Des mois s’étaient écoulés depuis l’Interview lors duquel Siobhan avait rencontrée Clark Kent dans les locaux du Daily Planet. A ce moment encore Banshee elle avait cherchée lors de l’entretien à mettre en avant une autre voie qu’elle aurait voulue que la population suive. Une voie marquée entre les lignes par une justice expéditive, une loi du plus fort de la méfiance envers l’autre, l’extraterrestre.
Ce jour là Siobhan McDougall revenait pousser l’une des grande portes du Daily Planet, mais ce dans des conditions bien différentes. Elle avait désormais levée la malédiction qui la touchait. Changée d’apparence et de voix, jusqu’a changer d’odeur. Elle était officiellement une étudiante en journalisme à l’université de Glasgow. Bien apprêtée et coiffée mais aussi vêtue d’un jean et d’un pull blanc en mérinos celle ci n’avait plus grand choses à voir avec Silver Banshee voir même avec la dégaine qu’elle avait quand elle portait la cape de Crone. La rousse aux yeux couleur de l'océan mesurait un mètre soixante quinze, on était donc bien loin de la taille de la Banshee. Ce fut avec un dossier qu’elle se présentait à l’accueil, soufflant un grand coup avant de parler. Prête à mentir, à jouer la comédie. Et sachant dans quels genre de mensonges elle s’embarquerait.
Spoiler:
“Bonjour je suis Jenny Douglas, je suis là pour un stage.”
Celle ci avait un accent Gaélique s’apparentant à celui qu’on pouvait trouver dans le Nord Ouest de l’Ecosse bien qu’il ai quelques notes Irlandaises. Un accent disparu depuis des siècles tout simplement mais dont elle essaierais de perdre les origines dans les tréfonds d'une campagne profonde. Elle ouvrit son dossier pour tendre la lettre de recommandation écrite par le doyen de son université, lettre dont Perry White avait déjà reçu une copie il y avait une semaine de cela. Celle ci ne tarissait pas d’éloges sur la jeune femme et avait été écrite proprement avec le couteau sous la gorge. Sans celle ci on ne lui aurait jamais accordée cette opportunité. La femme de l’accueil passait quelques coups de téléphone et quelqu’un descendit auprès de Siobhan pour l’inviter à prendre l'ascenseur et rejoindre l’étage ou se trouvait Clark Kent.
Il était la vraie raison de sa venue ici car sous couvert de passer quelques semaines avec lui pour voir travailler un journaliste renommé dans le milieu de la presse elle ne cherchait en fait qu’une chose: Découvrir l’identité de Superman. Car elle avait toujours su qu’ils étaient liés. Bien qu’elle avait depuis perdue le don de traquer l’essence de ceux qu’elle avait rencontrée elle savait que ce journaliste était lié à Superman. Tout comme sa femme Lois, cette furie qui se mettait dans une colère noire quand elle l’approchait. Elle avait changée d’apparence, le moment était rêvé pour enfin, percer à jour ce secret: Qui était Superman?
Bientôt, elle saurait. Bientôt elle se vengerait et par la même occasion sauverait le monde du tyran en devenir qu'il était. Un tyran adulé et soutenu par une Ligue des Justiciers qui disait amen à chacune de ses idées. Et un Batman, un Robin, une Batgirl, un Nightwing. Même le Superboy qui savaient comme elle, ce qu'il deviendrait un jour. Mais ne faisaient rien complices qu'ils étaient. Heureusement elle serait là pour sauver ces irresponsables. Les néo-paganises croyaient en la triple déité. The Maiden n'était plus, le temps de The Mother arrivait, viendrait un jour celui de The Crone. Elle tuerait Superman, ils la haïraient pour cela mais que voulez vous? Il fallait parfois être dur avec ses enfants quand c'était pour leur bien.
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 7 Jan 2019 - 13:58
« Et voici. »
Ce n’est pas Jimmy Olsen qui est venu chercher Siobhan cette fois-ci, mais une jeune employée – Jena, comme elle s’est présentée, et qui a guidé la nouvelle venue au cœur des allées et de l’ascenseur, menant aux étages. Seules quelques minutes séparent le hall d’accueil de l’étage réservé à la rédaction du Daily Planet, et toutes deux ne tardent pas à arriver à destination.
« Monsieur Kent est prévenu, et ne va pas tarder à arriver. »
Jena esquisse un grand sourire, et invite par gestes à Siobhan de se placer à l’entrée du grand open-space, où des dizaines de journalistes s’acharnent à aller aussi vite que les nouvelles – et, si possible, à les annoncer avant la concurrence. Un brouhaha intense règne, une activité terrible se déroule devant l’apparente jeune femme, et celle-ci pourrait en être surprise… et même impressionnée ; ou pas. Difficile d’imaginer ce qu’une personne comme, avec son vécu, peut désormais ressentir !
« Bonne journée… et bon courage ! »
Jenna disparaît, et abandonne donc Siobhan. Heureusement, cette sensation de solitude ne dure guère – car une voix ne tarde pas à résonner, et à couvrir, pour un instant à peine, ce brouhaha.
« Bonjour. »
Une forme émerge de la foule, et vient se poster devant elle – en esquissant un sourire un peu timide. Clark Kent, malgré sa taille et sa masse, apparaît comme toujours comme inoffensif… quasiment anonyme, et surtout absolument anodin ; c’est le plan, mais finalement aussi une part de sa personnalité.
« Je suis Clark Kent… appelez-moi Clark. »
Il approche, et lève sa main, pour une poignée sobre, sans aucune originalité.
« Monsieur White m’a chargé de… vous guider, durant votre stage. C’est un plaisir. »
Portant des vêtements classiques, à nouveau anonymes et anodins, Clark paraît être une sorte de nounours un peu gentil, un peu niais ; la niaiserie lui est d’ailleurs souvent reprochée, un aspect de lui qu’il ne comprend guère. Loïs elle-même le lui a reproché, avant de changer d’avis – avant de comprendre. Clark Kent n’est pas niais, ni même naïf ; il est innocent. Il a un point de vue pur, bon sur le monde et les gens qui le composent ; il croira toujours aux autres, quitte à leur donner constamment des chances de réussir… même quand ils se trompent. Siobhan s’en rendra compte, peut-être ; si elle a l’opportunité d’aller plus loin que l’apparence qu’il prend soin d’établir, pour autrui.
« Bon… vous découvrez la fosse. C’est… ha, pardon. La fosse, c’est le surnom donné à… tout ça. »
D’un geste, il montre la salle de rédaction, si active ; en souriant, toujours.
« Peut-être… peut-être devrions-nous commencer de manière plus douce, et plus… enfin, avec moins de bruit. »
Il plonge sa main dans sa poche, et en sort quelque chose qui déclenche un grand sourire. Des pièces.
« Un… café ? Ma’ m’a toujours dit qu’il vaut mieux commencer la journée avec un café, pour qu’elle finisse bien ! »
Clark guide Siobhan, ou plutôt Jenny, vers un couloir, où se trouve une petite salle de pause ; avec une machine à café, et une poubelle débordant déjà de plusieurs verres en plastique.
« Hem… je ne cesse de proposer d’instaurer des tasses, pour limiter la surconsommation, mais bon… Que voulez-vous… Jenny ? Et… et dites m’en plus sur vous, ça… permettra de faire connaissance. »
Un peu gêné, un peu timide, Clark glisse les mains dans ses poches, et attend ; avide d’en savoir plus. Avide de la connaître. Il ne détecte rien, sur elle : aucun indice, aucun élément agressif ou dangereux – il commence à faire confiance, alors ; il commence à lui donner une chance, et espère pouvoir l’aider… l’accompagner, vers le meilleur. Comme pour tous les autres. Comme toujours, en fait. Comme Clark ou Superman, c’est bien là son seul souhait : aider, autant qu’il le peut !
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Re: [6ML] La Stagiaire Mer 9 Jan 2019 - 23:06
Le journaliste était venu à sa rencontre. Elle serra sa main avec un léger sourire en lui répondant.
“Jenny Douglas, ravie de vous rencontrer monsieur Kent.”
Clark Kent était un homme qui semblait un peu timide et à peu de choses près Siobhan donnerait la même image. Au premier abord pour d'autres elle avait un coté tranquille malgré son jeune âge, et bien qu’elle bougeait un peu maladroitement pour se placer à coté de lui quand il présentât “ La Fosse” elle semblait d’un tempérament calme. Son cœur s’agitait un peu çà n'échapperait pas à l’oeil d’un Kryptonien, mais quel stagiaire ne l’est pas en découvrant l’entreprise où il travaillerait, surtout quand il faisait le déplacement exprès de l’étranger?
Elle hochait la tête par l’affirmative quand il lui parlait, souriant un petit peu après certaines phrases. Clark lui montrait la salle de rédaction et sortait une pièce pour lui proposer un café. Elle n’avait besoin de manger et boire que depuis six mois et avait passée beaucoup de temps dans une autre dimension où cette denrée n’était pas présente. Aussi étrange que cela puisse paraître elle n’en avait jamais bue et était intriguée. Elle avait vu des plantations de café en Colombie et senti l’odeur de celui ci sans pour autant goûter au breuvage. Qu’avait de si spéciale cette boisson qui à la manière du chocolat avait conquise le monde?
Et bien suivons le conseil de Ma’ alors.
Elle le suivait ensuite dans une salle de pause et il parlait du gaspillage de ses collègues concernant le plastique. Elle acquiesçait en se retenant d’une remarque acerbe à l’attention de ces imbéciles qui détruisaient la seule Terre qu’ils avaient car trop flemmards pour venir avec une tasse à la machine à café.
Vous avez raison les gens abusent vraiment, il faut voir le temps que çà mettra à se décomposer, et ce que çà fait aux animaux marins...
Mais l’Homme cet animal parmi les autres et qui dépendait d’eux pour survivre avait évolué trop vite avec pas assez de temps pour apprendre de ses erreurs. Des cerveaux de l’âge de pierre maîtrisant l’atome à la place du gourdin qui leur allait si bien ne pouvaient mener les autres espèces qu’a mourir sur l'autel de leurs névroses. Il lui demandait ensuite de parler d’elle un peu et " Jenny" relevait la tête de la machine pour ouvrir la paume d’une main vers le plafond, posant l’autre main par dessus pour les joindre.
“J’étudie le journalisme à l’université de Glasgow, j’ai toujours eu de l'attrait pour la chose surtout la presse papier. Je sais que çà contredit un peu ce que j’ai dite sur les gobelets.
Elle passait ses doigts dans ses cheveux roux en se montrant un peu gênée, consciente qu’elle se contredisait. Mais bon qui n’a pas de contradictions en ce bas monde? Siobhan en était gavée comme une oie, Jenny pouvait bien en avoir aussi. "J'avais un stage à faire et çà ne m’intéressait pas trop que ce soit à "The Herald". Je sais ce que vous risquez de me dire, c’est l’un des plus anciens quotidien de langue anglaise et il était dans ma ville mais...
Elle savait qu’elle devait aller direct à l'essentiel. Car il faudrait bien en parler un jour, et que personne ne pouvait faire comme s'il n’existait pas. Surtout pas Clark Kent. ...mais le Daiy Planet c’est aussi tellement renommé! Et puis vous vous avez eu quelques grands articles, sur Superman par exemple. Ce doit être quelque choses comme journaliste d’avoir pu l’approcher. Moi en tout cas j’aurais tellement aimé...
Siobhan n’en disait pas plus car en dire trop c’était risquer de faire des erreurs. Mais elle s’apprêtait à boire ses paroles.
