[Arc narratif Batfamily] L'ignorant voit le pantin, mais le sage voit qui se cache derrière

Une nouvelle nuit à Gotham, une nouvelle crise à résoudre. Tel est le quotidien de la sombre métropole Gothamite, du fief du Chevalier Noir… bien que ce dernier semble avoir déserté son poste depuis presque 10 mois à présent. Et chaque nuit, l’absence du protecteur de cette ville se fait davantage ressentir, le vide qu’il laissait cherchant à se faire combler. La criminalité se réveillait, comme si le lourd carcan de la menace que représentait la Chauve-Souris avait soudainement disparu. L’héritage du Croisé Encapé était récupéré par des candidats souhaitant se substituer à lui. Certains privilégiant l’approche du justicier, d’autre décidant d’y recourir par des moyens plus visibles.
 

Les voitures du GCPD étaient rassemblées autour d’un immeuble du Chaudron, l’un des quartiers historiques, mais défavorisé, de Gotham. Le bâtiment lui-même semblait vétuste, construit dans les années 50, il était un rappel d’un âge révolu où la ville était en pleine croissance et où ses habitants avaient espoir en l’avenir. Les rues environnantes étaient illuminées par les gyrophares de la police, cette dernière bloquant les sorties du bâtiment, mais ne bougeant pas… et pour cause, ils ne pouvaient se le permettre. À l’intérieur, se trouvait un nombre important d’otages.
 


Les responsables étaient Scarface et son gang. Ce dernier, toujours accompagné de son inséparable complice Arnold Wesker, le Ventriloque, à la fois celui qui donnait vie au pantin de bois et victime ce dernier. Le vieil homme ne pouvait lutter contre la volonté dominante de la marionnette. Ce duo était des figures connu de la pègre de Gotham, ne faisant pas partie des plus gros poissons, mais restant des acteurs avec lesquels il fallait compter. L’influence de Scarface s’était étendue aux quartiers du Chaudron et de Bowery. Tous les criminels y opérant devant leur rendre des comptes… dont les gangs irlandais qui constituaient le gros des hommes de main de Scarface. Racket, trafiques en tout genre, intimidation, braquage… usuellement, le pantin et sa marionnette se cantonnaient à des crimes qu’on pourrait qualifier de « classique », mais toujours parfaitement préparé, ne laissant rien au hasard.
 
 
Cependant, les intentions de Scarface dans ce cas précis restaient bien obscures pour le détective en chef Mackenzie « Hardback » Bock, un vétéran du GCPD qui s’était notamment illustré durant le No Man’s Land. Scarface et ses hommes tentaient indubitablement un coup d’éclat pour étendre leur influence, mais ils semblaient s’être fait piéger à l’intérieur, sans possibilité de sortie. Cela ne leur ressemblait pas. Par contre, les GCPD était également dans l’impossibilité de donner l’assaut. Non seulement la vie des otages était en jeu, mais en plus ces salopards s’étaient fortifié. Son communicateur grésilla, signe qu’un appel lui était passé.
 
« Allô, Commissaire ? Non, ils sont toujours à l’intérieur. L’entrée principale est piégée avec des explosifs et ils ont des hommes à tous les étages prêts à tirer. Je crois même qu’ils ont quelques armes achetées à l’Intergang… de quoi transformer les gars du SWAT en poulet rôtis, si vous me passez l’expression. Le Bat-Corp ? Oui, ils sont là. Par contre… je ne saurais vous dire ce qu’ils fabriquent. »
 
Le Bat-Corp avait dépêché un véhicule sur place. Celui-ci était lourdement protégé, mais ne semblait nullement conçut pour un assaut. Les hommes du Bat-Corp, dans leurs armures de combats imitant l’aspect général du Chevalier Noir, n’étaient pas présent en nombre et ne semblaient nullement se presser pour intervenir… pas plus qu’à expliquer leurs plans aux hommes du GCPD « au cas où il y aurait des taupes ».
 
« Oui, on a envoyé un négociateur. Ils nous ont bien fait une série de demandes, mais… je vais être honnête avec vous, chef. Tout ça, ce n’est que pour gagner du temps. J’ignore ce qu’ils fabriquent à l’intérieur, mais ils savent ce qu’ils font. »
 
 À l’intérieur, les hommes de Scarface s’étaient déployés, tenant la police en respect. Le bâtiment appartenait à un bureau d’architecte qui s’était installé dans le quartier dans le but d’étudier une façon d’améliorer l’urbanisme de l’endroit à moindre coût. Mais ils avaient déclenché la colère du baron du crime locale.
 

Rhino surveillait les poulets en contrebas. L’homme était massif et servait de bras droit à Scarface depuis des années, depuis les touts débuts de la carrière du patron en fait. Dans les paluches qui lui servaient de main, il tenait une arme de très haute technologie, un canon laser acheté à l’Intergang au cours d’une transaction le mois dernier. Après les attaques des Kandoriens sur Métropolis, l’Intergang avait tenté de se renflouer en vendant sa technologie à des gangs partout en Amérique, et ces derniers ne s’étaient pas fait prier pour s’équiper d’un arsenal surpassant tout ce que la police pouvait s’acheter de très loin. Il avait presque envie que les poulets tentent un assaut, juste pour pouvoir tester ce joujou censé être capable découper même la Batmobile en deux.
 
 « Rhino, au rapport !! Est-ce que les poulets tentent quoique ce soit ? » Fit une voix nasillarde reconnaissable dans l’oreillette que portait l’homme de main.
 
« Négatif patron. Ils sont sages comme des images. Ils n’osent pas approcher, comme vous l’avez dit. » Répondit-il.
 
« Parfait. Je ne doute pas qu’ils tenteront quelque chose avant la fin. Mais tant qu’on a les otages, cela devrait nous donner le temps nécessaire pour notre petite démonstration. Je vais vois si Mugsy a bientôt fini. »
 
Mugsy. Un autre homme de main qui travaillait avec Scarface depuis presque aussi longtemps que Rhino. Là où ce dernier était les muscles, utilisant sa force impressionnante pour faire plier ceux qui tenaient tête à Scarface, Mugsy était employé pour des tâches nécessitant un peu plus de doigté. Rhino sourit en sachant pertinemment ce que le patron entendait par là.
 
« Et…euh, évitez d’en faire trop avec ces pauvres ge… » Commença une voix mal-assurée dans l’oreillette.
 
« Boucle-la, Guignole !! Je ne me souviens pas t’avoir autorisé à donner ton avis. »
 
La communication coupa. Où que se trouve le Ventriloque et Scarface, ce n’était pas avec Rhino, pas plus que dans la salle d’accueil principale ou dans un quelconque endroit visible depuis l’extérieur. Scarface comptait bien faire un exemple de cet endroit. Après tout, les patrons de cette boite avaient osé refuser de payer la taxe pour la protection. Il était certain que Mugsy saurait comment s’y prendre pour que le message soit compris du plus grand nombre.
 
Néanmoins, la surveillance disposait de certaines failles. La quinzaine d’hommes constituant les effectifs du pantin ne pouvaient couvrir la totalité du bâtiment et avaient donc fait de leur mieux pour bloquer la plupart des points d’intrusions possibles. Cela serait plus que suffisant pour arrêter n’importe quelle personne normale. Mais dans les ombres de Gotham, se trouvait nombre d’individus sortant du lot.

HRP:

Gotham City
Quartier du Chaudron
22h34

- ... tu pourras trouver des failles structurelles ici, ici et là.

Sur un toit au-dessus des lumières clignotantes du GCPD, non loin de là où se trouvait Batgirl, une silhouette attendait dans l'ombre d'un château d'eau. Son masque anguleux, sa cape crénelée et le symbole noir sur son torse étaient reconnaissables entre mille. Après tout ce temps à chercher dans les rues ou dans les cieux la présence de la Chauve-souris, les Gothamites l'avaient trouvée. Nouvelle, différente, elle agissait avec autant de conviction et de détermination que sa son prédécesseur. L’aisance, elle, viendra bien assez vite, si la mort ne la fauchait pas avant.

A l'abri des regards, toute son attention s'était concentrée sur la voix dans son oreillette, celle de Vol Litvinov, homme de l'ombre et son meilleur ami. Avec lui, il inspecta les cadastres et le profil d'Arnold Wesker, afin d'être fin prêt au moment de s'élancer dans la bataille. Connaître son ennemi et son champ de bataille faisait la moitié d’une bataille. Le reste viendrait bien assez tôt.

En effet, hors de question d'y aller mal préparé quand des otages risquaient à chaque instant passé, à chaque menace, à chaque impair de payer avec leur sang les erreurs d'autrui. Une pression folle se posait sur les épaules du nouveau, mais une profonde inspiration l'aida vite à sa calmer. Il n’était pas seul… et il était capable. Il le savait. Il allait y arriver.

On lui laissait la chance de prouver sa valeur, il n'allait pas la gâcher en raison d'un peu de stress. Il lui fallait saisir le juste milieu entre confiance en soi et mise en action sur le terrain, de sorte à offrir le maximum de lui-même. Après tout, présenter moins à Gotham et à Batgirl serait inadmissible. Et dramatique.

- Batgirl, Batman en position. Entrée à des points multiples conseillée. Le bâtiment date des années 50, mais conserve un style art deco des années 30, avec tout ce que cela implique de spécificités.

Loin de là l'envie du Batman de présenter un cours d'architecture contemporaine. Il lui semblait juste important d'établir plusieurs points majeurs dans leur infiltration d'importance. Trois fois rien, en somme. La routine en cas de prise d'otage. Infiltration, exfiltration en douceur.

Les arrivées d'eau souterraines de l'époque devaient permettre à des ouvriers de s'y faufiler. Parfait pour leur duo. Les toits étaient également couverts de puits de lumière pour limiter au maximum l'utilisation des ampoules, le genre d'économie sur laquelle personne n'avait craché à l’époque, sans penser aux futurs encapés férus de toitures et de justice. Méfiance aux murs, cependant: à l'intérieur, leur finesse caractéristique risquait de transmettre la moindre vibration. Un son, un coup de feu, une explosion, et l'entièreté des criminels seraient au courant de leur présence.

- Je te propose de prendre par en haut, et moi par en bas. Retrouvailles au cinquième étage dans dix minutes. Dans le cas contraire, l'un de nous aura eu un problème. Cela te convient ?

Ce nouveau Batman prenait le temps d'expliquer le plan, un temps nécessaire pour offrir à sa coéquipière l'occasion de valider ou soulever des points de discussion. Brièvement, rapidement, mais ils étaient tout de même une équipe, pas un supérieur et un subordonné. D’une pression de bouton sur son poignet, il envoya directement tous les plans dans les fichiers de Batgirl, de sorte à ce qu’elle ne puisse pas non plus être prise au dépourvu une fois à l’intérieur. Voilà qui s'avérait différent, très différent du précédent Batman, qui posait et imposait son avis.

Les choses changeaient.

Pour le mieux, il fallait espérer.

Depuis les ombres, les Chauves-Souris observaient la situation générale. C’était usuellement leur méthode de fonctionnement, mais cette fois les choses étaient bien différentes. C’était dans l’air, un sorte de tension qui ne présageait rien de bon. On opérait pas si longtemps dans les rues de Gotham sans développer ce lien avec la ville qui vous faisait sentir, au niveau viscérale, que quelque chose n’allait pas.

Tim Drake, Red Robin, se tenait à son poste. En contrebas, il pouvait voir les hommes du GCPD tenir en joue les sorties du bâtiment tout en faisant en sorte d’éloigner les curieux. Normalement, ça devrait être maintenant qu’ils tentaient de prendre contact avec les forces de l’ordre pour signaler leur présence et se coordonner avec eux. Mais pas cette fois. La situation actuelle de la ville rendait risqué tout contact direct avec les forces de l’ordre.
 

L’autre élément qui changeait était la compagnie. En apparence, on retrouvait une version familière du trio de justiciers traditionnel de la sombre cité : Un Batman, un Robin et une Batgirl. Sauf que cette fois, l’individus qui revêtait l’apparence du Chevalier Noir n’était pas à proprement parler l’un des leurs… pas encore. Son existence même se révélait polarisante au sein de leur famille, en partie à cause de la méfiance que provoquait l’existence d’un Batman dont ils ignoraient tout malgré qu’il semblait déterminer à protéger cette ville et ses habitants. Cette mission allait servir de test, pour savoir si une collaboration était possible… et Tim appréhendait un peu d’avoir à annoncer le résulta, quel qu’il soit.
 
« Bien reçu. » répondit Tim en observant les données reçu.
 
Babs leurs avait aménager un accès pour pouvoir espionner les communications adverses tout en faisant en sorte que les leurs restent indétectable. C’était du bon travail, il devait reconnaitre que le talent de la première Batgirl restait supérieur au sien dans le domaine. Pourtant, malgré les efforts de Barbara, impossible d’entendre la moindre communication en provenance des hommes du Bat-Corp, pourtant ces derniers devaient surement communiquer entre eux d’une façon ou d’une autre. Le nouveau Batman avait pour sa part transmit les plans du bâtiment qu’ils s’apprêtaient à infiltrer et proposait déjà un plan d’action qui impliquait de séparer le groupe en deux. Les sourcils du troisième Robin se froncèrent sous son masque en analysant la situation.
 
