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Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) | |
Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Ven 7 Aoû 2015 - 1:59 | |
| Une nouvelle journée se lève sur Gotham. Une nouvelle journée qui sera passée à combattre le crime. Une nouvelle journée à rassurer la presse et à motiver les troupes. Si vous saviez comme le terrain me manque, des fois. Bon après j’y vais quand même de temps en temps mais moins qu’avant. Il y a quelques mois de cela, ça m’aurait énervé. Mais maintenant… Je pense que je réalise que ma nomination au poste de commissaire n’a rien d’un hasard. Le GCPD a besoin d’un leader fort pour rester entier. Merde, j’ai relevé la MCU qui piquait du nez avec le départ de Bullock en un temps record, à l’époque. Alors si c’est moi qui suis assise dans la grande chaise tout en haut… C’est pour les mêmes raisons. Parce que le GCPD a besoin d’un coup de boost. Et qu’il leur faut un super flic pour faire le travail. Maggie Sawyer. La seule, l’unique.
Ce qu’il y a de bien avec le job de commissaire par contre c’est qu’au besoin, je peux déléguer, ce qui me permet de passer du temps de qualité avec Kate à la maison. C’est clair que quand vous êtes en couple et marié, ça commence à vous énerver et pas qu’un peu que le boulot interfère constamment. Surtout que bon, si moi je suis Maggie Sawyer 24/7, Kate est quand même Batwoman tous les soirs quoi. Alors disons que c’est assez frustrant quand vous êtes dans l’intimité de votre domicile et que je ne sais pas moi, Scarecrow décide que ce serait sympathique de faire des siennes. Ça devrait être un crime passible de la peine de mort tiens. Au moins on se débarrasserait vite de ces nuisances. À mon avis, le roi des emmerdeurs c’est la Joker mais je suis sûr que la Famille Batman pourrait me contredire. Ce sont eux les experts dans le domaine. Pas moi.
Bon allez. L’uniforme, la casquette assortie, le flingue à la ceinture (un commissaire du GCPD doit TOUJOURS être armé), je prends un café rapide, je ramasse une brioche à la cannelle (mais sans raisins parce que c’est une abomination) et me voilà en route pour le boulot. Kate n’était pas là quand je suis partie. Soit elle a dû se lever tôt pour sauver Gotham, soit elle n’est pas rentrée hier après avoir cassé la gueule à la faune criminelle de la ville. Le mec qui a dit que les femmes ne savaient pas se battre ne m’a jamais rencontré et encore moins Kate. Personnellement? Je pense qu’il est plus que temps que ces reliques d’un autre âge se rendent compte que pour défendre le monde, il faut le plus de gens possible et qu’on se moque du sexe. Allez demander à Wonder Woman ou Power Girl, par exemple, si elles accepteraient de rendre le costume pour le tablier de ménagère.
Bon allez. C’est un lundi ça veut dire que je gâte mes policiers et que je vais aller acheter des beignes. Le café, on gère. Une des premières choses que j’ai fait en assumant mes nouvelles fonctions c’est de nous fournir un café décent. Non mais c’est vrai : le jus de chaussette rend les flics grognons et des flics grognons sont des flics qui ne sont pas motivés au travail. Je me gare, je sors et je constate qu’il y a de l’agitation dans le coin. Qui est assez con pour aller faire l’idiot à côté d’un commerce vendant des beignes? C’est aussi débile que de commettre un meurtre juste à côté du Bat Signal alors qu’il est allumé. Décidément les gens deviennent de plus en plus crétins. Bon allez. Ça a l’air agité. Ce n’est pas forcément un crime. Peut-être que c’est juste euh… Bruce Wayne qui vient s’acheter un beigne. Une roussette au miel tiens. Y a de ces matins je vous jure…
Dernière édition par Maggie Sawyer le Jeu 10 Sep 2015 - 18:55, édité 2 fois |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mar 11 Aoû 2015 - 18:35 | |
| Devant le comptoir face au vendeur de l'enseigne de Boulangeries, un petit homme au regard chaffouin et aux cheveux poussiéreux semblait être l'unique responsable de ce barouf matinal :
« Je veux mon sachet de beignets ! »
« Dans ce cas, Mr, montrez-moi que vous bien suffisamment pour payer. »
« MON SACHET DE BEIGNETS, D'ABORD ! »
« Inutile de crier ainsi, Mr, vous dérangez tous le monde. Je sais qu'un homme ayant votre profil a déjà volé plusieurs de mes collègues par ici, je vous demande juste de me prouver gentiment que vous n'êtes pas cet homme là. »
« Espèce de petit ###. Je te vole si je veux ! »
Nullement impressionné par l'insulte de l'homme, le vendeur d'allure plus robuste, se passa la main sur les cheveux et respira un bon coup pour garder son calme. Il tourna la tête et dit à la jeune fille, portant un tablier de vendeuse, à ses cotés.
« Emy, appel la police. »
« Papa, c'est inutile, regarde, il y en a une qui viens par ici. » dit-elle en montrant un doigt vers Maggie Sawyer.
« Mais c'est... la Commissaire ?... » « Vous feriez bien de déguerpir, vieux crouton ! »
« COMMENT ? Vous m'insultez à présent ? Je n'ai rien à me reprocher ! C'est vous qu'elle va arrêter, oui ! Le client est roi ! »
Le vendeur tentait tant bien que mal à se retenir de faire taire cet animal, mais la policière venait d'arriver.
« S'il vous plait madame la Commissaire. » dit le vendeur d'un air désespéré. « Cet homme importune tous les clients alors qu'il n'a même pas d'argent sur lui. »
« DES MENSONGES ! » cria le personnage gigotant devant la Commissaire. Il n'y avait pas besoin d'avoir le flair d'un flic pour sentir que cet homme avait bien bu et ce il y a peu.
Non loin, une jeune femme de gueules et d'or, se faufilait dans la foule de badauds qui s'était amassée autour du vacarme... |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mar 11 Aoû 2015 - 19:19 | |
| « Bon d’accord, on se calme. Commissaire Maggie Sawyer du GCPD, pour ceux qui auraient oublié qu’il y a encore une force de police compétente dans cette ville. On va tirer tout cela au clair et la seule personne que je veux entendre, c’est moi, sauf si je vous pose une question. Autrement on ne s’y retrouvera jamais. Bon, on commence par le commencement. Reconstitution des faits. »
Il y a des jours où je m’ennuie de Star City. On dirait qu’à Gotham, tout le monde a pété les plombs ou est candidat à ce que ça se produise. C’est hallucinant quand même. Le commerçant, je le connais bien. Il est un de ces bon vieux commerçant de quartier en voie de disparition, qui fait sa bouffe à la main. Ses beignes glacés à l’érable? Du vrai pur sirop d’érable canadien. Un délice. Et Emy, elle est gentille comme tout. Elle m’a couru après jusqu’au commissariat une fois parce que j’avais oublié mon reçu. Alors bon, disons que je pars avec une opinion favorable pour ce duo d’honnêtes travailleurs. Je veux dire… Cet endroit c’est une place à flic, on y vient religieusement tous les mercredis soir pour « une réunion sociale ». Se détendre entre collègues quoi. Maintenant, notre client à problème. Voilà un autre cas de figure entièrement.
Je n’ai rien contre les personnes âgées, grand mal m’en fasse. Je peux passer une heure au téléphone à rassurer une vieille dame que nous allons envoyer une patrouille dans son quartier suite à des agissements suspects. Je suis allé plus d’une fois à la maison de retraite dans le cadre d’activités communautaires pour faire voir à toute la population que Maggie Sawyer veille sur eux. C’est MA ville. Et je veux que mes citoyens sachent que je suis là pour eux. Que sans leur soutien, le GCPD est peu de choses. Mais lui? C’est le genre de personnage à se dire que comme il est rendu d’un âge vénérable, il peut tout se permettre. Et bien non. Et il va le découvrir bien vite parce que moi, les gens qui pètent plus haut que le trou, je les fais redescendre de leur nuage. Demandez à l’assistant du maire de vous répéter mon discours très imagé face à une de ses propositions.
« Bon, monsieur, on va s’entendre sur une chose, pour commencer. Le client est roi, c’est la pire connerie inventée par l’homme en matière de règles à la con. Et c’est la même chose pour les idioties du genre mes taxes servent à vous payer donc vous travaillez pour moi. Votre âge ou votre statut de client ne vous donne pas le droit de ne pas payer et le commerçant est en droit d’exiger de voir la monnaie avant de vous servir.
Si vous n’avez pas de quoi payer, monsieur est en droit de refuser de vous servir. Ce n’est pas la charité ici. Et pas besoin d’être Superman pour détecter une odeur d’alcool dans votre haleine. Vous avez bu. Ivresse publique et manifeste, ça vous dit quelque chose? Voici ce qu’on va faire : monsieur va me donner le sachet de beignets et vous allez lui montrer votre argent. Je servirai d’intermédiaire. Et ce n’est pas négociable. »
On pourrait s’attendre à ce que je trouve dégradant de jouer les médiateurs de par mon statut de commissaire de police. Et bien non. Un bon flic ne regarde pas son grade avant d’agir. Il respecte son serment : protéger et servir. Et bon. Si ça peut calmer le jeu, je le paierai moi-même ce sachet de beignets. Franchement j’ai plus urgent à régler moi. Je dois faire en sorte de mettre en place un nouveau plan de construction d’un poste de police secondaire à proximité d’Arkham et de Stonegate. Des unités de réponse rapide. Parce que merde, une heure. UNE HEURE! Avant de se décider à nous appeler! La direction de ces institutions devrait être enfermée ce n’est pas possible autrement! Alors bon. On va en finir gentiment et calmement et s’il faut que j’embarque le vieux grincheux pour trouble de l’ordre public… Tous savent que je ne suis pas du genre à rigoler. |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mar 11 Aoû 2015 - 21:01 | |
| L'homme était bien entendu ivre, mais pas stupide. Il savait bien qu'il ne gagnerait pas à ce petit jeu là, le commerçant avait toutes les faveurs de la flic. Il arrêta donc de crier et crispa son visage d'une grimace de dégoût et de colère retenue. Une main dans son dos, il commença à serrer un poing menaçant quand un visage attira son regard et défit son geste. Un visage qui surplombait tous les autres alors qu'il appartenait à une jeune femme habituellement de petite taille.
Ouvrant de grands yeux, sa bouche suivit :
« IB.. »
Mais l'héroïne qui lévitait grâce aux ailes de Zéphyr fut bien plus rapide et se jeta sur lui en une fraction de seconde, plaquant sa main sur sa bouche. Il s'agita alors en tous sens, tentant autant qu'il le pouvait à se défaire de son étreinte, mais c'était peine perdue.
