11 résultats trouvés pour 1000

Pour fêter ses 80 ans, Marvel sort un numéro spécial : Marvel Comics #1000, une numérotation qui n'a pas beaucoup de sens mais "suit" les anniversaires récents d'Action Comics et de Detective Comics.
80 ans, donc, avec 80 pages, 80 équipes créatives ; chaque page centrée "sur" une année passée, avec une trame globale et des moments un peu hors du temps.
Un gigantesque recueil, à la qualité par principe irrégulière mais avec une sensation finale agréable. Al Ewing a les honneurs de "mener" le cœur de la saga, qui se concentre en fait sur la découverte

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Bon, cette intrigue est cool. J'ai toujours adhéré à ce genre d'idées, de retcons malins qui donnent du sens à des choses éparses, et Al Ewing s'en sort bien. Je suis curieux de lire la suite, et le "fond" de l'idée sur le masque est bonne. Le principe du porteur qui se retourne contre ses créateurs qui ont perdu leurs idéaux est classique, mais efficace ; et le retour de l'Enclave, qui ici

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est agréable aussi.
Dommage, alors, que toutes les pages, tous les focus sur les 80 années ne soient pas cohérents, ou au moins plus réguliers. Il est évident qu'un tel exercice créé un résultat hétérogène, mais certaines pages sont clairement du "remplissage", sans lien avec l'intrigue, sans lien non plus avec l'année mise en avant. Il y a cependant beaucoup de bons moments, de bonnes idées, et quelques jolies pépites (centrées sur Spidey, d'ailleurs ; la page sur "on l'appellera Ben" est superbe, comme celle sur MJ/Gwen).
Graphiquement, c'est magnifique avec quasiment aucune fausse note. Tout l'univers Marvel est bien choyé, il y a une belle reprise générale des principes, et le fan sera content. Je le suis, en tout cas, et le "fond" de la saga me rappelle un peu les projets d'Ed Brubaker, un moment, sur les Mystery Men. J'aime bien.
Je suis curieux de voir la suite ; mais cette lecture, déjà, fut agréable. Un bel hommage à Marvel !

Si l'an dernier DC a fêté les 80 ans de Superman, cette année ce sera les 80 ans de Batman.
Cela correspondra à Detective Comics #1000, après Action Comics #1000.

Comme l'an dernier, DC livre déjà un des nombreux récits qui composent l'épisode anniversaire.
Ici, c'est le récit I Know de Brian Bendis et Alex Maleev, déjà responsables de Daredevil, Scarlet ou créateurs de Jessica Jones.

Une seule pensée me vient après la lecture de ce The Man of Steel #4... putain, que c'est naze.
Si j'avais été agréablement intrigué par les prologues dans Action Comics #1000 et DC Nation #0, et si j'avais aimé le #1, je suis déçu depuis - et je crois que le pire arrive aujourd'hui.
D'accord, les premières pages avec les pensées de Superman durant le combat sont plutôt bonnes, elles décrivent sa réflexion, et ça a du sens et de l'intérêt ; mais tout explose après, quand Bendis tente d'intercaler un de ses prologues dans ce qu'il raconte ici, quand il fait de Hal Jordan un débile quasi profond, quand il fait agir Clark dans la Forteresse avec une stupidité absolue... et surtout, surtout, surtout, quand il retombe dans ses pires travers de dialogues dans les pages de Fabok, qui révèlent l'étrange visiteur.
Je l'avoue, si je trouve son trait beau, je ne suis pas très client de l'extrême expressivité des visages de Kevin Maguire - et, franchement, ni lui, ni Fabok ne parviennent à sauver mal foutu, mal rythmé, mal dialogué, et qui fait déjà entrevoir un Superman en dehors de sa caractérisation, jusque-là pourtant bonne par Bendis.
Pouah. Cette mini-série sera, quoi qu'il arrive, une fichue déception, et un piètre lancement pour Bendis.