« J’accompagnerai Batgirl, le puit de lumière nous offre une plus large fenêtre d’entrée. » finit par énoncer le justicier. « J’ai trouvé une liste de l’identité des otages dressé par le GCPD. Je vous la transmets. Faisons en sorte qu’on les retrouve tous. On reste en contact. »
 
Il aurait préféré garder le nouveau Batman à l’œil, mais tactiquement parlant, le passage des égouts était plus étroit et lui et le nouveau Batman n’ayant pas l’habitude d’opérer ensemble risquaient de plus se gêner qu’autre chose. La liste des noms avec leurs photos d’identité ne tarda pas à défiler sur les ATH de ses deux autres compagnons alors qu’ils se mettaient tous en route.
 


Jace
Aidé par les plans que Vol lui avait dénichés, le nouveau Batman n’eut guère de difficulté à trouver son chemin. Le principale problème consistait en le fait que le plomb présent dans les égouts rendait la communication malaisé, s’interrompant par moment. Mais il n’eut pas à attendre longtemps pour percevoir des voix discutant dans les tunnels.
 
Au bout d’une minute ou deux, Jace eut la mauvaise surprise de trouver une grille lui barrer le chemin. Lourde, vieilles et rouillées, n’ayant probablement plus servit depuis plusieurs décennies, un vigoureux coup de pied de la part du justicier suffirait à la faire voler en éclat avec force et fracas… ce qui ne serait pas forcément une bonne idée car plusieurs hostiles se trouvaient à une dizaines de mètre de l’autre côté, semblant garder l’échelle que le justicier avait prévu d’utiliser.
 
Ils étaient trois, deux autour d’une lampes électrique sur le « trottoir » faisant face à l’ouverture. Quant au troisième, plus massif, il se tenait contre un mur un peu plus loin, les ombres l’entourant n’étant percé que par la lueur du bout de la cigarette qu’il était occupé à fumer. Devant eux, sur le canal d’évacuation des eaux usées, se tenait pas moins d’une dizaines d’aéroglisseurs léger.
 
« … comme j’te dis, Fred. St’endroit, c’était un bled important avant. Une école je crois, un truc spéciale fondé par… j’ai plus son nom. Ouais, Pinkney ! C'est ça ! » s’exclama le plus proche des hommes de mains.
 
« Qui ? » s’exclama ledit Fred, visiblement moitié ennuyé, moitié fasciner par le récit de son camarade.
 
« Le gars qui a construit la moitié des immeubles là-haut, il est célèbre, y a même un musée à son nom. Comment tu fais pour pas connaitre ça. » répondit avec passion le premier des truands. « Enfin, tout ça pour dire, c’est marrant que des architectes décides d’utiliser ce coin pour leurs bureaux. »
 
« Et béh. Comment tu connais ce genre de chose ? »
 
« Mon vieux connaissait plein d’histoires sur le quartier… j’ai gardé cet intérêt. Pour ce que ça m'a servit. »
 
« Surtout que ton bâtiment sera un tas de ruines d’ici une heure… comme la moitié de la rue. » répondit le colosse avec un lourd accent slave contrastant avec le parlé plus gaéliques de ses interlocuteurs. « Alors si vous voulez pas finir sous les gravats les pipelettes, feriez mieux de faire votre boulot et vous assurez que la voie reste dégagée pour le patron quand il aura trouvé ce qu’y cherche. »
 

Comme pour ponctuer ses paroles, l’homme fit passer des arcs électriques dans ses gantelets. À la lueur bleutée ainsi produite, le visage du colosse fût brièvement visible. Jace put reconnaitre Lester Buchinsky, alias « l’Électrocuteur », un homme de main à louer partageant son temps entre Gotham et Blüdhaven. Scarface avait probablement engager la brute pour assurer que sa « sortie de secours » demeure ouverte. Jace put également remarquer que des dispositifs explosifs étaient installés de part et d’autre de la galerie, trahis par le léger clignement rouge indiquant qu’ils étaient armés. Leur puissance destructrice était relativement limitée, mais suffisant pour provoquer l’éboulement de cette partie des égouts.
 
Barbara et Tim
Barbara et Tim n’eurent aucun mal à se glisser furtivement jusqu’au toit du bâtiment. La force de l’expérience accumulée par des années de pratique du vigilantisme rendait ce petit jeu enfantin pour eux. Le toit n’était pas gardé, ce qui fit qu’ils purent s’y poser sans encombre et prendre position pour la suite des évènement. La baie vitrée du puit de lumière leur donnait une vue plongeante sur l’intérieur du bâtiment.
 
« C’est étrange comme situation. Nous avons à nouveau un Batman avec nous… mais aucun d’entre nous ne peux deviner ce qu’il a en tête. » évoqua Tim à l’adresse de Barbara. Tout deux avaient opéré aux côté du premier Batman pendant tant d’année qu’ils étaient capables de deviner instinctivement la façon dont il opérerait. Ce qui n’était pas le cas avec ce nouveau Chevalier Noir.
 
Visiblement, des travaux avaient été entrepris, car au lieu de plonger jusqu’au rez-de-chaussée, il semblait que l’un des propriétaire du bâtiment, soucieux de rentabiliser la place, avait fait combler le trou à partir du troisième étage par un plancher. Néanmoins, Red Robin et Batgirl purent déjà constater la présence de cinq malfrats dispersé entre le sol et le sixième étage, patrouillant. Au troisième étage, se trouvait trois otages, en compagnie de deux truands les surveillants et de la silhouette reconnaissable de Rhino. Scarface semblait n’être nulle part. Les deux héros n’auraient aucun mal à se faufiler à l’intérieur du bâtiment. Les fenêtres seraient aisées à ouvrir pour se faufiler, les premier étages qu’ils auraient à parcourir n’étaient pas gardés bien que les hommes de Scarface semblaient les avoirs grossièrement piéger pour ralentir une éventuels progression ennemie.
 
« Des drones ! » averti Tim en indiquant un engin volant en contrebas.



Immédiatement, le jeune homme activa son ordinateur holographique, cherchant à pirater l’engin. Il ignorait qui en était le propriétaire, mais c’était un engin récent. Un drone de reconnaissance, prévu pour espionner l’ennemi ou pour patrouiller dans des zones à la recherche d’intrus. Ces engins ne disposaient pas de marquage permettant leur identification. Tapotant sur les écrans holographiques, Tim sembla rapidement interloqué.
 
« Étrange, je suis incapable de localiser la présence de ces engins sur le réseau. C’est comme s’ils n’existaient pas. » expliqua l’ex-Jeune Prodige.
 
Tim était probablement le deuxième meilleurs hacker du Bat-Clan, juste après Babs elle-même. Il n’existait presque pas de système qu’il ne pouvait contourner. Cependant, dans le cas ci-présent, il ne trouvait même pas le système en question pour commencer. Brièvement, ils furent couverts par l’ombre imposante d’un des dirigeables du GCPD qui passa au-dessus de leur position, masquant la lumière de la lune. Puis, soudain, une détonation se fit entendre.
 
 
Le coups de feu avait été tiré par l’un des hommes de Scarface. La balle était allée se loger plusieurs étages au-dessus. L’homme gardait cet endroit en joue, mais il ne s’agissait nullement du toit de verre protégeant le puit de lumière où se trouvait Tim et Barbara. Immédiatement, une agitation s’empara des hommes en contrebas. Rhino quittant son poste pour aller interroger le responsable de tout ça qui lui montra avec insistance le septième étage. Soudain, une voix nasillarde se fit entendre sur les fréquences utilisé par les criminels.
 
« Qui est l’enfant de catin, qui se permet de mettre le bazar dans MON opération ? » fit la voix reconnaissable du pantin.
 
« C’est rien patron. » répondit Rhino « Un de nos gars assure qu’il a vu une silhouette et pense qu’on a un problème de nuisible. »
 
« Déjà ? Qu’importe, on a des otages pour cela. Si vous avez le moindre doutes, abattez-en un, ça les fera sortir de leurs cachettes ! » répondit la marionnette avant de ponctuer son ordre d’un rire cruel.
 
« Monsieur Scarface, je vous en prie… » fit une autre voix implorante.
 
« Ne t’inquiète pas, Guignol, j’ai tout prévu. Et Rhino ! Fait dire aux poulets que si ce dirigeable ne s’éloigne pas fissa, le cerveau du vice-directeur ira repeindre les murs. »
 
« Toute suite, patron. »
 
Alors que Rhino basculait sur un des canaux de la police pour faire part de leur nouvelle revendication, le calme commença à revenir. Scarface n’était toujours pas visible pour aucun des membres du Bat-clan. À se demander si ce dernier se trouvait seulement dans le bâtiment. Malgré tout, le coup de feu avait passablement échaudé les esprits, et les hommes de Scarface allaient redoubler de vigilance.

HRP:

Pour le commun des mortels, un souterrain en valait un autre. L’odeur de renfermé, de moisissure, d’eau stagnante ne changeait guère entre les sous-sols. Pourtant, des nuances existaient, selon l’utilisation des lieux, leur emplacement, et les matériaux dont ils étaient constitués. Et cela, le nouveau Batman commençait à le saisir. Ses sens ne percevaient encore qu’infimement ces subtiles particularités, mais il en saisissait déjà quelques unes. L’immense tunnel dans lequel il évoluait était fait d’une pierre rendue friable par l’âge. Ses bottes glissaient sur des dalles rendues humides par une eau mine de rien assez propre, qui demandait toutefois des précautions supplémentaires pour éviter toute glissade malvenue. La vase agrippée aux roches témoignait d’un manque d’entretien général. C’était bien évidemment réservé aux quartiers les plus huppés de la ville. Le Chaudron, lui, n’avait le droit qu’aux restes. Cela révoltait le jeune homme sous le masque, qui ne vit son indignation calmée que par des voix proches. La grille qui l’arrêta à une dizaine de mètres d’elles était constituée d’un alliage dans lequel le plomb prédominait. Des informations discrètes, mais ô combien importantes pour lui. Elles serviraient, sans le moindre doute.

Comme celle que Lester Buchinsky aka l’Électrocuteur laissa jaillir bien innocemment, de l’autre côté de l’entrelacs métallique. La fuite de Scarface allait passer par la destruction de cette partie des égouts, donc.

Un sourire naquit sous la plaque faciale du héros. Déjà, un plan se dessinait dans sa tête.

Pour passer, il allait falloir user de ruse. La force brute ne mènerait qu’à la mort des otages. Pour éviter cela, le Batman porta la main à sa ceinture pour en retirer un petit outil fort pratique : un laser de poche. Puissant, assez pour atteindre le point de fusion du plomb, mais limité dans le temps par sa petite batterie.

Profitant de la semi-pénombre pour agir vite et sans faire de bruit, le justicier masqué entama une bonne partie des barreaux avant que le filin d’énergie rougeoyant ne décline… et ne s’arrête avant la fin. Un gadget de moins pour la suite. Mais avec un peu de chance, la grille fragilisée allait demander moins d’efforts et ferait moins de bruit lorsqu’il allait la forcer.

Une pensée presque portée comme une prière, qui trouva réponse au fin fond des ténèbres. Avec un léger grincement métallique, perdu dans la masse de clapotements des environs, et le léger bruit d’une pierre ponce qui se brise, Batman put dégager l’obstacle et agir en conséquence.

L’objectif ? Sécuriser la zone en un minimum de temps et d’efforts. Pour cela, utiliser chacun des avantages disponibles s’avérait crucial. Et qui était l’idiot qui avait ramené un équipement électrique au milieu d’une zone trempée jusque dans ses fondations ? Buchinski fut donc la première des cibles du Chevalier noir, qui ne perdit pas un instant une fois sorti des ombres pour lui saisir la tête et l’écraser au sol d’un coup sec et puissant. Il fut moins rapide que souhaité, encore ralenti par sa cape, mais l’effet de surprise joua largement en sa faveur. Secoués par cette apparition cauchemardesque, les deux autres sbires n’eurent que quelques secondes pour agir. Soit ils prévenaient leurs camarades avant de se faire dûment assommer, soit ils essayaient de décharger l’intégralité de leurs chargeurs sur la silhouette encapée qui les agressait.

Bien évidemment, la seconde option, celle de la survie, fut choisie par les malfrats. Ils auraient amplement le temps de communiquer après coup, lorsque le bon sens leur serait revenu en tête. A tort. A peine eurent-ils le temps de porter la main à leurs pistolets que les gants de l’Electrocuteur, au visage ensanglanté par l’impact, furent activés manuellement contre le sol. Contre cette eau stagnante. Dans un des meilleurs conducteurs possible. Fort de protections isolantes, le Batman ne sentit pas un seul picotement. Ses proies, en revanche, chutèrent au sol une fois la décharge arrêtée, une fois les arcs bleutés apaisés.

Dans ces souterrains, là où la communication se faisait difficile, il n’y avait guère besoin de penser à un dispositif pour empêcher les échanges entre criminels. Parfait, un souci en moins. Restait tout de même le problème des explosifs.

Ils finirent tous lancés dans le canal, noyés sous plusieurs mètres de liquide crasseux, sur la route que comptait emprunter le convoi d’aéroglisseurs. Dès activation des détonateurs en cas de fuite, soit rien ne se produirait, soit l’explosion serait étouffée par les tonnes d’eau, emportant avec eux les véhicules.

