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On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda]

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On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Mer 13 Nov 2019 - 1:04

ft. Zinda
On ne peut que revenir sur nos pas





- C’est le sixième corps en l’espace de deux mois, agent Blake.

Tout du moins, c’était le sixième corps du même auteur supposé qui était retrouvé. Les morts à Gotham étaient bien plus nombreux chaque mois, causé par bien des guerres. Celles des gangs, celle de la police, celles des criminels. Peu de civil pouvaient se vanter de mourir de leur belle mort.

- La victime a été choisie au hasard et tué sans raison. Aucun point commun avec les précédentes victimes, une vieille femme, un ivrogne fauché, une étudiante en…. ELOIGNER CES VAUTOURS DE LA ! Fit-il en désignant la foule qui observait, mélange de journalistes peu scrupuleux et de citoyens trop curieux. Bref, on n’a pas de piste hormis les fleurs près des corps. On hésite encore pas mal avec l’arme du crime.

La présence de Lys près des victimes ne rendait pas la scène plus supportable à regarder. Elle était absolument affreuse mais n’était pas nouvelles pour les inspecteurs et autres agents du GCPD. La pauvre victime avait visiblement était égorgée et une mare de sang terminait de sécher sur le sol goudronné de la rue. Ses mains avaient été sectionnées. Le pauvre homme portait encore ses écouteurs et un léger bruit de musique indiquait que l’appareil était toujours actif.

- On attend le médecin légiste pour donner l’heure de la mort.
- Pas plus de cinq heures, Gordon.

Edward poussa des coudes quelques journalistes et salua d’un geste assuré l’équipe d’un mouvement de sa canne en point d’interrogation. Il était comme à son habitude. Il rayonna de vert, de la tête au pied et son chapeau melon recouvrait une chevelure dispersée, très sombre pour le feu de la lune. Dans sa course boiteuse, il vit l’un des policiers glisser sa main vers son arme de service. Il garda un sourire provoquant. Évidemment, sa présence ici n’était ni désirée, ni attendue. Il s’approcha du corps froid et se baissa. Malgré les soupirs furieux et les injures qu’il perçut, il se saisit du petit appareil MP3 qui clignotait toujours en bleu, signe de son activité. Il porte l’une des oreillettes à son oreille.

- Hip hop. Quelle horreur. Il retira les oreillettes et les laissa retomber sur le cadavre du cinquantenaire. Ce type d’écouteurs a une autonomie de cinq heures en moyenne. Cette ruelle est peu fréquentée la nuit, ce qui explique l’heure de la découverte. C’est arrivé après 23h, la batterie le confirme. Je vous aide, fit-il sur un ton condescendant, c’était il y a trois heures environs. Si vos équipes décident enfin agir, vous avez 20% de chance de le rattraper.

Il se penche vers Gordon, non sans faire un clin d’œil à la super héroïne déguisé en agent de police. Il ne savait pas encore si la décision de la jeune femme était intelligente ou parfaitement stupide. Le coup d’Oswald était brillant tout de fois il fallait bien le reconnaitre.

- Ou alors, vous pouvez attendre le médecin légiste. Vous pouvez même attendre l’autopsie, mais vu la productivité de notre homme (ou de notre femme !) vous risquez d’avoir plus d’un corps sur les bras ses prochaines semaines. Il faut enquêter maintenant, pendant que c’est encore chaud !

Il émit un gloussement en désignant le corps.

- Enfin, presque. Il rajouta aussitôt : Vous avez besoin de moi.

D’un geste, Gordon envoya ses troupes faire le tour de Gotham City. Les voitures roulèrent hors des ruelles et les sirènes hurlèrent dans toutes ces dernières. Ils étaient déjà partie. L’homme Mystère se redressa lentement et se tourna vers la super-héroïne avec cette expression fière et insolente qui le caractérisait tellement.

- Ravie de vous revoir Blackhawk, ou peut-être Zinda maintenant ?

Edward esquissa un sourire. Ils s’étaient affrontés une fois sur le terrain, à ses débuts. Il l’avait croisé aux fiançailles également (bien qu’il était déguisé avec sa fille) ainsi qu’au grand jour du maire Cobblepot. Il l’avait plus souvent vu en quelques mois quand des années de travail acharné à Gotham. Ils ne vivaient presque pas dans le même monde.

- Ça me tue de le dire, mais ce connard à raison. Cette affaire a trop duré et on me demande des résultats.

Jim Gordon s'approcha dangereusement d'Edward jusqu’à saisir son col avec une force contenue. Il n'était pas pour la manière forte mais ce dont il était sûr c'est que le Sphinx n'avait rien à faire ici et que si le maire continuait à le harceler, cela allait mal finir. Il allait devoir écouter, pour le moment.

- Je te préviens Nygma. Un seul pas de travers, un seul mot de l'agent Blake et je te ramènerais moi-même à Arkham et si Dieu m'y aide, sur la chaise électrique.
- Je suis agnostique, répondit-il avec un grand sourire en rajustant les lunettes de son ennemi numéro deux.

Un lourd silence s'installe jusqu’à ce qu'enfin, Gordon le lâche et s'éloigne de quelques pas, le vent fouettant son manteau. L'ambiance était pesante mais Edward était amplement satisfait. Cela faisait trop de temps qu'on l'éloignait des enquêtes malgré les demandes d'Oswald. Aujourd'hui serait son heure du gloire, il serait détective.

- Question : Dans une cour, elle est exigé et dans cette ruelle recherché.
A quelqu'un peut être assénée, si par quatre elle est multipliée. Réponse partenaire ?


Il ignore une nouvelle injure plus loin, le regard fixé sur la blonde.




Dernière édition par Edward Nygma le Mer 22 Jan 2020 - 23:58, édité 2 fois
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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 14 Nov 2019 - 13:02

Depuis qu’elle avait participé à l’arrestation de Double-Face inculpé pour tentative de meurtre, Zinda avait été mutée à la criminelle. Fini les patrouilles, elle travaillait désormais avec les détectives de la ville.

Ce fut pour cela qu’elle était parmi les premiers arrivés, qui comprenaient rien de moins que Gordon et...Nygma. Deux hommes qui étaient pour beaucoup dans le fait qu’elle avait voulue s’engager dans le GCPD après l’élection du pingouin. En effet en rejoignant les rangs de la police comme l’avait proposé Cobblepot elle voulait aider le premier et surveiller le deuxième.

Sa mutation aux affaires criminelles tombait bien car elle était affectée dans le groupe d’investigation de l’Homme Mystère qui avait été parachuté là pour ses compétences intellectuelles hors norme mais aussi le piston du maire au nez disgracieux.

Elle avait écoutée Gordon lui parler en regardant la victime égorgée. Puis Nygma avait fait part de ses déductions quand à l’heure de la mort. Ce n’était qu’un décès de plus suite à d’autres assassinats qui avaient le même mode opératoire, cela laissait augurer qu’il y en aurait d’autre. Il fallait clairement arrêter cela. Nygma se redressa ensuite en s’adressant à elle.


“Appelez moi Zinda oui, je ne suis pas Blackhawk dans cette ville. ”


Enfin pas officiellement du moins. Elle avait quelques fois du prendre des risques depuis qu’elle s’était engagée au GCPD peut être prendrait elle un retour de bâton pour les connexions qu’elle gardait avec les justiciers locaux un jour.

“Je suis là pour vous assister dans votre enquête.”

Puis Gordon se mit dans un état de colère tel que Zinda ne l’avait jamais vue. Menaçant Edward de...chaise électrique? Il devait être à bout pour en venir à dire cela. Il partit totalement hors de lui de la scène de crime, laissant la pilote perplexe. Combien de temps les flics honnêtes de cette ville tiendront ils a devoir côtoyer les pourris et les criminels que le Pingouin leur avait imposé? Nygma la sortit de ses pensées avec une question en la regardant.

Elle se tourne vers lui en faisant quelques pas, réfléchissant à l'énigme. Zinda ne se trouvait pas très intelligente. Elle avait fréquentée les écoles pour fille du Midwest des années 30 et la moindre des choses qu’on pusse dire c’était qu’il n’était pas vraiment dans le plan du ministère de l’éducation de l'époque d’avoir des femmes instruites. Non il fallait des compagnes et des mères. Pas développer leur intellect sinon imaginez, elles seraient capable un jour d’avoir des trucs fou comme un compte en banque, un travail...ou même ne pas se marier! Quelle idée! Mais Zinda était un cas rare pour son époque car ses parents n’auraient jamais imaginé qu’elle piloterait un avion de chasse à a peine à vingt ans.


“La vérité.”

Lui répondit elle alors en regardant la ruelle.


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Ven 13 Déc 2019 - 21:10

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Elle n’était pas facilement perturbée par ses provocations. Tant mieux, Nygma avait bien des punchlines en réserve.

- C’est exact, « Zinda », mais un enfant aurait été capable de me répondre.

Il enregistra la scène mentalement. L’avantage d’être aussi intelligent qu’était le Sphinx, c’est qu’il oubliait assez peu de choses. Il mémorisa donc les sévices sur le corps. La gorge était tranchée si nettement. L’homme s’était peu défendu. Il posa une main brève sur sa tempe, pensif. C’était également le cas pour les autres. Peut-être que le criminel connaissait les victimes ?

- Nous avons besoin de l’identité de notre amateur de hip hop. Le GCPD a été incapable de faire le lien avec les trois premières victimes. Peut-être que le quatrième est l’indice qui nous manque.

Il ignora superbement les journalistes qui étaient vivement repoussé par les différents agents. Il devinait sans mal ce qui apparaitrait dans la presse tout bientôt. C’était sa première enquête et il était désormais évidant que le maire avait la main mise sur le GCPD malgré toutes les tentatives de Gordon ou même de Batman.

- La fleur près du corps, les mains sectionnées, le corps toujours couché sur le dos et cette facilité dans le meurtre. Même pour un « vilain de Gotham », fit-il en insistant en mimant les guillemets avec ses mains gantées, je trouve que ça fait trop.

Il fit plus bas, presque pour lui :

- Ou un amateur, à ses débuts. Quoi qu’il en soit, il veut se faire remarquer.

Cette pensée le renvoya loin en arrière. Il se souvenait de ses frasques. L’un de ses premiers grands coups fut d’envoyer au GCPD un colis explosif, qu’il avait rempli d’énigmes. Elles-mêmes accroché à des petits parachutes. Il avait même laissé une lettre pour être encore plus explicite. Tout ça pour leur donner rendez-vous dans un club, où il les avait attendus avec un costume minable qu’il avait cousu lui-même, un sac rempli de son crime réussi et beaucoup de dynamite. Simplement pour se faire voir. La journée s’était terminée avec la majorité de ses billets brûlés et un passage à tabac en bonne et due forme. Merci Batman.

Cette guerre politique, entre Oswald et le GCPD, ne le concernait pas. Il agissait plus pour rendre servir à son meilleur ami, bien qu’il comptait largement profiter de son statut et de ses nouveaux joujou pour mener ses propres enquêtes. Aujourd’hui, il ferait ses preuves. Pour Edward, cela ressemblait clairement à une mise en scène. Quelqu’un cherchait à faire ses preuves à Gotham.

- Zinda, notre dernière rencontre « date ».

Fier de son allusion, il poursuivit :

- Et si nous allions rendre visite à mes amis à la boite de pandore pour fêter cela ? Nous pourrions visiter quelques fleuristes demain matin. Vos amis travailleront sur l’identité du corps en attendant. Qu’en dites-vous ?

