Ramener la Lumière [Razer]

Lumière perdue [OUVERT A TOUS]

Superman fait un pari.
Lors d'un voyage d'essai d'une combinaison spatiale, il est téléporté par son ami Cyborg dans une galaxie lointaine. Par hasard, par le choix du destin, il croise un Red Lantern troublé – Razer, qui révèle sa douleur, son deuil, la source de sa colère.
Clark en est ému, touché. Au point de proposer de l'aider, en utilisant la technologie de Krypton pour offrir un souvenir de sa femme et de son bébé à naître disparus ; mais aussi pour organiser des funérailles.
Au point, surtout, de faire confiance... en invitant Razer sur Terre, malgré le danger.

Ils arrivent, alors.

Cyborg rouvre un Tunnel-Boum, et autant Razer que Superman arrivent.

 « Et voici... mon foyer. Mon foyer d'adoption. »

Un sourire sincère glisse sur le visage de l'Homme d'Acier, alors qu'il flotte au-dessus de la planète bleue. La combinaison spatiale a été rapetissée et rangée, n'en ayant plus besoin alors.

 « Je viens d'un monde détruit – Krypton. Mes parents m'ont envoyé, bébé, ici sans rien savoir de cette planète, hormis les informations de base. Ils ont fait un pari sur l'avenir, en risquant ce qu'ils avaient de plus cher. »

Il ne dit rien, alors, mais cela... cela explique son attitude, alors qu'il fixe la planète d'un œil ému.

C'est pour ça, qu'il agit ainsi avec Razer. Il fait... comme ses parents.
Les El ont risqué leur bébé, sur le pari d'un monde inconnu. Les Kent ont risqué leurs vies, sur le pari d'un bébé tombé du ciel.
Il ne peut pas faire moins que de risquer autant, pour aider Razer.

 « Jadis, j'avais... entreposé la technologie de Krypton dans un lieu à moi – une Forteresse de Solitude, cachée aux yeux de tous. J'ai... changé cela.
Il y a quelques temps, le tyran cosmique Darkseid a menacé l'Univers, et des milliers de personnes ont perdu leurs mondes ou leurs foyers. Ils se sont retrouvés sur Terre, et ont fondé la ville improvisée de Mosaic. Ils étaient des réfugiés... ils essayent de se créer une identité.
C'est là où j'ai recréé la Forteresse – non plus de Solitude, mais d'Ouverture. Viens, suis-moi ! »

Clark sourit – puis part, et guide Razer.

Vers Mosaic.
Vers la ville des réfugiés cosmiques, en évitant les routes aériennes commerciales, et les zones peuplées.
Confiance mais prudence, quand même.

Il faut peu de temps aux deux extraterrestres pour arriver à destination – en Australie, dans l'Outback. Dans cette étendue immense et terrible, où les réfugiés se sont installés.
Et ont créé... Mosaic.

La vie y est difficile. Les relations entre les réfugiés sont difficiles. Les liens avec les Terriens sont difficiles.
Mais... ça tient. Ça tient, quand même. Et c'est bien, même si Clark se dit... se doit de faire plus ; et vite.

Il y a peu, encore, des survivants de Krypton s'en sont pris à sa Forteresse, et l'ont transformée en une horreur kryptonienne.
Ils ont été vaincus, et repoussés ; et exilés. Sa Forteresse... va mieux.

Il descend ainsi, et est scanné par les systèmes. Il est validé par son essence, même si la présence du Red Lantern interpelle.
On lui fait confiance. Pour l'instant.


 « Et... voilà ! Qu'est-ce que... tu en penses ? »

Clark n'est pas venu là depuis longtemps – trop longtemps. Et il s'en veut, et il doit changer ça.
Mais... quand même.
Il aime ce qu'il voit. Il aime ce qu'il a fait. Il aime ce que ça peut être.

Il aime sa Forteresse – et ce qu'elle peut offrir, au monde... et à l'Univers !

Razer voit le portail s’ouvrir non loin, et avec une inspiration profonde, il plonge vers l’inconnu. Ils arrivent en orbite d’une jolie petite planète bleu et verte parsemée de nuages blanc dans son atmosphère.

Razer regarde, fasciné. La beauté et la tranquillité de ce monde qui semble détaché de la vie cosmique. Aucun trafic interstellaire, pas d’énorme docks spatiaux ou des vaisseaux de toute sorte sont arrimés. Juste une base sur la lune et une pléthore de satellites en orbite.

Juste une petite planète calme et sereine. Il émet un sifflement impressionné devant la beauté de cette gemme qui porte la vie. Il se dit aussi que c’est le monde natal du Green Lantern qu’il a une fois rencontré… Peut-être aura-t-il la chance de le revoir, qui sait.

Il l’aime déjà. Il a le sentiment qu’il va être emmené a s’y plaire, et peut-être a aimer cet endroit. Une nouvelle maison, un nouveau refuge…

Peut-être, peut-être…

Seul le temps le dira.