Une fois cela fait, et les trois brigands bâillonnés et attachés, Batman continua sa route vers le cinquième étage, toujours sur ses gardes.

Alors que les protecteurs de la cité passent à l’action, silencieux, à l’abris des regards, la situation reste tendue. Le GCPD est mains lié à cause de la présence des otages, ne pouvant risquer une approche direct. De plus, le simple survol de la zone par des engins de reconnaissance met déjà en danger les innocents piégé à l’intérieur, comme la dernière communication du gang leur l’a fait comprendre. Alors que le détective Mackenzie prenait des dispositions à ce propos, un homme du Bat-Corp daigna enfin venir s’entretenir avec lui.
 
Bien entendu, il resta vague sur la suite des évènements, mais au moins lui confirma-t-il que leurs supérieurs avaient bien prit la décision de passer à l’action. Le vétéran du GCPD n’était pourtant pas certain d’être rassuré. Bien sûr, le Bat-Corp engrangeait des résultats, mais ils avaient aussi démontré se comporter en cow-boy par moment. Il avait presque l’impression d’avoir à affaire à un remake de l’escouade de l’officier Pettit, à l’époque du No Man’s Land. Un officier du SWAT, efficace mais radicale, qui avait décidé que Gordon était trop laxiste et monter une équipe avec pour mot d’ordre « une balle pour chaque criminels ». Pettit perdit peu à peu tout sens commun et finit comme une victime du Joker dans les derniers jours du No Man’s Land, mais du souvenir qu’il avait de cet homme, il aurait probablement approuvé les méthodes musclées du Bat-Corp.
 
Team Barbara et Tim
Barbara Gordon était une véritable prodige pour tout ce qui touchait à l’informatique. Devant l’incapacité qu’elle, et son équipier, éprouvait à pirater les drones, elle adopta une autre approche. Tirant parti de la technologie du Bat-clan, la Batgirl originel délivra une onde qui avait pour but de brouiller le signal de ces engins.
 
Pendant que Barbara était affairée, Tim observait attentivement les drones déployé en contrebas. Il recherchait un éventuel pattern, une répétition dans leurs schéma de patrouille, espérant y déceler une faille au cas où ils auraient besoin d’un plan B. Il avait repéré deux, peut-être trois, machines jusqu’à présent, placé en différents endroits tactiques du bâtiment. Il essayait de déceler des spécificités qui pourrait lui permettre d’identifier leur modèle, et surtout à qui ils appartenaient. Une chose était sûr, c’était de la haute-technologie, pas le genre qu’un particulier peut s’offrir à moins d’avoirs de sacré relations.
 
« Ça à l’air de provoquer une réaction. » affirma Red Robin après que Barbara ait libéré son onde.
 
En effet, l’espace d’un instant, les engins volants semblèrent désorienter, volant de façon hésitante. Puis, moins de deux secondes plus tard, les engins semblèrent se replier, disparaissant de leur champs de vision. Ils ne s’étaient pas écrasés, et ne volaient pas à l’aveuglette. Tim n’était pas certain de l’effet que l’onde de Batgirl avait eut sur ces machines, bien qu’il avait quelques théories.
 
« On dirait que tu es parvenu à suffisamment les bousculer pour provoquer l’activation de leur sous-routines de replis. Espérons que ce soit ça, et pas qu’ils aient détecté notre présence. » chuchota Tim, tout en ouvrant la voie pour leur infiltration dans le bâtiment.
 
S’il y avait bien de l’inquiétude dans la voix de Tim, espérant qu’ils n’avaient pas alerté les hommes du pantin… ce qui mettrait en danger la vie des otages, il n’y avait cependant aucun reproche formulé. Le plan de l’ainée des Batgirl avait eut un effet, bien qu’ils en ignoraient encore la nature. Et même si Tim n’aimait pas évoluer à l’aveugle, il était temps pour eux de passer à l’action.
 
Évoluant dans les couloirs des étages supérieurs du bâtiment, aider par la vision nocturne des lentilles de leur masques respectifs, le deux justiciers avancèrent en silence. Les premiers étages se firent presque sans accrocs… si ce n’est les pièges anti-personnel que les larbins de Scarfaces semblaient avoir placé pour prévenir toute forme d’intrusion de la part des hommes du GCPD… ou de toutes âmes charitables voulant se mêler de leurs affaires.
 
C’est au détour d’un couloir, celui menant à l’ascenseur de service, que Red Robin arrêta Batgirl d’un geste, ayant repéré une mine de type Claymore qu’il s’employa à désarmer. À partir de là, ils durent progresser avec davantage de prudence, faisant attention à ne pas mettre les pieds dans un piège. Tout alla bien jusqu’à ce qu’un tremblement se fit ressentir à travers le bâtiment… provoquant une agitation dans les canaux de communications témoignant que leurs ennemis avaient également perçu cela.
 
Nightwing
L’arrivée du premier disciple du Chevalier Noir ne fût pas sans provoquer quelques remous. Même avec son camouflage activé, un engin d’une telle puissance ne pouvait pas se déplacer sans trahir sa présence. Le choix du pilote de voler à basse altitude attira l’attention des hommes du GCPD qui levèrent la tête pour tenter de déceler l’origine de ce bruit de moteur et des vagues d’airs dépassés par la masse de la Batwing en mouvement.
 
Lorsque Nightwing arrêta l’engin au-dessus de sa cible, la puissance des réacteurs suffit à faire trembler toute la structure du bâtiment, même pour le bref instant nécessaire à l’engin en forme de Chauve-Souris pour faire son passage. Bien entendu, les hommes à l’intérieur du bâtiment sont désormais en état d’alerte, trop conscient que quelque chose se trame.
 
Alors que le Jeune Prodige originel s’est infiltré dans le bâtiment, tirant parti d’une entrée à l’écart, il ne lui fallut guère de temps pour se mettre à couvert, décelant une présence dans les couloirs sombres. Cependant, rien ne vint. Quand, au bout de quelques instants, il reprit sa marche, Dick eut la stupeur de tomber sur un cadavre baignant dans une marre de sang.
 
Une rapide inspection révèle que la victime à eut la gorge sauvagement arrachée, laissant une plaie béante par lequel il s’est vidé de son sang. À en juger par la température de son corps, cela fait plusieurs heures qu’il est passé de vie à trépas, et à en juger par l’expression surprise de son visage, il n’a pas eu le temps de voir la mort arrivée. Une inspection plus attentive révèle également que la victime possède du matériel pour un cambriolage… néanmoins, il n’a pas de signes d’appartenance à un gang en particulier.
 
La présence de cet homme et sa mort soulève probablement bien des questions chez le justicier aguerri qu’est Dick Grayson, mais cela pourra sans doute attendre que les otages soient libérés… plusieurs étages plus bas.
 
Jace
Le nouveau Batman était parvenu à promptement se débarrasser des obstacles sur son chemin. Si Buchinsky sembla avoir déceler la présence du justicier un instant avant que ce dernier ne donne l’assaut, il était déjà trop tard pour pouvoir contrer son adversaire. Ce dernier parvint, au prix d’une courte lutte, à maitriser son ennemi, et put compter sur la terreur que son prédécesseur avait sut inspirer aux criminels pour se donner le temps nécessaire pour agir. Terrifié à la vision du Chevalier Noir, qui était sensé avoir disparut, les deux hommes de mains perdirent de précieuses secondes avant de réagir… bien trop tard.
 
Le choc électrique fût intense, l’Électrocuteur ayant encore augmenter le voltage de ses outils de travail. Même Jace, malgré les équipements isolant de son costume put ressentir une infime partie du choc électrique. Il était dés lors certains que les types qui lui avaient fait face avaient dût encaisser de plein fouet toute l’énergie dégagée et ne s’en remettrait pas avant un petit temps.
 
Concernant les explosifs, le nouveau Batman dût agir avec une certaine prudence dans la manipulation de ceux-ci pour s’assurer que le déplacement des bombes n’active pas une détonation précoce. Plusieurs minutes lui furent nécessaire pour accomplir son plan, un temps précieux durant lequel sa présence aurait pu être requise dans les étages supérieurs, mais une fois sa tâche accomplie, l’aspirant Chevalier Noir put reprendre sa progression.
 
Sortant des égouts, il déboucha dans les sous-sols du bâtiment, au milieu des machineries et canalisation assurant l’approvisionnement de chaleur à tout l’immeuble. Des engins d’un autre âge, aussi ancien que le bâtiment lui-même et rénové avec des bouts de ficelles au cours des décennies pour continuer à le faire fonctionner envers et contre tout.
 
Si l’endroit semblait désert, Jace put constater au fur et à mesure de sa progression que des caisses avaient été entreposé en vracs dans les caves du building. Elles étaient presque toute vides, mais il s’agissait de matériel de chantier… plus précisément de matériel issue d’une société de démolition qui avait récemment été impliqué dans des scandales immobiliers impliquants Daggett Industrie.
 
Quel que soit l’importance de cet élément, Jace allait devoir faire avec un autre problème. Il fût soudainement illuminé par une lampe qui venant d’un drone volant et qui lui faisait face.


Général
« Les Chauves-Souris sont là ! J’en suis sûr. Vous entendez les ploucs !! » hurla Scarface dans les communications. « Vous savez ce que vous avez à faire. Et si un seul d’entre vous me déçoit, je m’assurerai personnellement que toute sa famille en paye le prix. » continua-t-il d’un ton menaçant, ignorant les protestations d’Arnold Wesker en fond.
 
Les tremblements qu’avait subit la structure du bâtiment par le passage de la Batwing n’était pas resté inaperçu, empiré par l’agitation qui semblait naître du côté des forces de polices et qui laissait présager qu’elles allaient passer à l’action incessamment. Chacun des hommes de Scarface avaient dégainer leurs armes et commençaient à se tenir sur leurs gardes.
 
D’un signe de la tête, Rhino signifia qu’il était prêt. Activant son arme extra-terrestre, l’énergie commença à s’accumuler, prête à être relâchée dès qu’il appuierait sur la détente dès l’instant où il apercevrait l’ombre d’un ennemi. Deux des gangers commencèrent alors à s’en prendre violemment aux otage, les plaquant contre le sol sans le moindre ménagements, à grand coup de crosses et de coups de pieds dans les côtes. De là où ils étaient, Batgirl et Red Robin avaient une vue imprenable sur ce triste spectacle.
 
« Ils essaient de nous forcer à nous montrer. » Analysa Red Robin, lucide sur la situation, mais révolté parce qu’il voyait.
 
Le jeune justicier était inquiet concernant la marche à suivre. Bruce aurait probablement fondu sur l’ennemi, jouant sur la peur et sa rapidité d’action pour les neutraliser au plus vite. Ou alors il aurait tenté de les neutraliser depuis les ombres, mais il était sûr qu’il n’aurait pas laisser les otages se faire ainsi tabasser sans réagir. Mais avant que lui et Barbara ne puisse convenir d’un nouveau plan d’action, ils captèrent de nouvelles communications.
 
« Ici Mugsy patron. Nous avons fini de préparer la surprise. Nous allons nous assurer que la sortie est dégagée. » fit la voix de Mugsy, un autre associé de Scarface présent depuis ses débuts.
 
« Parfait, Mugsy. » répondit Scarface d’un ton mauvais. « J’ai enfin mis la main sur les plans des Gate. Ont va pouvoir en finir. Vous avez entendu les gars. » se contenta-t-il d’ajouter à l’adresse de ses hommes.
 
Entendant cela, les deux gangers s’attaquant aux otages se contentèrent d’armer leurs engins de morts, et de viser les otages dans ce qui semblait être une exécution sommaire.
 
 

Hrp:

«  Ici Batman, j’ai réussi à m’infiltrer pas les égouts. » rapporta la voix de l’aspirant Chevalier Noir dans les communications du Bat-clan. « L’électrocuteur gardait cette sortie, j’ai dû le neutraliser. Je suis à présent dans les sous-sol du bâtiment. Les hommes de Scarface y ont entreposé une série de boite issue d’une société de démolition. Je suis occupé à les inspecter. Quel est votre situ.. » la communication coupa brusquement au moment où Jace Fox dû se replier face à l’arrivée du drone.
 
« Batgirl ! » s’exclama soudainement Tim en pointant le otages en contrebas de leur position.
 
Une première détonation résonna soudainement dans le bâtiment. Terrible, puissante… sinistre, ce bruit signifiait rarement quelque chose d’heureux, ce bruit qui pouvait marquer la fin de la vie des uns, le bouleversement dans la vie d’autres. Rapidement suivit d’une seconde détonation qui éclata en échos à la première. L’instant d’après, deux corps s’écroulaient sans vie sur le sol.
 
Deux otages venaient d’être froidement exécuté, menace mise en application, les hommes de Scarface les avaient abattus pour forcer les Chauves-Souris à sortir des ombres… la menace seul n’y ayant pas suffit. Deux vies venaient de s’éteindre et le sang s’étalait librement sur le sol de la salle. L’une des deux victimes était une jeune femme, une stagiaire qui terminait ses études.
 
