Celui des Profondeurs (pv Tula)

La tempête faisait rage. Ce n'était pas rare, dans le Pacifique. L'océan était connu pour ne pas vraiment mériter ce nom. Au milieu de la tempête, un navire de pêche, assez grand, tanguait an milieu des vagues immenses. Les marins étaient tous aux aguets, tentant de sauver le navire par tout les moyens. La météo n'avait pas prévu ça. Ce n'était pas la première, ni la dernière fois, bien sûr. Un marin devait se préparer à ça. Il était préparé. Ils l'étaient tous. Mais les forces obscures de la nature était toujours plus forte que l'homme. Et l'inévitable arriva.

Le navire sombra. Il tenta des appels de détresse aux alentours. San Francisco était la ville la plus proche. Mais la côte ne répondait pas. Et pour cause. Tous les instruments étaient, semble-t-il, détraquer, hors d'usage. Des interférences comme jamais le capitaine n'en avait connu. Personne n'était là pour les aider. Alors il pria. Pour lui, pour ses marins. Malheureusement, aucun miracle n'arriva. Quand le dernier bout d'acier du navire disparu en mer, le calme apparu à nouveau. Les marins coulèrent, comme attirer dans les profondeurs par des forces obscurs. Peu importe leur mouvement, qu'ils se débattirent, ou non. Le fond marin, noir et froid, les attirait vers le fond.

Plus loin, sur la côte, et plus tard – le jour se levait – un rescapé crachait des litres et des litres d'eau. Il n'en croyait pas ses yeux. Tous ses collègues, et amis, étaient morts. Il ne restait que lui. Il n'avait pas comprit ce qui lui était arriver. Il hurla, il pleura, mais rien à faire. C'était trop tard. Était-ce bien naturel, ce qui venait de se passer ? La mer était parfois cruelle, mais là... elle s'était particulièrement acharné sur eux. Il avait entendu des rumeurs sur ces eaux. De nombreux bateaux avaient disparu mystérieusement. Aucun survivant. Alors pourquoi lui avait-il survécu ? Était-ce parce qu'il avait prier ? Parce que la mer voulait faire passer un message ? Et qu'il en était le messager ?

Soudain, devant ses yeux ébahit, une fumée noire violacé apparu. Lorsqu'elle se dissipa, une silhouette se dressa devant lui, flottant dans les airs. Une longue cape bleu, une capuche dissimulant un visage de femme... Que se passait-il encore ? Peut-être était-il noyé, finalement, et que l'ange de la Mort l’accueillait. En tout cas, elle ressemblait beaucoup aux représentation classique de la Mort, avec sa cape et sa capuche. D'ailleurs, sa présence le calma soudainement. Il perdait peu à peu son angoisse et sa peur, comme si elle se volatilisait par magie. La paix intérieure le gagna. Oui, c'est ça, il était bien mort.

« Pas encore.

Comme si elle lisait dans ses pensées, la femme à capuche répondit aux interrogations intérieures du jeune homme par cette simple phrase. Qui était-elle alors ? Un de ses héros bizarres qu'on voyait à la télé ? Elle n'avait rien d'une Wonder Woman ou d'une Supergirl. D'ailleurs, elle n'avait rien d'amicale. Elle ne souriait pas, ses yeux sans émotions le transperçait, comme si elle l'étudiait de l'intérieur. Décidément, il y en avait des gens bizarres sur Terre, en ce moment. Luthor n'avait peut-être pas tord de vouloir se débarrasser de tout ça, une fois pour toute. Mais de toute façon, l'homme ne s'intéressait ni aux héros, ni à la politique, ni à Luthor. Seulement à son travail, à son bateau, à ses amis... qui avaient disparu.

« Je pense que nous ne sommes pas seuls.

La jeune femme flotta un peu plus dans les airs, et semblait se préparer à accueillir quelqu'un, si cette personne devait être hostile. Elle regardait en direction des vagues, comme si elle s'attendait à ce que quelqu'un sorte de la mer. Un autre rescapé ? Impossible. Il les avait tous vu se faire attirer vers le fond, même les plus tenaces et téméraires. Qui donc alors ?