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Oui, clairement.
D'autant que Marvel avait "la politesse" de changer de thème dans ses crises. Même si le fond demeurait la gestion des crises alors que la communauté super-héroïque est fracturée (par Avengers : Disassembled, l'acte fondateur, puis House of M, Civil War, Secret Invasion), on avait un peu de diversité sur la menace : le "qui-nous-fait-ça" de Disassembled, la réalité altérée de HoM, la guerre fratricide dans CW, les Skrulls boostés dans SI, les équivalents maléfiques de Dark Reign...

Là, c'est toujours la réécriture de la Réalité et/ou du Multivers.
Et si ici on nous tease

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en grande menace, c'est du sacré réchauffé, quand même.

Euh... okay, d'accord. Quelle lecture bizarre.
Grant Morrison revient sur Superman, mais sans définir lequel ; même s'il semble assez clair que ce n'est pas celui de la Terre-Prime, ou principale, quel qu'en soit le nom. Ici, on a un Superman qui

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et qui, bien des années après, est plus vieux et affaibli. Il ne peut plus voler, il se force à léviter pour en garder la capacité, et il semble plus vulnérable. On peut comprendre que "la fin" approche, et ce Superman veut revenir à ses engagements envers JFK ou le Roi Arthur, qu'il a croisé, et il entend "corriger" le monde, quoi que cela demande.
Ainsi, face à une nouvelle attaque de la Zone Fantôme, Clark sollicite

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pour l'aider, en envisageant même de passer outre la loi. Avec, bien sûr, des ennemis qui se préparent, face à un Superman affaibli...
Et... ouais, c'est bizarre. Je suis déjà mal à l'aise avec ces différentes versions de Superman en même temps, là. On peut aisément me traiter de conservateur, mais je trouve que ça tourne à la fin à neuneu et ça n'apporte pas grand-chose. Surtout, Grant Morrison ne me passionne pas, ici : ce Superman est un Tom Strong évident dans le look et le combat, alors que sa moralité change sans vraie explication ; super. Mais le pire est ce Manchester Black qui devient un sous John Constantine, que ça soit dans la sexualité, dans l'utilisation des pouvoirs, dans les postures, et même dans le blabla insupportable (ça, c'est hérité des récents shows TV).
Bon, Mikel Janin propose des belles planches, mais même son ambiance n'est pas vraiment prenante.

Gros bof. Tout ça pour ça, même si je ne définis pas encore ce que c'est, "ça". Et j'ai l'impression que Grant Morrison ne l'a pas encore défini non plus.

C'est du bon.
Pas forcément aussi "énorme" que je l'espérais, mais j'admets tenir Tom Taylor en très haute estime et j'attendais donc un festival. Ce #1 n'en est pas un, mais c'est un très bon numéro.
L'auteur débute avec un flashback rappelant (ou actant, plutôt, vu le flou éditorial lors de la création de Jon) la mise au monde de Jon... et c'est top. C'est top, car on a un Superman inquiet, qui veut gérer une invasion alien alors que Lois a des contractions, mais toute la Justice League "prend le relais" pour qu'il aille auprès d'elle. Et Batman monte la garde devant la Forteresse, et Diana aide au travail... c'est simple, c'est beau, c'est évident, c'est top.
Ensuite, on voit Jon en action, avec un passage épique (mais qui aurait pu l'être plus, sûrement avec un meilleur dessinateur) pour sauver des innocents d'un incendie et stopper l'incendiaire. Cela amène du trouble avec des militaires, et pousse Jon à retrouver Damian, en plein tournoi, pour savoir comment il pourrait faire plus... et ça fonctionne, car Jon veut maintenant traiter non plus les symptômes mais les causes des soucis.
Et c'est bien, oui.
Tom Taylor ne montre pas encore beaucoup du caractère de Jon, on reste en surface mais je ne doute pas qu'il saura bien écrire ce personnage, et surtout l'héritage de Lois sur lui. Le numéro est plaisant, fluide ; épique, aussi, même si John Timms, malgré tout son talent, ne parvient pas à créer le statut d'icône nécessaire pour présenter Jon en action.

C'est bien, ça donne envie, ça intrigue, ça éblouit et c'est joli, même si Timms manque de puissance.
Un bon début.

