Inventaire : Anneau de la volonté ( au doigt)
Anneau de l'espoir, anneau de la rage ( dans sa lanterne)
Groupes : Green Lantern Corps
You say One love One life Sam 25 Aoû 2018 - 1:34
Spoiler:
Dans l’un des couloirs blancs du Gotham général Hospital une femme dans un fauteuil roulant se fait pousser par une infirmière. Les traits tirés par l’épuisement causé par son traitement, elle garde un visage mélancolique pendant qu'on la fait avancer. On l’a ramène dans sa chambre, et elle demande qu’on la laisse devant la fenêtre. Puis une fois dans le silence et l'obscurité, elle regarde de son fauteuil les toits de Gotham et songe à son mari, avant de s’endormir sous le poids de la fatigue. Son médecin parle dans le couloir. Elle est en rémission et son état n’empire pas mais ne s’améliore pas non plus. Quand on lutte contre ce cancer l’envie de survivre et de s’accrocher à quelques choses peux grandement influer sur l’efficacité du traitement. Et en connaissant ce que Nora Fries à découverte sur son mari depuis son réveil en écosse ils doutent. Trouveras t’elle la force de mener ce nouveau combat contre la maladie en l’ayant vu sous ce jour là?
“...La vie ne nous a pas gâté mon Amour, mais une nouvelle donne est possible. Je ne me contenterais pas de cette main et la changerais pour toi. Tu me haïra peut être pour çà, ne me reconnaîtra plus. Mais tu vivras, et sache qu’au fond je resterais le même. Je ne regrette rien de ce que j’ai fais. Je le referais si c’était à refaire.”
Victor Fries marchait dans des ruelles du vieux Gotham. Bien qu’il ai rendez vous avec Ray Palmer et qu’il ne pensa pas qu’il soit du genre à le trahir il appliquait ce conseil qu’un policier local donnait à la population quand elle souhaitait rendre une arme au poste. “ It’s Gotham. Keep the gun” Que ce soit parce qu’il croise d’autres criminels ou parce que l’ancien Atom voudrait le capturer et envoyer au Royaume Uni se faire juger pour participation à un régicide, il avait toutes les raisons d’être armé. Il portait un fusil glaciaire de la dernière génération qu'il avait conçu récement. Précision, portée, puissance, solidité...une de ses meilleurs créations dont il conservait des plans au Chong-Mai.
Il portait l’armure légère inventée par Luthor et sur laquelle il n’avait eu que peu à travailler. A part modifier certains aspects pour qu’ils correspondent à ses préférences il n’y avait presque rien à changer. Bien que Luthor se soit montré suffisant il avait montré une capacité à comprendre tout ce que cela impliquait que d’avoir à porter une combinaison réfrigérante, tout en lui offrant la protection efficace et une mobilité grandement améliorée. Elle était équipée d’un discret affichage tête haute sur le verre de son casque l’informant sur de nombreux paramètres, une technologie qu'il méconnaissait.
Mais bien qu’il soit équipé plus efficacement que jamais, peut être était il très prêt de ne plus utiliser tout ce matériel. Un rendez vous avait été pris avec l’éminent professeur Ray Palmer qui pourrait peut être aider à détruire la tumeur cancéreuse de Nora avec son savoir faire en miniaturisation. Il avait reçu sur sa messagerie du Dark Web où il avait échangé avec Red Robin une adresse où se rendre située dans un quartier plutôt sûr de Gotham. "Plutôt sûr", cela voulait dire loin de Batman et ses chauve souris qui patrouillaient en priorité dans les quartiers les plus dangereux.
Avançant dans l’ombre de ruelles non éclairées il grimpait des escaliers pour atteindre des toits et progresser le long de ceux ci. Il marchant ensuite entre les statues gothique de la ville voyant l’hôpital au loin. Il n’avait pas pu revoir Nora depuis qu’il l’avait laissée en Ecosse, car elle était sous surveillance et ne voulait plus se montrer violent devant elle. Elle savait ce qu’il était devenu, et il était chamboulé depuis. Le moment était peut être venu, celui de faire à nouveau tout pour elle par amour. "Non", avait elle implorée en protégeant Holmes après qu'il tua des policiers. Plus de morts, assez de violence. Par amour il ferait tout pour elle, et peut être pourrait il se ranger après cette dernière rencontre avec Palmer.
“Je ne tire aucune fierté de la vie que je mène et des crimes que j’ai commis. Tu as éclairée ma vie quand je la trouvais sombre, aride et vide de sens, je ne veux que te rendre ce que tu m’as apporté. Quand tu seras guérie je pourrais alors m’occuper de mon cas, je m'éloignerais des autres criminels aussi loin que je le pourrais, je prendrais les médicaments qu’on m’a prescrit, chercherais un remède pour ce que j’ai. Je redeviendrais le Victor à qui tu as dis "oui", et ne te décevrait plus. Nous irons refaire nos vies ensemble dans la simplicité et au bout du monde puis on nous oubliera. On aura cette nouvelle donne mon amour je jetterais ces mauvaises cartes et tout recommencera je te le promet.”
Toujours assise dans son fauteuil à regarder les lumières de Gotham depuis sa chambre d’hôpital, Nora pose sa main sur le journal que son mari lui avait rendu et dans lequel elle trouvait parfois des touches d’espoir perdues dans un océan de pessimisme. Un espoir fou, naïf, mais un espoir tout de même. Celui que tout redevienne comme avant. Commençant à pleurer elle prenait sa cloche à neige posée sur sa table de chevet et la regardait en pensant à lui, comme il pensa à elle bien des fois en regardant cette danseuse entourée de flocons. Peut être oui, peut être pourrait il revenir de çà.
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: You say One love One life Dim 26 Aoû 2018 - 15:17
Gotham City n'est pas une ville agréable. Même pour ceux qui y vivent, même pour ceux qui font le choix d'y vivre alors que leurs ressources leur permettraient de se localiser ailleurs... la ville n'a rien d'agréable. Certes, elle offre plein d'opportunités, elle permet de s'enrichir, de gagner du pouvoir et des échelons ; mais le quotidien n'y est pas bon ou beau. On y évolue, on y marche, on y mange, on y dort la peur au ventre – et rares sont ceux qui y font le déplacement avec le sourire.
Clairement, Ray Palmer ne fait pas exception. Mais il n'a pas le choix.
Dans un endroit calme et, oui, presque sûr de la ville, le savant Victor Fries monte des escaliers et débouche sur un toit. Il peut, alors, découvrir l'horizon qui s'offre à lui... ... celui d'une zone industrielle de Gotham City, abandonnée depuis des années. Seule l'usine de Soder Cola offre encore du travail dans ce quartier, mais les bruits de sa fermeture se font de plus en plus insistants ; et le désespoir ambiant grossit.