Il ne lui demandait pas vraiment son avis. C’était davantage pour étaler sa science et lui montrer qu’il avait des connaissances dans le milieu. Après tout, elle ne faisait que l’assister. Elle n’était que son garde fou.

- Nous pouvons aussi rendre une petite visite à Ivy pour voir ce qu’elle a dire sur ces plantes mais je vous préviens, j’ai beau être de vert, je ne suis clairement pas sa plante préférée.



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Sam 14 Déc 2019 - 16:31

Le Riddler lui accorde qu’elle a trouvée la réponse à son énigme mais la rabaisse aussitôt en lui rappelant bien qu’elle était facile. Puis il étudie la scène de crime en énonçant plusieurs théories sur l’auteur du crime. Il proposa de se rendre à la boite de Pandore, Zinda se rapprocha de lui en croisant les bras avec un regard suspicieux.

“Vous avez des amis dans cette maison close, vous?”

Elle ne comprenait pas comment il obtiendrait des réponses aux nombreuses questions que posaient ces meurtres dans pareil lieu, ni ce qui lui permettait de penser qu’il apprendrait des choses sur la victime là bas. Il proposa en revanche de rendre visite à Ivy qui était pourtant très dangereuse.

“Poison Ivy? C’est sans doute la meilleur experte en matière de plantes, mais si on pouvait éviter de la consulter cela prolongerait notre espérance de vie non?”

Commencer l’enquête par aller dans un bordel, puis rendre visite à Poison Ivy...les méthodes de l’inspecteur nommé par Le Pingouin avaient déja de quoi décontenancer la Blackhawk en sus de son attitude hautaine. C’était vraiment çà les méthodes d’un homme qu’on disait capable de résoudre les plus grandes énigmes? Malgré ses doutes légitime elle s’approcha de la voiture en ouvrant la portière avant du coté passager.


“Boitez jusque là Monsieur Nygma, je vous emmènerais où vous le désirez.”

Elle réajusta ensuite sa casquette en faisant signe de monter avec le menton, prête à le conduire là où il lui dirais de le faire.

HJ:
Spoiler:


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 26 Déc 2019 - 23:17

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- Vous en avez bien dans celle-ci de maison close, rétorqua-t-il d’une voix sévère.

Edward était un maître dans l’art de jouer sur les mots. Dans cette unique phrase, il avait formulé bien des reproches à la jeune femme. Il lui reprochait son rôle, direct et indirect, dans des arrestations qu’il jugeait injuste. Dans cette pensée, il parlait surtout de lui-même. De même que si elle lui reprochait ses fréquentations, il pouvait très bien faire de même. Toutefois, il ne lui tient pas rigueur au sujet de Poison Ivy. Après tout, il n’entretenait avec qu’elle que des rapports compliqués et plus d’une fois, ils avaient manqué de s’entretuer tous les deux. Ils ne se comprenaient pas et si Edward avait mille doutes sur l’intelligence de la femme plante, il pouvait au moins lui reconnaitre qu’elle s’y connaissait en jardinage. C’était pour lui absolument pitoyable mais il devait au mois lui concéder cela. Etait-ce que le risque en valait la chandelle cependant ? En ce qui concernait l’espérance de vie, le Sphinx était bien le premier à s’en inquiéter à cet instant bien qu’il ne l’admettrait jamais devant Zinda.

- Si la peur vous freine, soit, fit-il d’un geste de la main. Nous verrons où nous mène notre enquête.

Et il n’en rajouta pas plus, pas même lorsqu’elle le rabaissa cruellement. Il la fusilla du regard, se redressa et marcha dignement non sans lui écraser le pied au passage de l’extrémité de sa canne.

- Oh mille excuses, ironisa-t-il avant de s’engouffrer dans le véhicule.

La nuit était encore jeune sur Gotham City. La lune pleine offrait une vie complète sur les ruelles de la ville. Edward aimait l’idée d’être à l’avant et non derrière ou pire, comme ça avait pu lui arriver maintes et maintes fois, dans le coffre. Le trajet se fit globalement dans le silence, même si Edward se plaint à deux fois de l’incompétence des flics de Gotham, un large sourire sur la face. Dans son esprit, plus il se plaignait et plus ils se mettaient en avant. Ils arrivèrent sur place en un temps record. Edward descendit. Il se sentait chez lui et pour deux raisons. La première concernait la présence de ces deux anciennes bras droits : Echo et Query. Les jeunes femmes travaillaient là et Edward avait même mis des parts dans le bordel et il touchait de coquette somme dans le business du libertinage et la prostitution BDSM. Echo et Query, elles étaient à ses côtés depuis presque le tout début. Combien de fois les avait-il entrainés dans ses crimes hauts en couleur ? Il était bien sûr le cerveau de la bande et elles les poings. Des poings souvent scotché à deux armes à feu. Bien qu’elles ne souhaitent plus travailler avec lui, il gardait une certaine forme d’affection envers elle. Bien sûr, il faudrait les payer. La seconde raison était plus simple encore. Son QG se trouvait au sous-sol.

- S’il y a bien un endroit qui soit presque aussi fréquenté que l’Iceberg Lounge, c’est bien la boite de Pandore mais nous sommes beaucoup moins sélecte ici et plus.. discret. Alors, détendez-vous un peu ?

Il frappa à l’une des nombreuses portes de la vieille ruelle désaffecté, plusieurs fois et de manière tout à fait irrégulière.

- Un nouveau criminel qui sévit en ville avec un mode opératoire aussi… « fantasque » dirons nous n’en est surement pas à son premier coup d’essai. Il a dû essayer, faire des erreurs, avant de sortir au grand jour. Pour ça, il a surement du faire comme tout le monde, il a commencé dans les bas-fonds de Gotham City. Posez autant de question que vous voulez mais ne soyez pas trop… vous-même, vous savez.

Soudain, la porte s’ouvre violemment sur une superbe brunette toute de cuir vêtu et pendant un instant confus, Edward crut voir Selina Kyle. Il se frotta les yeux tandis que la jeune femme lança un cri de joie avant de sauter dans ses bras. Elle donna alors la réponse à l’énigme qu’il avait « amorcée » contre la porte.

- C’est l’écho bien sûr !
- Je suis sûr que tu la connaissais déjà, ma chère Echo.
- Mais pas en morse !

La brune remarqua alors la partenaire d’Edward. Elle observa son accoutrement avant de leur offrir un large sourire. Elle s’écarta, encouragé par l’immobilité du Sphinx qui n’avait jamais été très tactile.

- Eddie, mon chou, dis-moi ce qui te ferait plaisir aujourd’hui à toi et ton « amie » ?

Si l’entrée était innocente, les cris un peu plus loin ne l’était pas du tout. Tandis qu’Edward refusait poliment la proposition cachée d’Echo, un petit homme le visage entièrement masqué, tout de latex vêtu (d’un bleu violent) trotta dans le couloir un peu plus loin un mors à la bouche, sévèrement cravaché par une blonde plantureuse qui visiblement s’ennuyait. En voyant le trio, elle l’arrêta et souffla quelque mot à son équidé qui s’enfuit dans une sorte de hennissement pitoyable. Elle s’approcha alors avant d’enlacer Echo doucement, un regard dur sur Edward et Zinda.

- Tu nous ramènes une flic ici, Ed ?
- Ça ne serait pas la première fois que tu en vois ici et non, ce n’est pas le cas. […] Oh allez Query, ne me regarde pas comme ça. J’ai juste quelques questions à poser. Promis, je saurais garder ma discrétion habituelle !
- C’est bien ce qui me fait peur. Et elle ?
- Je m’en porte garant, fit-il d’une voix plus ferme. Tu nous emmènes ? En souvenir du bon vieux temps.

Il tendit son bras et dans un soupir, elle se détacha de la brune et attrapa le bras de Nygma pour le guider dans les profondeurs du bâtiment. Echo tenta de poser ses mains sur les épaules de l’héroïne. C’est ainsi qu’ils entrèrent dans le paradis du BDSM, Edward bien en tête qui murmurait déjà quelques questions à Query. Echo souffla à l’oreille de la jeune femme tandis qu’elles entraient dans une pièce presque noir de monde. Une odeur de cuir, de sueur et d’alcool donnait à la pièce une sensation presque étouffante.

- Alors chérie, que fais-tu avec mon ex patron ?

Elle vient embrasser le coin de sa mâchoire, un léger rire s'échappa de sa bouche.

- Tu as besoin de te détendre. Tu veux boire un verre ?





Dernière édition par Edward Nygma le Sam 28 Déc 2019 - 9:39, édité 1 fois
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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Ven 27 Déc 2019 - 12:31



Hah le…! Il lui avait écrasé le pied avec sa canne en passant! Elle avait connue bien des mauvais danseurs qui n’avaient pas ménagés ceux ci mais là c’était différent, il le faisait clairement exprès! Ah oui décidément, y’en avait qui en auraient mangé une pour moins que çà.

Mais voilà, elle était dans la police là. Et il était plus gradé qu’elle. De surcroît il s’était hypocritement excusé, sur un rapport çà serait vraiment mince pour justifier qu’elle a frappé le Riddler. “ Il m’a écrasé le pied avec sa canne”. Non décidément, elle passerait un sale quart d’heure avec Bullock après çà, le pauvre homme devait déjà avoir bien des cheveux blancs à la couvrir depuis qu’elle était au GCPD.


“C’est...pas grave…”


Elle fulmine en refermant la portière et va se mettre au volant pour l’écouter se plaindre de l’incompétence des flics de la ville. Bon il avait pas tord y’en avait pas mal de mauvais, elle en savait quelque chose elle en faisait partie! Mais dans toutes ces pommes pourries il y avait des personnes exceptionnelles, comme Renee Montoya par exemple, pour ne citer qu’elle.

Puis ils arrivent à la Boite de Pandore, un lieu qu’elle connaissait un peu. Quiconque fréquente tous les rades de Gotham, toutes les boites de nuit ou tous les strip club connait ces adresses là. Zinda avait pour habitude de glisser des billets dans les strings provenant d’autres établissements que celui ci, tout simplement.


On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Haljor11

Lorsque Edward frappa à la porte elle remarqua l’irrégularité avec laquelle il le fit. Et plus surprenant encore, le temps qu’il mit à toquer. Il lui demanda de ne pas être elle même, ah...actors studio ok, elle adorait jouer la comédie et se trouvait un talent certain pour çà. Talent qu’elle n’avait pas vraiment mais chut! Ne brisez pas les rêves d’une grande actrice qui du mettre ses dons de cotés pour faire la guerre.

Une jolie brune ayant comme Zinda un gout prononcé pour le cuir ouvrit la porte pour se jeter dans les bras de son confrère, faisant référence à un message en morse. Lady Blackhaxk était une militaire, bien entendu qu’elle avait comprise ce qu’il avait fait en frappant à la porte.

Elle entra avec eux et pu assister à toute sorte de débauches tant visuellement qu’auditivement et même...olfactivement mais on passera les détails sur ce que çà sentait. Y’avait de l’alcool çà c’est sur, cuir alcool et sueur meh c’est tout elle çà.

Celle qu’on appelait Echo posa ses mains sur les épaules de Zinda en la faisant avancer parmi tous ces gens qui avaient l’air de bien s’amuser, lui soufflant quelques mots à l’oreille.


“Je...travaille.”

Puis la brune l’embrasse sur un coin du visage en lui proposant un verre. Zinda posa alors sa main sur l’épaule de la fille en la faisant reculer avec gentillesse mais fermeté.