Pour l’instant, alors qu’ils traversent l’atmosphère, Razer est calme et se contente de regarder et de suivre, en silence, attentif. Plus ils se rapproche de la surface, plus il voit de signe de population. La vie sur cette planète semble riche et diversifiée…

Ils passent au-dessus d’un groupe de baleines dans l’océan indien. Ils évitent la grande ville très animée qu’il peut voir a l’horizon alors qu’ils atteignent le continent – Sydney, mais il ne peut le savoir, bien sûr – puis passent au-dessus d’un désert de sable ocre et de rochers rouges.

La chaleur est intense, à en croire son anneau, mais pas pire que ce qu’il a put expérimenter auparavant…

Puis ils atteignent leur destination.

Mosaic, Superman a appelé cet endroit. Une ville peuplée entièrement de réfugiées d’autre planètes qui, tel que lui en un sens, ont dut quitter leur monde d’origine a cause de la guerre ou d’autre catastrophes.

« C’est… intéressant. » Commente-t-il alors qu’ils se posent dans la ville.

C’est peu dire…

L’endroit est aussi extraterrestre que quiconque pourrait imaginer, sur Terre. Et très cosmopolite.

« Mosaic, c’est ça? Cet endroit est… vraiment grand. Et les habitants de ce monde n’ont pas e problèmes avec autant d’étrangers vivant sur leur monde? »

La question est légitime. Et pertinente. Razer n’aimerait se retrouver en un endroit susceptible d’être en conflit avec les locaux…

« Merci. » Dit-il fnalement, faisant face a son nouvel… ami? Allié?

Encore une fois le temps le dira. Mais ils sont définitivement partis du bon pied. Clark a fait plus pour lui en une heure que qui que ce soit d’autre en près de 3 ans…

« Je ne sais pas si je mérite cette confiance mais je promets de faire tout ce que je peux pour en être digne. Merci… pour tout. »

Il fait une pause, puis ajoute, curieux et un peu embarrassé de ne pas y avoir pensé avant.

« Tu t’es présenté a moi en tant que Superman. Cependant je doute que ce soit ton nom de naissance, ou d’adoption. Puis-je… Serait-ce trop intime que de demander… Quel est ton nom? A part celui que tu m’as donné. »

Razer écoute. Clark, l’homme de la Terre, de deux mondes en fait, est très facile a écouter. E paroles coule facilement, et son histoire est… intéressante, et intrigante.

Pas plus complexe que la sienne, pas vraiment, mais… différente, très différente. Une histoire d’intégration et d’acceptation, a la base.

Quelque chose que le jeune homme devrait apprendre et intégrer à sa propre vie…

« Un enfant de deux mondes, donc. » Razer commente finalement, une fois que Clark a fini ses explications. « Je suis… honoré de recevoir ton histoire de cette manière. Merci. »

La première statue qu’il voit est… grandiose. Deux être, un homme et une femme, plus grand que nature, soutenant un monde dans leur mains tendues. Il ne peut s’empêcher d’ouvrir la bouche, impressionné. Et il a une sorte de reniflement amusé aux paroles de Clark concernant cette statue.

« Ah. Oui, c’est évident. Très… grandiose. Je n’ai entendu que peu de choses sur Krypton mais… Je vais te croire sur parole là-dessus. »

Il ne commente pas vraiment le reste de l’étrange musée des bizarreries qu’ils traverse, mais observe plusieurs des objets exposés avec curiosité.

Tout ça est très exotique pour lui… En tant que Red Lantern, il a voyagé beaucoup a travers l’univers sous les ordres d’Atrocitus, mais son état d’esprit… ne lui permettais pas d’apprécier quoi que ce soit.

Carnage, destruction et violence, se terminant le plus souvent en un bain de sang. Voilà en quoi consistaient la majorité de ses missions.

Il ferme les yeux alors que, contre sa volonté, des souvenirs flash devant son œil mental, des images d’une horreur et d’une violence que ferait pâlir bien des films d’horreur humains…

Une flamme se rallume au fond de ses yeux et son aura de feule recouvre, mais seulement légère. Pas aussi intense ou brûlante que dans l’espace… Plus comme des flammes dansant sur sa peau, présente mais pas dangereuses.

Pas encore.

Il réussi lentement à repousser les souvenirs et à reprendre le contrôle de ses émotions, refouler la colère qui est toujours si près de la surface.

Quand il refocusse son attention, Clark lui demande s’il veut goûter a une boisson terrienne qui s’appelle du café. Razer lève un sourcil et tourne le regard vers la machine qui a produit ladite boisson.

L’odeur est divine. Il accepte et prends une tasse qui lui est tendue. La première gorgée… le choc un peu et il s’étouffe légèrement, avant de se reprendre.

« C’est très amer, mais… »

Il prend une autre gorgée, plus lentement, et un léger sourire apparait sur ses lèvres. Il vide la tasse en quelques longues gorgées.

