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When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl]

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When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Lun 21 Mar 2022 - 23:16





Spoiler:


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Them11

Suite à l’attaque d'Astarte sur la Terre et la tentative de Rogol Zhar de détruire Kandor Hippolyta était entrée en contact avec Power Girl, une héroïne qui avait en commun avec elle la Société de Justice. Elles n’avaient pas faites parties de celle ci aux mêmes périodes mais avaient tenues un rôle finalement pas très diffèrent, celui de guerrières puissantes et déterminées. Kara avait cependant eu un rôle plus central dans le groupe de super héros de l’âge d’or et si elle et Hippolyta n’avaient jamais eu l’occasion de tisser des liens ce fut avec la plus grande sincérité que la reine amazone accepta sa demande.

Celle de venir ici s’entrainer. La menace que fait planer Kandor sur la Terre préoccupe beaucoup l’amazone et elle accorderait sans aucun soucis son aide à celle qui avait faite bien des fois ses preuves parmi les héroïnes de la Terre. La Kryptonienne avait eu la franchise de demander son aide et elle ne la refuserait certainement pas au contraire: Son peuple avait de préoccupantes tendances suprémacistes et avait menacé directement l'humanité. Kara Zor-El reste au yeux d’Hippolyta le meilleur espoir qu’une autre voie soit possible pour les siens. Cette femme doit leur survivre si elle veut leur montrer la voie un jour.

Et quand la guerre est déjà là, que celui à qui vous faites face veux vous casser la figure pour que vous rentriez dans le rang voir vous tuer il n’y a pas d’autre solution que d’être meilleur que lui dans la pratique de cet art. Une fois remis à sa place on peut alors choisir de ne plus parler cette langue de la violence qu’il a voulu imposer et lui présenter la sienne. Celle de la diplomatie, de la recherche du compromis en tenant compte des intérêts de chacun. De l'amour. Cela peut paraitre naïf mais c'est le crédo de ces femmes guerrières, le but ultime derrière le sang versé.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] D11

“Bienvenu à Themyscira Kara Zor-El. J’espère que tu trouveras parmis nous ce que tu es venue y chercher.”

Depuis ses appartements Hippolyta s’adressait avec un grand sourire à Power Girl qui venait d’arriver.

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Jeu 24 Mar 2022 - 13:34

L'immeuble de la J.S.A. était silencieux et calme. Assise sur le rebord de mon lit je contemplais la photographie de l'équipe à sa grande époque accrochée sur un mur rendu triste par une météo nubileuse et un Soleil en plein réveil. Il y avait les grands noms qui avaient forgé des légendes et des mythes dont certains perduraient encore. Juste à coté se tenait un cliché plus récent. Les deux avaient un point commun : ils irradiaient d'une énergie folle, on y sentait la liberté, la force, l'unité et tous ces caractères, réservés, expansifs, joyeux, sérieux, qui se côtoyaient dans une diversité qui formait un tableau formidable et puissant.

Quelque part, dans le deuxième tableau se trouvait une jeune femme, blonde, souriante, radieuse, une femme qui, un temps durant, n'avait jamais eu la moindre inquiétude sur sa place dans cette équipe ou dans ce monde. Musculeuse, le regard un peu dur, elle arborait un sourire malicieux qui allégeait sa stature de femme prête à botter des fesses et fournir du travail aux chirurgiens dentistes. Ce que jadis j'étais. Elle me manquait.

La lumière de la photographie tranchait avec l'étrange pénombre que les nuages de New York faisaient planer sur cette chambre statique et silencieuse. Mon sac grand ouvert attendait toujours que je daigne y déposer des vêtements et quelques affaires indispensables. J'attendais pour ma part quelque chose d'autre, une inspiration peut-être ou une révélation. Je me perdais dans cette image, ignorant encore si celle qui y était n'était plus qu'un spectre enterré vivant sous une autre personnalité plus ferme ou si je l'avais juste recouverte d'un linceul qui ne demandait qu'à se soulever.

Je n'eus même pas la force de soupirer. Je m'abaissai légèrement et serrai mes bras de mes mains fatiguées. Mars, Kandor, les Néo Dieux d'Apokolips, Waller... La liste s'allongeait encore et toujours. Mes journées pourant restaient cantonnées à vingt-quatre heures et mon entraînement à la J.S.A. avait atteint ses limites. Wesley m'avait enseigné les secrets de quelques arts martiaux ; Ted la boxe ; Alan s'était usé à m'enseigner la méditation même si ses efforts furent récompensés un temps. Hélas aujourd'hui je ne parvenais plus à faire le vide, même me poser pour me recentrer devenait une épreuve, je me dispersais trop, mon esprit ressassait, en une boucle interminable des pensées décousues. Même déposer ces pensées sur un papier ne tarissait pas leur flot. Mes nuits étaient cauchemars et le manque de cette drogue qui m'avait un temps fait dormir y était pour beaucoup. Parfois je me levais en pleine nuit et ouvrai les tubes vides que je ne me résolvais pas à jeter.

Kandor m'avait mise face à une nouvelle menace. Une menace qui a mon sens égalait pour la terre celle de Darkseid. Une menace que je n'avais même pas pu combattre alors cette nouvelle...

Je ne pouvais accepter de me montrer impuissante face à Baal et ses envies belliqueuses.

Je me levai soudainement. J'avais commis des erreurs mais comme me l'avait dit Ted, je n'avais pas à m'en sortir seule. Les voies solitaires n'étaient qu'une cautère sur une honte irresponsable et je refusai de continuer à me regarder chaque matin dans un miroir pour uniquement faire le bilan de ma fuite. Cette femme souriante, les bras croisés, qui observait l'objectif avec l'envie de montrer au monde sa force et sa détermination n'était pas faite pour tourner le dos.

Ce qui était fait était fait, je devais maintenant en accepter pleinement les conséquences et quitter l'apitoiement pour me relever.

Seule j'avais échoué, cela ne signifiait pas que tout était perdu.

Mue par une nouvelle énergie, je terminai de plier mes affaires et de les fourrer dans mon sac.

J'avais demandé de l'aide, on me l'avait accordée. Le moment de faire un premier pas vers une nouvelle étape s'était offert. J'en avais pris plein la tête, j'avais craqué sous le poids et les contraintes, mais maintenant j'allais rendre coup pour coup.

Pour cela, j'allais devoir réapprendre à frapper et vivre.

J'envoyai un SMS à Ted pour l'avertir de mon petit voyage où il ne pourrait dans un premier temps pas m'accompagner, il était important qu'il le sache et qu'il comprenne que tout irait bien.

Il ne pouvait fondamentalement rien m'arriver de terrible sur Themyscira, île et royaume des amazones.

Comme je l'avais déjà dit, je n'étais pas très portée sur la royauté et j'étais assez persuadée que les cérémonies amazones me plongeraient dans une certaine perplexité. J'aimais la science, la logique, la raison, j'aimais les réponses qu'elles apportaient et même si les Dieux existaient - j'avais après tout rencontré Arès - je peinais à leur accorder une once de sagesse. J'étais cependant respectueuse des traditions des autres, de leurs cultures et de leurs us. Je n'étais pas une porteuse de vérité absolue qui se permettait de piétiner les civilisations au nom d'un idéal plus grand. Certes je croyais en une Justice, j'avais mes limites entre le bien et le mal et répugnais jusqu'à un certain point la violence létale, j'avais même de l'intolérance pour certains formes très précises de comportement que Baal pouvait se vanter d'illustrer, il n'en restait pas moins que je n'étais rien pour juger.

Filant à travers le ciel pour rejoindre Hippolyta, la reine des amazones de Themyscira et l'une des plus féroces combattantes de cette planète, je sus donc que j'allais me plonger dans une société qui me paraitrait certainement très étrange et à laquelle j'allais devoir m'adapter. Je ne regrettais cependant pas mon choix, les amazones étaient parmi les plus grandes combattantes et leur sagesse dépassait de loin celle des sociétés que je voyais déambuler dans les rues de New York.

Trouver l'île était impossible si vous n'y étiez pas formellement invité tant sa protection naturelle et magique la rendait indétectable à l'oeil nu, même celui grandiose des kryptoniens.

Passer du port industriel et ses eaux sombres et glaciales aux archipels d'îles grecques qui constellaient de leur pierre blanche et lumineuse les flots azur de la méditerranée était un ravissement dépaysant qui aidait à oublier un temps ses soucis. Je passerais sous silence mon passage au dessus de Gibraltar où d'immenses drapeaux frappés d'une "D" flottaient encore, pas plus que je ne relèverais les navires de guerre qui sillonnaient de façon sporadique les flots. Il était remarquable que l'Empire de ce fou de Degaton n'ait pas tenté de faire main basse sur l'île des amazones... Je n'allais pas m'en plaindre.

J'atterrissais donc sur une gigantesque place de pierre taillée et de mosaïques qui rappelaient quelques moments forts et précieux de la vie des Amazones, à bonne distance de la reine. Mieux valait, si j'en croyais Alan qui m'avait fait un rapide briefing sur les "bonnes manières diplomatiques", arriver à pied face à une reine. "Le monarque s'en contrefiche probablement", avait-il ajouté, "mais ses sujets, souvent plus royalistes que lui, sont tatillons car le monarque représente leur propre dignité. Ne te fais jamais d'ennemis par erreur. Un respect d'une fraction de seconde peut t'éviter de terribles inimitiés.".

Je traversais donc la place pour rejoindre des gardes qui me conduisirent à leur reine.

On ne pouvait nier le luxe et le goût - certes classique mais efficace - des appartements d'Hippolyta. Je regardais un temps autour de moi lorsque j'entendis ses bienveillantes paroles d'accueil. Devais-je m'incliner ? Faire une forme de révérence ? dans le doute je la gratifiai d'un léger signe de tête.

- Merci reine Hippolyta, commençai-je, je l'espère aussi.

Un rapide coup d'oeil par delà les immenses arcades me révélait la luxuriante végétation de l'île, ses immensités sauvages et la beauté des constructions des amazones. Voilà que moi, Kara la citadine, tombait amoureuse d'une île qui n'avait même pas la fibre. Elle présentait cependant deux avantages : primo pas de foule oppressante ; secundo, que des femmes. Ne manquait que Ted pour que ce soit le paradis.

- Je vous remercie d'avoir accepté ma demande, repris-je. J'ai conscience de ne pas être une amazone, j'ai bien reçu un entraînement à la J.S.A. mais je sens que ce qui arrive nécessite plus que mes quelques bases. On m'a préparé aux enquêtes, à l'Histoire de ce monde, je sais affronter certains adversaires, mais défier des armées qui ont ma force... est aù-delà de ce que j'ai déjà fait.

Je n'avais pas vraiment idée de ce qui m'attendait ici non plus en réalité, j'avais demandé un entraînement, mais quel forme prendrait-il, quelles en étaient les modalités ? Je n'en avais pas la moindre idée et pour être franche je n'avais même pas songé à le demander tant cette voie paraissait la seule raisonnable.