Tim se crispa face à se spectacle. Auraient-ils pu faire quelque chose ? Oui, mais seulement en révélant leur présence à coups sûr. Néanmoins, ils auraient dû pouvoir l’éviter. Il se tourna directement vers Barbara. Sans attendre, alors que le troisième otages était mit en joue, Tim fit un geste à Barbara avant de s’élancer dans les airs. Il lui demandait de le couvrir pendant qu’il attirait l’attention. En d’autres mots, Red Robin se jetait tête baissée dans le siège pour empêcher la mort du troisième otage en laissant le soin à sa coéquipière d’observer le terrain et d’agir en deuxième vague pour contrer le piège. C’était une situation dangereuses mais, surtout, c’était une situation où ils ne pouvaient se permettre de laisser ce drame se reproduire. Jetant plusieurs batarang qui allèrent se planter dans les bras des deux gangers qui venaient de mettre fin à deux vies innocentes. Atterrissant au milieu de la pièce, son Bo métallique déployé, le justicier était prêt à en découdre.
 
« Vous avez faits une énorme erreur. » déclara calmement le jeune homme, bien qu’il dissimulait difficilement la colère qui bouillait en lui.
 
 
À l’extérieur du bâtiment, les coups de feu n’étaient pas passés inaperçu. L’inspecteur Mackenzie cracha d’un seul coup le café qu’il avait commencé à boire de surprise. Autour de lui, ses hommes tentaient de juguler la foule qui commençait à s’agiter. Mackenzie jeta vite fait un regard, cherchant à voir si un de ses hommes avait désobéi aux ordres et tenter d’approcher les bandits, déclenchant les représailles.
 
« S’ils commencent à abattre les otages alors ce n’est pas la même. » grogna-t-il. « Préparez-vous les gars, on va investir les lieux !! Je veux que les hommes du SWAT soient prêt à mener l’assaut dans 5 minutes !! » commença-t-il à crier vers ces hommes.


« Vous n’en ferez rien, inspecteur. » répondit un des hommes du Bat-Corp dans son armure blanche. « Vous nous gêneriez et provoquerez des morts inutiles. »
 
« Je ne vais pas rester là à attendre qu’ils tombent à court d’otages à exécuter. » répliqua l’officier du GCPD en appuyant son doigt contre le torse blindé de son interlocuteur. «  Vous avez eut votre chance et vous n’en… »
 
Mackenzie était un officier du GCPD chevronné, un fidèle de Gordon. Bien qu’il ne soit pas aussi vocal que Bullock dans ses oppositions, il savait parfaitement où était son devoir envers Gotham et ses habitants et était prêt à aller à la confrontation avec ces paramilitaires du Bat-corp s’ils avaient la prétention de l’empêcher de l’accomplir. Il ne s’attendait cependant pas à se retrouver l’instant d’après, le visage contre le capot de sa voiture tandis que son interlocuteur lui faisait une clé de bras.
 
« Écoute moi bien, le flicaillon ! Mes ordres sont clairs, je dois vous empêcher de pénétrer la zone d’opération. Nos drones ont à peu près terminé de quadriller le terrain, nos hommes sont prêts à intervenir. Si l’ennemi se doute de quoi que ce soit, c’est probablement à cause des actions de ces justiciers qui s’obstinent à faire votre boulot. » lui intima l’agent du Bat-corp.
 
Autour d’eux, les hommes de Mackenzie avaient dégainé leurs armes et les pointaient en direction de l’homme en armure blanche, ses propres congénères sortant leurs armes d’assauts, prêt à s’en servir en cas de bagarre. L’agent du bat-corp relâcha doucement son étreinte et leva les mains en signe d’apaisement. Pour sa part, Mackenzie ressentait une solide envie de le cogner, mais ça ne servirait à rien, il fit signe à ses hommes de baisser leurs armes.
 
« D’ici quelques minutes, nous interviendrons. Le commandement attend juste une fenêtre d’opportunité pour lancer l’attaque. Si vos hommes interviennent, inspecteur, ça sera un carnage. Et vous ne voudriez pas voir cela apparaitre dans le rapport des évènements, n’est-ce pas ? »
 
L’inspecteur aurait presque pût jurer de voir son interlocuteur afficher un sourire moqueur sous son casque qui imitait la forme de celui du Batman, hormis qu’il était intégralement fermé. Mais il avait bien compris le message, il savait que le Bat-corp ne rechignerait pas à faire quelques dommages collatéraux dans leurs rangs si ça pouvait mettre en avant leur propre unité. Un aspect de leurs opérations que la presse ne couvrirait probablement pas. Au fond de lui, l'inspecteur traita silencieusement son interlocuteur "d'enfoiré".
 
Pendant ce temps, Nightwing était occupé à inspecter la scène de crime sur laquelle il était tombé. Il le faisait consciencieusement jusqu’à ce que n’éclate la détonation. Il ne lui fallût pas longtemps pour remarquer une ombre filant au détour d’un couloir. Malgré tout, s’il partait à la poursuite de cette ombre, il se rendrait rapidement compte qu’elle avait complètement disparue. Ce qui ne disparaissait pas, c’était les bruits des armes à feux et des combats qui avaient lieux quelques étages plus bas.
 
Red Robin était au prise avec les hommes de mains de Scarface. Le jeune homme se battait avec ardeur, restant mobile pour ne pas être touché par les tirs, utilisant les gadgets de sa ceinture pour garder un avantage. Il était pris dans un véritable feu croisé, il ne pouvait aller nulle part dans la salle sans qu’un ennemi l’aie en ligne de feu… cela faisait partie du plan de Scarface en cas de gêneur. Red Robin essayait cependant d’éloigner les combats autant que possible de l’otage et de la position de Batgirl.
 
« Allons les larbins ! On l’a déjà dit, n’essayer pas de les avoirs de façon classique. Suivez le plan, bandes d’idiots !! » déclara avec force le pantin de bois dans les communications de ses hommes.
 
« Monsieur Scarface, je vous en prie, partons. » le supplia la voix d’Arnold Wesker, choqué par la mort des otages. « Nous allons avoir des ennuis ».
 
« Tais-toi donc, guignol !! Tu ne comprends pas ? Si le véritable Batman était encore là, jamais il ne nous aurait laissé même l’opportunité de tuer l’un de ces otages.  Cette hésitation nous confirme que le Chevalier Noir est bien mort et que la ville est à nous !! » lui répondit la marionnette avant de partir dans un rire cruel.
 
« Je l’ai en ligne de mire, boss. » déclara Rhino.
 
Un puissant rayon laser s’échappa de son arme et manque Tim de peu, transperçant le mur derrière comme s’il avait été fait de papier. Une arme puissante, à même de percer n’importe laquelle des protections du Bat-clan. Pendant ce temps un des ganger gardait en joue le dernier otage de la salle. Cette dernière était en pleur, ses nerfs lâchant face à toute cette violence. Mais son gardiens la tenait fermement, une seringue contenant un produit étrange prêt à être planter
 
Une nouvelle communication se fit entendre sur le canal du bat-clan.
 
«  J’ai besoin d’une mise à jour tactique. J’ai neutralisé plusieurs hommes du pantin au niveau du hall d’entrée. J’ai libéré deux otages mais j’ai été repéré par un drone. Mais j’ai découvert ce qu’ils comptaient faire du matériel de démolition. Ils ont installé un paquet de charge sur les piliers porteurs de la structure, si cela explose, tout le bâtiment s’effondre. Je crois que Scarface veut s’en servir pour couvrir sa fuite par les égouts. Je peux les désamorcer, mais ça me prendra du temps. Comment est la situation de votre côté. » expliqua l’actuel Batman.
 
Ce dernier avait déjà mis des bâtons dans les roues du plan de Scarface en neutralisant et détruisant les moyens de transport avec lesquels le gang espérait s’échapper. Mais Scarface était loin d’avoir dit son dernier mot.
 
Pendant ce temps, à l’extérieur, les choses se mettaient en place. Le Bat-corp avait toutes les infos dont ils avaient besoin et étaient prêt à intervenir. Le chef d’assaut resta un moment à contempler l’image de l’homme chauve-souris qu’un de leurs drones de reconnaissance avait capté avant de cesser d’émettre. Cela promettait d’être un bonne prise pour son unité.
 
 
[Hrp
-    Deux otages ont été exécutés par les hommes de Scarface.
-    Tim se lance dans la mêlée pour empêcher l’exécution du troisième otage.
-    Jace à réussi à libérer le rez de chaussé (et au passage, capturer Mugsy, l’autre homme de main attiré de Scarface) et libérer deux otages. Mais il a été repéré par un drone et découvert que Scarface projetait de faire exploser tout le bâtiment pour couvrir sa fuite. (Par défaut, il va tenter de les désamorcer, sauf si vous lui demander de venir vous prêter main forte)
-    Dick a aperçu une silhouette au détour d’un couloir. (si tu veux enquêter là-dessus, tu me mp, mais ça t’empêchera de venir en aide aux autres)
Si vous avez d’autres questions, vous savez comment me contacter.
Bon jeu à tous et bonnes fêtes.]

Arc Narratif Batfamily: L'ignorant voit le pantin, mais le sage voit qui se cache derrière

Ce bruit, assourdissant, qui fait trembler l'immeuble tout entier... et Nightwing qui annonce son arrivée... Même si j'ai posé la question, je connais parfaitement la réponse et je dois prendre une profonde inspiration pour ne pas céder à l'agacement. La voix de Dick résonne dans l'oreillette et alors que je m'apprête à répondre, celle de Batman résonne à son tour. Je me tourne vers Tim et hausse les épaules juste avant que tout se coupe et que le jeune homme m'interpelle.

Une détonation, un bruit tellement reconnaissable et qu'on voulait à tout prix éviter d'entendre. Un peu plus loin, plus bas que notre position, les otages et l'un d'eux est étendu sur le sol gisant dans son sang... malheureusement, ça ne s'arrête pas là. Deuxième détonation, deuxième corps au sol. Je serre les dents, mes mâchoires se crispent et je ferme les yeux quelques secondes pour ravaler mes larmes... Près de moi, Tim est dans le même état que moi et après un simple coup d'oeil, je comprends rapidement ce qu'il compte faire. Je pourrais l'en empêcher mais j'ai la même envie que lui... On doit les arrêter, même si pour ça, on doit se faire voir et sortir de notre cachette. Pas le temps d'élaborer un plan, on doit agir vite. Tim s'élance dans les airs après m'avoir jeté un coup d'oeil et je m'empresse d'attraper un batarang pour le lancer en direction du type qui met en joue une troisième personne dans le seul et unique but de le désarmer. C'est seulement lorsque j'estime que Tim est assez loin de l'otage que je me jette. A mon tour, je m'élance, tonfa en main, prête à cogner intensément si besoin.

J'atterris sans trop de difficulté à quelques pas de l'otage qui me fixe, complétement paniqué. D'un doigt posé sur mes lèvres, je lui fais signe de ne pas faire de bruit et de me suivre. Sans attendre, après un rapide coup d'oeil, je m'assure que la voie est libre pour qu'il rejoigne le plus rapidement possible le toit de l'immeuble. Une fois certaine qu'il est bien caché, je lui demande de ne pas bouger.

La voix de Batman se fait entendre et je lui fais un rapide topo de la situation, du moins de mon point de vue.

- Deux otages abattus, un otage mis à l'abri. Red Robin tu t'en sors ?

Je jette un rapide coup d'oeil à mon boîtier au poignet pour repérer la position du jeune homme hésite quelques secondes et change complètement de direction pour prendre celle de la position de Batman.

- J'arrive. Il va falloir faire vite pour les charges. Je dois trouver le boîtier qui les commande !

Sans attendre, je m'élance, déterminée à atteindre mon objectif.

(c) AMIANTE

HRP:
- Babs prend sur elle pour ne pas s'énerver
- Elle est d'accord avec le plan d'action de Tim après la mort des deux otages.
- Alors que Tim s'élance, elle jette un batarang pour désarmer le criminel qui tient en joue le troisième otage.
- Une fois certaine que la position est clear, Batgirl rejoint l'otage et l'amène en sûreté.
- Lorsque l'otage est en sécurité, Barbara repart en direction de Tim mais l'appel de Batman lui fais changer d'avis. Elle décide de rejoindre la chauve souris pour trouver le moyen de désarmer les charges

HRP:
- Dick suit les bruits provenant d'une autre pièce.
- Il détache le vice président et l'homme qui est à côté de lui.
- Le directeur indique à Dick que Scarface à volé des plans de la famille Gate.
- Qu'un produit à été injecter à l'homme au côté du directeur et qu'il commence sa transformation.
- Dick est prêt à ce battre.

À l’extérieur du bâtiment, les choses s’étaient soudainement accélérées. Les détonations qui avaient été entendue n’y étais probablement pas étrangères. Mackenzie et ses hommes avaient prit position, leurs armes pointées sur les différentes issues du bâtiment. Ils allaient devoir appréhender quiconque en sortirait, pendant que le Bat-corp passait à l’action.
 
Ce dernier était une société de sécurité privé engagé par la ville et prenant modèle sur le Chevalier Noir. Sa fonction était de lutter contre la super-criminalité rampante de Gotham. Depuis, leur mise en service, les hommes de cette milice privé avaient déjà mené plusieurs opérations. Effectuant un travail discret avec quelques coup d’éclats. Ils avaient contrecarré une série d’attentats mené par les partisans d’Anarky avant qu’ils puissent passer à l’action, ils avaient mis le voleur Catman sous les verrous et même démanteler un trafique de sérum de Manbat. Chacune de leurs interventions étant bien entendu largement commenté par les médias Gothamites.
 