« C’est très bon. Merci de partager ça avec moi, Clark. »

Razer ne peut s’empêcher le petit rire d’amusement a cette réaction de Clark face a son premier test de café. Il hausse les épaules et dit d’un ton presque léger, mais teinté de cet amusement.

« Ça me rappelle une boisson que j’aimais bien sur Volkreg. Pas aussi amère, mais assez pour être habitué à ce goût. »

Il ne que se sentir soulagé que la seule réaction de son compagnon a sa petite fugue juste un moment auparavant soit une expression plus fermée, tendue presque.

Il sait qu’il devra fournir un effort pour retenir autant que possible ces pulsions. Ce monde et ses habitants ne méritent pas d’être victime d’une crise de Rage destructive. Un Red Lantern possédé par la rage propre a sa nature n’est pas mieux qu’un animal enragé, mais infiniment plus destructeur…

Un chien qui a la rage peut aisément être tué, pour son propre bien. Un lion ou un ours n’ont pas la capacité d’anéantir une ville, voire toute une planète, dans un accès de fureur écarlate.

Un Red Lantern cependant…

Il comprend la méfiance, les précautions. La confiance est limitée, ne peut être entièrement donnée...

Razer ne se fait pas confiance a lui-même en ce moment, pas après sa récente confrontation avec Atrocitus… Il sait qu’il est aisément poussé vers sa plus violente nature, par le plus petit des détails… Comme une bombe a retardement qui ne demande qu’à exploser.

Les humains ont un nom pour cet état d’esprit, qui est plus une condition, un désordre mental. Il en présente certainement plusieurs des symptômes les plus communs.

Le Stress Post-traumatique.

Il a vécu assez d’expérience horrifiantes, assez de traumatismes, dans sa vie, et dans son passé récent, pour en souffrir. Les dernières semaines l’ont simplement exacerbé…

« Je suis désolé. Je promets de faire mieux pour me contrôler. Je ne souhaite mettre personne en danger… »

Il le dit en un murmure, tête baissée, et il se sent comme un animal qui a besoin d’une muselière pour être contrôlé. Il suit Clark dans son laboratoire de recherche et regarde autour, impressionné.

Et l’explication a propos des cristaux l’intrigue. Il a entendu parler de technologie qui peuvent emmagasiner des données sur des cristaux. Certains peuples le font, les Kryptoniens le faisaient aussi, apparemment… Il hoche la tête, encore une fois touché par tant de générosité.

« Oui, bien sûr, Je… hé bien, je ne serais jamais vraiment prêt, mais autant que possible. »

Il s’installe confortablement comme demandé. Une fois cela fait, il prend une profonde inspiration.

« Que dois-je faire maintenant? Quelle est la procédure? »

Razer est touché, encore, et encore une fois… il ne sait pas comment répondre, il se sent inadéquat devant tant de bonté et d’empathie.

Il e contente donc de hocher la tête solennellement et puis regarde ses mains, posées sur ses genoux, et son regard bien sur se pose sur l’anneau.

Qui reste innocemment, inerte pour le moment, a son majeur droit. La petite pierre écarlate au centre – pas un rubie, mais une Pierre de Sang – brille d’une faible lumière intérieure. D’une certaine manière, pour quiconque ne sait pas ce dont il s’agit, c’est un bijou magnifique.

Un Lantern cependant, ne se laisserait pas duper.

N’importe lequel des anneaux de puissance Lanterne sont beaux, a la base, mais aussi ce sont les armes les plus destructrices, les plus puissantes, de l’Univers.

Les rouges probablement encore davantage que les autres, considérant leur source d’énergie… La colère, particulière celle engendrée et exigée par l’anneau rouge, est une émotion particulière ment mauvaise, destructrice et imprévisible.

Et posant les yeux sur cet anneau a son doigt, Razer ne peut qu’être remémoré de tout ce que ce petit bijou lui a fait perdre… Un accessoire dont il est l’esclave.

Sans vraiment s’en rendre compte, un feulement féroce a commencé a s’élever de sa poitrine et hors de sa bouche alors que ces pensée l’envahissaient, et il manque presque les prochaines paroles de son hôte.

La voix de Clark le ramène à la réalité. Il n’est pas chez lui ici, ni au confins de l’espace inexploré. Ici, une explosion de rage entraînerait des conséquences terrible, dévastatrice et… plus que tout…

Il briserait la confiance que son compagnon a mis en lui, sa confiance en lui, qu’il peut se contrôler et est davantage que ses plus basses pulsions.

Il se reprends, encore une fois, mais il a du mal à étouffer les souvenirs, les pensées, la colère qui les accompagne.

Mais il y parvient, encore, il le doit.

A Illana, a son enfant jamais né, a lui-même. Il leur doit bien ça.

« Je suis désolé… D’accord, je suis prêt. Je… Mon esprit semble vouloir me tirer dans toute sorte de direction qui ne sont pas productive a un environnement calme… »

Il est… embarrassé, honteux même. Mais il se tiens droit et fier. Il se réinstalle confortablement, et Clark lui explique ce qu’il fait alors qu’il insère le cristal dans le compartiment.

