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Le poids de l'héroisme

Ex-Barry
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JLA
Le poids de l'héroisme Dim 6 Oct 2013 - 18:48

Barry n'avait pas quitté le mémorial qui a été fait en l'honneur du Dr. Elias. Son récent combat contre Reverse Flash avait laissé des séquelles. Les combat contre Zoom laissaient toujours des séquelles. Il savait comment faire mal, et où viser parfaitement, pour que la douleur soit constante. Chaque fois que Zoom revenait à la charge contre lui quelqu'un en souffrait. Iris, Fiona Webb, Jonny Quick, et maintenant Elias. Une larme coulait sur sa joue, son téléphone sonna.

Barry rentre à la maison.

Iris... je... je ne peux pas.
Ça fait trois jours Barry que je ne t'ai pas vus. Tu passes ton temps là-bas. Le Directeur Singh à appeler il veut te voir au travail demain. Est-ce que tu y seras?

Je ne sais pas.

Barry ça ne peut plus continuer comme ça.

Je sais...

Il raccrocha et ferma son cellulaire. Pour être honnête, Barry commençait à croire que jamais Zoom ne laisserait les gens qu'il aime en paix. La tourmente avait été trop importante. Il était épuisé, encore quelqu'un payait à cause de lui, à cause de la speedforce. Barry s'assoya devant le mémorial. Plusieurs personnes étaient venues allumer des bougies et portées des fleurs. Certains avaient laissé des mots, et il se rendait compte que l'homme qui était mort sous ses bras avait des admirateurs sérieux. Des mots remplis d'espoir, l'espoir que ses gens avaient placé en Elias, il leur avait enlevé. Comment pouvait-il avoir été choisi pour porter l'anneau bleu de l'espoir alors que sans cesse il détruisait ceux des autres?

Barry pensait sérieusement à raccrocher et pire encore il pensait peut-être plus loin. Le seul moyen pour que Zoom arrête de tourmenter ses proches c'est que lui-même ne soit plus. Peut-être que ... il n'osait pas trop prononcer le mot. Il avait peur, mais ne voyait pas vraiment d'autre solution. Chaque fois, qu'il revenait il prenait une vie, ou en détruisait une. La prochaine serait celle de qui? Iris encore? Bart? Jay? Wally? Tout ceci devait cesser. Peut-être que la solution était que la dernière vie à prendre était la sienne. Peut-être que le .... suicide serait une option.

Il pleurait en silence à cette idée. Il était seul, avec sa veste marron et son jeans délavé. Le regard vers la photo d'Elias. Cette photo représentait tout le mal dont il était capable. Vouloir faire la bonne chose et qu'il n'en résultait que la mort des gens qu'il aimait... était-ce ça être un héros? Certainement pas. Il n'était donc pas un héros.

S'il n'était pas un héros, il ne pourrait donc pas empêcher Zoom de nuire à ceux qu'il aime. Il devait donc en finir une fois pour tout. Avec Flash, mais peut-être aussi avec Barry.
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Re: Le poids de l'héroisme Dim 6 Oct 2013 - 19:33

Un éclair, un coup de vent, soulevant feuilles, cheveux, et parfois jupes. Jay courrait, encore et encore, profitant de son nouveau corps de jeunot. Il sentait le vent lui parcourir le corps, et chaque fois, il continuait à pousser ses limites, pour voir jusqu'où il pouvait aller. Cela faisait des semaines qu'il pratiquait la course, même si son humeur était partagé, car le résultat était là : personne ne semblait le reconnaître. Même son épouse, resta indifférente et le traita comme une étranger lorsqu'il sonna à la porte. Rien ne serait plus comme avant, il le savait, et il finirait sans doute par l'accepter, dans quelques temps. La seule chose qu'il réussit à récupérer fut sa société, en se faisant passer pour un lointain cousin.