Moui, moui, moui, moui. Vite lu, ce Man of Steel #3 ; vite oublié, aussi.
Numéro terriblement rapide à lire, anecdotique même dans le peu qu'il raconte, il tente de creuser l'intrigue sur les incendies dans Metropolis (mais l'élément est tellement martelé depuis le début que ça en devient lourd), et introduit clairement le grand méchant - qui est vraiment très méchant, car il casse tout et y va à fond.
C'est fait sans finesse, et c'est déjà très décompressé. Ca finit pour lancer le prélude dans Action Comics #1000, ça prépare la suite de la baston, et ça ne donne vraiment pas envie. Même la page de Fabok lasse, car je pense avoir compris le "truc".
Gros, gros bof, encore. Et ce n'est pas un Ryan Sook, qui faiblit au fil des pages, qui va donner le change.

On y est ; Brian Michael Bendis arrive sur Superman avec ce Man of Steel #1.
Après deux prologues, dans Action Comics #1000 (sur Superman en action) et DC Nation #0 (sur Clark Kent), l'auteur se lance et lance sa mini-série de six épisodes, sensée poser les bases de sa reprise des deux titres Superman & Action Comics. Et si des rumeurs font état de disparitions (ou plutôt absences organisées) de Lois et Jon, après qu'on ait appris que le Vilain Rogol Zaar soit derrière la destruction de Krypton, j'ai voulu laisser une chance à ce premier numéro.
Ce fut une bonne idée, car la lecture est très agréable - même si je sens que je ne vais pas apprécier la mise à l'écart de Lois et de Jon, par principe.
Bendis gère très bien, malgré tout, ce numéro, en livrant une très bonne caractérisation de son Superman, et un peu de son Clark. S'il a révélé avoir déjà créé quatorze personnages originaux (surtout des civils), il faut avouer que sa cheffe des pompiers peut être attachante, et qu'il a une approche vraiment agréable et construite de Superman ; ça fonctionne, c'est bien fait, il a ses tics de langage, mais les adapte aux personnages.
Non, clairement, c'est vraiment un bon début, surtout qu'il parvient à donner un peu de sens et d'intérêt à ce Rogol Zaar au look improbable ; bien joué. Evidemment, l'apport d'un Ivan Reis en grande forme est indéniable, et fait beaucoup pour le plaisir de lecture.
A la fin, Jason Fabok semble livrer deux pages qui auront une suite dans les prochains numéros, pour expliquer le sort de Jon & Lois ; à voir, je demeure réfractaire à l'idée, mais j'apprécie qu'ils ne soient pas "juste" supprimés.

En conclusion, ça démarre bien, et même si une idée me déplaît, le tout est solide, agréable, et semble très construit ; je suis curieux de la suite, du coup.

Mister Miracle a écrit:

Après l'arrêt au #16 ce mois-ci de la série Super-Sons, réunissant Damian Wayne/Robin et Jon Kent/Superboy, beaucoup craignaient que cela ne démontre l'influence de l'arrivée de Brian Bendis sur la franchise Superman, notamment avec les rumeurs de disparition de Lois et Jon (rumeurs qui pourraient être confirmés par le passage dans DC NATION #0, où on découvre que Lois est partie faire "quelque chose", et Clark en est troublé).
Nous pouvons cependant commencés à être rassurés, car DC vient d'annoncer que Damian & Jon vivront douze numéros dans la maxi-série Adventures of the Super-Sons, toujours par le scénariste Peter Tomasi.

Source : http://www.cbr.com/

Carlo Barberi & Art Thibert s'occuperont des dessins de cette maxi-série, qui à priori se positionnera en flashback.


Source + interview : https://www.pastemagazine.com/articles/2018/05/get-the-exclusive-scoop-on-adventures-of-the-super.html


Nous apprenons aussi que Marc Andreyko (qui est intimement lié à la série de Kate Spencer/Manhunter chez DC) et Kevin Maguire (légendaire dessinateur de la JLI) reprennent Supergirl au #21, avec une nouvelle direction.
Ils lanceront Kara dans l'Espace, en quête d'informations sur Rogol Zaa, le nouveau Vilain introduit dans Action Comics #1000 par Brian Bendis, et qui serait derrière la destruction de Krypton.