Cependant, ces éléments, ces pensées sont bien lointaines pour le scientifique d'Ivy Town – qui, chez lui, soupire, vérifie son équipement, puis tape le numéro de téléphone qui lui a été donné. La seconde d'après, le combiné d'une des cabines publiques situées devant l'usine sonne – et sonne, encore et encore. Au point que, lassé, un sans-abri se traîne difficilement jusqu'au téléphone, le décroche, grommelle quelques mots... mais ne voit pas la micro-silhouette s'échapper du combiné, et disparaître rapidement. Le sans-abri en sera pour ses frais, et raccrochera ; avant d'esquisser l'un de ses trop rares sourires, en voyant un billet de cinquante dollars, laissé devant la cabine. Il pourrait jurer ne l'avoir pas vu en venant, mais s'en contrefiche. Ce soir, il pourra manger chaud – et vivre une nuit de plus, heureusement.
Une fine silhouette s'échappe donc du sol, et vient s'approcher du toit ; du lieu de rendez-vous prévu. Là, cette forme minuscule active les pouvoirs d'une armure dont la technologie défie toute logique, et grandit jusqu'à reprendre une forme normale... ... jusqu'à redevenir pleinement Ray Palmer, dans cette fameuse armure ATOM.
« Bon, okay. »
Debout, redressé, il prend une grande inspiration, puis enlève son casque. Ses yeux glissent sur la ville autour de lui, et il soupire en grimaçant ; fichue Gotham City. Fichu Mister Freeze. Il y a peu, ce dernier l'a aidé, a même sauvé Ivy Town – mais pas gratuitement ; il a exigé son assistance, en contrepartie. Et Ray a accepté, bien sûr : il n'avait pas le choix. Mais, s'il aurait accepté sans cela, il ne digère toujours pas ce chantage, et son obligation de venir ici. Après l'Invasion, après ce qui est arrivé à Ryan, après... Jessica...
« Pff. »
Palmer secoue la tête, puis bloque son casque entre son flanc et sa main.
« Vous êtes en retard, professeur Fries... »
Il s'approche du rebord, et pose son pied dessus, pour se pencher et découvrir, toujours grimaçant, cette ville qu'il aime si peu.
« … et ça ne me plaît pas. »
Il secoue la tête, et attend alors. Il prend son mal en patience. En espérant que ce fameux retard ne soit pas le prélude à une mauvaise surprise – pour lui, mais aussi pour Victor qui, s'il demeure un Vilain, est sûrement l'un des hommes les plus malheureux qu'il connaisse...
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Re: You say One love One life Dim 26 Aoû 2018 - 18:52
Victor arrivait à l’adresse du rendez vous pris avec Palmer. Il marchait entre les cheminées du bâtiment industriel, slalomant entre les vieilles baies vitrées qui autrefois éclairaient les ouvriers de cette friche industrielle. D’un regard en contrebas il apercevait que toutes les traces de température avaient disparues, comme presque toutes les machines. Seul celles trop vieilles pour avoir une valeur étaient restées, et tant que le bâtiment ne serait pas revendu pour être démoli aucun ferrailleur ne ferait le déplacement pour les prendre. Le prix de l’acier était à peine suffisant pour rentabiliser le démantèlement. Le prix de la main d’œuvre avait faite filer ces machines en Asie, terre d'avenir. Terre de la Secret Society.
Du toit il pouvait voir l’usine de soda, la seule qui tournait encore cette nuit là. Si quelqu’un doutait encore que les révolutions industrielles ont une fin, qu’ils vienne ici et contemple. Freeze regarda l’heure sur son affichage tête haute, et constatât que Palmer était en retard. C’est alors qu’il eu un pressentiment. Un mauvais pressentiment.
Il se retourna brusquement, ne trouvant que l’obscurité de la nuit et aucune trace de température. Il connaissait trop bien cette ville et ses dangers et gardait des réminiscences de scènes du passé où “il” lui tombait dessus. Il n’y avait pourtant aucune raison qu’”il” soit là, c’était une crainte infondée. Mais les nuits de Gotham avaient marquées son inconscient par la peur, comme un chien battu aura peur à la simple vue de son maître tant il se sera ramassé de trempes. Trop d’échecs, trop de douloureux affrontement avec “lui”. Cette ville en plus d’être un aspirateur de vie était le repaire de l'ombre.
Il approchait de quelques pas entre les cheminées en posant sa main sur la crosse du fusil. Son doigts n’était pas sur la gâchette, il ne voulait pas que le professeur Palmer le prenne pour le traître qui lui aurait tendu un piège. Il n’aurait certainement pas risqué de casser cette opportunité qu’il lui offrait, celle qu’ils aillent soigner Nora une bonne fois pour toute. Et d’en finir avec la peur. Il tournait doucement sur lui même, scrutant les cheminées industrielles et les verrières de toit qui l’entourait. Un mauvais pressentirent oui. Victor serrait les dents, le visage dur. Putain de...
Re: You say One love One life Lun 27 Aoû 2018 - 9:55
La pensée de Mister Freeze ne peut aller plus loin – son pressentiment ne peut se poursuivre, son analyse du lieu ne peut continuer, sa quête d’une trace de Ray Palmer ne peut se finaliser. Car il est, soudain, violemment, abominablement, happé par une ombre qui s’échappe des ténèbres… et l’emporte, avec une force terrible.
Sans attendre, sans prévenir, l’ombre s’empare littéralement de Victor, et le projette au-delà du toit, du lieu de rencontre. Une main gantée vient, brutalement, frapper les éléments les moins protégés de l’armure, tandis qu’un coude lourdement protégé s’appuie sur la vitre du costume ; avec force.
Moins de six secondes suffisent pour que la chute s’achève – par un choc terrible, que Fries encaisse pour la majorité ; aïe, peut-il penser. Mais cela ne fait que commencer. En effet, l’ombre gigantesque qui l’a happé est désormais sur lui, et pèse sur son corps. Son équipement peut encaisser ce fameux poids, mais l’impact a déjà laissé des traces ; et la suite ne laisse que peu de doutes sur ce qui se prépare.
Le fameux coude s’appuie encore sur la vitre, puis se lève et s’abat régulièrement de suite. Avec force et fureur. En parallèle, l’autre poing plonge dans les différentes faiblesses du costume, tandis que les genoux adverses tentent de figer, de bloquer les jambes de Victor ; qui, de toute façon, doit encore être choqué par les événements, peut-être trop pour se défendre.
