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Oui, j'ai effectivement cru comprendre qu'il s'agissait pour King de se réconcilier avec les fans d'Ivy après ses agissements de War of Jokes and Riddles (dont je ne me souvenais même pas ; c'est dire si sa participation m'a marqué).
Ce sont clairement des tomes de remplissage en attendant le plat de résistance, oui, mais fort heureusement, ça reste assez sympathique (à défaut d'être réellement constructif) et ça ne traîne pas trop en longueur (seulement trois chapitres, il me semble ?).

Plutôt deux, quand même, je pense, mais oui.

J'ai beaucoup aimé aussi. J'ai un peu vu ça comme la manière de King de montrer que le fait de les mettre ensemble ne va pas « changer » les personnages.

Avec la sortie prochaine d'un film New Mutants, il était à prévoir que Marvel capitalise sur la licence. C'est chose faite avec le titre New Mutants : Dead Souls, bihebdomadaire - ce qui est assez surprenant pour une série secondaire, quand on sait qu'Iron Man par exemple est devenu mensuel - et dont le tome 2 vient tout juste de sortir.

On retrouve donc une équipe formée de Magik, Boom-Boom, Rictor, Strong Guy et Wolfsbane, réintroduisant ainsi des personnages qui n'avaient, pour la plupart - sauf erreur de ma part - plus été vus depuis le soft reboot de Secret Wars.

Je dois dire que si j'aime beaucoup Magik, c'est la seule que je connaisse vraiment au sein de leurs effectifs : les autres me sont familiers pour les avoir croisés ça et là ou ne serait-ce que de nom, mais ça ne va pas plus loin. Je ne savais donc pas à quoi m'attendre en m'intéressant à cette équipe, sur laquelle je n'ai jamais lu par le passé même si, là encore, je connais le principe.

À l'instar du long-métrage censé sortir en 2019, la série se concentre sur un aspect « glauque » : ce n'est pas de l'horreur, mais ça s'en rapproche, et on sent pouvoir s'attendre à des thèmes assez occultes par la suite.
Du point de vue des personnages, je n'ai rien à redire : je ne sais si cela correspond à leurs précédentes apparitions, mais les interactions fonctionnent bien et tous présentent à mes yeux un certain intérêt (sauf peut-être Wolfsbane, mais c'est trop tôt pour rendre un avis définitif).
En bref, l'alchimie opère.

Magik elle-même, si elle est « souvent » utilisée dans les autres titres X-Men, n'y est la plupart du temps vu que comme un accessoire, une facilité scénaristique - notamment pour les déplacements grâce à ses pouvoirs de téléportation - et ne bénéficie que de très peu de développement en elle-même, en tout cas ces dernières années.
New Mutants : Dead Souls semble travailler à réaffirmer son identité, et lui donne à cette occasion davantage l'allure d'une adolescente | jeune adulte blasée et rompue aux arcanes du surnaturel que de la bourrine un peu prétentieuse qu'on fait d'elle régulièrement (tout en rendant à la Soulsword des dimensions plus modestes que l'énorme épée de japanimation qu'on lui faisait trimbaler : ce n'est pas du luxe).

En somme, alors que je ne savais pas trop à quoi m'attendre, cette nouvelle série s'annonce plutôt prometteuse - plus, en tout cas, que bon nombre de sorties Marvel parmi celles que je suis ; et c'est du X-Men, alors j'en suis doublement ravi. Reste à espérer qu'elle continue dans cette voie, même si je m'inquiète généralement moins pour les « petites » séries qui courent moins le risque d'être lissées à l'excès. Je suivrai ça avec attention !

Amazing Spider-Man #798 nous livre la deuxième partie du nouvel arc Go Down Swinging dont je décrivais déjà les prémices il y a de cela quelques posts.

Il commence d'une manière assez classique qui, tout comme sa couverture, sent bon la nostalgie : le Bouffon Vert, dans son vieux costume, débarque dans les nouveaux locaux du Daily Bugles et exige qu'on fasse venir Spider-Man.
Plus précisément, il en fait la demande à un Peter Parker sidéré qu'il ait été capable de retrouver sa condition de Bouffon, celui-ci ignorant encore qu'il connaît désormais son identité véritable.

Celui-ci répond donc à son appel, l'affronte, et désamorce la situation - façon de parler, puisque la charge explosive se déclenche bel et bien et pulvérise sur le coup une bonne partie de l'immeuble.
Pendant ce temps, un Jonah Jameson toujours attaché se lamente d'avoir « trahi » Peter en vendant malgré lui son secret, ressassant ses propres pertes et craignant qu'il ait à connaître la même chose ; je trouve que ça illustre assez bien le chemin fait par le personnage depuis ses débuts en tant que Spider-hater irascible.

On a donc droit à une scène où Peter découvre Norman apparemment agonisant, empalé par les débris, qui lui dit que c'est leur « rivalité » qui l'a conduit à dépasser ses limites... Avant de révéler la présence du symbiote Carnage, et de devenir une bonne fois pour toute le Red Goblin.

L'on aurait pu s'attendre à ce que le fait que l'apparence de celui-ci ait déjà été dévoilé avant même le début de cette nouvelle saga aurait quelque peu gâché la surprise, mais je dois dire que la mise en scène a tout de suite su conférer une certaine aura à cette union contre-nature. Un Norman au mieux de sa forme - et plus encore - laisse donc Peter Parker dos au mur... Mais celui-ci n'a pas dit son dernier mot.

J'ai beaucoup de choses à redire sur le travail de Dan Slott sur Spider-Man, mais je dois dire être assez charmé par ce qui s'annonce être son grand final sur cette série, en tout cas pour le moment.
À voir si ça ne va pas finir - comme souvent - en pétard mouillé, mais étant donné le manque de bonnes histoires du côté du Spider-Verse récemment, je fonde de grands espoirs sur cet arc !

Conner Kent || Superman a écrit: