| A new journey (Green Lantern / Green Arrow) | Hal Jordan /Green Lantern Super-Héros Inscription : 16/01/2018
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| A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Dim 29 Jan 2023 - 18:08 | |
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Le temps à passé et ceux qui s’étaient pris le chou bien des fois à l’époque sont devenu de grands amis. Le genre d’amis qui ne se voient pas souvent mais qui à chaque fois ont l’impression de s’être quitté la veille, les meilleurs. Cette fois c’est Hal qui est à l’initiative de ce voyage et le pick up d’occasion se garait sur le parking de Queen industries. Le capitaine Jordan en civil s'annonça à l'accueil les mains dans les poches de son jean, scrutant ses chaussures. Ça fait cow boy çà? Non…il abuse. Il sourit. Après ces affrontements avec les Black Lantern après la tempête Kandor, il a vraiment besoin de çà. Le voir, boire une bière, parler. Et pourquoi pas soyons fou, manger de son chili qui est épicé il est vrai, mais demeure une légende culinaire chez les super. Un homme d’une cinquantaine d’années s’approche pour lui serrer la main.
“Mr Jordan? Bonjour je m’appelle Dennis Adams, je vais vous conduire au bureau de Mr Queen...”Il a le regard vif et alerte même si il ne s’en doute surement pas son boss en a un encore plus aiguisé. L’ascenseur arriva au bon étage et le quinquagénaire laissa Hal en appuyant à nouveau sur le bouton de l’ascenseur pour repartir.“Mr Queen vous attend Capitaine, vous pouvez entrer” |
| | | Re: A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Lun 30 Jan 2023 - 15:26 | |
| Queen Industries.
Une multinationale. Une super-entreprise. Un fleuron de la technologie américaine.
Une marque, qui compte.
Pas autant développée que Wayne Enterprises, mais pas loin. Spécialisée dans les engins de pointe, bénéficiant d’un fort aura sur les réseaux sociaux, la société a le vent en poupe et a su se renouveler, après des débuts un peu difficiles.
Initialement spécialisée dans l’import et l’export, en priorité des armes, Queen Industries a su suivre l’air du temps et changer du tout au tout.
Merci la direction.
Pas réellement Oliver Queen, le dirigeant actuel – plus souvent absent que présent, plus souvent oisif qu’impliqué.
Ce sont surtout Moira et Robert Queen, ses parents, qui ont su révolutionner l’entreprise afin d’en faire quelque chose de plus grand, de plus fort.
De plus sûr.
Même si, là aussi, Oliver Queen semble s’amuser à défier régulièrement la situation, et les reins de son entreprise.
Hal Jordan, cependant, peut ne rien voir de tout ceci en évoluant dans les couloirs de l’immeuble principal, du siège de la société.
Tout va bien, ici. Tout est luxueux. Tout est beau. Tout est bien.
… tout est faux, au fond.
Rosita, qui l’a accueilli en arrivant, présente parfaitement bien et incarne le fantasme hispanique classique. Elle est cependant hantée par son passé d’immigrante illégale, et les sacrifices qu’elle a dû faire pour être ici.
Roger, que le pilote a croisé en montant quelques marches, revenait des toilettes, où il s’est drogué pour tenir le rythme imposé par son job de trader. Il finira sous les roues d’un train, si l’héroïne ne l’arrête pas avant.
Anton, qui suit des yeux Jordan depuis son bureau en verre, referme l’onglet Qwant ouvert depuis ce matin, pour ses discussions en ligne sur la gestion d’un enfant transgenre. Sa femme lui demande de comprendre, mais lui n’en revient qu’à la Bible.
Et Dennis Adams lui-même n’a qu’une hâte : se débarrasser de cet impératif, pour retourner aux SMS érotiques échangés avec sa future conquête, découverte en ligne. Qui s’avère être un brouteur, qui lui prendra bien trop d’argent pour que Dennis s’en sorte devant son épouse.
Tous.
Tous ont des secrets. Tous ont des ombres.
Aucun n’est pleinement mauvais ; tous ont besoin d’aide, et de temps pour eux – pour se comprendre, et comprendre le monde.
Hélas, le temps est devenu l’ultime apanage des riches, et des inconscients.
Deux descriptions qui correspondent assez à celui que Green Lantern est venu voir… et qu’il découvre dans son bureau, en pleine visio-conférence.
Dans une allure légèrement surprenante.
Nous avons plusieurs pour les transformer – et non, je ne vous dirais rien ! Hé, secret pro’, les enfants.