Malgré mon affection pour Tom Taylor, et une tentative manifeste de ramener Jon vers sa caractérisation habituelle (les différents titres où il est apparu ces derniers mois ayant été très approximatifs là-dessus, si pas carrément à côté de la plaque), j'ai du mal à accrocher.
Le tome en lui-même n'est pas mauvais, mais je n'arrive pas à « croire » à sa prise de fonctions et à la carrure qu'on essaie de lui donner. Je pense que ça a à voir à la façon dont il a été vieilli, on (ou je, en tout cas) n'arrive pas à se le figurer comme un adulte. Qu'importe comment on me le vend, ça sonne forcément faux à mon oreille. C'est dommage, car en effet les auteurs sont bons.
Au-delà de ça, j'ai par contre été perturbé par la façon dont Damian est dessiné : il me semble beaucoup trop grand. Je sais que certains auteurs le font trop petit, mais on est un peu dans l'extrême inverse, là. C'est à peine si Jon est plus grand que lui malgré sa croissance.

John Timms n'est pas un formidable dessinateur, non. Je trouve aussi que les postures de Jon ne sont pas assez épiques.

J'ai bien aimé, de mon côté.
Sans être un trésor de dessin et d'entrée en matière, ce premier numéro met bien en place la situation actuelle de Jon, avec beaucoup de simplicité. Et il en a bien besoin, le petit, entre ses différents voyages temporels et sa place extrêmement secondaire dans les intrigues récentes. L'avoir fait si vite vieillir, c'est également dommage... je m'y suis fait. Et j'aime bien le sérieux avec lequel la question du double héritage de Jon (Superman le héros kryptonien/Lois Lane la reporter) commence à s'esquisser. Le dessin ne m'a pas déplu, même si ça pourrait toujours être mieux: je l'ai trouvé très réconfortant, avec de jolies couleurs. Ce n'est pas totalement épique, ce n'est pas merveilleux... ça fonctionne.
Et c'est là qu'il y a une petite dissonance, à mon avis.
Parce que Jon est présenté comme "le futur meilleur d'entre tous", le potentiel "remède", une figure héroïque qui s'affirme dans le bien. Et juste après, le dessin ne vient pas du tout rendre ça. Il est gentil, calme, doux, et n'ose vraiment rien. Si sa détermination à s'opposer au mal, quel qu'il soit, vient à être développée par la suite, pourquoi pas. Et ça a l'air d'être bien parti pour. Mais sinon, ce sera juste un raté. A voir donc quel sera le thème central de cette histoire, pour moi.

Pas mal pour un premier numéro !

C’est une catastrophe.
Vraiment, hein. Une pure catastrophe, où rien ne va - où rien ne fonctionne, hormis le plaisir de revoir Phil Hester, même fatigué, sur Green Arrow.
Mais purée… je l’ai dit, hein, je voulais y croire. Et si j’ai longtemps critiqué les prestations de Brian Michael Bendis chez Marvel, je lui ai sincèrement donné une chance sur Superman, et j’ai énormément aimé son run. Mais là…
Là, c’est juste de la merde.
Rien ne va, en fait. Rien ! Que ça soit la menace, avec ce personnage Synmar qui n’était pas passionnant dans Superman mais avait une certaine aura, et qui ici est un bourrin proche du débile congénital, qui perd tout charisme pour devenir un danger générique et lourd. Mais aussi la dynamique de groupe, où cette Justice League ne fait qu’envoyer au casse-pipe personnage après personnage, dans des postures bêtes et méchantes. Et enfin les dialogues, l’ambiance générale, où Bendis ne semble réussir à écrire que Dinah et Ollie. Même ses récentes créatures sont loupées, comme Superman (qu’il écrivait si bien et qui devient ici lourd et pompeux) ou Naomi (qui souffre à mes yeux du « syndrome Pixie » : trop vite mise en avant, trop vite lancée comme super-solution miracle, et qui devient insupportable).
C’est vraiment un désastre.
Je voulais y croire, mais là… là, rien ne va. Et si Bendis est fautif, je considère aussi DC responsable, en le déplaçant de la franchise Superman pour je-ne-sais quelle raison, et le glisser ici. Alors qu’il est quand même « évident », avec son historique, que Bendis ne sait pas écrire les groupes.

Une débâcle, qui déçoit mais énerve, surtout.
Oh, et en parallèle, Ram V m’ennuie passablement sur Justice League Dark : cette foutue intrigue sur Merlin n’avance pas, l’auteur ne cesse de créer des rencontres pour « préparer » la guéguerre, mais c’est abominablement chiant.

Je ne suis vraiment pas sûr de poursuivre longtemps ici.

Ça a l'air d'être catastrophique et la description claire me donne l'impression qu'ils nous font un pot pourri de ce qu'il ne faut pas faire.