Et puis, qu'est-ce qui pourrait m'arriver de terrible ?
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Ven 25 Mar 2022 - 15:24




Power Girl est entrée dans les appartements de la reine des amazones et celle ci lui ouvrit grand les bras tant au sens propre qu’au figuré.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] H10

“Je t’en prie Kara, je n’ai qu’un regret celui de ne pas t’avoir proposée de venir plus tôt. Supergirl était venue ici s’entrainer plusieurs mois, ce n’est pas important que tu soit née à des étoiles d’ici.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Sans_t28

Tu as raison ce qui arrive aux derniers survivants de ton peuple nécessite que tu acquiers un art autre que celui que tu pratique d’ordinaire. Tes pouvoirs, ta force, ta vitesse ont toujours suffit a te donner des compétences martiales bien au delà de l’humanité mais maintenant que tu es face aux tiens et qu'ils sont si nombreux tout change.”


Hippolyta s’approcha d’elle et posa ses mains sur la balustrade offrant une vue sur l’île. De là on pouvait clairement distinguer des guerrières en plein entrainement et c’était d’autant plus facile avec la vue dont disposait Kara.

“Avant de s'entrainer aux armes tu dois me dire si il en existe capable de les blesser. Et aussi...Tu les a vu comme moi je présume, ce sont des hommes qui les dirigent. Ce n’est pas un hasard si ils sont si belliqueux.”

Hippolyta avait toujours eu ses explications aux problèmes qui touchaient l’humanité et au delà, ses obsessions pourrait on dire.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Sans_t27

“Si les armes ne les blessent pas qu’une femme soumette Baal endommagerait leur masculinité suffisamment pour qu’ils remettent en cause tout leur système de valeur basé sur la domination des plus forts."

Frapper la fierté d'homme des soldats, les émasculer au sens figuré pour qu'ils cessent de vouloir imposer leur loi.

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 29 Mar 2022 - 9:27

Hippolyta était accueillante, souriante, avenante. C'était réconfortant et même si nous n'avions pas beaucoup bataillé ensemble je ressentais immédiatement de la bienveillance pour elle. Je la suivais tandis qu'elle me parlait, balayant de simples paroles les éventuels doute que ma nature extraterrestre aurait pu nourrir. Elle me parla même brièvement de Supergirl. Qui aurait pu croire que cette enfant plutôt naïve avait déjà passé le pas d'un "entraînement" amazone. C'était presque comique, sans doute cette jeune héroïne n'avait pas autant d'égo que moi...

J'observai un temps les guerrière antiques s'entrainer tandis que leur reine me parlait. Elle s'enquérait, et c'était bien naturel, des points faibles de ces "hommes" puisque telle paraissait être son analyse de la situation. J'ignorai exactement les travers que la société Kandorienne avait prise, sans doute y avait-il des femmes dans l'armée de Baal, en tout cas la Krypton d'où je venais ne s'attardait pas à ces différences sexuelles. Je comprenais cependant qu'avec les évolutions humaines et les malheurs qui s'étaient abattus sur elles, les amazones voient en l'homme une faiblesse et une menace inhérente.

Devais-je vraiment révéler toutes les failles qui traversaient notre nature ? C'était me mettre à nue et en position de faiblesse... j'avais cependant l'avantage d'être une femme, une armure suffisante pour me protéger d'elles toutes. En outre, comment pourraient-elles m'aider si je ne leur dressais pas la liste des faiblesses pour lesquelles je devais moi-même me prémunir ?

- On croit souvent que les kryptoniens sont invincibles, commençai-je, sous un Soleil Jaune nous sommes effectivement dotés de capacités supérieures. Nos cellules se gorgent d'énergie et déploient des forces prodigieuses, mais privés trop longtemps de cette énergie nous redevenons de "simples" kryptonoïdes... enfin... humanoïdes.

Jetant un regard vers ce Soleil Jaune, j'en venais presque à le haïr d'exister. S'il avait été un temps une bénédiction, c'était maintenant une pure malédiction.

- Au-delà de cela, les armes magiques nous blessent comme si nous n'avions aucune capacité surhumaines. La kryptonite, même à faible dose, est un poison ; pareil, de fortes concentration de plomb peuvent nous tuer. Nous sommes également sensibles à de fortes décharges d'énergie.

" Je n'ai hélas pas pu étudier leurs armures pour savoir jusqu'à quel point elle les protège. J'ai repéré des lances énergétique dans leur équipement. Je ne doute pas qu'ils aient des armes de corps-à-corps mais je n'ai rien vu de tel encore.


Il était certainement temps pour moi aussi de donner mon avis sur la situation, un avis plus froid, plus... kryptonien dans le fond.

- Krypton est une civilisation dotée d'une haute opinion de sa force et de son modèle, repris-je, elle s'est bâtie autour de valeurs très impérialistes voire conquérante. De ce que j'ai compris de cette Krypton, elle est effectivement très paternaliste avec une place secondaire des femmes, que ce soit dans les familles ou dans la société.

Mais était-ce le moteur de toute cette guerre qui s'annonçait ? Un égo viriliste ? Une guerre entre hommes, pour les hommes, par les hommes et pour eux-mêmes ?

- C'est sûr, Baal est un symbole fort à abattre, acquiesçai-je. Il me manque encore hélas une vue d'ensemble sur l'organisation de Kandor. Est-ce que Baal est le seul donneur d'ordre ? Est-ce qu'il a derrière lui une forme de contrôle de la société ? Doit-il s'assurer le soutien de quelques puissants pour se maintenir ? Se sont autant de points qui permettraient de le faire tomber en plus d'un affrontement de prime abord plutôt hasardeux.

Le combat paraissait inévitable, d'où ma présence. Cependant, une bonne stratégie frappait sur plusieurs angles simultanément. Baal pouvait être le leader à abattre comme un général trop ambitieux qu'un jeu politique en sous-main permettrait de faire tomber. J'avais le droit de rêver.

Alors que je réfléchissais, mon regard se perdait dans la contemplation des amazones qui combattaient les unes contre les autres. Leur discipline, leur habilité, le naturel avec lequel elles passaient du rire amicale au combat violent était fascinant. Il y avait une synergie dans leurs affrontements de groupe, une facilité naturelle à s'associer et à combattre. Un dicton terrestre disait qu'il fallait préparer la guerre pour avoir la paix, les amazones en étaient une parfaite illustration. Derrière toute cette violence maîtrisée et domestiquée se cachait la volonté d'un monde meilleur... pour les femmes en tout cas, ce qui ne ferait pas de mal à cette planète.

- Une chose est sûre pour moi : du sang va couler et je n'ai pas envie que ce soit le mien ou celui de mes proches, conclus-je.

Conclusion pessimiste des récents évènements qui en disait plus de moi que du contexte que j'estimai juger objectivement. Kal affaibli, une planète divisée, des pays étranglés par une crise énergétique, économique et sociale sans précédent, un continent à l'agonie... Qu'est-ce qu'il resterait de l'Humanité face à la menace de Baal ?

Nous. Celles qui avaient assez de jugeote et de sang froid pour tenir bon dans la tempête.
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mer 30 Mar 2022 - 13:39





Les mains sur la pierre taillée du balcon Hippolyta écoute Kara lui parler des faiblesses des siens. De leur lien avec le soleil, de la kryptonite et de la magie. Des doutes qu’elle avait concernant le vrai cœur du pouvoir de cette Kandor agressive.

“Tes paroles sont pleines de sagesse. Tu as raison, si Baal donnait des ordres aux soldats devant nous cela n’empêche pas qu’il puisse y avoir des contre-pouvoirs, qu’il agisse comme un général plus que comme un dirigeant…Et que des femmes soient parmi ces puissants dépositaires de la violence, qui plus est. Il nous faudrait une informatrice dans leurs rangs, en connais tu? "

Retirant ses mains de balustrade elle se tourna lorsque Power Girl conclut que le sang coulerait et qu’elle ne laisserait pas faire que ce soit celui des siens.

“Je sais. Et je comprends. Tu auras mon soutien Kara, nous devons nous tenir prêtes. Si tu veux bien m’accompagner sur l’île je vais te présenter à Philippus qui pourras te partager des techniques de combat. Une épée ordinaire ne te servirait à rien pour le moment il te faudrait la God Killer forgée par Héphaïstos mais malheureusement les humains nous la volent sans arrêt pour compenser leur incapacité à honorer les dieux avec humilité et recevoir de tels présents en retour. Aussi Philippus te fera répéter des mouvements au corps à corps même si je me doute que notre gros matou noir t’en a déjà enseigné quelque uns...”

Un sourire passe brièvement sur les lèvres de la reine. Sacré Théodore, il est triste de voir ceux qu’on aime vieillir. Mais c’est ainsi, les humains ne survivent pas à la reine éternelle des amazones.

“De mon côté j’irais consulter les Moires pour apprécier les présages.”

Ce qu’elle avait vue jusque là sur Mars n’était vraiment pas encourageant pour la suite, aussi se tournerait elle vers les oracles pour savoir à quel point les amazones devraient interférer dans ces affaires qui si elles ne semblaient pas les concerner pour le moment, le pourraient bien plus vite qu’elle ne le voudrait.

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Lun 4 Avr 2022 - 10:53

Hippolyta, bien avant d'être une guerrière était une reine et cela allait avec une diplomatie innée et un sens de la stratégie. Je m'étonnai de trouver un soutien qui me paraissait plus réaliste que Kal. Mon "cousin" était un homme bien, juste, bon, équitable, un homme de principe, toujours prêt à aider ; toutes ses qualités allaient hélas avec des revers, des faiblesses inhérentes, comme celle de croire, parfois, que le monde recelait intimement une part de ses convictions et qu'il suffisait d'être exemplaire pour les inspirer. C'était ignorer que pour que s'épanouissent des individus aussi inspirant il y avait d'autres forces, plus insidieuses qui agissaient en lisière de ces mêmes valeurs morales. Clark était l'inspiration dont avait besoin cette planète, mais pour qu'il s'y épanouisse il paraissait certains que d'autres devaient se "salir" les mains.

J'ignorai exactement ce que Clark pensait de l'espionnage mais je ne l'imaginais pas débordant d'enthousiasme à cette idée. S'infiltrer, mentir, se travestir, tromper la confiance, neutraliser si nécessaire les menaces à une mission donnée... difficile de le croire prêt à en entendre parler. Pourtant, ici, c'était une option mise sur la table avec simplicité et pragmatisme. Sur le même ton de la conversation je répondis à la reine amazone.

- Actuellement non, admis-je, et visiblement le nom des El n'est pas en odeur de sainteté pour Baal. Je ne pense par contre pas m'être mis à dos les Kandoriens comme Superman. Je ne pourrais absolument pas être une espionne mais je pourrais tâter le terrain si besoin et, peut-être, lier un début de réseau.

Vint alors la question des moyens pour vaincre des kryptoniens. Elle parla de la God Killer, rien que cela. Si seulement Diana était parmi nous... les kryptoniens comprendraient leur douleur... J'adressai un sincère sourire à l'entente du "gros matou" d'Hippolyta. Je me demandai bien ce que Grant penserait de ce surnom.

