Une offre généreuse. (PV une Hirondelle et un Pingouin

Une offre généreuse (PV une hirondelle et un Pingouin)

Le message fut envoyée à l'officier Blake. Cette femme n'était autre que Zinda Blake, une de ces héroïnes et Birds of Prey qu'Oswald avait "aperçu" durant un échange aux abords des entrepôts.

Cela faisait désormais plusieurs mois qu'Oswald avait été élu, et malgré ses grands projets, il fut retardé par des problèmes de paperasse et de recherche pour assurer sa position. Qui plus est il avait enfin obtenu ce qu'il désirait...

Plus tard...

La moteur du véhicule de fonction vrombissait et laissait s'échapper le dioxyde de carbone dans l'air vicié de la ruelle qui contenait une des sorties de la ratière qu'était le commissariat. Les lumières du véhicule éclairait les poubelles situés en face et une porte sur le côté.

Un homme en noir sortit du véhicule et se plaça devant le capot pour accueillir celle qui occupait les esprits du patron de la ville.

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"Bonsoir Officier Blake, je me présente, Ogilvy Ignatius, co-gérant de l'Iceberg Lounge et votre humble chauffeur pour la mairie. Ou Co-pilote c'est selon vous... Mon employeur souhaiterait vous voir ce soir. "

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Maintenant qu’elle est devant l’un des fidèles d’Oswald Cobblepot quelque chose lui dit qu’elle aurait du refuser l’offre du Pingouin de venir le rencontrer. Car si courageuse se pensait elle en travaillant dans la police malgré le fait que cette ville soit entre les mains du super-mafieux elle savait qu’elle s’embarquait maintenant dans quelque chose de beaucoup plus dangereux pour sa petite personne.

Lors de l’élection du Pinguin Bullock l’avait prévenue. Elle avait beau avoir faite la guerre, affrontée des menaces diverses sur des champ de bataille...cela n’avait rien en commun avec Gotham. Elle ne prenait pas un avion pour frapper et repartir, n’arrivait pas avec ses flingues pour mettre le boxon chez ses adversaires et les arrêter. Le jeu ne consistait pas à tomber sur l’ennemi par surprise et lui mettre une dérouillée. Ce n’était certainement pas un jeu non, car l'ennemi...était partout et nulle part à la fois. L’ennemi c’était les ruelles sombre de Gotham, les hommes et femme dont on ne savait jamais en croisant leur regard s’ils n’agissaient pas pour l’un de ses nombreux criminels. Et avec Cobblepot maire de la ville la concentration de pouvoir entre les mains du vilain était peut être plus grande que jamais.

Voilà des mois qu’il est installé, qu’il remodèle la ville à son image. Alors si elle monte dans cette voiture? Mais qu’est ce qui lui dit qu’elle arrivera vraiment à destination? Qu’est ce qui lui dit qu’une lame ne lui tranchera pas la gorge d'un coup vif, et qu’elle ne se fera pas balancer de la voiture en pleine route pour mourir dans un coin obscur en tentant vainement d’empêcher la vie de la quitter? Elle qui s’était crue trop forte. Elle n’avait aucun pouvoir, son arme c’était avant tout son courage. Monter dans cette voiture c’était prendre tous les risques.

“Je...je sais qu’il veux me parler. Je vais conduire.”

Elle monte alors derrière le volant et démarre pour se rendre jusqu’à la mairie. Ogilvy sentira facilement qu’elle a vraiment peur. Si ses gestes demeurent sûr ses yeux ne mentent pas. Elle est terrorisée, mais pourtant elle y va.

Car le pingouin a toujours été sa cible, depuis le début. Elle aura peut être l’occasion de faire quelque chose pour le bien commun qui lui coûterait beaucoup. Même si elle avait peur des conséquences, peur de la prison. Cet homme avait été élu, c’était le maire des Gothamites. L'homme qu'ils avaient choisi. Oh certe avec le Joker en face on ne peu pas s'étonner du résultat du vote. Mais à part contre le Joker, comment un tel homme aurait il pu être élu? Que ce soit le clown face à lui avait été une bénédiction pour le propriétaire de l'Iceberg Lounge. Une formidable opportunité. Il aurait difficilement pu rêver mieux comme adversaire dans les urnes, s'imaginait il peut être.

Et si avec tout son talent Batman qui affrontait pourtant des menaces cosmiques ne l’avait pas mit derrière les barreaux c’était bien qu’il y avait une raison. Si elle l’attaque maintenant alors pour la justice çà sera elle la vilaine, et lui le brave maire victime d’une vétérante de guerre qui a pétée un câble. On en voyait défrayer la chronique, beaucoup trop. De ces gens dont l'âme était morte sur les champs de bataille, alcoolique et violents. Oui comme toi ma pauvre fille, pense t'elle alors que quelques larmes coulent sur ses joues, se confondant aussitôt avec l'eau que la pluie avait laissée sur son visage.

Qu'elle l'attaque et son bataillon d’avocats la fera coffrer, si elle ne prend pas une balle d’un de ses collègues qui invoquera la légitime défense voir la bavure malencontreuse. La voiture arrive jusqu’à la mairie et elle en descend alors pour se laisse guider jusqu’au bureau de Cobblepot, le visage désormais impassible.

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"Ah la peur..."

Ogilvy connaissait bien cette sensation. En même temps dans une ville avec des hommes chauve-souris et des super-vilains c'était normal. Mais la peur qu'exerçait le Pingouin sur ses employés était plus insidieuse.

Et il vit cette peur chez Blake. C'était quelques petits tremblements ci et là. Mais elle avait peur. En même temps maintenant que son patron possédait le pouvoir utilme de cette ville, c'était bien normal.