Comme Clark le lui a dit, une lumière l’enveloppe et le transporte, il se sent comme s’il volait puis il refait lentement surface, dans un lieu qui lui est des plus familier.

« Oh… »

Le centre correctionnel. La salle d’entrevue ou, une fois par semaine pendant deux ans, il a rencontré la conseillère pour l’aider a se réformer, se réintégrer. Et il sait avant même que la porte ne s’ouvre ce qui va se passer.

Un de ses plus cher souvenir de sa femme décédée.

La première fois qu’il l’a rencontrée…

La porte s’ouvre et elle entre, dans toute sa beauté, souriante, ouverte, si pleine de compassion et de bonté.

« Bonjour, Razer. Je suis Illana. Je serai votre conseillère pour le reste de votre sentence ici. »

Et il tombe en amour, de nouveau comme pour la première fois.

Razer est perdu dans le souvenir. Momentanément, rien d’autre que ce moment parfait n’existe. Il n’y a qu’elle, belle comme le jour, douce comme la soie la plus fine.

Un sourire radiant, si plein de gentillesse et d’empathie. Si plein de vie de de conviction.

Il pourrait demeurer dans cet instant pour toujours…

Mais une voix distante, presque trop faible, s’insinue dans ses pensées, dans son souvenir, et lui rappelle ou il est, et pourquoi il est ici.

Il a un bref flash de rage qui teinte la scène de rouge mais qui meurt vite, et il répond avec calme… du moins, un clame apparent. Ses émotions son en pleine tourmente cependant… Il se met a craindre que ses plus intense souvenirs, les plus récents, les plus violents et terrible, ne viennent prendre le dessus et ne prenne le contrôle de la session…

« Je t’entends, Clark. Je vais tenter de me concentrer. »

Il laisse se dissiper ce souvenir, à contrecœur, et tente de rappeler celui qu’il veut conserver plus que tout, qu’il souhaite immortaliser.

La scène change. Ils se trouvent maintenant dans une grande salle aux plafond vouté, qui ressemble a un temple quelconque, et là devant lui, portant la tenue de mariage cérémonielle qu’elle avait choisi, traditionnelle mais parfaite.

Illana.

Resplendissante, si belle, radieuse dans sa joie et son bonheur. Ce fut leur plus beau jour, et en ce moment elle fut la plus belle qu’il ne l’avait jamais vue.

Il fait alors ce que Clark lui a dit, il se concentre sur cette image, pour la solidifier, prendre une photographie mentale en quelques sorte.

Il pourra figer alors ce moment dans le cristal, pour l’éternité.

Il ne souhaiterais rien d’autre que de rester dans ce moment pour toujours… S‘il pouvait reculer la temps, revenir a ce jour précis… Ou tout semblais parfait, ou le futur semblait brillant et plein de promesses.

Il donnerait sa vie pour qu’elle revienne. S’il le pouvait… il sacrifierait a propre vie pour que son amour, sa lumière, revienne et rende le futur un peu plus brillant.

Pour que son enfant ait une chance de voir le jour et ait un futur.

Il se concentre, mais ses pensées teinte la scène d’écarlate, encore. La culpabilité, la colère… la rage… aucun de ses beaux souvenirs n’en sont a l’abris. Tous lui rappellent un temps plus heureux… dont il est personnellement responsable d’avoir détruit.

Il ne les a pas tués de ses mains… mais c’est tout comme, selon lui. Atrocitus est venu a cause de lui, parce qu’il le voulait lui…


Il aurait tout aussi bien planter la lame dans le cœur de sa femme…

Il aurait… Si seulement…

Autour de lui tout est en flammes. Il ne s’en rend pas comte…

Il rage… contre lui-même.

Elle brûle!

Encore une fois Illana est dévorée par les flammes, et iul regarde impuissant… Il désespère, c’est sa faute, sa faute, SA FAUTE!

Autour de lui tout brûle, des parties du temple de ses souvenirs sont déjà affectées, presque détruites. Et sa Rage, sa Puissance, est allimentée par ces pensée négatives, qui génère davantage de flammes et de destruction!

C’est comme un cercle vicieux qui, s’il ne le contrôle pas vite, détruira son propre esprit, ses pensées, comme un château de carte.

Et soudainement, il n’est plus seul.

Superman, Clark, est là! Il le voit, il entend sa voix…

Et il comprend.

« Calme. Calme. La colère… l’anneau… s’en nourris… »

Il se doutais du danger de replonger aussi profondément dans ses souvenirs. De ce que ces souvenirs lui feraient, de ce qu’ils génèreraient… Des émotions négatives, auto-destructrices qu’ils avaient le potentiel de faire monter en lui.

Il le savait… mais a quand même prit le paris.

Et il semblerait que… ce soit trop pour lui. Il perd le contrôle, laisse l’amertume, la colère, la culpabilité générée par ces souvenirs à l’essence heureuse… prendre le dessus.

