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Le bon patron en action [Fairchild] | Inscription : 09/08/2024
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DC : Superman - Ray Palmer.
Situation : Blessé durant Crisis, Bruce Wayne ne peut plus et ne pourra plus être Batman. Mais la lutte contre le crime a bien des formes, et continue.
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Le bon patron en action [Fairchild] Lun 18 Nov 2024 - 16:09 | |
| Gotham City est une ville puissante, tentaculaire, intense, diversifiée. Immense. Littéralement immense, en vérité – car elle est organisée en quartiers, en zones géographiques avec un épais maillage pour distribuer au mieux les services publics que le peu des fonds fiscaux peuvent financer malgré la corruption et les abus. En ce sens, l’un des éléments publics les mieux lotis demeure la sécurité, via le financement de la police locale. Celle-ci demeure abusivement sous-financée, avec des moyens insuffisants et bien trop peu de soutien, mais elle est néanmoins mieux traitée que d’autres structures publiques, comme l’éducation ou le vivre-ensemble.
Les soixante-deux commissariats de quartier de Gotham bénéficient ainsi de chauffage, d’électricité et d’un peu de conditions salubres, ce qui est bien plus qu’ailleurs. Et, à ce titre, le commissariat central pourrait même avoir l’apparence d’un établissement correct – si les Gothamites ne savaient pas quelles dérives ont eu lieu ici, s’ils n’avaient pas l’expérience de mauvais moments passés en ces murs par eux ou leurs proches.
Heureusement, de telles méthodes ont disparu depuis plusieurs années – depuis des campagnes d’assainissement, de reprise en main et d’amélioration menées par James Gordon, qui passa par plusieurs échelons avant d’arriver au grade de commissaire. L’homme ne l’est plus, désormais, et c’est Ellen Yindel qui prend le relai, pour tenter de faire vivre le G.C.P.D. en parallèle de la sombre initiative du BatCorp, qui attire les yeux, le public, l’intérêt et les financements.
La structure policière est ainsi sous pression, et ses agents savent qu’ils ne doivent rien rater – ni enquête difficile, ni interpellation tendue, ni interrogatoire crispant. De ce fait, les échanges sont souvent vifs avec les interpellés… et même ceux amenés dans des espaces de prestige, où en principe leur statut social devrait leur offrir plus de douceur et de rondeur dans les questions posées.
Caitlin Fairchild s’en rend compte. La jeune fille, récemment arrivée de Metropolis et engagée aux Entreprises Wayne, a été liée à deux événements traumatisants dans la ville. Une attaque à la Tour Wayne, une autre à l’Université. A chaque fois, sa présence a provoqué la surprise, et semble liée à des solutions expéditives de la crise. Cela justifie une convocation… et un interrogatoire appuyé, par un homme usé mais acharné à obtenir la vérité – et à l’arracher, même s’il doit user une boîte entière de cigares pour indisposer la jeune fille.
« Bon, on va pas passer toute la journée là-dessus, hein… j’sais que t’as été à ces deux bordels, gamine. Et j’sais qu’il n’y a pas de coïncidence. Crache le morceau ! Dis-moi que t’es liée à ces salauds, et on sera conciliants ! Allez ! »
Harvey Bullock est grossier et direct – mais c’est une stratégie. Il commence fort, il crispe pour après adoucir l’ensemble de son approche. Il a convoqué Caitlin et l’interroge sur un bureau en hauteur, sur une sorte d’estrade pour que tous ses collègues l’entendent… et pour que Caitlin se sente suivie, observée, analysée. C’est une méthode, et elle peut fonctionner.
… sauf si l’employeur de la jeune fille a vent de l’événement, via une communication discrète d’une Renée Montoya en désaccord avec de telles façons de faire. Et sauf si, donc, ledit employeur décide de venir – et s’avance en silence au cœur du commissariat central.