Mais en ces temps, Jay savait que son état ne comptait pas. Car on le savait, les vilains avaient frappés, et non des moindres. Il avait vu depuis sa télé la crucifixion, d'un symbole pour toute la communauté héroïque : Superman. Le Kryptonien s'était retrouvé crucifié sur le globe du Daily Planet, avec un message qui indiquait les responsables de l'acte. Les Secret Six, des mercenaires, criminels, qui n'avaient aucun scrupule lorsqu'on leur tendait un chèque. Mais il n'y avait pas que Superman qui fut touché par cette attaque générale des vilains. Dans le monde entier, les vilains semblaient s'être mis d'accord pour passer à l'action : il y aurait eu une bataille entre des Atlantéens et Amazones, relançant des débats et tensions entre les peuples, et menant les deux nations au bord du gouffre, au bord de la guerre civile. A Gateway City, le Docteur Fate a été atteint par le gaz du Joker, et semble avoir perdu tout contrôle de lui-même, et se déchaînait dans les rues de la ville portuaire, et Jay avait déjà dû faire les frais de cette folie, en voulant arrêter le magicien, chose qu'il parvint, au prix de plusieurs contusions.

Malgré tout ces mal, Jay était concentré sur autre chose, sur la dernière personne qui avait été pris à parti par l'offensive des vilains. Un ami, qu'il considérait limite comme un fils : Barry Allen. Notre bon vieux speedster avait aussi lu et entendu que le héros avait affronté Zoom, et qu'un éminent docteur, le docteur Elias, avait perdu la vie. Face à cette situation, Jay savait qu'il devait aller voir Barry, et passa tout d'abord chez lui pour constater qu'il n'était pas là :


- Bonjour madame Allen, Andreas Hövich, je voudrais savoir si votre mari est présent ?

Iris Allen, regarda Jay interloquée, et finit par lui répondre :

- Non, il est absent.

- Vous savez où je peut le trouver ? C'est important.

- Moi-même je ne peut savoir où il est monsieur. Il n'est rentré depuis quelques temps.

- Bien, merci quand même madame Allen.


Il se retourna, et sentit une main lui attraper le bras. Il se retourna et reprit :

- Oui ?

- On ne serait pas déjà vu quelque part ?

- Possible madame Allen, possible.


La main se retira, et Jay repris sa route, les mains dans les poches, alors que la femme de l'un de ses meilleurs amis s'interrogeait sur cette mystérieuse rencontre.




Jay ne tarda pas à retrouver Barry. Usant de ses facultés cognitives survitaminées, il déduisit que celui-ci devait être peut-être, au monument érigé pour le docteur Elias. Il traça donc sa route, et changea plusieurs fois de tenues, grâce à l'anneau que Barry avait fabriqué pour les différents membres de la Flash Family. Il arriva au musée en civil, toujours ses mains dans les poches. Ce fut à cet instant qu'il le vit : il était pâle, très pâle. Jay avait donc vu juste. Il s'approcha donc de Barry, une casquette des Yankees visé sur sa tête, et s'adressa à lui :


- Un grand homme, sans aucun doute, mais malgré la disparition des grands hommes, si on m'a toujours dit une chose, c'est de ne jamais perdre l'espoir.

Il se mit alors à genoux, et alluma une bougie, témoignant son respect pour le docteur, et attendant de voir la réaction de Barry, avant d'ajouter :

- Qu'en pensez-vous, monsieur Allen ?


Dernière édition par Jay Garrick/The Flash le Lun 14 Oct 2013 - 0:49, édité 1 fois
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JLA
Re: Le poids de l'héroisme Dim 6 Oct 2013 - 20:53

Barry passa sa main dans son visage afin d'essuyer ses larmes. Il ne leva que peu les yeux sur l'homme qui lui parlait. Il ne bougea que les yeux en sa direction. À la voix, il avait reconnu Jay, mais ses yeux le trompèrent. Croyant avoir été affecté par la peine il préféra s'abstenir afin de ne pas mettre mal à l'aise le fan des Yankess à sa droite. Il préféra acquiescer de la tête tout en fixant la bougie que l'homme venait d'allumer.

