Après avoir volé à l'autre bout de la pièce, le réceptionniste semblait s'être délié la langue. Il se mit à déblatérer beaucoup d'informations. Eric lâcha un grand sourire, à vrai dire, il avait senti que le type n'avait pas l'air si clair dans le fond, malgré sa gueule d'ange. Il se mit à raconter que le bateau n'avait pas quitté le port au final, et que ce dernier s'était vu reconnaître quelques avaries, et qu'il a dû passer par la case de la cale sèche pour effectuer ses quelques réparations pour pouvoir reprendre son sombre trajet par la suite.
Val avait fini par demander à lâcher l'individu, qui retomba sur le sol, lourdement. Il finit par tendre une espèce de carte pour permettre aux héros de trouver l'endroit tant recherché. Les points de vues d'Eric et Val s'étaient joint sur un point : le petit gars allait moucharder à l'instant où ils passeraient la porte. Val eu donc un bon réflexe, et se débarrassa de l'éventuel mouchard en le neutralisant d'une manière simple. Ils commencèrent à sortir de l'endroit lorsque Val interpella Eric.
- Éric, tu sais ce que ça veut dire. Si le bateau n'a pas quitté Métropolis on a encore une chance de sauver les filles, mais on doit se dépêcher.
Eric tapa sa main sur l'épaule de Val, et lui lança :
- Pas de problème vieux, allons-y, le garage est pas trop loin en plus.
Les deux héros commencèrent à se rendre sur le lieu du garage, et se retrouva à la rue adjacente de l'adresse. Au loin, on pouvait voir l'enseigne de la boutique, qui était un grand hangar. Malgré l'heure, cette dernière avait son enseigne allumée, mais aucun bruit ne semblait venir du hangar. Eric se tourna vers Val et lui lança : - Connaissant le genre de types avec qui tu as eu tes ennuis, doit-t-on vraiment rester sur une approche discrète ou foncer dans le tas ? J'ai des doutes, et il est possible que l'on se retrouve avec une éventuelle prise d'otage. Qu'en penses-tu ?
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Re: Le bruit du sang Ven 27 Jan 2017 - 1:59
L'atelier de Loro Rojo se tenait maintenant devant lui, à quelques pas. C'était un batîment fait essentiellement de tôle rapiécé. On pouvait entendre les arcs de soudure à l'intérieur et voir par les trous des fenêtres quelques étincelle illuminé la pièce. Le gros perroquet mascotte de la compagnie était la seule chose du bâtiment qui semblait en bonne état signe qu'il n'était pas là depuis longtemps. Il n'y avait plus aucune fenêtre dans les embrasures prévue à cette effet. De toute façon dans les slums, ils faisaient toujours chaud, même en février. Les tuyaux de métropolis passait tous par là dégageant leur chaleur nauséabonde et tenant la température toujours crevante même en plein hiver.
Éric a ses côtés, il y avait quelques choses de tellement justes, dans ce qui était en train de se passer. Quelques choses de naturel et de tout à fait logique, comme si toutes les pièces du puzzle c'était mis en place. Quelques gars de l'atelier fumaient une cigarette dans un coin et riaient. Karaté Kid se demanda s'ils savaient ce qu'il y avait dans les conteneurs du gros navire dont on pouvait voir l'antenne de l'autre côté.
Puis un se tourna et sa chemise entre ouverte bougea un peu au vent, un fusil bandouillait sur son ventre, l'un des interlocuteurs pointa l'arme. L'autre ria et referma sa chemise. Val ne comprenait pas se qu'ils disaient, ils parlaient en espagnol et ils étaient à une trop grande distance. Karaté Kid recula un peu pour observer les bâtiments adjacents. Pour établir, son plan, puis le tracé se firent dans sa tête. Il retourna voir, les trois hommes étaient toujours en train de fumer, il se tourna vers Éric.
C'est le moment de tester si tu es à l'épreuve des balles. Tu passes par devant, je vais trouver les filles.