“Tu est très jolie, vraiment. Mais je ne suis pas là pour çà ni pour boire un verre. Je sais ce qu’il t’as dis en morse lorsqu’il a frappé à la porte, Mr Nygma veux que tu me distraie”


Elle lui lance alors un petit sourire avant de se retourner pour sortir de la pièce obscure d’où s'échappait des gémissements de plaisir. Puis file d’un pas rapide et déterminé vers le couloir que Nygma a emprunté, là elle tombe sur un garde du corps baraqué qui garde la porte qu’il avait franchi. Celui ci tend sa main devant elle en lui faisant signe de s’arrêter, la mine patibulaire. D’un geste Zinda attrape la main du gorille pour la tordre et la fait pivoter en glissant derrière lui, remontant celle ci au niveau des omoplates de l’armoire à glace. Celui ci se plie alors en deux en grognant, complètement maîtrisé.


“Argh!”

Zinda grimace alors en regardant le malabar et Echo.

“Ça dérange quelqu’un si j’entre là dedans, je crois que mon collègue se paie du bon temps en pleine enquête et çà m’horripile !”


Elle est déterminée à ne pas laisser Nygma se soustraire à son devoir, et çà se voit sur son visage.


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Mer 1 Jan 2020 - 18:20

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- J’ai cinq esclaves et ils me sont très attachés, sans moi, ils ne peuvent exister. Qui suis-je ?
- Attends, et en plus ils n’ont plus de mains ? C’est fêlé, ok, mais pas n’importe qui aurait pu faire ça.

Il roule des yeux. Pas que c’était pénible pour lui d’expliquer son raisonnement (il adorait ça), mais avec Zinda non loin derrière, il n’avait pas envie de perdre son temps. Elle ne lui en donnerait pas beaucoup. Il devait rejoindre ses ordinateurs, au sous-sol. Ils prirent un couloir et un escalier.

- C’est un nouveau, c’est évidant. Alors, que peux-tu m’en dire ?
- Tu sais bien que, j’aime le vert.

Il soupire et sort une petite liasse de billet qu’il ne fait même pas mine de vérifier. Elle, si. Il la connaissait par cœur. Ils arrivèrent non loin d’une lourde porte blindée. Une simple poignée verte permettait de se faire une idée de qui vivait là ainsi que l’immense malabar qui gardait l’entrée.

- Bonjour Vincent.
- Ed.
- Il se passe effectivement des choses, finit-elle par lâcher sans une politesse pour le dénommé Vincent, et pas qu’à East End. Ça se remarque vite quelqu’un à qui il manque une main ou deux, surtout ici, si tu vois ce que je veux dire.
- Je n’ai pas le temps pour tes allusions.
- Tu étais plus fun il y a dix ans. C’est pour ça qu’on est parti, pas que pour l’argent.
- Je n’étais pas mourant il y a dix ans, Diedre. Il reprit d’une voix plus ferme : Donne-moi quelque chose.

L’air pincé, elle se pencha vers lui, une main sur l’épaule et souffla ce qu’elle savait à son oreille. C’était tout ce qu’il lui fallait. Elle termina en l’embrassant chastement sur la bouche. Edward ne fit pas un mouvement en son sens. Il se tendit simplement.

- Bonne enquête, monsieur le détective.
- Garde un œil sur elle.

Il rentra alors dans son antre, son chez lui. Il ne comptait pas rester longtemps mais il avait besoin de vérifier les infos qu’elle lui avait donné et puis, son ordinateur était bien plus performant que les pauvres grilles pains sur les bureaux du GCPD. Au centre de la pièce, une siège au vert familier, en forme de point d’interrogation, semblait être le centre d’une immense toile d’araignée multicolore. Chaque fil allait dans un sens, puis dans un autre, et mille et un mots griffonnés s’étalaient un peu partout.

- Ordinateur, active l’Œil du Sphinx et transfert moi tout ce que tu as sur les dix noms que je t’ai envoyé et tout ce qui concerne l’enquête, même la presse.
- Bien, Homme-mystère.
- Tiens-moi informer du moindre débordement ses prochains jours, et… oh bon sang, c’est une rapide.

Une petite alerte venait d’apparaitre sur l’un des multiples écrans de la planque puis il vit en direct le grabuge de Zinda qui visiblement n’avait pas apprécié sa petite disparition. Query venait de sortir son Colt M1911 et visiblement, elle lui ordonnait de lâcher ce pauvre Vincent. Edward soupira. Il lui avait pourtant dit de rester tranquille. Il griffonna le nom de l’enquête sur un bout de papier, l’accrocha à un fil avant de ressortir rapidement.

- Cette démonstration de force n’est pas nécessaire, partenaire. Nous en avons terminé ici.

Il pose un doigt sur l’arme préféré de Query et lui adresse un regard lourd. Elle se contente de grogner, visiblement exaspérer avant de ranger son colt.

- A moins que vous souhaitiez profiter de l’établissement ? Après tout, ce qui se passe à la boite de pandore, reste au fond de la boite de pandore.

Query avait comprit. Elle devait retourner à l'étage, parmi les convives. Son geste avait été de trop. Elle n'apprécia pas. Edward verrouille la lourde porte tandis que Vincent se redresse en se tenant l’épaule. Il fusille Zinda du regard tandis que la lourde ambiance, s’allège un peu. Il savait qu’il allait devoir donner quelques explications à l’héroïne à un moment où un autre. Il décida de faire plus simple et de changer de sujet tandis que Query aidait l’agent de sécurité à quitter le couloir. Edward fait tourner sa canne entre ses mains, la tête pleine d’idée et surtout, s’éloignant de la porte qui menait à son antre. Il jette un œil à son téléphone où les données étaient déjà pratiquement transférées.

- J’imagine que si vos collègues avaient attrapé le criminel, il vous aurait passé un coup de fil. Encore une fois, l’incompétence du GCPD est manifeste. Pour l’arme, il s’agirait d’un couteau indien. Tellement tape à l’œil, n’est-ce pas ?

Il lui avait fallu plusieurs mois avant que Gordon ne se plie aux volontés d’Oswald et accepte de le mettre sur une enquête. Edward comptait bien en profiter et quelque chose lui disait que le nouveau criminel recherchait également de l’attention. L’enquête fera les gros titres demain matin certes, mais peut-être qu’il fallait voir encore plus grand.

- Six corps en deux mois, Zinda. Gotham a besoin de savoir ce qu’il se passe, que quelqu’un est là pour prendre l’affaire en main. Je pourrais... enfin, nous pourrions donner une petite interview demain aux aurores ?



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 2 Jan 2020 - 18:22

Query avait sortie son colt et braquait Zinda pour lui demander de lâcher le gorille qui avait posé un genoux sur le sol.

“T’as du goût à ce que je vois, j’ai deux 1911 perso. J’en ai qu’un aujourd’hui mais aussi une FOUTUE PLAQUE DU GCPD ALORS POSE CA TOUT DE SUITE OU JE TE COFFRE!!!”

Elle hurlait sur l’ancienne sbire du Riddler et celui ci sortait finalement de derrière la porte pour lui dire que la démonstration de force n’était pas nécessaire, et qu’ils en avaient terminé. Il posait sa main sur le pistolet de Query qui grognait, Zinda quand a elle ne cessait pas de la fixer avec son regard bleu/acier qui voulait clairement dire qu’elle ne rigolait pas non plus. Finalement la jeune femme et Vincent le malabard s’éloignèrent et la Blackhawk s’approcha de Nygma en croisant les bras, l’expression du visage particulièrement glaciale.

“Ne me refaites pas un coup comme çà de me tenir à l’écart. On enquête ensemble, même si vous avez l’impression que seul vous avez un cerveau.”

Il railla ensuite a nouveau l'incompétence du GCPD en apportant un élément nouveau. L’arme utilisée était un couteau indien. Il avait çà et voulait déjà donner une interview. Hein? une interview? Elle perd son air renfrogné et semble plus perplexe.

“Si vous voulez parler au micro devant des cameras allez y, mais c’est sans moi sur la photo.”

Elle se gratta la tête, restant sur l’information apportée par son collègue imposé du jour.

“Un couteau indien...je ne vois pas le rapport avec le lys, ce n’est pas une fleur qu’on trouve à l’état sauvage dans ce pays. Ça...çà serait bizarre que ce soit un natif américain, il aurait chois une autre fleur non? Où çà s’achète un couteau indien qui coupe suffisamment pour trancher des mains d’ailleurs?”

Pas une camelote d'apparat apparemment. A nouveau elle le conduirait où il souhaiterais, assisterait comme sa fonction l’exigeait.

HJ:
Spoiler:


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Ven 3 Jan 2020 - 22:39

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- Je ne suis pas le seul à en posséder, mais le seul à savoir l’utiliser.

Il sourit malicieusement.

- Ce n’est pas une énigme, mais une réalité, partenaire.

Il l’entraine hors du couloir. Il se sentait plein d’énergie. Le mystère commençait à donner ses premières indices, à montrer ses premières failles. Edward était quelqu’un de très théâtrale. Bien sûr, il était bien pire à ses débuts mais cela lui permettait aujourd’hui de voir les mises en scène du nouveau criminel. Il fut d’ailleurs tout à fait satisfait face au refus de Zinda. En réalité, il n’avait aucune envie de la voir à ses côtés face au journaliste. Elle ruinerait son image.

- Vous n’êtes pas aussi bête que je l’aurais supposé. Vous avez raison Zinda, il n’y a aucun rapport ! C’est ça qui est génial ! Je connais deux trois personnes qui seraient fournir ce genre de joujou aiguisé. Quant aux Lys, vous faites évidemment fausses routes. Elles peuvent se trouver dans n’importe quel commerce. Voir même une serre. Avec un peu de chance, elles sont achetées au même endroit mais… maintenant j’en doute.

Ivy pourrait peut-être les renseigner à ce sujet mais la réponse ne valait vraiment pas la peine de risquer sa vie. Edward voulait se concentrer ailleurs. Il se pince les lèvres un instant, pensif. Il se perdait dans sa narration. Zinda n’était à ses yeux que les oreilles de l’enquête. Elle était incapable de l’aider voyons. Elle ne pouvait que l’admirer. Il explique d’une voix vive, rapide, ses déductions. Il avait déjà ses petites théories.

- Je suis certain que nos recherches sur la fleur de Lys donneront la même chose. Rien. Ensemble, les mains coupés, le lys et le couteau indien, n’ont aucun sens. Je ne vois vraiment pas ce qu’il gagne à faire tout ça et les victimes n’ont visiblement aucun lien. Une vieille peau, un ivrogne, une étudiante de dix-neuf ans et notre amateur de hip hop n’avait pas l’air au mieux de sa forme même avant l’intervention de notre tueur aux lys. Notre tueur s’attaque visiblement à des victimes idéales. Il ne cherche pas la confrontation, mais le meurtre facile.

Un léger sifflement indiqua que le téléchargement était terminé. Il posa ses yeux dessus et déjà, il scrollait pour voir combien de vidéos et informations l’ordinateur avait recueilli concernant ses recherches. Son criminel agissait comme un lion vieux ou malade et il allait appuyer cette théorie grâce à ses informations. La nuit allait être courte.

- S’il ne gagne rien, quel intérêt alors ?