À chaque fois, ils avaient pu faire appel à une débauche de moyens technologique et le plus souvent, accomplissaient leur mission sans lésiner sur la brutalité des méthodes… mais cela, peu de média l’évoquait. Investir le cabinet d’architecte maintenant qu’ils avaient pût noter l’emplacement de chaque ennemis, et frapper sans leur laisser le temps de passer à l’action.
 
Pendant ce temps, Red Robin continuait de faire de son mieux pour tenir face aux gros des hommes de Scarface. Batgirl avait évacué l’otage restant avant de disparaitre pour aller aider l’aspirant Batman. Il était donc isolé et occupé à retenir l’attention de leurs ennemis pour laisser le champs libre à ses alliés, ainsi que l’otage. Même s’il démontrait un comportement héroïque, qu’il avait déjà assommé quatre des complice de Scarface, il lui était de plus en plus compliqué de passer entre les tirs du feu croisé dans lequel il se trouvait. Il ne pouvait même pas tenter de se mettre à l’abris, car le laser manié par Rhino pouvait le réduire en cendre dès l’instant où il deviendrait une cible statique.
 
« Quoi que vous fassiez, faites le vite les gars. Ça devient chaud ici. » murmura-t-il à lui-même.
 
En attendant, il allait devoir tenir.
 
Nightwing
« Je... je l’ignore. Mais je ne suis guère un spécialiste de votre groupe. » avoua le vice-directeur du cabinet à la question de Nightwing. « C’était un type costumé qui a surgit des ombres en emportant avec lui cette vermine. » ajouta-t-il d’un ton méprisant.
 
 
Alors qu’il parlait à Nightwing, son compagnon ne cessait de pousser des gémissements de douleurs. Qu’importe ce dont il s’agissait, l’organisme de cet homme y réagissait mal. Quelques gouttes perlèrent sur le costume du héros depuis le plafond, laissant une tâche sombre sur celui-ci. Le vice-directeur se tourna vers son compagnon. « Son état empire, il faut que nous l… »
 
Alors que jusqu’ici, la victime s’était tenue prostrée au sol, visiblement en proie à de grandes souffrance. Mais soudain, elle fût prise de violents spasmes, hurlant de douleurs alors que son corps se transformait sous les yeux des personnes présentes. Le Vice-directeur ne perdit pas de temps à reculer prestement alors que l’employé se métamorphosait peu à peu en une créature difforme, bestiale. Ses muscles se développèrent de façon impressionnante alors qu’il convulsait de façon grotesques, ses membres se changèrent jusqu’à laisser pousser des griffes. Entre les doigts de ses mains, une membranes apparue, grandissante jusqu’à former d’impressionnantes ailes. Sa bouche s’emplit de croc long comme des couteaux, tandis que ses oreilles grandirent de manièrent impressionnante.
 
 
« Dieu tout puissant… » s’exclama le vice-directeur à la vue de ce spectacle.
 
Alors que le Vice-Directeur reculait de terreur. La créature fit face au héros. Nightwing n’aurait aucune problème à reconnaitre les effets du sérum du Dr. Langstrom, plus connu sous le nom de Manbat. Et il faisait désormais face à une créature affamée, tout crocs et griffes dehors, déployant déjà ses ailes d’une façon intimidante. Laissant un grognement menaçant s’échapper de sa gueule, celui-ci ne tarda pas à se transformer en un hurlement suraigu. L’instant d’après, ce Manbat se jeta sur ses proies, déterminer à se repaitre de leur chaire.
 
Batgirl et Batman
Jace Fox, le nouveau Batman, était occupé à étudier le mécanisme des bombes qui avaient été placées sur différents points soutenant la structure. Autour de lui, les corps de plusieurs des hommes de Scarface gisaient sur le sol, inanimé et hâtivement entravé. Parmi eux, se trouvait Mugsy, l’un des lieutenant du pantin en bois.
 
L’aspirant Chevalier Noir avait visiblement eut la mains haute dans ce combat, mais cela n’avait pas été sans mal. Une série d’impact de balles étaient visibles en plusieurs endroit de son bat-costume. En fait, c’était peut-être en grande partie grâce à la résistance de ce dernier que le justicier était encore en vie. Il était doué, il possédait les capacités et l’entrainement, mais l’expérience lui faisait probablement encore défaut. Au moins, les otages semblaient être en vie et à l’abris.
 
Mais en l’état, il semblait en grande discussion avec lui-même, ou plutôt avec un contact et la discussion se passait sur un autre canal que celui du Bat-clan. Il se retourna quand Barbara fit son apparition. Cette dernière était parvenue à se glisser silencieusement jusqu’à être assez proche de lui avant qu’il ne note sa présence.
 
«  Te voilà, Batgirl. » commença-t-il avant de la laisser observer la bombe sur laquelle il travaillait. «  Ce sont des explosifs de chantier. Ils sont reliés entre eux par des émetteurs multi-fréquentiels. Plus besoin de détonateur, il leur suffit de composer un numéro de téléphone pour envoyer le signal de détonation. »
 
Cette technique permettait de se débarrasser des câbles reliant des explosifs au détonateur et donc d’économiser le matériel. En théorie également, le fait de bloquer le numéro de détonation était aussi sensé éviter qu’un faux numéro ne déclenche la combustion de manière précoce… mais en réalité, cette technique était décriée pour plusieurs cas d’accidents ayant provoquer la mort d’employés des entreprises qui en faisait usage. Néanmoins, malgré le danger et certaines mesures de la part des autorités, cette méthode restait moins onéreuse à mettre en place et restait donc d’usage dans beaucoup d’entreprises.
 
«  Le vrais problème, cependant, c’est que pour pallier le risque qu’un explosif ne reçoive pas le signal, ceux-ci sont reliés entre eux par les émetteurs. Ils se transmettent en permanence un signal et si l’un d’entre eux cesse d’émettre, les autres explosent automatiquement. » continua-t-il en montrant où se trouvait l’émetteur.
 
Ce dernier était visible, mais les câbles étaient intégrés à même le dispositif des explosifs. Même si les explosifs en eux-mêmes n’étaient pas compliqué à désamorcé, le faire sans couper le signal était une autre paire de manche. Un faux mouvement, et tout le quartier s’envolait en fumée. Comme si cela ne suffisait pas, les bombes semblaient disposer d’un dispositifs qui empêchait leur déplacement.
 
«  Une autre solution, ce serait de trouver les fréquences sur lesquels sont envoyés les signaux et de simuler ceux-ci pendant que nous désamorçons les bombes, mais je ne dispose pas de ce genre de matériel. »
 
Le matériel en question, le Bat-clan en disposait. Cependant, cela nécessiterait non seulement d’identifier les fréquences sur lequel le signal était émit, mais également les signaux correspondant. Et les dupliquer exactement dans les même les même séquences. Dans un cas comme dans l’autre, cela risquerait de prendre d’immobiliser les deux héros un moment.
 
Red Robin
Red Robin avait réussi à profiter d’une fenêtre d’attaque pour s’approcher, et neutraliser, un autre adversaire, son bô métallique frappant le bandit directement dans la mâchoire et le laissant au sol à cracher ses dents. Jetant sa dernière grenade flash au sol, il tenta de disparaitre de la vue de ses ennemis. Malgré son héroïque résistance, il commençait à être de plus en plus acculée, ses ennemis se coordonnant toujours davantage pour se couvrir les uns les autres. Tirant parti de leur éphémère aveuglement, le jeune homme entama une retraite. Après tout, la seule otage encore en vie avait réussi à se mettre en sécurité grâce à Barbara et cette dernière n’était plus dans la zone. Il pouvait bien quitter le combat.
 
Plusieurs détonations se firent entendre. Des balles volèrent, le frôlant, bien trop près à son goût. Une le toucha à l’épaule, s’enfonçant profondément dans sa chair. Étouffant un juron, Red Robin tenta de trouver un abris tout en cherchant la provenance de ces tirs. Un étage plus haut, il était là… ou plutôt, Ils étaient là. Scarface, sa mitrailleuse encore fumante et le Ventriloque qui semblait transpirer à grosse goutte à la vue des cadavres des deux otages. Tim savait qu’il devait agir, profiter de la fenêtre de tir, mais alors qu’il pensait avoir trouver un endroit où se réfugier, il tomba nez-à-nez avec l’imposante masse de Rhino. Profitant de l’instant de surprise de Red Robin, Rhino lui administra le frappa brutalement avec la crosse de son arme, envoyant le justicier au tapis.
 
« Tout doux gros lourdaud. Ce matériel nous à coûter les yeux de la tête. Ne t’avise pas de l’abîmer en l’utilisant comme une vulgaire massue. » menaça la marionnette.
 
« Pardon patron. »
 
« Mon Dieu… c’est pauvre gens. » se lamenta Arnold Wesker. « Était-ce vraiment nécessaire monsieur Scarface ? » il semblait se révolter, l’espace d’un instant avant d’être rappeler à l’ordre d’un regard par le pantin de bois.
 
Arnold Wesker était peut-être le marionnettiste, mais dans le duo, cela avait toujours été Scarface qui avait mené la danse. Une situation où le psyché du vieil homme était mis à rude épreuve, surtout les fois où sa conscience parvenait à s’exprimer, il était toujours brutalement remis à sa place.
 
« J’espère bien, Rhino. Mais bon, tu viens de neutraliser cette chauve-souris, je serai donc magnanime. Débarrasse nous de se parasite, et on s’arrache. » lui intima-t-il immédiatement.
 
Mais avant que Rhino ne passe à l’action, avant que Red Robin n’ait complètement récupéré ses esprits. Des lumières illuminèrent la salle depuis l’extérieur. D’intense spots lumineux éblouissaient toutes les personnes présentes alors que le puit de lumière en devenait un. À travers la verrière du toit, un symbole, celui du Bat-Corp était visible. L’instant suivant, le bruit du verre volant en éclat se fit entendre suivit d’un choc qui fit trembler la totalité de la structure.
 
« Votre jugement arrive !! » émit une voix déformé par un modulateur.

L’instant d’après, un cris de douleur se fit entendre avant qu’un corps ne vole à travers la salle. Une silhouette imposante, mécanique, inhumaine se détachait clairement dans le bain de lumière. Sur l’ordre de Scarface, des tirs s’abattirent sur ce nouvel adversaire, mais ils ne semblaient guère l’affecter. Même le tir du laser manié par Rhino, pourtant capable de transpercer le blindage de la bat-mobile, sembla sans effet.


Cet être du BatCorp contre-attaqua, d’abord avec des projectile, puis au corps à corps. Red Robin avait du mal à suivre l’action alors qu’il essayait de se relever, mais il était clair que cette chose était plus agile que ce que sa masse laissait présager. Son style de combat était même presque « aérien », privilégiant les sauts, les actions mobile… loin du char d’assaut qu’il semblait être. Quelques secondes plus tard, d’autres silhouettes firent irruption par les fenêtre ouvrant le feu, abattant ou appréhendant toute personnes présentes. Du coin de l’œil, alors qu’il tentait de se relever, il vit Rhino couvrir la retraite de ses patrons qui disparurent au détour d’un couloir… laissant leur homme de main se faire capturer pour leurs gagner du temps.
 
« Batgirl… je crois que Scarface se dirige vers vous. » averti-t-il dans son communicateur. « Et au fait, les gars, si vous me recevez… je vais définitivement avoir besoin d’un coup de mains. » annonça-t-il en voyant les hommes du Bat-corps retourner leurs armes vers lui, lui sommant de se rendre.
 
Nightwing
La Chauve-Souris géante s’était jetée sur Nightwing sans hésiter. Le combat avait été brutale et intense. La créature était décidée à planter ses crocs dans le justicier et la personne qu’il protégeait. Nightwing devrait probablement déployer tout son talent pour ne serait-ce que la maintenir éloignée.
 
Soudain, Dick pût percevoir du mouvement aux fenêtre, comme si des engins volants s’en approchait. L’instant d’après, il entendit l’éclat du verre se brisant puis le bâtiment trembler avec force, comme victime d’un choc à sa base. Quelques secondes plus tard, une lumière intense apparut aux fenêtres de la pièce où il se trouvait. Tout ceux présent dans la salle furent éblouis et le Manbat poussa un hurlement de douleurs alors qu’il commençait à déployer ses ailes pour s’enfuir. Passant par les fenêtres, trois individus en armure blanches entrèrent, pointant leurs armes vers la créature.


« On a un code 35 : cible prioritaires ! Neutralisation immédiate !! » hurla l’un d’entre-eux.
 
Plusieurs tirs se firent entendre, les projectiles s’abattant sur la créature. À la fois balles réelles et tasers. Il ne fallût pas longtemps pour que la créature s’effondre avant que les hommes ne tournent leurs armes vers Nightwing. Aucune expression ne transparaissait derrières leurs visières, mais Dick pourrait presque entendre une nuance de jubilation dans la voix de l’officier.
 
« Mains derrière la tête justicier !! Toute résistance ne ferait qu’aggraver votre cas !! » hurla-t-il.
 
Nightwing avait trois hommes du Bat-corp qui lui faisaient face prêt à lui tirer dessus. Il avait plusieurs options devant lui : tenter de les raisonner, les combattre, ou prendre la fuite par l’une des nombreuses portes de sorties qui s’offraient à lui.
 