Val sauta par-dessus le mur de l'immeuble voisin, puis sauta sur le mur, il prit appuie sur le second et se repoussa de sa jambe droite, et fit le même mouvement de manière successive deux fois se qui lui permit d'atteindre le toi de l'immeuble adjacent. Puis il prit une course et sauta sur le toit en tôle de l'atelier. Il exécuta une roulade et ne fit pratiquement aucun son à l’atterrissage tel un vrai ninja. Puis longeant la ligne du mur qui était plus solide il se dirigea vers l'arrière du bâtiment disparaissant du champ de vision de Éric.
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Re: Le bruit du sang Ven 27 Jan 2017 - 16:55
Ce taudis de métal n'avait pas vraiment l'air d'être un hangar pour réparer les bâteaux, on aurait plus dit un ghetto abritant une trentaine de gangs en même temps, même pire, au vu de leur armement, on pourrait même dire de la milice privée. Les gars étaient armés comme des soldats en guerre, sauf qu'ils leur manquaient la tenue, et sûrement le talent, quoi que cela pouvait être discutable.
Eric tendit alors l'oreille tout comme Val lorsqu'il entendit parler Espagnol. Il pensa alors : - Des mexicains ici ? Ça sent pas bon. Effectivement, Eric avait entendu des rumeurs, des bruits de couloirs, qu'un Cartel aurait rejoint les Slums il y a quelques temps, et avait massacré le précédent gang d'Irlandais qui gérait le business. Mais à vrai dire, il connaissait surtout les Cartels de réputation, tout comme le prouvait leurs nombreuses vidéos sur le net mettant en scène des exécutions atroces. Mais ces filles avaient besoin d'aide dans tout les cas, et ce n'est pas eux qui pourrait l'arrêter. - C'est le moment de tester si tu es à l'épreuve des balles. Tu passes par devant, je vais trouver les filles.
Eric fit un grand sourire, laissant découvrir ses dents éclatantes.
- Tu me sous-estimes ? Eric craqua alors ses phalanges, et mit une oreillette sur son oreille gauche. Il lança alors une chanson. Le tout est dans l'entrée, du moins c'est ce qu'il avait surtout entendu. Il s'échauffa rapidement et redressa sa capuche, et s'avança vers la petite troupe armée.
- Eh gringo ! Qu'est-ce que tu fous dans le coin ? Dégage de là !
Le premier leva son arme, sans en ôter le cran de sûreté. Il devait penser qu'Eric n'était qu'un simple vagabond. Cette erreur allait lui coûter cher. Eric ouvrit la bouche et attrapa un brique qu'il lança vers le type. Le gars ne vit pas le coup venir et la brique s'écrasa sur son nez, qui se brisa instantanément sur lui. Il s'écroula presque aussitôt.
- Les gars ! On nous attaque ! Butez moi ce fumier ! Les tirs fusèrent, les chargeurs se vidèrent, les balles partèrent dans tout les sens, et percèrent un extincteur, qui dissipa un brouillard de fumée. Après cette grande pluie de balles, les malfrats commencèrent à rire, certains qu'Eric n'était plus. Mais ils furent tous surpris lorsqu'ils entendirent la voix d'Eric : - Put**n les mecs, vous avez ni**é mes fringues !
Eric était méconnaissable. Les tirs avaient été absorbé par sa peau, et lui avaient fait emmagasiné énormément d'énergie kinétique. Un homme était entré dans la brume, un colosse en sortit et attrapa par la tête un des gardes et l'envoya se balader vers les caisses, le second n'eu pas le temps de réagir, ou peut-être était-t-il tout simplement tétanisé. Il se prit une gifle qui l'envoya voler à l'autre bout de la pièce. Le troisième hurla et partit en courant, tout en lâchant son arme. Eric ôta la poussière de ses vêtements, et hurla alors : - Alors c'est tout ce que vous avez ? Hein ?
Plusieurs groupes de gardes sortirent alors de l'ombre, divers cris et ordres fusèrent, et ces derniers se dirigèrent vers Eric.
- C'est pas trop tôt !
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Re: Le bruit du sang Ven 27 Jan 2017 - 17:35
Éric remplissait très bien sa mission. Karate Kid entendit les hommes se parler et crier après. Il entendit le bruit des balles et les arcs de soudure s'arrêter. La plupart des hommes et des femmes se dirigeaient maintenant vers l'avant du bâtiment, pour attirer l'attention le colosse des slums était vraiment doué et cela laisserait le champ libre pour Karate Kid.