Edward et Zinda rentrèrent au poste de police. Le Sphinx passa la moitié de la nuit à contacter tous ceux qui lui devaient un service. Il contacta gangster, mafieux et autre petite frappe. Beaucoup l’envoyèrent se faire foutre. Après tout, même si c’était le Sphinx, il agissait au nom de la police et il était hors de question de lâcher la moindre information. Pour ceux qui cédèrent, ils affirmèrent qu’aucune arme du genre n’avait été achetée récemment. Mauvaise piste. Peut-être possédait-il l’arme depuis des années ou l’avaient acheté ailleurs. Il informa Zinda de ses découvertes, prêt à jouer le jeu. La presse fut beaucoup plus sensible à ses beaux discours et c’est le lendemain à huit heures, que le Sphinx fit le beau devant photographes et caméras.

- [….] Nous assistons à la naissance d’un nouveau maître de crime haut en couleur, qui compte semer la terreur dans le cœur des innocents, comme un Joker ou un Victor Zsasz débutant. Je compte le conduire personnellement en justice. J’ai déjà de bonnes pistes car comme tous les débutants, il commet de grossières erreurs. […] Ce n’est qu’une question de temps alors n’éteignez pas vos téléviseurs ! Edward Nygma reviendra prochainement pour vous donner toutes les réponses !

Edward n’avait laissé la place pour aucune question ou presque. Il avait utilisé les journalistes à son avantage. Malheureusement, il n’avait pas pu s’en empêcher et avait accordé toutes les attentions sur lui et pas tant sur le criminel, mais assez sans doute pour que ce dernier décide de profiter de l’attention générale. Il rejoignit Zinda qui n’était pas très loin.

- Alors partenaire, comment m’avez-vous trouvé ?

Ce qui était clairement démontré depuis quelques heures, c’était que si effectivement, tous les indices n’avaient aucun sens assemblé ensemble, alors quelle direction était à prendre ? Edward n’en savait rien et il semblait compter davantage sur une erreur du criminel qu’autre chose.

- Notre ami veut clairement faire passer un message, Zinda. La question a un million maintenant, à qui ? Cette petite interview va faire bouger les choses.

Il regarde son téléphone tranquillement.

- Puisque nous avons du temps, choisissez notre prochaine destination. Nous pouvons aller voir quelques fleuristes si votre âme féminine en ressent réellement le besoin, aller voir cet incompétent de médecin légiste pour demander son rapport sur notre dernière victime et.. soyons fous, nous pouvons même aller boire un verre entre collègue !

Il sourit et tant le bras, parfaitement amusé. Il ne prenait rien au sérieux.





Dernière édition par Edward Nygma le Sam 4 Jan 2020 - 0:37, édité 1 fois
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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Sam 4 Jan 2020 - 0:18

Alors qu’ils étaient encore à la Boite de Pandore le Sphinx lui rappela qu’elle ne savait pas utiliser son cerveau contrairement à lui, avec son habituel petit air supérieur. Zinda ne répondit rien à cela, se contentant de le dévisager. Je vaux mieux que çà, se dit elle. Je vaux mieux que quelqu’un qui donne un coup de poing quand il n’arrive pas à trouver une bonne réplique.

Si elle n’était pas devenue une as de l’aviation puis l’une des membres des Birds Of Prey d’Oracle, probablement se serait elle tue devant cette “ intelligence”. Elle, la fille pas éduquée. Qui avait arrêtée très tôt un parcours scolaire où on ne la destinait à rien. Elle aurait faite ce qu’on attendait d’elle à l’époque, elle aurait fermée sa gueule devant l’homme qui parle. Parce c’était là ce qu’on attendait d’elle, çà et lui faire des enfants puis les élever toute seule, lui qui serait trop occupé à travailler en employant son “ fabuleux cerveau”.

Alors elle le suit dans le couloir sans rien dire, consciente de la chance qu’elle avait. De savoir que elle, avait une forme d’intelligence émotionnelle qu’il n’avait pas. Un cœur qu’il n’avait pas. Une gentillesse, cette qualité devenue défaut dans la langue fourchue des cyniques de notre époque. Des principes, un sens de l’honneur qu’il n’avait pas. Edward Nygma était d’une pauvreté absolue, il lui faisait presque pitié. Trop pitié pour qu’elle puisse le frapper en pleine face. Il lui concède cependant qu’elle est moins bête qu’elle n’en a l’air.


“Monsieur est trop bon.”


Lâche t’elle sur un ton sarcastique qui ne lui ressemblait pas, mais allez savoir si c’était du mimétisme il parvenait à tirer le moins bon d’elle.

“Je sais qu’on peux trouver des lys un peu partout. Je voulais juste dire que si c’était un rite indien il aurait choisi une autre fleur, poussant à l'état sauvage.”

Elle le raccompagna ensuite jusqu’au poste sans lui parler. Là il s’assit dans son bureau et pour le coup il fallait bien lui concéder qu’il travailla d’arrache pied. Elle ne lui enlèverait pas que de ce coté là il avait montré une énergie impressionnante, d’autant qu’il n’avait pas l’air en grande forme. Il avait le visage assez creusé, le corps plutôt frêle. Un dandy en somme, pas vraiment son type car elle les préférait plus costaud mais elle comprenait que çà puisse plaire.

Le lendemain à la première heure il donna sa conférence dont elle se tenait soigneusement à l’écart. Elle n’aimait pas cette manie qu’il avait de vouloir être au centre de tout, d’attirer sans cesse la lumière en sa direction. Après le discours aux journalistes il venait lui demander ce qu’elle en pensait, ce qui la surpris. De quoi hein? Comment, en quoi son avis l’intéresse?


“Vous parlez bien.”

Dit elle sans trop le regarder avant d’ajouter quand même quelque chose de négatif, pour tenter vainement d’empêcher une nouvelle croissance spontanée du melon qui se cachait sous ce chapeau.

“Mais...quand vous parlez de la naissance d’un nouveau maître du crime et le comparez au Joker ou à Zsasz...vous allez pas un peu vite dans vos conclusions? Je veux dire si c’est Joe le clodo ou Patty la junky derrière ces meurtres vous aurez pas l’air malin.”

Même si c'était peu probable. Celui ou celle qui faisait çà avait l'air de parfaitement savoir ce qu'il ou elle faisait. Elle s’approche ensuite de lui et pose une main sur le nœud de sa cravate pour la réajuster.

“Et çà ce n’était pas très droit.”

Il se demandait à qui le tueur voulait passer un message. Si c’était de notoriété qu’il était en quête il allait désormais être servi, mais était-ce le but de donner à un tueur en série ce qu’il voulait? Il lui demandait ensuite de décider de la suite du programme. Elle n’était pas spécialement partante pour suivre la piste concernant les fleurs avec des fleuristes ordinaires qui ne sauraient pas les renseigner sur autre chose que la variété de la fleur, et Poison Ivy n’était pas une option. Il restait la possibilité d’aller voir le médecin en effet.


“Allons voir le rapport du légiste oui. Il a été avare en informations jusque là.”

Elle lui fit signe du menton de sortir de la salle de presse, désignant l’ascenseur menant au parking sous terrain du GCPD.

“Et il est un peu tôt pour boire un verre vous ne trouvez pas?”

Bien qu’elle aimerait bien le faire. Cela n’avait rien de drôle, c’était même inquiétant quand on y pense. Elle s’en rend compte à cet instant. Il faudra qu’elle fasse quelque chose pour régler çà. Mais ne veux rien laisser paraître à cet homme. Ne serait-ce qu’en parler à ses propres amies est au dessus de ses forces. Elle montât en voiture avec lui puis ils se rendirent au bureau du légiste.



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Mer 8 Jan 2020 - 15:06

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Edward lui offrit un large sourire. Il était parvenu à lui arracher un compliment et même mince, cela restait une victoire. « Parler bien ». Oui, c’était bel et bien une caractéristique du Sphinx. Il aimait les beaux mots et ils savaient en user, même en abuser.

- J’ai fait ce parallèle pour plusieurs raisons. Déjà, parce que cela humilie ce pathétique clown et j’en acquière une grande satisfaction. Être rabaisser à ce bestial Victor ou pire à un ou une inconnue, ça doit lui faire... perdre son sourire ! Puis sérieusement, cela flattera notre tueur au lys. Assez pour qu’il commette des erreurs. Qu’il sorte de sa cachette. S’il y a bien une chose que m’a appris cette ville d’ignorant, c’est.. Qu’est-ce que vous faites ?

Il avait saisi son poignet d’une main ferme, à l’instant où elle avait posé ses doigts sur sa cravate. Elle avait pu voir pendant quelques instants, la peur traversée les regards de l’intellectuel. Il avait craint la violence, l’agression, la tentative d’intimidation chez ce petit bout de femme. Il vivait à Gotham depuis assez longtemps, d’autant plus en tant que vilain, pour craindre toujours le pire. Il expira longuement par le nez pour se reprendre et déplia lentement ses doigts. Il mima une grimace d’excuse (ce qui était suffisamment énorme pour le souligner) et m’y ça sur le compte de la fatigue. Zinda avait fait preuve d’une délicate intention. Il la laissa faire, les mains posées sur le pommeau de sa canne. Elle refusa le verre et parla de l’horaire. Il nota que l’excuse n’était en rien sur qui il était. Il apprécia.

- Ce que femme veut, se contenta-t-il de dire en la suivant. Mais il est de tradition de boire un verre quand l’enquête est terminée, non ? Soyez patiente, l’heure viendra.

Edward fut bien moins agréable avec le médecin légiste. Il frappa la lourde table en métal, là où les dernières victimes avaient dû donner quelques indices. Il semblait incroyable pour le Sphinx qu’il n’y ait toujours pas de profil, ou au moins quelques pistes dans le dossier qu’il avait consulté. Pour une fois qu’il n’avait pas besoin de hacker les ordinateurs du GCPD pour regarder ce qu’il voulait.

- C’est de naissance ou vous avez-vous été lobotomisé pendant vos études de médecine ? Mieux, un membre de la pègre vous paie pour votre incompétence ?
- Comment ?! Mais je…

Le médecin se tourne vers Zinda pour chercher un appuie. Edward semblait prendre un vrai plaisir à jouer les méchants flics. Tant de fois Bullock et Gordon lui avaient fait face. Il connaissait les rouages maintenant.

- Miss, que fais ce cinglé ici ?! C’est un…
- Vous n’avez trouvé aucune trace ? Pas un cheveu ? Je savais bien que le GCPD était envahi d’incapables mais alors des comme vous…
- Il a utilisé du chloroforme ! Si vous me laissiez un peu parler, je vous l’aurais d…
- Et bien voilà, on avance ! Rien de plus j’imagine ?
- L’arme est large, irrégulière, c’est surement..
- Un couteau indien, je.. enfin « on » sait. Dites-moi quelque chose que je ne sais pas ?

Edward faisait un effort pour inclure Zinda dans l’enquête mais le Sphinx était un solitaire, et s’il venait d’Arkham, ce n’était pas pour rien.

- Il est gaucher. Il doit mesurer plus d’un mètre soixante-quinze si j’en juge l’angle des « plaies ».
- Vous n’avez rien ? Rien de plus ?
- Non.
- C’est très insuffisant !

Edward se recule, furieux. Dans son merveilleux plan, il mettait tout sur la prochaine action du criminel. Son interview était basée là-dessus. Et si ça ne marchait pas ? Pour d’obscur raison ? Edward était à peu près certain, puisque le tueur au lys voulait visiblement faire passer un message mais.. et si ? Il avait besoin de mettre la lumière sur cette affaire. Il en avait vraiment besoin. Son besoin de réponse, son besoin de résoudre les mystères étaient trop forts. Edward restait le Sphinx et qu'il travaille pour le GCPD ou pas n'enleverait rien à ça. C'était surement pour ça qu'on l'avait confié à Zinda mais pour le moment, ce n'était pas dans ses pensées. Il en avait bien d'autres, plus obscur et son changement d'attitude se fit brusquement sentir.