« C'est finis pour toi... »
Mary concentrée le temps d'un instant sur le vieil homme, ressentit alors que tous les regards s'étaient à présent posés sur elle, en particulier ceux d'une policière au regard sévère qui lui rappelait désagréablement sa professeur de mathématique, une matière qu'elle détestait. A quoi bien pouvait bien servir de s'échiner à apprendre à résoudre des équations à deux inconnus quand elle pouvait utiliser ce temps précieux à apprécier l'œuvre de Jack London.
« Heu... »
« Bonjour. »
Elle tendit la main qui ne retenait pas l'homme dans le but évident de saluer la policière poliment. L'homme qu'elle tentais de cacher dans son dos, devenait rouge de rage.
« C'est bon, je m'en occupe de celui-là. Je le traquais depuis des jours... » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 4:08 | |
| Pourquoi est-ce que je continue de m’étonner de ce genre de choses? Depuis le temps, je ne devrais même plus réagir, regarder tout cela d'un air blasé. Mais je ne peux pas. C’est plus fort que moi. Je veux dire le vieillard vient de se faire sauter dessus par une femme en costume. Comment ne PAS arquer un sourcil, s’interroger, se pincer l’arête du nez. Ah ça. Quand je me pince l’arête du nez c’est que je vais gueuler un bon coup. Et le propriétaire de la boutique le sait parce qu’il se cache derrière le comptoir avec Emy. Et les contribuables le savent aussi et plusieurs s’écartent. Sauf que cette fois, au lieu de gueuler, mon ton se fait mortellement calme et c’est autant sinon pire. C’est bien connu que la nouvelle commissaire n’est pas du genre à rigoler. Je ne suis pas payée pour rigoler. Je suis payée pour protéger et servir.
« Je sais que je me fais vieille mais dans mon temps, quand papy s’échappait de la maison de retraite, on envoyait les gens de ladite maison pour le chercher ou la famille venait gentiment le récupérer. Ce qu’on ne faisait PAS c’est d’agresser papy en lui sautant dessus. Non mais ça va pas? Ok, il était énervant et ivre mais on n’agresse pas les gens comme ça! C’est quoi ce délire! »
Et comme à l’accoutumée, mes chers subordonnés arrivent en retard. Je vois une voiture de patrouille qui se gare et deux policiers qui en descendent. Washburn et Eckart. Eckart c’est un vieux de la vieille. Rien à lui reprocher. Washburn… Il devrait lâcher les CSI et autres trucs du genre et se comporter comme un VRAI policier. Contre toute attente, il semble reconnaitre la femme qui vient d’agresser papy. Moi je ne la connais pas donc je me dis : au nombre de pseudo héros qui apparaissent un peu partout… Je l’embarque elle et le vieux. Au poste! On fera le tri là-bas. Ce cirque n’a que trop duré de toute façon. Je vous jure. Il y a des jours où je me demande si je ne suis pas dans le coma en train de délirer tellement c’est surréaliste. Je fais signe à Eckart de s’occuper du contrôle de la foule et je fais signe à Washburn de s’approcher.
« Bon je vous arrête tous les deux. Vous, monsieur, pour ivresse publique et manifeste et vous mademoiselle je ne sais qui pour coups et blessures. Je vous jure il y a de ces jours… Agent Washburn! Passez à monsieur les menottes, je m’ocuppe de mademoiselle. Et Emy? Tu serais assez gentille pour que toi et ton papa prépariez une commande de beignes pour le commissariat? Je… AGENT WASHBURN! »
Comme à l’habitude, il évite mon regard. Je crois que je lui fais peur, tiens… Sauf que là il marmonne quelque chose. Mais qu’il fasse un homme de lui et qu’il dise tout haut ce qu’il a à dire bon sang! Ce sont des agents de police, pas des gamins du jardin d’enfants. Oui. Nous sommes mortels. Oui, nous n’avons aucun super pouvoir. Mais nous avons tous juré de protéger et de servir cette ville. Ce n’est pas normal que j’ai plus de couilles (métaphoriquement parlant) que la plupart des flics de cette ville. Et laissez-moi vous dire que je travaille dur là-dessus, à les rendre plus sûrs d’eux, plus efficaces. Finalement, il finit par finir de dire ce qu’il marmonne : miss Marvel. De quoi, miss Marvel? Je n’ai pas eu mon troisième café de la journée donc mon cerveau tourne encore au ralenti. Est-ce que QUELQU’UN peut m’expliquer tout ce bordel? |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 10:57 | |
| « Heu... Non, non, vous vous méprenez... Ce type là n'est pas de ma famille... »
Dans son dos, l'homme leva les yeux au ciel comme si la simple évocation de la possibilité d'avoir un lien d'affiliation avec cette jeune femme lui faisait aussitôt rendre l'âme. En face d'elle, la blonde au regard de prof de maths, semblait très en colère par ce qui se passait sous ses yeux, mais elle se maîtrisait visiblement. Le plus simple aurait été de fuir avec le capturé, mais elle ne voulait pas d'ennuis avec le Batman et se faire mauvaise réputation à Gotham. Mary devait donc s'expliquer un minimum.
Elle comptait le faire quand une voiture de policiers arriva et deux hommes en sortirent. La femme leur dicta immédiatement des ordres ; c'était donc une gradée. Elle voulais les embarquer tous les deux, notamment elle pour une raison qui lui échappait, mais c'était bien trop dangereux. Elle ne devait pas lâcher sa proie. Suite aux marmonnements du policier qui la reconnaissait, elle profita pour donner des détails :
« S'il vous plait, écoutez-moi. Oui, on m'appelle Miss Marvel, je suis une protectrice de Fawcett City, c'est assez loin, mais vous connaissez peut-être ?
Vous ne pouvez pas m'arrêter, cet homme là viens de Fawcett et il est dangereux. Il doit demeurer bâillonné. Il n'en a pas l'air comme ça, mais c'est un de mes pires ennemis. Je dois l'emmener à un Sorcier pour l'empêcher de nuire définitivement. Je sais que la police désire s'occuper des criminels, mais celui là est trop dangereux. Vous comprenez ? »
Le policier à ses cotés n'osait de toute façon pas la toucher et son prisonnier avait cessé de s'agiter. |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 15:18 | |
| « Agent Washburn? »
« Oui Commissaire Sawyer? »
« Est-ce qu’elle a vraiment dit : vous ne pouvez pas m’arrêter? Est-ce que mademoiselle vient vraiment de me dire : vous ne pouvez pas m’arrêter et qu’elle doit amener monsieur à un sorcier pour s’en occuper et de finir en traitant le GCPD d’incapables en affirmant que cet homme était trop dangereux pour nous? Et arrêtez de trembler comme une feuille, ce n’est pas à vous que je destine mon ire. »
Là c’était officiel. Une bonne partie de la clientèle, innocente dans cette affaire, décida de ramasser beignes, cafés et journaux et de quitter les lieux d’un pas pressé, se rappelant soudainement qu’ils avaient fort à faire en cette matinée de semaine donc prélude à une journée de travail. J’avais tout un tempérament. Pour tirer cinq balles dans le torse du Joker il faut avoir une sacrée paire de couilles et moi je l’avais fait. Pour survivre à Gotham, il fallait avoir du cran et j’en avais pour une force de police entière. J’avais survécu au pire, tant dans le SCU de Metropolis que mes débuts à Star City et maintenant à Gotham. Et j'avais les rapports médicaux pour le prouver. Alors qu’une super héroïne de passage vienne décider de faire sa loi dans MA ville en me traitant d’idiote et d’incompétente, même de façon polie… Ça jamais.
Comprenez-moi bien. Il m’a fallu des années pour accepter la nécessité des super héros en costume. Et à mes débuts j’avais un adversaire de taille : Superman en personne. Plus de deux décennies plus tard, je suis mariée à l’une d’entre elle : Batwoman. Mais il y a une chose que je n’ai jamais, jamais au grand jamais toléré. C’est que ces messieurs dames en costume viennent se la péter en disant « vous les normaux, tassez-vous du chemin, vous gênez notre travail ». Aucune loi ne les autorise à faire ce qu’ils font. C’est justement la loi et la justice qui acceptent de fermer les yeux sur le fait de leurs activités et encore. Une de mes prédécesseurs, Akins avait mis tout le GCPD contre Batman, à une époque. Alors oui, on pouvait les arrêter. Parce que la loi appartenait encore à la police et à des unités spéciales comme le SCU de Metropolis ou le MCU de Gotham.
Je darde désormais un regard assassin sur la super héroïne. Faisant signe à Washburn de s’écarter puisqu’il n’a pas le courage de le faire lui-même, je passe les menottes au vieil homme. Qu’il reste bâillonné je ne suis pas contre. Ça va l’empêcher de hurler sur tout le monde. Ce n’est pas exactement conforme mais pas illégal. Ceci fait, je sors ma propre paire de menottes et je me plante à une distance très précise de trois centimètres du visage de la super héroïne venant de Fawcett City. Je connais, j’y suis allé une fois pour une conférence quand le modèle de type SCU a été exporté dans divers autres services de police. Oubliez la gentille flic. Il n’y a que la méchante flic au poste. Je lui sers le même regard que je sers à Bane, au Joker, à Double Face et aux autres criminels. C’est un regard qui dit une chose : ne me cherches pas. Confrontation, donc.
« Écoutes moi bien et rentres toi le bien dans le crâne. Oui. Je peux t’arrêter si je veux et plus tu parles, plus tu me donnes des raisons légales pour le faire, à commencer par résistance à son arrestation. Ensuite, vos histoires de sorciers, de magiciens, d’artefacts extraterrestres et de démons, j’en ai plus que marre. Et si tu penses que parce que je n’ai pas de pouvoirs je suis une conne finie ma jolie…
Est-ce que tu sais qui est le Joker? C’est sans doute un des plus grands psychopathes de la planète. Je lui ai collé cinq balles dans le torse pour protéger une innocente. À Metropolis je me suis frottée à Skyhook, un démon, au cas où tu l’ignorerais. Et. J’ai. Survécu. Ton vieux monsieur là? Je l’embarque. Tu veux m’en empêcher? Amènes toi. Je t’attends. Autrement, à genoux, les mains derrière la tête, toi aussi je t’embarque. » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 16:03 | |
| La jeune héroïne saisie immédiatement que l'effet escompté de ses paroles échoua complètement. Toujours d'une attitude sévère, la femme avait parfaitement entendue ce que Mary lui avait dit plutôt, mais elle voulu prendre a partie un autre policier pour se le faire confirmer, tout en parlant d'elle à la troisième personne du singulier alors même qu'elle se trouvait à ses cotés et pouvait confirmer à la place du policier, qui lui rappelait son voisin de table. Plus les secondes passaient et plus elle ressemblait vraiment à sa professeur de mathématique...
