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[SVM] Lights On ! | [SVM] Lights On ! Mar 24 Sep 2013 - 23:01 | |
| La nuit était tombée et la phase 2 était lancée. Dans la banlieue de Metropolis, les crises au Daily Planet et dans le pénitencier de Stryker étaient bien loin. En fait, la soirée s'annonçait plutôt tranquille, même devant l'entrée principale de la centrale électrique de la cité du futur. Les trois vigiles de l'entrée étaient assis dans leur petite cabine de métal à regarder le match de ligue national de basket. Ils pensaient tous que je pire qui pourrait leur arriver pour la nuit serait une défaite des Generals ou une camionnette de dératisation venant les interrompre en plein milieu du second quart-temps. Bien sûr, cette dernière hypothèse se confirma. Un véhicule aux couleurs d'exterminateurs de vermine vint s'arrêter devant la barrière en métal du bâtiment. Un coup de klaxon plus tard, les trois vigiles s'armèrent et l'un d'entre eux se pencha au guichet :
"Vous êtes en retard !" Fit-il en soupirant. "On n'a pas arrêté d'avoir des plaintes à propos de ses cafards et vous arrivez seulement maintenant." "J'aurais plus venir plutôt." Répondit le chauffeur, un grand blond barbu. "Mais vous auriez eut plus de plaintes parce que les employés ne pouvaient pas se rendre à leur poste à cause de mes produits. Tenez, je dois vous refiler ça."
Il tendit alors un document que le vigile récupéra et commença à lire, gardant néanmoins un œil sur le jeu. Le garde passa ensuite un rapide coup de fil avant de se pencher de nouveau à travers le guichet et redonner le papier par un trou dans le plexiglas :
"C'est bon, on vous attends au hangar 3." Finit-il par déclarer. "Merci et bon match."
Le chauffeur redémarra sa camionnette et attendit tranquillement que la barrière se lève. Il se mit ensuite à rouler à travers le grand parking quasiment vide et, une fois loin des vigiles, tourna la tête vers l'arrière du véhicule. Il lança ensuite, à travers la petite fenêtre directement :
"Merde, j'aurais jamais cru qu'ils ne nous fouillent même pas l'arrière de la camionnette !" "Ferme-là, si tu ne veux pas qu'ils le fassent." Lança une voix dans l'obscurité. "Notre type est là-bas."
En effet, un homme en blouse blanche attendait à l'entrée d'un des garages du bâtiment principal. Cet employé de la centrale était pour le moins nerveux. Après tout, il avait été payé une petite fortune pour avoir introduit et relâché des cafards sur son lieu de travail. Pourquoi ? Simplement parce que les personnes dans la camionnette avaient besoin d'entrer dans la centrale de manière discrète. Des personnes peu fréquentables qui guida à travers le parking dans un angle mort des caméra de surveillance. Des personnes prêtes à tuer pour la réussite de leur plan. Des personnes qui descendirent en habit d'exterminateurs et un être qui, de près ressemblait à un singe. il s'agissait de Monkey Mike et Saiko, deux membres des Secret Six accompagnés de plusieurs mercenaires, tous déguiser. Le pauvre employer s'approcha alors et déclara à voix basse :
"Vous êtes autant ? Vous êtes sûr que vous allez réussir ?" "Laisse-nous faire." Répondit le contrebandier. "Nous sommes plus que prêt. Saiko, tu pourras t'occuper de leur quartier de surveillance ?" |
| | Re: [SVM] Lights On ! Jeu 26 Sep 2013 - 17:22 | |
| «Je m'en occupe.»
Il n'en fallu pas beaucoup plus pour que Saiko se mette au travail. Il ajusta costume blanc de travail autour de son coup. Son visage était encore caché par ce masque sans visage qui le gardait incognito. Malgré tout, le vêtement blanc ne semblait pas le déranger pour autant. Il avança rapidement vers le poste de surveillance qu'ils avaient passés plus tôt. Malheureusement, les centrales n'étaient pas la proie de gardiens de sécurité comme on voit dans les films. Ils étaient plutôt quelque uns à quitter le poste et faire quelque ronde un peu partout. Comme dans un hôpital en fait. Ils avaient des radios, quelque gadgets intéressants autour de la ceinture et ça se limitait à cela comme équipement. Saiko avait sur son dos une bombonne. Cela expliquerait ceci.