Cette saga verra aussi Kara adopter plusieurs looks, qui auront des sens dans cette quête spatiale :


Source + interview : http://www.syfy.com/syfywire/exclusive-supergirl-returns-with-new-creative-team-and-brand-new-costume

Coup de projecteur sur Comics Office, nouveau site spécialisé dans les comics, et notamment les avis, analyses et podcasts sur nos lectures préférées et les éléments dérivés : films, séries, goodies, etc.

Lancé par des anciens chroniqueurs d'autres podcasts, Comics Office débute mais a déjà prévu deux podcasts, un régulier sur l'actualité (Comics Office le Podcast, avec une émission sur la relance Marvel et une sur les sorties d'avril), un spécialisé sur les avis sur les films de comics (Comics Office Watching, avec déjà une émission sur Black Panther et une sur Avengers : Infinity War).

Dans une bonne ambiance générale, mais avec aussi la pertinence d'analyses fines, Comics Office permet d'en savoir plus sur nos oeuvres préférées, aller au-delà des cases ou des séances de cinéma.

On peut déjà signaler :
- un point précis sur les changements de publication VF des comics Marvel par Panini... qui, dès cet été, ne seront plus disponibles en kiosques à journaux, avec une analyse des causes et conséquences : http://comicsoffice.com/marvel-legacy-le-recapitulatif-des-plans-de-panini/
- une critique d'Action Comics #1000 : http://comicsoffice.com/superman-action-comics-1000-bendis-jim-lee/
- une critique du Free Comic Book Magnus en VF : http://comicsoffice.com/fcbd-france-2018-magnus-paperback/

Et, pour finir, je signale que je fais partie de l'équipe de Comics Office... et que j'ai signé les deux critiques précitées.
Mais, au-delà de ma participation, le site et contributeurs sont très intéressants !

DC Nation #0, ou un one-shot comprenant trois petites histoires faisant office de préludes à trois grands moments à venir dans l'univers DC.
En premier, Tom King & Clay Mann se retrouvent pour le retour du Joker, se préparant ou préparant le mariage de Batman & Catwoman. Première utilisation "au présent" du Vilain par l'auteur, ce passage est dans la veine d'histoires classiques du personnage... ni plus, ni moins. Rien de novateur, rien de surprenant, rien de choquant, mais efficace ; sans plus vraiment. Il faut le talent du dessinateur pour donner un véritable intérêt à ce moment sympathique, mais qui sera rapidement oublié.
En second, Brian Michael Bendis & José Luis Garcia-Lopez poursuivent le prélude à la prise en main de la franchise Superman par le scénariste. Après un prologue d'action dans Action Comics #1000, sur Superman lui-même, voici un prélude sur Clark Kent et le Daily Planet... mais sans Loïs, absente voire disparue, avec un mystère et une nouvelle journaliste troublante. Bendis semble vouloir isoler le héros, l'affaiblir sur ce plan-là, et si je n'adhère pas forcément, j'attends de voir. Le scénariste se perd dans le trop long et démonstratif discours de Perry White, mais il commence à construire un Clark vulnérable et qui intériorise difficilement ses troubles, à voir ce qu'il va faire. Garcia-Lopez assurant joliment, c'est un passage qui intrigue, et donne envie de lire la suite ; efficace dans son objectif.
Enfin, Scott Snyder/Joshua Williamson/James Tynion IV & Jorge Jimenez montrent déjà les quatre Justice League de No Justice en action - et ça me botte. J'aime ce qui semble être un gros délire fun, coloré et bigger-than-life, c'est dynamique, les interactions pourraient être très bonnes, et ça donne une ampleur à la Justice League et à ses personnages qui me botte. Oui, je suis clairement fan.

En définitive, le one-shot remplit son office : il prépare trois grands moments, intrigue, donne envie de découvrir le coeur des sagas ; une réussite, mais petite, car si c'est agréable, c'est fait soit sans originalité (le premier), soit de manière maladroite (le second), alors qu'il y avait la possibilité d'être fun et d'appâter vraiment (le troisième).