Sachez juste qu’on a ce qu’il faut pour vous payer. En principe, ça devrait suffire. »… aux salopards de votre espèce, a-t-il envie de dire ; mais il se retient.
Difficilement.
Oliver Queen forme son plus beau et faux sourire, alors que la réunion avec divers représentants d’entreprises pétrolières s’achève.
Enfin.
Les salutations d’usage sont transmises, et chacun se déconnecte l’un après l’autre. Dans un délai qui semble infini au maître des lieux. « RAH ! J’en pouvais plus, pff. »Il soupire, desserre sa cravate émeraude et se tourne vers Hal, pour former un sourire fatigué mais sincère. « Salut, cow-boy. Ça va ? T’es prêt ? Je m’avoue bouillant, là. J’ai bien envie de disparaître, de mettre les voiles. »Il grimace, puis tapote quelques commandes rapides sur le clavier de son ordinateur dernier cri.
Qbook, évidemment. « Tss… je t’ai déjà dit combien je rêve de redonner mon entreprise, de me débarrasser de tout ça pour vivre tranquillement… ? »Sûrement. Assurément.
Mais il ne le fera plus ; jamais.
Jadis, Oliver s’est libéré de sa fortune et a vécu bien des aventures – jusqu’à découvrir ce que certains mauvais esprits avaient fait de son entreprise.
Il l’a mal vécu. Eux ont mal vécu ce qu’il leur a fait.
Il est revenu dessus – et si ça le peine, c’est comme ça. Même s’il l’admet, il ne rêve que de grands espaces et de parcourir le pays, pour enfin mieux le comprendre.
Quel paradoxe. Quelle frustration.
Quelle vie. |
| | Hal Jordan /Green Lantern Super-Héros Inscription : 16/01/2018
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| Re: A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Ven 10 Fév 2023 - 21:41 | |
| Quel personnage assurément. Les mains dans les poches Hal s’adossa à la porte du bureau en regardant Oliver discuter affaire. Quelque chose qu’il fait bien et qu’on pourrait croire comme accompli avec passion. Mais les passions de l’archer vert son ailleurs, seul ceux qui ne le connaissent pas se laisseraient prendre à ce bagout. Il suffisait de voir sa mine fatiguée ressurgir a peine la conversation terminée pour le comprendre, cette vie là n’est pas celle qu’il préfère, ces combats pour équilibrer des comptes ne vaudront jamais ceux pour rétablir la Vraie justice. Combien de fois lui a t’il dit qu’il voudrait se débarrasser de ce rôle de patron? “Peut être un milliard de fois?”
Il dit cela car lui avait prévenu John Stewart. Même si ils le savent tout les deux en cas d’urgence il ne dirait jamais non pour faire son boulot. Parce que Green Lantern c'est une vocation sans doute. L’index du pilote se posa entre Coast City et Star city pour y tapoter doucement.“Oui. Je sais. Dur de quitter notre rêve Californien vieux mais on est pas obligé de se farcir les villes craignos où il pleut tout le temps genre au hasard…Gotham. D’ailleurs je me fais la remarque tu crois qu’il y a un microclimat à Metropolis? J’ai l’impression qu’il fait plus souvent beau que dans les villes autour. Ou alors Clark disperse les nuages pour que la population ne manque pas de vitamine D, il en serait capable le bougre.”
Relevant la tête vers Ollie avec un sourire il pointât les trois états frontaliers pour commencer leur voyage.“Oregon, Nevada ou Arizona pour commencer? |
| | | Re: A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Mar 14 Fév 2023 - 20:38 | |
| « Tu plaisantes, j'espère ?! »Oliver Queen hurle ces quelques mots, alors qu'il s'est décalé dans une autre aile de son bureau – son dressing. Personnel, évidemment. De la taille d'un appartement moyen, dans le centre de Star City.
Le luxe, bien sûr ; ses affres, et la dépendance qu'on en retire rapidement. « Je t'ai annoncé mon envie de tout lâcher... un milliard de fois ? Seulement ?!
Pouah ! J'me fais vieux ! »Un ricanement mauvais accompagne ces mots, tandis que le milliardaire se change. « Faut que j'me reprenne ! Faut que je retrouve ma faconde ! Faut que j'la ramène plus, oh oui ! J'vous manque trop, je le sens ! »Le ricanement devient gloussement amusé. « Et... ha-ha, prévenir de mon absence ? Vraiment ? »L'archer émerge du dressing, après s'être débarrassé de son costume émeraude. « Pas ! Du ! Tout !