L'étranger l'appela alors par son nom. Il ne répondit pas tout de suite, mais la voix et la façon de dire Allen, continua encore de sonner un peu comme Jay, mais la n'était pas le moment. Il fallait dire que plusieurs sentiments conflictuels se faisaient autour de lui. Les larmes se remirent à couler dans ses yeux sans que son souffle ne soit même affecté par ses sanglots silencieux. Les yeux river sur la bougie dansante qui au souffle du vent bougeait de gauche à droite, comme une main qui dit adieu et qui salue doucement. Barry leva les yeux vers le ciel, ne parlant toujours pas à l'inconnue. Il n'était pas prêt. Il ne savait pas quoi dire. La peine l'enveloppait de son linceul composé de culpabilité et de honte. Il avait juste envie de disparaître. Il repensait à la mort d'Iris, à la mort de Bart, celle de Wally, celle de Jay et de tout la JSA. Tout était de son fait. Sans la Speedforce ses gens n'auraient jamais connu les épreuves qu'ils ont vécu. Barry se questionnait, mais surtout il s'en voulait.

Combien de tes amis son mort Jay? Depuis la guerre, combien ne sont plus de ce monde, combien de membres de la justice society of America ne sont plus aujourd'hui?

Barry avait reconnu Jay. Sa voix l'avait mené à l'indice, mais c'est la signature de l'Original Flash dans la speedforce qui avait confirmé son être. Il avait changé, probablement pour différente raison. Barry se demandais pourquoi, mais pour l'instant juste sentir sa présence à ses côtés était on ne peu plus plaisante. Même s'il n'entendait pas à rire en ce moment, c'était plutôt réconfortant de l'avoir à ses côtés. Même si ce sentiment venait immédiatement lui rappeler que Jay, aussi réconfortant soit il était en danger pour n'être qu'à ses côtés.

La guerre entre moi et Zoom ne finira jamais... elle ne pourra jamais être gagné. Vous paierez tous le prix pour mon erreur. Il n'y a que dans la mort que je vous protégerai.
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Re: Le poids de l'héroisme Lun 7 Oct 2013 - 0:44

Jay tourna la tête et regarda Barry, qui séchait ses larmes. C'était sans doute l'une des premières fois que Jay voyait son ami désemparé, au bord du gouffre. L'homme le plus rapide de la Terre était affaibli moralement, et semblait avoir envie de raccrocher pour de bon. Cela serait une catastrophe pour la communauté héroïque si ça prenait effet. Mais Jay était aussi sans doute pour persuader son ami, celui qu'il considérait comme le fils qu'il n'avait jamais eu, de ne pas faire ce geste. Barry le regarda, la tristesse pouvant se lire à travers ses yeux et son coeur. L'homme qu'il était à l'intérieur était démoli par les récents événements. Jay finit d'allumer la bougie et se releva, et écouta la question de Barry, qui paraissait simple, mais qui faisait rejaillir des blessures enfouies, des souvenirs, des horreurs, que Jay aurait préféré oublier :

- Combien de tes amis son mort Jay? Depuis la guerre, combien ne sont plus de ce monde, combien de membres de la justice society of America ne sont plus aujourd'hui?

Jay retira sa casquette, et laissa son bras retomber vers sa jambe, la casquette toujours à la main. Il repensa alors à toutes les actions qu'il avait entrepris en Europe, lorsqu'elle était sous le régime nazi, et puis après, les différentes missions lors de la guerre froide, le Vietnâm, toutes ses choses qui avaient fait de lui l'homme qu'il était actuellement. Il s'apprêta à répondre à Barry, mais il fut devancé :

- La guerre entre moi et Zoom ne finira jamais... elle ne pourra jamais être gagnée. Vous paierez tous le prix pour mon erreur. Il n'y a que dans la mort que je vous protégerai.

Jay changea alors d'expression. Il ne parvint pas à assimiler ce qu'il venait d'entendre. Il regarda alors Barry dans les yeux, et commença alors son long monologue :

- Mes amis ? J'en ai perdu beaucoup trop. J'ai perdu des hommes et des femmes qui avait un sens de l'honneur, de la justice sans aucune limite. Des hommes et femmes qui sont morts dans des bourbiers ou des villages sans nom, pour défendre les principes de la liberté, de l'égalité dans tout les pays qui vivaient sous des régimes extrémistes. J'ai perdu Damage, l'un des meilleurs héros que la JSA ait connue. J'ai perdu Wesley Dodds, Alan Scott, et par ma faute, Wildcat ne dispose plus de ces neuf vies. Par ma faute, j'ai manqué de détruire un continent lorsque le dieu Gog a pris possession de mon corps. J'ai vu la mort, j'ai été mort, et pourtant, me revoilà aujourd'hui, car je sais que j'ai encore un rôle à jouer.