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Re: [6ML] La Stagiaire Jeu 10 Jan 2019 - 10:26
« Haaa… oui. Superman. Bien sûr, bien sûr, bien sûr. »
Clark Kent sourit, en acquiesçant lentement aux paroles de Jenny Douglas. Il l’aime bien.
Alors qu’il l’accueillait et l’amenait vers l’espace-détente, il a laissé ses super-sens agir – il n’aime pas les utiliser dans sa vie de journaliste, il tente de limiter au maximum ses avantages pour respecter la vie privée d’autrui, mais… la prudence est hélas de mise, depuis que certains fous ont décidé de faire du Daily Planet une cible. Rien ne le gêne, cependant ; rien ne l’alerte.
Jenny Douglas est une jeune femme qui paraît un peu timide, mais surtout impressionnée par sa découverte du Daily Planet, ce qui est compréhensible. Alors qu’elle s’empare de son café, elle s’ouvre un peu plus, et en vient même à révéler ses pensées profondes sur un sujet de société, avant d’en dire plus sur elle ; bien, pense-t-il. Si elle parvient à parler comme ça, dès le début, ça va bien se passer. Il entend, de toute façon, tout faire pour que cela se passe ainsi.
« C’est… c’est quelque chose, oui. Le Daily Planet était déjà une structure forte et reconnue, puissante, mais… mais il est évident que l’implication de Superman à Metropolis, et son choix de réserver ses interviews et interventions au journal, ont donné une autre ampleur à nos articles. »
Il esquisse un léger sourire, et hoche la tête. Il cache fort bien son malaise, qui demeure même après toutes ses années ; Clark est timide. S’il peut soulever une montagne, il a beaucoup de mal à accepter les compliments ou l’évocation de son autre existence. Il ne mérite pas tout cela, selon lui ; il ne fait rien d’exceptionnel, à son sens – il prend juste ses responsabilités.
« Mais… je vous comprends, Jenny. Je comprends que vous ayez envie de découvrir le Daily Planet, et… et de vous frotter, ha-ha, à Superman. Il… vous le croiserez sûrement. Il est assez… visible, en ville. »
Clark glousse, légèrement, puis baisse les yeux, soudain intimidé par sa propre réaction.
« Mais… c’est bien, aussi, d’avoir quitté l’Ecosse. Les… les voyages forment la jeunesse, l’adage est vieux, mais… mais il a du sens. Moi-même, j’ai… j’ai voyagé, après mes études. C’est… c’est important, de connaître… le monde que nos écrits vont décrire. »
Il sourit, remonte légèrement ses lunettes sur son nom, et souffle sur le café, qu’il s’est pris également. Il n’en a guère besoin, mais a su apprécier le rituel social de le prendre avec des collègues – même si cela n’a pas toujours été agréable.
« Hey ! Kent ! Garde pas la balle, quand faut la passer ! »
Notamment à cause de certains camarades. Notamment à cause de celui qui vient d’arriver dans la Fosse, et approche d’eux.
« Salut, jeune fille ! Une nouvelle, hein ? Traînez pas trop avec Kent, z’allez vous endormir ! »
Une grande masse avance, et enfile un nouveau donut dans sa bouche… … avant que son physique de camionneur ne s’arrête devant eux.
« Chalut. Chuis Chteve Lombard. Cha va ? »
Clark recule, par réflexe – par habitude. Il remonte encore ses lunettes, et grimace un léger sourire ; il est gêné. Moins par peur de Lombard, malgré ce que ce dernier pense, que pour Jenny… il espérait lui éviter le déplaisir de cette rencontre, au moins la première heure !
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Re: [6ML] La Stagiaire Ven 11 Jan 2019 - 20:55
Clark Kent se montrait plutôt sympathique, il lui parlait de la primeur offerte par Superman au Daily Planet pour certaines interview et le bien que cela avait fait à leur réputation déjà forte. Siobhan écoutant sans bouger un cil, enregistrant chaque mot et son intonation comme elle pouvait avec ses sens somme toutes ordinaire désormais. Elle était pourtant si heureuse d’être dans ce corps. Ça valait largement le coup de perdre certains super sens, du moins se le disait elle du haut de ses vingt ans.
Car viendrait un jour ou les rides parcourraient son corps affaissé, que la vieillesse ce naufrage programmé la ferait souffrir. Et où la magie noire serait son seul rempart à la mort, au prix qu’elle se maudisse elle même dans sa jeunesse. Mais elle ne pensait pas à tout cela à ce moment, le seul point noir qu’elle pourrait trouver était qu’elle n’avait plus l’oreille absolue et ne jouait plus aussi bien de ses instruments. Et ce qui était arrivé à Tara, bien sûr, qui même si çà ne la touchait pas dans sa chair la heurtait à l'intérieur. Le journaliste indiquait qu’elle se frotterait certainement à Superman en ville ce qui ne manquait pas de la faire réagir avec un grand sourire.
“Oh ce serait si excitant !”
Clark baissait soudain les yeux avec un air timide et Siobhan se demandait si elle avait dite une bêtise. Il reprenait après cela pour dire qu’il avait voyagé étant plus jeune et que son séjour lui ferait du bien. L'irlandaise infiltrée buvait son café en grimaçant, se rendent compte que le breuvage n’était pas à la hauteur de ses espérances.
“Je n’ai pas beaucoup voyagée mais j’y compte bien un jour.”
Faux et archi-faux mais elle avait un personnage d’ingénue campagnarde à construire, même si elle risquait bientôt de laisser transparaître un tempérament plus trempé que cela. En effet alors qu’elle finissait cette phrase quelqu’un s’immisçait brusquement dans la conversation, un homme parlant la bouche pleine la voyant comme une balle qu’il faudrait passer aux autres réceptacles de testostérone. Après avoir raillé Kent il se présentait et lui demandait comment elle allait. Siobhan savait qu’elle venait d’arriver et qu’elle devait faire des efforts pour s’intégrer même si çà voulait dire parler avec ce genre de chimpanzé là. Le soucis était qu’il avait le malheur de lui faire penser à son frère Bevan, l’homme qui lui avait volée son droit légitime à gouverner son clan il y a des siècles de cela. Et autant le dire, il y avait peu de moyens de partir plus mal avec elle.
Spoiler:
Elle tournait la tête vers lui et le regardait en partant par les pieds pour finir avec son visage, puis lui parlait en le regardant droit dans les yeux.
“Bonjour Chteve Lombard. Ça allait oui vous avez besoin d’accéder à la machine?”
Le regard fixe et un peu impertinent elle lui faisait comprendre qu’il n’y avait pas d’autres possibilités pour lui que celle que son intervention soit due à une nécessité d’accéder à la machine à café. Bien sûr qu’il ne venait pas engager la conversation avec elle, qui penserait çà? Une manière polie de le recadrer sans ménager l'amour propre. Il n’avait qu’a pas ressembler à son frère qui de son point de vue du moins, lui avait causée tant de tords. Et a parler la bouche pleine aussi.
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Re: [6ML] La Stagiaire Dim 13 Jan 2019 - 22:31
« Nope ! »
Steve Lombard n'est pas un homme mauvais – il est même plutôt bon, même si l'on peut en douter. Il finance de nombreux organismes de bienfaisance, donne régulièrement de son temps pour des causes caritatives, et essaye toujours d'aider autrui... notamment les enfants, et notamment par le sport. Steve Lombard n'est pas mauvais ; mais il est taquin, et a tout de l'homme fort du lycée – avec ses atouts, mais surtout ses inconvénients.
« J'veux pas d'la machine ! Et j'pense qu'vous non plus ! »
Des inconvénients, comme une arrogance certaine, une volonté absolue de s'imposer aux autres... et une absence complète de remords, et surtout de remise en question.
« Prenez pas d'che chus d'chaussette ! »
Il reprend un bout de gâteau, et parle en mâchant. Tout en repoussant Clark Kent, qui semble accepter entièrement la position dominante de Steve, qui semble vouloir se poser comme seul interlocuteur de Jenny.
« Chai une chuper cafetière dans mon bureau, che fou la laicherez l'utiliser si fou... »
« Ho, pour l'amour du ciel. »
Une voix sèche, mais féminine, vient interrompre le discours de Steve, fort désagréable à entendre.
« Elle n'est pas là depuis une heure que tu lui tournes déjà autour, Lombard. Ce n'est pas une de tes groupies, mais une nouvelle collègue. »
Une silhouette apparaît, et vient directement se planter entre Jenny et Lombard ; avec puissance, autorité et grâce. Une femme à qui l'on ne réplique pas, clairement. Loïs Lane. Intrépide journaliste, qui n'entend pas s'en laisser compter.
« File, Lombard. Ou je te fais filer. »
« Groumpf. »
Steve grimace, puis tourne la tête – et avise Clark, à un pas derrière lui. Une ombre passe sur son visage, alors qu'il recule et suit les ordres de Loïs... non sans découvrir une façon de partir en gardant la face.
« J'te laisse avec madame, Clarkie ! J'me demande d'ailleurs pourquoi t'as pas pris son nom ! Allez, au plaisir, j'ai du taff ! »
Il s'évapore, alors. Laissant Jenny avec son maître de stage... et une légende vivante du journaliste.
« Enfin. Je dois filer à une interview, mais j'avais peur que ce lourdaud m'empêche de régler mes deux priorités. »
La jeune femme se détourne du chemin pris par Steve, à qui elle adressait un regard dur, pour se tourner vers Clark – et lui offrir un doux baiser sur les lèvres. Tous deux en profitent dans un moment qui semble suspendu, avant qu'elle ne recule en souriant béatement ; Clark fait de même. Jenny ne s'en rend peut-être pas compte, mais c'est là un moment rare et surprenant : Kent n'est plus avachi, ses épaules se sont redressées, son visage s'est illuminé, et ses cheveux se sont mieux coiffés. Pendant ce baiser, cet infime moment, il semble être devenu autre – plus grand, plus sûr, plus fort ; bien plus fort.
« Hou... »
« Ça, d'abord... »
Loïs sourit, puis recule. Elle revient sur ses talons, après s'être mise sur la pointe pour l'embrasser, puis se tourne vers Jenny – à qui elle tend une main énergique.
« … ceci, ensuite. Enchantée, Jenny. Je suis Loïs Lane – la femme de Clark. Vous avez une chance formidable d'être sa stagiaire, et je suis sûre que tout ira bien... mais je voulais vous saluer, avant de partir. »
La saluer, et l'évaluer aussi. Loïs aime Clark, et lui fait une confiance absolue – mais elle est mariée à un demi-dieu, alors qu'elle n'est qu'une femme normale et remplie de défauts. Hors de question de le laisser avec une stagiaire sans avoir vérifié qu'elle ne poserait ni danger pour eux... ni danger tout court ; elle connaît la grande confiance que Clark a envers autrui, et elle ne la partage pas. Mais ça devrait aller, là. Loïs est rassurée, et sourit sincèrement en la saluant.
« Bon, je vais vous laisser... un représentant de LexCorp a accepté de me parler. »
« A propos de Lex ? »
Clark a repris son allure classique, mais son œil conserve la flamme du journaliste.
« Oui. Il est prêt à me dire ce qu'il a volé avant de s'enfuir... »
« … et ça pourrait te permettre de remonter sa piste. Mmh. Inutile de te dire d'être prudente, n'est-ce pas ? »
« Hoooo, tu me vexes, Smallville ! »
Loïs glousse, avant de commencer à partir. Elle s'avance, puis se tourne pour lancer quelques mots en s'échappant de la Fosse.