Mais, avant qu’il puisse se reprendre, ou utiliser ses capacités, l’ombre enchaîne. Sans hésitation, elle bondit en arrière, effectue une forme de salto – et retombe, lourdement, sur les fameuses jambes de Victor. Pas assez violemment pour briser quelque chose, mais suffisamment pour faire mal ; et c’est le but.
A nouveau, l’ombre réagit, s’empare d’un pied de sa cible, et déploie une force prodigieuse pour projeter Mister Freeze sur le côté. Il glisse sur plusieurs mètres, découvrant au hasard de son champ de vision son nouvel environnement ; un toit. Un autre des fameux toits de Gotham City… dont le rebord se reproche dangereusement.
Mais, avant de l’atteindre, avant de sentir le vide sur lui, Victor est à nouveau impacté par l’ombre – qui lui retombe dessus. Qui s’empare d’un des éléments de l’armure, qui l’arrache, qui fourrage entre les équipements, qui écrase, qui arrache, qui brise… qui provoque un court-circuit. Et qui, alors, éclaire la zone – et lui-même.
Le Batman ; c’est le Batman, qui s’en prend à Victor depuis moins de trois minutes, et avec une férocité absolue. Sans un mot. Sans une hésitation. Sans une once de remord, de regret, d’attente ou de calme. C’est une furie. Le Batman est bestial, et furieux. Et Victor en subit tous les frais…
Hal Jordan /Green Lantern
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Re: You say One love One life Jeu 30 Aoû 2018 - 22:52
Spoiler:
Look, if you had one shot, one opportunity To seize everything you ever wanted One moment Would you capture it or just let it slip?
Lorsqu’il fut heurté et projeté dans les airs Victor n’eu pas le temps de braquer son arme ni même de poser son doigts sur la gâchette. Ses pieds quittaient le toit et alors qu’il était au dessus du sol et emporté dans l’inertie de son agresseur celui ci le frappe, encore dans les airs. Il frappe fort, il frappe là où çà fait mal. Des crochets dans le côtes à la partie la moins protégée de sa poitrine. Freeze est solide, il encaisse. Mais souffre. Un coude frappe sur sa vitre, Et ils percutent le sol. Tout le poids de l’adversaire est appliqué sur son scaphandre comme pour le briser lors de l’impact, comme pour le tuer. Dès qu’il avait été projeté Victor avait reconnu cette signature thermique qui le révélerait toujours dans l'obscurité. Lui le voyait toujours. Batman. Mu par une une violence presque bestiale que Freeze avait rarement rencontré.
Le choc fut douloureux pour son dos, et une légère fêlure est apparue sur son casque. Les informations finissaient de se bousculer dans la tête du professeur Fries, il pouvait enfin réfléchir alors que son adversaire posait tout son corps sur lui pour le briser, au sens propre comme au figuré. Freeze tente un crochet du gauche, Batman bloque le coup de l'avant bras et ramène son adversaire au sol. Enfoiré de Palmer. Sale enfoiré,il n’y avait pas d’autre mots pensait il en commençant à grimacer. La colère montait. Toutes ces bonnes résolutions, son aide pour sauver Ivy Town, ce voyage dans le microverse...tout çà pour qu’il le livre à son pire adversaire.
Ils ne boxaient pas dans la même catégorie. D'ailleurs peux de gens pourraient vaincre Batman au corps à corps. Peu de gens " ordinaires" entendons. S’il existait un top des dix des meilleurs combattants Batman serait sûrement dedans. Définissions de qui on parlerait par là en commencer par ôter les méthahumains et aliens aux pouvoirs donnant parfois une force ou une vitesse surhumaine. Puis ceux supportés par une force mystique. Batman était un humain ordinaire du moins à ce que Freeze en savait, et bien qu’on pourrait en douter des nuits comme celle ci où il se comportait plus comme un animal sauvage qu’un homme. Non Batman était bien un homme, et il était sans doute parmi ces champions, septièmes dan et maîtres d’arts martiaux.
Freeze ramène son fusil vers lui et tire sur Batman. Un rayon bleuté viens projeter des kilos de glace sur une cheminée derrière eux mais le chevalier noir bondit pour esquiver le tir puis fait un salto et retombe sur ses jambes. Le souffle coupé sous la douleur Freeze lâche son fusil le visage crispé. La chauve souris l’attrape par le pied et utilise la force centrifuge et une force incroyable pour l’envoyer sur le coté. A la surprise se substituait la peur, et à la peur se substituait la rage. Alors c’était çà? Lui qui ne voulait plus tuer personne pour Nora il devrait faire cet effort final, celui de l’affronter et enfin le vaincre? Elle se battrait contre la maladie une dernière fois et lui contre son propre cancer, Batman? You only get one shot, do not miss your chance to blow.
Batman avait été son premier adversaire et serait son boss final, l’alpha et l’omega de sa vie de criminel. Il était entré dans cette vie avec, il en sortirait avec. Et il ne comptait pas se laisser tuer comme çà. Pas si prés du but, pas maintenant. Alors qu’il se faisait rouer de coups et d’attaques par Batman et que la douleur l’attaquait de tous cotés, le sang du scientifique bouillonnait. One shot, one opportunity. Un espace et il tuerait Batman, enfin. Il la retrouvait l’envie de tuer, lui qui n’avait plus que l’envie de sauver. Mais le justicier de Gotham était plus fort que les meilleurs compétiteurs. Plus fort que n’importe quel maître des arts martiaux, plus fort qu’un Wildcat vieillissant et moins filou qu’un Deathstroke artificiellement upgradé. S'il y existait un top trois des meilleurs combattants Batman serait probablement dedans.
L’ombre attaque, l’ombre s’acharne. Victor tente à nouveau de s’interposer avec une frappe mais le coup est paré de l’avant bras et il est poussé plus prés, toujours plus prés du vide. Alors qu’il est au dessus du vide Batman attaque les câblages pourtant renforcés par ce qu’il se fait de meilleur. Il arrache, crée des courts circuits dans l’armure. La lumière rouge du signal d’alarme s’allume sur l’affichage interne du casque du scientifique. Régulation de température atteinte, fin du refroidissement continu. Batman savait ce qu’il faisait quand il arrachait ces câbles. La mort, il n'y aurait pas d'autre issue à la perte du refroidissement. Bane? Il ne passerait pas le contrôle anti-dopage. Lady Shiva aurait ses chances...mais on entendait plus parler d’elle, était elle encore en vie au moins? S’il y avait un top un des meilleurs combattants Batman serait probablement dedans.