Il marqua une pause, avant de reprendre :

- Oui, ta guerre contre Zoom sera éternelle, tout comme la mienne face à The Rival. On a tous nos démons, et quoi qu'on dise, malheureusement on les créer la plupart du temps. Oui, malheureusement, nous perdrons toujours des amis chers, des proches seront mis en danger par notre faute, car c'est ainsi. Nous avons choisi cette vie, car nous avons été dôtés de pouvoirs extraordinaires. Nous faisons ça pour montrer au monde, qu'avec ces pouvoirs, nous ne pensons pas au profit, à la luxure, à la haine, et toutes ses choses qui ont fait basculer notre monde dans des périodes sombres. Nous sommes le dernier rempart Barry. On ne peut se permettre d'abandonner, malgré nos pertes, malgré que nos rangs soient parfois décimés, malgré qu'on puisse se pointer sur une plage pour voir mourir tout les personnes autour de nous, on sait que d'autres personnes comptent sur nous. D'autres personnes, plus faibles, ont besoin de nous contre ceux qui ont des pouvoirs servant à leur propre intérêt. Mais il faut savoir une chose : nous ne sommes jamais seuls, car d'autres personnes se battent à notre côté, et d'autres futurs héros viendront prendre nos places un beau jour. C'est pour cela que l'on doit s'élever Barry : on doit montrer l'exemple, et inculquer aux autres les manières de se comporter, de montrer que la Justice, malgré les super-pouvoirs, n'est pas en déclin.

Il fixa Barry, prêt à attendre sa réponse.
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JLA
Re: Le poids de l'héroisme Lun 7 Oct 2013 - 1:14

Tu ne comprend pas Jay...

Barry pleurait à chaude larme. Jamais il ne saurait laissé allez à de tels sentiments normalement. Jamais il ne se serait montré aussi faible devant Jay. C'était son modèle, son idole. Se montrer si vulnérable c'était détruire son héritage, c'était lui montrer tant de honte et tant de déshonneur. Il ne pouvait pas le regarder dans les yeux tellement, il craignait pour lui même. Jay était le père de tellement de héros. Il n'avait pourtant jamais eu d'enfant, mais chaque héros qu'il avait entraîné ou pris sous son aile le considérait comme son père. C'était le modèle de trois générations de héros, il n'y avait pas de panthéon des héros, il y avait Jay. Barry ne serait jamais à la hauteur, il n'en pouvait plus... il n'était plus capable.

Jay... je... je suis désolé. Je ne sais pas, je n'en peu plus. Je ne peux pas gagner contre Eboard. Il est le maître du temps et de l'espace. Comment vaincre quelqu'un qui peut tuer quelqu'un avait même qu'il vient au monde. Peut-être même à t'il déjà tué mes enfants, peut-être à t'il tuer Iris dans 2 mois, dans 4 ans. Peut-être ai-je déjà perdu.

Barry se retourna puis se passa la main dans les cheveux. Un sanglot se fit entendre. Il n'osait toujours pas regarder Jay dans les yeux. Ses yeux étaient rivés au sol. Une larme coula jusqu'à la fin de sa joue et tomba par terre laissant un petit endroit humide par terre. Il se permit un petit sourire et se retourna vers Jay en s'essuyant à nouveau les yeux, les larmes patientes au coin de son oeil retrouvèrent cependant rapidement leurs places.

C'est peut-être ça être un héros, l'abnégation, le sacrifice. Tu sais Ted Knight, ton vieil ami Starman de la JSA. Il s’est sacrifié pour sauver sa ville de Mist, son ennemi juré. Peut-être est-ce le temps pour moi aussi de faire le même geste. Il y aura toujours Wally, Bart et toi. Regarde-toi. Je te rattrape en âge apparemment. Pour moi et Eboard il est peut-être temps que tout cela cesse. Je n'ai plus la force de voir les gens mourir autour de moi. Peut-être est-ce le temps de faire le sacrifice ultime. Si la mort ne l'arrête pas, alors l'un des deux doit rendre les armes.