Bruce Wayne goûte peu de revenir ici, en plein jour et dans les bureaux ; surtout pour venir stopper une farce, qui le lasse déjà alors qu’il n’est même pas encore dans la même pièce que Bullock… |
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Re: Le bon patron en action [Fairchild] Aujourd'hui à 4:39 | |
| Non. Je n'ai pas résistée à la garde à vue devant l'université en signe de bonne foi mais c'est bien parce que Commisioner Yintel a un badge de flic en bonne & due forme & je lui est bien répliqué la même chose que j'ai un peu expliqué à l'autre Goldorak mal léché un peu plus tôt quant à ma connaissance des procédures policières grace à mon profil familial. Elle a apprécié même si le reste de ses hommes sont restés un peu méfiants. Me voici donc à GCPD Central. Attendant dans l'une de ces salles d'interrogatoire, surveillée par une poignée d'agents, toujours visiblement nerveux en ma présence. Ils m'ont néammoins trouver des vêtements à ma taille, question de pouvoir remettre son manteau à l'autre. Sérieusement. Il va falloir que je demende à ces héros ou ils obtiennent leur costumes qui résistent aux pires, mais pires coups & conditions. Çà va me couter cher en fringues si j'en ruine toujours comme çà à chaque fois que çà se gâte autour de moi. Donc les minutes d'attente, qui semble durer des heures un bout d'un moment, me laisse le temps de réfléchir un peu sur la présente situation. Sur mon niveau de pouvoir qu'ils veulent évaluer entre autre. Les explications de Yintel me laisse perplexe. Ces vilains qui pourraient me manipuler & tout. C'est logique mais çà ressemble tellement à un faux prétexte. Il est clair que la Commissaire n'a fait que répéter des consignes du faux Batman & sa bande de superflics de location. De ce que j'ai pu voir & savoir d'eux ils seraient bien du genre à me tomber dessus sans raison n'importe quand juste parce qu'ils en ont envie. Ils n'ont vraiment pas besoin de trop en savoir sur mon niveau de pouvoirs d'autant que je n'ai pas usé de tous mes atouts & capacités là bas. Pas même ma force physique au maximum. Alors vaut mieux garder des cartes sous ma manche pour l'instant. Ils ont vu juste le peu de moi. Je suis assez balèze pour déboiter une créature de métal & marcher pieds nus dans le goudron en ébulition. C'est l'essentiel à savoir. Parlant d'atout non usé à la GU mon ouie fine décèle des bruits de pas de dérrière la porte fermée de la salle. Enfin. On me prète attention. C'est pas trop tôt. La porte s'ouvre & je vois un individu qui, même si je le vois en personne pour la première fois, m'est familier grâce à mes recherches sur le Who's who de Gotham. Inspecteur Bullock. Les infos à son sujet mentionnent souvent son mauvais caractère & le bonhomme délivre. Alors qu'il s'installe sur une sorte de petit haut de marche, comme pour pouvoir me regarder de haut, vu que je suis assise, il s'allume un cigare & me bardasse un discours insinuant que je serais de mèche avec les vilains de l'université & les cambrioleurs à la WE. Il ne le pense probablement pas vraiment & veut seulement tester ma réaction. Mon background familial m'a appris que pratiquement tous les départements de police ont leur grognon de service, s'en est même presqu'un cliché. Donc la routine "bad cop" de Bullock ne me surprend guère. & puis "gamine" s'est toujours mieux que "vermine". Laissant planer un moment de silence je finit par répondre. "J'suis pas à Gotham depuis bien longtemps mais j'sais bien que dans cette ville on tombe tôt ou tard sur quelque chose de dangeureux sans l'aide d'une moindre coincidence que ce soit. Après, face à çà, chacun de nous agit selon sa personalité & surtout ses capacités."Sur ces mots je me lève de ma chaise. Du haut de mes 2 mètres de muscles... & de poitrine, ouais, on peut pas faire autrement que de les remarquer également, j'arrive à surmonter Bullock malgré son piedestal de quelque centimètres. Brisant, du coup, un peu sa position dominante. Soufflant gentiement sa fumée de cigare vers lui je continue. "À la tour Wayne je faisais simplement l'inventaire dans un des entrepots quand les événements me sont tombés dessus. Non seulement j'ai empéché les voleurs de substituer du matériel délicats mais j'ai potentielement éloigner le danger d'autres personnes également présentes sur le lieux." (Pas besoin de préciser qu'il s'agissait de Bruce & Lucius). "Pour l'université. Encore une fois. Je vaguais, visitant les lieux, ne demendant rien à personne, quand la merde, ou plutôt le goudron, est arrivé & j'ai du utiliser mes dons pour garder les vilains loins des civils suffisement malchanceux pour se retrouver dans les parages jusqu'à l'arrivée de la cavalerie... plutôt mal polie en passant cette cavalerie. Voilà j'éspère que çà répond à vos questions & soulage vos soupçons."Bullock prend un temps pour réfléchir. l'expression sur son visage devient moins agressive, plus reposé. Mais alors qu'il allait répondre un autre agent entre dans la pièce & vient souffler quelque chose à son oreille. Ses yeux se fronce & laisse aller un souflement qui trahit un sentiment de frustration. Il finit par me lancer. "Hmmm. M'ouais. Disons que celà répond assez bien à mes questions & mes inquiétudes, du moins pour le moments gamine. T'as vraiment de la chance d'avoir un ami puissant."Mais qui peut bien être cet "ami puissant"? |
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Situation : Blessé durant Crisis, Bruce Wayne ne peut plus et ne pourra plus être Batman. Mais la lutte contre le crime a bien des formes, et continue.