Si près du but, il avait été si près du but. Et il ne voulait pas mourir, pas tant que l’Amour de sa vie serait en danger lui aussi. Pourtant le chevalier noir le pousserait au bout de lui même, lui faisant bien vite oublier les résolutions qu’il aurait été prêt à suivre. Soit il se laissait tuer par cette bête enragée, soit il laissait lui aussi la haine le submerger. Pour faire quelques choses de fou, d’insensé car on le suspendait du toit. Il laissait sa main passer dans son dos guidé par la volonté de tuer Batman et la peur d’une mort certaine. One shot, one opportunity. Une mort assurée ou une chance de survivre.
Alors que Batman était avancé sur lui pour arracher les câblages et créer des courts circuits Freeze sortait un pistolet glaciaire dissimulé sous son réservoir cryogénique et tirait sur le chevalier noir au niveau de l'abdomen. Profitant de cette diversion Victor enchaînait une droite à Batman, la première qu’il réussissait à caser ce soir là. Le tir créerait une couche de glace pour y figer le justicier. S’il se laissait faire il deviendrait pour de vrai cette gargouille vigilante veillant sur la gothique Gotham. Si Batman le lâchait il risquait gros. Mais il donnerait ce qu’il avait pour ne pas manquer cette chance, son dernier combat, son dernier crime. Celui ou enfin Batman mourrait et où Nora serait sauvée.
Re: You say One love One life Lun 3 Sep 2018 - 10:46
Il n’y a pas de discussion. Il n’y a pas d’hésitation. Il n’y a pas de regret, de remord, d’attente, ou même de chance ; il n’y a rien. Rien, que la rage… et la haine.
Le Batman exsude de pure haine, alors qu’il s’acharne littéralement contre son adversaire ; sa victime. Par ses poings, ses coups, ses techniques, son extraordinaire expérience, et sa compétence absolue en combat, il semble invincible, indestructible ; et impossible à arrêter, surtout quand il conserve suffisamment de sang-froid pour chercher les points faibles de sa cible, et frapper.
Le Chevalier Noir est mû par une bouffée de fureur, de rage – mais il réfléchit. Il réfléchit comment faire ; comment faire mal.
C’est pire, encore, que ses crises de colère. C’est pire, vraiment, que les moments où il bascule, où il laisse ses émotions prendre le contrôle. Il enrage. Il explose. Il n’est que haine… mais il réfléchit à ce qu’il fait. Et il agit par volonté – il sait ce qu’il fait, et il choisit de le faire.
C’en est pire, oui. Et Mister Freeze est la triste victime de cet événement.
Cependant, alors qu’aucun mot ne s’échappe de ses lèvres, alors que son visage n’est que crispation et fureur… l’autre se rebelle ; réagit. Dans un ultime sursaut, peu avant la fin, Victor Fries s’échappe des méandres de la disparition, pour tenter l’impossible – un tir. Un autre, après celui qui a échoué auparavant. Un tir, pour viser l’abdomen, pour frapper l’ennemi au visage… pour gagner de l’air, et un peu de temps.
Habituellement, la faiblesse d’une telle attaque justifierait par elle seule la parade que le Batman devrait pouvoir réaliser, pour éviter le tir, et vaincre l’ennemi. Mais ce n’est pas un moment habituel ; et s’il n’est que pure haine… sa concentration défaille, immanquablement.
« RAH ! »
Un cri s’échappe de la gorge du Batman ; plus de frustration que de douleur. Car il a été touché – deux fois.
Surpris par le tir, incapable d’envisager une réplique de sa cible, le Chevalier Noir ne peut anticiper le crochet au visage… et recule. Il glisse sur quelques mètres, se masse par réflexe le menton, avant de s’occuper du plus grave. De cette glace qui s’étend sur son costume et qui, bientôt, va le posséder entièrement ; s’il la laisse faire.
Sans un mot, il se redresse, se relève, et récupère rapidement des éléments dans sa ceinture. Par des gestes appliqués, bien qu’un peu trop rapides, il s’occupe de la glace, et parvient à bloquer son avancée, puis à la faire fondre, grâce aux éléments toujours présents dans son équipement. Une bonne préparation sauve une vie ; malheureusement, pas celle de Victor ce soir.
« Hum. »
Il grogne, en redressant un visage fermé vers l’autre, qui tente de se remettre. Les dégâts causés à l’armure du savant sont énormes, les coups portés ont été terribles ; le Batman ne s’en préoccupe pas. Tout à sa fureur, à sa haine, il récupère d’autres choses dans sa ceinture – et les envoie vers sa cible.
Quatre Batarangs filent, mais s’arrêtent avant de toucher leur cible. Ils explosent. Provoquant autant une fumée, qu’un choc pour Victor.
Le Chevalier Noir profite de cette diversion non pas pour bondir, mais pour se précipiter sur le sol pour réaliser un balayage, contre l’adversaire. Voulant le faire tomber, il roule à nouveau sur lui, puis récupère un câble – qu’il entend tirer, autant que possible, avant de l’entourer autour de la gorge de Fries.
Il veut le tuer. La pensée peut désormais heurter Mister Freeze ; le Batman veut le tuer.
Et alors que les coups s’enchaînent, alors que les frappes continuent, alors que les manœuvres se poursuivent, le Chevalier Noir glisse enfin quelques mots…
« Tu n’aurais pas dû. Tu n’aurais pas dû sortir leurs corps de leurs tombes. »
… qui pourraient expliquer ses actes, sa folie ; pourraient, oui. Mais seulement si Victor Fries a un quelconque indice sur ces maigres éléments – qui, apparemment, poussent son adversaire à rompre tous ses serments !
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Re: You say One love One life Jeu 6 Sep 2018 - 18:22
Le chevalier Noir avait paré l’attaque désespérée de Mister Freeze et brisé son scaphandre, envoyé des batarang exploser contre lui. La violence des attaques était grande, à ce stade Victor lutait déjà pour ne pas s’évanouir sous le brusque afflux d’un air bien trop chaud et irrespirable pour lui. Freeze ne risquait plus de tomber dans le vide, mais çà ne le sauverait pas. Le Batman le maintenait au sol par un un balayage et tirait un câble de son armure pour l’étrangler sur le sol. Tenant le câble autour de son cou d’une main il continuai à frapper du poing dans l’ancien savant, autant de coups qui marqueraient sa chair. Bruce Wayne lâcha soudain quelques mots dans cette débauche de violence et d'hémoglobine, des mots que Victor Fries serait bien incapable de comprendre.