« Bien sûr que tu peux me demander d'être prudente – mais ça ne veut pas dire que je vais accepter ! »
Elle disparaît, alors, tandis que Clark la suit des yeux aussi longtemps que possible. Quelle femme, pense-t-il ; quelle femme !
« Hem. Pardon. »
Il se souvient cependant de Jenny, et se tourne vers elle, gêné.
« C'est... Loïs. Mon épouse. Bref. Je... hem. Y a... y a-t-il quelque chose que vous voudriez voir... en premier ? Les bureaux ? Les presses ? Le... »
« PAR LE FANTÔME DE CESAR ! »
Une voix tonitruante résonne soudain dans la Fosse ; tout le monde se fige, alors. Clark reprend, mais lui-même plus bas... comme s'il craignait, comme les autres, ce qui allait se passer.
« C'est... le Chef. Monsieur White. Peut-être... peut-être vaut-il mieux vous le faire rencontrer... plus tard ? »
Il lui laisse le choix. Beaucoup n'ont pas eu cette chance, et ont dû faire face au rédacteur en chef – peu en sont sortis sans traumatisme !
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 14 Jan 2019 - 23:14
Lombard était du genre relou mais il n’avait pas tord en critiquant ce café qui n’était certainement pas représentatif de ce que le breuvage avait à offrir de meilleur comme les expresso de café sud américain effectué par des machines à percolateur. Le gars s’approchait d’elle en bousculant Clark et proposait sa cafetière, mais une autre femme fit son entrée pour le moquer, Loïs Lane.
Le regard de Siobhan se posa sur elle en retenant d’y dévoiler toute la méfiance qu’elle avait à son égard. Elle était peut être plus proche de Superman mais à aucun moment Siobhan n’élabora dans une stratégie la possibilité qu’elle se rapproche d’elle pour découvrir son identité. Trop méfiante et alerte. Trop forte de caractère. Tout ce que Clark Kent n’était pas il suffisait de voir le lourdaud le bousculer. Et puis en avant dernier recours ( le dernier étant la violence) elle pourrait tenter de jouer la carte de la séduction. Ce genre de quadra marié voulant vérifier s'il est toujours capable de séduire plus jeune existait, peut être en était il. Alors Assurément l’Irlandaise avait faite le bon choix de maître de stage car Loïs était plus un obstacle dans sa quête qu’un tremplin.
Lane s’approchait ensuite de Clark pour lui donner un baiser devant la machine, celui ci semblait soudain se ragaillardir, se tenir plus droit. Il faisait assurément plus soigné comme çà et il ressortait à ce furtif instant le bel homme plein d’assurance qu’il pourrait être s’il faisait quelques efforts. Siobhan ne disait rien, tâchait d'en exprimer le minimum. Puis la journaliste se tournait vers elle pour lui tendre la main, elle prenait celle ci pour secouer avec énergie.
“Bonjour Madame Lane, j’ai vraiment de la chance de vous rencontrer.”
Siobhan pinçait ses lèvres avec un sourire très léger car elle ne voulait pas en faire trop. Son sourire à son attention sonnerait faux elle le savait bien. La journaliste allait partir et parla de LexCorp. Siobhan eu un moment de surprise en entendant parler de la compagnie du grand rival de Superman, assurément quelqu’un qui avait saisi toute l’importance qu’il y avait à s’occuper de son cas. Elle n’avait pas beaucoup en commun avec Luthor il était tellement de son temps, tellement obsédé par le matériel, la réussite - la sienne de préférence-. Elle avait bien acceptée de travailler pour lui une fois alors qu’il donnait une prime d’un milliard de dollar, quelle blague elle se foutait de l’argent. Mais à l'époque elle savait qu’il y aurait plein d’autres énergumènes appâté par cette somme c’était donc le bon moment pour chasser le Kryptonien. Elle avait plus d'estime pour Luthor depuis que les aliens attaquèrent le Kahndak et que celui ci conçu une machine pour désactiver les robots Ranniens. Elle avait devinée que si c’était Superman qui lui avait donné la machine ce fut Luthor l’avait conçue grâce à sa perception des empruntes psychiques, et que si Superman qui pouvait l’utiliser lui même ne l’avait pas fait il y avait peut être derrière cela la marque de son adversaire. “ Jenny” écoutait les deux journalistes parler de Luthor apprenant des choses au passage. Il était en fuite et Loïs semblait à sa recherche cela l'intéressait beaucoup mais elle devait se retenir de parler, elle n’était qu’une étudiante insignifiante après tout. Clark suivait longuement sa femme du regard, on sentait à quel point il était accro. Tant que çà ne ferait pas d'elle un obstacle à la quête de Siobhan çà passerait. Sitôt ce le serait qu’elle envisagerait divers moyen de le surmonter..ou de le faire tomber. Alors que Clark tâchait de reprendre ses esprits Siobhan lui fit le plus grand sourire possible, histoire de se montrer avenante et accessible. De créer un lien particulier même si ce ne serait pas facile.
“Oh j’aimerais bien voir le bureau où je ser...”
Mais Perry White arrivait dans la Fosse en criant à plein poumons à un point où même Siobhan en eu un peu mal aux oreilles! Clark lui parlait alors tout bas et elle lui répondit discrètement . “Je veux bien voir les presses.”
L’occasion de quitter les lieux habilement, de s’éloigner de Perry White qui si pour la deuxième fois en un an servait bien ses intérêts pouvait aussi en un claquement de doigt détruire ses efforts. Il valait mieux ne pas rester à rien faire pour éviter la colère du boss aussi elle ne disait pas un mot durant leur marche puis le questionnait avant d’arriver aux machines.
“Monsieur Kent? Madame Lane vous a appelé Smallville çà veux dire quoi Smalville?”
Elle lui sourit en penchant la tête sur le coté puis mettait les mains dans les poches de son jean.
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Re: [6ML] La Stagiaire Mar 15 Jan 2019 - 14:10
Un silence de plomb règne dans la Fosse, le cœur de la rédaction du Daily Planet ; tous savent pourquoi. Le Chef.
« OLSEN ! »
Le Chef est là – et il est en forme. Suffisamment pour que ses cris manquent de faire trembler les murs.
« OLSEN ! ICI ! »
Suffisamment pour que les têtes se baissent, pour que les regards fuient.
« TROUPE ! L’ARTICLE ! »
Suffisamment pour que ceux qui n’ont pas été appelés se réfugient au plus près de leurs bureaux, en craignant que la suite ne les vise, eux ; heureusement, cela ne vient pas.
« CAFE ! ARTICLE ! MAINTENANT !!! »
Et cela s’arrête, alors. Juste au moment où deux silhouettes glissent dans le bureau de Perry White, dans deux styles bien différents. Le jeune Jimmy Olsen est complètement rouge, gêné par l’événement, et se précipite en réussissant l’impossible défi de ne pas renverser la boisson du rédacteur en chef ; et le flegmatique Ron Troupe arrive bien plus calmement, en soupirant devant le petit jeu que le Chef aime mettre en place, pour lancer la journée.
« Bon. »
Clark soupire, et esquisse un léger sourire vers Jenny.
« Les presses, donc ; allons-y, maintenant que la… tempête est passée. »
Ils s’effacent, donc, et disparaissent rapidement de la Fosse, pour s’enfoncer dans les artères du Daily Planet. Quelques instants leur suffisent pour rejoindre les fameuses presses, et Clark esquisse un sourire sincère de contentement quand il sent l’odeur du papier chaud, de l’encre encore fraîche. Il adore ça – il adore ces sensations, qui lui rappellent ses premiers moments, et la découverte merveilleuse du monde de l’impression.
« Mmh. »
Même si, hélas, ce moment de plaisir est stoppé net… quand Jenny l’interroge, intelligemment et naïvement, sur le surnom donné par Loïs quelques instants plus tôt.
« Heuuu… »
Du rouge monte à ses joues, il remonte ses lunettes, et la gêne se lit sur son visage. Il grimace un sourire, cherche ses mots – puis finit par réussir à en prononcer certains.
« C’est… c’est un nom… un nom de ville. Ma ville. Je… heu… j’ai grandi à Smallville, en fait. C’est… c’est une petite ville… du Kansas. D’où je viens. Lo… Loïs m’a appelé comme ça, à mon arrivée, et… et c’est resté. Ha. »
Il sourit, encore intimidé. Même si, heureusement, le destin vient lui sauver – ou, plutôt, Jimmy Olsen, complètement hors de souffle.
« M’SIEUR KENT ! M’SIEUR KENT ! »
« Dou… doucement, Jim. Doucement. »
« Le… le Chef ! Le Chef, il… il… »
« Quoi, Jim ? Respire. »
Clark sourit, et semble soudain perdre toute timidité, toute gêne. Au contraire, il s’apaise, et paraît très réconfortant et rassurant – exactement ce qu’il faut au jeune Jimmy Olsen, qui semble parfois oublier son besoin de respirer.
« Je… merci. Le Chef, il… il veut vous confier… un article. Pour elle. »
Le photographe désigne, un peu timide également, Jenny.
« Un… article ? »
« Oui ! Bi… Bibbo. Bibbo Bibbowski… est au Café Planet. Il… il aurait vu… quelque chose… sur les docks. »
« Ha. »
Clark se détend, après avoir craint que Perry White ait perdu l’esprit ; ce n’est pas le cas. Même si ce ne sera pas forcément mieux, pour Jenny.
« Allons-y, ailleurs. Nous verrons les presses ultérieurement. »
Le journaliste salue Jimmy, puis fait signe à Jenny de le suivre. Ils n’ont guère long à marcher, pour arriver dans un petit établissement ouvert au cœur du Daily Planet, où la majorité du personnel vient se détendre – et à quelqu’un les attend, fier et surprenant. Bibbo Bibbowski. Le plus grand fan de Superman – mais, aussi, l’un des plus gênants.
« Hey ! M’sieur Clark ! B’jour ! B’jour m’dame ! C’est vous qui va m’parler ? Bigre ! Super ! Haha ! »
Bibbo est un personnage, qui vient régulièrement colporter les ragots de la ville ici. Perry White l’accepte, par amitié pour lui. L’offrir comme premier sujet à Jenny n’a donc rien d’un cadeau… et tout, hélas, de l’épreuve du feu !
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Re: [6ML] La Stagiaire Mer 16 Jan 2019 - 20:03
La question qu’elle lui avait posé semblait le mettre dans une situation gênante pour lui ce qui surprenait la “stagiaire”. Si elle essayait de faire attention à ce qu’elle disait et aux informations qu'elle pouvait obtenir sa question concernant Smallville était emprunte d'une sincère curiosité. Elle apprenait alors que c’était la petite ville du Kansas d’où il venait et compris qu’il était un “ campagnard” et que celle qui aujourd’hui était sa femme semblait l’avoir prise un peu de haut pour çà à ses débuts. Elle hochait la tête par l’affirmative en l’écoutant bredouiller, comprenant que cette information si elle pouvait paraître anodine en apprenait pas mal sur lui et ce qu’il avait pu ressentir en arrivant dans l’immense mégalopole de Metropolis. A quel genre de moqueries il avait peut être eu affaire face à des citadins croyant parfois tout savoir mieux que tout le monde sous prétexte qu’ils sont né avec un air pollué dans les poumons et une absence de couleur verte autour d’eux. Jenny prenait un visage compatissant, comme si elle le comprenait bien car elle ne raterait pas une si belle occasion de tenter de le manipuler.