- Peut-être qu’il vous faut juste un petit coup de pouce, fit-il d’un air menaçant.

Zinda pouvait voir qu’il l’avait oublié un instant, ou plutôt qu’il s’était oublié lui. Il mit une main dans sa poche.

- Vous aimez les jeux ?




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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 9 Jan 2020 - 22:09

Le Sphinx n’était pas peu fier de son discours et de lui avoir faite reconnaître qu’il savait s’exprimer. Car çà lui arrachait la gueule à Zinda, de lui faire un compliment. Il le voyait bien et il savourait sa victoire. Alors qu’il expliquait pourquoi il était si flatteur dans ses comparaisons avec ce criminel elle réajusta sa cravate, et cela ne lui plus pas du tout. D’un geste vif il avait attrapé le poignet de Zinda qui resta a le fixer sans trop savoir comment réagir à çà. Elle avait été...trop intrusive? On aurait dit qu’il était sur ses gardes, elle aurait eu un couteau dans la main et aurait tentée de l’égorger que son attitude n’aurait probablement pas été différente.

Elle ne lui dit rien, mais le fixe dans les yeux. Pas en fronçant les sourcils d’un air courroucé comme elle le faisait souvent avec lui, mais avec sympathie. Avec un regard qui disait : “ Hey gars...çà va aller. Je veux juste que tu sois aussi bien apprêté que tu le voudrais.” Il se laissa faire finalement, et elle termina ce qu’elle avait engagée, un peu perturbée par la vigueur de sa réaction. Il grimaçait comme si il s’excusait et elle ne sourit pas. Mais l'a remarquée.

Après qu’elle ai déclinée son offre de boire un verre il rappelait qu’a la fin d’une affaire on s’en envoie dans le gosier pour fêter çà. C’était bien vrai, c’était l’usage. Mais là encore il était égal à lui même : Persuadé qu’il trouverait le coupable. Oui trouver le coupable c’est bien, songeait elle. Mais le trouver avant qu’il y ai d’autres victimes assassinées c’est quand même mieux non? Elle n’aurait pas le même cœur à faire a fête si le compteur continuait à s’alourdir pendant que l’enquête patine.


Une fois chez le médecin légiste celui ci ce fit littéralement atomiser par le Riddler, et si certaines répliques qu'il envoyait pouvaient donner envie de rire tant elles étaient bien trouvées d’autres était pour le moins...virulentes. Le spécialiste chercha un soutien dans le regard de Zinda.

“Mr Nygma je suis certaine qu’il fait de son mieux. Et insinuer qu’il est payé par un membre de la pègre…”

Elle lève ses mains gantées de noir pour les mettre à plat devant elle comme pour faire signe de ne pas abuser.

“...poussez pas mémé dans les orties quand même, vous avec certainement plus d’amis là dedans que lui.”

Le médecin se sentirait sans doute un peu soutenu, car ce n’était pas tous les jours qu’un détective de la criminelle venait lui parler comme çà au labo. Surtout un ennemi de Batman qui se payait la tronche du GCPD depuis toujours. Nygma continue de poser des questions, sa grande spécialité n’est ce pas? Et les réponses arrivent, avec de nouveaux éléments. Le tueur est gaucher, et plutôt grand.

“Un mètre soixante quinze, cela réduit les probabilités que ce soit une femme. “

Mais çà ne suffisait pas à Edward Nygma, qui ne se calmait pas. Il prit même une attitude inquiétante en parlant. Elle eu l’impression de le découvrir pour la première fois. Pas Edward Nygma, mais L’Homme Mystère. Le criminel.

Elle le savait dangereux, mais n’avait jamais vraiment sentie le danger à ses cotés. Pourtant à cet instant quand il mit une main dans sa poche en lui demandant s'ils aimaient les jeux, elle eu un mouvement de recul et posa sa main sur sa hanche. Pas loin du holster de son arme. Parce que si c’était l’Homme Mystère face à elle il aurait droit à Lady Blackhawk.

“Beaucoup. Vous êtes joueur Ed?”

Répondit elle avec une voix douce. Son regard bleu le transperce, sa respiration s’accélère mais son corps semble presque immobile. Prêt à réagir avec violence.



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Ven 17 Jan 2020 - 16:35

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Ses doigts caressent le métal d’une montre piégée. Il serait si simple de la poser sur son poignet boudiné et de lui imposer un petit jeu sur le temps qu’il leur faisait perdre. Quelques énigmes, un compte à rebours et... l’échec. Ça lui brûlait de prouver qu’il était plus intelligent que le médecin, de tester ses capacités de déduction et d’anéantir l’incapable qu’il était. C’était simple et pourtant, cela ne ressemblait pas au Nygma qu’il était en train petit à petit de devenir, peut-être même sans s’en rendre compte. Ou peut-être l’avait-il oublié, un moment, à cause de son esprit brouillé. Il était détective maintenant, même si cela n’était que pour glaner des informations, même si ce n’était que pour Oswald, il ne pouvait se permettre de.. Il n’osait mettre les mots mais y penser suffisait à crisper ses doigts autour de l’objet. Toutes ses pensées se bousculèrent dans son esprit alors qu’il sentait Zinda se tendre dans son dos. Il suspend son geste. Ou peut-être est-ce elle qui le fit.

- Vous êtes joueur Ed ?
« Alors comme ça, t’aimes les jeux, Ed ? Alors on va jouer. Je vais te montrer un jeu, vieux comme le monde. Que le plus fort gagne. Tu vas arrêter de te payer ma tête comme ça, sale crétin. »

Un horrible frisson le traverse. C’était comme si la voix de rogomme avait traversé la bouche de Zinda. Il ouvre la bouche mais les mots ne viennent pas. Une supplique enfantine reste coincée dans sa gorge ; une tentative de fuite avorte entre ses épaules tendues. Pendant un instant, il avait oublié où il était. Il n’était pas dans le passé. Il n’était pas dans un de ces jeux, de même qu’il n’était pas dans sa chambre d’enfant. La voix s’estompe et meurt tandis que le médecin s’agite. Il se retrouve pris entre deux feu, entre un Edward imprévisible et d’une policière armée. Il craint pour lui. Edward avait une tout autre crainte, qui allait bien au-delà de la voix d’outre-tombe qu’il avait perçu un court instant. Il mettait le mot sur ce qu’il était en train de faire. Il trichait et son esprit l’avait puni pour avoir tenté de le faire. Il eut un sourire, comme un muscle que l’on exerce. Il n’avait rien de naturel, juste un réflexe poli pour calmer une situation qui pouvait dégénérer d’un geste. Il reprend pourtant ce geste-là tandis qu’il la regarde dans les yeux. Son regard est bien plus parlant que ses gestes et ses mots.

- C’est Edward, Zinda. Pas Ed. Et vous devriez savoir que lorsque je commence un jeu, je le termine.

Il sort un simple pilulier en argent. Son regard dévie, car si Edward était patologiquement incapable de mentir, il avait appris depuis longtemps à masquer la vérité ou de la complexifié. Les indices qu’il laissait sur ses crimes n’en étaient que la preuve. Il sort quelques gélules qu’il avale d’un geste mécanique. Il ne rajouta pas un mot de plus et tourna les talons. Il passa près de la blonde

- Mais un à la fois, et la partie a déjà commencé.

Quel était ce premier jeu ? L’enquête en cours ? Le fait d’être détective ? Où était le jeu du Sphinx ? Edward prend une grande inspiration au moment où il referme la porte derrière lui alors que le médecin exigeait des explications à Zinda. La peur avait laissé place à la colère et bien sûr, c’était la partenaire du Sphinx qui devait rendre des comptes.

es médicaments allaient lui faire du bien, apaiser ses douleurs et les symptômes qui le menaçaient. La matinée avait été épuisante, ça devait surement être ça. Une vibration dans son téléphone le surprit. Son téléphone venait de lui envoyer quelques nouvelles. Les dix noms, les dix personnes que Query avait soufflé à son oreille avait disparu il y a quelques semaines, au moment où le GCPD avait commencé à mener l’enquête sur les six cadavres retrouvés. Il avait demandé à y participer à l’époque mais Gordon avait bien sûr refusé. Il avait fini par tué ceux qu’il avait ratés pour que jamais ils ne puissent révéler la vérité, si le GCPD venait à les retrouver. Il n’avait pas visé si loin que ça en le comparant à Zsasz. Il scrolle un instant et lit les informations par « L’œil du Sphinx ». Il visait au hasard et il avait attendu le bon moment avant de laisser des cadavres derrière lui.

- Il me manque quelque chose, grogna-t-il. Il me manque des indices.
- Ah, vous êtes là. On a laissé ceci pour vous, fit un jeune agent qui se dirigeait droit vers lui.

Edward écarquilla les yeux et se saisit de l’enveloppe qu’il lui tendait. Le policier était déjà parti quand il ouvrit la lettre. Il la lit rapidement et un sourire se forma sur son visage fatigué. L’interview avait fonctionné, on croyait en lui et on voulait l’aider.





Dernière édition par Edward Nygma le Sam 18 Jan 2020 - 20:10, édité 1 fois
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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Sam 18 Jan 2020 - 12:19

L’espace d’un instant Zinda avait eu peur d’Edward. Elle avait eu beau se préparer au pire elle redoutait qu’il fasse quelque chose de dangereux car elle savait que si frêle puisse t’il paraître...Le Riddler était un trop gros poisson pour elle. Edward Nygma était un adversaire habitué a se confronter au Batman. Rien que cela et qu’il soit en liberté à l’heure qu’il était suffisait a faire comprendre en un instant qu’on ne devait jamais le sous estimer. Tous les policiers de cette ville pourraient être à ses trousses et chercher à l’empêcher de commettre un crime en posant ses devinette qu’ils échoueraient. Et Lady Blackhawk n’y faisait pas exception. Car elle agissait dans l’instant, la réaction. Lui était dans le temps futur, la planification.

Il était intelligent oui, et il le savait. Ne se privait certainement pas pour le rappeler à qui l’écoute. Pourtant à cet instant il avait plus l’air d’un fou. Crispé Il fit un bruit étrange, il avait eu envie de dire quelque chose mais cela ne sembla pas sortir. Pas son genre pensa t'elle, avec lui les répliques fusent comme autant de missiles air-sol pour détruire toute estime de soit chez ceux qui l’entourent. Un pervers narcissique? Peut être, mais ce ne serait pas Zinda qui saurait le détecter car elle n’y connaissait rien en psychologie.

Il sort une petite boite et avale des médocs, elle ne le quitte pas des yeux. C’est...çà? Il est malade lui aussi, c’est ce qu’il se dit après tout. Même si elle ne discute pas des ragots sur la santé de Nygma avec ses confrères et n’a jamais demandée à Bullock c’était quoi, au juste, cette maladie. Elle le fera ce soir, par acquis de conscience.

Il s’en va en fermant la porte derrière lui, la laissant seule avec le médecin légiste qui a besoin d’être rassuré sur l’avenir de cette ville. D’entendre que la police n’est pas encore totalement aux mains des criminels. Il est a bout, Zinda, pose ses deux mains sur ses épaules.