Parce qu’il n’avait aucune fichue idée de l’identité de Batman et de qui il pouvait bien parler. Il essaya de se débattre mais l’étrangement était maintenu. Il aurait essayé de parler si cédant à la panique il n’avait pas eu pour seul réflexe de taper de la main sur le sol à la manière des combattants vaincus cherchant à alerter qu’ils reconnaissaient leur défaite en frappant le tatami. Mais ce n’était pas un sport, pas un jeu, c’était Batman qui empli d’une fureur vengeresse tuait celui qu’il considérait comme l’auteur du plus grand sacrilège. Depuis quelques années Victor n'avait plus peur de la mort. A un certain moment quand le désespoir est trop grand elle peux paraître une délivrance. Seul la mort de Nora ou l'idée de ne plus la revoir pouvait réveiller ses peurs. Mais ce soir là et à cet instant il était effrayé.
Car Morgane avait faite reculer la maladie de Nora, et qu'il avait goutté à la fierté d'être un héro auprès de ceux d' Ivy Town. Avant il n'avait rien à perdre à part Nora, maintenant il ne voulait pas mourir, pour lui même. Un goût qu'il lui avait semblé retrouver à la vie ne laissant désormais que celui du sang. Il avait peur car il en était presque à aimer la vie, pris d'un optimisme naïf si peu commun chez lui. Fries continuait à taper sur le sol avec la main. Cet air trop chaud l’asphyxiait, ces coups l’assommait.. Asphyxié, son cerveau n’envoyait plus qu’un signal d’alarme à une partie de son corps afin qu’elle signifie désespérément qu’il mourrait...
Jusqu’a ce que sa main cesse de remuer. Victor Fries ne bougeait plus. L’ombre de Gotham était seule, peut être plus que jamais.
Re: You say One love One life Ven 7 Sep 2018 - 9:55
La fureur du Batman est totale. Même s’il parvient encore à penser, à envisager ses réactions et les événements, son esprit est hanté par une colère absolue, qui l’empêche de penser aux conséquences de ses actes ; à ce qui pourrait arriver, réellement, à Victor Fries. Il ne pense qu’à la vengeance ; il ne songe qu’à son envie, définitive, d’anéantir littéralement chaque fibre de son être.
« Hrm. »
Après avoir soûlé l’autre de coups, après avoir brisé son armure, après avoir dévié toutes les attaques, et avoir utilisé son extrême compétence pour faire mal – pour frapper non pas pour immobiliser, mais pour faire mal, pour faire abominablement mal, le Batman se redresse et grogne.
« Debout. »
Relevé, au-dessus du corps désormais immobile du Vilain, il le fixe. Ses pieds sont quasiment sur le rebord, et Victor lui-même commence à pencher ; et il ne respire plus. L’esprit de son agresseur le note – mais ne l’analyse pas. N’arrive pas à en prendre conscience… et, surtout, à s’y intéresser.
« Debout ! »
Il se penche et s’empare, avec brutalité, d’un bout de combinaison, pour le relever ; pour l’approcher de son visage déformé par la haine.
« J’ai dit… DEBOUT ! »
Sa main libre se ferme. Son bras se lève. Il est prêt à agir ; prêt à frapper. Alors que Victor ne respire plus. Alors que son cœur ne bat plus. Il est prêt à le frapper, encore… alors que sa cible est morte.
« DEB… »
« ARRÊTE ! »
Le Batman est surpris, par une voix qui lui est familière mais qu’il ne reconnaît. Il perd ainsi une seconde – un temps suffisant pour qu’une forme minuscule se projette vers lui, et utilise ses pouvoirs pour le repousser sur plusieurs mètres. Le corps de Victor retombe, sans dommage, et une forme apparaît à ses côtés ; grandit. Pour devenir Ray Palmer, dans son armure ATOM.
« Mais… qu’est-ce que… mais tu es fou ! Il ne respire plus ! »
« Hrr. »
Le Batman se redresse – mais n’est pas en position d’entendre, ou de comprendre ; la colère domine, toujours. Une colère qui dépasse les pensées, les sentiments, les valeurs… les amitiés.
« Dégage. »
Sans prévenir, le Batman réagit – et envoie un Batarang, vers le scientifique, qui se préparait à réaliser un massage cardiaque sur Mister Freeze. Surpris, sans défense, Palmer est littéralement impacté par le Batarang, qui explose ; et le projette dans le vide ! Heureusement, sa chute ne dure pas, car il s’écrase sur un escalier de secours, quatre mètres plus. Mais le choc demeure violent.
« Hughn. »
Il ne peut bouger, pour quelques instants ; mais Victor n’a pas autant. Et, alors que le Batman se rapproche, ce dernier… semble avoir une inspiration ; un sursaut, de conscience ou d’humanité.
Il comprend, que Victor est mort. Il comprend, qu’il faut se dépêcher pour agir. Alors, il agit. Alors, il s’accroupit, arrache la combinaison, commence le massage cardiaque, puis le bouche-à-bouche. Puis sort un kit d’urgence, et créé un choc sur sa poitrine. Alors, il tente de le ramener à la vie – mais pas pour le sauver, non. Pour le ressusciter, oui. Mais pour pouvoir le tuer encore, après ; mais moins vite. Mais plus douloureusement…
Hal Jordan /Green Lantern
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Re: You say One love One life Lun 24 Sep 2018 - 19:57
Il se réveille le cœur relancé par Batman. Il prend une respiration sans parler, une respiration brûlante, le bouche à bouche lui ayant cramé la trachée. Il souffre, respire cet air et suffoque. La douleur est partout, mais celle de ses poumons si intense qu’elle en fait oublier les savates qu’il a pris, les contusions qu’il a sur le visage. Les cotes cassés sont la cerise sur la pièce montée d’un quasi meurtre qui aurait pu le rester si il n’avait pas eu de la chance. De la chance, ou une volonté d’acier, une volonté à retrouver Nora qu’il avait vu lors de ses derniers instants de vie. N’écoutez pas tout ce qu’on vous dit sur expérience de mort imminente, tout ce folklore, la grande lumière et la vie qui défile devant les yeux. Ça n’en vaux pas la peine, rien n'équivaudrait jamais à serrer ceux qu’on aime dans ses bras. Quand vous aller clamser, pensez à eux dans vos bras et tout ira bien.
Un son est émis de sa bouche, un gémissement plaintif. Il tente de bouger la main pour chercher son pistolet les yeux fermés. Il tâtonne, mais pas pour essayer à nouveau de descendre Batman non. Pour tirer sur le toit et se mettre la tête dans la glace, y respirer son air. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait. Qui était avec Batman, il n'en savait rien. Il était dans un état semi conscient et n’aurait pas toute sa tête avec une douzaine d’heures voir plus.
Seul compterait pour lui deux chose maintenant, deux choses dont dépendrait sa vie. Combien de temps passerait avant que Batman retrouve ses esprit et n’appelle des secours? Ou bien et plus difficile à concevoir...Palmer parviendrait il à le sauver des griffes de la chauve souris enragée? Mais lui était trop amoché, trop diminué pour se relever de ce qu'il avait vécu et continuait à vivre.