Il laisse l’anneau gagner, il laisse son coté le plus sombre l’emporter il laisse Atrocitus, et ce qu’il a vu en lui… être victorieux!

Mais… NON!

EN désespoir, et avec une force de volonté dont il ne se savait pas capable, il affronte ses démons. Il attrape Illana, qui brûle, qui se désagrège devant ses yeux, et la tire contre lui, défiant le destins, remodelant le souvenir, réécrivant sa propre histoire…

« Je suis en contrôle. Ceci est MON ESPRIT! JE SUIS LE MAITRE DE MON DESTIN! »

Il hurle dans son esprit, il repousse les flammes de la rage, étouffe la puissance, éteins les flammes… Et étreint sa femme contre lui.

Elle lève les yeux et le regarde avec de grands yeux pleins de confiance, d’amour et de gentillesse. Soudainement… tout redeviens calme.

Les flammes disparaissent, la colère se disperse, et il reprend en main le destin qui lui a été volé…

Littéralement.

Dans un mouvement impulsif, il se penche et embrasse sa femme, magnifique dans sa robe de mariée, et se perd dans le moment parfait.

« Tu es mienne, et personne ne te prendra à moi… pas même moi-même. » Jure-t-il tendrement a son oreille.

Razer… comprends.

Il comprend que son temps est compté et il ferme les yeux sentant une tristesse profonde l’envahir. Sa femme, Illana, ne vit nulle part ailleurs que dans sa mémoire…

« Je comprends. Ce sera vite accompli. Juste une dernière petite chose. »

Il est de son devoir de faire tout en son pouvoir pour la préserver. Empêcher la rage de tout consumer. Protéger ses souvenirs dans une boite renforcée s’il le faut…

Encore une fois, une dernière fois, il la regarde, sn regard rencontre le sien, et il sourit.

« Ce n’est qu’un au revoir mon amour… je reviendrai. »

Puis il fait un pas en arrière. Et il se concentre sur son image, la perfection de ses traits, de sa tenue, tout dans les moindres détails, pour la solidifier telle une statue de cristal.

Elle est si belle, si parfaite… tout ce qu’il n’est pas.

Il ne l’a jamais méritée. Elle est tellement meilleure que lui, mérite un homme, un mari, aussi bon et parfait qu’elle…

Et il n’est pas cet homme. Mais elle l’a tout de même choisi. Ça dit bien compter pour quelque chose. Il devait compter pour quelque chose a ses yeux…

Il termine, il le sait quand le processus est complété, puis…

…Pui il ouvre les yeux, sentant une douleur dans ses mains, sa mâchoire, a cause de la force avec laquelle il a serré les poings et les dents alors qu’il avait une petite bataille mentale.

Il se tourne vers Clark, espoir et anxiété clairement inscrits sur son visage.

« Ai-je réussi? » Demande-t-il doucement, presque inaudible. « Est-elle… préservée? »

Razer lève les yeux et regarde l’apparition géante de son épouse qui se dresse comme une icone divine. Il est subjugué par tant de beauté. Son essence même, tel qu’il s’en souvient, est parfaitement rendue.

Quand elle diminue jusqu’à une taille normale, et que les détails de la projection s’affine, il peut discerner tout ces petits détails qui rendait illana unique.

« Ilanna… » Murmure-t-il en révérence, levant une main pour toucher son image.

Évidement ses doigts passent à travers de la joue comme si elle était constituée d’air. Ce qui est le cas dans un sens, bien que ce soit de lumière et non d’air. Tout aussi intangible cependant. Il a un moment de déception et fait retomber sa main.

« Elle est parfaite. Exactement comme dans mes souvenirs. »

Il regarde Clark avec un sourire hésitant, cette expression évidement étrangère a ses raits austères. Il ne pourrait jamais dire a quel point il lui est reconnaissant. Il ne pourra jamais rembourser cette dette…

Il sait au fond de lui que ce n’est pas attendu de lui, que ceci n’a pas été accompli en attente de quoi que ce soit en retour. C’est un geste de pure générosité et compassion.

Une notion qui est toujours si extraordinaire, inconnue, impensable pour lui… Il peut honnêtement dire qu’a part sa femme bien aimé, il n’a jamais rencontré personne de sa vie qui a fait quoi que ce soit par pur altruisme.

Tout le monde a toujours un motif caché, un plan ultérieur, qui détermine toutes leurs actions. Un geste d’altruisme n’apporte rien a la personne qui l’accompli, mais seulement a celle qui le reçoit.

Alors il fait quelque chose qu’il n’aurait jamais crut vouloir faire de sa vie, depuis qu’il a rejoint les Red lanterns. Il traverse de quelques pas la distance qui le sépare de Clark et…

Lui fait une accolade.

Il l’entoure de ses bras, brièvement, et le relâche presque aussitôt, avant de faire de nouveau deux pas en arrière, mais il a toujours ce petit sourire hésitant mais plein d’espoir.