“Oh...je sais ce que c’est que de venir de la campagne et que les urbains nous ramènent à cela. Même après des années parmi eux, même avec ceux qui sont les plus proche...on reste toujours différent à leurs yeux.”
...Comme à ceux de ta propre femme Clark! Voilà ce qu’elle voulait dire par là. Qu’il serait toujours différent pour eux quoi qu’il fasse et ce quel que soit leur lien. Mais aussi que elle au moins, la jeune et douce campagnarde Écossaise, le comprenait. Siobhan n’imaginât pas une seconde à quel point il venait de plus loin que le Kansas, et d’à quel point il aurait toute légitimité à se demander si Loïs ou ses amis proche comme les héros ne le voyaient pas comme un étranger. Clark Kent était l'éternel “ Smallville”... Kal-El serait il l'éternel “ Krypton”?
Jimmy Olsen arrivait alors, “ Jenny" le saluait avec un petit sourire le reconnaissant bien. Celui ci s’était fait remonter les bretelles par White et indiquait que le boss voulait qu’elle fasse un article. Elle devait interviewer un certain Bibbowski et feignit d’en être ravie.
“Super! Par contre je n’ai aucune idée de qui est ce monsieur vous pourriez m’expliquer qui il est sur le chemin?”
Elle espérait que sur la route Clark ou Jimmy lui en apprennent plus sur l’homme qu’elle devait interviewer. La perspective ne l’enchantait guère mais elle s’était préparée à devoir pratiquer ce métier durant son stage. Elle s’était réellement inscrite à l’université de Glasgow et avait suivie quelques cours en amphi pour se faire une meilleur idée du métier dont il s’agissait et d’a quoi ressemblaient les étudiants de cette profession. Elle avait traînée dans quelques pubs et soirées étudiantes, constatant à l’occasion qu’elle ne faisait plus fuir les gens au contraire, elle avait découverte avec une satisfaction intense à quel point des camarades masculins comme parfois féminins n’étaient pas insensibles à ses charmes. S’ils savaient qu’il n’y a pas si longtemps elle les aurait égorgé pour pouvoir écrire l’épitaphe de Superman avec leur sang, ces imbéciles.
Elle arrivait au café Planet situé dans un coin du journal et y trouvait le dénommé Bibbo Bibbowski. S’approchant de lui elle lui tendit la main pour le saluer avec un sourire très léger, plutôt distant même. Sans vouloir être antipathique mais plutôt inviter à la confession Siobhan ne voulait pas qu’il s’imagine quoi que ce soit. Elle avait beau aimer son corps de femme redécouvert après plus de mille ans force était d’avouer que les hommes se faisaient vite des films sur vos intentions si vous aviez le malheur d’être pas mal fichue et de sourire un peu trop. Quelques choses qui n'avait pas trop changé depuis sa jeunesse d'ailleurs, c'est là qu'on voyait à quel point l'évolution du cerveau humain est un processus long.
“Oui c’est moi, bonjour monsieur Bibbowski je suis Jenny Douglas je vais procéder à l’entrevue avec vous.”
Elle sortait de sa poche arrière un petit dispositif d’enregistrement dernier cris .
“Je serais plus à l’aise en enregistrant notre conversation cela permet de ne rien oublier. Est ce que cela vous conviendrait?”
En fonction de sa réponse elle l’activerait et le poserait ou non sur la table à coté d’eux. Elle l’invitât à s’asseoir d’un geste de la main puis ramenait ses cheveux lissés derrière elle en prenant place face à lui, s’efforçant de ne pas trop regarder Clark et Jimmy pour ne pas être déconcentrée.
“Monsieur Bibbowski si nous avons la chance de vous recevoir en nos locaux aujourd’hui c’est il me semble parce que vous avez aperçu quelques choses du coté des docks de la ville. Aussi je n’irais pas par quatre chemin pour en venir à l’essentiel.”
Elle plongeait son regard bleu dans le sien, un regard autoritaire surgissant des profondeurs du temps.
“Pouvez vous nous parler de ce que vous avez aperçu monsieur Bibbowski?”
Sitôt la phrase terminée elle arborait un léger sourire pour détendre son interlocuteur et l’écouterait parler attentivement.
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Re: [6ML] La Stagiaire Jeu 17 Jan 2019 - 12:11
C’est parti, donc. La première interview, la première tâche professionnelle de la stagiaire Jenny est lancée – et ce n’est pas un cadeau, en effet.
Clark s’en veut, un peu, de l’abandonner à Bibbo Bibbowski… mais il ne saurait aller contre un ordre du Chef, surtout quand il a du sens. L’épreuve du feu est toujours difficile, mais elle forme tous ceux qui rentrent au Daily Planet. Toute recrue, anonyme ou prestigieuse, est en effet forcée à réaliser un article difficile – non pas sur des thèmes difficiles ou lourds, mais sur certaines personnes qui peuvent être… lassantes. Bibbo en fait partie ; et c’est Jenny qui le récupère.
En arrivant, Clark a néanmoins été touché par la jeune femme, et a fait un geste envers elle. Il a expliqué. Il a expliqué qui est Bibbo – tenancier d’un troquet dans le quartier difficile de Suicide Slum. Un homme que beaucoup considéreraient comme un pauvre type, un peu bête, un peu simplet, un peu limité ; mais ce serait se tromper, lourdement.
Certes, Bibbo n’est pas forcément d’une intelligence profonde, mais il est malin… et loyal, et bon. Ayant rencontré Superman il y a des années, il a été durablement marqué par cette entrevue – et est, véritablement, le premier et plus grand fan du Héros à Metropolis, et même sur Terre. Constamment en soutien de son idole, volontaire pour l’aider à chaque fois, même au mépris de sa propre sécurité, Bibbo peut paraître un peu lourd, mais il a un cœur d’or et ne cesse de multiplier les actions positives dans sa communauté.
Bibbo Bibbowski est un gros nounours, gentil mais qui parle un peu fort, et mal. Et il a des choses à dire, aujourd’hui.
Après avoir salué Jenny, et glissé quelques mots sympathiques pour elle, Bibbo se lance, donc ; flatté que la nouvelle recrue s’occupe de lui. Bibbo explique qu’il tenait son bar, comme d’habitude, quand quelque chose de surprenant est arrivé. Non pas une attaque, non pas une crise, non pas un événement qui justifierait l’intervention du Grand Gars, son idole. Non. Bibbo explique qu’il a vu une jeune fille arriver, terrorisée et en pleurs ; en tenant un chaton mort. Bibbo raconte qu’il aime les chats, et qu’il a été touché – il diverge, aussi, en indiquant qu’il préférait d’abord les chiens, mais qu’il a un jour recueilli un chat, qui l’a griffé mais qu’il a appris à aimer, et son cœur a été anéanti quand il a dû le rendre. Mais ce n’est pas ça, aujourd’hui. La petite Mary, Bibbo la connaît et elle n’a pas de chat ; mais elle est arrivée avec un animal mort, et elle pleurait. Bibbo l’a aidé, lui a servi une grenadine, et la laisser se reprendre, pour qu’elle parle ; ça a mis du temps, mais Bibbo sait que c’est important.
Mary a parlé, donc. Elle a dit à Bibbo qu’elle a trouvé le chat dans la rue, et qu’il est mort dans ses mains – ce qui est terrible. Bibbo a senti sa détresse, et l’a accompagné dehors, dans la ruelle où elle l’a trouvé. Parce que Bibbo voulait être gentil… mais il a vu quelque chose. D’autres. D’autres chats. Morts. Trop, pour que ça soit naturel. Trop, pour qu’il l’accepte – mais Bibbo ne sait pas où aller, ou que faire ; il a donc une idée. Il est allé voir ceux qui savent quoi faire, où aller, et comment s’organiser pour que les bêtises, les horreurs s’arrêtent.
Bibbo Bibbowski est venu solliciter les journalistes du Daily Planet, pour qu’ils s’emparent de l’affaire et “règlent tout ça, et fout’ en prison ceusses qui font ça”, comme il dit.
Bibbo s’arrête, alors. Il sourit, satisfait et soulagé d’avoir pu tout dire ; il salue chaleureusement Jenny, la remercie longuement, et la complimente aussi. Maladroitement, mais sincèrement. Bibbo s’en va, ensuite. Il salue également Clark, remercie une dernière fois Jenny, puis quitte le Café Planet… et retourne dans son bar. Bibbo a accompli son devoir ; et il sait que le Daily Planet le fera, aussi.
« Alors ? »
Clark se lève, de la table où il s’était installé pour attendre Jenny. Celle-ci a eu l’autorisation d’enregistrer Bibbo, et Clark a apprécié ce premier réflexe. Lui a passé le temps à revoir un brouillon d’article, et sourit doucement en croisant les bras devant la jeune femme.
« Quel est le fond de l’article ? »
Il a tout entendu, bien sûr ; même sans ses super-sens. Mais il veut voir ce que Jenny a retenu de tout cela – et ce qu’elle compte faire. L’épreuve du feu est terminé, mais le stage vient bel et bien de commencer !
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Re: [6ML] La Stagiaire Dim 20 Jan 2019 - 11:30
La nouvelle arrivante avait écoutée l’histoire de Bibbo, ce fanatique béat de Superman représentant peu ou prou ceux qu'elle prenait pour des moutons imbéciles. Des êtres demeurant admiratifs devant un faux dieu venu de l’espace et qui les suivraient jusqu’au bout des mondes.
Il avait tendance à s’égarer dans son histoire, fournir nombre de détails qui n’auraient pas leur place dans un article, du moins à ce que Siobhan en pensait. Comme son histoire de chat qu’il a recueilli et l’ayant griffé. Il parlait d’une petite fille qui était arrivée jusqu’a lui avec un chat qui mourut dans ses bras, c’est des choses qui arrivent pensait alors l’Irlandaise sans piper mot écrivant sur une feuille quelques informations. Il avait découvert de nombreux chats morts dans son quartiers de Suicide Slum et semblait atteint par l'événement. Pour lui il y avait des responsables qu’il fallait les mettre en prison et comptait sur le Daily Planet pour découvrir qui ils étaient.
Elle le salua poliment quand il eu fini, le gratifiant d’un léger sourire. Le bougre la complimentait et celle ci lui disait que c’était inutile, qu’elle débutait et ne s’y prenait peut être pas comme il faudrait. Clark s’approcha alors d’elle pour lui demander ce que serait l’article, l’étudiante posait les mains sur la table du café en lui répondant.
“Il est choqué d’avoir trouvé des chats morts près de chez lui et semble penser que c’est dû à des gens mal intentionnés. Il n’y a pas de quoi faire un article pour moi, d'autant que la piste d’une maladie de ces animaux ne soit pas à écarter.
Je propose de commencer ma recherche par une série d’appel téléphonique aux...
Elle cherchait ses mots. Comment s'appellent ces guérisseurs pour animaux déja? Elle posait ses doigts sur sa tête pour réfléchir, le mot lui manquant. Diantre qu'il était déplaisant de devoir parler ce jargon courant pour chacun mais pas encore pour elle. Ça lui revenait.
"... aux vétérinaires du quartier afin de savoir si une maladie contagieuse ne tuerait pas les chats, on saurait alors si çà vaux le coup de se déplacer.
Si ils n’en ont pas connaissance ils ont peut être en revanche reçu de ces chats morts, il faudrait alors leur demander toujours par téléphone s’ils connaissent la cause des décès. Et s’ils ne savent rien...il faudra alors demander à monsieur Bibbowski où il a trouvé ces chats et s’y rendre, pour voir ce qui leur est arrivé et en amener un à un vétérinaire pour identifier la cause de la mort. Si la ville n'a pas déjà emmenée les cadavres c'est pourquoi il faut vite traiter l'affaire afin de savoir si elle vaux le coup d'être suivie.”