Le bateau était amarré à l'arrière ce atelier n’était clairement pas fait pour des gros bateaux, mais vue la cargaison "dangereuse" il comprenait que les gens avaient voulu éviter d'aller dans des plus grosses baraques. Puis Val soupçonnait fortement que les gens qui opéraient la traite des filles et l'atelier étaient les mêmes. Évidemment, cela ne tenait pas contre une cour de justice puisque les prouvent qu'il avait été le fait que le bateau était dans un atelier espagnol et que les gens qu'il avait attaqués hier étaient aussi espagnols, mais dans la rue, on se fiait à son instinct.
Val Arriva au bout du toit. Il remarqua que quelques hommes étaient encore sur le bateau. Il tenta de repérer le conteneur du haut du toit, puis il entendit un bruit de sifflement à son oreille. Il évita de justesse le couteau qui lui passa à deux doigts du visage.
Le petit héros n'ira pas très loin avec un couteau dans sa colonne vertébrale.
Val reconnu la voie tout de suite, elle était accompagnée d'un fort accent espagnol qu'il n'avait pas oublié. C'était celui qui l'avait combattu durant la nuit, celui qui l'avait vaincu. Cette fois les choses seraient différentes par contre, car il n'avait pas déjà un couteau planté dans la cage thoracique. Il était en pleine possession de ses moyens. Puis le fanatique des couteaux avait révélé son emplacement devant un conteneur que Karate Kid reconnut tout de suite. Il avait encore les traces de son poing qu'il avait enfoncé dans le métal en combattant plus tôt dans la nuit précédente.
Il sauta en bas sur un conteneur roula et couru vers l'Espagnole au couteau en évitant les quelques tirs de fusils qui appartenant aux hommes restés au bateau. Il sauta vers l'homme en brun qui lança un autre couteau dans sa direction que Karate Kid fit dévié d'un coup de pied sur le plat de la lame. Le combat sur le bateau avait bel et bien commencé.
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Re: Le bruit du sang Sam 28 Jan 2017 - 11:18
Les malfrats s'avancèrent tous vers Eric, et commencèrent à faire feu sur le colosse. Les balles rebondissaient sur le torse d'Eric, les renvoyant de manière anarchique dans les diverses caisses, piles de ferrailles ou outils propres au garage. Divers soldats se jetèrent à terre lorsqu'ils vit que les balles provoquaient plus de dégâts dans les locaux que sur la cible. Eric quant à lui, devenait de plus en plus monstrueux, et sa peau commençait à prendre une teinte rouge, et des lumières émanaient légèrement du corps d'Eric.
Il fonça alors vers un premier groupe qui continua à ouvrir le feu, et ne s'arrêta pas. Tel un fléau, il passa aux travers du groupe, et les divers gardes se retrouvèrent projetés sur les deux côtés, les uns contre des établis, d'autres contre des conteneurs ou encore des caisses. Eric sentit sur son corps une arme d'assaut s'écraser contre son torse, et qui éclata presque instantanément.
Eric laissait de l'énergie émaner de lui, et commença à frapper ses poings l'un contre l'autre, et dirigea son regard vers les autres groupes qui se dirigeaient vers lui, hurlant chacun de leur côté, créant un véritable vacarme. La situation était idéale pour Val, et la diversion d'Eric allait occuper tout ces mexicains pendant un bon bout de temps. Du moins, tant que ces derniers n'avaient pas de mercenaires un peu sauvage dans l'agenda. Eric continua à avancer dans les docks, tout en distribuant des coups de poings, gifle et autres pour se frayer un chemin. Il finit même par arracher une portière de voiture, pour s'en servir de bouclier. Il avança tout en frappant avec sa portière, alors que les mexicains hurlèrent de plus belle, terrorisés par Eric, qui semblait instoppable.
- Es un diablo !