Pourvu qu'ils se rendent compte qu'infinit frontier va dans le mur!

Bah, il y a des rumeurs évoquant un nouvel événement en 2022.
A mon sens, la mini-série Infinite Frontier n'est qu'une saga "d'attente", avec des personnages appréciés des fans qu'on revoit (Roy Harper, Jade, Superman/Kalel, Thomas Wayne) et qu'on plonge dans une ambiance cosmique, avec la menace de Darkseid au loin.

Mais bon, et le fond (Darkseid, le cosmique, encore) et la forme (une saga d'attente, des sous-intrigues redondantes) sont du réchauffé, hélas.

Si je me doute que le contrat d'exclusivité qu'il s'est négocié doit être juteux, je continue de m'étonner qu'on laisse Bendis poser ses pattes sur de si gros titres aussi vite.
Si ça pouvait encore s'expliquer dans le cas de Superman, qui était soi-disant sa motivation première quand il a décidé de changer de crémerie, à quoi bon lui confier un bouquin sur une équipe alors que la majeure partie des membres ne l'intéressent manifestement pas et qu'il ne sait pas les écrire (ou ne veut pas s'en donner la peine) ?
Il ne faut pas s'étonner qu'on se retrouve avec des problèmes de continuité...

Parce que Bendis est, ou au moins a été, une star.

Je pense que DC espérait plus de ventes sur la franchise Superman, et sur Event Leviathan. Je ne comprends pas pourquoi l'a déplacé de Superman/Action Comics, déjà parce que j'aimais ce qu'il y faisait et ensuite parce que c'était en effet son souhait principal de l'écrire en venant chez DC. Mais s'ils le déplacent, alors il ne faut pas perdre la face, car Bendis chez DC est un gros transfert.
Amener Bendis sur une série "mineure", ou en tout cas pas principale, aurait été un affront à Bendis, mais aussi la reconnaissance d'une erreur en le prenant.

DC l'a sûrement mis sur Justice League pour trois raisons : 1/ il fallait le replacer sans perdre la face, sur un titre important 2/ il fallait bien mettre quelqu'un sur Justice League, notamment dans cette période où chaque franchise vit dans son coin 3/ il y avait certainement le micro-espoir que ça refonctionne comme sur New Avengers.

A la fin du précédent, je craignais que cette belle saga où Diana et ses potes (Siegfriend, l'écureuil Rat') filent entre les royaumes de la Sphere of Gods allait s'arrêter... mais non ! Becky Cloonan & Michael W. Conrad relocalisent l'action loin des dieux, mais sur Terre - une Terre, en tout cas !
Bienvenue donc sur Terre-11, celle où les genres sont inversés. Cela provoque un quiproquo sympathique avec la Justice Guild, qui ne connaît guère de Wonder Woman et a enfermé le félon Wonder Man, aux méthodes violentes pour faire triompher la cause masculine. Bien sûr, Janus libère Wonder Man, et on part sur une belle grosse bagarre, avec finalement le départ vers un autre monde.
Et c'est cool, encore !
Les deux auteurs m'amusent beaucoup avec ces voyages, cette course-poursuite derrière la menace générique de Janus, mais qui fait le job. La caractérisation est le sel de tout ça, avec une Diana vraiment attachante, mais aussi Siegfried (qui n'est ni un damoiseau en détresse, ni un super-guerrier ; un love interest très sympa' à suivre) et Rat' qui sont vraiment très agréables à découvrir. La Justice Guild est cool, Wonder Man est un bon opposant, et Emanuela Lupacchino livre de très, très belles planches, fort dynamiques et léchées.

Toujours un grand plaisir de lire tout ça !

Petite déception.
DC relance (enfin) le Dakotaverse de Milestone, après un one-shot général et donc des mini-séries, des "saisons" pour chaque personnage. On a déjà eu Static, avec un début qui m'a laissé froid. J'ai tenté Hardware, car l'idée initiale m'a toujours paru super : un super-génie afro-américain récupéré enfant par un industriel riche et blanc, qui finance ses études et l'embauche, mais sans jamais lui reverser de droits ; et, donc, la légitime colère du super-génie qui, adulte, se forge une armure pour se venger et rétablir la justice. C'est cool ! Mais j'ai aussi toujours trouvé son look complètement naze, avec ces chaînes et cette allure qui me passent à côté.
J'ai survolé quelques aventures, je connais le concept, et... et je n'ai rien de "neuf" ici. Alors c'est sûr, Brandon Thomas permet aux nouveaux lecteurs de bien découvrir le perso', mais on est complètement sur du copié-collé des idées initiales. Zéro apport (sauf erreur), zéro nouveauté. Ce #1 est une énorme intro', très classique et efficace, mais complètement redondante pour quiconque connaît un peu le concept de Hardware. Qui, en plus, a de nouveau son look naze. Super.
Restent les belles planches de Denys Cowan encré par Bill Sienkiewicz, mais... pff, je suis déçu. Je comprends l'idée de revenir aux bases, mais il n'y a pas d'apport et c'est complètement redondant. A ce prix, je préfère encore lire et relire les numéros originaux, qui auront sûrement plus de sel, de force, de rage.