Et quand Mme Twikkle se mettait à parler de ses élève à la troisième personne du singulier, il valait mieux faire comme si on n'existait pas. C'est ce qui fit Mary justement, très gênée par la situation.
Alors même qu'elle était parti à la poursuite d'un des pires ennemis de Fawcett City et qu'elle l'avait attrapée admirablement et sans dégâts, voilà qu'elle se confrontait à ce qui se trouvait pire encore : la Commissaire de Gotham City, au petit matin.
Cette dernière pris des menottes et les passa aux mains de celui que Mary tenait toujours fermement, la main plaquée contre sa bouche pour éviter tout problème. Des menottes... comme si ça pouvait le retenir... Mais, ce qui l'a surpris le plus, c'est que la Commissaire se figea devant elle, avec une seconde paire. Malgré son invulnérabilité, Mary de petite taille, se sentie mal face à cette femme qui semblait tout autant indestructible. Elle lui servie alors un discours sec au seuil de l'explosion :
« Mais... je...
Non, non, je n'ai pas dit...
Oui Skyhook, c'est un puiss... »
Enfin, la femme s'arrêta. Mais Mary, ne trouva plus les mots pour lui répondre. La Sagesse de Méthis lui conseillait de prioriser son combat contre son ennemi plutôt que son image devant cette femme, mais elle ne voulait pas partir comme une voleuse. La journée s'annonçait mal partie...
« Bon... On va faire comme vous voulez. »
Elle donna un coup vif sur la tête du vieil homme qui s'évanouis aussitôt et qu'elle laissa retomber au sol à la merci des policiers.
« Bâillonnez-le et qu'il ne puisse plus jamais ouvrir la bouche sinon vos barreaux ne le retiendrons pas. »
Elle tendis les bras en avant. Jamais elle ne s'était fait arrêtée, même si elle connaissait les procédures, au moins des livres, du moins...
« Je vais devoir parler à mon avocat. » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 16:47 | |
| « Agent Eckart! Bâillonnez ce type. Et ne laissez personne s’en approcher. PERSONNE. Une fois au poste, je veux une surveillance constante du prisonnier. Et même s’il devient bleu et qu’il s’étouffe à cause du bâillon, je répète, PERSONNE n’y touche. Vous me le gardez menotté et s’il faut le mettre sous sédatif, voyez avec notre médecin sur place. Agent Washburn! Vous allez avec lui. »
Ce qui voulait dire que la demoiselle allait sur le siège arrière de ma propre voiture. Connaissant l’agent Eckart, un policier intègre, je n’aurais eu aucun mal à lui confier la prisonnière. L’agent Washburn par contre… Des fois je me demandais qui commandait entre ce qu’il a dans la tête et ce qu’il a dans le pantalon. Il a le cœur à la bonne place, au moins. Pas mal de travail à faire pour en faire un excellent flic mais je ne suis pas du genre à abandonner. Ces hommes et ces femmes sont sous ma responsabilité et on pourra me crucifier avant que je baisse les bras. Oui je suis sévère. Oui je suis exigeante. Mais je suis là pour eux. À la fête de leurs enfants. À leurs mariages. Je vais les voir à l’hôpital. Jamais je ne les laisse seuls. Jamais. C’est à moi de les protéger comme ils me protègent. C’est ma deuxième… Non. Troisième famille.
Je me rends compte que si je suis si dure avec eux c’est que je m’en fais énormément pour eux. Emy m’apporte les beignes pour le commissariat et son père m’offre deux cafés. Sympa. Je viens pour le payer mais il secoue négativement la tête en affirmant que je donne tellement à cette ville que c’est normal que la ville lui en donne en retour parfois. C’est pour cette raison que j’adore mon métier. Permettre à des familles de vivre, de croître et ce dans le confort et la sécurité. Parce que la maison d’une personne devrait être son château (genre Disney). Pas sa forteresse. La super héroïne de Fawcette City sur le siège arrière, menottée comme une criminelle ordinaire, le trajet se fera évidemment en silence. À mon arrivée au poste, je fais une ligne droite pour mon bureau, à grandes enjambées et la costumée a un peu de mal à suivre. Ce n’est pas bien grave.
Une fois à l’intérieur, je ferme la porte, je m’assois et je l’invite à faire de même. Je pose les beignes et le café sur la table avant d’avaler d’un trait le contenu de mon gobelet. Brûlant. Je ne devrais pas mais si je ne prends pas mon café, c’est que je serais bien capable d’être vraiment désagréable. Et bon. Plus j’y pense, plus je me dis que bon sang, Maggie, tu peux vraiment être méchante de bonne heure le matin… J’ouvre mon ordinateur pour faire quelques recherches. Pourquoi? C’est une costumée. Je veux savoir ses coups d’éclats. Me donner des arguments vis-à-vis de la sanction à appliquer. Au terme de mon petit travail d’enquête, j’y vais d’un autre tic nerveux. Me passer la main sur le visage. Et attention. Transformation extrême! De Maggie au caractère de cochon je passe à Maggie, Commissaire de police pouvant se montrer sympa.
« Bon. Nous sommes clairement parties du mauvais pied toi et moi et je sais ce qu’on dit de la première impression mais bon. Peut-être que c’est un instinct maternel très fort mais pendant un instant, tu m’as rappelé ma fille, quand je la réprimandais. Les mêmes mimiques. Les mêmes hésitations. Quand elle était adolescente, j’entends. Mais bon. Nous sommes entre adultes. Alors discutons comme tel.
Je ne prétends pas connaitre votre façon de procéder à vous les super héros mais… La prochaine fois, avertis si tu cours après un criminel. Ça évitera… Cette situation un peu gênante. Passer les menottes à une super héroïne. Je peux te garantir que je ne pensais pas faire ça aujourd’hui. Reprenons depuis le début. Qui es-tu et c’est qui ce type qu’on a embarqué? » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 20:21 | |
| Mary suivit docilement la Commissaire, mais ne pouvait adopter une attitude sereine en sachant son ennemi aux mains de la police. Pour le moment, il était K.O, ce qui lui assurait un peu de temps pour régler ce conflit, mais si le bâillon cédait, si les flics ne l'avaient pas prise aux sérieux, alors du dégât était à prévoir. Au moins elle savait à présent où il est et pourrait réagir en conséquence. C'est donc d'une oreille attentive qu'elle se fixa sur la respiration de l'homme. Grâce aux sens d'Artémis, elle pouvait entendre à travers les murs et les lieux.
Mais elle devait aussi concentrer son attention sur la femme qui l'a considérait tout de même comme une voyou, ce qui lui aurait paru vraiment inconcevable. A Fawcett City, la Famille Marvel est adorée par tous et elle ne recevait que des remerciements des forces de l'ordre, jamais des reproches. A Gotham, l'ambiance était visiblement totalement différente, elle avait remarqué que la ville était bien plus sombre alors qu'elle avait traqué sa cible durant la nuit. Un coté ''dark'' qui collait bien au style adopté par le Batman, qui il faut l'avouer faisait plutôt peur, même s'il n'était qu'humain. Les policiers de Gotham devait donc naturellement se méfier du Batman et des héros en général, ce qui expliquait la situation complexe et inattendue dans laquelle elle s'était fourrée alors même qu'elle tentait de sauver la ville d'un danger public.
La Commissaire du GCPD se radoucie au fur et à mesure, elle le ressentie. Peut-être que tout ceci irait vite et qu'elle pourrait partir avec son butin d'ici une heure. Elle lui fit une confession ; qu'elle ressemblait à sa fille. Une drôle de coïncidence avec laquelle Mary ne savait que faire... était-ce une chance ou une poisse ?
« Oui, je m'excuse de na pas avoir avertie les forces de l'ordre de ma venue en votre ville. En fait, même le Batman n'est pas au courant et je sais pourtant qu'il n'aime pas qu'on foule son territoire ainsi. C'est qu'a Fawcett City on ne se pose pas ce genre de questions, on ne s'embête pas avec des procédures. Un méchant doit être stoppé, on le stop et les habitants nous connaissant, nous font confiance... »
Elle ne devait pas en dire d'avantage car elle commençait à adopter un dialogue qui pouvait sembler plein de reproches et risquer de froisser à nouveau la femme. Elle préféra embrayer sur ses questions :
« Je me nome Mary Marvel, donc. Vous connaissez peut-être d'avantage mon frère, le Captain Marvel ? Il fait partie de la Société de Justice depuis quelques années. Le Sorcier dont je vous parlais m'a investie des pouvoirs de 6 Déesses grecs pour protéger la Terre des grandes menaces, comme celle des démons, puisque vous en avez évoqué un. Il se trouve que l'homme que vous avez arrêté en est un, justement. Ou plutôt en devient un, si on lui laisse dire un mot magique. C'est son nom de criminel : IBAC. Je ne sais pas si vous l'avez sur vos dossiers ? D'habitude il reste du coté de Fawcett et tente de me tuer et de tuer mon frère pour le compte de Lucifer. Vous comprenez donc que sous son allure de vieil homme vaniteux, il peut devenir un terrible machine à tuer de l'Enfer. On ne peut pas le maintenir bâillonné toute sa vie, c'est pourquoi maintenant que je l'ai retrouver je compte l’amener chez le Sorcier pour lui faire oublier le mot magique. C'est le seul moyen de l'empêcher de nuire. »
Beaucoup d'explications, mais c'était la Commissaire d'une ville de justiciers et de fous psychopathes, cela devait donc lui paraître tout de même crédible... |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Mer 12 Aoû 2015 - 21:41 | |
| Je suis une femme d’action moi, vous savez? Alors quand la demoiselle Marvel me mit en garde, ma main se détendit comme un ressort vers le téléphone. Ne jamais prendre de risques quand des vies peuvent être en jeu. Le petit monsieur allait se prendre une belle injection d’un sédatif bien costaud. J’allais aussi faire doubler la garde et mettre le commissariat en alerte jaune. Autrement dit, port d’arme obligatoire pour tous les officiers, en service ou en pause. Depuis que le Joker avait tué de mes gars et mit en danger le bâtiment au complet, je ne prenais plus de chances. À Gotham, il valait mieux prendre mille et deux précautions au lieu de mille et une. Ceci fait, je me détendis légèrement, préférant me concentrer sur la discussion en cours. Tiens pour la forme, je lui enlevai les menottes. Une super héroïne entravée n’est pas efficace.