Batgirl et Batman
Alors que Barbara et le nouveau Batman travaillaient sur le problème des explosifs, ils ressentirent la secousse au-dessus d’eux, suivit du bruit du combat. Ils entendirent dans leurs communications l’avertissement de Red Robin, suivit quelques instants après par le bruit d’une personne courant à perdre haleine.
 
La porte des escalier s’ouvrit brutalement, Scarface et le Ventriloque en surgissant brusquement, ne s’arrêtant qu’à cause de la surprise de voir deux autres Chauves-Souris leur barrer la route. Arnold Wesker était visiblement épuisé, terrifié même, tenant la marionnette d’une mains et une sorte de vieille valise en cuir de l’autre. Scarface, quant à lui, n’hésita pas un instant avant d’ouvrir le feu… déterminé à forcer le passage vers sa porte de sortie.

 
[hrp ; désolé pour le retard, mais voici la réponse :
Général :
-        Red Robin fait de son mieux pour retenir le gros des hommes de Scarface, mais se fait blesser par ce dernier et sonné par Rhino
-        Le Bat-Corp intervient en force
-        Red Robin signale que Scarface s’enfuit vers les étages inférieur avant d’être mit en joue par les hommes du Bat-Corp (si vous voulez évitez qu’il se fasse capturer, vous allez devoir intervenir)
Nightwing :
-        L’un des otages a été inoculé avec le sérum de Manbat et se transforme donc en chauve-souris géante.
-        Il t’attaque jusqu’à l’arrivé du Bat-corps
-        À priori, je suis parti sur le principe que le bat-corp intervient avant que tu ne le neutralise et lui tirent dessus. (Mais si tu as une idée pour vaincre ton adversaire avant leur arrivée, tu peux retcon et ne prendre en compte dans leur intervention que la partie ci-dessous)
-        Les hommes du Bat-Corp t’ordonnent de te rendre.
 
Batgirl :
-        Il y a plusieurs explosifs relié entre eux, tu es libre de déterminer comment tu les désamorces, soit créative.
-        Quand toi et Jace avez terminé, vous recevrez la communication de Tim
-        Scarface et Arnold Wesker vous tombent dessus. Scarface ouvre le feu, mais il est à votre merci.]

Arc Narratif Batfamily: L'ignorant voit le pantin, mais le sage voit qui se cache derrière

Je fonce à vive allure dans les couloirs. Il ne faut pas perdre de temps, vraiment pas... Je ne sais pas encore quelle sorte de charge ils ont posé sur place et j'espère vraiment que je serais capable de les désamorcer parce qu'on aura clairement pas le temps d'évacuer le bâtiment tout entier et les alentours avant que ça n'explose... Mon coeur s'emballe et l'espace d'un instant, la douleur dans mon dos se fait ressentir mais je n'y prête pas attention et continue ma course. Au détour d'un couloir, je déboule dans une pièce et il est là, dos à moi. Je m'approche de Batman et observe la bombe sur laquelle il travaille depuis quelques minutes maintenant. Je fronce les sourcils alors que je m'aperçois que les charges utilisées sont loin d'être des pétards de foire.

Je prends une inspiration et fais craquer ma nuque...

- Il faut que je trouve la fréquence de leurs ondes...

C'est une solution de fortune qui pourrait uniquement me faire gagner du temps pour que je puisse toutes les désactiver en même temps... et là, je n'ai pas encore trouver de solution à cette problématique. Batman a raison, si l'un des appareils est désactivé avant les autres, les restants se feront un malin plaisir de nous exploser à la figure sans prévenir.

Comme je le pensais, il confirme en me faisant savoir que trouver leur fréquence pourrait être utile et avec un sourire aux lèvres, je lève mon avant bras sur lequel se trouve le petit boîtier avec lequel j'ai tendance à faire des miracles.

- Ne t'en fais pas pour ça, j'ai ce qu'il faut.

Sans attendre, je me mets en place et me mets à pianoter sur l'écran tactile du boîtier. Sans quitter l'écran des yeux, je m'adresse à Batman.

- Il va me falloir du temps. Combien je ne sais pas alors je compte sur toi pour couvrir nos arrières ok ?

Et presque aussitôt, je me mets dans ma bulle de concentration... Mon cerveau entre en ébullition et je me mets à réfléchir à mille à l'heure... Je finirais par trouver cette fréquence, je n'en doute pas mais je n'ai aucune idée du temps que ça va me prendre... Silencieuse, je fixe l'écran qui lance, toutes les 5 secondes une nouvelle fréquence aléatoirement et croise les doigts pour que ça soit rapide...

- Une fois la fréquence trouvée, il faudra faire vite pour tout désamorcer... Je ne sais pas du tout combien de temps on disposera...

(c) AMIANTE

HRP:
- Alors qu'elle court en direction de la position de Batman, son dos lui fait mal mais elle fait le choix de passer au dessus de la douleur.
- Une fois prêt du justicier, elle observe les bombes en place et déduit rapidement qu'elle va devoir trouver leur fréquence.
- Son plan est le suivant, trouver la fréquence, la rendre "sourde" pour qu'ils évitent de capter quelque chose et en profiter pour tout désarmorcer.
- Cela va prendre du temps et elle demande à Batman de surveiller la zone pendant ce temps.
- Une fois la fréquence trouver, il faudra être rapide pour stopper les bombes.

La situation est explosive.
L'intervention dans un immeuble du quartier du Chaudron tourne mal, complètement. Les super-vilains et super-criminels de Gotham réunis ici paniquent, alors que plusieurs justiciers se sont réunis afin de lutter contre eux ; mais d'autres forces sont intervenues, hélas.
De nouvelles forces. Une nouvelle structure. Une nouvelle puissance, dans cette ville rongée par le vice, mais qui laisse quantité d'opportunités aux âmes fourbes et intéressées.

Le Bat-Corp est là.

Les méthodes musclées de cette organisation para-militaire font peur... mais fonctionnent, un peu.
Le Man-Bat est repoussé. Des hommes sont dispersés pour retrouver Scarface et les bombes. Et surtout...
Surtout, le Bat-Corp tient en joue l'un des justiciers illégaux de la ville.

Red Robin est sous la menace du Bat-Corp.
La nature pacifique et polie de Tim Drake le rend moins violent et agressif que d'autres, mais... il regrette peut-être de ne pas être plus comme Jason Todd, ici. Parce qu'il ne voit aucune possibilité pour se sortir de là. Parce que les agents du Bat-Corp approchent, et n'hésiteront pas à faire feu.
Ils l'ont. Ils contrôlent leurs émotions, ils limitent leurs effusions de joie, mais... ils l'ont. Ils en ont un. Ils en ont un ! Ils pourront être promus, augmentés, et... et leurs chefs pourront l'interroger ; le torturer. Le démasquer.
Et s'ils en ont un... les autres tomberont.

Le Bat-Corp se réjouit. Le Bat-Corp va l'emporter. Le Bat-Corp va dominer.
... mais ça ne plaît pas à tous, ici.

L'un des hommes présents, notamment, se crispe en voyant cela, et en reculant discrètement.


Mackenzie Brock est un homme qui a tenté de gérer la situation, le moment ; à l'extérieur.
En retenant la foule, en gérant la crise, en régulant l'ordre.
En étant... policier, lui.

Mais il est rentré.
Mais il est passé dans l'immeuble quand les bruits sont devenus lourds et inquiétants.
Il a suivi, alors. Il a vu. Il est resté en retrait à observer, mais c'est...
Difficile à tenir ; alors qu'un justicier est menacé, alors qu'un héros est mis en joue, alors que ces salopards...

Ouais. Ils vont l'emporter. Ils vont gagner. Ils vont...
Trop loin.

Mackenzie Brock grimace, et appuie sur un bouton spécifique d'un téléphone portable prépayé.
Le signal. Le signal est envoyé.
Il sait qu'il le fait tôt, il sait que ça peut lui être reproché, mais... il faut. Il le faut. Il le doit.

Le signal est envoyé - et reçu.
Par des hommes et femmes qui l'attendaient... qui n'attendaient que cela, et en étaient même venus à se rapprocher de l'immeuble. Sentant, pressentant que cela allait exploser.
Ils sont prêts. Ils s'y attendent. Ils sont là.

Ils sont déjà là - et, très vite, se font entendre.

"A TOUT L'IMMEUBLE ! A TOUTES LES PERSONNES PRESENTES DANS L'IMMEUBLE ! INTERVENTION EN COURS !
INTERVENTION DE POLICE EN COURS !!"

Une voix amplifiée mécaniquement résonne, et vient booster, rassurer, conforter et inspirer quelques hommes. Une dizaine d'hommes, triés avec soin, choisis parmi ceux qui peuvent être considérés comme incorruptibles ; et bons, et justes.
Dans le G.C.P.D., par celui qui parle - et dont la seule présence crispe tout le Bat-Corp.


"Ici le commissaire James Gordon. Le G.C.P.D. prend le contrôle de l'immeuble, et enclenche une opération de police.
Tous ceux présents ici sont désormais interpellés. Que tout le monde dépose son arme, et attende d'être contrôlé par les membres de la police légitime de cette ville.
Que tous ceux qui veulent se défendre le sachent... leurs actes seront considérés comme rébellion à l'autorité, et vous serez traités comme tels !
Déposez vos armes... nous arrivons."

Le trouble atteint certainement le Bat-Corp, avec des agents certainement perdus.
Que faire ? Comment faire ? Comment réagir ?
Ils ne veulent sûrement pas lâcher, mais... s'opposer au G.C.P.D., ça reste... beaucoup.

L'hésitation est ainsi grande ; et Mackenzie Brock entend en profiter.

"Gamin... casse-toi, et vite !"

Mackenzie Brock hurle à Red Robin de fuir - alors que lui agit, directement.
Contre... le Bat-Corp.


Mackenzie Brock surprend les agents du Bat-Corp en s'en prenant à eux ; physiquement.
Pour que Red Robin puisse s'enfuir.
Pour que le jeune justicier puisse s'échapper... même si lui va sûrement regretter d'agir, de réagir ainsi. Bien que sa conscience le pousse dans cette voie.

La voie juste. La voie sensée. La voie... aussi pure que possible, dans Gotham.
La voie du G.C.P.D.
La voie de la police légitime.

La voie de Gordon... qui avance, avec les siens.


James Gordon et une dizaine de policiers pénètrent dans l'immeuble.
Armés. Prêts. Déterminés.
Mandatés, pour cela. Missionnés, pour imposer l'ordre - aux criminels, aux vilains, aux justiciers... et au Bat-Corp...

(HJ/ Résumé rapide :
- Mackenzie Brock est présent, et se révèle être rentré dans l'immeuble. Il alerte une troupe du G.C.P.D. en voyant la situation de Red Robin ;
- Le G.C.P.D. incorruptible était déjà présent, et James Gordon parle en évoquant une intervention de police ;
- Gordon exige que tous dans l'immeuble déposent leurs armes, sans quoi ils seront considérés en rébellion ;
- Mackenzie Brock hurle à Red Robin de fuir et s'en prend physiquement aux agents du Bat-Corp pour qu'il s'échappe ;
- Gordon et une dizaine de policiers pénètrent dans l'immeuble, déterminés. /HJ)

La situation ne tournait certainement pas à l’avantage du Bat-Clan dans cette opération. L’intervention musclée du Bat-Corp avait permit la neutralisation de la plupart des criminels encore actif par un assaut ciblé sur chacun des étages où la présence ennemi avait été identifiée. Les miliciens, revêtu de leurs protections balistiques et arborant l’insigne de la Chauve-Souris, investissaient le bâtiment, n’hésitant aucunement à ouvrir le feu sur les cibles qui ne déposaient pas les armes suffisamment rapidement.
 
Et surtout, ils étaient parvenus à capturer l’un des acolytes du Chevalier Noir. Une prise de choix qui serait certainement sources d’avancement et d’avantages financiers pour eux. Une prise qui prouvait que le Bat-Corp était bien l’avenir, et que l’ère des justicier touchait à son terme. L’officier du Bat-Corp, enchâssé dans la puissante exo-armure qu’il pilotait, observa un moment Red Robin, savourant ce moment où l’une de ces hypocrites Chauve-Souris se retrouvait à sa merci. Celles-ci, et leur chef en premier, avaient tenter d’apporter une réponse aux problèmes de Gotham et ils avaient échoué. Pire, ils avaient aggravé la situation en transformant la ville en cirque des horreurs. Tout cela parce qu’ils n’avaient ni le cran de faire ce qui devait être fait, ni la volonté d’aller au bout de leurs convictions. Pourtant, il avait cru en eux à une époque, à leur combat avant de se rendre compte que ce n’était qu’un jeu pour eux.


« Bien jouer, les gars. » s’exclama-t-il. «  On est venu pour un vulgaire pantin, et on repart avec l’uns des cibles alpha. Les juges vont s’en donner à cœur joie. »
 
Batgirl et Batman
Au niveau inférieur, la situation était sous contrôle, bien que la tension soit palpable. Alors que la première Batgirl cherchait à identifier la fréquence sur laquelle les explosifs étaient liés, l’aspirant Chevalier Noir étudiait le câblage des bombes, attendant le signal pour les désamorcer. Bien que cela n’ait pas été sa spécialité, il avait suivi plusieurs formations dans le domaine du déminage et connaissait assez son affaire pour être confiant dans sa capacité à désamorcé ces engins de mort.