Elle proposait pour le moment de jauger le sérieux de ses déclarations d’ici en faisant quelques recherches du Daily Planet, évitant de perdre du temps pour rien s’il s'agissait là d’une épidémie touchant les félins. La Nature en somme, et difficile pour elle d'en vouloir à la Nature quand elle frappait aveuglément car ses voies étaient impénétrables.
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 21 Jan 2019 - 11:49
Clark Kent conserve les bras croisés et reste figé, durant tout le retour de Jenny à sa demande. Il hoche régulièrement la tête, et esquisse quelques sourires polis, rapides ; il l’écoute. Il l’écoute, et il analyse ce qu’il dit – moins pour comparer à ce qu’il a entendu, que pour découvrir le cheminement de l’esprit de la jeune femme.
« Je vois. »
Sa voix est calme, douce ; mais il demeure immobile. Immobile… de manière inquiétante. Comme s’il jugeait ce qu’elle a dit. Comme s’il était en train de se demander si c’était assez – ou s’il allait devoir lui passer un savon, pour ce qu’elle lui a fait remonter.
« C’est… »
Il se tait, soudain. Il s’interrompt. Pour jouer avec le suspense, et les nerfs de Jenny. Même si cela ne dure pas, heureusement.
« … bien. »
Il n’est pas Perry White, quand même.
« L’appel aux vétérinaires est une bonne idée, et le résumé me paraît cohérent avec ce que je sais de Bibbo. »
Et ce que sa super-ouïe lui a permis d’entendre, surtout. Le journaliste se fend d’un sourire sincère, et enchaîne en dépliant les bras, pour paraître plus sympathique.
« Le cœur du journalisme est dans l’investigation. Le Chef a voulu que vous gériez Bibbo aujourd’hui… je pense qu’il n’acceptera pas que vous vous arrêtiez à ce seul entretien. »
Il hoche doucement la tête, et esquisse un sourire presque amusé.
« Je vais vous amener au bureau qui a été préparé pour vous… et je vais vous laisser travailler, alors. »
Un éclair d’excitation passe dans ses yeux.
« Allons… le travail commence ! »
Il l’emmène, donc. Clark extrait Jenny du Café Planet, puis la ramène directement dans la Fosse. Non pas au cœur de la salle de rédaction, non pas vers l’un des beaux bureaux mis en avant et suffisamment grands pour y placer les coudes… mais vers un espace minuscule, à peine assez grand pour poser un clavier d’ordinateur, débordant à moitié sur le socle de l’écran.
Là, Kent installe Jenny, vérifie ses accès – et la laisse se lancer. Il la jette dans le grand bain, lui montre comment appeler à l’extérieur et comment gérer les logiciels, puis s’en va ; il la laisse seule. Il la laisse découvrir le monde… et le job, surtout.
Les heures passent, alors. Les appels aussi. Jenny peut solliciter de nombreux vétérinaires, et se rendre compte que les remontées sur les morts mystérieuses de chats se multiplient. Aucun professionnel n’a pris le temps d’investir de l’argent pour lancer des analyses, mais tous confirment ce que Bibbo a indiqué : de plus en plus de chats meurent, sans raison précise, et même des animaux domestiques disparaissent.
Etrange, donc. Intriguant, en fait. Même si Jenny peut, en raccrochant avec le dernier vétérinaire sollicité, se rendre compte qu’elle… est quasiment l’une des dernières encore présentes. Plus de vingt heures, selon l’horloge ; elle s’est complètement immergée dans ses recherches, et s’est oubliée.
« Bonsoir. »
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
« Travail tardif ? »
Un homme se présente devant elle, et plonge un regard inquisiteur sur elle ; Jenny le reconnaît. Perry White. Le légendaire Chef du Daily Planet la regarde, en dégustant un café froid ; et il attend une réponse !
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 21 Jan 2019 - 20:16
Lorsqu’elle eu expliquée à Clark comment elle voyait les choses elle eu soudain une grande appréhension. Le Kryptonien le verrait, elle ressentait de fortes émotions quand il fit traîner un suspens avant de dire ce qu’il pensait de ce qu’elle avait proposée. Mais ce n’était pas un trac du à la découverte par l'apprentie journaliste du prestigieux et exigeant Daily Planet. C’était bel et bien une peur d’être découverte, que soit mise à nue la supercherie dont elle était l’auteure. Qu’éclate devant Clark Kent cette simple vérité, elle ne s’y connaissait pas assez en journalisme pour le niveau d’études qu’elle prétendait avoir.
Ce qu’elle avait proposée n'était heureusement pas trop dénué de sens, Kent la conduisait à l’endroit où elle travaillerait. Un endroit exiguë avec peu de matériel. Il la forma en quelques minutes à utiliser le logiciel et à la téléphonie, elle est désormais livrée à elle même. Le temps de l’accueil bienveillant et de la pause à rallonge est fini, viens l’épreuve du feu.
Elle travailla toute la journée a passer des coups de téléphone, le mystère ne se résolvait pas si simplement. Nouvelle découverte néanmoins les vétérinaires faisaient état de la disparition d’autres animaux domestiques. Elle travailla jusque tardivement mais ce n’était pas tant par pugnacité que par méconnaissance profonde de l’informatique. Elle galérait avec son ordinateur comme quelqu’un sortant d’une caverne , devait tout reprendre trois fois. Et tapait lentement, très lentement. Alors quand Perry White passa derrière elle elle se fit très...très petite. Elle cessa de prendre des notes se sentant jugée, et il y avait de quoi.
"Hum, bonsoir monsieur White. Oui je...n’ai pas finie"
Evidemment qu’elle n’avait pas finie, le temps de taper une phrase des nouveaux cheveux blancs étaient apparus sur Perry!
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Re: [6ML] La Stagiaire Mar 22 Jan 2019 - 9:23
Perry White garde le silence, après les quelques mots murmurés par Jenny. Longtemps.
« Hrm. »
Un grognement vient rompre son mutisme, sec et brutal ; avant que le Chef ne finisse par reprendre la parole, sur un ton qu’on lui connaît – et finalement fort peu agréable.
« Continuez le temps qu’il faut. »
Il hoche la tête, puis boit une gorgée de son café froid.
« Le travail de journaliste n’est qu’investigation, jeune fille. Cela demande de la patience, et de la détermination. J’attends de mes journalistes qu’ils soient au-delà des critères de la profession. Le Daily Planet embauche peut-être les meilleurs, mais ne garde que l’excellence. »
Une flamme glisse dans ses yeux, alors qu’il se détourne lentement d’elle.
« Stagiaires inclus. »
Perry White disparaît, alors, et laisse Jenny. Seule ; avec ses appels, ses notes… et un sujet d’article qui ne la passionne peut-être pas, mais qui est bien le sien. Son premier papier, donc ; non pas sur les chiens écrasés, mais sur les chats assassinés ! Il faut bien commencer quelque part…
** * **
… et ce début la suit depuis plusieurs jours, déjà. Jenny est désormais stagiaire depuis dix jours au sein du Daily Planet. Si elle a été au contact de nombreux journalistes, si elle a fait des séjours d’insertion auprès des différents services, et si elle a dû notamment subir la beauferie de Steve Lombard ou l’ennui lourd de Ron Troupe, elle n’a jamais cessé d’être chargée d’une tâche. De son sujet. Les chats morts.
Suivie et guidée par Clark Kent, elle a été témoin de nombreux événements, a bénéficié de cours d’écriture, et a même pu sortir en interventions – pour quelques interviews, quelques découvertes. Avec, toujours, cet impératif d’enquêter sur les chats morts… quand elle le pouvait ; ce qui était hélas bien rare, vu sa charge de travail.
Cependant, Jenny a été sollicitée aujourd’hui, dix jours après ses débuts, pour un entretien particulier. Accompagnée de Clark Kent, elle a quitté le Daily Planet, et a traversé tout Metropolis – avant d’arriver à destination. Un peu en périphérie de la ville, dans une zone étonnante où des bruits de construction et de machines sont constants.
Le siège de Steelworks. L’une des entreprises les plus dynamiques de la ville, qui concurrence même régulièrement LexCorp.
« Hey. »
Un homme arrive rapidement à leur hauteur… … et esquisse un grand sourire, en tendant sa main vers eux.
« Salut, Clark. Mademoiselle… ? »
« Jenny Douglas, stagiaire au Daily Planet, je vous présente… John Henry Irons, directeur de Steelworks. »
« Enchanté. »
L’homme sourit, et hoche gentiment la tête vers Jenny. Avant de se tourner vers Clark, pour reprendre un air bien plus sérieux.
« Merci d’être venu, mon ami. »
« C’est toujours un plaisir. Jimmy ne m’a pas dit ce que tu souhaitais, mais je pense qu… »
« Une annonce ; je compte faire une annonce, Clark. Et je pense que le Daily Planet ne voudra pas passer à côté de celle-ci. »
Le journaliste fronce les sourcils, et se tourne vers Jenny alors que John s’avance vers l’un des bâtiments principaux ; étrange. Etrange, et pas forcément rassurant !
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Re: [6ML] La Stagiaire Mer 23 Jan 2019 - 20:03
Perry White passait entre les bureaux presque vides le regard inquisiteur et froid. Intimidant, voilà ce qu’il était chaque jour pour les centaines de personnes travaillant dans son journal. Mais pas pour elle, oh grand dieu non. Elle se fichait bien de devenir journaliste un jour, ne jouait pas là sa carrière. Elle ne jouait même pas le job alimentaire qui permettrait de vivre un mois de plus dans cette société d'aliénés.
Il ne lui faisait pas peur non, car il était à des kilomètres d’imaginer ce qu’elle avait pu infliger aux autres. Perry White était un coq bruyant et cette “ Fosse “ son poulailler. Bien sûr qu’il était menaçant pour eux, à leur échelle minuscule et dans leurs vies insignifiantes et sordides. Mais elle Siobhan McDougal, était une louve et les loups n’ont pas peur des coqs. Alors certes, déguisée en poussin elle ferait ce qu’on attendait d’elle. Parce que ce coq pourrait la renvoyer de sa basse-cour et mettre tous ses efforts au tapis. Si puissante louve fut elle ce temps était fini. Cependant désormais, elle pourrait entrer dans le repaire de cette volaille. Mais restait à jouer un poussin crédible. Il était partit en lui mettant une pression sur son travail, elle n’avait rien répondue car il n’y avait rien à dire. Juste à baisser la tête avec humilité et fermer sa bouche. Ravaler sa fierté. Elle finit heureusement par terminer son travail et rentrer fatiguée dans un petit appartement qu’elle louait à Metropolis, apportant avec elle une cage contenant un oiseau à la main. Exténuée elle installait sur sa table basse son sac puis des affaires qu’elle avait achetée pour travailler et ce qu'elle avait prise dans une animalerie fermant tardivement. Après cela elle ramassa la cage posée sur la moquette puis la posa sur une commode. Alors que le canari babilla elle lui apportait des graines et de l’eau, le regardant se débattre entre ses barreaux. Elle commença à lui parler de manière presque inintelligible, chantant presque avec lui. Il se passa quelques minutes ainsi et l'oiseau s'habitua à sa présence. A qui elle était. Elle vit que son cœur cessait enfin de s’affoler et ouvrait doucement la porte de la cage pour le caresser sur la tête, un léger sourire commençant à éclairer son jeune visage.