Il retira son masque un peu plus loin dans le chemin. Le bâtiment était plutôt grand et il n'y avait pas beaucoup de personnel sur place. Ses cheveux roux se glissèrent devant ses yeux balafrés. Il n'y avait presque plus rien sur cette partie du visage, mais il comptait sur son casque pour éviter de se faire voir. Il alla directement au poste de garde et cogna trois petits coups dans la vitre du garde. Ils était trois derrière la vitre qu'il pensait anti-balle. Il baissa la tête en attendant une réponse. Un des hommes se présenta devant le petit trou et reconnu vite le demandeur. Le camion venait de passer tout juste.
«Je viens chercher les clés pour pouvoir vérifier tous les secteurs. Sauf si l'un de vous veut nous accompagner.»
L'un des hommes regarda les caméras. Le derrière du camion était caché et donc invisible. Rien ne semblait aller mal de ce côté sinon qu'ils étaient un groupe important. Le gardien tourna le dos à l'homme derrière la vitre et prit un trousseau. Il partit vers l'extérieur de la pièce et débloqua une porte à l'aide d'un code. Ce n'était pas visible d'où était l'homme de service.
Ce dernier se déplaça vers l'endroit où apparaîtrait le gardien avec le trousseau. Il ne pouvait pas lui donner par le carreau de sécurité, surtout qu'il devait avoir une signature avant de lui offrir les précieuses clés. Il apparu devant la porte et resta dans son embranchement. Raymond prit la planche et posa ses doigts sur le crayon. Soudainement, il leva la planche, frappant le dessous du menton de l'homme. Ce denier recula sous l'impact et l'assassin entra dans la pièce de la sécurité. Il mit son avant-bras jute où il avait frappé le moment d'avant et recula le gardien jusqu'au mur opposé. Les deux autres se levèrent. Il n'était pas d'accoutumer de voir quelqu'un agresser un garde ici.
Il désarma son premier garde et visa les deux autres qui arrivaient dans la première pièce du poste de garde. Il les ''regarda'' tout en continuant de les menacer à l'aide de l'arme.
«Vous bougez, je tire.»
Ils se figèrent là sans possibilité de déclencher l'alarme ou appeler de l'aide. Ils levèrent les mains, ce n'était pas assez pour lui.
«Les armes à terre. Tout de suite.»
Le premier descendit tranquillement sa main. Celui sous son bras ne bougeait pas sous peine de se voir encore plus étouffé par la prise. Le premier garde qui descendait ses mains fit un mouvement brusque et dégaina son arme. Saiko appuya sur la détente et ce dernier reçu une balle dans l'épaule et se coucha sur le sol. Le deuxième envoya son arme vers le sol et trembla de tout son corps. Raymond sourit et frappa le premier des gardes qui s'affaissa contre le sol. Il avait le poste de garde.
Dernière édition par Raymond/Saiko le Jeu 31 Oct 2013 - 17:14, édité 1 fois |
| | Re: [SVM] Lights On ! Mar 1 Oct 2013 - 13:48 | |
| Pendant que Saiko s'occupait du poste de surveillance, Mike, l'employé véreux de la central et les autres mercenaires se dirigèrent vers la salle de contrôle principale. Affublé d'un masque à gaz cachant au mieux son visage simiesque, le contrebandier se sentait un peu gêné. Non, il ne l'était parce qu'il aller offrir à Metropolis, avec le reste des Secret Six, une nuit dont elle se rappellerait, mais simplement à cause de son appendice caudale, bloquée à l'arrière de son pantalon et tordues dans tous les sens pour être le plus discret possible. Ce n'était vraiment pas agréable et le Criard espérait que le plan se déroule vite afin de ne pas se retrouver avec des crampes dantesque le lendemain.