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Re: Le bon patron en action [Fairchild] Aujourd'hui à 10:30 | |
| La tension est grande, dans la salle d’interrogatoire sur estrade du commissariat central du G.C.P.D., où tous les agents et officiers peuvent suivre le déroulement des échanges derrière de maigres parois vitrées. Caitlin Fairchild est debout, surplombe pleinement un Harvey Bullock crispé et qui essaye de garder sa contenance et son aura ; mais c’est difficile. Il livre ainsi quelques éléments dont il ne voulait pas parler, telle cette référence à cet ami puissant dont ses collègues lui parlent dans l’oreillette que les nouvelles directives lui imposent de porter – pouah, pense-t-il, que c’est ennuyeux, ces bavardages qui le hantent venus de gamins qui ne savent rien au job. Ils sont néanmoins pertinents à l’alerter sur ce fameux proche de la jeune fille… par son importance dans la ville, mais aussi parce qu’une paroi vitrée s’ouvre, et le révèle parmi eux. « Si vous savez cela, Détective Bullock, alors vous êtes soit stupide, soit doté d’un dossier solide pour accuser une citoyenne courageuse et volontaire, qui a fait son devoir en aidant autrui et en tentant de juguler une crise qui dépassaient les capacités de vos services. J’attends ce fameux dossier, au moins pour éliminer mes doutes grandissants sur la qualité de l’examen d’entrée au G.C.P.D. »Bruce Wayne est là – et il est mécontent. Il a appris les événements de l’Université de Gotham, et a encore pesté sur ses faiblesses physiques, qui exigent un repos plus long, et lui ont fait louper cette alerte en plein jour. C’est donc un ancien Batman plein de frustration qui a découvert que l’une de ses employées était récompensée de ses bonnes actions par une interpellation. Inacceptable, au point de le pousser à venir malgré ses troubles, pour une confrontation avec un Harvey Bullock qui a du caractère… mais sait aussi reconnaître des combats perdus d’avance.
« Ouais… c’est bon, c’est bon, j’ai compris ! Z’êtes fâché, z’avez du fric, on a rien contre elle… okay, okay ! Allez, filez ! Mais c’est pas fini, hein ! Y a des ombres là-dedans, et j’aime pas ça ! » « Nous sommes à Gotham, Détective. Nous vivons dans les ombres – et nous en devenons nous-mêmes, pour survivre. »Bruce acquiesce sèchement, puis se tourne vers Caitlin à qui il offre un visage légèrement plus détendu. Il forme même un léger sourire, et l’invite du geste à le précéder pour sortir de la pièce d’interrogatoire. Tous deux débouchent alors au cœur du commissariat central, au milieu d’une foule d’agents et de policiers qui les voient, mais sont bien trop occupés pour s’arrêter pour eux.
Bruce s’avance, reprend la tête et glisse quelques mots à voix basse, pour que seule son employée puisse l’entendre. « Navré de votre retard, je n’ai appris l’événement que tardivement. Comment allez-vous ? Pouvez-vous… redevenir vous-même, si cela convient ? Il nous faudra échanger aussi sur vos pulsions d’héroïsme, Caitlin. J’apprécie en tant que citoyen mais, comme votre employeur, je souhaiterais être informé de ce qu’une agente de l’entreprise fait de son temps libre. »En clair : Bruce aimerait bien un droit de regard, même s’il n’en est pas encore là. Il reprend à voix normale, en fendant la foule. « Venez, ma voiture est dehors. Vous avez faim ? » |
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