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
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Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: You say One love One life Mer 26 Sep 2018 - 10:41
Victor Fries est mort. Mais il est ressuscité ; pour le moment.
Maltraité, tabassé, porté aux portes de la disparition définitive par un Batman devenu fou, il ne doit son retour parmi les vivants qu’à un sursaut de conscience de son agresseur ; mais cela pourrait ne pas durer. Alors, le Vilain tente d’agir. Alors, il tente de s’en sortir… seul.
Il tâtonne. Il cherche son arme. Il cherche le seul élément qui puisse lui permettre de survivre – de plonger dans la glace, et de gagner ainsi un peu de temps. En espérant que les secours viennent. En espérant que la folie ait quitté le Chevalier Noir. En espérant qu’il retrouve ses sens. En espérant…
« Victor. »
… un miracle. Qui semble arriver.
« Tiens le coup. »
Car une voix s’élève, à ses côtés ; une voix familière. Une voix calme.
« Reste avec moi. »
Les doigts de Victor tâtonnent sur la gâchette, mais il est rapidement dépossédé de l’arme ; qui est activée, cependant. Avec des gestes doux, presque tendres, il est poussé, et sa tête est glissée dans la glace. Dans le frais. Dans l’espoir.
« Les… secours arrivent. »
Et c’est vrai : Victor pourrait entendre les sirènes, et voir les feux de gyrophare qui se répercutent, dans les cieux et sur les murs. Les ambulances sont là, en bas. Les secouristes arrivent.
« Il… il… »
La voix se fait entendre, encore. Et Victor finit par la reconnaître, définitivement.
« Il est parti. Tout va… bien. »
Et c’est vrai, encore ; le Batman est parti. Seul reste Ray Palmer, qui tente de sauver Mister Freeze en lui offrant les soins de premier secours – et en s’interrogeant, surtout, sur la folie qui a emporté son allié. Son ami.
Le Chevalier Noir est parti, oui. Après avoir ramené Victor. Il est parti ; sans explication, sans raison. Comme pour le passage à tabac… comme pour sa démence.
Il est parti – et eux restent seuls. Avec leurs questions, et l’état terrible dans lequel il les laisse tous deux…
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Re: You say One love One life Ven 28 Sep 2018 - 20:11
Spoiler:
Alors qu’il avait d’abord crut qu’Atom l’avait trahi et livré à Batman pour qu’il paie pour ses crimes, Victor comprenait. La tête allongée dans la glace il entendait cette libération, l’ambulance, la police. Batman l’avait laissé dans un tel état que la venue de la police était une libération.
“Ray…”
Il parlait difficilement, lâchant faiblement quelques mots.
“Dites lui que je l’aime…”
Il sombra alors inconscient, terrassé par la douleur. Quelques minutes plus tard les portes battantes du Gotham général Hospital s’ouvraient pour dévoiler l’homme poussé sur un brancard. Celui ci ralentissait sur sa route pour laisser une femme s’approcher en fauteuil roulant, celle ci passant doucement sa main sur le visage contusionné de son mari. Mais ils ne pouvaient pas s’attarder là plus longuement. Ils lui expliquèrent qu’ils feraient ce qu’ils pouvaient, qu’ils l’avaient déjà remis sur pied par le passé. C’était triste à dire mais Victor Fries avait à Gotham presque toujours le même médecin, la même anesthésiste, les mêmes infirmiers. Soigner ce corps là demandait un savoir faire particulier, et les années passaient sans qu’il ne semble changer à l'intérieur.
Pour eux il serait toujours ce criminel que Batman se doit d’arrêter, quoi qu’avaient pu dire les médias après l’invasion du Microvers. Sinon pourquoi le chevalier Noir l’aurait mis dans cet état? Tous lui devaient au moins une fois la vie dans cette ville, personne ne remettrait en cause son jugement.
Et le jugement tomba. Passé quelques jours nécessaires pour se remettre sur pied Victor Freeze fut interrogé sur ses derniers action les plus retentissantes, restant une tombe, répondant à coté. Étrangement la Chine ne semblait pas donner de crédit à la théorie qu’il aurait participé au meurtre de membres des Great Ten. Mais le Royaume uni lui, n’oublierait jamais sa participation au régicide d’Elisabeth II. La demande d’extradition signée du premier Ministre tomba très vite, et son incarcération dans les prisons de Gotham dura le temps nécessaire à ce que la paperasserie soit réglée.
Il eu tout le temps qu’il lui fallait pour réfléchir à ce qu’il vivait. L’ombre des barreaux charriait avec elle l’ombre de ses démons, de ses doutes. Au delà de Batman il pouvait réfléchir aux erreurs qu’il avait fait, l’engrenage dans lequel il était pris. Pour une fois Victor Fries ne se contentait pas de rager dans son coin sur ce monde tout pourri responsable de la situation de sa femme, et de la sienne.
Il était responsable de ce qui lui arrivait. Il avait cru pouvoir se racheter de son passé mais cela semblait inatteignable maintenant. Un jour ou l’autre tout vous revenait dans la gueule méchamment. Ces moments de lucidité ne dureraient pas. Son traitement administré par les médecins qui l’avaient rafistolé n’y était pas pour rien, sitôt arrêterait il de le suivre qu’il retomberait dans les mêmes biais l’ayant mené à se mentir à lui même. Car il y avait pire que de mentir aux autres. Malgré tout cela il tenait le coup par amour pour Nora. Il avait toujours tenu grâce à cela, et cela ne changerait pas si facilement, traitement ou pas. Ain't no cure for love disait le si regretté Leonard Cohen.
Le jour était venu. Victor Freeze repartait pour Londres. On le faisait monter dans un Jet affrété exprès pour l’occasion et l’appareil décollait sous escorte de deux chasseurs Eurofighter Typhoon. Pourquoi une telle escorte pour un simple vilain de Gotham? Mais parce que les anglais ne le laisserait filer sous aucun prétexte, et qu’on s’attendait à tout étant donné les rumeurs qui circulaient sur une sorte "d’Alliance de super-vilains” qui frappait un peu partout dans le monde.
Re: You say One love One life Dim 30 Sep 2018 - 16:43
L'avion est parti, le vol est lancé ; l'appareil est suivi, accompagné par deux chasseurs. Le transfert de Victor Fries pour l'Angleterre est enclenché. Et rien ne semble gêné son avancée, au regard de toutes les mesures de sécurité prises ; l'avion est parti, oui. Et il vole bien.