Les jours passèrent, elle visitât plusieurs services et rencontra différentes personnes, suivit Clark dans son travail. Ils se rendirent un jour au siège de Steelwork une entreprise importante de Metropolis. Clark semblait bien connaitre John son directeur, et celui ci leur disait avoir une annonce à faire. Siobhan l’avait saluée poliment en restant très en retrait car elle n’était pas la vraie journaliste des deux. Ils se rendaient vers l’un des bâtiments principaux et Kent fronçait les sourcils en la regardant, elle faisait de même partageant avec lui une mince complicité, ne sachant vraiment pas à quoi s'attendre.
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Re: [6ML] La Stagiaire Ven 25 Jan 2019 - 10:54
« Veuillez me suivre. »
John Henry Irons esquisse un sourire poli, et fait signe aux deux invités de rentrer dans le bâtiment dont il vient d’ouvrir la porte. Sans attendre, Clark arrive, et laisse Jenny passer en premier ; les bonnes manières, toujours.
« Hem. Bien sûr, le Daily Planet intervient toujours pour recueillir les communications des grands groupes de la ville, mais… »
« J’apprécie que tu reconnaisses l’importance de Steelworks dans Metropolis. »
« Certes, certes. Mais… hum. John, nous… ne sommes pas un média de… propagande. »
« Ce n’est pas ce que je vous demande. »
L’homme pose son casque de chantier sur une chaise, à proximité, et invite du geste Jenny et son maître de stage à s’installer. Tous viennent d’arriver dans une petite pièce, un salon de réception, avec plusieurs chaises classiques, une table basse et des fauteuils agréables tout autour. Un bar est installé, mais semble peu utilisé. Une autre porte apparaît au fond, mais est déjà fermée. Les murs sont blancs, avec quelques peintures modernes ; décoration propre, mais bien sobre.
« Et ce n’est même pas ce que je veux. »
« J’en… suis ravi, alors. Mais… hem. Je… que veux-tu ? »
Clark Kent ne s’assoit pas, et a sorti son calepin et un stylo. Alors qu’il s’empare de ce dernier, sa stature change légèrement – il se redresse, un peu, sa mâchoire se crispe, et même son ton se modifie.
« Que veux-tu, véritablement ? Le Daily Planet n’a guère l’habitude d’être sollicité directement, pour une rencontre confidentielle ; du moins, pas avec le président directeur-général d’une entreprise honnête. Je serais ravi d’échanger avec toi, John, et le journal est prêt à communiquer avec toi, mais nous ne publierons pas ce que tu demandes. »
Il remonte, légèrement, ses lunettes qui glissaient sur son nez.
« Que veut faire savoir au monde le responsable de cette entreprise, John ? »
Irons croise les bras, et esquisse un petit sourire ; presque triomphant. Comme s’il s’amusait des réponses de Clark. Comme si tout cela était un jeu, dont lui seul connaît les règles.
« Une annonce, mon ami. Une annonce très simple, mais fondamentale. »
John récupère un boîtier, dans une de ses poches, et appuie sur un bouton ; tout change, alors. Le salon, la pièce se modifient – un filtre d’apparence se lève, et le duo de journalistes se découvre dans un laboratoire doté d’une technologie dépassant tout ce qu’ils ont pu voir ; officiellement, en tout cas. Des engins, des machines, des appareils extraordinaires apparaissent soudain tout autour d’eux… mais ce n’est pas tout. Irons change, aussi.
« Cela a déjà été dit, puis contesté, puis démenti, mais… cela suffit. »
Leurs yeux peuvent se tourner vers lui, et découvrir… qu’il a changé ; qu’il vient de changer, juste devant eux. Et qu’il apparaît désormais bien différent, avec une voix elle-même modifiée.
« Je suis Steel. J’annonce officiellement que… je suis Steel. Et je viens d’être recruté comme Directeur du Département Scientifique de la Justice League. J’abandonne donc mes fonctions au sein de Steelworks. Est-ce que c’est… une annonce suffisante, pour être publiée par le Daily Planet ? »
Steel s’en amuse – et surtout, apprécie de s’être joué de Clark, qu’il connaît très bien. Le journaliste accepte le jeu, acquiesce lentement, et poursuit sa prestation, en demeurant surpris ; stupéfait, même. Avant de se tourner vers Jenny, en tremblant légèrement.
« J… je… hem. Pardon. Ma… mademoiselle, peut-être… peut-être voulez-vous poser quelques questions à Monsieur… à Monsieur ? »
Il la laisse faire, donc ; il lui laisse la formidable opportunité d’interroger un Héros qui se révèle. Un cadeau, immense, pour une jeune journaliste. Quel dommage, alors, que cela concerne si peu Siobhan elle-même !
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 4 Fév 2019 - 19:02
Clark Kent et le chef d’entreprise semblaient bien se connaitre, le second semblait jouer avec le journaliste avant d'en venir au fait. Sous les yeux des envoyés du Daily Planet il dévoilait tout une machinerie équipant un super héro de Metropolis puis un costume. Il était, lui, John Henry Irons, le justicier Steel!
Une non surprise pour Clark mais une grande découverte pour Siobhan qui bien évidement avait entendue parler de lui. Comment ne pas remarquer ce chevalier moderne plein de charisme? Et comment ne pas remarquer cet horrible symbole sur sa poitrine ? Il l’annonçait: Il allait rejoindre la Justice League et resterait désormais en pleine lumière. Son identité n'aurait plus rien de secrète, un risque pris vis à vis des vilains qui sauraient désormais tout de l’autre Homme d’Acier et pourraient chercher à l'attendre via cette entreprise ou sa famille, s’il lui en restait. Mais il devait avoir pris ses précautions pour qu'ils ne puissent être atteints, çà ne ressemblait pas à ce genre de gens de mettre en danger ceux qu'ils aiment pour le seul plaisir de faire parler d'eux.
Clark semblait perturbé, “ Jenny” ne l’avait jamais vu ainsi. Il lui proposa de poser elle même quelques questions, peut être pour rédiger un article? L’occasion était trop bonne pour elle d’en savoir plus. Elle passa ses doigts fins dans ses cheveux, calant une mèche rebelle derrière l’une de ses oreilles avant de se pincer les lèvres. Un tic. Un tic que Silver Banshee avait eue lors de son entretien avec Clark mais qui voulait à la fois tout et rien dire.
“Monsieur Irons, je ne sais pas si nous serons publié mais c’est avec un grand plaisir que je vous poserais une première question.”
Elle lui fit un grand sourire. Beaucoup de questions pourraient se poser. "Pourquoi soudain vouloir dévoiler votre identité de justicier?" "Parlez nous de votre fonction dans la ligue des justiciers?"...mais non. Sa question semblerait peut être presque...secondaire. Mais si importante pour elle qui les détestait tant.
“Maintenant que nous savons que vous êtes ce justicier portant ce symbole la poitrine, peut être pouvez vous nous le révéler également: Etes vous ce qu’on appelle un Kryptonien vous aussi? Et si non pourquoi alors porter ce "S" comme un blason?”
Qu’est ce qui faisait qu'un chevalier moderne terrien se gâche à s'afficher fièrement avec le symbole d’une sale race de faux dieux alien sur sa poitrine?
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Re: [6ML] La Stagiaire Mar 5 Fév 2019 - 10:13
« Ha. »
Un sourire glisse lentement sur le visage de John Henry Irons, quelques dizaines de secondes après la question de Jenny ; après qu’il l’ait encaissée, en fait. Car, il doit bien l’avouer, le scientifique a été bien surpris de son interrogation.
« J’ignore en effet si nos échanges seront publiés, mais… je connais Clark ; votre maître de stage, je crois. »
« Tout à fait. »
Le journaliste hoche la tête, en souriant. Il paraît plus calme, plus serein maintenant ; plus détendu. En vérité, Clark sait depuis plusieurs jours que Steel va devenir Directeur du Département Scientifique de la Justice League – mais il ignorait qu’il souhaitait confirmer son identité, publiquement. Il en a un peu rajouté, dans sa réaction, mais cela correspond à ce que l’on sait de Clark Kent… mais il revient, un peu, sur son personnage. Il s’est placé de côté, et observe, donc ; comme un maître de stage le ferait. Et même si un petit mouvement de Jenny l’a surpris, en rappelant un souvenir obscur de sa formidable mémoire, il hoche encore la tête et sourit ; il la laisse faire, oui. Il lui fait confiance. Pour cette interview, et de plus en plus de choses.
« Pourquoi j’arbore le S, donc ? Car, en effet, je ne suis pas Kryptonien. Comme Superman l’a déjà indiqué, il est le Dernier Fils de Krypton… enfin, il l’a longtemps été, car le Général Zod et quelques autres se sont échappés de la Zone Fantôme. Bref. Non. Je ne suis pas Kryptonien, mademoiselle. Je suis Humain, et Terrien – mais j’arbore le S. Parce que c’est une fierté, à laquelle je veux rendre honneur. »
John essaye de ne pas jeter quelques coups d’œil vers Clark, mais il craque quelques fois. Le journaliste lui-même se détourne, légèrement gêné. Tous deux font la paire.
« Superman m’a sauvé, il y a des années, lors de mon arrivée à Metropolis : je travaillais sur un chantier, j’ai trébuché… j’allais mourir, en chutant de plusieurs dizaines de mètres ; mais Superman m’a sauvé. Et quand je lui ai demandé comment le remercier… il m’a demandé de vivre une existence qui aurait valu le coup de la sauver. Un défi, donc. Que j’entends relever – que je tente de relever, depuis. Quand… quand Superman a péri en stoppant Doomsday, j’ai… j’ai tenté, avec mes minuscules moyens, de l’aider ; de blesser la bête. J’ai échoué. J’ai émergé des décombres, quelques jours après – et j’ai vu, alors, le chaos qui s’emparait de Metropolis ; j’ai décidé d’agir. J’ai forgé mon armure, et j’ai décidé de… relever ce défi ; d’aider, comme je pouvais. Avec le S, comme hommage. »
Le scientifique paraît très ému ; il l’est, et fuit définitivement le regard de Clark. Son ami. Son modèle. Son héros.
« Superman… n’est pas d’ici ; mais il incarne le meilleur, d’entre nous. De ce que nous pourrions être. De ce que nous devrions être. J’arbore le S, parce que j’entends relever ce défi – parce que je veux que mon existence serve à quelque chose, et parce que… parce que Superman est un modèle. »
Il sourit, tendrement.
« Et parce que, surtout, je suis fier de pouvoir le considérer… comme un ami. »
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Re: [6ML] La Stagiaire Mar 5 Fév 2019 - 22:28
La stagiaire écoutait Steele sincèrement intriguée. Que Bibbo Bibbowski soit influençable se comprenait encore. Il avait une vie simple, les humbles personnalités sont plus sujettes à suivre les faux prophètes qui se présentent à eux.
Mais ce monsieur Irons qui était tout ce qu’il y avait de plus Terrien semblait pourtant au premier abord quelqu’un d’intelligent. Elle l’écoutait parler en se retenant plus d’une fois de lever les yeux vers le ciel. Superman l’avait sauvé lui aussi pour changer, et cet homme semblait s’en sentir redevable. Une sorte d’illumination l’avait alors frappé par les mots de son sauveteur l’invitant à vivre une existence justifiant sa seconde chance de vie. Après les événements avec Dommsday il se fabriqua une armure pour relever ce qu’il voyait comme un défi. Le "S" était un hommage à son modèle qui était aussi celui de centaines de milliers de gens dans cette ville de Metropolis. Siobhan cherchait à en montrer le moins possible sur ce qu’elle ressentait réellement en entendant ces mots.