« Merci de tous mon cœur. Jamais je ne pourrai te rembourser cette dette. Je… Merci, tout simplement. Merci. »

Razer ne sait pas quoi dire. Il est ému par le geste et il regarde le projecteur que lui a tendu Clark avec grande révérence, puis referme sa main autour pour le protéger, le placer contre son cœur.

Sans attendre il l’enfile – sur la main opposée a celle qui porte l’anneau du Red Lantern bien sûr, au doigt ou il aurait normalement porté une bague de mariage, sur Terre.

Il ignore ce détail bien sûr, ce n’est pas ce qu’ils font sur Volkreg, ils n’échangent pas d’anneaux en signe de leur union. Le symbole de leur union est plus personnel, plus privée, plus… intime. Il porte toujours celui qu’Illana lui a offert lors de leur mariage…

Secouant la tête pour chasser les souvenirs toujours trop douloureux, il lève de nouveaux les yeux vers l’homme devant lui et dit, plein de sincérité.

« Je… je ne sais sincèrement pas quoi dire. Merci… de ce geste. Je crois… »

Il soupire, ferme les yeux, il ne se rends pas compte que la première larme coule sur sa joue, mais il a une expression de choc total et lève la main, touchant du doigt le petit ruisseau, la petite goutte humide. Comme s’il ne savait pas – ou ne se souvenait pas – de ce que c’était. Il regarde l’index de son gant droit, maintenant humide, avec de grands yeux éberlués.

« …Que… »

La vérité est que Razer, qui est un Red Lantern depuis des années, n’a pas versé de larmes depuis qu’il était un tout jeune enfant. Naturellement, il n’en a aucun souvenir. C’est une expérience nouvelle pour l’adulte qu’il est.

Pas nécessairement une mauvaise expérience, mais définitivement étrange. Presque effrayé il se frotte les joues avec ferveur pour effacer toute trace de ce débordement soudain d’émotions.

« Je… pleure? Je… ne comprends pas… »

Il est plus heureux qu’il ne l’a été depuis des années… Avant même la mort de sa femme. Il apprécie le cadeau, la deuxième chance avec sa femme, mais il ne sait vraiment pas comment réagir à toutes ces émotions auxquelles il n’est plus adapté.

Donnez lui colère, rage, haine. Il saura comment gérer. Mais… bonheur, compassion, joie? Ce sont toutes des notions très… étrangères. Difficile à comprendre, presque impossible a gérer, ou a endiguer.

Razer a depuis trop longtemps été dépouillé de toute émotions positive, qu’il ait a peine comment les reconnaitre et ne sait plus que faire avec. Comment vivre avec.

C’est presque trop… l’impulsion de fuir, de se mettre en colère pour effacer ce qu’il ne comprends pas est… très puissante.

L’anneau, comme Superman l’avait envisagé, réagit très négativement à l’afflux de nouvelles émotions, de quelque chose de positif, constructif… joyeux.

Peut-être même… plein d’espoir?

L’espoir en un futur meilleur, une nouvelle chance, une nouvelle vie… Qui pourrait être possible, si Razer était prêt à laisser aller la rage brûlante qui l’anime, le désir de vengeance si intense qui l’a guidé depuis des années… Depuis la mort brutale d’Illana et de leur enfant à naitre.

Mais il n’est pas prêt. Tout va trop vite, s’enchaîne trop rapidement. Il n’est pas prêt à laisser aller la rage, laisser tomber la vengeance, renoncer a la haine.

Et l’anneau le sait. L’anneau s’y accroche, exacerbe ces émotions, tente d’étouffer tout ce qui est positif… d’effacer Illana. D’incinérer jusqu’à son souvenir.

Razer… s’enflamme.

Il brûle. Il rage, il pleure et il hurle. Le conflit en lui est aussi puissant, et il tombe a genoux, couvrant son visage de ses mains. Son corps entier tremble violement, est secoué de sanglots et de fureur…

« C’est… trop… » Murmure-t-il dans un son rauque et guttural. « Je... j’essaie… de le contrôler… »

Il essaie… mais il sait qu’il est trop tard. L’explosion est proche. Il s’accroche désespérément a Illana, au bonheur qu’il a ressenti en la revoyant, en pouvant presque la toucher. Et il protège férocement son image au cœur de son propre esprit, et les émotions qui y sont liés.

Il brûle… et des lances de flammes rouge, ardentes, destructrices commence déjà a exploser hors de lui, pour le moment contenues a une zone assez restreintes, a quelques mètres autour de lui.

Il hoche la tête, fermement, Il sait qu’il doit laisser l’explosion se produire pour pouvoir l’endiguer ensuite.

« Oui! » grigne-t-il entre ses dents serrées, a peu de sang coulant sur son menton tant il les serre férocement, ses crocs perçant ses lèvres. « Maintenant. MAINTENANT! »

Razer a conscience d’être catapulté a travers l’atmosphère a une vitesse supersonique. Malgré le violent conflit émotionnel qui a lieu en lui, i a conscience que Superman l’agrippe et l’emmène…

Quelque part de froid. Très froid, très blanc et…

Très vide.

