’Ordre les avaient fait réfléchir ? Habituellement, les criminels deviennent stressés dès la vue du Bat-Signal, ce qui laisse un avantage tactique fort à Gordon et ses hommes.

Aujourd’hui, il fallait faire sans.

Gordon fouilla ses poches et fit rapidement l’inventaire des différents outils dont il disposait
Un couteau, un taser, un pistolet.
Il y avait également une lampe, mais il lui paraissait inutile dans ce genre de cas. Sauf s’il souhaitait devenir une cible vivante.
Les gardes étaient établis sur plusieurs angles, chacun était à une extrémité de la pièce. Cela était fait de sorte que toute personne qui rentrait par l’entrée principale pouvait être vue. Mais un problème ne fut pas pris en compte par les malfrats : aucun ne pouvait se voir en cas d’attaque isolée, ce qui laissait à Gordon une opportunité pour agir.

De par sa position, James pourrait neutraliser le premier individu situé au sud-est. Puis, il s’occuperait de l’individu au sud-ouest. Après cela, il pourrait également se rapprocher de la porte principale. Mais entre-temps, il pensait trouver les otages, afin de les sécuriser.

Il fallait agir vite. James commença son approche, et se positionna auprès de sa première cible. Il se prépara, et d’un pas lent, il s’approcha du premier malfrat.

Sans crier gare, James bondit sur son premier adversaire, et l’attrapa par derrière. Il en profita pour placer un coup dans la gorge, assez vif pour éviter le moindre cri de la part de son adversaire. Jim avait appris ce coup à l’armée, et utiliser ce dernier lui avait rappelé des sensations qu’il pensait perdues.
Le criminel s’affala sur James, alors que ce dernier exerçait une pression sur la trachée de son opposant. Une manière suffisamment simple pour que ce dernier s’écroule sans demander son reste. Quelques minutes plus tard, l’ennemi s'effondrait, sans connaissance. Une cible en moins, c’était déjà ça.

Le second suit, et James applique la même méthode. Un coup bien placé, puis une exécution lente, amenant son adversaire à rejoindre son camarade. Deux gardes en moins.

Mais le plus compliqué arrive : les otages.

Jim arriva à l’angle sud-ouest de la pièce, et put enfin voir la pièce dans laquelle les otages étaient retenus :

-Les gars ? Les poulets sont de plus en plus nombreux. Faut qu’on trouve un moyen de se barrer de là.

L’un des barjos venait de rompre le silence au sein du groupe, et cela malgré la musique tonitruante et les sirènes des différents services d’urgences.

-Se barrer ? En quel honneur ?

Une montagne de muscle sortit alors de l’ombre. Il avait tout l’air d’être le chef de ce groupe de tarés. Au vu de son aspect, ainsi que son air fou, semblait dire qu’il était l’investigateur de cette prise d’otage farfelue. Il sortit de sous son coude un fusil à pompe, et pointa alors le complice qui avait la langue trop pendue à son goût.

- Les flics, je m’en fous. Ils doivent comprendre. Ici, c’est chez nous. Ils n’ont rien à faire ici.

Il tourna ensuite son arme vers la pièce éclairée, celle qui laissait penser que les otages s’y trouvaient.

- S’il faut faire péter ces péquenauds pour qu’ils nous prennent au sérieux.

Il prit alors un air fier, tout en frappant son torse.

- D’autant plus que cette chauve-souris ne s’est pas pointée en ville depuis 5 mois. C’est notre moment ! Personne ne se mettra plus au sein de notre route !

Il brandit alors son arme, tout en haranguant ses hommes :

- Ne perdez pas espoir ! Montrons-leur qui nous sommes !

Il marqua une pause.

- Nous sommes l’avenir de Gotham !

Les autres armes se levèrent, ainsi que des cris. Les malfrats étaient prêts à en découdre avec le GCPD, et qu’importe combien d’entre eux restèrent sur le carreau.

James avança alors pendant le discours de cette personne, et s’avança vers la salle où étaient retenus les otages. Le Commissaire porta alors la main sur la poignée, et la tourna.

Au sein de la pièce, il trouva alors les trois otages, terrorisés, tous reliés à une bombe.
Les yeux imbibés de larmes, les otages suppliaient Gordon de les libérer. Le flic n’avait pas le choix. Pour permettre une rapide intervention, il allait devoir s’amuser à triturer les fils, et désamorcer cette horreur.

"Me demander de ne pas remettre un coupable à la police, c'est comme si on demandait à un cabot d'attraper un lapin pour le lâcher aussitôt. Ca arrive, bien sûr, mais c'est pas naturel."
Le Faucon Maltais
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Inscription : 09/02/2021

Nouvelle Nuit de Garde

S'il y a bien une chose dont je ne suis pas fan lorsque je suis de patrouille, c'est que mon chemin croise celui de mon père... Et autant vous dire qu'en étant Commissaire, nos route sont amenées à se croiser bien plus souvent que je ne le souhaiterais... D'ailleurs, ce soir, c'est une de ces soirées où rien ne va et où après une énième intervention dans les rues de Gotham, je me retrouve sur un toit, face à un immeuble encerclé par des voitures de police, toutes sirènes allumées... Et je vous le donne en mille, qui est le premier à descendre du véhicule et à entrer ? Mr James Gordon...

Rapidement, je jette un petit coup d'oeil au petit boîtier à ma manche et je constate que dans cet immeuble, ça grouille pas mal... et qu'en plus, il y a une activité électronique qui ne me dit rien qui vaille.

Très vite, mon regard repère James et rapidement, je prend la décision de le rejoindre, discrètement Alors que je suis en route pour rejoindre la pièce où il se trouve, je dois assommer deux trois mecs encore présents dans les couloirs avant d'arriver sur place. Silencieuse et agile, je me retrouve non loin de papa, juste derrière, dans l'ombre. Je reste bien à couvert, pour éviter que les malfrats ne me voient et en quelques secondes, je réussi à pirater le signal radio de la police pour pouvoir m'adresser à James directement. Après quelques secondes d'hésitation, je prend de nouveau ma grosse voix pour m'adresser à lui, tout en faisant en sorte d'être la plus discrète possible.

- Un coup de main ?

Bon sang, même là, alors que je suis dans le costume, il a cette fâcheuse manie de me tendre et de me mettre un coup de pression alors qu'il ne me regarde même pas. Impressionnée par papa ? oh oui, complètement !

Mais je prend sur moi et je ne me laisse pas impressionner... Devant, des otages au bord de la panique et surtout, une bombe... d'où la signature électronique importante.

- Surtout faites comme si je n'étais pas là. Ils ne semblent pas m'avoir repérée.

Je marque une pause, me mords les lèvres et rajoute, mes yeux toujours posés sur lui.

- Je suis là pour les aider. Pour vous aider.

(c) AMIANTE