A l'intérieur, l'ambiance est autant morne et lourde qu'on peut le craindre. L'engin réquisitionné a été vidé de la plupart des sièges, mais une douzaine demeure, entourant la place de Mister Freeze ; où il est seul, évidemment. A une dizaine de mètres en arrière, six gardes restent dans leur coin, prêts à agir. A cinq mètres devant, cinq autres patientent, et certains vérifient les charges de leurs fusils ; au cas où. Enfin, restent les deux pilotes dans le cockpit – treize agents triés sur le volet, au-dessus de tout soupçon, pour amener un criminel sur un autre continent.
Tout se passe bien. Pour le moment.
« Fries. »
Le colonel Carmichael, responsable de la mission s'approche de Victor, et vient se placer à trois mètres de lui ; avec deux camarades derrière lui, les armes levées. Prêtes à tirer.
« Je... vous informe que nous avons fait l'objet d'une demande de contact ; inhabituelle, mais... nous y allons l'accorder. »
Le militaire soupire, et grimace.
« Superman veut vous parler, Fries. Et... on refuse rien à Superman. »
Il hausse les épaules, pour souligner l'évidence.
« Tenez-vous prêt. Les pilotes vont juste baisser l'allure, et Superman arrivera par l'arrière. On va... gérer ça au mieux. »
Par signes, il demande aux deux hommes de rester à proximité ; ce qu'ils font, en se plaçant devant la porte séparant la zone de Victor et l'arrière. Le colonel Carmichael la passe, et la referme. Puis, plus rien. Pendant plusieurs minutes, seul le silence règne ici... avant un choc, sonique ; qui fait trembler l'appareil – car celui-ci vient de s'ouvrir, via une porte arrière. Puis, plus rien encore. Mais cela ne dure pas.
BOOM
Une explosion. Qui souffle entièrement la porte, séparant la zone de Victor de l'arrière. Une fumée intense s'en échappe, l'appareil tremble mais demeure en vol – mais rien ne vient. Ni de l'avant, où doivent se trouver cinq gardes... ni de l'arrière, où doivent rester Carmichael et trois autres. Rien ne vient, non. Jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre.
« Bonsoir, Victor. »
Une forme se détache de la fumée, et lévite au-dessus du sol... en tenant les corps, des deux gardes soufflés par l'explosion.
« Il est difficile de vous joindre, ces derniers temps. »
La fumée s'évacue, la forme se précise, et Victor peut la reconnaître... ... en voyant devant lui Lex Luthor – dans une armure si proche des couleurs de son pire ennemi !
« Heureusement, j'ai mes méthodes. »
Lex sourit, puis se pose – et laisse lourdement tomber les deux gardes, inconscients. Puis, il croise les bras, et affiche un air supérieur ; arrogant, définitivement.
« Alors ? Quoi de neuf, comme l'on dit ? »
Une pirouette, évidemment ; il ne saurait commencer autrement... car il attend la réaction et le retour de Freeze. Pour en profiter, en jouer encore !
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Re: You say One love One life Jeu 4 Oct 2018 - 23:51
L’avion avait décollé et les hommes qui surveillaient Victor s’affairaient, obsédés par la sécurité et leur précieuse cargaison. Il regardait droit devant lui en ne croisant jamais leur regard, perdu dans ses pensées comme dans les profondeurs obscures et froides de l’arctique. Un militaire Britannique aux galons de colonel de la Royal Air Force l’approchait à trois mètres et s’adressait à lui pour l’interpeller. Il levait la tête.
“Colonel.”
Il lui expliquait alors qu’ils avaient reçus une demande de contact de la part de Superman qui voulait lui parler. Superman? Qu’est ce que c’était que cette histoire? Il fronçait les sourcils.
“D’accord.”
Avait il un quelconque choix de toute manière, enchaîné à cet avion comme une moule à son rocher? Il regardait les gardes partir se préparer à l’arrivée de Superman par l’arrière. S’ensuivit un léger tremblement de l’avion dû à la dépressurisation de la porte arrière...et une explosion.
La porte arrière était défoncée, et Victor se retournait sur son siège pour regarder derrière lui. Il n’entendait plus un seul garde, ce n’était évidement pas Superman. Et il entendit sa voix. Celui qui entrait le faisait en traînant deux gardes et portant une armure au symbole de Superman inversé. L’anti-espoir pour les Kryptoniens? “Oh merde” pensa Fries. Comme souvent quand il rencontrait Luthor après tout non? Que ce soit dans l’un des pc sécurité de Lexcorp, quand il se pointa dans son labo du Chong Mai où dans cet avion. Pourtant c’était un “ collègue”, c’était plutôt bon signe non?...pas ce collègue là.
Car Mister Freeze n’avait pas plié aux exigences de Luthor lorsqu’il entra dans la SSE. Il lui avait rappelé quelle était sa place, celle d’un agent comme les autres, qui abattrait la basse besogne comme les autres. Mais Lex avait de toute évidence de plus grandes ambitions, c’était là une différence majeure avec Victor. L’un voulait le monde l’autre juste sauver une femme. Mais pour çà il causerait au moins autant de dégâts.
Lex sortait quelques mots en lâchant les types qu’il traînait, puis croisait les bras en toisant Victor. L’homme enchaîné, l’homme déchaîné. L’homme assis, l’homme debout. Tout rappelait un état de fait très simple: Victor était à sa merci. Mais aussi peut être libre. Il tendit ses mains pour montrer ses bracelets reliés au sol par une épaisse tige en acier.
“La chauve-souris. "
Rien de neuf en définitive, sa vie n'était qu'une longue succession de rossées du chevalier noir. Il continuait à tendre les mains, s’attendant à se faire libérer par son "collègue". Ou tuer.
Re: You say One love One life Ven 5 Oct 2018 - 10:00
Bras croisés, les jambes bien plantées dans le sol de l’avion, laissant sa cape légèrement flotter autour de lui du fait de son arrivée dans la pièce, Lex Luthor esquisse un sourire immense – conquérant, victorieux. Et glisse, lentement, son regard vers les menottes de Victor, que ce dernier lève en nommant la seule et unique raison de sa présence ici.
« Ha. »
Son sourire s’élargit, alors. Et un ricanement, terrible, s’échappe de sa gorge – il rit, oui ; il rit à gorges déployées. Pendant de trop longs instants, pour que ça soit sincère. Pendant une trop longue période, pour que ça ne soit pas une provocation… une insulte ; une de plus.
« Haaaa. »
Il s’arrête, dans un long soupir. Puis hausse les épaules, en reprenant très rapidement son sérieux, et un sourire satisfait.
« Je comprends, Victor. Une bien triste situation, en effet… »
Ses paupières se plissent, son expression se fait plus carnassière.
« … mais que tu dois bien connaître, non ? C’est quasiment une habitude, pour toi. »
Vu ta routine de l’échec et de la défaite, a-t-il envie de dire ; mais il se retient. Ce qui est encore pire, au fond.
