[4ML] Après-midi sportive à la Base Edwards [Hal]

[4ML] Après-midi sportive à la Base Edwards [Hal] Jeu 28 Sep 2017 - 14:31

Coast City.
Brillante cité de la Côte Ouest, quasiment constamment ensoleillée, qui dispose de ce fait d’un rythme de vie fort agréable, entre la mer et les plaisirs de la chaleur. La ville, néanmoins, a eu son lot de difficultés – deux destructions, notables, l’ont supprimé des cartes avant que la motivation et surtout la volonté de ses habitants et de quelques fous d’espoir soient parvenus à la ramener à la vie.
Ni Mongul, ni Darkseid n’ont donc réussi à détruire Coast City ; cette dernière apparaît donc comme la championne de la résistance, et peut donc cacher bien des forces sous des contours en principe bien frivoles.

Cependant, au-delà de son historique difficulté, Coast City est essentiellement connue pour trois choses, trois faits.
En premier, elle est le foyer de Green Lantern, du moins le plus connu. En second, elle survit essentiellement grâce à Ferris Aircraft, une florissante compagnie aérienne. Enfin, elle accueille discrètement une base de l’Air Force régulièrement à la pointe de la technologie militaire – et de ses secrets.
Si, récemment, le Green Lantern John Stewart, dont l’identité est connue du public, a été nommé chef de l’A.R.G.U.S. et a installé le quartier-général de ce dernier dans une Citadelle d’émeraude à Coast City, c’est bien la base militaire qui attire aujourd’hui les attentions… et les risques.

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La Base Edwards, en effet, accueille ce jour une cargaison dangereuse, de haute sécurité.
Elle n’est pas la destination finale de ce camion massif, ultra-blindé et sécurisé, mais fait juste office d’étape pour ses pilotes et gardiens, qui ont aussi besoin de repos avant de reprendre la route jusqu’à l’Amérique du Sud.
Ni les responsables, ni les troufions de la Base Edwards ne sont informés de ce que contient cette équipée étrange et officielle – mais tous savent, sentent qu’il s’agit de quelque chose de douleur, de dangereux. D’explosif.

La sécurité a donc été renforcée, les hommes sont à cran et l’équipage reste de côté, presque mis en quarantaine.
Il faut, absolument, préserver le camion mais aussi ceux qui le mènent – car l’allumage est à reconnaissance tactile et vocale des deux chauffeurs identifiés. Ceux-ci doivent donc être protégés au maximum.
Les responsables militaires font d’ailleurs bien d’agir ainsi… car quelqu’un entend s’emparer de la cargaison dès aujourd’hui.

Ce quelqu’un est déjà là, en fait.
Le soleil est haut, en cette après-midi de chaleur, et l’équipage est restreint dans une zone fermée de la Base Edwards, à l’intérieur d’épais murs de métal. Deux gardes sont censés protéger l’entrée de cet espace géographique, mais tous deux viennent de s’écrouler, victimes d’un poids utilisé en épreuve olympique…

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… une des armes préférées de Sportsmaster, qui s’est immiscé dans la Base avec discrétion jusque-là.

Il sait qu’il doit maintenant agir vite, car les gardes seront bientôt relevés et leurs corps inconscients – vivants mais lourdement blessés aux crânes – seront découverts.
Il doit agir vite, oui ; et bien. Sa réputation ne saurait être minorée par un excès de confiance, qu’il ne s’autorise jamais par principe.

A pas de loup, discrètement, Sportsmaster s’avance donc dans la zone dédiée et déconnectée du reste de la Base Edwards, à la recherche des deux chauffeurs et des quatre gardes.
Leur nombre et leur formation ne lui font pas peur.
Il est un professionnel. Il mène ce contrat à bien, comme tous les autres.