- Il m'a appris à désarmer un adversaire de bien des façons mais le combat armé n'était pas sa tasse de thé, ou alors avec un tesson de bouteille. Il pouvait être bon pédagogue s'il ne devait pas trop répéter... même si je n'ai jamais rien compris aux règles du super-ball malgré ses efforts.

Entre deux jets de canette de bière vide et de hurlements sur l'arbitre il avait maintes fois tenté mais je n'y comprenais toujours rien, mon cerveau semblait faire une impasse sur le sujet.

Me restait maintenant à rencontrer Philippus. Un homme ? Je me gardais bien de poser la question, les us et coutumes des amazones ne m'étaient guère familières et je préférais une ignorance de courte durée à des interrogations plus idiotes les unes que les autres.

Quant à la reine, elle me parla d'aller voir les Moires. J'avais lu un truc là-dessus, à moins que ça ne vienne d'un jeu vidéo de Ted. Bon, pareil, c'était peut-être des devineresses ou des prêtresses particulières, je n'allais pas vérifier sur mon téléphone portable - si tant est qu'il capte ici - aussi me contentai-je d'un léger hochement de la tête.

Je repris les affaires que j'avais déposées et repris en souriant.

- J'ai hâte de rencontrer Philippus, fis-je.

Brillante phrase d'accroche.

Je sentis alors le décor tourner légèrement. Certainement une petite baisse de tension ou un mouvement trop brusque... le genre de symptôme ou d'effet qu'une kryptonienne n'éprouvait normalement jamais. Je choisis pourtant de l'ignorer. Je pensais savoir d'où cela venait, me croyant toujours plus maligne que le reste de l'univers. C'était ignorer à la fois mon infection passée et ma récente dépendance dont je n'étais pas encore sevrée...
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 5 Avr 2022 - 0:12



Spoiler:

Superman est en perte de vitesse et Power Girl doute que sa méthode soit la bonne solution pour stopper la montée en puissance d’une Kandor installée sur Mars et menaçante envers la Terre. Venant vers Hippolyta la kryptonienne pu trouver en la reine des amazones une personnalité forte et attentive déterminée à utiliser des méthodes venues du fond des âges et ayant faites leurs preuves. Le récent retour de Grail avait remis en lumière le tragique de Myrina l’amazone envoyée par Hippolyte tenter d’assassiner Darkseid.

De tout temps et toutes les cultures rois reines comme chefs d’états ont toujours eu du sang sur les mains pour préserver l’intérêt des leurs et cela n’avait aucun lien avait le fait que leurs nations ou royaumes soient des démocraties ou non. La survie des siens nécessite des extrémités et il faut s’y tenir prête l’amazone l’avait toujours su. C’est cela diriger, le fardeau de prendre des décisions graves dont peuvent se dispenser les super héros mais pas une reine ayant pour tâche de protéger l’humanité d’une guerre qu’elle ne peut pas gagner.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 83360410

Aussi Hippolyta accompagna Power Girl jusqu’au camp d’entrainement de Philippus. Générale, capitaine de la garde, confidente et amante de la reine. Mais aussi et surtout la maitresse d’arme qui enseignera toute la journée des méthodes de combat au corps à corps à Power Girl. Celle ci lui apprendrait ce qu’elle souhaite et cela incluait les armes blanches mais l’arc était dispensable, la vision chaude de Kara étant une arme à distance bien plus efficiente et redoutable.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Captur10

Pendant ce temps Hippolyta était allée à la rencontre des Moires Clotho Lachésis et Atropos. Les oracles prononcés furent d’une obscurité absolue et bouleversèrent Hippolyte.

D'après elles si la reine impliquait Themyscira dans une attaque préventive de Kandor les conséquences pour les amazones seraient terrible. La guerre ferait beaucoup de morts de deux cotés et elles n’y survivraient pas. Paradise Island serait détruite jusqu’à la dernière pierre et la dernière trace de son histoire. Les amazones survivantes traquées sans répit jusqu’à travers les étoiles, aucune n’étant assez lointaine pour s’y cacher. Mais au delà de cet avertissement d’une destinée funeste une autre nouvelle laissait un espoir. Il demeurait quelques uns de confiance dans Kandor. Hippolyta avait donnée rendez vous à Power Girl en bas de la montagne des divinités du destin.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 211

"La guerre serait terrible si les amazones s'en prenaient à l'armée de Kandor. Nous n'y survirerions pas."

Mais elle chercherait un moyen de s'impliquer sans faire périr ses sœurs.

“Kara. Il y a autre chose. Je ne peux qu’imaginer à quel point la présence de cette plus jeune version de toi a pu te perturber lorsque tu as trouvée refuge sur notre monde. Alors ce que je vais te dire pourrais te faire un choc mais Alura et Zor sont toujours en vie. Ceux de notre univers.”

Mais qui étaient si semblables à ceux qui l’avaient mise elle aussi dans un vaisseau de transport. Eux pourraient peut être les renseigner sur Kandor, mais le pouvaient ils sans risque? Les oracles prédisaient des retrouvailles heureuses entre eux et leur fille mais à quel point risqueraient elles de mettre en danger celles ci en les impliquant contre le régime autoritaire en place?


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Zo11

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Dr10

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mer 20 Avr 2022 - 11:03

La reine Amazone m'introduisit auprès de la dénommée Philippus, une femme, naturellement, il me faudrait assurément revoir mes cours de grec ancien. Les présentations furent brèves et la reine me laissa avec la maîtresse d'arme qui portait sur elle la stature d'une combattante à la fois fière, déterminée et extrêmement disciplinée. Si la reine fut chaleureuse, je ressentais chez cette nouvelle amazone, une distance que je n'avais pas éprouvé depuis très longtemps, une distance de maître à élève.

Tout en moi devait révéler une combattante qui s'était laissée aller ; je notais cependant une déférence dans ses paroles, une forme de respect que je devais certainement au fait qu'Hippolyta m'avait en personne confiée à ses soins.

Je notais rapidement la présence d'armes, nombreuses, forgées avec talent. Certaines étaient fort abîmées, sans doute celles d'entraînement habituelles, il y avait également des répliques en bois sur des râteliers, toutes aussi bien rangées que si elles étaient faites dans le bronze ou l'acier le plus solide.

Philippus m'indiqua un endroit où poser mes affaires, une large table en bois, bien entretenue même si de nombreuses traces de coups révélaient une utilisation quotidienne.

La générale, équipée d'une armure légère portée à même un chiton de lin tissé avec un motif de palmettes noué à la taille par une ceinture de cuir large dotée d'ornements en bronze, était pour l'occasion drapée, sans doute pour l'aspect protocolaire, d'une pièce de soie rouge borduré de fils d'or en frise géométrique. Il suivait cette femme une douce odeur, probablement une huile parfumée, coquetterie intéressante qui révélait un statu dans cette société encore très attachée à une culture que d'aucun considérer décadente.

Elle ôta son étole de soie pour la déposer sur un mannequin aux allures anachroniques, révélant des jambes musclées ceintes par les lacets de cuir d'une paire de sandales hautes. Deux protections en bronze ouvragées protégeaient ses tibias jusqu'à son genoux.

Nous fîmes rapidement le tour des armes et des arts guerriers qu'elle se proposait de m'apprendre. Je ne sus d'abord que choisir, mes armes se résumant généralement à des morceaux de villes que mes adversaires fournissaient en grande quantité dans leurs attaques. J'avais déjà utilisé des lampadaires, des bennes à ordure, des morceaux de béton, des voitures, des tuyaux de vaisseaux spatiaux, des vitres blindées, des pièces de char d'assaut... Mais jamais une arme blanche telle qu'elles s'alignaient... Mieux valait commencer par des armes de plus petit gabarit pour limiter les dégâts collatéraux. Commencer par la lance paraissait trop risqué.

Je me portais donc vers l'épée.

Philippus hocha la tête sans dire un mot. Difficile de dire si c'était un jugement, une affirmation ou encore une désapprobation. Toujours est-il qu'elle m'invita à prendre l'arme que je saisissais d'une telle façon que notre première leçon consista à comprendre l'"anatomie" de l'épée, son utilité, ses forces et ses faiblesses avant qu'elle ne me montre comment la tenir et insiste finalement sur le point important d'un tel équipement :

- L'épée se saisit et se tient pour servir et tuer. Toute arme qui quitte son fourreau est vouée à verser le sang.

La déférence avec laquelle cette maîtresse d'armée manipulait ses outils de formation et l'étrange sagesse guerrière qui considérait la guerre et le combat comme un Art forçait à la fois le respect et la crainte. Cette île était remplie de femmes toutes versées dans cette philosophie et toutes ne s'occupaient que de cela : mener la guerre, combattre, tuer, pour assurer dans une étrange ironie la paix et l'amour aux travers des sociétés. Comme si Themyscira sacrifiait son innocence pour assurer celle de l'Humanité.

J'avais en son temps trouvé Ted Grant particulièrement pénible avec ses "relâche tes épaules bon sang !", ces "bon sang, t'as la grâce d'un éléphant là ! TON.JEU.DE.JAMBES !", ou encore son "Bordel, mais c'est pas compliqué c'est comme de la danse en plus simple !!", les palmes revenant sans cesse à ces comparaisons "T'attendris pas de la viande merde ! Frappe !" ou encore "T'es pas dans le magicien d'Oz, je te demande pas de faire des bonds de cabris sur une route d'or là ! FENTE ! FENTE !". Même Alan avec ses "concentre-toi..." ou encore Wesley qui avait pour habitude de pousser des "hum..." devant une prise particulièrement ratée m'avaient tous parus un temps difficiles, exigeants, pointilleux.

Ils avaient tous trouvé leur maître... ou plutôt leur maîtresse.

D'abord... le dos, pas assez droit ; les appuis trop incertains ; l'infléchissement des genoux ; la fatigue qui viendrait de ma posture trop en avant ou trop en arrière ; mes épaules, pas assez relâchées ; mes respirations pas assez régulières ; mes cheveux, trop libres ; mes poignets trop inclinés ; mes chevilles mal alignées.

En trois heures je n'avais pas donné le moindre coup d'épée, même sur le mannequin, par contre j'étais déjà fatiguée, non pas physiquement mais intellectuellement, à me concentrer sur l'intégralité de mon corps... Elle me montra finalement un mouvement d'épée simple avec une avancée des jambes pour gagner de l'espace.

- Bien, fit-elle finalement. Maintenant frappe ce mannequin.

L'épée à la main, je portais un coup en pratiquant une avancée comme elle me l'avait montrée. Je ne mesurai pas ma force et fendit le mannequin en y fichant l'épée. La maîtresse d'arme resta un instant silencieuse. Elle n'était pas impressionnée non, seulement terriblement concernée et réfléchissait abondamment.

- Recommencez. Je veux entendre l'épée toucher le mannequin mais pas l'abîmer.

J'enlevai l'épée comme une bûcheronne débutante enlève une hache qu'elle a trop enfoncé dans un tronc d'arbre et reprit ma position initiale... modulo le réalignement des mes chevilles, mon dos, mes épaules, le maintien de l'arme, le fléchissement de mes genoux et je passe le reste de la liste.

Il me fallut au minimum trente essais avant que je parvienne à un résultat satisfaisant - ressentis cent cinquante.

Encore une fois, mon corps répondait toujours, mais ma concentration...

- Recommencez.

Je me remis en position et.. finissais le cul par terre.

- Les appuis, me fit-elle en reprenant sa place.

Je n'avais pas vu venir sa balayette. Elle avait soigneusement frappé, sans effort apparent dans mes genoux et m'avait renversée comme un mannequin de paille. Lorsque mon dos toucha le sol, j'eus une soudaine apparition. Comme un spectre évanescent. Je vis apparaître une silhouette. Une cape vaporeuse suivait les mouvements durs d'une silhouette massive aux poings fermés. Le profil de ses épaules, la position approximative de sa tête révélait une forme de violence contenue.

La puissance réside dans la maîtrise. D'abord de son corps "petite perle". Inutile de retenir ses coups, la subtilité n'est pas l'apanage des petites chéries de Granny.

Oh non...

Je mis certainement une seconde de trop à me relever.

Entra à cet instant une envoyée d'Hippolyta arriva, l'air grave. J'étais à la fois fatiguée des efforts mentaux demandés par Philippus et ébranlée par le retour de celle à qui je devais une vie d'enfer ces dernières années. L'une de mes mains tremblait de façon incontrôlable. Je la pris dans mon autre main pour tenter de cacher ce moment de faiblesse. Une sueur froide me recouvrit le dos. Cette sensation moite désagréable ne me quitterait pas de si tôt. On me donnait rendez-vous en bas de la montagne.

Je laissai donc temporairement la maîtresse d'armes pour rejoindre la reine. Alors que je suivais la messagère, je me perdais dans mes pensées. Un vent marin venait frapper le sentier sinueux de pierre aménagé à même le flanc de la montagne, emportant avec lui des échos du passé, des rires cruels et des paroles détestables. Le Soleil déclinant étalait les ombres et gommait les détails pour ne plus offrir à la Terre qu'une teinte contrastée que l'éclatant ciel crépusculaire dominait de sa palette pastel, annonçant un flamboiement final qui ne tarderait plus.

Quelques torches éparses balisaient le chemin, projetant leur chaleur au gré des bourrasques qui jouaient avec mes cheveux décoiffés, ajoutant au combat du chaud et de froid qui bataillait en mon corps. Dans leur attente immobile, caressés par les embruns marins, les flambeaux attendaient leur heure, se contentant de rivaliser avec une pénombre naissante, illuminant les sandales de ma guide, révélant sur son flanc les couleurs de sa tenue.

Descendre cette montagne parut une épreuve. Les escaliers parurent un instant se rallonger tandis que le dos de ma guide s'éloignait... Je manquai une marche et me rattrapai de justesse. Non pas qu'une chute m'eut faite grand mal mais je gardai ma fierté. Ma main droite se porta sur une pierre proche qui se fendit. Je n'avais pas eu l'impression de serrer trop fort pourtant... Je passais une main sur mon front.

C'est dans cet étrange état que je me retrouvai face à Hippolyta. Elle me parla directement, sans détour. Pour les amazones, il n'y avait pas de chemin possible vers un affrontement direct avec Kandor. J'accusai la nouvelle avec un air grave. Je n'avais pas grande chose à dire à part hocher la tête. Puis la reine reprit pour me parler des parents de... enfin, mes parents, plus ou moins, mes parents "transdimensionnels".

Mes sourcils se froncèrent. Je m'assis sur un rocher proche. Le ressac lointain des vagues, le sifflement du vent léger du soir parurent m'interpréter une symphonie interminable. Où ranger les informations que venait de me transmettre l'amazone ? Les parents de Kara, celle de cet univers, étaient encore vivants. A quel point était-il semblables aux miens ? A quel point étaient-ils différents ? C'était là une piste qu'il ne fallait en rien négliger. Certes, Kandor n'était pas une ville où j'étais en sainteté, mais, quelque part, je n'y étais pas encore totalement ennemie et l'occasion de "retrouver" des parents ou des proches pouvaient être une possibilité pour infiltrer cette société étrange et, peut-être, se trouver une source de renseignements précieux chez mèr... Alura et Zor de cette dimension.

Je hochai de nouveau la tête, silencieusement avant de poser deux coudes incertains sur mes cuisses, mains ballantes dans le vide. Ma main gauche eut un spasme que je réprimai en pratiquant un étirement de mon poignet, dans ce que j'espérai être un mouvement assez naturel.

Tu n'as qu'une famille : ta Mamie adorée...

- C'est la meilleure piste que nous ayons, commentai-je brièvement pour couper la parole à ce souvenir. Je ne sais pas ce que pense Philippus mais j'ai l'impression que mon entraînement ne va pas être aussi rapide que je me l'imaginais...

Je laissai une pause après cette affirmation, essayant d'étirer un sourire assuré sur mon visage.

- Il faut que je vois comment il me serait possible d'entrer et sortir le plus librement possible de Kandor au prétexte de retrouver ma famille. Je pense n'avoir pas encore commis d'"impair" vis-à-vis de la cité même si mon association connue avec Kal ne doit pas jouer en ma faveur.

De mes doigts je rabattis les cheveux taquins qui essayaient de former un rideau devant mes yeux.

- La dernière fois que j'ai vu mon père, c'était un zombie Black Lantern... le voir en chair et en os ne devrait pas représenter un trop gros défi, plaisantai-je pour me donner du baume au coeur.

Même si, dans le fond, des retrouvailles ne m'enchantait guère plus qu'un bain de lave...
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 26 Avr 2022 - 23:07





Ce fut après une journée d’entrainement bien remplie que Kara gagna le mont menant aux trois oracles. Elle ressentit alors une fatigue anormale, quelque chose qui frappait indifféremment les êtres qui gravissaient cet escalier quelle que soit leur conditions physique. Quelque chose de surnaturel, divin. Que même des Krytponiens avec leur faiblesse si similaire à celle des humains face à la magie ressentent. Alors qu’Hippolyta lui parla de ce qui était autant ses parents que Superman son cousin elle perçu quelques gestes rapides et vite réprimés chez la native de Krypton. Elle était prête à se rendre sur Kandor pour les y rencontrer.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 310

“Tu as un courage exemplaire Kara.”

S’approchant d’elle l’amazone posa sa main sur la sienne sans trop la prévenir mais avec naturel, tel une invitation à ne pas reculer. Les yeux fermés elle ressentit tous ces micro tremblements avec une intensité que la femme en face d’elle ne soupçonnerait pas et pas uniquement parce que la reine est quelqu’un de sensible. Kara a plus d’énergie en elle qu’une centrale électrique et ce qui serait anodin chez bien d’autre était plus spectaculaire a ressentir en réalité. Ces mains qui tremble si Kara elle même n’arrive pas à les calmer alors que dire de ceux qui l’entoure.

“Mais…ta famille doit être particulièrement surveillée là bas. Ton nom y a longtemps brillé, avant qu’ils ne lui tournent le dos.”

La reine avait été avec Clark Maxima et elle sur Mars, et avait pu constater d’elle même toute la haine qu’éprouvaient les gouvernants de Kandor à l’égard de la famille El.

“Peut être n’attendent ils que cela, que tu t’y rende. Mais peut être aussi pouvons nous tenter quelque chose sans prendre ce risque. Ils viennent d’installer une Ambassade sur Terre, demander à y voir tes parents pourrait il nouer ce lien avec eux sans être aussi exposée?”

Exposée elle le sera a un moment ou a un autre. Mais en se rendant à Mosaic les risques étaient déjà moins grands qu’à Kandor même tout en étant officiellement sur leur sol. La reine retira sa main de par dessus celle de Kara en lui souriant.

“Philippus t’entrainera le temps qu’il faudra pour que tu sois prête. Quand à moi je partagerais avec toi des gants dans lesquels tes mains ne trembleront plus car ils porteraient le monde.”

Les Gants d'Atlas. L'un des présents que les dieux lui avaient fait pour combattre Imperiex. Ces dons extraordinaires ne l’avaient pas sauvée mais lui avait permise de se sacrifier pour sauver Athènes et sa fille. De mourir en héroïne avant de renaitre en tyran, mais cela était une autre histoire.


“Tes parents pourraient peut être savoir parler à cette cité eux qui en font partie, être une voix de raison qu’ils écouteront davantage que celle de ton cousin. Car ils en sont, ont vécus les mêmes épreuves qu’eux. Si de par leur colère légitime les Kandoriens ont besoin de radicalité qu’ils l’expriment mais en ayant le bien comme but. Des militaristes leur vole leur colère, la détourne pour leur soif de pouvoir. D’un coté tu devras affronter Baal et de l’autre tes parents pourraient faire germer l'idée d'un meilleur avenir pour ton peuple.”

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mer 11 Mai 2022 - 11:32

J'étais entourée de personnalités si remarquables que je m'étonnai toujours d'en découvrir de nouvelles. Ma partition était celle de la puissance brute, de l'impérialité glaciale d'une violence qui pouvait se déchaîner, d'impressionner par la démesure et une assurance qui participait à l'architecture d'un tout intimidant. Mon intimité et mon amicalité étaient toutes aussi distantes.

Hippolyta avait la force intérieure d'une dirigeante. Sûre d'elle, à la fois forte et délicate dans une alchimie royale, elle révélait son statut, son rôle tout en se rendant accessible. Il y avait en elle une intelligence très rare sur cette planète, apanage des grandes réussites de l'Humanité : l'intelligence émotionnelle. Son empathie doublée d'une forte expérience de la vie et des ficelles de ce monde en déréliction formait une armure invisible des plus remarquables.

A tel point d'ailleurs que son langage corporel et verbal ne me firent pas prendre conscience immédiatement que sa main s'était portée sur la mienne. En temps normal un mouvement de recul, une rebuffade aurait accompagné une telle promiscuité.

Et une fois de plus la sagesse de la reine sut mettre un peu de prudence dans ma première démarche clairement dangereuse. Les El étaient dans une situation probablement très précaire et voir venir une fille trans-dimensionnel qui avait, certainement selon leurs sources ou leur propagande, été plus éduquée sur Terre que sur Krypton pouvait achever de semer le trouble sur leur position.

L'autre option était à mi-chemin, une solution diplomatique et donc très certainement la meilleure : Mosaïc...

Cette ville dans laquelle je n'avais jusqu'à présent jamais mis les pieds. Je n'y avais certes jamais été invitée autrement que par Superman. Kal y avait installé une sorte d'ambassade, une maison commune, Starfire avait un temps joué l'ONG de paix pour assurer une parfaite cohésion des peuples aliens sur Terre. Et moi je n'avais rien fait. Je n'étais sans doute pas fait pour l'Humanitaire, ou plus exactement, l'"Alienitaire" et les problèmes d'intégration multi-culturelle représentaient au mieux pour moi une mauvaise blague sur une planète où une même espèce trouvait mille raison de s'entretuer pour des choses totalement dérisoire de mon point de vue. J'ignorais même carrément ce que je pourrais représenter pour les populations qui y habitaient : une élite intégrée ? Une traîtresse à ses origines ? Une privilégiée ? Une collaboratrice avec une espèce hostile ? Je serais vite fixée si nous mettions en application le plan d'Hippolyta.