Nan, que dalle ! Enfin... bon si, quand même. Ils auront tous un e-mail personnalisé, une heure après notre départ. Envoi automatique, avec instructions personnelles.
Mais... quand même. Pendant une heure, ils vont flipper. Pendant une heure, ils vont s'inquiéter. Pendant une heure, ils vont tomber de leur piédestal.
Et c'est bien ! Et ça leur fera du bien ! Et ouais ! »Un sourire un peu maléfique glisse sous son bouc. « Mais... ouais, bon. Ça va le faire. Bon, voyons ton truc, là. Une carte ? Sérieusement, Jordan ? Une foutue carte en papier ?
Mec, old school, hein. J'aime ça. Cool. Mais bon sang, ça pue quand même le renfermé, ton truc... »Il se penche sur la carte, et acquiesce rapidement. « Ouaiiis... évitons Gotham. J'y étais récemment, et ça ne m'a pas réussi. Hrm, bref.
Allez, trêve de suspense.
Nevada, mec ! Nevada ! »Oliver se détourne de son ami, et retourne dans son dressing – pour finir de s'habiller, après avoir quitté son costume de businessman. « Je sais que les O.M.A.C. ont débuté là-bas, et que ça a chauffé avec quelques Kryptoniens. Mais... mmh. Bon, soyons honnêtes.
Las Vegas. Si on veut retrouver le cœur de l'Amérique... Las Vegas. »Il soupire, puis émerge du dressing – changé. Classe, distingué ; mais moins flamboyant qu'avant.
Plus discret, clairement. « La cité du vice. La ville qui ne dort jamais, définitivement. Le foyer des pires penchants de l'âme humaine, et donc américaine.
Las Vegas.
Si on veut retrouver ce qui fonde notre pays, nos communautés... c'est là-bas qu'on doit commencer. En se lançant dans le pire, pour espérer le meilleur. »Oliver hausse les épaules, presque las. « Enfin... si ça te dit, hé. »Il sourit tendrement, puis se dirige vers la porte de son bureau. « Allez... on s'lance. J'ai prévu quelques victuailles, pour la route et pour tenir ; et du cash. Pour la voiture, t'as géré ? Hé, j'espère que c'est confortable, quand même ! »Il adresse un clin d'oeil complice, et récupère un sac anonyme – typique du sac militaire.
C'est un effort, en fait. Un effort envers Jordan, d'avoir mis ses affaires là-dedans ; car ça ne correspond clairement pas aux inclinaisons de l'archer. « Allez ! On s'dépêche ! Y a d'la route à faire, et je sais que tu vas vouloir roupiller tout du long ! Go, go, m'sieur le pilote ! »C'est parti, alors. C'est parti... définitivement, c'est parti !! |
| | Hal Jordan /Green Lantern Super-Héros Inscription : 16/01/2018
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| Re: A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Mar 21 Fév 2023 - 0:27 | |
| Oliver mettra t’il en place des choses pour Queen Industries pendant son absence? Un mail d’instructions, point. En affaires aussi bien qu’en justicier l’archer agis à la cosaque et avec panache. Un sourire aux lèvres Hal se dit qu’il n’est pas avec Barry son meilleur ami pour rien. Même s’il moque sa carte en papier.
“Oui du papier, tu crois que j’utilise les techno terriennes souvent?”Un aveu. Dès lors qu’on lui retire son anneau Hal ne passe pas suffisamment de temps ici pour s’intéresser aux derniers “ avancées” locales. Passant ses mains dans son dos il se redresse en haussant les épaules.
“Après si tu as un Q-Phone qui traine pour un vieil ami…”Il n’aurait pas de quoi se le payer sans faire un crédit, no fake. Oliver choisi la première destination et une nouvelle tenue plus passe partout. Ils sont deux américains ordinaires maintenant, enfin…l’arc et l’anneau resteront toujours à portée évidement. L’avis de son ami sur Vegas fit réagir un Hal amusé.“C’est aussi la ville du jeu, de la lumière, des shows musicaux. Elvis! C’est vrai il y a beaucoup de gros sous et de substances mais il y a aussi du rêve non?”Il n’affirme pas une opinion la question n’a rien de rhétorique pour le pilote. Il interroge réellement son ami. L’argent, le grandiose, la démesure avaient ils une telle puissance corruptrice?