Au fur et à mesure que le groupe avançait vers le cœur de la central électrique, des éléments le quittait. Les mercenaires étant chargé de vérifier les différentes salles du complexe s'étaient séparés du groupe. Le contrebandier leur avait aussi fourni des petits joujou qui rendrait leur départ plus... explosif. A la fin, seul Mike, l'employé et un autre homme était devant la porte du centre de contrôle. Le scientifique corrompu, quelque peu nerveux, se prépara à jouer le rôle de sa vie. La salle où était gérée toute la central possédait un système de sécurité indépendant du reste. Il fallait avoir le passe spécifique et justifier son entrée et sortie au garde de service par un intercom. D'une tape dans le dos, le Criard envoya donc l'employé, qui était habilité à rentrer, passer à l'action. L'homme tremblota un peu pour passer son passe dans le scanner. Une lumière verte apparue alors sur l'interphone et une voix rauque en sortie :
"Monsieur Parker ? Que faites vous ici ?" "Euh..." Hésita un court instant l'intéressé. "Je viens faire entrer les dératiseurs pour qu'ils examinent la pièce, Sal. Regarde dans ton emploi du temps, tout doit être régler."
C'est alors qu'une mélodie de tapotement sur clavier se fit entendre à travers le haut parleur. Le dénommé Parker était de plus en plus nerveux, Mike le rassura alors en lui rappelant la belle quantité de diamant qu'il allait recevoir une fois son travail terminé. Encore des joyaux de la réserve du Criard qui allait disparaître dans la nature. Mais c'était là un investissement qui, une fois le projet des Secret Six mené à bien, en vaudrait la peine. De son côté, ce cher Sal finit ses vérifications :
"Oui, vous avez raison. Je vous fais entrer."
La porte blindée du centre de contrôle s'ouvrit lentement, juste avant de pourvoir entrer, un portique de détection de métaux devait être passé. Aucun problème pour Mike et le mercenaire. La bombonne de gaz qu'ils portaient sur le dos étaient les seules armes dont ils avaient besoin. Une fois à l'intérieur Sal vint au nouvelle. Parker commença à discuter avec lui tandis que Mike restait en retrait et l'autre mercenaire se rapprocha de l'employé de maintenance informatique. Au signal du contrebandier, ils aspergèrent leurs victimes d'un gaz sédatif. Sal et l'employé s'écroulèrent instantanément. Pendant ce temps, Parker désactiva les mesures de sécurités de la salle, permettant ainsi à Saiko et autres mercenaires de venir avec des armes en métal sans déclencher l'alarme. En parlant de l'assassin, Mike ouvrit un communicateur en retirant son masque à gaz et lui dit :
"On a la salle de contrôle principale, il faut que tu ailles sécurisé les disjoncteurs de la centrale pour éviter qu'ils nous coupent le jus avant qu'on puisse lancer le spectacle. Il devrait y avoir deux trois gardes là-bas, sans compter ceux chemin. N'hésite pas à me dire si tu veux un coup de main." [HRP : désolé pour le temps d'attente, je voulais voir si un héros ne souhaitait pas s'immiscer dans notre plan] |
| | Re: [SVM] Lights On ! Jeu 31 Oct 2013 - 17:37 | |
| Pendant qu'il regardait la console fraichement acquise, le premier garde, touché par balle, se releva doucement en essayant de ne pas sonoriser sa douleur. Saiko se retourna et tira une deuxième fois dans l'homme. Le sang sortit de la blessure qui était maintenant plus près du cœur. L'homme s'affaissa de nouveau sur le sol et ne bougea plus. Une flaque commença à imbiber le sol de son liquide rouge et foncé. Le mercenaire jeta l'arme sur la surface de travail et figea quelque caméra. Il pouvait voir le groupe avancer dans la station et fouiller chaque salle, autant les générateurs que les salles de mécanique. Les employés se livraient facilement devant autant de monde.