“Hey hey! Ça va aller, je suis là moi. Y’a des gens bien dans la police, vous savez lesquels. Ne vous occupez pas de ceux là, quand Batman sera de retour avec tous les Robin et les Batgirl...tout redeviendra comme avant. Mais en attendant il faut tenir ok?”

Elle serre le médecin contre elle pour lui faire un gros câlin et celui ci retrouve son calme, la tête déjà ailleurs. Ah l'instinct.

“ Ça va mieux?”

“Euh...oui. Merci.”


Elle lui fait un clin d’œil et sort de la pièce à son tour pour retrouver Edward. Il a une lettre à la main et un sourire aux lèvres malgré le fait qu’il a l’air exténué. Elle reste derrière lui et croise les bras.


“C’’est quoi ce jeu que vous pensez avoir avec le tueur, Mr Nygma?”

Et c’est quoi le mal qui vous ronge? Avait elle envie d’ajouter. Mais bon. Il est passé par Arkham, c’est sans doute juste un fou. Un psychopathe en liberté, c’est çà le mandat du Pingouin. Les psychopathes au pouvoir. Il ne fallait peut être pas chercher plus loin.


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Mer 22 Jan 2020 - 23:49

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Elle semblait agacée. Edward n’était pas un grand spécialiste du comportement humain. Il n’était pas comme Crane. Il lui arrivait même assez souvent de se méprendre sur ce que les gens ressentaient.
Cependant, il avait passé suffisamment d’année à fuir pour reconnaitre le son des pas de quelqu’un qui pouvait ou voulait le dérouiller. Zinda n’était qu’une jolie demoiselle au premier coup d’œil mais Edward savait bien que si elle le voulait, elle pourrait le mettre à terre. Mourant ou pas. Edward savait aussi qu’il avait frôlé une limite face à cet imbécile de médecin. Il ne regrettait pas de s’être emporté, mais il savait bien que s’il avait continué dans sa lancée, il n’aurait pas été si différent des policiers qui le tabassaient en salle d’interrogatoire. Il était intelligent. Il pouvait obtenir des aveux autrement. Il voulait être meilleur, en tout point. Il voulait laisser une trace impérissable sur le monde. Il avait voulu le faire par des énigmes, des jeux, des tests, des œuvres aussi grandioses si ce n’est plus que celle des mythes grecs, comme le labyrinthe de minos ! La mort approchant, il avait créé une fille de métal, vraiment impérissable cette fois. Edwine était sa victoire et avec ses mots à elle ou peut-être inconsciemment ceux qu’il lui avait murmuré, elle lui avait montré un monde où il serait nécessaire. Un monde où l’humanité aurait besoin de son aide, mais à l’instar de certains dieux de l’olympe, il devait se mêler à cette humanité qu’il méprisait pourtant.

- Zinda, Zinda, Zinda, fit-il doucement. Vous pensez réellement que le jeu se limite à une pauvre enquête sur un tueur de seconde zone ? Vous pensiez que je parlais uniquement de ça ? Je vois beaucoup plus loin et vous pas assez. L’enquête n’est qu’une pièce d’un plus grand puzzle, mais vous n’êtes pas en mesure de comprendre. Il manque des pièces.

Ce n’était pas elle qui était dépourvue de pièces,à lui aussi il lui en manquait. Edward se débattait pour les retrouver. Il fouillait dans la vase, il le savait. L’homme mystère avait demandé de s’occuper de bien des enquêtes. Zinda avait cependant vu juste. Il n’avait pas choisi cette enquête au hasard et il jouait clairement avec le tueur en série.

- Et une en trop, fit-il doucement pour lui-même.

Cette série de mort, cette enquête, tout cela était si fantasque à ses yeux qu’il était certain de la résoudre facilement. Il l’avait clamé aux journalistes et également à l’assassin. Il était certain de pouvoir faire ses preuves en résolvant le mystère du tueur au lys. Ainsi, peut-être, pourrait-il avoir accès à une autre qui l’intriguait plus encore. Il devait réussir, pour le retrouver. Et même encore là, le jeu ne reposait pas sur ça. Le jeu reposait essentiellement sur sa capacité à survivre. A découvrir tous les éléments qui lui permettraient de trouver un moyen de survivre. Il n’avait pas sorti le pilulier par hasard. Edward l’avait fait sciemment, à cet instant là pour le lui faire comprendre. L’avait-elle compris ?

Il se tourne lentement vers la jeune femme, la lettre toujours entre ses doigts. Elle lui avait demandé de ne pas la mettre de côté. Elle lui avait demandé de la traiter en partenaire et Edward trouvait l’idée aussi stupide que brillante. Qui sait, elle pouvait être sa nouvelle Query ? « Mais elle ne peut pas comprendre ». Edward n’avait jamais eu beaucoup de chance avec les femmes, ou plutôt, il avait toujours eu du mal avec elle. Il n’avait jamais connu sa mère. Les filles à l’école le méprisaient et ce n’était réellement qu’à la boite de Pandore qu’il avait pu espérer quelques étreintes. Il n’était pas un apollon, il le savait. Il n’avait jamais été ce gars sportif et populaire qui plaisait aux filles. Echo et Query l’avaient quitté et pourtant il les payait. Sa fille Edwine avait fugué et pourtant, il l’avait conçu pour rester. Il ne croyait pas en l’idée que la femme était plus bête qu’un homme. Il pensait qu’elles étaient aussi stupides qu’eux. Par conséquent, il ne pensait pas que Zinda ne pouvait pas comprendre parce qu’elle était une femme. Il pensait qu’elle ne pouvait pas le comprendre parce que personne ne le comprenait. Il rangea la lettre mais tenta le coup.

- Pour cette enquête, il nous en manque dix. De pièces. J’ai fait mes recherches. Dix personnes sont portées disparues depuis que le GCPD a mené l’enquête sur nos six cadavres, qu’il a laissé volontairement aux yeux de tout Gotham City.

Il parlait tout en marchant et si elle voulait l’écouter, elle n’avait pas d’autres choix que de suivre ses pas.

- Ces dix personnes ont toutes été agressé cette année au couteau et portaient de profondes blessures au poignet. Elles n’ont évidemment pas toutes porté plainte mais avec Instagram, Facebook et quelques yeux en ville, on peut faire des merveilles. Trois d’entre elles ont perdu une main. Dix essais, dix ratés. Peut-être a-t-il mis du temps pour bien doser le chloroforme. Quoi qu’il en soit, se sont dix potentiels témoins qu’il a retrouvés et éliminés avant que quelqu’un ne remonte la piste. Quelqu’un comme moi.

Il pose ses yeux sur elle.

- Et vous. Je pose donc la question. Pas une énigme, rassurez-vous. A votre avis, pourquoi ces six banals citoyens ont eu droit aux feux des projecteurs, mais pas les dix autres ? Peut-être même qu’il en a plus, qui sait ?

Il enfouit une main dans sa poche et caresse son pilulier et la montre piégée qu’il n’avait pas utilisée. Il passa près d’une poubelle de bureau et jeta cette dernière au passage comme on le ferait avec un simple détritus sans importance. Il ne ralentie même pas sa course. Il retournait au bureau qu’on avait bien accepter de lui céder le temps de l’enquête.

- Vous avez raison, ce n’est sûrement pas une femme, fit-il en faisant mention de ses propos quand ils étaient avec le médecin légiste. Pour notre homme, la partie aussi a déjà commencé… MAIS BIEN SÛR ! JE SUIS UN GENIE.

Il pose sa main sur son épaule comme pour se donner de l’élan, un sourire de gosse sur la figure. Il avait compris. Il avait vu dans son esprit la réponse. Pourquoi six personnes ? Quel idiot, il n’avait pas regardé assez près ! Il tente de faire les derniers pas jusqu’à la chaise en trottinant mais il ne parvient qu’a trébucher et à tomber sur son bureau, s’écorchant le coude dessus. Sa jambe n’avait pas suivi. La canne est au sol. Il se redresse aussi rapidement qu’il peut et d’une main, défendit à Zinda de lui porter assistance. D’un pied, il atteint le fauteuil et se laisse tomber dessus dans un grognement. Il se saisit d’un stylo et commence à noter, d’une main rapide la liste des six victimes que le tueur avait laissées sur le trottoir.

Gregory Lowe
Megan Ingram
Anna Sanders
Nathan East
Elizabeth James
Ymene Laouar

- Regardez et apprenez.

Sa main s’agite et il raye purement et simplement ce qu’il venait de faire. Il replace les noms dans un nouvel ordre. Il entoure alors la première lettre de chaque prénom.

Elizabeth James
Nathan East
Ymene Laouar
Gregory Lowe
Megan Ingram
Anna Sanders

- E.Nygma. C’est le tueur qui a un jeu avec moi.

L’idée d’une coïncidence ne lui frôla même pas l’esprit. Son sourire ne s’efface pas et un léger rire le renforce sur son visage maigre et malade. Il avait réussi, il était parvenu à comprendre. Ca ne pouvait être que ça. Comme le nez au milieu de la figure et il l’avait raté. Est-ce que cela signifiait qu’il n’y avait pas de septième victime ? Ou bien que le tueur avait encore des choses à dire ?

- Allez-y Zinda, faites de même avec les noms de familles.

Il l’encourage à participer. Il était trop enthousiaste. Il ignore la douleur qui irradie son bras. Le second mot apparait. J.ELLIS. S’il suivait la logique, c’était ceci que le tueur voulait qu’il voit. Il n’y avait qu’un seul souci dans tout ça.

- Je n’ai aucune idée de qui ça peut bien être.

Etait-il censé le connaitre ? Etait-ce le tueur ou simplement un nouvel indice pour retrouver le tueur au lys ? Quoi qu’il en soit, Edward laissa retomber son dos sur le siège comme si cette révélation l’avait épuisée. Il ferme les yeux un instant tente de se détendre par quelques exercices de respiration. La seule chose correcte qu’il avait apprise à l’asile d’Arkham. Edward n’avait qu’une envie, ne plus bouger. Il savait qu’il n’aurait pas la force de dormir tant que l’affaire ne serait pas bouclé mais son corps hurlait sa détresse et il sentait bien que c’était très exactement à ça qu’il devait ressembler. A un corps en détresse.

- Vous avez une question, Zinda. Surement plusieurs. Allons ailleurs pour que vous la posiez.


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 23 Jan 2020 - 20:31

Spoiler:

Arrivée près de Nygma qui tient son enveloppe elle le questionne, comme a son habitude le Riddler lui affiche ne pas accorder grand crédit à ce qu’elle vient de dire. Non, évidement, seul lui pose les bonnes questions. Il commença a marcher, à lui expliquer son cheminement dans l’enquête. Au fur et a mesure qu’ils avancent entre les bureaux du GCPD il jette quelque chose dans l’une des poubelles. Quelque chose qui ferait bondir n’importe quel flic si il savait ce que c’est, évacuer le bâtiment en urgence. Mais personne ne s’en doute car il...il bosse ici.

Les têtes se tournent à l’approche du duo improbable de la criminelle. Nygma et Blake, çà serait con de prendre sa retraite de flic de Gotham sans avoir vu une équipe aussi mal assortie non? Il la trouvait plutôt bête mais assez jolie et gentille, elle ne le trouvait pas très beau mais intelligent et méchant. C’était une pilote de chasse et héroïne de guerre reconvertie dans la vie civile avec la place qu’elle réussissait à se trouver, c’était un criminel qui avait causé bien des tords à cette ville et surtout à son actuel employeur le GCPD. Pour tout çà oui, ils étaient un peu a part dans le paysage. Leur bureau dans un coin, pas encore approprié par ni l’un ni l'autre. Pas de photo de leur vie, pas d’objet personnel. Comme s’ils n’étaient là que de passage, ce pour des raisons bien différentes. Elle qui n’était là que pour la durée du mandat du Pingouin qu’elle déteste, lui l’ami de ce dernier qui se savait sur la fin prématurée de sa vie.