Il gagnera, mais je ne vous entraînerai pas dans ma chute.
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Re: Le poids de l'héroisme Lun 7 Oct 2013 - 23:14

- Tu te trompes lourdement.

La voix de Jay avait pris un ton différent, un timbre de voix mêlant mélancolie et amertume, alors que notre héros affichait un grand sourire. Il regardait son plus fidèle ami céder à ses larmes, et fixer le sol, cherchant à éviter le regard de Jay. Il attendit que Barry relève la tête, et lui adressa son sourire digne d'un père, cherchant à consoler son enfant. Il s'approcha de lui, et continua son discours :

- Ted Knight était un grand homme. Sûrement l'un des fondateurs de la plus grande ligne de héros que notre Terre ait connue. Ils sont au moins cinq à avoir porté son nom par la suite, aussi bien ces fils, que Thom Kallor, un héros du futur que j'estime autant que Sandman. Mais cet homme a senti son heure venir, et malgré qu'il ne soit plus des nôtres, il restera toujours présent dans nos coeurs. Il aura toujours sa place parmit notre gigantesque Panthéon de nos chers amis, et collègues disparus : Raphl et Sue Dibny, Don Hall, Al Pratt, Ted Kord, Dee Tyler, Roy Lincoln, Ryan Kendall et tant d'autres. Ils sont tous morts non pas par dépit, non par parce qu'ils ne croyaient pas vaincre leurs ennemis. Ils sont morts en croyant à la flamme de la justice, à cette allégorie de la femme aveugle avec son glaive et sa balance.

Il marqua une nouvelle pause, tout en posant une main sur l'épaule de Barry :

- Mais d'autres, comme Clark Kent, Bruce Wayne, Diana Prince, Oliver Queen, Killowog, Hal Jordan, Tora Olafsdotter, sont toujours parmit nous. Même toi, Barry, tu es revenu d'entre les morts. Sait-tu au moins pourquoi ? Parce tu as un rôle à jouer, tout comme eux. Tout comme moi, qui semblait en avoir fini avec ma vie héroïque, la Speedforce m'a fait revenir, afin de continuer à jouer ce rôle, qui est de combattre et de vaincre tout ces criminels. Nos pires craintes finiront toujours par revenir, prends exemple sur l'Anti-Monitor, ou encore Darkseid, et nous devons être là, pour les battre à nouveau. Tu es un exemple à suivre Barry Allen. Tes dons motiveront les générations futures, permettra à d'autres de tenter de te dépasser. Tu es un symbole, un élément hors du commun. Le monde ne se souviendra pas de toi par tes échecs, mais par ta réussite. Tu as déjà sauvé le monde Barry, et tu as battu Zoom des dizaines et dizaines de fois. Et malgré que certaines victoires sont malheureusement marquées par le sacrifice, tu ne peut te permettre de te sacrifier ainsi. Si un héros de ton envergure flanche de cette façon, c'est tout une génération, toute une idéologie qui s'effrondrera. Les gens t'aiment Barry, ne l'oublie jamais. Tu as d'ores et déjà marqué ton temps, et tu le marqueras encore, car tu restera à jamais l'homme le plus rapide du monde, et l'homme qui endureras des sacrifices pour pouvoir sauver les autres. Être un héros n'est pas se sacrifier Barry, être un héros est avant tout de défendre, et protéger son prochain. Un héros aura des coups durs, verra des gens qu'il aime tomber à ses côtés, mais il faut se dire une chose : ces gens-là croient en nous. Et à Central City, tout comme le monde entier croient en toi, car tu représentes l'Espoir.

Il avait laissé sa main sur l'épaule de Barry pendant tout son discours, et ne l'avait pas retiré. Il savait que son ami avait besoin d'une épaule, de quelqu'un sur qui compter, et Jay savait parfaitement qu'il était de son devoir d'endosser ce rôle.
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Re: Le poids de l'héroisme Lun 7 Oct 2013 - 23:48

Barry ne répondit pas à ce que Jay lui disait. Il réfléchissait. Il est vrai que plusieurs personnes avaient décidé de croire en lui. Notamment, tous les gens des cités jumelles. Keystone est Central, mais était-ce seulement en souvenir de Jay? Était-ce l'aura de l'original Flash qui avait aidé à son acceptation. Il ne pouvait s'enlever de la tête que sa seule présence les mettait en danger. Savez-vous combien de super-héros il y avait à Atlanta? La réponse est simple, aucun. Par la même occasion, combien y avait-il de super-vilain? Aucun également. Flash était'il la conséquence de la présence des vilains ou était-il la solution. Il n'arrivait pas à répondre à cette question, c'était une remise en question totale. Il ne s'était jamais vu comme la source du problème, mais il ne pouvait maintenant s'empêcher d'y voir malgré tout cette triste vérité.