On me dira : mais Maggie, t’es folle! Et si c’était un piège, une fausse miss Marvel? Eh oh. C’est Gotham mais je vais pas finir parano en camisole de force non plus hein! Et comme je suis plutôt sympa quand je veux, je lui offre le second café et un beigne. Oui parce que bon hein. Des fois qu’elle voudrait se venger ou me trainer en justice. Ce serait bien le comble mais bon. Faut toujours mettre toutes les chances de son côté. Et si par malheur le criminel après qui elle court nous fait des misères… Je ne vais pas appeler les familles de policiers décédés si je peux éviter qu’ils ne trépassent. Alors comme ça, à Fawcett City, il n’y a pas autant de suivi des règles et des protocoles? Je savais que Gotham c’était quelque chose mais à ce point… Remarquez que jamais je ne demanderai un transfert pour une ville plus tranquille. Ici je suis vraiment utile.
« Bon bien ce malentendu réglé, il reste quand même quelques petits points en suspens. C’est que Fawcett City, c’est dans le midwest américain… Et nous sommes sur la côte est. Je ne veux pas remettre tes talents en cause mais... Il n’est pas un peu loin, loin de chez lui là? Et c’est un suicidaire ou quoi? Il n’y a pas que Batman qui n’aime pas les intrus sur son territoire. Il se serait fait mettre en pièce par le Joker!
Après bon. Je suppose que je vais abandonner les charges contre toi, considérant que manifestement tu étais là pour nous éviter une belle merde. Mais la prochaine fois, tu appelles ou je ne serai pas aussi clémente. J’ai bien assez de fous furieux à gérer comme ça. Et à ta place… Je ferais attention. Fawcett City, c’est le nirvana à côté de cette ville. Et je ne dis pas ça pour te faire peur. Il y a de sacrés tarés ici! »
J’étais passée automatiquement au tutoiement, ce qui arrive quand je suis plus détendue. Et ma mise en garde était sérieuse. Batman lui ferait peut-être les gros yeux et lui passerait un savon mais je connaissais plus d’un malade mental qui l’aurait ouverte en deux comme un poisson. Gotham, il faut avoir les reins solides pour y survivre ou être un peu fou également. Je ne connais personne qui choisit volontairement un transfert d’une autre ville au GCPD. À part moi. Mais moi je suis spéciale alors… Ça ne compte pas. Reste et demeure qu’il va falloir organiser un transfert si on veut faire en sorte de se débarrasser de Ibac. Tu parles d’un nom à coucher dehors. On dirait une marque d’ordinateur tiens. Oh merde, la presse, aussi. Il va falloir gérer la presse. Miss Marvel, tu viens vraiment de rajouter une pelleté d’emmerdes à ma journée…
« Une chose est sûre en tout cas. Le GCPD va aider pour le transfert de prisonnier, avec ordre de tirer pour tuer si ton Ibac fait des siennes. Je ne mettrai pas la vie de mes concitoyens en danger parce qu’un abruti a décidé de venir faire mumuse là où il n’avait pas d’affaire à le faire. Sinon… Un autre beigne? » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Jeu 13 Aoû 2015 - 9:57 | |
| Finalement, ces secondes explications convenaient mieux. La Commissaire lui enleva les menottes et lui proposa même du café et une pâtisserie. Mary accepta le beignet, mais refusa poliment le café. Elle n'arriva vraiment pas à comprendre pourquoi tant de gens appréciait ce liquide infect. Si on manquait de caféine, un coca faisait bien l'affaire.
« Je ne sais pas ce qui a pris à Ibac de venir à Gotham, mais vu qu'il était ivre et qu'il se trouvait résigné à voler les petits commerçants, je devine qu'il a échoué quelque chose. Heureusement, il n'est pas du genre à utiliser ses pouvoirs en permanence. Ils sont liés au Diable et personne n'aime être lié au Diable en permanence. On pourrait mener l'enquête pour en savoir d'avantage, cependant je ne pense pas qu'il nous livrera la moindre information de son plein gré. »
« C'est entendu, je préviendrais la prochaine fois. Mais, vous n'avez pas à vous inquiéter pour moi. Le bien triomphe toujours. »
Elle lui fit un clin d’œil remplis d'assurance.
La Commissaire lui proposa une deuxième pâtisserie, qu'elle accepta sans se faire prier.
« Et bien pour le transfert, si vous voulez économiser du temps et de l'argent, je peut m'en occuper au besoin. Je mets quelques minutes pour faire le trajet et transporter Ibac sera facile... »
Un détective ouvrit la porte à la volée.
« Commissaire ! Désolé de couper votre interrogatoire et de ne pas faire de manières, mais il se passe quelque chose d'urgent dehors ! Vous devez le voir ! »
Mary ne le reconnu pas, mais il s'agissait de Cripus Allen, un des détectives du MCU qui était bien le dernier à faire des blagues ou à manquer de respect à Maggie Sawyer. Sa demande était donc à prendre au sérieux.
Il proposa à la Commissaire de le suivre vers l'écran de télévision présent dans la salle d'à coté. Tous les agents étaient attroupés autour pensifs, élaborant déjà des théories sur l’individu auquel ils avaient affaire en chuchotant.
Mary curieuse et qui se sentait à présent libre puisque démenottée les suivit discrètement. Toutes les lumières étaient allumés car il faisait nuit noir dehors. Nuit noir ? Il n'était pas 7h, il y a quelques minutes ?...
Sur l'écran un regard mauvais semblait sonder l’âme de chacun des spectateurs et un message se répétait sans cesse.
"Gotham sera la ville des ténèbres... Cœur brûlant de l'aube des démons."
Une petite voix dans le dos de la Commissaire se fit alors entendre.
« Heu... je peux vous donner un coup de main, tant que suis là. »[HRP : Il s’agit du Monk ] |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Jeu 13 Aoû 2015 - 15:27 | |
| Crispus Allen, faire des manières? Allons donc. Tous ici savaient que si on me servait trop de « commissaire Sawyer » je devenais mauvaise. Et dire que je n’avais même pas pensé à ouvrir la télévision de mon propre bureau. Je suis mon subordonné et je regarde ce qui joue dans la pièce d’à côté. Quoi, encore un type qui veut faire le con et ruiner ma journée? Bah mon coco, si tu penses que je vais te laisser faire… Tu ne connais pas Maggie Sawyer toi. Et puis d’abord, c’est qui ce type? À ce train-là, Batman va vraiment rappliquer et il sera tout sauf content. J’en ai déjà bien assez à gérer comme ça, bon sang. Mais bon. Je suis une professionnelle. Je commence à donner mes ordres. Niveau d’alerte rouge. Tous les policiers en repos reprennent le service actif. Intensification des patrouilles. On va la défendre notre ville.
Je passe aussi un coup de téléphone à Arkham et Stonegate. Aucune sortie. Les prisonniers et les patients dans leur cellule. Niveau d’alerte maximale. Ordre de nous rapporter immédiatement toute anomalie. Un autre coup de téléphone pour le bureau du maire et on devrait être bon pour aller se charger de ce gugusse. Je retourne dans mon bureau, j’ouvre une armoire et je récupère une belle tenue du SWAT avec mon nom dessus et assez de flingues pour tenir un siège. Quand Maggie Sawyer part en guerre, elle ne le fait pas à moitié. Je vais te le calmer moi, le gros taré, tu vas voir. Et est-ce que… Oh et puis merde. J’engloutis un beigne vite fait. Tu parles d’une journée, quand même. Mais bon. Ce n’est pas grave. Tant que je suis là, Gotham risque moins qu’en mon absence. Je ne vais pas baisser les bras, ça je peux vous le garantir. Jamais!
Bon, réunion improvisée de mes officiers. Je leur donne ordre de se tenir sur le pied de guerre et comme nous avons une super héroïne d’une autre ville sous la main, ici pour récupérer un criminel de son environnement à elle, nous allons faire appel à ses services. Si la situation tourne à la catastrophe, on utilisera le Bat Signal. Je mets bien l’emphase sur le fait que nous ne faisons pas appel à Batman dans l’immédiat pour éviter des conflits de territorialité et que je veux une couverture journalistique minimale. C’est utopique de penser qu’on peut éviter ces parasites. Je suis POUR la liberté de presse mais des fois, ils abusent et pas qu’un peu, les journalistes. Allez. Gilets pare-balles pour tout le monde et équipement lourd anti-émeute. Quelqu’un qui fait tomber la nuit alors que c’est le matin, c’est quand même un type coriace. Je ne prends pas de chance.
« Bon bah désolée de t’impliquer dans un de nos problèmes internes mais… C’est Gotham hein. Du coup, si tu ne veux pas t’en mêler, surtout, ne te sens pas obligée. Ce n’est pas Fawcett City ici et au nombre de psychopathes au kilomètre carré, je te garantis que ça te déstabilise même les plus solides. Sinon… Tu restes avec moi. Tu es sous ma responsabilité. La première des choses que je me demande par contre…
C’est qui ce type? Est-ce que quelqu’un peut faire un topo? Allez les gars, il y a bien un d’entre vous qui a déjà vu ce gugusse! Moi j’ai une excuse, je ne suis pas de Gotham. Il y en a parmi vous qui servaient ici alors que j’étais encore aux couches. Alors trouvez qui c’est et ensuite on va lui régler son compte à ce rigolo. Il ne me reste qu’à décider s’il est bon pour Arkham ou bon pour Stonegate… Décisions, décisions… » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Jeu 13 Aoû 2015 - 18:26 | |
| La Commissaire du GCPD se tiens droit face à son assemblée de gardiens de l'ordre, tous en solides tenues de combat. L'ambiance est impressionnante, autant de monde, Mary a l'impression de se retrouver aux prémices d'une grande bataille dans un livre historique ou d'heroic-fantasy. Ils se préparent, mais ne savent pas ce qu'ils vont affronter. En tant que jeune écolière au lycée, Mary Batson ne l'aurait pas su non plus, heureusement, Mary Marvel pouvait compter sur les grandes connaissances des Déesses grecques et dans le cas de ce personnage, il avait déjà fait parler de lui aux tous débuts des activités du Batman, bien qu'elle ne dispose pas d'avantage de détails sur ses origines et ses capacités.
