Les grandes études de psychologie criminelle avaient conduit le Dr. Quinzel a élaboré des conclusions définitives sur la psyché des profondeurs de la plupart des grands criminels.
Et d'ailleurs, elle aurait pu sonder les tréfonds des âmes noircies de la plupart de ses collègues de la grande confrérie du crime organisé et costumé !
Car la révélation, c'était que... les criminels, comme tout le monde, avaient besoin de bisous !
Le Dr. Quinzel se leva donc sous son incarnation facétieuse et amusante de Harley Quinn au matin de Noël avec une seule idée en tête... d'offrir un peu de bonheur aux criminels du monde entier, en ce jour béni marquant la naissance du sauveur !
Car offrir du bonheur aux gentils ne servaient à rien : leur cœur était déjà pur et même si elle aurait bien fait un gros nœud autour de sa personne et se serait bien rentrée nue dans une grosse boite à destination de la Tour des Titans (mais chuut, elle ne révélera pas l'identité de l'hypothétique destinataire...), Harley s'abstiendra de faire plaisir aux gentils (car ledit gentil aurait certainement haussé les épaules en découvrant Harley dans le plus simple appareil, se disant qu'il aurait préféré y trouver "la paix dans le monde" ou un truc du genre).
Non. Aujourd'hui, elle allait être gentille avec les méchants. Et parmi, les méchants, il y en avait une qui était particulièrement vilaine entre tous car... c'était l'une des méchantes de Wonder Woman et qu'Harley avait une fascination maladive et malsaine pour Wonder Woman !
(comme la fois où elles avaient fait plus ou moins équipe à Londres et qu'elles avaient échangé - enfin surtout Harley, Wondy ayant été droguée - leurs vêtements...).
Bref, Harley se leva et alla s'habiller. Les bottes ne lui allaient pas. Le petit short non plus. Le haut - à vrai dire - c'était compliqué. Bref, c'était le pire cosplay de Wonder Woman de l'histoire de l'humanité...
- Spoiler:
... et ainsi clopinant avec des confettis pour rembourrer ses chaussures (on ne sait jamais quand on pouvait avoir besoin de confettis), évitant de respirer pour éviter de mourir dans le mini-short de Wonder Woman qui n'était pas conçu pour ses fesses (on ne sait jamais quand il peut être nécessaire d'apprendre l'apnée prolongée) et tenant le haut dans lequel elle flottait d'une manière à la fois peu distinguée et parfaitement grotesque (mais en souriant... on ne sait jamais quand le pouvoir magique d'un simple sourire peut servir), elle traqua la Reine Cléa.
Comment y parvint-elle ? En fait, elle se contenta - connaissant l'aspect quasi-divin de sa proie - à choisir une ruelle sombre et sordide. Puis, elle leva un bras au ciel (l'autre empêchant le haut de Wonder Woman de se carapater et de l'exposer à une énième condamnation pour exhibitionnisme...) et invoqua les puissances supérieures :
"Ô toi, Reine Cléa, viens à moi qui suis ta plus vieille ennemie, soumets toi au désir de..."Elle marqua une pause pour avoir l'air plus crédible.
"WONDER WOMAN !"Et elle esquissa trois pas de danse, histoire d'avoir l'air plus... euh... bref.
Pour Noël, Harley allait offrir - gratuitement - à une vilaine notoire et pourrie le plus beau des cadeaux : sa pire ennemie à sa merci (du moins, sa doublure consentante et peu convaincante), pour disposer d'elle de la façon qu'elle voudra...
Elle avait d'ailleurs apporter sa copie du fameux lasso de la vérité si elle souhaitait l'attacher avec. Elle avait également prévu un appareil photo au cas où la Reine Cléa voudrait immortaliser sa victoire.
Et puis, elle avait également des bons de réduction pour une pizza grand format si les goûts de la Reine Cléa l'entraînaient plus dans cette direction là...