Quel dommage d'être si frileux.

Ca se lit bien, quand même.
Je reste persuadé que tout ceci n'est qu'une saga d'attente, un passe-plat entre Dark Nights : Death Metal et une Crise en 2022, et ce numéro le confirme finalement. Tout ne sera pas réglé dans le #6... mais ça se lit bien, c'est fluide et sympathique.
Ici, tout le monde se rassemble, en fait : on apprend que Psycho-Pirate a convaincu Mr Bones (sur Terre-0) et Machinehead (sur Terre-8 ) de collaborer avec lui pour "sauver leur Terre" lors de la prochaine Crise du Multivers. L'idée est de se prémunir des futurs problèmes, ici avec Mr Bones qui "fournit"

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L'alliée de Mr Bones est

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alors que Psycho-Pirate envoie son Injustice Incarnate, avec notamment un Joker du Sinestro Corps (tout un programme). Ca bagarre avec la JSA, Président Superman se libère, Machinehead révèle avoir envoyé Thomas Wayne pour se venger de Terre-0, "responsable" par les truchements du Multivers lancés ici de l'atmosphère sombre de son monde, et finalement Roy Harper a tout entre les mains. Son anneau Black Lantern est plus ancien que prévu, et Roy décide de

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Mais Darkseid

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C'est sympa', oui. Joshua Williamson rassemble bien les éléments, a une approche très classique des révélations mais ça fonctionne bien. Les interactions sont assez bonnes, il y a un côté léger et sympathique dans l'air qui m'a bien pris. Xermanico, Paul Pelletier et Jesus Merino illustrent tout ça efficacement, joliment.
Ca se lit bien, je le répète. Ca ne marquera pas forcément, mais ce "passe-plat" s'annonce comme un bon moment, une bonne transition et, finalement, un bon moyen d'aborder la suite avec des choses un peu plus claires.

Je suis curieux pour la suite, même si ça ne reste qu'un moment d'attente.

Pourquoi pas, ma foi... Je ne suis pas sûr que Roy soit vraiment à sa place dans une telle saga, mais au moins ils font quelque chose du personnage.

On peut espérer que ça ne soit qu'une transition, oui.

Par contre, je suis clairement plus intéressé par ce qu'il se passe « là, maintenant », ne serait-ce que parce que ça met en scène des personnages qu'on voit rarement (Darkseid mis à part), que par ce que ça augure pour la suite...

Une future crise ?

Entre autres, oui.

Avec du réchauffé, les mêmes personnages mis en avant, peu ou pas de surprises... Et un final très convenu, sans doute. À trop en faire, ça perd son charme. D'autant que plus ça va et moins elles ont d'impact durable.

Certainement.
Cette future crise visera sûrement Darkseid... une bonne douzaine d'années après Final Crisis.

Très réussi.
Ryan Cady prend le relais de Geoffrey Thorne pour concentrer l'Annual sur Jessica Cruz, révélée nouvelle membre du Sinestro Corps. On découvre ici comment et pourquoi, notamment avec une Jess' qui initialement

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Une rencontre sèche avec Hal plus tard, et Jess' prend acte de ce qu'elle peut faire, de ce qu'elle arrive à faire quand elle affronte et finalement "incarne" sa peur, sans la refouler, et elle décide de bien agir en Yellow Lantern.
Franchement, ça fonctionne bien.
Ryan Cady propose une histoire cohérente et réussie pour justifier ce choix, et la caractérisation de Sinestro en manipulateur sans trop de machiavélisme est bonne (il "savait" que cela se passerait ainsi). Je trouve aussi que cette Jess' est bien écrite, comme ce Hal.
L'ensemble fonctionne et créé une bonne explication pour ce changement. Sami Basri illustre l'essentiel de l'épisode, et c'est très fluide et joli. Tom Derenick vient aider et ça ne se voit presque pas.

Un bon moment, une bonne réussite.