Elle leva donc le doigt à la manière d'une écolière pour renseigner Maggie Sawyer du peu qu'elle possédait :
« Il s'agit du Mad Monk, comme il se fait appeler. Il est reconnaissable à cette cagoule et ce symbole de pirate jaune sur le front. Les Déesses ne savent que peu de choses sur lui, ses capacités notamment, mais il a déjà affronté le Batman il y a une quinzaine d'année lors de ses tous débuts. Il sera surement à même de mieux nous renseigner. En tout cas, s'il fait nuit noir à cause de ces épais nuages dehors c'est qu'il doit maîtriser la météorologie ou un allié qui le fait. Un pouvoir méta-humain ou bien de la magie... »
« Vous comptez le combattre directement plutôt que d'appeler le Batman ? »
Sa question était plus naïve que blessante, même si elle risquait une fois de plus de donner l'impression de manquer de respect à la fierté des policiers de cette ville. Ce n'était pas que Mary n'avait aucune estime pour la police en général, mais il lui paraissait tout naturel que les menaces surhumaines soient gérées par des personnes surhumaines afin que les forces se retrouvent en équilibre. Malgré sa guérison et ses propres erreurs, la puissance magique occupait encore son esprit et il lui paraissait tellement dangereux d'en être dépourvue. Et, face à un ennemi de Fawcett City ou ce Mad Monk visiblement capable d'altérer le ciel, il lui semblait bien que la police n'avait aucunes chances. |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Jeu 13 Aoû 2015 - 20:31 | |
| Donc Batman s’était bel et bien battu contre ce type. Autrement dit, nous devions avoir dans nos bases de données un dossier, quelque chose. Maintenant, à la question : vais-je appeler Batman… Non. Non je ne pense pas. Parce que bon : s’il n’est pas venu de lui-même, je ne vais pas le forcer. À quoi bon allumer le Bat Signal… Quand la gueule de ce type est sur toutes les chaines, de un et qu’il fait nuit noire en pleine matinée, de deux? Ce n’est pas par fierté ou par négligence. Je veux me garder un as dans ma manche. Si j’allume le Bat Signal, ce type va savoir que j’ai demandé des renforts. Si je ne l’allume pas et que Batman se pointe en « invité surprise », cela va le déstabiliser. Alors pour le moment, on fonce dans le tas, on oublie les balles en caoutchouc et on tire pour tuer. On ne fait pas dans la dentelle, à Gotham. Oh non.
Et oui. Je pars au front. Je suis commissaire, je sais. Mais je ne laisse pas mes hommes face au danger. Si je ne suis pas capable de trouver le courage d’y aller, je ne peux exiger d’eux plus que ce que je peux donner moi-même. Et qui plus est, ils vont finir par s’habituer. Rester à mon bureau toute la journée? Non merci. Ma place a toujours été sur le terrain à faire mon boulot de flic. Je ne suis pas une policière de type fonctionnaire, qui remplit sagement ses rapports en restant dans le confort et la sécurité du commissariat. Où est le commissaire, dit le maire? En train de passer les menottes au Joker, répondra un de mes subordonnés. Et si vous pensez qu’avec l’âge je vais ralentir? Oh non. Ma place était, est et sera toujours là, dehors, où l’action se passe. Point final. Masochiste? Non. Suicidaire? Un peu. Mais surtout déterminée à bien faire mon travail.
« Bon écoutez-moi bien. On y va par groupes de quatre. Sous AUCUN prétexte vous ne vous séparez. Rapport de situation toutes les cinq minutes. Vous remarquez quelque chose de suspect, vous ne jouez pas les héros : vous demandez des renforts. Si vous vous faites tuer parce que vous avez fait les cons, je trouverai un moyen de vous ramener à la vie pour vous botter le cul personnellement, compris?
Après, Miss Marvel, c’est drôle à dire mais tu ne joues pas les héroïnes non plus. Je ne te renvoie pas chez toi dans un cercueil, ça c’est hors de question. Et puis du reste, les gars ont toujours besoin d’apprendre. Montres leur comment on fait les choses du côté de Fawcett City. Ah et une dernière chose… Si jamais il m’arrive quelque chose, vous savez quoi faire. Je ne servirai pas de monnaie d’échange. On ne négocie pas. »
Mes ordres donnés, je suis la première à sortir, fusil d’assaut dans les mains. Superbe matériel, modèle militaire, fourni avec la bénédiction de l’électorat local. Si on veut pouvoir faire notre boulot, il nous faut les bons outils. Lunettes de vision nocturne pour tout le monde : les forces du GCPD sont équipées comme le SWAT ou les GI de l’armée américaine. De dire que Gotham est un champ de bataille c’est plus qu’une demi vérité. Le déploiement des policiers se fait lentement, méthodiquement. Chaque équipe couvre les arrières de l’autre. Mais ce qui dérange, c’est ce silence. Ce silence surnaturel. Un truc pour jouer sur nos nerfs, à coup sûr. Faire paniquer les plus fleurs bleues. T’as mal cru mon pote. Ce sont des professionnels et c’est moi qui me suis chargé d’en faire des hommes. Il va falloir plus que ce genre de trucs pour nous avoir… |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Ven 14 Aoû 2015 - 11:09 | |
| Mary acquiesça aux paroles de Maggie. Elle lui donnait une impression étrange. Tout d'abord cette femme l'avait comparée à sa fille et à présent elle lui parlait comme si c'était sa mère. Même si la Commissaire l'avait fait de manière identique envers ses policiers, Mary pris moins d'attention à le remarquer que les paroles qui lui furent adressées. L'adolescente orpheline qui avait quittée ses parents adoptifs il y a cinq ans environ, eu l'impression qu'un vide oublié en elle se comblait quelque peu en la présence de cette femme. Elle se sentie à la fois gênée par son attitude directrice qui lui donnait des ordres alors même qu'elle savait se battre, mais tout de même un peu rassurée et surtout fière qu'elle lui porte autant d'attention. Reconnaissant alors en elle l'autorité d'un adulte sur lequel elle pouvait compter, voir même se reconnaitre, comme un modèle. Un modèle finalement bien meilleur que celui de sa professeure de mathématiques.
Les policiers formèrent alors des groupes et sortirent en reconnaissance dans le quartier. Mary se tenant au coté de Maggie Sawyer et de son unité. Grâce aux yeux d'Artémis, la jeune héroïne n'eut pas de difficulté à voir dans la nuit. L'ensemble des rues se trouva vides, mais cela lui semblait normal. Les habitants s'étant aussitôt réfugiés et enfermés dans leurs domiciles et leurs bureaux une fois le message du Mad Monk reçut. Leur avancée fut calme et méthodique. Chacun attendant probablement un peu d'action, mais craignant la nature inconnue de celle-ci.
Soudain dans une avenue déserte, un hurlement bestial rompt alors le silence.
Le temps que les policiers se tournent dans la direction probable de ce cri, les armes braquées prêtent à tirer, des dizaines d'yeux se mettent immédiatement à briller tout autours d'eux dans les ténèbres comme si une meute de loups leur avait tendu une embuscade. Ils ne se font pas prier, l'assaut est immédiat et d'une rapidité hors du commun. Mais ce ne sont pas des bêtes qui attaquent les protecteurs de la Cité, mais des hommes-bêtes. Mi-homme mi-loup, mi-homme mi-lézard, mi-homme mi-aigle... c'est une faune monstrueusement fantasmagorique qui s’abat sur eux avec férocité.
La Commissaire Maggie Sawyer y reconnaitra leurs alliés temporaires lors de l'attaque de Médusa sur Gotham City (L'Elite de ce Monde), menée par Kyle Abbot un loup-garous qui fut pétrifiée par la chimère tout droit issue d'une mythologie bien réelle. Suite à cela Batwoman avait assurée la mise à l'écart du groupe de ces thérianthropes des civils pour les protéger, mais visiblement ils s'étaient rebellés...
La bataille faisait rage, les balles semblaient parfois inutiles contres les épaisses fourrures et carapaces, mais c'était leur rapidité qui constituait un avantage... et leur nombre. Malgré les monstres tombés sous les tirs, il en sortait de nouveaux de l'obscurité. Mary faisait de son mieux pour fondre sur eux, assommant à chaque coups de poing.
C'est alors qu'un éclair rouge frappa le sol, écrasant au passage un homme aux bras tentaculaire et au regard de poule, le visage contre le bitume.
Batwoman
« Arrêtez ce massacre, tous ! »
Son cri résonna dans l'avenue et le vacarme du combat se stoppa sous l'effet de surprise de cette apparition.
« Je suis celle aux deux noms ! J'ai promis à la mémoire de Kyle Abbot de vous protéger de vous même ! Je vous ordonne de retournez dans vos tanières où je ne répondrais plus de votre vie ! »
Il y eu un instant ou le temps se suspendit, mais un reflet rouge passa dans le regard de chacun des hommes-bêtes et aussitôt ils mirent avant de s'en prendre à nouveaux aux policiers.
Batwoman se tourna vers Maggie et Mary et leur dit :
« Ils sont possédés. C'est le Mad Monk le responsable. Batman est occupé, mais j'ai accès à ses dossiers : Le Mad Monk est un vampire. » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Ven 14 Aoû 2015 - 16:36 | |
| De mieux en mieux. Encore des trucs bizarres pour pourrir ma journée. Et mes gars n’étaient pas équipés pour faire face efficacement à ce genre de menaces. Même si le GCPD est équipée comme une force paramilitaire, je suis désolée mais nous ne trimballons pas de balles perce-blindage avec nous. Nous restons une force de police, pas l’armée ou la garde nationale. Et je refuse de transformer le MCU en un nouveau SCU. J’ai quitté Metropolis à cause de tout le bordel que ça amène de jouer les soldats du futur. Je ne vais pas recommencer à Gotham. On me dira que c’est con mais… Non. Gotham est déjà assez bordélique comme elle est. C’est un peu ce qui fait son charme d’ailleurs. C’est ce qui fait tout le défi de notre métier. C’est ce qui fait que nous sommes utiles. Mais là par contre, quelques armes à plasma n’auraient pas fait de tort.
Plusieurs de mes officiers se retrouvent blessés par cette meute surnaturelle. J’ai deux choix : continuer à avancer ou tenir ma position, rassembler les troupes, rapatrier mes blessés et faire en sorte que le plus possible d’entre nous puissent rentrer à la maison ce soir. Et c’est con mais je viens volontairement de me placer entre miss Marvel et un ennemi. Cette jeune femme… Je ne sais pas. Elle me rappelle ma fille. Comme si derrière cette apparence mature se cachait une jeunesse, une maturité un peu forcée et… De l’innocence. À Gotham où tout est sombre, on ne voit pas vraiment ça. Chose certaine mon corps me le fera regretter demain matin : je suis fauchée comme un fétu de paille et je retombe plusieurs mètres plus loin. Cette chose a un sacré punch. Allez Maggie. On n’abandonne pas. Et là il faut se la jouer stratégie. Pour de vrai de vrai.