Pourtant, ils pouvaient entendre les échanges de coups de feu aux étages supérieurs. Ils avaient pu percevoir le bâtiment trembler sur la totalité de sa structure lorsqu’un choc particulièrement violent s’était fait sentir. Ils pouvaient voir les otages que Jace avait libéré un peu plus tôt se recroqueviller derrière leurs cachette, espérant que ce cauchemar prendrait bientôt fin. Qu’importe ce qui se passait aux étages supérieurs, il faudrait qu’ils s’y rendent au plus vite… surtout après la dernière transmission de Red Robin.
 
Mais à l’instant où Batgirl trouvait la fréquence, la porte s’ouvrit brusquement, laissant le responsable de toute cette situation faire irruption dans la pièce. Sans perdre un instant, la marionnette ouvrit le feu. La réaction du nouveau Batman ne se fît pas attendre. Batgirl n’étant pas en mesure de se défendre sans perdre le signale, il s’interposa, encaissant les tirs.
 
Le risque restait néanmoins calculé. La tenue du héros était renforcée, composée de plaques de graphènes soutenues par plusieurs couches de fluides non-newtoniens, lui offrant une solidité balistiques appréciable, surtout au niveau du torse. Le calibre du criminel n’était donc pas suffisant pour le blesser de front… mais cela ne signifiait pas que les impacts n’étaient pas douloureux. Poussant un grognement d’effort, il bondit sur son adversaire, saisissant Arnold Wesker à la gorge alors qu’une dernière détonation désespéré se fît entendre, et lui assénant un coup d’une rare violence qui envoya le vieil homme s’écraser contre le mur le plus proche.
 
Bien que Wesker soit neutraliser, l’aspirant Chevalier Noir s’avança vers le corps inconscient de ce dernier et frappa d’un violent coup de pied la tête du pantin de bois, la faisant voler en éclat. Ce coup était peut-être inutile, mais Jace Fox aurait cent fois préféré ne pas avoir à se montrer aussi violent avec un être aussi tourmenté qu’Arnold Wesker… mais la situation exigeait que la menace soit rapidement neutralisée.
 
«  Je… je m’occupe toute suite des… bombes, Batgirl. Ne perd pas le signal. » communiqua-t-il.
 
Jace enleva la main de son flanc. Le dernier tir de Scarface l’avait atteint à bout portant dans une zone moins lourdement protégée. La balle avait pénétré son corp et n’était pas ressortie. Bien qu’aucun organe vital n’ait été atteint, il allait avoir besoin d’une intervention médicale dès que possible. Mais il ne pouvait pas se permettre de défaillir maintenant. S’emparant des outils dans sa ceinture, il entreprit de prestement se mettre au désamorçage des bombes. Laissant le soin à Batgirl de répondre à l’appel de Nightwing sur les canaux de communications.
 
Nightwing
Les choses étaient allées vites du côté de Nightwing. Si le protecteur de Blüdhaven est parvenu, grâce à ses prouesses acrobatiques et sa longue expérience à traquer les criminels dans les rues des deux villes qu’il a protégé lui ont permit de venir rapidement à bout de ses deux opposants… son approche frontale lui valût quelques blessures. Même en tentant de les prendre de court, charger de face des hommes armés d’armes à feux automatiques qui les pointes sur vous est une activités plutôt dangereuse, et seuls les réflexes incroyable du premier Jeune Prodige l’ont permis de s’en sortir avec « seulement » deux balles dans le bras gauche et quelques éraflures ci-et là.


 
Les blessures restaient néanmoins légères, mais elles pourraient l’handicapé dans ses mouvements. Ce qui était étrange, car officiellement, les agents du BatCorp n’avaient pas le droit de recourir à des munitions léthales sauf sur ordre expresse de la mairie. Pendant ce temps, les hommes du BatCorp gisaient au sol inconscient. Le seul bruit qui pouvait être entendu venant d’eux était le son de leurs communications. Le casque d’un des agents avait été arraché dans le feu du combat et on pouvait entendre hurler l’un de leurs officiers par les haut parleurs intégré à au casque.


« Unité 2, rapport de situation !! Hostiles neutraliser ? Répondez, Unité 2. »
 
Pour sa part, le vice-directeur avait observé avec une expression absolument choquée. Il s’était jeté au sol comme lui avait demandé le héros, mais cette violence, la transformation de son collègue, la prise d’otages… tout cela commençait à prélever un lourd tribut sur les nerfs du vieil homme. Il ne reprit contenance qu’en entendant la voix de Nightwing s’adresser à lui, mais le regard hagard quelques secondes, incapables de prendre une décision. Un léger crissement le fît sursauter. Visiblement, le Manbat n’était pas mort et bougeait encore un peu… mais à peine, il n’était pas certain que cette créature se remettrait de ses blessures sans soins urgent.
 
« Je… euh. Vous feriez mieux de partir sans moi jeune homme. » Finit-il par répondre avant de tourner son regard vers les hommes du BatCorp « Ces individus en ont probablement plus après vous qu’après moi, et je vous ralentirai. De plus, quelqu’un doit bien s’occuper de ce pauvre Robert. » Ajouta-t-il en se tournant cette fois-ci vers la Chauve-Souris géante.
 
Red Robin

Tim ne s’était pas fait prier pour mettre les voiles dès que l’intervention de l’officier Mackenzie le lui permit. Initialement, il hésita à revenir dans la mêlée quand les hommes du BatCorp firent mine de se préparer à ouvrir le feu, mais l’intervention du Commissaire Jim Gordon le décida à définitivement laisser le GCPD prendre les choses en mains. Néanmoins, depuis les ombres, il pût assister à la scène. Le Commissaire Gordon était l’un des plus anciens et des plus fidèles alliés de la cause du Chevalier Noir, mais s’il agissait ainsi, ce n’était probablement pas uniquement pour sauver les miches du Bat-Clan, mais bien parce qu’il estimait que le BatCorp outrepassait ses prérogatives avec leurs méthodes de cow-boys.
 
Les hommes de GCPD, Gordon en tête, pointant leurs armes en directions de quiconque était présent. Bullock semblait particulièrement content d’être sur place, prêt à casser quelques « Tête de zinc » s’il le fallait. Les hommes du BatCorp semblaient… confus, peu désireux de déposer les armes, mais pas non plus prêt à prendre l’initiative d’engager les hostilités.

«   Tu tiens vraiment à la jouer comme ça Gordon ? » déclara l’officier de l’organisation paramilitaire depuis sa puissante combinaison.
 
Il semblait pour sa part prêt, impatient même de déclencher le combat, sûr de sa supériorité sur ces petits policiers sous-payé et sous-équipé. Mais les choses changèrent dès l’instant où Gordon présenta le mandat. Un mandat dûment signer par la procureur Kate Spencer (une alliée du Batman qui opérait aussi en tant que justicière sous l’alias de Manhunter). L’armure s’ouvrit soudainement et le lieutenant en émergea, comme s’assurer de ses propres yeux de l’autenthicité du document. Il portait une tenue militaire intégrale, ses traits étaient dissimulés par un heaume singeant également la tenue du Chevalier Noir et qui ne laissait entrapercevoir que deux fentes lumineuses en guises d’yeux. Néanmoins, ses mouvements étaient souples, assuré, rappelant un peu celle de Nightwing par certains aspects.

 
N'en croyant pas ses yeux, l’officier resta sans-voix quelques secondes avant de soudainement agripper le commissaire par la gorge. Un mouvement vif et brutale qui ne laissa aucune chance de se protéger au vieux vétéran qui lui faisait face.
 
« Combien de temps les protégeras-tu encore, vieil homme ? » s’exclama-t-il. « Combien de temps mettras-tu à comprendre que toi et eux faites partie du même problèmes ? De la même tumeur. »
 
« Et tu lâche immédiatement le commissaire !! » Hurla Bullock en pointant son arme droit sur le crâne de l’officier.
 
Alors que les choses s’apprêtaient à dégénérer, une communication se fît entendre, émanant directement du casque de l’officier. Une silhouette holographique apparu à la vue de tous. Il s’agissait du commandant en chef du Bat-Corp lui-même. Il était revêtu de pieds en cap d’un bat-costume particulièrement imposant.

 
« IL SUFFIT OFFICIER !! » Tonna-t-il.
 
Immédiatement, l’officier du BatCorp relâcha Gordon, recula d’un pas. James en profita pour faire un signe à ses propres hommes pour calmer la situation. Le commandant en chef reprit, sans laisser le temps à son subordonner de se justifier.
 
« Le mandat est légale. La gestion de l’opération est désormais entre les mains du GCPD. Confiez leurs les prévenus puis retirer vous. Nous débrieferons ce fiasco à votre retour. Exécution !! » Il se tourna ensuite vers le Commissaire s’adressant à lui avec une voix qui montrait un certain respect envers son interlocuteur. « Vous allez regretter cette nuit, Commissaire. »
 
« Est-ce une menace ? » répliqua Gordon.
 
«  Aucunement, c’est un fait.  » commenta simplement son interlocuteur avant de disparaitre.
 
Red Robin estima qu’il en avait assez entendu et s’éclipsa. Se dirigeant vers la sortie la plus proche. Son épaule lui faisait atrocement mal, mais il serra les dents et continua. Quant il fût à bonne distance, il ouvrit à son tour ses communications.
 
« Red Robin à tous. Je vais bien, l’intervention du GCPD m’a permis de m’arracher des griffes du BatCorp. Par contre, je vous suggère de quitter les lieux aussi vite que possible. Nous n’avons plus rien à faire ici. » informa-t-il ses compagnons.
 



[Hrp : Voici la dernière relance. Je ne vais pas vous mentir, l’event ne s’est pas réellement déroulé comme prévu. J’espère néanmoins que vous avez apprécié d’y participer.
Général :
-        Red Robin parvient à échapper des griffes du BatCorp grâce à l’intervention du GCPD
-        Il assiste néanmoins à l’altercation entre l’officier du BatCorp et Jim Gordon, interrompue par l’apparition du commandant en chef du BatCorp.
-        Il vous conseille de quitter les lieux dès que possible, vous n’y êtes plus ni nécessaire, ni les bienvenu.

Batgirl
-        Jace intervient pour neutraliser Scarface. Mais est blessé dans l’affaire.
-        Ensemble, vous réussissez à désactiver les bombes.
-        Lorsque vous quitterez les lieux, Jace trouvera le moyen de te fausser compagnie. Tu arriveras seule à l’éventuel point de rendez-vous.

Nightwing
-        Tu parviens à neutraliser les deux gardes, mais encaisse certains tirs. Rien de grave, mais ça reste douloureux.
-        Le Manbat est encore en vie, mais à peine.
-        Le vice-directeur t’encourage à partir sans lui, car tu es plus en danger que lui.]

Arc Narratif Batfamily: L'ignorant voit le pantin, mais le sage voit qui se cache derrière

C'est compliqué... La fréquence qu'ils utilisent pour les bombes est très difficile à trouver et même si j'ai confiance en mes capacités, je dois bien avouer que mettre autant de temps n'est pas vraiment dans mes habitudes. Je souffle, je jure alors que je sens que la situation devient de plus en plus pressée mais heureusement, au bout de quelques minutes qui m'ont semblaient interminales, je mets finalement le doigt sur la fréquence qui m'intéresse.

Au dessus de nos têtes, des échanges de coups de feu et je prie intérieurement pour que tout le monde aille bien et pour qu'on sorte tous de là en un seul morceau... En tout cas, je n'ai plus qu'une seule idée en tête, terminer rapidement le travail ici et rejoindre Tim au plus vite... La boule au ventre, je garde cependant mon calme alors que mes doigts glissent sur l'écran de mon boîtier.

Au bout de quelques minutes, je réussis à me glisser dans la fréquence et un sourire sur mon visage se dessine et alors que je m'apprête à lancer le top à Batman pour qu'il coupe tout, la porte s'ouvre avec fracas dans mon dos et je comprends bien assez vite que nous ne sommes plus seuls... Des tirs, beaucoup... Malgré tout, je ne bouge pas, je reste concentrée autant que je le peux et décide de faire confiance au nouveau Batman. Ce dernier n'hésite pas à s'interposer, à prendre les balles à ma place... Je l'entends qui grogne sous les impacts et même si sa tenue semble pouvoir intercepter les balles, je m'empresse de terminer pour pouvoir lui donner un coup de main... Très vite, un bruit sourd se fait entendre, suivi d'une dernière détonation... Je ne vois pas ce qu'il se passe, je suis concentrée sur mon écran... Mais très vite, je comprends que Batman vient de venir à bout de notre assaillant... Pas le temps d'attendre... Jace me fait savoir qu'il s'occupe des bombes mais je comprends de suite que quelque chose ne va pas. Sa main posée sur son flanc n'annonce pas forcément quelque chose de bon et même s'il semble rester debout, la douleur doit être importante.

Rapidement, il s'empresse de désamorcer les bombes, tandis que moi, j'active mon oreillette pour répondre à Dick.

// Scarface est au sol. On désamorce les bombes. Batman est blessé, il faut trouver Tim et vite ! //

Au bout de quelques minutes, les bombes émettent un dernier bip avant de s'éteindre complétement, signe que Jace et moi venons de réussir notre travail. Je me tourne alors vers lui pour m'assurer de son état. Une main posée sur son épaule, je souris.