Une fois près de son bureau avec elle qui le suivait il s’exclame qu’il est UN GÉNIE. Autour d’eux des regards se tournent vers le duo. Enfin vers l’homme au costume vert, surtout. Pas que la jupette de Miss Blake était inintéressante pour ces messieurs ou Renee Montoya mais écouter celui qui se payait leur tête en permanence la ramener encore sur son intelligence tellement géniale tellement-qu’il-est-le-Sphinx, çà faisait au mieux lever des sourcils, au pire grincer des dents. Il tente d’avancer jusqu’à son bureau en marchand normalement mais se casse la figure, laissant sa cane sur le sol.

Zinda avait tentée de le rattraper mais ne fut pas assez rapide. Elle se mord la lèvre inférieur en le voyant se faire mal. Les quelques rires étouffés des collègues autour ne l’amuse pas, elle. Il n’y a rien de drôle a voir la déchéance physique d’un homme, quand bien même celui ci voudrait être le centre du monde. Et qui a des manières bien dangereuses de vouloir le devenir un jour.


“Attendez…”

Elle s’approche de lui mais il fait un signe de la main de ne pas avancer avant de s'effondrer sur sa chaise a grande peine, et de commencer à écrire. Elle entend d’autre personnes qui se moquent de lui, pouffent de rire. Elle relève la tête et les regarde un par un en tournant doucement son visage face à chacun. La plupart baissent la tête mais pas tous. Car plusieurs d’entre eux ne l’aiment pas elle aussi. Si encore ils avaient une chance de se la faire ils joueraient aux aussi aux mecs sympa. Mais le problème c’est que personne n'y avait réussi ici, alors bon à force on se passait le mot: Çà ne servait à rien de faire semblant de s'intéresser à elle, à ce qu’il se passait dans cette tête joliment faite. Oui, Edward et Zinda étaient vraiment en charmante compagnie dans les locaux du GCPD.

Edward écrit quelque chose, s’agite. Lui dit d’apprendre et elle s’approche à coté de lui pour regarder les noms des victimes. Découvrir pleine de surprise que oui, il venait de faire un bon de géant dans l’enquête. Le tueur s’adressait à lui, en particulier! Elle ne masque pas sa surprise en voyant cela.

Il se met a rire, elle voit que çà lui fait du bien. Mais que physiquement çà ne va vraiment pas. Que quelque chose lâche là dedans. Elle s’en veux de ne pas s’être renseignée sur son problème avant d’avoir commencée à travailler avec lui. Car elle s’en fichait bien de la santé du Riddler en arrivant, ce genre d’homme avait gâché trop de vie pour qu’elle lui accorde la moindre importance en temps normal.

Il fit alors quelque chose d’étonnant, car enthousiaste il lui proposa de participer à résoudre l’énigme avec lui. Elle pose sa main sur la sienne et le regarde dans les yeux, avant d’en ôter doucement le crayon. L’instant dure quelques secondes. Leurs regards se croisent, c’est un moment éphémère, un moment où ils ne sont pas ennemis. Puis ses yeux quittent les siens et elle crayonne elle aussi pour faire ressortir “J.ELLIS “ Si on suivait la méthode de lecture de l’Homme Mystère. Il s’affala à bout de force en disant qu’il n’avait aucune idée de qui cela pouvait être.


“Cela ressemble au Lys phonétiquement, mais je ne vois pas non plus. Ça se googlise çà.”

Elle sort son téléphone de la poche de son cuir et continue.

“On a un...naturaliste. Qui travaillait un peu en lien avec les plantes...rapport au lys? A creuser.”

Ce n’était pas le summum de l’investigation ce qu’elle venait de faire utiliser Google. Mais il ne faut jamais sous estimer ce qu’un détective privé pouvait trouver avec çà. Il dit ensuite qu’elle a une question, elle tourne la tête vers lui. Oui elle a une question, mais elle aurait voulue la réserver à Bullock, pas à lui. Il veux aller ailleurs. Elle regarde vers le bureau de son supérieur et voit qu’il n’est pas là.

“Venez avec moi.”

Elle le prend par la main et sans prévenir le tire derrière elle, ne ménageant pas sa claudication. D’un pas décidé elle travers les bureaux, ouvre la porte de celui qui était vide, y fait entrer Nygma et referme derrière eux. “ Veinard.” peux t’on entendre ronchonner dans un coin. Une fois à l’intérieur elle fait signe à Nygma de s’asseoir dans le fauteuil de Bullock et croise ses bras en le regardant, le visage froid.

“C’est quoi votre maladie au juste. Dites moi-le que j’ai l’air moins stupide que vous ne le croyez déjà.”

Elle attend de lui qu’il réponde avec sincérité.



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Ven 14 Fév 2020 - 21:49

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Edward recule imperceptiblement sa main sans rompre pour autant le contact. Il était tout aussi surpris que lorsqu’elle avait saisis sa cravate un peu plus tôt mais cette fois, il s’était mieux contrôlé.
Il perd quelque peu son sourire comme si l’acte l’avait figé, pourtant doux et succinct. Elle récupère le crayon et il ne lutte pas. Il déplace légèrement sa main pour se reprendre tandis qu’elle exécutait soigneusement la tâche qu’il lui avait confiée. Il était peu habitué au contact physique, autre que les coups et quand il lui arrivait dans de rares fois de souhaiter une tendresse particulière, il l’achetait.
C’était pour cela que les bras d’Echo ou les embrassades de Query l’avait mis autant mal à l’aise. Ce n’est pas qu’il n’appréciait pas le contact, c’est qu’il le redoutait autant qu’il le fuyait par habitude, par méfiance, par méconnaissance aussi. De même qu’il ne connaissait pas Zinda et qu’il s’en méfiait.
Cependant, il avait fait un pas vers elle en l’invitant à se joindre à lui pour cette petite devinette. Un pas minuscule, mais pour un homme comme lui, il était gigantesque. Zinda avait fait bien plus en quelques mots et en quelques gestes. Est-ce que Gordon l’avait choisi pour sa nature super héroïne, son caractère souple ou était-ce le pur hasard qui avait fait deux ce duo atypique ?

- Google, que je hais et que j’aime. Outil des fainéants et des intellectuels.

Il la laisse faire, son dos et le siège n’ayant fait plus qu’un.

- Qu’avons vous ? s’enquit-il.
- On a un... naturaliste. Qui travaillait un peu en lien avec les plantes... rapport au lys ? A creuser.

Il hausse un sourcil mais ne répondit rien. Hormis cette fleur, les meurtres avaient assez peu de rapport avec les plantes mais c’était leur seule piste officielle. Cependant, ce qui était le plus associé à John Ellis, c’était les Ellisia, de la famille des Hydrophyllaceae et non les Liliacées. Soit le tueur était un imbécile, ce qui ne l’étonnerait guère, ou bien était-ce un indice pour les emmener ailleurs. Cela pouvait être tout aussi bien une mauvaise piste. Il soupira douloureusement puis se concentra. Il avait fermé les yeux et ouvert son esprit à toutes les théories qui le traversaient. Soudain, elle se saisit de sa main. Il écarquille les yeux avant d’être entrainé vigoureusement. Elle ne lui avait pas laissé la possibilité de résister.

- Vous faites ça avec tous vos partenaires de travail ?! Doucement ! Vous savez qui je suis ?
Hey !


Il se déplace sur un pied et manque de se manger le sol à tout moment. Elle est si rapide et lui si léger, c’est comme si elle trainait un ballon d’hélium derrière elle à travers les bureaux. Il ne pouvait qu’éviter la chute, ne sachant s’il devait se tendre ou s’attendrir devant cette familiarité. Il ne savait jamais comment traduire ses gestes et ses expressions, il ne pouvait que subir et voir s’il appréciait ou non. Si elle était aussi vive sur le terrain, elle était un vrai atout. Il entra dans le bureau de Bullock et retira son bras à la seconde où il était à l’intérieur. Il n’aimait pas particulièrement les contacts prolongés d’inconnu, ou presque inconnu. Il restait méfiant, bien que sa logique lui permettait aisément de pas céder à une paranoïa infertile. Elle désigna le siège de Bullock et cet élan d’autorité l’agaça.

- Je n’attendais pas votre autorisation, mais puisque vous m’y encourager…

Il se tient aux chaises en grommelant avant de se jeter sur le gros fauteuil du flic le plus insupportable qu’il est jamais côtoyé. Batman n’était pas vraiment un flic. Edward expira bruyamment. Il était épuisé et les quelques mètres qu’il avait parcouru à cloche pied lui avait fait l’effet d’un parcours du combattant. Sa question ne le surpris pas. Peu de gens osait réellement l’adresser à lui directement, c’était plutôt ça qui l’avait pris de cours. Personne n’avait eu la bonne idée de l’informer que son partenaire ne l’ennuyait pas longtemps mais qu’il serait un poids pour elle, tout le temps où il serait en vie. Il ouvrit la bouche avant de la refermer, un léger sourire sur la bouche.

- Une blonde sort du bureau du docteur. Son ami lui demande : « Alors, qu'est-ce qu'il a dit ? ».

Il savait qu’il allait la surprendre mais le Sphinx agissait toujours de manière détourné. Edward se penche sur le bureau et enregistre quelques informations sur ce qu’il voit. Il n’irait pas jusqu’à ouvrir un tiroir devant Zinda même si l’envie lui brulait les doigts.

- Elle y retourne donc, pris d’un doute. « Docteur, vous m’avez dit sagittaire ou capricorne ? »

Il la regarde avec ce voile de tristesse, à peine amusé par sa mauvaise blague.

- « Cancer, madame, cancer », fit-il d’une voix plus grave.

Le mot avait été prononcé, lancé. Il avait tout dévasté sur son passage et Edward ne pouvait pas revenir en arrière. De toute façon, il préférait ça. La presse en avait parlé, la ville en avait parlé, ses ennemis et ses « amis » le savaient (quoi que peut bien signifier le terme d’ami à Gotham City).

- Vous préférez peut-être celle-là ? C'est l'histoire d'un homme à qui on a diagnostiqué un cancer incurable. Il est allé voir plusieurs spécialistes mais ils lui ont tous dit qu’ils ne pouvaient plus rien pour lui. Il finit par aller voir un phytothérapeute. Celui-ci déclare : « c'est simple, je vais vous prescrire des bains de boue ! » « Et ça va me guérir, docteur ? » « Non, mais au moins, vous serez habitué à la terre humide ! »

Son rire est nerveux, frénétique. Il s’emballe et continue, il n’est pas prêt de se taire.

- J’ai plus court ! Quelle est la différence entre une tumeur et la vie ? Quand on t'enlève la tumeur, tu vis, quand on t'ôte la vie, tu meurs !

Il pose sa main sur une moitié de son visage comme pour empêcher son rire de le dévorer. Il étouffe son rire d’une main mais n’importe qui pouvait voir qu’il ne trouvait rien de drôle dans la situation actuelle. Ses épaules tremblent de cette émotion qu’il maitrise mal. Il tente de se justifier comme il peut mais cela sonne creux et faux.