« Ok écoutez-moi. On se fait un carré d’infanterie, comme le duc de Wellington à Waterloo. Deux rangées de flics, un centre vide où on va mettre les blessés. Le premier rang tire, le second y va en décalé pour que quand le premier recharge, l’autre continue de tirer. On ne fera pas le poids sinon contre ces affreux. On se déplace synchro et on ne flanche pas. On va leur montrer de quoi est fait le GCPD et… »
Et c’est à ce moment précis que la chérie de mon cœur fait son entrée. Oh la vilaine. Me casser mon effet style général Patton. Oh la vilaine. Mais c’est comme ça que je l’aime. Ma Batwoman. Ma Kate. Ma femme. Regardez comme elle est belle, fière, autoritaire… Comment ne pas craquer pour une telle beauté? Et une rousse en plus! C’est que… Maggie… Hum? MAGGIE! Réveilles! C’est la guerre là, pas le temps de rêvasser! Ah oui merde. Je vais éviscérer cette pourriture qui me gâche ma journée. Et quand Kate m’annonce que c’est un vampire, je lâche un juron très, très, très, très peu féminin. Oreilles sensibles, vous allez en rester traumatisées. Et pour faire les choses de façon bien chiante, ce n’est pas une de ces mauviettes popularisées par ce torchon qu’est Twilight. C’est un vrai de vrai vampire bien dangereux et bien vicieux. MERDE!
« Batwoman tu sais que j’adores avoir ton assistance mais est-ce qu’une fois de temps en temps tu peux arriver avec une BONNE nouvelle? Je fais, quoi, je cours après ce salopard avec une gousse d’ail, un pieu et un crucifix? Je suis flic moi, pas Buffy tueuse de vampire on Van Helsing bon sang! Et Miss Marvel, elles disent quoi tes déesses, elles peuvent pas nous filer un coup de pouce, je sais pas moi? » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Ven 14 Aoû 2015 - 17:33 | |
| « Commissaire, vous nagez dans les clichés télévisuels quand vous ne combattez pas la réalité ? » répondit Batwoman d'un air moqueur à Maggie Sawyer en donnant une droite à l'homme-griffon le plus proche d'elle. Son punch n'avait peut-être pas la force d'un Dieu, mais il frappait juste, pile au dessus du bec. L'hybride se couvrit immédiatement la douloureuse partie touchée avant de subir un croc en jambe.
« La gousse d'ail, le pieu, le crucifix... tout ça c'est de la poudre aux yeux. Il faut retrouver ce type et le mettre au tapis comme ceux-là. »
« Et bien, si je puis me permettre, il y a quand même un moyen de juste... » commença Mary qui joignit ces coups à ceux de Batwoman.
« … la lumière du soleil, oui. » termina Batwoman. « Mais il faut d'abord le faire sortir de son trou, peux-tu le localiser, Mary ? »
« Je peux chercher... Mais vous pouvez vous passez de mon appuie ? »
« Oui. Les flics de cette ville en ont dans le ventre. » Batwoman fit un geste de la tête à Maggie en mettant à nouveau à terre un Homme-crustacé.
Mary s'envola alors aussitôt pour surplomber toute la Cité. Elle pouvait à présent voir chaque unité de policiers évoluer dans Gotham. Il y avait ça et là aussi des pilleurs qui profitaient de la panique ambiante et de l'occupation du GCPD pour cambrioler des magasins et des maisons. Elle aurait bien voulu arrêter ce petit monde, mais il fallait se concentrer sur le vampire. Finalement les hommes-bêtes ne se trouvaient quasiment que dans le secteur de Maggie Sawyer, c'était donc une attaque visée, mais la police s'en sortait bien, Batwoman avait vu juste. Toutefois, pas de Mad Monk de sorti...
Elle jeta un regard au dôme nuageux au dessus d'elle qui ne laissait filer pas un seul rayon d'un soleil pourtant bien brillant en début de matinée. Peut-être pouvait-elle le transpercer et déstabiliser les créatures et le vampire ? Elle fonça vers les nuages et ressentis immédiatement la magie noire qui les animait. Ils n'étaient pas constitués d'eau en suspension, mais d'acide et malgré son invulnérabilité, elle ressentait des picotements étranges à les toucher. Elle se mit à tournoyer pour créer une tornade, une tornade qui fonctionnait bien, perçant les nuages en les dispersants.
Au dessus d'eux les policiers purent constater que les ténèbres diminuaient jusqu'à sentir les rayons de chaleur d'un soleil plus que jamais salvateur. Les hommes-bêtes le sentirent également et cela les déstabilisaient grandement, faisant d'eux des cibles de choix pour le GCPD. Mais cela ne dura pas...
« Impressionnant, championne... » murmura une voix dans la tête de Mary toujours en train de tourner.
« Mais Ibac m'a tout dit à ton sujet. Je connais ton point faible... »
Un éclair tout aussi surnaturel que les nuages frappa aussitôt si violemment Mary qu'elle perdit connaissance. Elle entama alors une chute libre droit vers les le groupe qu'elle avait quitté plus tôt. Cela, non pas en tant que Mary Marvel, l'invulnérable championne de Shazam, mais Mary Batson, la fragile adolescente de 15 ans...
Les nuages rebouchèrent immédiatement le trou.[HRP : Tu peut utiliser Batwoman pour me sauver. Si tu ne vois pas de moyens, j'en écrirais un à mon prochain post ] |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Ven 14 Aoû 2015 - 19:18 | |
| Bon. Je peux avouer sans mentir que ça, c’est nouveau quand même. Il pleut des gamines maintenant. Je veux dire, j’avais vu miss Marvel s’élever au-dessus de nous mais là… C’était une gamine qui retombait du ciel. Et quand même elle tombait de haut cette petite. Réfléchis Maggie. Réfléchis. T’es une super flic. Si tu devais sauver quelqu’un comment tu ferais? Sois tu te sers de ta tête, de tes poings ou de tes gadgets. Mes gadgets! Mais oui! Quand j’étais au SCU, nous utilisions parfois des jetpack. J’ai encore le mien, que je trimballe avec moi pour certaines sorties. Et là c’est le cas. Je vous entends me dire : Maggie, qu’est-ce que tu peux bien foutre avec un jetpack? Bah si je dois jouer les snipers, ça m’évite d’avoir à grimper les escaliers quatre à quatre et manquer de me vautrer dedans deux ou trois fois. Ah, ça vous fait rire?
Vous essayerez de courir avec tout ce que je trimballe sur moi en ce moment. On va voir si vous ferez les fiers après. Bon. Maintenant, le truc, c’est de bien calculer mon envolée parce que… Disons que ce n’est pas exactement fait pour transporter des passagers. Je sais très bien qu’une adolescente ce n’est pas très lourd mais je suis en tenue de SWAT complète avec plus de flingues sur moi que Rambo. Alors le jetpack doit déjà compenser pour cette masse additionnelle. Chose certaine, Bullock va partir dans une longue tirade. Il déteste quand je prends des risques du genre. Le matériel de Star Lab est parmi les meilleurs au monde mais… Un accident peut arriver n’importe où et n’importe comment. Accroches toi, gamine, j’arrive! Je m’élève dans les airs, comme j’ai dû opérer plusieurs fois avec cet appareil, tout va bien pour le moment. Stabilisation… Parfait.
J’attrape mon colis et nous reprenons la direction du plancher des vaches. Cependant, un éclair bizarre frappe le jetpack et cause un problème de fonctionnement. Nous atterrissons, oui, un peu brutalement et séparé du gros des forces de police. Joie et bonheur. C’est moi et une gamine contre… Une horde de bestioles pour le moment fort détestables. Bon bah on va jouer à « Left for Dead » mais avec de vraies armes et de vraies cibles. Je ne vais pas laisser ces créatures bouffer la petite. Elle doit avoir quoi? Quinze ans? Quinze ans c’est jeune pour crever. Trop jeune. Et si je dois me sacrifier pour qu’elle survive, je le ferai. C’est mon job. J’explose une première bestiole d’un coup de fusil à pompe. Ça va les calmer un peu, ça leur montre que je ne plaisante pas. Cette journée commence sérieusement à me tomber sur le système, je vous jure.
« HEY! Espèce de connard de vampire de merde! Et si tu te pointais au lieu de faire la mauviette et de te cacher derrière tes nuages, ta magie et je ne sais quelle connerie encore? C’est MA ville. Si tu penses que je vais te laisser foutre le bordel, il faudra d’abord me passer sur le corps! Tant qu’il y aura une bouffée d’air dans mes poumons, je protégerai cette ville. Alors tu vas décarrer ton cul d’ici! »
Je sais, je sais, ce n’est pas malin de provoquer une créature probablement millénaire. Mais je suis en rogne, il me manque deux cafés pour être sympa et il n’est même pas encore tout à fait huit heures. Alors non. Non je n’ai pas le temps d’être sympathique et joyeuse, je suis fatiguée, je suis d’une humeur massacrante et j’en ai plus qu’assez de ne pas pouvoir avoir une journée normale parce qu’un tas d’abrutis venus d’ailleurs décident de venir foutre la merde dans l’ordre déjà chaotique des choses de Gotham. Je vais lui botter le cul moi à ce Monk. Tellement fort qu’ils vont le sentir jusqu’en Transylvanie! Enfin, en supposant qu’il vienne de là. Et quand j’en aurai fini avec lui, il va falloir que j’affronte un ennemi encore pire : la presse. MERDE! Je vais en faire des confettis. Je vais le pulvériser. Je vais en faire de la bouillie! |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Sam 15 Aoû 2015 - 1:12 | |
| [HRP : Pas mal du tout, le coup du jet-pack ^^]Face aux provocations du Commissaire Sawyer, la voix du Mad Monk résonna cette fois-ci dans sa propre tête, toujours d'un ton glacial et sinistre :
« Tssss, Tssss... De mon temps, les sorcières de ton espèce ne braillait ainsi que lorsque leur peau fondait sous la chaleur des flammes. Un spectacle et surtout une odeur de truie grillée qui me rend nostalgique... »
Un cri presque inaudible acheva ses paroles et une minuscule silhouette descendit de la nuit surnaturelle pour se poser devant la Commissaire. Il s'agissait d'une petite chauve-souris très poilue qui se transforma immédiatement dans une épaisse fumée cendrée en un personnage masqué d'une capirote rouge sang, une tête de mort incrustée de jaune sur le front. Avant que la Commissaire ne puisse agir, il lui dit :
« Tu ne veux pas me faire de mal. »
Le ton de sa voix était d'une douceur inhabituelle, presque sensuelle. Cette simple phrase prononcée et la policière au tempérament habituellement incontrôlable se trouva dans l'incapacité de le prouver au Mad Monk. Même s'il elle conservait toute sa conscience, toute sa colère contre cet individu qui venait de semer le chaos dans sa ville, de jeter une horde de monstres à la gorge de ses hommes, la seule pensée de frapper celui qui lui faisait face ou bien de lui l'abattre d'un tir à la tête ne pouvait être suivi d'aucun geste approprié. L'emprise d'un vampire est exceptionnelle et très rares sont les esprits assez forts pour lui résister.