Ma tête hocha, doucement, pensive, tandis que ma conscience découvrait la main de la reine sur la mienne.

- C'est une démarche plus sage, acquiesçai-je.

Elle fit alors mention d'une autre aide, tout en indiquant que mes tremblements n'étaient pas passés inaperçus. Dur de cacher des choses à des femmes de cette trempe. Ce que je compris fut que la reine, si elle n'intègrerait pas la guerre qui se préparait, comptait bien jouer toutes les cartes à sa disposition, y compris me confier des artefacts.

Ce soudain honneur ainsi que la promesse d'un entraînement à la fois désiré et redouté, me rasséréna. Je compris la confiance qu'elle m'accordait et les espoirs, en quelque sorte, qu'elle plaçait en mon implication.

Puis elle conclut. Ouvrir autant de fronts que possible. Affronter la guerre certes, mais aussi jauger la solidité des appuis de l'ennemi dans sa société et, au besoin, le faire vaciller. Nous étions d'accord. Une population meurtrie, victime d'une injustice incommensurable et en colère. Une colère qui avait été transformé en velléités guerrières plutôt qu'en solution politique pacifique. Baal était un tyran, une brute, il ne comprendrait que la violence et une défaite en accord avec sa propre philosophie, mais son peuple, ses soldats, ses alliés, eux pourraient se déliter différemment.

- Ma main ne tremblera plus, fis-je en ouvrant et fermant mon poing.

J'entendais toujours l'écho lointain de cette voix aigrie et tremblante d'un spectre d'une Granny Goodness perché sur mon épaule. Il était toujours là, quelque part, prêt à surgir, mais lui aussi, j'allais le terrasser, lui aussi j'allais le faire taire. Définitivement.

Les amazones ne s'impliqueraient pas trop directement ; Kal n'était que l'ombre de sa force de jadis ; Superman était un symbole de détestation pour nos adversaires ; l'Humanité n'était pas en posture d'affronter une menace comme celle-là, se jetant dans dans le Culte du Sang Gelé, avec une Europe à feu et à sang, une Amérique fatiguée de sa confrontation avec Luthor, un monde géopolitique en pleine panique économique et écologique sous le coup des Chevaliers de Gaïa ; le Conseil Intergalactique peinait à se légitimer ; le Green Lantern Corps avait même eu du mal à affronter l'Alliance Alien...

Qui restait-il ? Une académie de jeunes pousses pleine de fougue ? La J.S.A. ? La Bat-familly ?

De l'énergie nous n'en manquions pas, mais nous étions encore trop dispersés.

Pour l'instant.

- Je ne vous remercierais jamais assez de votre aide, déclarai-je. Vous n'imaginez pas à quel point j'en ai besoin et... à quel point j'ai différé cette résolution.

En vérité j'étais toujours fatiguée de jouer les pompiers, les réparatrices, les redresseuses de torts, mais aussi et surtout...

- Je suis fatiguée d'avoir toujours l'impression de subir les évènements et d'être en réaction, continuai-je. Il est temps que ça change... je me suis trop reposée sur mes lauriers, j'ai trop cru que la réussite était acquise et j'ai trop cru qu'elle ne dépendrait que de moi seule.

Je respirai un grand coup et posai mes poings, comme jadis, sur mes hanches, dans cette posture que les photographes avaient plus d'une fois prise.

- Power Girl est partie trop longtemps.
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 17 Mai 2022 - 22:05





Ce fut sur l’épaule d’une Kara Zor-EL déterminée qu’Hippolyta posa sa main avec un sourire. Oui, tu portes bien ton surnom Power Girl. Tu as le Pouvoir de reprendre ton destin en main, de devenir qui tu aspire d'être. Ton compagnon, ton cousin, tes amis de la JSA. Tous ces gens n’espèrent que ton épanouissement et il ne sera pas dit que la reine des amazones ne partageait pas cet espoir avec eux.

Les jours passèrent alors. La kryptonienne repris son entrainement et on lui forgea un nouveau costume destiné à montrer à Kandor toute sa détermination guerrière. Hippolyta lui confia les gants du Titan défait par les dieux de l’Olympe puis se mis en retrait quelques jours, laissant Philippus en charge des entrainements que leur invitée aurait a faire.

Une nuit un orage d’une grande violence déchira le ciel paisible de l’île paradisiaque, et les amazones qui se réveillèrent observèrent la tempête qui se déchainait. “ C’est Zeus” affirmèrent certaines non sans motivation sérieuse de le croire.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 311

“Non, Gaïa. La mère de toutes choses cherche à nous mettre en garde.”

Depuis qu'elles existaient Hippolyta était l’intermédiaire entre les dieux de l’Olympe et ses sœurs mais c’était bien diffèrent aujourd’hui. La déesse primordiale avait un langage que seul ceux qui étaient décidés a l'écouter pouvaient espérer comprendre, et encore. La Terre nous envoie tous les jours des signaux qu'elle n'en peut plus mais il y en a encore pour croire que "C'est normal cette saison". Alors qu’elles observaient l’orage qui reprenait de plus belle une voix gutturale s’adressa à celles réunies.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 1_110

« Elle m’a coupé.
Sans me demander la permission.
Je l’ai regardée racler l’argile de ma demeure sous Themyscira.
L’argile enrichie de l’essence de mon être.
Ma propre peau.»

Puis alors que la reine fit de grands yeux en entendant cette voix masculine elle retira sa main de la balustrade où elle s’était maintenue. Mais pas assez vite. Car une sombre horreur aux multiples bras jaillis de l’obscurité sous ses appartements pour se saisir d’elle , et tenter de l’emporter avec lui!

"Défendez la reine!!!"

Mais très peu d'entre elles étaient armées pour le faire.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] 111

« Où est notre fille?»


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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Ven 20 Mai 2022 - 23:28

Il y eut un sifflement qui jaillit de mes lèvres pour attirer l'attention de la créature abominable qui s'en prenait à Hyppolita. C'était un amas incohérent de bras, de jambes, de troncs, de têtes, d'une fuligineuse matière qui paraissait absorber la lumière. Seule la présence de déchirures vers des entrailles rougeoyantes donnaient un sentiment de vie à cette immondice purulent. Le ruissellement de l'ondée lui donnait une apparence poisseuse répugnante. Des éclairs furieux surchauffaient l'air et délinéaient les grouillantes appendices de cette chose, donnant à ses mouvements des saccades kaléidoscopiques.

A proximité, volante, je toisais la chose, analysant le plus vite possible ce qui la composait. Ma super-vue ne montrait rien de très ragoûtant, tout ceci était très probablement magique. Ma nouvelle cape d'un pourpre presque noir s'agitait sous les bourrasques orageuses et des éclairs révélaient à la chose mon regard plein d'une détermination nouvelle. Le symbole de ma famille, que je portai pour la première fois était d'un noir profond que relevait des parements d'argents et ornait une tenue renforcée aux couleurs bien sombres par rapport à mes précédentes tenues.

Spoiler:

Je n'étais assurément plus la même...

***

Les jours avaient paru des semaines et Philippus ne m'avait épargné aucun effort. Du lever du Soleil jusqu'au règne de la Lune, exercices et entraînements s'étaient enchaînés. Sans discontinuer. Si j'avais estimé les débuts éprouvants, la difficulté et les efforts ne firent que redoubler au moment où leur reine décida de me confier les Gants des Titans.

C'était un don précieux, je le compris au regard plein de respect que les Amazones portaient sur les deux artefacts mais l'honneur de les porter ne venait qu'après un âpre conditionnement.

La maîtresse d'armes n'entendait pas permettre que l'on emploie à tort un tel prêt, pas plus qu'elle ne semblait disposer à me laisser dominer par eux car quiconque portait ces bracelets devait être à la fois équilibre et maîtrise or Philippus avait vu clair en moi.

Je passais des jours entiers dans une caverne loin du Soleil pour mieux limiter mes pouvoirs kryptoniens, des heures entières à étudier les mouvements d'amazones qui se combattaient tantôt à main nue, tantôt à l'arme blanche, apprenant à me concentrer et sur les gestes des guerrières et sur leur respiration pour mieux anticiper le déclenchement de leurs assauts.

Lorsqu'enfin mes cellule ne firent plus de moi qu'une humaine passablement plus musclée et réactive que la moyenne, je découvris les affres d'un entraînement "à la dure". D'abord une adversaire avec épée en bois, puis deux et trois, les épées passèrent ensuite au bronze et à l'acier.

Je m'effondrais le soir sur un lit de paille chiche mais pour moi aussi confortable qu'une suite trois étoiles, le corps meurtri et l'esprit en berne. Bon sang, je découvris même le déplaisir des ampoules. Difficile d'être à l'image des simples mortels de cette planète.

Le matin, petit déjeuné chiche, des philosophes discutaient sur une table proche, s'échangeant sans cesse des idées et argumentaient avec raison et parfois rhétorique pour tenter d'agréger à elles les autres amazones qui mangeaient autour d'elles.

Après quoi, course à pied dans le réseau de caverne de cette île. C'étaient pour elles toutes une forme de jeu, de cohésion sociale, alors qu'elles courraient avec des pointes de vitesse qui rendraient jaloux tous les champions olympiques, elles discutaient, riaient, s'échangeaient des trucs et des astuces. Et moi je luttais pour le garder dans mon champ de vision...

Ensuite, athlétisme, toujours dans cette grotte qui avait été aménagée et dont des mosaïques recouvraient ça et là des murs pour rendre l'endroit plus chaleureux. Des amazones s'arrêtaient de temps en temps pour me regarder lutter avec des barres parallèles, avec des poids ou encore avec des exercices d'équilibre. Je sentais à la fois en elles de la curiosité et une forme de respect. J'aurais cru parfois à des moqueries mais dès que je tombais, il y avait toujours une guerrière prête à m'aider à me relever, à me donner des conseils tandis que Philippus observait, généralement silencieuse. Elle réservait ses prises de paroles et lorsqu'elle parlait, toutes écoutaient.

Le midi, repas léger et séance de méditation avant de rendre gloire aux dieux, activité à laquelle je n'étais pas conviée, ayant montré peu d'appétence à ces rituels ; à la place Philippus m'avait astreinte à des exercices d'endurance. Je n'aurais pas cru que tenir des positions avec des jarres en terre cuite à chaque bras et jambe puisse être aussi douloureux.

Puis exercices et perfectionnement du combat. D'abord sur des mannequins et des adversaires imaginaires, enfin face à des adversaires de chair et de sang. Je pus alors montrer quelques trucs et astuces que mes différentes équipes m'avaient montré mais rapidement je devins "lisible". Après trois victoires arrachées de dure lutte, je me retrouvais systématiquement vaincue. Je devais travailler mes variations, entre autre, mais on me félicita pour mon endurance à la douleur et ma pugnacité, deux qualités si elles étaient utilisées "sans témérité excessive".