Numéro anniversaire, Action Comics #1000 est par principe un grand catalogue, rempli d'histoires narrées par "les plus grands auteurs du moment", et évidemment symboliques et iconiques ; donc assez généralistes, en définitive, mais souvent agréables.
Cependant, le "prologue" du run à venir de Brian M. Bendis sur la franchise Superman attire l'attention, et justifie l'achat - au moins pour ceux qui ne sont pas intéressés par ce catalogue ; ce n'est pas mon cas, même si j'ai été agréable surpris par ce "prologue", tandis que le reste est bien bon.
Une première histoire par Dan Jurgens & Norm Rapmund est très efficace et classique, mais fonctionne bien, en rappelant l'impact de Superman sur les gens ; simple, classique définitivement, mais réellement efficace, car ça touche juste, même si c'est un peu naïf. Peter Tomasi et Patrick Gleason se font plaisir sur un récit très graphique, qui rappelle les grandes heures de chaque période de la franchise ; beau, efficace et parlant, surtout avec les clins d'oeil à la continuité (et à Conner, dont le retour se précise). Marv Wolfman a dialogué un récit réalisé en réutilisant des dessins du regretté Curt Swan, et si le procédé me gêne un peu, et si aussi l'ensemble est un peu fade et daté, ça se lit sans déplaisir. Paul Levitz et Neal Adams s'amusent d'un affrontement entre Superman et Lex, et ça fonctionne plutôt bien, même si ça s'oublie vite. Geoff Johns & Richard Donner offrent à Olivier Coipel la possibilité de dessiner un Superman massif, originel, en offrant même une "suite" à la fameuse couverture iconique d'Action Comics #1 ; beau, touchant et magnifique. Scott Snyder et Rafael Albuquerque livrent un très beau dialogue entre Superman et Lex, encore, même si le final retombe un peu. Tom King et Clay Mann offrent un moment d'amour filial touchant, Louise Simonson et Jerry Ordway ne se sont pas forcés même si c'est la gamme du personnage, Paul Dini et José Luis Garcia-Lopez fournissent une petite bulle sexy et fun, tandis que Brad Meltzer et John Cassaday tapent très juste.
Enfin, Jim Lee intervient pour le "prologue" de Bendis... et ça fonctionne plutôt bien, même si le nouveau vilain a un look naze, et la "révélation" était évidente. Je suis curieux de ce que Bendis veut faire avec ça, et j'apprécie grosso-modo son approche du personnage ; je le "sens" bien, j'ai envie de voir la suite. A voir, mais il n'y a pas d'effet répulsif.

En conclusion, un numéro anniversaire gourmand, inégal mais très agréable.
Un beau moment de lecture, et un bel hommage à l'Homme d'Acier... qui retrouve son caleçon rouge, et ça fait plaisir !

Action Comics #1000 approche, avec évidemment énormément de participants. DC diffuse en avant-première l'histoire de cinq pages Of Tomorrow de Tom King & Clay Mann :

Il y a peu, nous évoquions ici l'arrivée de Brian Michael Bendis, scénariste star qui a fait les grandes heures de Marvel, chez DC.
Nous ignorions cependant sur quoi il allait travailler, même si nous avons appris qu'il ferait un passage dans le numéro anniversaire Action Comics #1000.

L'attente commence à se terminer !

En effet, Bendis va prendre en charge la franchise Superman fin mai 2018 !


Commençant par une mini-série en six épisodes intitulée Man of Steel (comme la fameuse mini-série éponyme par laquelle John Byrne relança Superman après Crisis of Infinite Earth), dessinée par Ivan Reis (comme il avait été prédit), Jason Fabok, Evan "Doc" Shaner, Ryan Sook, Kevin Maguire et Adam Hughes, Bendis ne s'arrête pas là.
Dès juillet 2018, il relancera Superman au #1 (la paire Tomasi & Gleason, qui ont notamment surfé sur la mini-série Loïs & Clark pour intégrer Jon Kent à l'univers DC) et prendra le contrôle d'Action Comics dès le #1001 ; Superman sera orienté "aventures", A.C. sur le quotidien de Clark Kent.

Si un changement importait serait prévu dans Man of Steel #6, Bendis confirme que les histoires actuelles ne seront pas écartées.
A voir, donc, ce qui se prépare.

Source : http://www.comicsblog.fr/29695-Brian_M_Bendis_sattaque__Superman_chez_DC_Comics_et_vous_ntes_pas_prts