L’Antarctique, non pas que Razer n’ait une idée de ce détail.

Tout ce dont il a conscience alors qu’il frappe le sol blanc et gelé, laissant un cratère fumant aux bords lisse comme une patinoire et rempli au tier d’eau bouillonnante, c’est de l’état presque apocalyptique de ses émotions.

L’Anneau force violement tout ce qui est négatif, rage, colère, haine, fureur, culpabilité, a l’avant de sa conscience et tente de brûler, de détruire dans le processus, tout ce qui est bon et positif.

Cette bataille est cruciale.

S’il perd ici, maintenant, il sera pour toujours abandonner a la rage, a la vengeance, a tout ce qu’il y a de pire en lui.

S’il perd… Illana disparaitra.

Avec un cri inarticulé qui est un mélange de trop d’émotions pour les discerner, Razer… explose.

Il explose… et tout autour de lui est anéanti dans un rayon de plusieurs kilomètres. L’Anneau est puissant… et son influence est profondément encrée dans son esprit, sa conscience, et son corps, mais… De manière surprenante, tout est anéanti… sauf un tout petit bout de terrain ou se tiens une silhouette solitaire, témoin de la destruction primaire.

Sa volonté, son désir féroce… Il ne se laisse pas dominer. Il est le maitre, il est en contrôle! Et il n’a qu’un but, un eul, en cet instant.

Préserver Illana, a tout prix, contre toute menace.

Alors il se bat contre l’anneau et son influence puissante, néfaste, jusqu’à ce que finalement, après une éternité…

Les flammes s’éteignent, le calme revient.

Là ou Razer se tiens le cratère s’est élargi, si large qu’une petite ville y tiendrait facilement en entier. Les parois sont fondues et lisse, le fond remplis d’eau bouillonnante et fumante.

Au centre, a peine visible, minuscule à cause de la distance… une silhouette rouge et noire, qui s’élève lentement au-dessus du carnage, regarde autour puis se dirige directement vers la seule autre forme de vie dans les environs.

Il se pose a quelques mètres devant lui, et le regarde avec des yeux hanté mais déterminés, et… remplis de culpabilité.

« Je suis désolé. Je… Je partirai si c’est ce que tu veux. »

Il pause et regarde autour de lui avec une expression presque tourmentée. Et si ça avait été un endroit habité? S’il avait été seul… Il ne veut pas imaginer. Il prend une grande inspiration.

« Je ne peux pas garantir qu’un autre épisode ne se reproduira pas. Pour l’instant, je suis en contrôle. Cependant… Je… Je ne peux pas… »

Il serre les poings, il ne sait même pas comment donner voix a ses troubles, a ce qu’il ressent, c’est trop… tout est nouveau et inconnu. Et il sait ce qu’un Red Lantern hors de contrôle peut faire.

« Si ne veux pas mettre ce monde en danger par ma simple présence! SI je n’arrive pas à contrôler, a comprendre comment gérer tout ça… »

Et il sait aussi que son nouvel ai ne pourra pas toujours être là…

Razer est, pour la première fois de son existence, d’aussi loin qu’il puisse se rappeler… honteux. Il se sent honteux et embarrassé, de ne pas être plus fort, plus capable de se prémunir et de résister contre l’influence néfaste de l’anneau.

Il se sent honteux et en colère, surtout contre lui-même. Razer a toujours été plein de colère refoulée, mais jamais n’a-t-elle été aussi puissante et prédominante de toute ses pensées et actions.

Il entend ce que clark lui dit, ce qu’il lui transmet comme message… Comme quoi il est toujours le bienvenu, qu’il ne souhaite pas le voir partir, lui recommande même de rester sur terre et de trouver une solution, ensemble, pour protéger ce monde d’une future explosion…

Mais Razer doute. Il doute et il a peur de ne pas être a la hauteur.

Ses doutes se traduise sans doute dans son expression, ses doutes, sa crainte et sa colère jouent sur ses traits alors qu’il ferme les yeux, que sa mâchoire se tend et que ses poings se serre et se desserre lentement.

« Clark… » Commence-t-il d’une voix basse et presque douce. « Je ne sais pas… Je ne ais pas si j’en sui capable. Je ne souhaite pas mieux que de rester. Je veux rester. Cette planète… elle est très calme, très belle, une gemme. »

Il fait une pause et regarde la dévastation qu’il a causé, seulement a cause d’une perte de contrôle. Une cratère encore fumant, des rochers fondus et calcinés, de l’eau bouillonnante. L’anneau pulse encore légèrement a son doigt, presque pour le narguer.

Aux paroles de Clark il regarde l’anneau a son doigt, a malédiction, son cœur et son sang depuis des années maintenant. Retirer l’anneau? Est-ce même possible? Mais plus important… est-ce qu’il le souhaite? Il fait partie de lui… Horriblement et terriblement mais il a presque l’impression qu’il perdrait une partie de lui-même…

« Le retirer? Est-ce même possible? ... »

Il cherche le regard de Clark et le trouve, rencontrant le bleu plus clair avec le cobalt profond de son propre regard. Quelques battements de cœur passe, l’anneau a son doigt pulse doucement, refusant de se laisser entièrement ignorer.