En fin de journée (bénédiction !), les bains chauds.

Le repas du soir était le moment le plus chaleureux de la journée, torches et flambeaux illuminaient le repas le plus animé, certaines amazones chantaient, d'autre jouaient de la musique, les jeux étaient autorisés, surtout ceux de stratégie et la boisson était plus "libre".

Mais la nuit n'était pas livrée au repos pour moi. Philippus n'entendait me laisser que cinq heures de sommeil. Aussi devais-je, vidée de toute énergie solaire, m'adonner tantôt à du tir à l'arc, tantôt à du javelot, tantôt à des répétitions de mouvements.

Sitôt mes yeux se fermaient sur ma couche, sitôt ils paraissaient se rouvrir et cinq heures avaient fondu en à peine ce qui paraissait une demi-seconde.

Après trois jours, j'avais l'impression d'avoir été adoptée, certes je n'avais pas le nom de "soeur", mais j'étais appelée par mon prénom, j'étais saluée, on me prenait même parfois à partie dans les débats matinaux. Les exercices, eux, s'enchaînaient, comme un rituel, de façon de plus en plus fluide. Pourtant Philippus paraissait songeuse, elle m'observait attentivement, paraissant plus sombre lorsque je parus stagner dans ma pratique. Je tâchais de cacher mes moments de doute, les interruptions de la voix de Granny, les tremblements ou encore les bouffées de sueur causées par mon manque de médication.

Un beau jour, Philippus me laissa seule, dans une grotte, avec une simple lumière et de l'encens avant de m'ordonner de n'en sortir "qu'une fois prête".

Sibylline instruction.

Après dix minutes je m'ennuyais ferme, assise sur mes jambes pliées, les genoux orientés vers cette flamme tandis que les vapeurs d'encens embaumaient l'air. Mes yeux, s'habituant peu à peu à cette pénombre, embrassaient les aspérité de la pierre et la flamme dansante paraissait jouer un temps avec mes sens. Je percevais, par instant, des silhouettes, des formes se glisser sur les pierres blanchâtres qui formaient les murs irréguliers de cette salle minérale.

Je fermai un instant les yeux.

La fatigue, l'effort constant, parurent s'abattre sur moi et je crus m'endormir. J'ouvris les yeux, consciente que ce n'était pas ce que l'on me demandait - du moins le pensai-je. J'eus un mouvement de recul lorsque devant moi apparut une forme vaporeuse. Voilà que je rêvais les yeux ouverts. Je me frottai les yeux d'une main bandée.

Une main bandée...

Je n'avais jamais eux besoin d'un tel cataplasme jusqu'à présent. Je passais un pouce pensif sur ces bandes de laine qui entouraient cette main qui avait été jusqu'à se baigner dans les poussières d'étoiles. J'étais à présent dans une grotte au fin fond d'une île magique, sur une planète qui... Non je devais éviter de ressasser.

Je me concentrai de nouveau sur la flamme. La bougie se consumait doucement. Étais-je là depuis une heure ? Plus ? Ou cela ne faisait qu'une demi-heure ? L'encens paraissait ne jamais en finir, épaississant l'air de ses tracés marmoréens, embrumant mon odorat de ses nubileuses émanations. Je pris conscience de ma respiration. Lente. Calme. Depuis combien de temps n'avais-je jamais ressenti cette étrange plénitude ? Du matin au soir, mon esprit était tout entier à mon entraînement. Je ne pensais pas à ce qui viendrait, juste à finir ce que je commençais, à m'interroger sur l'instant présent et tout ce que mon corps faisait instinctivement et dont je faisais soudainement l'expérience.

L'une de mes mains trembla... c'était hélas trop fréquent même si je tâchais de le cacher au mieux... le manque... Je sentis un frison me parcourir l'échine. Mes yeux luttèrent un instant pour ne pas se fermer.

Soudainement, la chaleur de la bougie me parvint. Je n'y avais pas pris garde jusqu'à présent. La lumière vacillait doucement, mon corps suivait le rythme de la danse tranquille qui, lentement, cessait. La flamme ne bougeait pas ou presque plus.

Il n'y avait pas de bruit. Juste. Moi.

Les pierres silencieuses.

L'encens figé dans l'espace.

La flamme calme et paisible.

Tout à coup, une voix ignominieuse gronda.

- Sors de cette caverne ! Va au Soleil et gorge toi jusqu'à plus soif de sa puissance !

Granny Goodness !

Mes yeux qui s'étaient fermés s'ouvrirent vivement. Ma tête chercha instinctivement cette menace. Ma raison aurait dû me dire que c'était irréel, mais tout l'était, mon cœur qui s'emballait, ma sueur, cette étrange terreur mêlée de rage vengeresse, cette colère refoulée pétrie de culpabilité.

Et je la vis, dans un coin de la pièce, droite, fière, drapée dans sa cape comme pour mieux se protéger de l'écœurant spectacle qu'elle observait de ses yeux méprisants. Des yeux de serviteurs de Darkseid soulignés des cernes meutrières. La peau parcheminée comme une terre asséchée, la bouche comme une crevasse rougie de sang, des rides de rire seules paraissaient donner à ce visage un semblant de vie. Ses cheveux laiteux et abondant formaient un véritable casque qui cherchait à la gorger d'importance et de prestance.

Ses bras croisés se devinaient sous sa cape.

Elle était là, aussi vivante que les jours de mon "entraînement" avec elle.

- La force permet la victoire. T'affaiblir ne fait qu'enraciner en toi la défaite et l'écrasement. La Soleil te donne la force, pourquoi t'infliger cela ? Mamie ne comprend pas. Mamie t'ordonne de te mettre au plein de tes capacités et là, alors, tu pourras terrasser, moissonner, exterminer les adversaires de ton seul maître !

J'étais sans voix. A la fois terrifiée à l'idée de sombrer de nouveau, terrifiée, instinctivement, par les souvenirs qui me revenaient. Mes meurtres, mes dévastations, mais aussi les sévices que j'avais infligés à ceux qui se refusaient à Granny. Je me souvenais des rires qui me brûlaient encore la gorge que j'avais partager avec elle.

- Arrête cette plaisanterie, embrasse ta destinée ! Kandor n'attend qu'une véritable cheffe, qu'une vraie maîtresse de guerre ! Ce Baal n'est qu'un enfant ! Tu es la chérie de Darkseid, l'une de ses perles galactiques ! Tu es une enfant de ta Mamie adorée ! Offre-lui plutôt Mars, la Terre et tu verras comme il récompense ses fidèles ! Que de cadeaux pourraient nous attendre ! Prends les gants, Kandor, Mars, la Terre, tout ceci peut être tien !

Une nausée soudaine me saisit. L'image d'un Baal brisé entre mes bras ; l'image d'une Kandor qui scandait le nom des Zor-L ; la vue d'une Terre qui m'adorait comme une déesse se superposait aux images de ceux qui m'avaient toujours soutenu, de ceux qui m'aimaient profondément et qui avaient, contre vents et marées, célébrés mes victoires mais aussi acceptés mes échecs, à ceux qui m'accompagnaient chaque jour et qui ne m'oubliaient pas malgré ma froide distance, malgré mon comportement dur et intransigeant.

Granny s'approcha de moi et instinctivement je reculai. Je refusai qu'elle me touche, je refusai qu'elle puisse ne serait-ce que m'effleurer. Je me sentais pourtant si faible. J'aurais aimé pouvoir me relever mais mes jambes paraissaient peser une tonne chacune, mes mains peinaient à prendre appui sur le sol de pierre. Je me traînais loin d'elle.

- Petite écervelée !

Les parois de la grotte s'étirèrent à l'infini tandis que Granny glissait sur le sol et s'approchait de moi.

- Tu as vu l'univers ! Tu as plongé dans des galaxies que ces primates ne peuvent même pas imaginer, tu as vu la puissance de notre seigneur et maître, tu as vu son bras étendre sa volonté sur des cadrans entiers. Tu as vu les civilisations les plus raffinées tomber comme la tienne ; tu as vu le néant d'un univers rongé par des Black Lantern...

A chaque poussée de sa voix usée par les éons, mes yeux s'abaissaient comme ceux d'une enfant qui se faisait gronder. A chaque évocation, des spectres se matérialisaient autour d'elle. Des peuples, des victimes de mon infection, des victimes de mes actes...

- ... et pourtant tu te complais encore dans le poids des responsabilités pour complaire à cette misérable planète qui ne voit en toi qu'une pauvre dinde, un morceau de chair libidineux pour des mammifères qui ne méritent pas même de lever les yeux sur toi, une petite chérie de Granny, une enfant parmi ses enfants. Comment oses-tu ?!

Une enfant... que je n'avais jamais pleinement put être... cette simple évocation me fit serrer les dents. Mon enfance avait été brisée par la destruction de Krypton, j'avais été arrachée par mes parents à leur affection, j'avais été propulsés, loin d'eux, loin de tout ce qui avait jamais composé mon monde...

Je revoyais comme au premier jour la fin. Cette planète qui avait explosé, cette civilisation brillante et puissante qui s'était vaporisée...

L'un de mes poings se ferma.

- Je n'ai jamais fait ça pour l'amour ou le respect ! m'écriai-je avec un regain d'énergie. Je ne l'ai jamais fait pour dominer ou me sentir la plus forte !

Mon poing s'écrasa sur le sol et je parvins à me relever en prenant appui dessus.

- Je n'ai jamais voulu combattre pour soumettre les faibles ou détruire des mondes... continuai-je en dépliant mes jambes qui paraissaient revivifiées. J'ai toujours agi pour laisser aux autres les opportunités que je n'ai jamais eu ! Pour éviter à des civilisations avec un grand potentiel de finir comme mon peuple, de gâcher leurs chances !

J'observai alors la Granny qui se renfrognait et dont l'abominable faciès ridé était désormais semblable à un miroir brisé. L'un de mes index la menaçai désormais.

- Oui, j'ai été la témoin de l'effondrement de Krypton ; j'ai été abandonnée ; j'ai été larguée loin de tout ce qui m'était cher et je refuse que cela puisse arriver à d'autres ! Je refuse de voir ce monde s'auto-détruire, je refuse de l'abandonner et je refuse de tourner les talons, de fuir ou de laisser les spectres d'une autre Krypton entacher son avenir !

Je me sentais inondée d'une puissance nouvelle. Je sentais pulser en moi une énergie plus grande encore que celle d'un soleil jaune.

- Mais plus que tout vieille peau, je t'assure que je te traquerais, toi et toutes tes Furies et que je vous mènerais jusqu'à votre jugement. Je ne vous laisserai pas gagner, je ne vous laisserai pas une minute de répit et vous allez payer, pour ce que vous m'avez fait subir et pour le mal que vous avez répandu dans cet univers !

Granny écarta alors sa cape pour me révéler son étrange sceptre électrique. Ses yeux étaient ceux de la folie, sa bouche étirée en une grimace contrariée paraissait lui couper le visage en deux. Elle tenta de me frapper, j'esquivai et frappai d'un poing qui se voulait implacable son menton de béton et...

J'ouvrai les yeux.