- Merci pour ton aide. Allez, allons soigner ça.

Tandis qu'on se déplace en direction d'une sortie, la voix de Tim résonne sur le canal et à entendre le son de sa voix, aucun doute qu'il ne faut pas qu'on reste ici. Je ne peux cependant pas m'empêcher de froncer les sourcils en entendant ses mots et alors que je relève la tête pour regarder Batman, je constate que ce dernier a disparu, me laissant seule ici, sans idée de l'endroit pù il se rend. Je souffle et m'élance rapidement en direction d'une sortie que je ne tarde pas à trouver. Une fois dehors, sur le toit d'en face, je me tourne vers l'immeuble et jette un regard vers toutes les voitures de police en bas... Oncle Jim est ici, je le vois de là où je suis et j'espère vraiment qu'il ne vient pas de se créer de nouveaux problèmes avec ces pâles copies...

Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre que les autres me rejoignent... une chose est sûre, cette histoire de Bat-Corp commence à prendre beaucoup trop de place et quelque chose me dit qu'il va vraiment falloir qu'on se soutienne pour leur faire face...

(c) AMIANTE

HRP:
- Babs met quelques minutes avant de trouver la bonne fréquence
- Une fois la fréquence trouver, elle s'apprête à donner le feu vert à Batman pour qu'il désamorce le tout mais ils sont interrompus par l'arrivée de Scarface qui fait feu sur elle. Heureusement, Batman s'interpose.
- Une fois Scarface éliminé, les bombes sont désamorcées et Babs constate que Batman est blessé.
- Elle fait un rapide topo de la situation à Nightwing et se dirige vers une sortie en compagnie de Jace.
- Rapidement, elle se retrouve seule et c'est seule qu'elle rejoint le point de rendez-vous pour attendre le retour des autres.


MERCI BEAUCOUP POUR CET EVENT ! J'AI PRIS BEAUCOUP DE PLAISIR A Y PARTICIPER ! HATE DE VOIR LA SUITE !!!

Le Gotham Inquisitor

La nuit dernière, les rues de Gotham ont une nouvelles fois été endeuillée par la mort de plusieurs de ses concitoyens. Une tragédie, une de plus qui n’aurait jamais dût avoir lieu. Pourtant le BatCorp était sensé veillé. N’est-ce pas ce que notre bon maire nous avait assuré ? La « solution » contre la supercriminalité à Gotham ?


Et bien, de fait, cette solution à sembler fonctionner. Ces dernières semaines, les courageux agents de cette société de sécurité n’ont pas ménagé leurs peine pour mettre un peu d’ordre dans cette jungle urbaine que nous appelons « chez nous ». Et cette nuit n’aurait pas dût faire exception.
 
Imaginez la scène, chers lecteurs : une prise d’otage, dans un cabinet d’architecte dans le Chaudron. Je sais, s’installer là-bas, c’est déjà appeler les ennuis… mais là n’est pas le sujet même si j’aurais beaucoup à en dire. Donc, une prise d’otages avec rien de moins que ce criminel de masses qu’est Arnold Wesker. Oui, l’un de c’est soi-disant supercriminels qui ont eut le génie de se mettre une petite excentricité pour abuser du système judiciaire, échappé à de véritable sentence pour bénéficier de séjours confortable tout frais payer dans une institution médicale payer avec nos impôts.
 
Le GCPD est sur place, isolant les lieux et laissant le BatCorp faire son travail. Vous savez ? Celui où ils n’ont pas droit à l’erreur pour pouvoir libérer des innocents. Mais voilà qu’ils entendent de coups de feu qui proviennent de l’intérieur. Il s’avère, d’après les informations qui nous ont été communiqué, que certains de ces soi-disant justicier que le Chevalier Noir avait réuni autour de lui ont décidé de pénétrer dans le bâtiment et ont fait n’importe quoi : arriver en avions, alerter les criminels… et bien sûr, cela s’est terminé par la morts de plusieurs otages et le BatCorp à dût intervenir en catastrophe pour limiter les dégâts, mettant leurs propres vies en danger au passage.
 
Résultat ? Un bain de sang. Des otages morts, des criminels abattus… pas une grande pertes les concernant… mais surtout, non content d’avoirs mit la vies d’innocents en danger, il semble que les Chauves-souris ait tenter de résister à leur interpellation, ce qui a mené à une confrontation. Et là, comme si cela n’avait pas suffit, à nouveau le sang a coulé. En effet, on nous rapporte le décès d’un des agents du BatCorp dans l’exercice de ses fonctions. Un agent qui a été retrouvé baignant dans son sang et… si on en croit les premiers échos de l’enquête, les plaies correspondent à celles infligé par l’un de ces « batarangs » qu’utilise ces hippies costumé. Oui cher lecteur, vous avez bien lu, ceux qui se présentent comme les héritiers du Chevalier Noir, ont à présent du sang sur les mains.
 
Ceux d’entres vous qui me lisent depuis longtemps savent que j’ai un immense respect pour le Croisé Masqué. Il m’est arrivé de le critiquer, je l’admets, mais au moins il s’agissait d’une personne qu’on sentait qu’il savait ce qu’il faisait. Je ne nie pas non plus que ses apprentis soient intervenus avec les meilleurs intentions du monde, mais contrairement à leurs mentors, ils n’ont visiblement aucune idées de ce qu’ils font et souillent donc ce pourquoi le protecteur de Gotham s’est battu toutes ces années. Il est même évident que, sans sa tutelle, ils sont visiblement bien ineptes.
 
Alors, dans ce genre de cas, je ne peux en aucun cas cautionner l’intervention du Commissaire Gordon. Les liens entre notre vieillissant chef de la Police et le Chevalier Noir sont un secret de polichinelle, et bien que ses états de services soient impeccables, il semblerait que James Gordon ait préféré faire passer la sécurité d’une bande de délinquant plutôt que celles des citoyens. Car par sa faute, le BatCorp qui était parvenu à appréhender, au risque de leur vie, l’un de ces délinquants, ont été forcé de le relâcher. Agissant ainsi, il ne fait que les encourager dans leurs manœuvres dilettantes, souillant ainsi le symbole que représentait le grand héros, alors que le BatCorp représente déjà les valeurs que le Chevalier Noir représentait.

Alors, peut-être est-il temps pour le Commissaire Gordon de passer la main et de profiter d’une retraite amplement mérité. Peut-être est-il temps pour ces soi-disant justiciers de se remettre en question et de raccrocher la cape et les collants avant qu’un autre drame se joue. Et peut-être qu’il est temps que Gotham cesse de se complaire dans les demi-solutions et décide de laisser les vrais pros prendre les mesures qui s’impose pour débarrasser enfin Gotham de tout ces animaux qui en ont fait leur terrain de jeux.
 
 
 
 
 
 

Gotham Herald

La nuit dernière a été pour le moins mouvementé. Un nouveau, mais dynamique cabinet d’architecte récemment ouvert dans le Chaudron a été récemment prit pour cible par le gang de Scarface. M’étant rendus sur place, j’ai n’ai pût que constater la persistance de certaines tensions entre le GCPD et les hommes du BatCorp… peut-être des querelles de clocher.
 
L’intervention à eut lieu après que des coups de feu ont été entendu. Si le GCPD a refusé tout commentaires sur la cause de ceux-ci, pour sa part le BatCorp à officiellement déclaré que les hommes de Scarface ont été alerté par une intrusion mal venue des membres du Bat-Clan. Le bilan est lourd : 2 otages ont perdu la vie, quelques autres ont été envoyé à l’hôpital dont un avec son diagnostique vitale engagé.
 
J’ai cependant pu approcher le vice-directeur du cabinet qui m’a confié avoir été secouru par l’un des justiciers, bien qu’il ne saurait dire lequel. Il a également déclaré avoir été choqué, pas seulement par la prise d’otage mais également par la transformation de son collègue Robert Bryck en une Chauve-Souris géante. Nos lecteurs attentifs y reconnaitront sans aucun doute les symptôme du tristement célèbre sérum du Docteur Langstromme, alias « Manbat ». Si monsieur Bryck à subit d’importantes blessures, j’ai depuis apprit que l’hôpital de Gotham avait pu inverser les effets du sérum et soigner ses blessures. Malheureusement, je ne pourrai jamais connaitre son témoignage car le pauvre homme à subit des traumatisme psychologique qui ont mené à son internement à Arkham.

Mais l’élément le plus choquant du récit de mon témoin, fût sans nulle doute la violence dont ledit justicier à fait preuve. Le vice-directeur affirme qu’il a fait disparaitre, pour le sauver lui et monsieur Bryck, plusieurs des malfrats qui les menaçaient. Leurs corps sans vie ont été retrouvé depuis. Il soutient également que, lorsque les hommes du BatCorp sont intervenu, le vigilant à décider de les attaquer, clamant que les hommes du BatCorp n’avaient pas le droit de porter l’emblème de son mentor.
Notre rédaction a toujours eu un œil critique sur les activités du justicier de notre ville, mais nous reconnaissons que son concours à souvent sauver notre belle cité d’une destruction certaine. Malgré tout, ces nouveaux éléments nous font nous interroger sur l’avenir du vigilantisme dans notre cité… et surtout si nous ne nous dirigeons pas tout droit vers un conflit ouverts entre les acolyte du Croisé Masqué et les hommes du BatCorp qui ne pourra qu’être préjudiciable pour Gotham.
 
 
 
 
 

Gotham Gazette

 
Alors, on a dû vous le ressasser encore et encore, il y a un nouveau Shérif en ville. Le BatCorp, une organisation paramilitaire spécialisé dans la sécurité et la lutte contre la supercriminalité qui nous fait l’honneur de s’inspirer de notre justicier locale. Je dois dire que quand j’ai appris son existence, je me suis dit « Chic, je me sens immédiatement plus en sécurité avec des agents non-assermenté armé jusqu’au dents à chaque coin de rue. » Quoi de mieux pour entamer la journée qu’un Stormtrooper de l’Empire Galactique qui nous observe méchamment depuis les fentes de son casque.
 
Je sais, je sais, je suis une mauvaise langue, c’est là le moindre de mes défauts. Mais en même temps, c’est pour ce genre de chose que vous me lisez. J’ai décider de m’intéresser de plus près à ce BatCorp. Savez-vous que le budget qui leur est consacré équivaut déjà à la moitié du budget annuel du GCPD ? Encore une fois, nos impôts sont bien utilisés. Mais il est vrai que l’utilisation de tout cet arsenal doit coûter cher. Les véhicules de Campbell Industries, des drones de Power-Tech, des systèmes informatiques Gothcorp (il était temps qu’il refasse parler d’eux cela, « l’entreprise du peuple » nous avait presque manqué), tout du produit à Gotham… petit bémol, je suis sûr que les armes portent le logos Amertek, si ce n’est pas malheureux.
 
Concernant le partenariat avec notre GCPD national, ces derniers semblent préférer ne pas commenter sur le sujet. Logique. Après tout, le GCPD n’a jamais commenté non plus sur l’existence ou non du Chevalier Noir depuis que le Commissaire Gordon est à la tête du département. (Savez-vous que le Bat-signal, trônant sur le commissariat centrale, est actionné par une personne externe à la police ? Une façon de nier tout lien entre nos forces de l’ordre et un vil justicier à la mâchoire carrée). Nous restons donc, dans le traditionnel.
 
Malgré toutes mes recherche, je n’ai pas réussi à mettre la main sur l’identité d’un seul agent du BatCorp. À croire qu’ils les élèvent en cuve déjà tout armé avant de les lâcher dans nos rues… l’idée fait froid dans le dos. Vous me connaissez, je n’ai pas lâcher l’affaire. Et quand j’ai entendu parler de cette prise d’otage au Chaudron, n’écoutant que mon courage, je me suis précipité sur place. Je ne vais pas vous ennuyer avec les détails de cette opération, mes estimés collègue s’en seront probablement chargés à ma place et abondamment qui plus est. Mon objectif était de poser quelques questions à nos nouveaux protecteurs et sur la puissance de feu qu’ils ont déployé contre un pantin et son comédien. J’en ai été pour mes frais, un coup de crosse et un contact rapproché avec le bîtume… j’ai eut des accueil moins chaleureux cela dit.
 
Sûr le chemin de retour, puis en écrivant cette chronique, je me suis néanmoins posé des questions. Pour commencer, où a disparut l’espèce de canon laser avec lequel ces malfrats ont tenu la police à distance et dont aucun de mes collègues ne mentionne l’existence ? Ensuite, pourquoi le BatCorp à-t-il attendu si longtemps avant d’intervenir ? Nous les avons connus plus efficient, mais là, c’était comme s’ils attendaient quelque chose. Enfin, que nous réserve l’avenir ?
 
Je vais être honnête, pour une fois, avec vous cher lecteurs. L’ancien Batman me manque. Il était peut-être aussi accueillant que les portes d’Arkham, ses choix vestimentaire dépressif et son existence même mettait à mal notre système pénale. Mais lui, au moins, avait du panache. Soignant ses sorties et ses entrées et nous offrant un joli mystère qui était fait du matériel dont on tisse les légendes. Le BatCorp me semble, pour sa part, davantage de l’étoffe dont sont fait les films de Michael Bay ou le papier des scandales politique et judiciaire en devenir.