Pourtant les paroles de Jay avaient quelques choses de vraies et de véritables. La confiance et l'espoir qu'il apportait aux gens avaient sommes tout un sens. Il est vrai que de les abandonner maintenant serait un acte d'égoïsme complet. Alors que depuis tant d'années les gens de Central et Keystone lui avait donné leurs confiances, leurs joies et leurs ambitions, renoncer maintenant serait comme leur dire que tout ce en quoi ils croient n'était que de la fumisterie. Les gens l'avaient soutenu sans relâche depuis longtemps. Pourquoi les Centraliens et les Keystoniens ne voyaient pas en Barry la source de problème que lui voyait à l'instant? Ils le regardaient en voyant dans son sourire et ses yeux l'espoir que la situation n'était pas si dramatique que ça. Malgré tout les usines n'avaient pas déserté, les citoyens avaient continué à affluer et les projets d'immobilier allaient bon train. Personne n'irait s'installer aux abords d'un trou noir, alors sûrement qu'au final, la vie lui avait envoyé un signe.

Il leva les yeux perplexes dans ses pensées. Ses yeux se tournèrent vers l'endroit où était situé le Flash Museum. Il ne le voyait pas d'ici, mais ce symbole était important pour les gens de la ville. C'était le phare dans la noirceur. L'endroit qui leur rappelait qu'il fallait garder espoir, que tout était possible. Que tant que nous soyons en vie, il y avait une chance que tout s'arrange.

Les idées noires de Barry n'avaient pas complètement disparu, mais une lueur commençait à surgir de la pénombre. Il se tourna vers Jay, le regardant dans les yeux. Les siens avaient arrêté de pleurer, ils avaient encore beaucoup de questions sans réponses au profond de lui. Il regardait Jay à la recherche de ses réponses. Il le regardait en espérant qu'il lui donnerait l'absolution. Il n'osait parler de peur de perdre ne serait-ce qu'une syllabe de se qui serait dit de la bouche de son mentor. Ils avaient envie de dire à Jay

"donne moi la vérité. Donne-moi la réponse. Je suis perdu, aide moi"

Trop fière peut-être? Ou alors était-ce de l'arrogance? Ou tout simplement de la honte. Le coup porté contre Barry par Zoom l'avait attaqué complètement dans les fondements même de ce qu'il croyait vrai. Ce n’était une attaque de plus contre lui, une de plus une de trop. Il n'arrivait pas à s'accrocher à autre chose. Et si la prochaine fois il échouait? Et si la prochaine fois, il ne méritait pas la confiance des autres? Et si la prochaine fois était la dernière? Il soutenait le regard de Jay attendant les réponses à ses questions qu'il n'avait pas osé poser.
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Re: Le poids de l'héroisme Mer 9 Oct 2013 - 0:29

Jay semblait avoir réussi à tirer Barry de sa torpeur, de sa tristesse, et avait l'air de reprendre peu à peu du poil de la bête. Jay continuait à lui sourire, et continuait son discours, afin de ramener Barry, de le tirer encore du fond de son puits, de voir la lumière entrer dans son coeur et son esprit.

- Bats-toi Barry. Zoom ne sera jamais comme toi, il ne saura jamais craint, ni vainqueur, car les gens continueront de croire en toi. Même s'il peut te battre physiquement, il ne pourras jamais entaché le symbole d'espoir que tu incarnes. C'est ça ta force Barry. Il ne pourra jamais détruire ton image, malgré qu'il l'ait tenté plusieurs fois en se faisant passer pour toi. Je me souviens par ailleurs la première fois que je l'ai vu, devant chez moi, te ressemblant comme deux gouttes d'eaux. Mais il n'a pas ta philosophie, ton caractère, tes traits de personnalité.