« Tu va rester planter là, comme l'arbre que tu étais autrefois, il y a des millions d'années. »
A présent, son corps refusait de bouger.
« Sent tes membres prendre racine. »
Il toucha de ses doigts glacial la peau vive de la jeune femme. Ce contacte fut aussi désagréable que particulièrement aphrodisiaque.
« Tu as bien vécue, ton fruit me parait absolument exquis, prêt à être cueilli... »
« Tais toi à présent. Et contemple l'avenir... »
Après avoir entendu ces mots, Maggie Sawyer eut alors une vision :
Mais celle-ci se brouilla quand le Mad Monk reçut une lame en pleine tête. Une lame rouge, courbée et taillée en forme de chauve-souris.
Batwoman venait d'arriver sur les lieux, mais elle avait tout d'abord discrètement administrée une injection à Mary toujours évanouie avant de s'attaquer au vampire.
Ce dernier arracha la lame plantée comme s'il ne s'agissait que d'une minuscule écharde et la jeta par terre avec dédain. Aucun sang ne coula de sa blessure.
« Toi ! »
« Ne bouge plus. »
Aussitôt la justicière se stoppa, on pouvait remarquer qu'un reflet rouge passa sur ses yeux. Elle fut alors saisie au cou d'une vitesse impressionnante par le vampire, qui la ramenant devant Maggie Sawyer.
« Je ressent votre amour. Le feu qui bat dans votre cœur. »
« Regardez le s'éteindre. »
De ses doigts de craie aux ongles sales, il commença a exercer une pression sur le cou de Batwoman. Son casque la protégeait, mais peut-être pas jusqu'au niveau de la force du vampire...
Toujours derrière lui, Mary couchée au sol se réveilla d'un seul coup et en très grande sueur. Elle venait de recevoir une dose d'adrénaline. Ses pupilles dilatées et ses sens en alerte, elle entendit les menaces du Mad Monk et comprenant l'urgence bafouilla un mot :
« Shazam. » Un éclair illumina les lieux, éblouissant un instant chaque individu présent.
Là où avait frappé la foudre, le bitume citadin fumait sous l'effet de la chaleur et un pied doré claqua le sol d'un bruit sec. D'une vitesse trop rapide pour l’œil humain, Mary Marvel se jeta sur le vampire et attrapa son bras pour le lui tordre. Elle ne mesura pas sa force et sentit les os craquer, ce qui relâcha son étreinte sur la justicière de Gotham. Ceci fait, Mary sera le poing et lui offrit un uppercut puissant qui provoqua une légère onde de choc, soulevant la poussière alentour. Le vampire s'envola droit dans le ciel. Son emprise sur les deux jeunes femmes fut également soufflée, leur permettant de regagner le contrôle de leur corps.
« Merci. » dit Mary a Batwoman qui s'assurait que Maggie allait bien.
Elle leva la tête une seconde avant de voir un projectile tomber sur elle. Elle eu a peine le temps de repousser les deux femmes de quelques mètres de l'impact ; Batwoman couvrit Maggie de sa cape renforcée pour les protéger des morceaux de goudrons arrachés du sol. Ce n'était pas une météorite, mais le Mad Monk se tenant droit dans un petit cratère, ses yeux précédemment blancs, chatoyant comme des flammes...
Il bougea son bras droit que venait de casser Mary ce qui le fit à nouveau horriblement craquer, mais le remit dans la position qu'il devait être.
Le vampire était prêt à se jeter sur eux et cette fois-ci, il bougerait pour tuer...[HRP : Je m'excuse si je semble en faire un peu trop, mais je voulais m'amuser un peu avec les pouvoirs du vampire.] |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Sam 15 Aoû 2015 - 3:16 | |
| Qu’on essaie de me tuer moi, d’accord. Passe encore, j’ai l’habitude. Qu’on essaie de tuer ma femme, ça jamais par contre. Et je sais, JE SAIS que Batwoman est une super héroïne mettant régulièrement sa vie en danger. Mais là je vous jure que je vais lui éclater la gueule à ce type et repeindre Stonegate avec son sang. En tout cas, force était d’admettre que c’était un adversaire redoutable. Figée sur place bon sang. Figée sur place! Sans pouvoir bouger, sans pouvoir coller une balle entre les deux yeux de cette ordure! Je ne sais pas si je peux le blesser, lui faire du mal ou lui nuire sérieusement mais je m’en fous. Il a touché à ma femme, il a voulu la tuer, PIRE me faire regarder sans bouger pendant qu’il la tuait? Je ne vais même pas l’arrêter. Je ne lui accorderai aucun procès. Je vais juste le tuer. Point à la ligne. Quoi?
« Oh Maggie, tu es une flic, c’est mal de tuer quelqu’un sans lui lire ses droits et suivre la justice, tout ça… » Oui parce que c’est sûr que la justice mise sur pied par des êtres humains a de l’importance aux yeux d’un vampire. Et je fais QUOI? Il va hypnotiser les gardes, le jury, tout le monde! Le Joker, par exemple. C’est un psychopathe. Mais je lui tire dessus, je peux le tuer. C’est pareil avec Double Face et les autres. Mais cet enfoiré hein? Même si je lui tire dessus, il y a de fortes chances pour qu’il refuse obstinément de trépasser. Et puis le Joker, on peut le garder une semaine. Un mois peut-être en cellule avant qu’il ne se sauve. Si on réussit à garder ce type plus de quinze secondes en cellule, ce sera déjà un miracle. Alors non. Dans mon livre à moi, on le tue. Principalement parce qu’il a touché à la chérie de mon cœur mais aussi pour protéger la populace.
Mais nous n’en sommes pas encore à l’étape « je te bute sale connard ». C’est dommage mais c’est comme ça. Et si en plus ce mec veut tuer Batman… Non. Juste non. C’était flippant sa vision quand même. Même en cauchemar je ne l’aurais pas vu venir celle-là. Bon allez Maggie. Fini la rigolade. Tu vas lui montrer de quel bois tu te chauffes. Je raccroche le fusil à pompe dans mon dos et je reprends mon fusil d’assaut. Ça ne le tuera pas, d’accord. Mais ça peut sans doute le ralentir. Et de toute façon, miss Marvel est de nous trois celle qui a le plus de chances de mettre KO ce salopard. Je vais donc me désigner comme cible privilégiée. Après l’avoir insulté copieusement, j’ouvre le feu dans sa direction, envoyant un déluge de projectiles sur le vampire. Allez. Reste concentré sur moi. Viens mon grand. Débarrasses toi de la mouche qui t’embêtes et oublie la guêpe.
Je me dis : plus il sera furieux, moins il aura de contrôle, de pensées rationnelles. Alors une folle hurlante qui l’arrose de balles, ça devrait l’emmerder royalement non? Enfin, à sa place ça m’emmerderait royalement. Et puis entre faire ça et ne rien faire… En tout cas j’espère que ma chérie et miss Marvel ont un plan un poil moins bourrin que le mien parce que sinon ce sera un combat très, très, très, très court… Mais je ne m’en fais pas. Si miss Marvel a des déesses qui lui causent, elles doivent bien avoir une idée ou deux sous le coude. Et sinon bah… On va y aller avec le bon vieux proverbe : si ça ne fonctionne pas avec un flingue, utilises en un plus gros ou tire plus. On va voir s’il va faire le fier quand je lui balancerai une flashbang à la gueule. Ça assourdit, ça aveugle et ça désoriente. Vampire ou pas il va la sentir passer. Allez Maggie, gardes son attention… |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Dim 16 Aoû 2015 - 13:13 | |
| Le fusil d'assaut cracha des dizaines de balles à la seconde et bien que le vampire dispose d'une constitution physique bien différente de celle d'un mortel, il n'en demeure pas moins détester ce genre d'arme bien capable de percer sa chair de manière très désagréable.
Le Mad Monk se métamorphosa alors immédiatement en chauve-souris lorsqu'il vit l'attaque venir. Esquivant les projectiles grâce à sa petite taille et des réflexes hors du commun, le mammifère nocturne s'approcha de la Commissaire furieuse avant que sa forme humanoïde ne réapparaisse subitement devant elle, la main sur le fusil, qu'il broya d'une simple pression. Ses yeux rouges brillaient également de haine.
C'est alors qu'un coup de poing lui frappa le visage sur le coté. Mary enchaina par un coup au ventre pour repousser leur ennemi de la Commissaire. Elle aurait pu l'envoyer à l'autre bout de la ville avec un tel punch, mais le vampire se stabilisa de lui même une dizaine de mètres plus loin seulement.
« On a besoin de soleil, Mary. On s'occupe du vampire. » lui murmura Batwoman derrière elle.
Mary se retourna un instant, pour regarder la justicière rousse d’un œil inquiet. Elle hésitait à laisser les deux femmes à nouveau à la merci de vampire après ce qui s'était passé, mais Batwoman était confiante, elle devait en être autant.
Elle décolla aussitôt. Ce qui n'échappa au Mad Monk qui levant la tête et les bras, s'apprêtait à faire gronder le ciel une fois de plus. C'est alors que la pointe d'un grappin lui traversa le bras. Batwoman tira dessus, mais c'est le vampire qui gagna à ce jeu de force en attrapant le cordage pour ramener la justicière à lui. D'une main griffue, il s'apprêtait à lui arracher le cœur, mais Batwoman fit un bond au dernier moment au dessus de sa tête en sortant de sa ceinture une chaine en argent avec laquelle elle lui entoura le cou. D'un seul coup, les deux femmes purent entendre les épouvantables cris de douleurs du vampire brûlé par le métal saint. Batwoman tirait de toutes ces forces sur la strangulation, mais le vampire se débattait violemment.