Saiko réussi à désactiver toutes les alarmes possibles du bâtiment. Malheureusement, il ne pourrait arrêter celle de la production des systèmes d'automates programmés. Il fouilla ensuite les cadavres pour avoir une clé de sécurité pour pouvoir accéder à toutes les salles sans problème. Il retira son uniforme au complet, laissant apercevoir son armure. Il n'avait plus de raisons de garder ce costume pour le moment. Le kit n'était plus utile pour la suite des choses. C'est à ce moment qu'il reçu l'appel du singe à son oreille. Il regarda les caméras et le localisa facilement. L'assassin ajusta son masque dans le visage tout en écoutant le reste du message.
«Non. Ça va bien aller. Ils ne se doutent de rien encore.»
Il tourna la poignée de la porte et se faufila dehors. Avant de partir, il avait choppé un plan informatique de l'endroit et savait où se diriger. Il reprit même l'arme à feu. Si il pouvait éviter d'utiliser ses propres armes, il comptait sur cette dernière pour provoquer les gardes. L'assassin se dirigea sans problème vers la salle des disjoncteurs au sous-sol. La salle ne faisait pas grand et était bien gardée. Sans cela, plusieurs problèmes techniques pouvaient survenir et causer une grosse perte d'argent à l'entreprise. Rien de semblable à ce que les deux agents des Secret Six allaient leur faire faire.
Il contourna un coin et tomba face à face avec un garde de sécurité qui faisait sa ronde à l'étage. Sans perdre de temps, il neutralisa ce dernier en repliant sa main dans l'autre sens et le poussa contre la rambarde. On pouvait voir les turbine tourner en bas. Le garde s'accrocha au bras de son assaillant pour ne pas tomber en bas. Ça aurait été une bonne idée, sauf que les turbines devaient encore tourner tant qu'ils étaient dans l'endroit. Il remonta doucement le garde qui semblait maintenant souffler. Ce n'était que le début de son calvaire. L'homme dans l'armure le poussa dans les escaliers juste un peu plus loin. Le garde fit plusieurs rondades dans les marches et s'affaissa sur le sol en bas. Saiko descendit rapidement le reprendre par le cou et l'appuyer contre le mur. Il donna un coup dans l'abdomen et remonta dans la cage thoracique. Les yeux de l'homme sortir presque de leur orbite. Les griffes étaient effilées et pouvaient causer un fort dégât à l'intérieur. Blessé, l'homme tomba flasque sur le sol. L'assassin pouvait continuer.
Il descendit encore quelques marches et sauta sur le bon pallier. Il poussa la porte et arriva face à trois gardes armés. Ils dégénèrent rapidement voyant que la situation n'était pas normale. Devant cette armure, le premier n'hésita pas à tirer. La balle fit son chemin contre le métal alors que l'assassin essaya de l'éviter. Le grincement lui fit penser le pire, mais il avança et commença son carnage. Il fonça droit vers un premier qui fut surpris de recevoir les griffes dans la cuisse. Il plia les genoux et s'effondra sur le sol. Le deuxième eut vite la gorge coupé. Il ne put réagir devant cet assaillant et perdit la vie en même temps. Le troisième se retira derrière le matériel. Ils allaient jouer à la chasse. Qui aurait qui?
Saiko s'accrocha contre le sommet des panneaux et s'insinua entre le plafond et le système de disjoncteur. C'était un peu dangereux puisque le courant roulait à l'intérieur des boîtes. Il essaya de détecter l'homme armé. Il ne voyait rien de sa place. L'autre homme devait être dans la même situation. Saiko descendit au bout de son panneau et contourna le coin. Le dernier garde pointait son pistolet vers l'avant et lui faisait dos. Saiko s'approcha doucement, sans faire aucun bruit, et glissa ses griffes de chaque côté de la colonne vertébrale. Ce dernier ne pu agir proprement et tomba en lâchant un cris. Son uniforme était maintenant tâchée de son propre sang. Saiko reprit contact avec le singe.
«C'est fait. Je vous rejoins.»
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