La bougie était éteinte. L'encens s'était dissipé. Il faisait froid désormais. J'étais en sueur. Ma respiration était pourtant normale, j'étais... j'étais affreusement et... c'était un sentiment qui m'avait évité depuis longtemps...

Sereine.

Lorsque je sortis de la grotte, je trouvai un Philippus en train d'aiguiser une épée. La nuit était tombée. Je regardai le ciel comme si je le voyais pour la première fois.

Une lune liliale éclatante délimitait de son lactescent éblouissement les contours cotonneux de nuages paresseux. Le vent de la méditerranée soulevait la cape de la maîtresse d'arme tandis que les branches d'arbres séculaires s'agitaient dans un lent mouvement de fatigue nocturne. L'air était chaud, il me paraissait si jeune et vigoureux avec ses saveurs iodées.

Philippus se leva, m'observa quelques minutes. Je ne sus exactement quand je commençais à lui rendre son regard mais à ce moment précis, elle me posa une main sur l'épaule et m'offrit une embrassade solennelle avant de me dire :

- Deux jours Kara Zor-L. Tu pourras te vanter de m'avoir fait douter.

Puis elle me laissa rejoindre un lit installé dans une demeure aménagée pour les visiteurs de cette île. Ainsi, depuis une année complète, sans aide chimique ou scientifique, sans crainte ni angoisse, je dormis paisiblement.

Après cela, la maîtresse d'arme me remit l'équipement qui m'avait été forgé par les artisanes amazones. Les gants de Titans étaient incorporés sous deux gants noirs renforcés, ma tenue blanche était pour le moment mise au placard au profit d'un costume noir et argenté des plus impérieux. C'était étrange d'avoir les jambes couvertes, je sentais que cette tenue était une armure faite pour le combat. Ce n'était pas une tenue de paix, pas une tenue de pacificatrice. Un symbole pour ce qui nous attendait, pour la mission qui m'attendait.

Je travaillai un peu les gants en ouvrant et fermant les mains tandis que la magie des bracelets m'envahissait lentement. Les artefacts, m'avait-on dit, décuplaient la force de leur porteur. Une kryptonienne avec cela pouvait déplacer des montagnes entières.

Me restait à m'entraîner et cette fois-ci, Philippus mit la barre haute puisqu'elle me fit combattre dans les airs et affronter des adversaires grâce à des équipements amazones.

Puis, un soir, alors que je profitai d'un peu de temps, travaillant l'aisance de mon costume dans une marche roborative, j'entendis l'appel des amazones. Leur reine était en danger !

Et j'avais rappliqué avec célérité.

***

Mes deux yeux s'embrasèrent et découpèrent méthodiquement l'excroissance de cette chose qui avait pris la reine. A super-vitesse je fonçai pour récupérer Hyppolita alors que l'emprise de son ennemi diminuait et la déposai dans son palais.

Les amazones se préparaient au combat.

- Qu'est-ce que c'est que ce truc ? demandai-je à la reine.

Je fis craquer l'un de mes poings contre l'autre, prête, s'il le fallait, à aller au corps-à-corps, l'occasion très certainement de voir ce que les gants pouvaient faire. Mais si je pouvais en savoir plus, il était certains que je serais plus rassurée...
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Dim 29 Mai 2022 - 18:49





Spoiler:
C’est une Power Girl sortie de sa caverne tant physiquement que philosophiquement qui vole au secours d’Hippolyte, découpant ces bras sombres qui l’avaient saisie avant de la déposer chez elle.

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A peine ceux ci avaient ils été arraché par la Kryptonienne que de nouveaux apparaissaient sur la monstruosité, plus nombreux encore. La reine des amazones se redressait en se tournant vers Kara pour lui répondre.

“C’est Cottos l’un des trois Hécatonchires enfanté par Gaia et Ouranos. Il est l’un des gardiens de la Porte du Destin située sur notre île, le passage menant au royaume d’Hades.”

Le palais tremble alors que la créature sortant des eaux s’alonge pour passer ses bras par les fenêtres, les membres s’étirant pour attraper à nouveau Hippolyte.

« Je veux la voir, où est elle?»

Power Girl verrait sur le visage de la reine qu’une colère brutale s’emparait d’elle, celle ci se dégagea de l’emprise de l’une des mains puis s’élança vers l’avant, traversant la fenêtre pour percuter la forme noire et la projeter contre le rivage.


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“Ce n’est pas ta fille, pas plus que celle de la pluie qu'il y eu ce soir là!!!”

Mais malgré la puissance de la frappe amazone l’engeance des divinités primordiales n’est pas ralentie. Au lieu de cela elle se saisissait à nouveau de sa proie pour retourner dans l’eau sans que rien ne sembla pouvoir la retenir. Plusieurs amazones en arme plongent alors pour attaquer la créature, leurs attaques semblant sans effet voir même, renforcer leur adversaire ne faisant que gagner en taille à chaque fois que de nouveaux bras apparaissent pour remplacer ceux perdus.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Sans_t13

« Mère attend de moi que les traitres soient châtiés. Qu’as tu faite pour elle voleuse d’argile? Qu’as tu faite pour la préserver de la souillure? »

Hippolyta avait beau être forte comme dix amazones elle n’était pas en état de lutter à armes égales avec l’hécatonchire qui la tirait toujours plus en profondeur.

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 31 Mai 2022 - 12:43

Note pour moi-même : réviser ma mythologie grecque. Cottos, les Hécatonchires, Ouranos, tous inconnus au bataillon et, ah, Hadès et Gaïa ça par contre, je connaissais.

Mais c'était violent, ça parlait vaguement en faisait trembler l'air, cela se régénérait - génial... - et c'était agressif. Il y avait clairement entre Cottos et Hyppolita une affaire en souffrance, ce qui chez les amazones revenait à un affrontement, brutal et sans pitié vus les coups que s'échangeaient la reine et l'hécathonchire.

L'amazone fonça donc dans son adversaire, mue par une colère aussi soudaine qu'inattendue, parlant d'une fille que réclamait l'être purulent. Lorsque les deux combattants plongèrent dans l'eau, je fus pris d'une poussée d'adrénaline qui me fouetta comme si mille comètes étaient venus se fracasser contre mon dos. Briser la créature n'aurait probablement aucun effet et lui couper des membres ne ferait que la rendre plus terrible encore. Je devais mettre la reine en sécurité pour pouvoir affronter la chose...

Mais comment vaincre une entité magique de cette nature ?

Je montais dans les cieux sans avoir la moindre réponse à cette question tandis que la pluie constellait ma peau. De nombreuses mains tentaient de me happer alors que je passais à proximité de la chose. Grande inspiration et piqué. Je sentais le vent plaquer ma cape alors que je gagnais de la vitesse, mes cheveux enserrés par un équipement de tête que m'avaient forgé les amazones bougeaient peu, le vent sifflait et tourbillonnait dans le déchaînement de l'orage qui s'étendait au dessus de Themyscira. L'eau, rendue noire par la silhouette monstrueuse qui y plongeait sa proie se rapprochait, quelques flammes rouges jaillissaient de la surface de cet adversaire colossal alors que je fendais le ciel à super-vitesse.

Lèvres fermées, respiration coupée, poing serré en avant pour mieux pénétrer l'eau, j'entendais ne pas me laisser barrer la route par le moindre obstacle. Super-vue pour mieux distinguer la silhouette de la reine.

Impact.

Je soulevai une quantité incroyable d'eau qui déstabilisa mon adversaire proche et transperçai littéralement les flots rendus furieuse par les appendices de Cottos. Les quelques membres noirs qui tentèrent de se mettre au travers de ma route furent bousculés sans effort par la combinaison de ma vitesse et de ma force.

La reine, happée sans pitié par cette forme qui lui parlait dans un tremblement primordial de "souillure", l'accablant sans pitié, serait bientôt à portée. Et plus j'approchai, plus les bras fuligineux étaient nombreux, hargneux, puissants.

L'un d'eux m'attrapa par une cheville et me coupa dans ma progression. Un tourbillon à super-vitesse et le membre se détacha. Hélas, le temps de la manœuvre, je me retrouvai encerclée à mon tour... Plus le temps des grandes stratégies, nous finirions toutes deux noyées si je n'agissais pas vite...

La magie des bracelets se rappela à moi comme pour me donner un coup de pouce providentiel. Ce Cottos était massif, puissant, costaud, lourd... un défi à la mesure du don des amazones. Une volte me permit de me retrouver face à la chose monstrueuse et je fonçai droit vers elle. Le contact fut désagréable, comme si j'enfonçai mes mains dans une gélatine putrescente, une sorte d'aigle mêlée de sang et d'organes en décomposition. Mes poumons bloqués commençaient à réclamer leur dû. Je n'entendais rien lâcher.

Je poussai, poussai, poussai, usant de ma force kryptonienne pour déplacer la chose et j'y parvins, un peu. Soudainement, un afflux magique vint m'inonder. C'était comme si soudainement on avait annulé le poids de la chose, comme si, après un effort abominable mes muscles retrouvaient leur détente dans un soulagement jouissif. Cottos recula à mesure que je forçai. Sa silhouette se déforma comme pour essayer de compenser ce mouvement incontrôlé mais c'était vain désormais. Une main tenta de me flanquer un coup de poing je parais avec un avant-bras doté des Gants des Titans et la créature essaya de reculer. Trop tard.

La surface se rapprochai à mesure que je déplaçai l'hécatonchire. Animée par la grisante sensation de la magie, j'accélérai le mouvement. L'air allait commencer à me manquer, heureusement, à ce rythme je serais bientôt hors de l'eau...

Rectification, j'étais déjà hors de l'eau ! Je sentis mes bras se bander sous la masse malgré la magie maintenant que nous n'étions plus dans la mer et pourtant je me sentais en état de le tenir dans une démonstration de force brute.

Le vent chaud de l'orage vint rencontrer mon corps humide tandis que j'élevai l'énorme mastodonte hors de l'eau, le soulevant dans les cieux comme un vulgaire rocher gesticulant tel un insecte sur le dos qui tenterait l'impossible pour se retourner. L'eau cascadait autour de moi, glissant sur la surface irrégulière de la monstruosité antique, provoquant un vacarme assourdissant. Les bras de Cottos tentaient bien quelques manœuvres malhabiles que je calmai d'un rayon calorifère ou d'un coup de pied bien placé.

Je pris une profonde inspiration dans cet air qui calma mes poumons comme une caresse réconfortante. Une éclair déchira le ciel à cet instant. Je ne m'étais jamais sentie aussi vivante.

- Lâche la reine ! hurlai-je à la créature maintenant qu'elle ne touchait ni le sol ni l'eau. Repars d'où tu viens ou je t'envoie rejoindre les étoiles !

Pour ponctuer ma déclaration et ajouter à la menace, j'usai de mon souffle glacé pour refroidir une partie de son corps tout en m'élevant dans les cieux. Le poids de la créature commençait cependant à se faire ressentir. J'espérai qu'elle se déciderait à obtempérer car je n'étais fondamentalement pas bien sûre d'avoir la force de lui faire traverser toutes les couches atmosphériques...