Au dessus d’eux, au niveau de dôme nuageux, Mary se remis à tournoyer pour créer une trouée de lumière juste à l'endroit de la scène de bataille. Cela prendrait quelques secondes, des secondes que la justicière de Gotham n'avait peut-être pas dans sa lutte avec le vampire.
« Maggie, ma chérie... » dit Batwoman avec difficulté.
« Tu n'aurais pas quelque chose de plus pour l'occuper ?... » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Dim 16 Aoû 2015 - 15:08 | |
| HEY! Mais c’est MON fusil d’assaut ça! Les contribuables vont hurler devant les factures de matériel perdu si cette ordure continue. Mais bon. On se penchera sur les questions monétaires plus tard parce que là, dans l’instant, il y a bien plus urgent. Il commence à me tomber sur les nerfs ce type et je sais pertinemment que ni le GCPD ni moi ne sommes équipés pour faire face à des créatures surnaturelles. Ce qui force à se poser la question suivante : comment empêcher ma femme de se faire tuer par ce vampire quand tout mon arsenal semble aussi efficace qu’une pelle et un seau pour vider l’océan? Il faut que je trouve une solution. Je DOIS trouver une solution. Je ne laisserai pas Kate seule dans sa lutte. C’est hors de question. Jamais.
Vous voyez, c’est précisément dans ce genre de situations que je souhaiterais avec des pouvoirs, moi aussi. Des super pouvoirs, cela s’entend. Malgré mon intellect, mon talent et ma grande forme physique, je suis bien incapable de triompher de cette petite merde morte vivante. Et malgré des sommes colossales investies pour moderniser le GCPD, nous ne sommes pas davantage équipés pour ce genre d’adverse. J’en reviens au SCU de Metropolis qui lui en aurait fait une bouchée de cet adversaire mais je ne veux pas recommencer cette expérience. Si Gotham se ramasse avec quelque chose comme le SCU, nous allons attirer une nouvelle clientèle indésirable et nous en avons déjà assez sur les bras. Et où est ce foutu soleil quand on en a besoin? Il y a des jours où…
MAIS BIEN SÛR! Les vampires sont affectés par le soleil, oui, mais la lumière du soleil contient des ultraviolets! Que pensez-vous qui soit utilisé dans les salons de bronzage pour imiter l’astre solaire! Ce qui veut dire qu’il y a des siècles de cela, ces types n’avaient pas à craindre grand-chose si le soleil n’était plus présent. Ce sont les UVA qui passent la couche d’ozone. Mais de nos jours… Logiquement, ce sont les UVA qui vont faire mal à ce connard. Je n’ai pas de lampe à ultraviolets sur moi mais je sais où en trouver une. Mon jetpack est mal en point mais je préfère exploser que de ne rien tenter. Je l’entends protester quand je m’en sers pour me rendre vers un salon de bronzage de Gotham où je m’empare d’une lampe à bronzer portable. Une « lumière noire », appareil émettant des UVA. Maintenant, je suis armée contre le vampire. ENFIN!
Me voilà de retour devant Kate qui se demande sans doute ce que je fabriquais. Le vampire et elle ont continué de lutter et il semble détecter ma présence, levant la tête pour voir ce que je mijote. Mauvaise idée car je lui ouvre la lumière portable en pleine figure. Batwoman n’a rien à craindre, son costume la protège mais lui… Il hurle comme un damné. Donc ma théorie se tient. Ce sont les UVA qui leur font mal, pas le soleil en tant que tel. Comme quoi la science peut quand même faire un doigt d’honneur à la magie. Et rassurez-vous, je ne l’ai pas volé la lampe. Je vous passe les détails mais le propriétaire du salon de bronzage n’était que trop content de me donner sa lampe portable la plus efficace et de quoi la faire fonctionner pendant un longtemps. Il m’a aussi donné des coupons pour son salon mais je m’en fous un peu. Je ne voulais que la lampe.
« On fait moins le malin maintenant hein? Bienvenue au XXIème siècle, espèce de salopard suceur de sang! Et ça mon coco c’est qu’un avant-goût. Attend que miss Marvel nous ramène le soleil, tu vas frire comme une tranche de bacon dans sa poêle! Hum… Batwoman, du bacon et des œufs, pour le déjeuner de demain, ça te dirait? Avec un bon café… Euh je veux dire… On va l’avoir ce salaud, Batwoman! » |
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Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Dim 16 Aoû 2015 - 19:02 | |
| Et la lumière fut.
Alors que le vampire était occupé par Batwoman et Maggie Sawyer, Mary tourna avec ardeur pour chasser les nuages, faisant à nouveau apparaitre les doux rayons du soleil matinal. Les prédictions de Maggie se trouvèrent justes, car au moment même où la lumière toucha le Mad Monk, déjà souffreteux en raison de la chaine en argent qui l'étranglait et de la lumière artificielle qu'il recevait en plein visage, ce dernier hurla de plus bel. Sa capirote prit feu et une épouvantable odeur de chair grillée commença à empester l'atmosphère.
Batwoman tenue bon pour maintenir le vampire face au soleil, son costume heureusement ignifugé. Mais alors qu'il commençait à être dans un sérieux mauvais état, elle relâcha son emprise. Un corps en flamme s’effondra alors au sol, animé uniquement de spasmes. On pouvait apercevoir que son crane quasiment consumé et devenu noir se tourna dans sa direction, levant un bras squelettique accusateur, avant que l'ensemble ne tombent en cendre.
Immédiatement, les sombres nuages disparurent et la nuit ténébreuse laissa place à une matinée ensoleillée qui piqua agréablement les yeux.
Mary descendit du ciel d'un bleu acier pour constater que leur ennemi était bel et bien vaincu. D'une manière atroce, certes, mais les morts-vivants qui menacent la Terre ont leur place chez les morts et non les vivants.
Elle s'écria de joie :
« On a réussie ! Quel trio ! »
Batwoman esquissa un sourire en ramassant sa chaine en argent dans les cendres.
« Espérons que l'on entendra plus parler de ce Mad Monk encore une fois... »
« Il sait en tout cas à quoi s'en tenir ! »
« Rappel toi tout de même qu'il a failli t'avoir, je l'ai vue. Tu dois la vie à Maggie... »
Bien qu'elle ait raison, Batwoman a tout de même le chic de casser la joie de l'héroïne qui s'approcha d'un air gênée de la Commissaire.
« Ah oui. Merci alors. J’imagine que vous avez compris mon secret et j'espère que vous le garderez pour vous, évidemment... » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) Dim 16 Aoû 2015 - 21:58 | |
| On a gagné? ON A GAGNÉ! Selon mes gars, la minute que cet enfoiré a rendu l’âme, toutes les bestioles qui nous attaquaient ont battu en retraite! AH! Maggie Sawyer, super flic, a encore frappé! Je suis trop forte. Bon d’accord je n’ai pas fait ça toute seule mais pour une femme sans pouvoirs et sans gadgets comme ceux de Kate… Je suis balèze quoi. En tout cas je ne suis pas mécontente que ce bordel soit terminé. Avant dix heures, il devrait être interdit de se livrer à de telles péripéties. D’ailleurs ce n’est pas une bonne chose de se battre si tôt, j’ai la tête qui tourne là. Attends comment ça j’ai la tête qui tourne? J’allais bien moi il y a cinq minutes. Avec un temps de retard, je réalise que j’ai été blessée. Ah si. Je saigne. Ça ne se voit pas trop de face à cause du gilet pare-balle mais j’ai une vilaine plaie au côté qui a bien pissé le sang.
Enfin, vers l’intérieur de ma tenue du SWAT. Ce qui explique pourquoi je n’en ai pas mis partout. Et avec l’adrénaline qui retombe, LÀ mon cerveau me dit : coucou Maggie! Tu es blessée! Merci couillon, maintenant je peux souffrir et me dire qu’il y a des jours où j’emmerde vraiment cette ville et les débiles qui y vivent. OW! Je ne sais pas si c’est le récemment transformé en tas de cendres, le coup de l’éclair qui a bousillé partiellement mon jetpack ou l’une de ces bestioles qu’on a affronté plus tôt mais ça m’a fait perdre pas mal de sang. Et moi qui pensais pouvoir profiter nonchalamment du reste de ma matinée. Mais non. Il fallait que je sois blessée. Et je connais Kate. Je vais me faire passer un savon. Elle DÉTESTE quand je me fais blesser. C’est presque drôle parce que j’ai la même réaction la concernant. Nous nous aimons. Que faut-il rajouter de plus?
« Je me disais aussi que c’était trop simple pour être… Moi. Enfin, dans mon genre. Bon. Je vais chercher un chiffon et de l’alcool à friction pour désinfecter et du sucre pour me remettre d’aplomb parce que je dois avouer que ça commencer à tourner un peu là… Qu’est-il arrivé à ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Je vous jure il y a de ces jours… C’est dur d’être une super flic par moments. »
Mécanisme de défense naturel : minimiser l’ampleur de la catastrophe. Je savais que la blessure était plus sérieuse que je ne le laissais entendre. Et je savais que Kate le savait pertinemment. Ceci dit, peut-être encore l’instinct maternel, je ne voulais pas alarmer la petite miss Marvel, que j’avais vu sous sa forme « naturelle ». Si Fawcett City est moins « hardcore » que Gotham, il y a des chances pour qu’elle n’ait pas eu l’infortune de voir trop de sang, de blessures pas trop jolies et autres joyeusetés du genre à regarder. Et puis bon. Il fallait aussi que j’ai l’air indestructible devant les troupes. Il fallait que le GCPD garde le moral et le courage. Autrement, il s’effondrerait comme un château de cartes et je ne voulais pas cela. Alors le mieux c’était encore de me mentir à moi-même. Ce n’est pas bien de mentir mais là je le fais pour la bonne cause.
« Et miss Marvel, quand je disais que tu me rappelais ma fille adolescente… Elle a du flair la Maggie Sawyer. Et ne t’en fais pas. Ton secret est sauf avec moi. J’en ai tellement reçu qu’un de plus ne changera pas grand-chose. Et Batwoman… Merci d’être venue nous prêter main forte. Chose certaine, nous n’y serions pas arrivés sans toi. Je t’en dois une. Peut-être une et demi. Pas plus. » |
| | Re: Règle numéro 1: Ne jamais faire le malin dans un magasin de beignes (Mary B./Mary Marvel) (Terminé) | |
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