De l’incompréhension, beaucoup. Comment les gens pouvaient ils se laisser berner par des envahisseurs? Mais aussi une petite pointe de jalousie. Cet espoir, cette inspiration, elle ne l’était pas. C'était valorisant d’être admiré, elle en avait parfois faite l'expérience. Mais chercher à être aimé des gens n’allait pas forcément dans le sens de prendre les décisions qui s’imposaient. L’homme qui parlait semblait ému, elle voyait cette sincérité s’exprimer chez lui. Il évitait le regard de Clark en faisant l’éloge de Superman, peut être était il pudique. Siobhan n’était certainement pas d’accord avec lui car il incarnait parfaitement l’aveuglement des terriens face à Superman.
Il finissait de parler en disant qu’il considérait Superman comme … un ami. Quelques chose passa dans le regard de Siobhan qui le fixait dans les yeux, immobile. Le visage était inexpressif et dissimulait ce qui passait dans le cerveau de la sorcière. La perte d’un ami çà vous brise un homme comme un rien, fusse t'il d'acier. Tout se passe dans la tête. Depuis qu'elle a entreprise d'approcher les héros elle n'a faite que poursuivre ce but, celui de briser leur moral. Si forts soient ils, si rapides soient ils, qu'ils lancent le feu la foudre, usent de la magie ou des découvertes de la science. Tous. Avaient le moral faillible. Tous. Pouvaient un jour perdre l'envie de se battre.
“C’est…”
Elle fit une pause, cherchant un instant ses mots dans le silence.
“...Une très belle histoire monsieur Irons. Je...suis certaine qu’elle plaira à nos lecteurs”
Elle songea alors que ceux-ci voudraient en savoir plus sur ses motivations à dévoiler son identité et sur la ligue des justiciers dont il faisait partie. Elle ne devait pas oublier que Clark pourrait être mécontent des informations récupérées et de son travail. Son lien avec celui ci en serait détérioré et cela ne devait pas. Etre pro, ne pas perdre la base de vue.
“C’est une grande décision que vous avez pris là monsieur Irons. Qu’est ce qui vous a fait franchir le pas de dévoiler votre activité de héro sous le nom de Steel? Et aussi, que pouvez vous nous dire sur ce rôle de directeur du département scientifique de la ligue des justiciers? Si bien sûr vous pouvez nous en parler...
Elle finissait avec un joli sourire, espérant que l’homme qui lui faisait face en livrerait encore davantage sur lui et son groupe.
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Re: [6ML] La Stagiaire Mer 6 Fév 2019 - 13:39
« Ha. »
Un sourire amusé glisse sur le visage de John Henry Irons.
« Evidemment, je ne vais pas pouvoir vous révéler tous les secrets de la Justice League… mais j’ai conscience qu’il va falloir lâcher un peu du lest. »
« Surtout si tu veux que ta déclaration soit publiée. »
Clark sourit également, un peu taquin.
« Le Daily Planet doit s’y retrouver, et vendre. »
« La révélation de mon identité n’y suffirait pas ? »
« Toujours moins que cette révélation… et les dessous de la Justice League. »
« On dirait… un financier. »
« Non. »
Le journaliste sourit, et remonte légèrement ses lunettes sur son nez.
« On dirait Perry White. »
Il glousse, alors, rapidement rejoint par Steel. Ce dernier met quelques instants à se remettre, puis se détourne de Clark pour se concentrer sur Jenny. Il lui sourit, encore, et reprend.
« Bon… reprenons. Plusieurs fois, l’identité secrète de Steel a été révélée : je l’ai toujours contesté, parfois plus mollement que d’autres. De nombreuses personnes connaissent la vérité, et tous mes collaborateurs ou voisins le savent. C’est un secret de polichinelle, pour simplifier. Cependant, ma situation personnelle change : comme vous le savez, John Stewart a été mandaté pour mener une nouvelle version de la Justice League. Après la chute de Darkseid, John a quitté la direction de l’A.R.G.U.S. pour reprendre le groupe – et il le révolutionne. Désormais, la Justice League est plus qu’une équipe fixe : elle concerne tous les surhumains, métahumains ou justiciers du pays, et du monde. Quiconque veut se battre pour la Justice peut être appelé, à n’importe quel moment, quand il le faut. Evidemment, il y a toujours un groupe de base… qu’on appelle l’élite de la Justice League. Mais ce n’est plus suffisant. »
John croise les bras, et sourit encore.
« La Justice League dispose désormais de Départements, avec des spécialistes pour assurer une veille – des menaces, des évolutions, des priorités, des urgences. Un Département Magique. Un Département Spatial. Un Département Multidimensionnel. Un Département Médical. Un Département Temporel. Et un Département Scientifique… dont j’ai été nommé Directeur. Cette tâche, dont je suis très fier, va me prendre beaucoup de temps, et occasionner une lourde absence ; il me faut la justifier. Or, pour éviter une crise pour Steelworks, mais aussi parce que j’entends assumer avec cette même fierté ce statut, j’entends désormais acter qui je suis… et ce que je fais. Je suis donc Steel, mademoiselle. Scientifique. Super-héros. Et Directeur du Département Scientifique de la Justice League – chargé, en fait, de suivre les évolutions de la technologie, de veiller à ce que les menaces éventuelles soient gérées, et d’intervenir si et quand il le faut. Je suis responsable des interventions scientifiques de la Justice League ; et oui, c’est effectivement une pression énorme… qu’il me tarde d’assumer ! »
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Re: [6ML] La Stagiaire Jeu 7 Fév 2019 - 23:26
Steel concédait à Jenny qu’il devait lâcher des informations et Kent taquinait Irons, rappelant qu’un journal se devait avant tout d’être distribué pour survivre. Le journaliste se montrait drôle en jouant les pragmatique, assimilant ses propres paroles à ce qu’aurait pu dire le rédacteur en chef du Daily Planet. Siobhan trouva cela plutôt vrai pour le coup et ajouta sa conclusion pendant que les deux hommes riaient.
"C’était...plus vrai que nature."
Elle sourit alors et John fini bien par arrêter de rire un jour, répondant à ses questions. Là encore elle l’écoutait attentivement, notant ce qu’il disait. Elle avait le trait rapide et écrivait d’une manière pas forcément facile à déchiffrer, faisant des points sur les “c”. Personne ne fait çà, plus de nos jours et en ce pays en tout cas. Si elle avait travaillée au maximum pour gommer les trace de qui elle était réellement elle laissait pourtant çà et là de minuscules détails derrière elle. Elle aurait beau travailler le métier de journaliste , l’accent, découvrir les technologies modernes et certains détails de la culture populaire il y avait des choses qu’elle n’avait pas pu effacer en six mois. Elle avait passée trop de temps à errer dans son château, seule et coupée du monde.
L’emprunte de son corps était ce qui partait le plus mal. Quelques tics de mouvements. La manière qu’elle avait de coucher les lettres sur le papier gardait des traces de son gaélique natal. Il était d’une difficulté extrême de se concentrer sur les choses insignifiantes à chaque instant. Steel lui donnait beaucoup de grain à moudre et trop satisfaite de l’écouter parler de ses adversaires avec précision elle commettait des erreurs. Il avait fini de parler, elle posait le bout de son stylo sur ses lèvres en réfléchissant. Il était désormais un tremplin aussi utile que Clark Kent pour arriver à ses fins. Et lui n'avait peut être pas de Lois Lane pour le tenir par une laisse.
“Bien...je...crois que j’ai déjà beaucoup de choses pour que Clark rédige un article suite à votre annonce Monsieur Irons. Je suis convaincue qu’elle fera beaucoup de bruit.
Et en matière de bruit elle s’y connaissait. La journaliste ferma son calepin en regardant son maître de stage, cherchant dans son regard s’il jugeait négativement tout ce qu’elle venait de faire. Mais cet homme qu’elle découvrait de plus en plus chaque jour semblait paradoxalement plus mystérieux qu’au premier abord. Il savait quand cacher ce qu’il pensait, ménager ses effets. Il avait comme...une sorte de "sens du spectacle" qu’elle n’avait jusque là pas soupçonnée. Ça le rendait attachant dans un sens car il n’était pas qu’un gratte panier écrivant pour les adorateurs de Superman. Elle se tourna vers John.
“Je peux avoir votre téléphone? Je vous enverrais mes notes sur WhatsApp pour que vous me disiez ce que vous en pensez.”
Elle rougissait un peu ce qui faisait disparaître les quelques tâches de rousseur qu’elle avait sur le haut des joues.
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Re: [6ML] La Stagiaire Ven 8 Fév 2019 - 14:38
« Heu. »
Clark Kent fronce les sourcils, et rougit derrière ses lunettes.
« Wha… What… »
Il bafouille, grogne légèrement. Et semble complètement perdu, après les quelques mots de proposition de Jenny.
« Je… hem. »
« Ho, Clark. »
John Henry Irons a du mal à se retenir de rire, mais esquisse un immense sourire ; un peu moqueur, même si cela ne se veut pas méchant.
« Je crains que votre maître de stage ne soit pas aux faits des nouvelles technologies, mademoiselle. Il serait plus simple que vous recopiez vos notes sur… »
« Machine à écrire, oui. »
« Roh, Clark… sérieusement ? »
Le scientifique glousse, avant de hausser les épaules.
« Machine à écrire, donc. Peut-être que vous aurez droit à un ordinateur avec Windows 95, d’ici quelques jours… »
« Hey ! »
Clark sourit, beau joueur.
« Le Daily Planet n’est pas arriéré, John. Nous avons XP. »
Il glousse, et envoie un clin d’œil complice vers Steel. Même s’ils savent que leur temps, ici, est désormais terminé. Tous deux se saluent, les politesses d’usage sont échangées. Irons leur transmet quelques documents complémentaires, notamment sur la transition de la gouvernance de Steelworks, et le duo de journalistes finit par partir.
Clark Kent reste silencieux, jusqu’à ce qu’ils sortent définitivement de la zone de l’entreprise. Là, il hèle un taxi – mais sourit, en se tournant vers Jenny.
« Beau travail, avec John. Je suis curieux de lire votre article… et j’aimerais qu’il soit cosigné. Kent & Douglas, qu’en dites-vous ? »
C’est un grand honneur, qu’il lui fait – mais ça lui semble juste, cohérent. Correct, surtout.
« Cela vous changera de votre enquête féline. Je crains que Perry ne soit attaché à vous voir continuer, sur ce sujet. »
Le journaliste hausse les épaules, puis invite Jenny à rentrer dans le taxi ; pour retourner au Daily Planet. Pour retourner à leurs articles… et à l’enquête sur les chats, hélas !
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Re: [6ML] La Stagiaire Sam 9 Fév 2019 - 22:56
Elle avait tenté. Tenté mais échouée, bien qu’elle espéra prendre toutes les précautions nécessaires. Peut être trop? Elle n’avait pas obtenue le téléphone personnel d'Irons car Clark avait exclu l’utilité de le fournir en indiquant la manière dont ses travaux journalistiques se devaient d’être effectués. A l’ancienne, et de manière professionnelle. Tout ce qu’il disait était logique et pourtant elle eu du mal a dissimuler un air un peu contrarié quand Clark et John plaisantèrent sur les technologies utilisées au Daily Planet. Jenny elle...regardait le sol comme quelqu’un qui venait de se prendre un râteau. Avait elle envoyée suffisamment de signaux à John? Clark s’était il improvisé mère supérieure en l’empêchant de prendre contact avec sa connaissance en dehors du travail? Les deux hommes finissaient de parler, elle restait prostrée le regard absent. Les journalistes récupérèrent les documents pour finaliser l’interview puis sortirent. Jenny serra la main de John avec un sourire léger mais non sans l’avoir bien regardé dans les yeux et ceci avec insistance. Ou bien..était ce la faute à pas de chance? Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir, tenter à nouveau. Mais plus tard, sans Clark.