Oula.
Joshua Williamson finalise ici sa mini-série, qui s'ouvre pleinement sur l'autre future mini-série Justice League Incarnate... mais aussi sur un futur événement, clairement annoncé ici, pour 2022. Et si l'ensemble est une lecture sympathique, la révélation finale me laisse un peu circonspect.
Reprenons, cependant.
Tout commence par la grosse bagarre de Justice Incarnate et de la JSA contre l'Injustice Incarnate de Machinehead, composée de "déçus et frustrés" du Multivers. Ca bagarre, Thomas Wayne a quelques bons moments de caractérisation (Joshua Williamson ne cesse de revenir sur ce que Tom King en a fait), et finalement Président Superman "détruit" ce qui retient Flash. Le plan de Darkseid s'effondre,

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Tout le monde est renvoyé chez soi, "tout va bien" même si la Justice Incarnate se prépare à retrouver Darkseid pour en finir (TA-TA, teasing de la mini-série qui débute en novembre). Sur Terre-0, Cameron Chase récupère le DEO

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tandis que Roy cherche Lian et se rapproche de la Teen Titans Academy (qui porte son nom, ça va être sympa').
Surtout, en parallèle, sur Terre-Omega, Darkseid

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Enfin, Flash finit sa course après l'explosion du dispositif, et tombe dans

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Je m'avoue circonspect, là.
Autant l'essentiel de l'épisode est fluide et agréable, malgré la "facilité" avec laquelle Président Superman gère tout (donc "pouf je fonce dedans" et c'est fini ? cool), autant la révélation finale sur le "futur méchant" de l'événement de 2022 ne m'emballe pas. Je trouve que le teaser sur la mini-série Justice Incarnate est sympa', la gestion des personnages est bonne, même la réunion de Big Bads par Darkseid peut être intéressante... mais là, j'ai l'impression que Williamson le prend en "futur méchant" car

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Ca me donne l'impression d'un "Alexander Luthor Jr du pauvre", et le sentiment n'est pas top. Donc que ça annonce une resucée d'Infinite Crisis, super.
Bon, l'épisode est plutôt bon, fluide, dynamique, bien dialogué et bien caractérisé. Ce qu'il annonce est essentiellement sympa', sauf la fin. Xermanico s'en sort très bien aux dessins, c'est efficace et dynamique.

Définitivement une saga d'attente, qui s'avère réussie sur l'ensemble... hormis son ouverture sur la suite, qui me refroidit grandement.

Comment, tu n'as pas envie de voir comment ce formidable personnage va SE VENGER DE TOUT CE QU'IL A SUBI ?!

Oh, sympa'.
Robbie Thompson profite de son Annual pour suivre directement l'action du cliffhanger du #6, avec donc la "révélation" sur le Superboy de Suicide Squad, proche dans le look au Conner Kent des années 2000. Ce même Superboy manipulé par Amanda Waller, qui est confronté à la fin du #6 par... le Superboy au look des années 90, mais ramené par Brian Michael Bendis dans Young Justice et considéré comme "le vrai" dans ses Action Comics.
Que se passe-t-il, donc ?
Comme on s'y attend, Amanda Waller est responsable de manipulations et de trahisons, dans l'espoir et le besoin de "sauver" Terre-3. Je reste surpris qu'elle s'acharne autant à vouloir "protéger" ce monde, et ses collaborateurs aussi, mais ça reste un subplot. Là, Robbie Thompson orchestre une brutale rencontre entre Superboys, et le Superboy du Suicide Squad est révélé être

Spoiler:

La révélation est rude, fait mal, et tout le Squad est ramené par Amanda Waller, alors que Superboy lui promet le pire. En parallèle, Rick Flag s'est bien échappé et prépare sa lutte contre Amanda Waller, en recrutant

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Et c'est bien, ça !
J'avoue ne pas avoir "vu venir" la révélation sur le Superboy du Suicide Squad, même si c'est objectivement prévisible et presque facile. J'ai été pris dans le moment, l'intrigue et les dialogues, et j'ai bien aimé cet épisode, très dynamique.
Surtout, je trouve que Robbie Thompson gère bien ses personnages et son casting, même Bloodsport rajouté "à l'arrache" mais qui fonctionne bien ici. Le subplot sur Rick Flag est bon, le mystère sur l'acharnement d'Amanda sur Terre-3 aussi, et les dessinateurs Dexter Soy et Eduardo Pansica proposent de belles planches, sans que je sente trop la transition.

Un bon moment, une bonne révélation, un bon ensemble.