« Je ne sais pas… Je… Il faudra… Je dois y penser… »

Une part de lui, il doit l’admettre, aime causer destruction et ruine. Si ce n’était pas le cas, l’Anneau n’aurait pas une prise aussi forte sur lui, ni aussi rapide et facile. Il aime terrifier et être craint par se seule présence. Ça lui donne un sentiment de puissance, de contrôle, presque enivrant.

Il est pour le moins… intrigué. Atrocitus avait été clair sur un point, quand il l’a accueilli au sein de ses lieutenants après cette sanglante cérémonie. On ne quitte le Corps des Red Lantern que par la mort. Retirer l’anneau est un verdict de mort.

« Je… je resterai, pour le moment. Mais nous devons trouver un moyen de me contenir, si besoin est. »

« Ah… j’ai peut-être quelque chose, pour ça ! »

Un sourire sincère glisse sur le visage de Superman, alors qu’il acquiesce à ses mots – et surtout à ceux de Razer.
Il les apprécie.
Ces paroles le rassurent, le réconfortent ; l’apaisent. Il a confiance en Razer, mais il est heureux de voir que le Red Lantern prend acte du danger qu’il pose, et veut agir en ce sens pour préserver la Terre.
C’est bien. C’est mieux.

Surtout, il sourit également car Razer ne rejette pas l’idée de retirer l’anneau… et c’est une réussite formidable, au vu du lien si étroit et violent entre un Red Lantern et sa bague.


« Tu… vas croire que je suis un bijoutier, ou un créateur, mais… ah. Je pense avoir autre chose à te soumettre, à te donner, afin de régler cette difficulté. »

Il hausse les épaules, amusé par ses mots – et même par la situation. Il plonge une main dans une poche discrète de son costume, qui lui permet de conserver sur lui des éléments qui se voient peu de l’extérieur.
Comment ? Bonne question.
L’on peut se dire que l’aura de Superman est telle que les gens ne voient qu’une ligne parfaite sur lui. Ou que le tissu kryptonien bénéficie de capacités propres et surprenantes.
Ou… autre chose. Il y a souvent songé, et fait désormais avec ; c’est plus simple. Et plus agréable, d’apprécier le principe du mystérieux merveilleux.

« Voici… cela devrait t’aider. »

Clark présente l’objet à Razer, en lui offrant directement.


« C’est… une montre. Les Terriens appellent cela une montre : cela permet de connaître l’heure, à savoir l’avancement du Temps, basé sur la rotation de la Terre sur elle-même et la rotation autour du Soleil.
Mais, au-delà de cela, cette montre a un dispositif particulier : en appuyant sur le bouton latéral, cela déclenche un sifflement aigu sur une fréquence inaudible pour tout Terrien… hormis un Kryptonien.
Moi, donc. Et mes proches. »

Il sourit et acquiesce, encore.

« Quelques proches disposent d’une telle montre : pour m’avertir en cas d’alerte, ou de difficulté. Je pense que, en cas de crise, tu peux avoir le temps d’appuyer sur ce bouton… et je viendrais.
Je rajoute que je… serais ravi et honoré que tu la portes ; mais réfléchis-y. »

Clark inspire, puis se tourne vers le côté. Il plisse les yeux, et active sa super-vision.

« Mmh… je crains de devoir te laisser. Mon ami. »

Il refixe Razer, et sourit en bombant le torse – et préparant ses muscles pour la suite.


« Je… t’invite bien sûr à la prudence, mais… je t’invite quand même officiellement à découvrir ce monde. La Terre. Elle a… tellement à offrir, à donner ; à te faire connaître.
J’espère que tu t’y plairas – et que tu y trouveras une forme de paix. Mosaic me semble un endroit intéressant pour débuter, mais… je suppose qu’il est aussi cohérent de te suggérer de te signaler aux Lanterns présents ici. Tu dois les connaître ! »

Il glousse, et enchaîne alors que son corps se prépare. A partir.

« N’hésite pas à m’appeler… je viendrais. Je m’y engage. A bientôt… mon ami. »

Il acquiesce encore… et s’en va.
Il s’envole.
Il échappe à la gravité terrestre. Il s’arrache à l’attraction globale. Il file. Il s’échappe.

Il s’envole, oui.

Il salue une dernière fois Razer… et part.
Le cœur plein d’espoir, de voir ce Red Lantern proche du changement et de la libération. L’esprit prudent, mais optimiste.
L’âme enthousiaste… parce que ça fait du bien d’aider. Ça fait du bien d’y croire !

(HJ/ Je te propose qu’on s’arrête là, au vu des interactions parallèles. Nous pourrons reprendre avec plaisir, j’ai beaucoup aimé ces échanges et ce lien improvisé très agréable ! /HJ)