Une fois dehors son maître de stage lui souriait en la félicitant pour son travail. Elle fut surprise car ne s’attendait certainement pas à entendre cela de sa bouche au contraire, elle redoutait de recevoir une critique de sa part comme si était encore dans son rôle de Perry White. Mais il lui apprit rien de moins qu’une chose inattendue; Elle, Jenny Douglas jeune étudiante écossaise; allait cosigner un article sur Steel avec Clark Kent. Elle ne comptait pas vivre de cette profession mais mesurait la chance que çà pouvait représenter pour une étudiante en journalisme.
“Oh c’est vraiment...incroyable monsieur Kent, vraiment incroyable. Je tâcherais de ne pas vous décevoir.
Elle ne quittait pas son air pensif pour autant et le garda tout le long du voyage en taxi où Siobhan resta assise à coté de Clark. Elle demeura silencieuse, le visage tourné vers la vitre et regardant les goutes de pluie glissant sur celle ci. De sinistres projets à l'esprit. Une fois arrivé au journal elle prit sa pause repas avant de retourner à son investigation sur “Les chats de Suicide Slum” comme elle avait intitulée son dossier pour le moment. Elle songeait de plus en plus à utiliser la magie pour interroger l’un des chats de gouttière encore vivant, apprendre de sa gueule ce qu’il se disait dans leur milieu...mais évidement ce n’était pas le genre de source qu’il était bon de citer dans une interview.
Elle mangeait avec Jimmy à la cafétéria et celui ci feuilletait le magazine Time complètement absorbé par des clichés pris en Tanzanie. La guerre était finie là bas depuis quelques mois et des photos du reporter de guerre Kieran Marshall montraient ce qu'il s’était passé. Des dizaines de milliers de personnes étaient mortes dans la région des grands lacs avant que la guerre ne commence réellement à cause ou grâce à la JSA. Question de point de vue, la guerre est rarement souhaitable mais dans le cas présent elle avait précipitée la chute d'une force de robots installée dans des sous terrains africains. Celle ci vite terminée la coalition Africaine qui s’était formée avait reconquise chaque kilomètre carré africain y restaurant la paix. Jimmy avait beau ne pas être reporter de guerre il était touché par le sujet et le choc des images de Marshall, Siobhan finissait par lui sortir son nez du magazine.
“Jimmy? Excuse moi tu aurais le numéros du directeur de Steelworks? Je dois écrire sur lui.”
Le jeune homme levait les yeux vers sa collègue. Il aimait bien Jenny mais n’avait jamais l’occasion de lui rendre service.
“Celui de monsieur Irons? Oh oui j’ai pris des clichés d’une de ses tours en construction un jour, je te retrouverais çà."
Il était très content de pouvoir se faire bien voir par Jenny, il fallait dire qu'elle avait dans ses âges et était plutôt mignonne.
“T’es un ange.”
Un mince sourire sur les lèvres elle se recoiffa en finissant de manger, puis lui dit au revoir pour retourner au travail dans le petit espace lui servant de bureau.
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Re: [6ML] La Stagiaire Dim 10 Fév 2019 - 20:05
Jimmy Olsen ne relève pas la question de Jenny Douglas, ni sur le fond, ni sur la forme. Concerné par les photographies, hanté par ce qu'elles révèlent, et ce que ça dit de son rapport au monde, le jeune homme est ailleurs – et tend le numéro, sans même y réfléchir ; surtout, sans s'inquiéter de ce que va en faire la stagiaire.
Si Jenny est au Daily Planet depuis quelques jours, l'extrême activité du journal, et son aspect de fourmilière, rendent tout suivi quasiment impossible. Certes, Steve Lombard rôde régulièrement autour de son bureau ; certes, Ron Troupe lui sourit souvent, quand Perry White ne s'acharne pas sur lui ; mais il n'y a guère que Clark Kent qui discute régulièrement avec Jenny, et s'intéresse à elle. Même Jimmy, tellement pris par ses impératifs personnels et professionnels, n'est pas vraiment présent ; la stagiaire fait comme elle peut... mais surtout comme elle veut, souvent.
Ainsi, cela ne choque personne qu'elle quitte son bureau un peu plus tôt que d'habitude, et personne ne s'intéresse à elle quand la jeune femme prend une direction différente de celle qu'elle prend habituellement. Jenny Douglas va autre part, ce soir ; ailleurs. Dans un... restaurant. Où elle va retrouver quelqu'un – quelqu'un de surpris par son appel, mais qui a apprécié les quelques mots et le ton de la jeune femme.
La soirée débute, alors. Elle sera... surprenante, et exceptionnelle.
** * **
« Hurm. »
Même si John Henry Irons n'en a plus beaucoup de souvenir, alors qu'il émerge de son sommeil et de son lit, en se redressant entre ses draps.
« Mais... »
Ses souvenirs sont flous... mais un regard rapide autour de lui confirme ce qu'il sentait déjà ; elle est là. Jenny Douglas... est encore là. A ses côtés. Dans son lit. Dans son appartement, au cœur d'un des bâtiments de Steelworks.
« Hem. »
Quelques images se succèdent dans son esprit, mais elles sont obscures ; la soirée, donc. Qui a commencé dans un restaurant, après que la jeune femme l'ait appelé – pour quelques questions complémentaires. Il a accepté, et l'a trouvée sympathique... et voilà. Voilà, donc, où ce genre de soirée mène.
« Bon. »
John se lève, discrètement, et s'avance vers sa cuisine ; pour préparer le petit-déjeuner. Pour le lui servir, même, si elle ne se réveille pas avant. Même s'il ne se souvient pas de tout... autant assurer. Avant de vérifier qu'il l'a déjà fait, quelques heures plus tôt ; l'orgueil masculin demeure une faiblesse, même parmi les super-héros !
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Re: [6ML] La Stagiaire Lun 11 Fév 2019 - 1:31
Spoiler:
Elle avait initiée la rencontre. Au téléphone l’homme s’était montré prévenant, poli et respectueux. Il n’engagea pas la discussion sur un terrain qui l’aurait mise mal à l'aise mais elle se chargea de trouver les mots pour lui donner envie de la rencontrer à nouveau. Elle arrive au restaurant ne désirant que lui, et ses yeux firent ce qu’il fallait pour qu'il le comprenne.
Ils parlent, pas besoin d’alcool pour qu’une certaine tension s’installe entre eux, mais pas le genre de tension qu’aurait Steel en affrontant Silver Banshee. Elle était Jenny, il était John. Ce qu’ils vivaient là des milliers de personne s’y essayaient au même moment. Il jouait avec la jeune femme à un jeu de dupe, Elle était plus jeune que lui, mais ne faisait rien de mal et le savait. John était très bon parti mais elle ne semblait pas là pour cela. Elle était là pour lui et les flammes du désir brûlaient dans ses yeux, ne tardant pas à communiquer son féroce brasier jusqu’aux siens.
Ils parlent et s'effleurent, jouent parfois les faux pudiques, les raisonnables. Mais l’un comme l’autre sait que c’est faux, que c’est juste une danse. Elle a beau être jeune il trouve qu’elle fait plus mûre que les autres et il aime cela. Ça le rassure car il ne veux faire de mal à personne. Pas à elle, ni à Clark qui pourrait être gêné si celle qui le suivait dans son travail était blessée par lui. Mais elle lui parle, le rassure encore en lui montrant qu’elle n’a besoin de personne pour savoir ce qu’elle veux. Elle met du feu dans chacun de ses mouvements et il sait; Que c’est lui qu’elle veux et personne d’autre en cet instant. Pas le directeur de Steelworks... peut être le justicier Steel qu’elle a découvert ce matin là? Il y songe, peut être cela l’a t’elle...attirée, chez lui. Devrait il tout faire cesser pour autant? Ils ont trop avancés ensemble, ils ont trop envie de le faire pour qu’il interrompe maintenant cette soirée portant en elle cette voluptueuse promesse.
Ils rentrent chez lui, ils en viennent à ce pourquoi ils sont là. Elle ferme les yeux sentant son visage se dessiner sous ses doigts. Il lui pose une question et elle répond en lui mentant. Elle n’est plus à un mensonge prêt et elle même n’a plus trop envie de se poser des questions à cet instant. Entre ses bras Siobhan murmure des paroles inintelligibles et ils laissent aller leurs corps à leurs recherches. Ils écoutent chacun leurs désirs pour se les approprier respectivement, dansant comme des flammes entre les draps. La bouche de la jeune femme près de l’oreille de l’homme elle psalmodie ses étranges paroles aux desseins insondables et ce jusqu’au bout de leur nuit.
** * **
Le lendemain John vint la voir avec un petit déjeuner. Elle s’était levée, habillée. Il ne se souvenait pas de grand chose de cette nuit, elle savait bien pourquoi. Elle l’embrassa en lui demandant s’il n’avait rien contre le fait que ce moment ne reste qu’a eux et demeure figé dans leurs souvenirs, il l’accepta. Il n’allait pas s’accrocher, elle n’avait jamais voulue çà de son coté de toute façon. Ils étaient juste un homme et une femme seuls qui avaient fait ce que des tas d’hommes et de femmes seuls font parfois.
Elle partagea ce petit déjeuner avec lui, le premier et le dernier. Puis ils se dirent au revoir et il referma la porte de son appartement. Il devait aussi aller travailler ce matin et fait rare cette idée lui déplaisait. Quelques choses en lui avait changé bien qu’il l’ignora encore. Lui qui depuis quelques temps était si heureux de ce qu’il allait faire parmi les siens dans la JLA trouvait à redire sur sa vie. Sur qui il était, ce qu’il en faisait. Il ne donnerait certainement plus la même interview aujourd’hui.
Dehors Siobhan prenait le métro aérien pour se rendre au Daily Planet comme n’importe quelle journée, prête à travailler. La main accrochée à une poignée de la rame son regard bleu tournait sur les nuages gris au dehors. Il pleuvait toujours, elle scrutait les tours de la ville s’étaler devant le métro aérien avec un léger sourire aux lèvres. Difficile de frapper Superman directement, çà faisait longtemps qu’elle le savait. Steel avait été imprudent de se livrer à ce point face à elle et Clark, leur disant qu’il était un ami de Superman. Elle l’avait prise pour cible et touché. Le désespoir allait s’emparer de lui avec le temps, son gout de la vie disparaître. Puisqu’elle ne pouvait atteindre Superman elle toucherait ceux qu’il aime mais pas en laissant sa marque. Le Kryptonien ne désespérerait pas en se découvrant un adversaire, au contraire il se vengerait, trouverait dans l'agression de son ami un moteur d'action pour combattre.
Non il fallait que ce ne soit la faute de personne. La fatalité, inexplicable. C'était dans ce type de terre empoisonnée qu’elle espérait faire grandir son malheur, à lui. Son meilleur ennemi.
HJ:
Spoiler:
Steel a été envoûté par Siobhan, celui ci est désormais atteint d’une dépression dont les origines ne sont pas compréhensibles par les meilleurs médecins voir même les télépathes. Cette dépression est forte et très difficile à soigner. Seul des mages de bon niveau pourraient identifier que son trouble est d’origine magique et le soigner.