Il tourna alors vers le ciel, avec son soleil couchant, et les différentes voitures circulants sur les routes, des hommes rentrant du travail à cette heure là, sans aucun doute, rejoignant leurs épouses ou petites amies, ou pour partir prendre un verre avec les collègues. La ville resterait animé sans doute une bonne partie de la nuit, ce qui n'est pas pour déplaire à Jay, qui veut bien profiter de sa seconde jeunesse durant des soirées au pub, avec une bonne bière devant un match avec l'équipe de baseball de Central City. Mais pour le moment, il devait revenir à ses moutons, c'est à dire s'occuper de Barry, qui lui jeta un regard désespéré, un regard qui voulait tout dire : un appel à l'aide, un besoin de réponses, voilà ce qu'avait besoin Barry.

- Je sais que tu es en quête de réponses, que tu cherches à te reconstruire, à retrouver une raison de te battre à nouveau. D'autres y sont passés avant toi, regarde ton ami Superman, qui a vu mourrir Conner Kent, et tant d'autres de ses proches. Regarde son ami Jimmy Olsen, qui a subi plusieurs mutations. Regarde ton ami Batman, qui a vu mourir son fidèle deuxième Robin, Jason Todd, voir son ami le Comissaire Gordon prostré à cause du Joker. Ou encore Batgirl, qui se retrouva coincée dans un fauteuil roulant toujours à cause du Joker. Tout ça pour te dire que tu n'es pas le seul à vivre ce cas. Joan est constamment en danger à cause de mon boulot, mais elle et moi avons appris à vivre avec, à ne plus avoir peur, à ne pas vivre prostrés chez nous. Tu trouveras tes réponses Barry, tu feras ce que tu as à faire pour pouvoir te sentir mieux, comme des espèces de 12 travaux d'Hercule. Tu retourneras peut-être le monde pour chercher ses réponses, mais sache que je resterais toujours à tes côtés, quoi qu'il en coûte.

Il tourna son regard vers l'horizon, et pris, sans se rendre compte, un pseudo pose héroïque, en croisant les bras, les cheveux au vent. Il finit son discours :

- Il est temps de reprendre ta vie en main Barry.
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Re: Le poids de l'héroisme Mer 9 Oct 2013 - 14:12

Barry regardait maintenant à nouveau la photo du mémorial d'Elias. Jay lui avait servi un électro-choc en le comparant aux autres héros. Bruce n'avait effectivement vu dans la mort de Jason le désir de faire mourir Batman. Certes, la honte et la culpabilité, il la connaissait, elle était son lot de tous les jours. Batgirl, Gordon, Jason, Damian... il avait vécu son lot d'épreuve difficile, plus que n'importe quel autre héros en fait. Bruce n'avait pourtant jamais remis en cause son engagement, même qu'il puisait à même ses épreuves une énergie nouvelle, pour rendre honneur aux gens qui était décédé. Ces gens était mort, pas à cause de lui, mais parce qu'il croyait en sa cause, et le symbole de sa cause se devait de leur faire honneur en n'abandonnant pas.

Pour lui c'était pareil. Iris, Bart, Elias, ils avaient choisi de prendre part à la cause de Flash. Ce n’était pas lui qu'ils avaient accepté de suivre, mais les idéaux qu'il incarnait. S'avouer vaincu maintenant, prouvait qu'ils avaient eu tord de sacrifié leur vie à l'idéal que Flash défendait. L'espoir ce n’était pas quelques choses de simple, mais c'était quelques choses qui se travaille. Les hommes et les femmes qui accepte de travailler avec les héros ne sont pas tous des saints, certainement pas Elias. Par contre, il croyait en quelques choses, quelques choses qui les dépassaient, quelque chose qui dépassait Flash et son héritage. Il ne pouvait jeter l'éponge maintenant, il devait incarner ce pour quoi ils étaient morts ou en danger.

Si Zoom revenait, car il reviendrait, il serait prêt. Il aura encore un plan, quelques choses de dangereuses et de violentes. Les criminels trouvent toujours un plan des plus dangereux et des plus problématique. Barry, serait là, en première ligne. Il protégerait les gens, il protégerait l'espoir, il protégerait leur vie. Si Eboard frappe, Flash devra frapper plus fort et plus vite. Le temps de l'apitoiement est terminé. Reverse-Flash reviendra, et Flash serait prêt: Plus vite, plus brillant, plus fort... mais aussi porté par tous ceux qui croit en lui, ici et dans l'au-delà.