“Ok pour Vegas. Je trouve çà sympa!”Peut être aussi parce qu’en plein désert la ville lui rappelait un peu celui qui qui se trouvait tout près de Coast City et s’étendait jusqu’à la base Edwards. Les terres arides près desquelles il avait vu le jour, la petite banlieue américaine. On connait Vegas pour ses casinos et ses hôtels immenses, ses villa luxueuses et kitsch mais il y a un autre coté de la pièce. Celui de l’Amérique fauchée qui survit parce que l’attrape touriste en plein désert continue de capter les richesses des flambeurs. Le mirage d'une cité apparue au milieu de nulle part grâce à une législation coulante captant ici ce que les autres interdisent ailleurs. Ils descendirent jusqu’au parking et Hal prit le volant pour cette partie du voyage.
La route fut longue mais ils avaient le temps et les discussions dans l’auto sur tout et rien faisaient le sel. Arriveraient ils avant la tombée de la nuit à destination? |
| | | Re: A new journey (Green Lantern / Green Arrow) Mar 21 Fév 2023 - 13:38 | |
| Et ils partent, alors. Ils prennent la route.
Et quelle route !
Beaucoup fantasment à raison sur la fameuse Route 66 qui relie Los Angeles à Las Vegas, source de bien des mythes, bien des légendes et bien des événements surprenants. Ce n’est évidemment pas le seul accès à la ville, qui est également disponible par plusieurs moyens de transport mais notamment par l’Est.
Et c’est par là, par cette autre route glissant au cœur d’étendues désertiques que Hal Jordan et Oliver Queen arrivent.
Après plusieurs heures. Après un véritable périple. Après quelques moments agités lors de pauses intenses. Après plusieurs rencontres déjà riches, mais souvent crispantes vu la misère sociale et humaine qui habitent ceux qui dépendent de la route pour survivre.
Ils ont peu parlé. Ils ont peu échangé.
Ils ont roulé. Ils ont avancé.
Ils cogitent, aussi ; surtout. Ils arrivent, cependant.
Ils arrivent.
Ils passent devant le panneau si connu et populaire, sans s’arrêter.
A l’intérieur du véhicule, Oliver Queen forme une grimace évidente, devant l’aspect toc et pseudo luxueux du panneau.
Ça annonce la couleur ; et elle est bien ternie.
Ils arrivent, cependant.
Ils quittent le désert. Ils quittent la route. Ils quittent ces paysages magnifiques, mais mortels pour qui s’y perd.
Ils quittent le désert. Ils arrivent en ville.
… dans la jungle de béton.
Il faut toute l’adresse et la science du pilotage d’Hal Jordan pour manœuvrer au cœur d’artères puissantes, intenses mais peu hospitalières. Oliver tente bien de le guider pour arriver dans la ville, mais les indications sont peu claires ; tout comme l’homme, qui se crispe devant une telle bétonisation.
Ce n’est pas la suite qui va améliorer son humeur. « Super. Foutus bouchons, hé ! Et rien pour arranger l’équilibre carbone ! Bande d’enfoirés, à prendre seuls leurs voitures pourries ! Egoïstes ! »Il grogne. Il râle – et pour cause.
Ils sont coincés.
Ils sont coincés, car Las Vegas dispose de corridors d’entrée trop petits pour le flot de véhicules qui veulent y rentrer chaque jour, chaque moment.
L’Amérique ! Terre de voitures, terre de voitures individuelles. Las Vegas incarne l’un des visages du pays, et ici l’une des faces les plus sombres – car recouverte par les fumées et la pollution généralisée.
Ils attendent, ainsi. Oliver fulmine.
Son regard glisse, de chaque côté, pour s’occuper.
Il voit ainsi la face éclatante de Las Vegas.
Le Strip.
Une portion de 6,7 km de la partie Sud du Las Vegas Boulevard.
Foyer des plus grands hôtels, casinos et centres de plaisir de la ville, qui en compte énormément.
Le Strip. La légende de Las Vegas. Son côté brillant.
Qui ne cache pas toujours son allure plus sombre, et plus triste ; si proche, que Hal et Oliver la croisent au fil de l’avancée si lente du véhicule.
Des mendiants. Des sans-abris.
Par dizaines. Par centaines, par milliers sûrement dans la ville ; et plus encore. Qui viennent s’agglomérer autour des véhicules, en demandant l’aumône. Ou, au moins, un peu d’attention. « Bordel… »Oliver grimace et fronce les sourcils. Sincèrement touché par une telle vision.
Il commence à se tourner vers Hal, pour évoquer quelque chose – quand il se fige. Quand il se bloque.
Quand son regard tombe sur autre chose.
Une manifestation.
Calme, pour l’instant. Mais avec un nombre certain de participants, dont beaucoup semblent acharnés, déterminés.
Cela pourrait dégénérer… |
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