- Hyppolita ! criai-je ensuite en contre-bas en espérant que la reine n'avait pas perdu connaissance.

Car de nous deux, elle devait être la seule à savoir comment se débarrasser proprement de ce truc...
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Lun 13 Juin 2022 - 21:20





Soulevé et suspendu entre la Terre et le ciel étoilé respectivement sa mère et son père l’Hécatonchires se tord comme un ver de terre accroché sur un hameçon qui s’appellerait Power Girl.
« Noooooon…»

Un râle désagréable est poussé par l’engeance primordiale alors que les amazones se regroupent près du rivage au dessus duquel le maintenait Kara. Voyant qu’elle ne peut pas se libérer de l’emprise de la guerrière venue des étoiles et ne sentant plus plusieurs de ses bras gelés Cottos se décide a relâcher Hippolyta qui atterris doucement au bord de l’eau. Alors qu’elle réfléchis à un moyen de venir en aide à celle que les amazones avaient accueillies parmi elles et qui venait de sauver la reine de nombreuses autres formes monstrueuses émergent de la mer. Sans les quitter des yeux Hippolyta s’adressa alors à l’une des guerrières désormais en arme qui arrivaient derrière elle.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Captur17

“Veux tu bien aller chercher mon épée?”

Puis elle releva la tête pour s’adresser à Kara.

“ La porte qu’il gardait n’est pas seulement sans surveillance, elle est aussi ouverte Power Girl.”

La reine dit cela relativement calmement mais saisis parfaitement le danger que pouvait représenter pareille situation tant pour les amazones que pour le monde si elles échouaient a les repousser. On apportait une épée et un bouclier à Hippolyta tandis que Philippus formait une ligne de défense, les archères commençant à tirer sur les créatures des tirs de flèches avec une grande précision. Cela les dérange mais ce ne sera pas suffisant pour en venir à bout, clairement.

“Kara, profite qu’il soit entre la Terre et le ciel pour frapper tes gantelets l’un contre l’autre!”

Elle verrait alors toute la puissance de la foudre tomber du ciel et s’abattre sur la créature.

« Vous avez trahies. Mère vous faisait confiance mais votre vénération était insincère, amazones. En fuyant le monde des hommes vous avez fuit votre devoir de stopper leurs destructions.»

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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Mar 21 Juin 2022 - 8:52

Hyppolita avait pu rejoindre le sol mais de là-haut je commençais sérieusement à suer. La pluie et les embruns de la mer secouée par les créatures indescriptibles se mélangeaient en une décoction collante désagréable, m'offrant un chaud froid inconfortable. Le vent hurlait affreusement à mes oreilles, hachant la voix la reine qui me parvenait difficilement malgré ma super-ouïe.

Bon, frapper les deux gantelets. Actuellement enfoncés dans la glaise noire putride qui formait la masse informe de l'hécatonchyre, mes mains n'étaient pas disponibles. J'allais devoir me délester un temps de cet encombrant adversaire. Je m'élevai donc davantage dans les cieux, difficilement. Mes bras hurlaient sous l'effort, mes muscles bandés déformaient ma tenue, je sentais mon visage rougir sous l'effort. Les dents serrées, je forçais encore alors que mes épaules m'alertaient qu'elles risquaient de lâcher violemment. Je sentais mes articulations trembler alors que mon diaphragme tentait de pousser mes abdominaux devenus aussi dur que de la roche. Le moindre mouvement de ma poitrine réclamait une concentration au moins aussi importante que celle de maintenir ce truc au dessus du sol.

Une fois à altitude "raisonnable", je projetai dans un hurlement la chose qui se tortillait misérablement. Elle ne décolla pas beaucoup, à peine quinze centimètres devaient nous séparer. Je sentis cependant mon corps soupirer de soulagement lorsque le poids de la créature ne fut plus rien, je crus un instant que j'allais m'envoler jusqu'à Mars dans un mouvement de détente absolu. Je manquai de gémir de plaisir et me contentais d'un râle de soulagement.

La chose parlait. "Insincère", "stopper leurs destructions"... Clairement un gros passif mais il y avait un temps pour tout. Et là dans l'immédiat, calmer la bêbête mythologique était une priorité.

Maintenant, les gantelets.

La gravité reprenait ses droits alors que le tremblement gélatineux de la voix de Cottos grondait autour de moi.

Allez, j'avais vu Diana faire ça tant de fois, c'était l'occasion !

A super-vitesse, pour éviter de me retrouver emportée par mon adversaire, je m'exécutai, non sans une petite point d'excitation.

Ce fut juste grandiose.

Au moment où mes deux avants-bras se rencontrèrent, une immense lumière jaillit et le ciel parut un instant ne faire qu'un avec moi-même, dans une sorte de fusion cosmique. Ma cape fut projetée en arrière sous l'énergie magique déployée par les artefacts, une caresse électrique parcourut mon corps et lécha mes cheveux. Les cieux parurent se déchirèrent et les nuages furent déchiquetés par une foudre à la pureté primordiale. Le temps parut se figer.

L'éclair, ou plutôt les éclairs qui formaient un faisceau implacable, percutèrent Cottos dans un flamboiement magistral et impérieux.

Je m'esquivai pour ne plus me trouver sous elle, dans une odeur de boue carbonisée et de sang coagulé. La chose paraissait assommée dans cet air empli d'électricité statique. Je n'allais cependant pas pouvoir la laisser tomber au risque de causer de gros dégâts. Je me positionnai au dessus d'elle et accompagnai sa chute en la maintenant tant bien que mal. Les éclairs avait grêlés sa surface qui fumait désormais et empuantissait sa trajectoire météoritique.

La tête me tournait légèrement. L'effort et le déchaînement magique m'avaient coupé le souffle et... et je peinais à me dire que je venais de faire ça.

L'immense corps retrouva le sol le plus "paisiblement possible" vu son gabarit et je glissai vers Hyppolita. Des légions de choses essentiellement faite de malveillance et de dents s'agitaient dans les eaux qui entouraient l'île face à d'implacables amazones menées par une Philippus au sang froid remarquable et une reine au calme... olympien.

La fin du monde n'aurait pas dédaigné un tel prélude.

- Vous avez des trucs bizarres dans votre cave quand même, plaisantai-je la mine pourtant grave. Sans doute pas le meilleur timing.

Je fis craquer ma nuque. Je n'aurais probablement jamais dû me sentir aussi bien alors que je venais de soulever une monstruosité polymorphe dans les cieux avant de la passer au barbecue divin et pourtant... j'avais l'énergie de l'action fallait que j'en profite avant de payer l'addition.

- Bon, j'imagine qu'il va falloir s'ouvrir un passage là-dedans ? fis-je en pointant les créatures d'un pouce nonchalant. Je vous suis quoi qu'il arrive.

Une promesse de Power Girl, en acier, comme moi.
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Re: When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Jeu 23 Juin 2022 - 1:15





Spoiler:

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Sans_t14

Cottos est vaincu par Power Girl dans une tempête d'éclairs et si nombre d’amazones lancent un regard plein de respect vers le ciel où elle se trouve l’heure n’est pas aux acclamations. Sur le rivage la bataille fait rage entre les guerrières de Themyscira et les créatures les plus impressionnantes évadées de la Doom's Doorway. Parmi elles Hippolyta en tête affronte les créatures d’Hades sans faillir. Pleine d’une assurance inspirante la kryptonienne redescend au sol pour rejoindre la bataille qui prend un tour nouveau.

“Tu peux concentrer tes attaques sur le gros rouge.”

Qui croirait que l’amazone avait un nom mythologique pour chaque aberration chthonienne émergeant des profondeurs? Dans le feu de l’action appelons un chat un chat et un gros rouge un gros rouge.

When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Fff10

Après une succession d’attaques ce qui était l’un des monstres les plus massifs s’écroulait parmi les guerrières qui tournaient déja leurs armes vers l’Hydre, la prochaine cible. Les créatures commencèrent a faire demi tour, se dirigeant vers la grotte marine a flanc de falaise d’où elles étaient sorties.


When your neighbor's house is on fire, yours is in danger [Hippolyta / Power Girl] Captur11

“La victoire est proche, il ne faut pas faiblir.”

Alors que le dernier monstre s’était réfugié et que les Amazones se regroupaient pour faire le point sur les blessures subies lors de la bataille le ciel étoilé changea. Un visage féminin s’y dessinait par la formation d’aurores qui n’avaient rien de boréales sous cette latitude et sans qu'elles n'aient a échanger un mot les guerrières posèrent un genoux sur le sol en baissant la tête en signe de soumission. Hippolyta ne failli pas non plus à se prosterner devant celle qui s'exprimait a travers les aurores: Gaïa. La Déesse mère l'une des plus importantes pour elles, une divinité qui n'obéissait pas aux olympiens avec qui ses progénitures les titans avaient livrés bien des combats mythiques.

“Nous implorons ton pardon mère de toutes choses.”

De n'avoir pas su empêcher les hommes de la souiller. L'image de la déesse les observa en silence, un vent glacé balayant la surface des flots pour venir à elles et les faire frissonner.

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« Cottos s'en est pris à vous car je lui ai demandé de châtier les traitres mais il était dans l'erreur. Vous m'avez vénérées et jamais trahies. »

La tête baissée Hippolyta n'ose regarder la déesse mais l'interroge au nom de son peuple.

“Devons nous attaquer le monde des hommes pour lui faire cesser ses attaques contre vous déesse mère? Comme ceux qui se font appeler vos chevaliers?”

Les yeux fermés Hippolyta espère de toutes ses forces entendre que non en posant cette question. La forme dans le ciel étoilé les fixe et l’air se réchauffe soudain pour revenir à température ambiante, cessant là le froid qui avait été jeté.

«Croyez vous que je ne sais pas me défendre? Je le fais tous les jours.

J’ai d’abord envoyée des signaux, des avertissements. Certains les ont vu, d’abords minoritaires ils ont fini par convaincre les Hommes que j’allais les détruire. Le problème n’est plus maintenant qu’ils ignorent le mal qu’ils me font, mais qu’ils s’en désintéressent. La vie des mortels est si courte qu’ils espère arriver au terme de celle ci sans trop avoir a souffrir de ma colère, sacrifiant leurs générations suivantes. Je m’occupe déjà et m'occuperais encore d’eux, après la chaleur et les tempêtes viendra le froid et de nouveaux cycles recommencerons avec de nouvelles espèces, le passage de celle ci aura été bref avec un peu de panache et beaucoup d’effronterie.

Je ne veux pas que vous veniez en aide à ces autoproclamés chevaliers je veux que vous les châtiez pour avoir tué ma championne. Depuis votre apparition vous m’avez démontrées votre fidélité amazones, telle est la mission que je vous confie. »

La forme dans le ciel disparu et le silence perdura. Bien que disposant de moyens de se renseigner sur ce qu’il se passait hors de l’île Hippolyta n’avait pas été au nouvelles depuis quelques temps, elle découvrirait bien assez tôt ce qu’il s’était passé au moyen orien, et la disparition de Naiad tuée par les Chevaliers de Gaia.

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