- Appelez des renforts, le boss ! Tout le monde ! Les flics aussi n'allaient pas tarder à débouler, vu le raffut qui s'étendaient dans les Slums, ces derniers n'allaient pas rester indifférents et ramener la cavalerie au plus vite. Eric en profita alors pour hurler :
- Ouais c'est ça, ramenez tout le monde, montrer moi ce que vous avez dans le ventre !
Eric attrapa alors un des gardes et l'envoya voler à l'autre bout de la pièce. Tel un germain sur un champ de bataille antique, Eric se sentait plongé dans une rage sans limites.
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Re: Le bruit du sang Dim 29 Jan 2017 - 1:09
Tu vas mourir pendaho!
C'est ce qu'on verra.
Brutale lança un nouveau couteau, que Karate Kid fit dévier d'un coup de poignet, la lame alla s'enfoncer dans un des gardes qui venait de tourner le coin. Val avait une position offensive, il se positionna Zenkutsu dachi, position vers l'avant, la jambe avant est fléchie tandis que la jambe arrière est tendue. Puis il frappa en avançant utilisant tout le contrepoids du mouvement pour frapper en plein centre du corps de Brutal qui évita sans trop de difficulté. Cependant, Val avait anticipé et continuant le mouvement il se retourna pour donner une puissante savate de la jambe arrière qui était tendue et frappa comme un gourdin. Brutale alla s'écraser sur le wagon. Il prit deux couteaux qu'il lança, Val sauta et se mit en position horizontale passant entre les deux couteaux, il tomba sur le ventre, mais se releva immédiatement. Brutal le saisi cependant par la tête et sortie un couteau pour lui planter dans le dos. Val leva le bras pour le bloquer puis frappa sur le plexus de Brutale qui s'offrait à lui. Sous le coup la lame tomba, Val la ramassa et la lança sur un deuxième garde qui venait d'arriver pour se mêler.
Pas mal pendaho, tu sembles plus en forme qu'hier soir.
Qui est tu, pour qui travaille-tu.
Appelle moi Brutale.
Une lame dans chaque main Brutale commença le combat en corps à corps. Ses mouvements étaient fluides et très secs. Il était accompagné de pointe très complexe. Val bloquait les coups puis étudiait et finalement il découvrit le modèle dans les mouvements, c'était un cerf. Val bloqua le coup et recula le cerf lui passa par-dessus la tête et il envoya lui-même un coup directement dans le dos de son adversaire en se relevant.
Un cerf... tu essaies d'utiliser le Xilam. Ne te mesure pas à moi tu ne gagneras pas.
Je sais... on a un message pour toi. La prochaine fois, j'aurai le droit de te tuer et de me battre pour vrai.
Brutale envoya un couteau sur le conteneur. Il n'était pas destiné à lui, mais bien à activer une manette électrifiée qui ouvrit la porte du conteneur. Karate Kid se retourna pour voir, Brutale en profita pour s'échapper. La porte ouverte une odeur nauséabonde sortie du dit conteneur, une odeur de sang sécher et de tripes ouvertes.
Non...
Your fault pendaho...
Karate Kid lisait la pancarte sur le corps pendu d'Alicia. Tout se qu'il entendais était le bruit du sang d'Alicia couler goutte par goutte sur le sol, ou plutôt sur les autres corps. Par terre toute les autres nues, mortes, mutilées. On avait voulu rendre la scène la plus explicite possible, les corps avaient été entassés sous le cadavre suspendu d'Alicia. Évidemment, quelqu'un les avait vues emporter les filles, elle n'avait plus de valeur. Elles allaient être recherchées, Val s'était échappé, il aurait pus prévenir la police. Val se détourna les yeux puis referma les portes...
Puis son attention se porta sur les bruits à l'intérieur du bâtiment. Brutale était partit, mais le combat continuait à l'intérieur. C'était merveilleux, car il avait vraiment besoin de se calmer les nerfs...
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Re: Le bruit du sang Jeu 2 Fév 2017 - 14:49
- Continuez à faire feu ! Il faut à tout prix arrêter ce taré !
Les balles pleuvaient de plus en plus, et la résistance semblait s'intensifier. Tel un barbare, Eric se sentait revivre. Enfin il pouvait distribuer des droites sans qu'on s'oppose à lui. Fini le boulot barbant de garde du corps, fini le cache-cache. Ce soir, il se révélait à tous, ce soir, le monde allait découvrir Eric Moran, citoyen qu'on pensait ordinaire, doté de pouvoirs extraordinaires.