« Mais… ne nous mentons pas, Victor : je connaissais déjà ces événements, avant de venir ici ; c’est pour cela que je suis là. »
Lentement, Luthor déplie ses bras et vise, de son index ganté, les fameuses menottes de Mister Freeze.
« Je peux te les enlever. »
Il désigne ensuite, de sa main libre, le reste de l’avion derrière lui, avec son pouce.
« Et je peux te sortir d’ici. »
Son sourire est si grand, que le scientifique peut alors découvrir toutes ses dents ; parfaitement blanches, évidemment.
« Mais cela a un prix, évidemment. »
Lex ramène ses bras vers lui, et les recroise. Avant de faire un pas, un seul, vers son interlocuteur.
« Travaille pour moi ; sois à moi. »
Il se penche, alors, en avant. Il demeure à deux mètres environ, mais la proximité se sent ; désagréable, oppressante.
« Ou je te laisse ici. »
Un sourire mauvais, de pure malfaisance, glisse alors sur son visage glabre.
« Dans un avion endommagé. Rempli de gardes blessés, morts. Sans aucune trace informatique d’un quelconque contact extérieur – je m’en assure en ce moment même. »
Un ricanement sadique s’échappe de ses lèvres.
« Travaille pour moi, sois à moi. Ou reste ici. En étant seul accusé, et donc coupable, d’une agression violente contre cet avion. En te préparant à plonger, encore plus loin, encore plus profondément, dans les peines qui te seront réservées. »
Le piège est terrible ; Luthor en est fier. Ce n’est pas un choix, qu’il propose à Victor ; c’est un déchirement, un abandon, une défaite. Mais il peut, au moins, décider laquelle. En sachant, évidemment, que si la sortie ici proposée peut avoir un goût de liberté, il apparaît bien salé et âpre au pauvre Mister Freeze…
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Re: You say One love One life Mer 10 Oct 2018 - 1:03
Lorsque Mr Freeze évoqua Batman comme le responsable de sa situation Luthor ricana comme s’il avait entendu la meilleur blague de l’année. Il était certainement le genre d’homme à rire du malheur de ses ennemis...ou de ses adversaires. Et d’adversaire il n’en avait plus, du moins pas dans cet avion. Le cryo-savant avait perdu toute capacité de négociation, tout pouvoir de persuasion, tout...moyen de se défendre. Luthor n’y irait pas par quatre chemin, et confirmait l’intention première qu’il avait eu en venant l’aider à concevoir son armure. Celle de le rallier dans son camp, pour...pour faire ce que tout homme comme lui voudrait faire à sa place. Remplacer Savage.
Luthor ne lui laissait pas un choix entre la mort ou la vie non. Il lui laissait le choix entre devenir l’un de ses laquais ou lui faire porter le chapeau de tout ceci. Le genre de chose que Victor n’aurait pas voulu, la rémission de Nora dépendant aussi grandement de son moral. Et elle n’avait vraiment, vraiment, pas besoin de cela en plus. Se dire que malgré un mince espoir il avait tenu si peu de temps avant de tuer. Freeze fixait le regard de Luthor, impassible, ne transmettant aucune émotion. Glacial, c’est sa spécialité après tout.
“D’accord.” Il savait qu’il était parti pour rempiler au plus mauvais moment possible, au moment où il aurait espéré quitter le crime et fuir avec sa femme. Mais que ce soit Luthor plutôt que Savage? C’était peut être préférable au final, il était moins taré. Mais plus machiavélique, çà oui. La tour était tombée, ne resterait qu’un pion.
“Je travaillerais pour toi désormais. “
Il travaillerait pour lui oui. Mais il ne serait jamais à lui. Il y aurait toujours quelqu’un au dessus de n’importe lequel de ses patrons, quelqu’un avec qui aucun ne pourrait rivaliser. Et qui pourrait toujours, le faire virer de bord.
Re: You say One love One life Mer 10 Oct 2018 - 10:52
Une étincelle de victoire, de plaisir vicieux, de malice, de cruauté glisse dans les yeux de Lex Luthor, alors qu’il se confronte au regard froid de Victor Fries – qui, cependant, formule les mots que son interlocuteur attendait depuis des semaines.
« Parfait. »
Un sourire immense glisse sur son visage. Il ne se cache même pas, de jouir de l’instant, de profiter de sa supériorité ; il adore ça, et entend le montrer à son nouvel employé.
« Je suis ravi que tu retrouves, enfin, l’intelligence pour laquelle tu as été, un temps, si connu et apprécié. »
La pique est facile, mais il l’apprécie. Rien ne vaut de rabaisser un nouvel agent, dès son arrivée dans les rangs ; comme ça, il comprend directement qui est le maître. Quelles seront les conditions de sa soumission.
« Mais soit ; allons-y. »
Lentement, Lex tourne son regard vers son flanc droit – vers la paroi de l’avion, de ce côté ; puis il lève sa main. Et active son armure, qui projette un rayon… qui anéantit entièrement ladite paroi !
L’effet est immédiat. Un appel d’air terrible s’enclenche, les sièges et éléments sont rapidement troublés… mais Victor n’est pas suffisamment relié au sol. Il s’envole, et se retrouve dans les airs ; dans le vide. En train de tomber !
Mais, avant que le pire n’arrive, avant qu’il ne s’approche trop rapidement du sol, il le sent – il sent une poigne solide, et suffisante, l’agripper aux épaules. Et il l’entend, ensuite.
« Du calme. »
Lex l’a récupéré. Et l’amène vers un avion plus petit, et furtif, à proximité.
« Je n’entends pas perdre mon nouvel investissement aussi rapidement. »
Un ricanement suffisant s’échappe de sa gorge, alors qu’il se glisse dans l’avion, qui s’ouvre de manière automatisée. Il y dépose Mister Freeze, puis retourne aux commandes, et les enclenche ; quittant rapidement les lieux, les cieux… et laissant l’avion de transport perdre de l’altitude, laissant les pilotes gérer l’impossible – et, finalement, le laissant s’écraser. Sans un regard, sans un remords ; sans un doute.
« Prends tes aises. »
Luthor brise les menottes de Victor, puis sourit en lançant le pilote automatique.
« Le voyage ne sera pas long… mais notre collaboration, si. J’ai de nombreux projets. Et j’ai hâte que tu les serves. »
Ça commence, donc. La révolution de la Secret Society of Evil commence ; et Mister Freeze comptera, sûrement, parmi les premières victimes…
(HJ/ Je pense qu’on peut s’arrêter là j’ai énormément aimé ce RP, si fort et intense ! Merci ! /HJ)
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