Barry décrocha son téléphone.

Iris, c'est Barry. Je rentre à la maison, tu veux que je passe chercher quelques choses? Je ne sais pas que dirais-tu d'une pizza, il y a une petite pizzéria à Boston c'est tout simplement délicieux. Okay. Moi aussi je t'aime.

Barry raccrocha à nouveau son téléphone.

Merci Jay. Tu veux venir à la maison pour manger ? Tu peux inviter Joan, j'imagine que tu as des choses à raconter au vu de la perte de tes cheveux gris.

Barry souriait. Il savait que tout n'était pas réglé pour lui, psychologiquement. Le coup porté l'avait fait douter. Mais son choix était fait, il allait combattre. Le chemin n'était pas tracé pour lui, c'était à lui de faire sa propre ligne. La différence entre lui et Bruce c'était que lui il avait: Iris, Jay, Bart, Wally, Joan, Piper. Il avait ses amis, qui croyaient en lui et qui croient encore.
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Re: Le poids de l'héroisme Ven 11 Oct 2013 - 0:55

Alors que Barry concentrait son regard sur la photo commémorative du docteur Ellias, Jay était ailleurs, plus porté sur ses problèmes propres. Il repensait à Joan, qu'il ne le reconnaîtrais sûrement pas lorsqu'il rentrerait à la maison. Mais pour aujourd'hui, Jay avait réussi à rendre des sourires au autre, au détriment de son état propre. Il regarda alors Barry, qui avait décroché son téléphone : il contacterait sans aucun doute Iris, qui s'inquiétait pour lui. Il entendit malgré lui la discussion entre les deux époux :
-Iris, c'est Barry. Je rentre à la maison, tu veux que je passe chercher quelques choses? Je ne sais pas que dirais-tu d'une pizza, il y a une petite pizzéria à Boston c'est tout simplement délicieux. Okay. Moi aussi je t'aime.

Jay ne put s'empêcher de sourire en voyant Barry reprendre du poil de la bête. Après tout, il avait réussi à sortir temporairement son ami de cette impasse. Jay resterait tout de même avec lui quelques temps, afin de voir si le héros marquera ses mots avec des actes, même si Jay savait déjà que Barry reprendrait du service très bientôt. Jay remit alors sa casquette sur la tête, et s'apprêta à partir, comme à son habitude, pour aller patrouiller, ou dérouillez un ou deux malfrats qui traînerait sûrement dans les coins chauds de Keystone City. Il s'apprêta à partir lorsqu'il entendit Barry l'interrompre dans son action :

Merci Jay. Tu veux venir à la maison pour manger ? Tu peux inviter Joan, j'imagine que tu as des choses à raconter au vu de la perte de tes cheveux gris.

Il fit alors demi-tour, et fit face à Barry, il prit quelques instants avant de lui répondre :

- Tu ne comprends pas Barry, Joan ne m'a pas reconnu, tout comme ta femme Iris, que j'ai aperçu tout à l'heure lorsque je te cherchais. On peut passer de ton côté pour l'inviter, mais je ne peut pas l'inviter de mon côté, elle me prendrais pour un maniaque ou un détraqué sexuel.

Il frotta du pied sur le sol, soulevant quelques poussières et deux trois petits cailloux, qui suivirent une trajectoire ovale, avant d'aller s'écraser plus loin. Il reprit ensuite sa phrase, tout en fixant Barry :

- Ceci dit, j'accepte l'invitation volontiers, ça me fera du bien, ça fais longtemps que je n'ai pas dévoré une bonne pizza et parler de mon voyage dans la Speedforce. Bref, j'ai des choses à raconter.

Il tendit les deux mains vers la sortie et ajouta alors :

- Après vous, monsieur Allen, lâcha-t-il avec un grand sourire, avant de partir avec le bolide écarlate vers sa maison, son refuge, et ce qui lui permettait de survivre dans ce monde rongé par la criminalité.

END
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