- Désolé, ahah, il n’y a qu’un pas entre la devinette et la blague.

C’est sans doute pour ça que le Sphinx et le Joker se détestait temps, trop de différence et trop de similitude pour qu’ils puissent s’entendre.

- Entre un Sphinx mort et un Edward vivant, souffle-t-il plus bas, plus pour lui-même puis il rajoute, plus haut, plus mesquin : Donc rassurez-vous, avec un peu de chance, vous aurez un autre partenaire courant de l’année.

C’était la première qu’il informait de cette « mise à jour ». Son état s’était trop aggravé pour espérer passer l’année. Il avait dû stopper la chimiothérapie qui l’attaquait plus qu’il le soignait. Il pouvait espérer un an, tout au plus, mais Edward n’avait jamais été aussi désespérer que maintenant.

- Mais ça ne m’empêchera pas de mener cette enquête à bout ! Je suis toujours aussi intelligent !




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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Sam 15 Fév 2020 - 20:53

Assis sur le fauteuil de Bullock Edward lui révèle ce qu’elle n’aurait pas du ignorer. Sous la forme de blagues ce qui ne lui allait vraiment pas. Son rire nerveux rappelait trop l’autre fou de Gotham, et le contraste entre Nygma et le Joker n’en était que plus saisissant. Elle lui trouvait les caractéristiques d’un aliéné d’Arkham? Mais de quoi se plaignait elle au juste, savait elle la “ chance” qu’elle avait que ce soit lui et non le clown dans ce commissariat en ce moment? Elle en prenait conscience maintenant. Ce cancer c’était terrible, çà la touchait de savoir que c’était çà qui le tuait. Et il ne semblait plus en avoir pour longtemps en plus. Mais il irait jusqu’au bout de l’enquête, comme s’il voulait ne pas laisser une énigme non résolue derrière lui. Zinda décroise les bras en le regardant.

“Je préfère vos énigmes à vos blagues. Au moins vous faites appel à l’intelligence des autres, leur offrez la capacité de vous répondre. De vous surprendre, peut être.”


Elle ne s’était jamais sentie vraiment intelligente et pourtant quelques minutes plus tôt à l’aider dans l’enquête elle avait eu l’impression de l’être un peu. Parce qu’Edward pour une fois, avait partagé son énigme avec quelqu’un. Sa passion. Il avait essayé de faire grandir quelqu’un en l’aidant à résoudre un mystère avec lui plutôt que d’utiliser l’énigme pour consolider sa position dominante. Les énigmes c'était sa passion mais il les gardait jalousement pour lui, et quand il vous les posait c’était pour les utiliser comme une arme contre vous d’une manière ou d’une autre. Et là elle avait cru que...elle avait cru qu’il faisait çà par...envie de partager. Juste çà. Le bonheur de partager ce qu’on aime le plus avec quelqu’un. Même lui pouvait montrer ce visage...Ou elle avait cru, voulu le voir, en tout cas.

“Je sais qu’on résoudra cette enquête oui.”

Elle ressent de la douleur pour lui car Zinda est quelqu’un avec beaucoup d'empathie. Qui voit un homme qui va mal et sait qu’il va mourir. Elle voudrait pouvoir l’aider mais ne peut pas. Elle allait ajouter quelque chose quand la porte du bureau s’ouvre pour dévoiler Harvey Bullock. Celui ci les regarde en levant les yeux au ciel et soupire, puis semble hésiter un instant avant d’entrer. Ce qu’il fait finalement, non sans refermer derrière lui.


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“Non mais vous vous croyez dans un moulin vous deux?”

Zinda se tourne vers lui.

“Nygma n’allait pas bien.”

Bullock est fatigué de sa journée, et çà le fait chier tout çà. Chier de débarquer pour voir le Sphinx posé sur son fauteuil. Il apprécie Zinda évidement, est content qu’elle soit dans son équipe. Mais...non il aimerait être seul là, maintenant. Il regarde la blonde puis ce criminel que le maire lui avait imposé.

“Et bien ramenez le. Foutez moi çà dans un lit, bourrez-le de médicaments. Vous voyez bien qu’il n’a rien a faire là…”

“...c’est un débris humain” eu t’il envie d’ajouter. Mais il réussit à se retenir, si fatigué était il ne rabaisserait pas le Spinx quand il était au plus bas. Même si fichtre, que c’était tentant.



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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Jeu 9 Avr 2020 - 1:20

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Elle lui parle. Elle ne le prend pas en pitié. Elle n’aborde même pas le sujet qui l’avait intéressé, n instant d’avant. Elle avait eu sa réponse et ça lui avait suffi. Il lève doucement la tête et son visage de cache pas sa surprise. Elle aimait ses énigmes et sans ne réalisait-elle pas l’effet que cette information fit à Edward. Personne n’avait jamais aimé ses énigmes, et cela bien avant qu’il ne les mette au service du crime. Il se faisait casser la gueule à l’école pour quelques devinettes de son invention. Parfois même, à peine en les commençants. Pour Edward, qui avait toujours eu grand mal à se socialiser et même à en comprendre les codes, les énigmes étaient une manière de se faire des amis. De créer du lien. C’était une quête bien enfantine, qu’il avait transformé, une fois bien adulte. Personne n’avait jamais compris pourquoi lui, il les aimait, ces questions. Les énigmes testaient l’intelligence des autres. Elles étaient un test pour être meilleur, pour évoluer aussi. Quand on interrogeait quelqu’un, on interrogeait un être pas seulement une cervelle. On s’interrogeait soit même également. Elle avait saisi et en quelques mots, elle lui avait fait comprendre. Il cherchait quelqu’un qui le surprendrait. Quelqu’un qui les résoudrait, ses énigmes, ses questions intérieures ou alors parfaitement réelles et mortelles. Batman avait été cet homme-là et il l’avait détesté, car c’était son intelligence à lui qui avait été remise en question. Peut-être préférait-il surement être le professeur que l’élève.

Pourtant aujourd’hui, et il n’en avait pas conscience encore, avec Zinda, il apprenait. Il apprenait tous les jours au GCPD. Avec sa fille. La tumeur ne le faisait pas que mourir. Elle le faisait renaitre. Ils ouvrirent la bouche, tous deux, pour parler mais la masse épaise et contrariée de Bullock entre dans le bureau, sans fracas.

Edward se referme comme une huitre. L’homme blessé, perdu, surpris, troublé même, laisse place à un regard méchant et à un visage dur comme la pierre. Zinda, sans le vouloir, brise la carapace qu’il se forge.

« Nygma n’allait pas bien ».

C’était des mots assez simples. Ne pas aller bien. Cela voulait tout dire et rien à la fois. C’était assez vague pour qu’il n’y comprenne rien mais assez clair pour qu’il comprenne tout, s’il savait tout. Et Eddie savait qu’il savait. Il savait, comme tous les responsables du GCPD qui à un moment où à un autre ont posé les pieds à l’asile d’Arkham. Certains parce qu’ils l’ont mis là, d’autre dans un échange avec un médecin. Oui, Nygma n’allait pas bien mais des mauvaises langues vous diront que ça faisait un moment qu’il n’était pas bien. Que sa « folie », là où Eddie dirait génie, le désignait évidemment comme quelqu’un qui n’était pas bien. Edward passa que c’était bien drole, la différence fine entre de ne pas aller bien et ne pas être bien. Le verbe aller et être. Comme le verbe suivre et être. Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis car si j'étais ce que je suis, je ne serai plus ce que je suis. Qui était Edward ? Qu’avait Edward ? Il n’était pas bien. Il n’allait pas bien, et Bullock voulait qu’il sorte.

Edward se lève lentement. Il ne fait ici aucune théatralité. C’est seulement son corps qui est lourd et douloureux.

- Tu veux que je parte de ton bureau ou du commissariat, mon cher Harvey ?

Il lui lança une petite bouteille, visiblement du rhum, qu’il avait trouvé sous le bureau, scotché au bois. Il le regarda avec mépris. A ce geste, il avait voulu le rabaisser comme il l’avait rabaissé. Cependant, Eddie tentait d’être un autre homme. L’ancien Edward aurait empoissonné la bouteille et pour trouver l’antidote, il aurait fallu résoudre des énigmes, quasi impossible pour le gorille. Il lui aurait fait mal comme il lui avait fait mal à chaque fois qu’il l’avait arrêté. Aujourd’hui, Edward devenait un autre homme. C’était un processus lent, mais l’humanité avait évolué lentement, elle aussi.

- Chacun ses tares, Harvey. Affrontez les vôtres, sinon, bonne dégustation.

Il boita affreusement mais le plus dignement possible jusqu’à Zinda. Quand il arriva jusqu’à elle, il posa son bras sur le sien et s’y appuya dessus pour ne pas chuter. Il la regarda du coin de l’œil.

- Allons résoudre cette affaire, agent Blake.

Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il devrait se reposer, mais edward se le refusait. Il ne pouvait pas laisser l’enquête sans réponse. Et la réponse, c’était J.Ellis.

- Essayons de voir si on a un Ellis dans la base de données de Gotham et de ses environs, fit-il à son adresse d’une voix basse, juste au cas où.

Il partagerait avec elle, il voudrait le lui promettre mais il n’en est pas capable. Ça fait deux fois qu’elle le lui demandait après tout. A la boite de pandore, au GCPD. Enquêter ensemble. Il pouvait promettre d’essayer.


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Re: On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Sam 11 Avr 2020 - 10:57

Parce que leur supérieur leur dit de sortir de son bureau Edward dont le visage s’était durci se lève avec peine. Il balança une mignonnette de rhum en direction d’Harvey en lui disant que chacun avait ses tares. Cet alcool le lieutenant de Gordon le gardait caché sous le bureau. Nygma l’avait trouvé et mettait Bullock devant ses démons. Zinda baisse les yeux pour ne plus rien voir car elle voudrait disparaître. Elle n’en était pas là avec l’alcool, mais elle savait qu’elle marchait sur un fil. Qu’elle pourrait chuter un jour elle aussi, vouloir toujours de quoi satisfaire sa dépendance à porté de main. Mais elle en était encore à trouver des prétextes pour boire, pas encore à se cacher. Sa fierté était son dernier rempart face à l'alcoolisme chronique sévère.

Aussi bien que ce soit à Bullock qu’Edward s’adresse elle rougit de honte. Edward approcha en boitant vers elle mais s’efforça de rester digne, il attrapa le bras de Zinda pour ne pas trébucher une fois près d’elle.

Puis ils sortirent, celui ci lui disant qu’ils allaient reprendre l’enquête en fouillant parmi les J.Ellis de Gotham. Elle marche à coté de lui jusqu’à leur bureau, leurs collègues ne les regardent plus désormais. Le spectacle est terminé de toute manière, dans leur esprit c’est peut être le dernier passage de Nashton dans les locaux. A ce stade c’est le lit médicalisé qu’il lui faut non?


“Je vais fouiller dans la base de donnée oui.”

Elle allume l’écran de son ordinateur puis désigne des liens vers de nombreux fichiers en lien avec tous les services de police l'était civil et la mairie, ils ne seront pas trop de deux pour faire des recherches dans chacun.

“Mais si vous avez besoin de vous reposer je vous ramène chez vous d’accord?”

Elle se lança dans son travail en espérant trouver un ou plusieurs J.Ellis pour continuer leur enquête.
HJ:
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On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda] Dede10
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On ne peut que revenir sur nos pas [Zinda]
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