- Venez ! Venez tous ! Il commença à charger, se dirigeant vers un autre groupe d'ennemis, qui semblait mieux équipés que les précédents. Il hurla à leur encontre : - Venez affronter Freight Train !
Une roquette partit alors d'un des soldats, et s'écrasa à côté d'Eric, ce qui le déséquilibra, et lorsque ce dernier perdit l'équilibre, il vit que sa charge l'amenait non plus chez les méchants, mais dans un tas de caisse juste à côté. Désorienté, il fonça alors dans ces caisses, et souleva un grand nuage de poussière. Les latinos jubilèrent, persuadé d'avoir été vainqueur de ce duel biblique, digne d'un Davi contre Goliath.
Mais là encore, ils se trompèrent.
Eric resortit alors presque aussitôt, de l'énergie parcourant ses poings. Cette dernière, jaune, pure, n'annonçait rien de bon pour les gars en face. Son pull et t-shirt était éventrés, déchirés, et ne ressemblait plus vraiment à des fringues basiques, mais plus à des vêtements que les mites avaient dévorés. Il les regarda, les yeux pleins de fureur :
- Là, ça va chier.
Il se mit alors non pas à charger, mais à marcher. Il attrapa deux planches de bois et le lança sur le groupe avec une grande force. Puis il passa au modèle au dessus, en prenant une grande caisse, qu'il lança sur le groupe d'ennemis. Ces derniers, paniqués, reprirent leur enfer de balles, cherchant à tout prix à un moyen de repousser Eric. Ce dernier arriva alors finalement à la hauteur du groupe, et sauta en leur direction. Usant de ces pouvoirs, il s'éleva de deux ou trois mètres, et se rabattit sur le groupe, le poing en avant.
Une onde de choc parcouru alors tout le bâtiment, et les gardes volèrent dans toutes les directions. Les armes se brisèrent, le béton céda, la terre se fissura.
Et puis après, plus rien. Un grand silence. Le combat était dès lors terminé.
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Re: Le bruit du sang Mar 7 Fév 2017 - 14:59
Karate Kid, quitta le bateau et voulut remonter vers l'atelier, mais un bruit attira son attention. Un déclic très léger puis il se retourna. Le feu était pris dans le bateau. Tout ceci avait été un piège. Les filles étaient déjà mortes, le bateau ne servait qu'à l'aparté et là il brûlait le bateau et les preuves. D'ailleurs, il entendait déjà le bruit des sirènes de police et de pompier. Il ne pouvait pas rester là.
Il se dépêcha de remonter, il y eut beaucoup de bruit, mais quand il ouvrit enfin la porte de l'atelier Freight Train était le dernier homme debout. Le feu dans un coin commençait probablement dû à l'explosion entendue un peu plus tôt par Karate Kid.
Éric, on doit partir, c'était un piège. La police et les pompiers sont déjà en route. Il n’y a rien pour nous ici.
Il était conscient de l'échec de la mission, mais il avait au moins découvert quelques choses. Les personnes savaient qu'ils étaient là. Ils savaient que les slums avaient maintenant deux personnes de plus pour les arrêter et bien qu'ils ne les craignaient pas encore, cela viendrait. Il en faisait le serment. Pourtant cela n'était pas l'attitude d'un légionnaire, mais différents temps, différentes mœurs apparemment. La brutalité, la barbarie semblait être leur seul moyen de langage, il allait alors emboîter le pas à la mesure. De toute façon, il avait perdu cette manche, mais pas la guerre. Il n'y avait rien qu'il pouvait faire de plus ici. Seulement laisser faire la police son boulot pour la suite.
Il quitta donc la scène de leur première aventure en duo. Karate Kid allait retourner au dojo, mais il se promit que FReight Train et lui seraient liés dans le reste puisque de toute évidence tout cela semblait si juste et si vrai. Puis, le message était passé, la guerre venait d'éclater, Val ne pouvait que s'enthousiasmer, car bientôt il allait connaître tous les acteurs du jeu.