"Ne vous inquiétez pas, c'est un Pingouin. Il ne mord pas..."

Fit-il pour la rassurer, Avant de continuer.

"Il fait pire."

Et en un rien de temps, la voiture arrive devant la mairie.

"Très bien c'est la fin du voyage pour nous deux. J'espère que nous nous recroiserons dans d'autres circonstances, Mademoiselle Blake."

Ogilvy reprit alors la voiture de fonction et se plaça juste en face de la mairie, pour voir comment les choses tourneraient.

...

Pendant ce temps, Oswald préparait son bureau pour son entretien avant d'aller donner des graines aux différents oiseaux qui étaient disposés au sein du bureau du Maire. Les gazouillis allaient bon train. Oswald arriva alors devant la cage commune d'une belle hirondelle et d'un aigle royal. Il prit un moment pour observer ces oiseaux et hésita à prendre le sceau de graines pour les nourrir.

"Monsieur le Maire. L'officier Blake est ici. Voulez-vous que je la fasse entrer ?"

Son bon majordome s'était faufilé sans difficultés dans le bureau, extirpant Cobblepot de ses pensées.

"Allez-y faite. Et avant de sortir pourriez-vous mettre la musique pour les oiseaux."

Le gramophone situé proche des cages dorés se mit alors à libérer son aire.

Puis Oswald décida de laisser l'hirondelle et l'aigle pendant un court instant en reposant le sceau à côté de la cage doré. Il continua alors de nourrir les autres oiseaux présents. Dont un Hiboux. Cobblepot fit juste un petit détour à son bureau pour sortir une boîte de cigarette d'un des tiroirs. Il en tira une et l'alluma puis laissa le paquet sur le bureau. A gauche du bureau pouvait se distinguer plusieurs parapluies dans un pot doré.

Revenant auprès des cages qui étaient situés à gauche en entrant dans la pièce centrale de la mairie, Cobblepot repris son activité quotidienne. Lorsque les portes s'ouvrirent , il ne se retourna pas pour faire face à Blake.

"Bonsoir officier Blake, j'espère que notre entrevue ne contrarie pas vos plans pour ce soir ?"

Un ange passa.

"Mais où sont mes bonnes manières, je vous en prie, asseyez-vous."

Fit Cobblepot en montrant d'un mouvement de bras le siège situé en face du bureau à quelques pas du pot, toujours en ne regardant pas l'agent.

"Une cigarette ?"

La tentation était forte pour la pilote d'expertise. Allait elle succombé ou retenir ses pulsions ?
Cobblepot avait déjà la réponse.

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Spoiler:

Une fois dans la mairie on lui pris son arme de service et la guida dans les couloirs. Elle n’avait rien ajoutée aux mots d’Ogilvy, même si l’envie de le faire était bien présente. Oh oui il fait pire que vous mordre ce Pingouin.

Inutile pour le faucon noir de chercher à l’intimider, de crier en écartant ses ailes pour chercher à se donner plus d’envergure. S’il se sait en situation de supériorité le Pingouin vous avalera comme une punaise. S’il voit que le moment n’est pas venu...alors peut être baissera t’il la tête. Rappellera sa petite taille, son incapacité a être aussi rapide que vous...Sa faiblesse physique supposée. Après quoi il vous plantera au moment où vous vous y attendez le moins. Le Pingouin faisait pire que mordre oui. Il tuait.

On fit entrer dans le bureau du maire où de la musique classique raisonnait, une grande et luxueuse pièce aménagée selon les goûts de Cobblepot, remplie d’oiseaux derrière leurs cages dorées.Mais le Pingouin lui était libre. Plus que jamais probablement. Au sommet de sa gloire, au sommet de son pouvoir car Gotham City était à lui. Il avait gagné. L’idée la mettait hors d’elle, mais elle tâchait de garder une expression dévoilant le moins possible la colère qu’elle ressentait à le voir ainsi triompher. Il nourrissait ses oiseaux en cage et s’adressa à elle sans la regarder, en espérant ne pas avoir changé ses plans pour la soirée.

“Non monsieur le maire.”

Toujours dos à elle il lui demande ensuite de s’asseoir sur la chaise face à son bureau. Elle tourne les yeux vers celle ci et voit un pot doré contenant des parapluie, ses parapluie. Elle serre les dents en y repensant.

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A la mort qui l’avait frôlée il y a quelques années de cela. Elle avait affrontée la Luftwaffe et ses plus grands pilotes de chasse de l’histoire, les nazi, les kamikaze Japonais, les aliens, les savants fou, les super-vilains et les huissiers de justice. Bref les pire saloperies qui puissent exister. Pourtant il n’y avait que lui qui avait failli réussir à la tuer.

En traître.

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Elle regarde Oswald un instant puis marche vers le pot pour s’arrêter au dessus, et y cherche des yeux...celui qu’il avait. Ce soir là. Et le trouve. Elle tourne alors la tête vers lui a nouveau, passe sa main sur son visage pour en dégager quelques cheveux collés par la pluie. Elle ferme ses paupières et plonge silencieusement sa main dans le pot pour poser sa main sur la poignée du parapluie.

Une lame tranchante et un moyen de stopper les tirs d’arme à feu, une arme mortelle entre les mains de Cobblepot mais qui pouvait tout aussi bien le devenir entre les siennes. Sa respiration s’accélère, elle sent le sang lui battre les tempes. L’envie est là d’en finir, de céder à la vengeance, d’en finir avec ce pourri une bonne fois pour toute...qu'il paie. Pour çà elle n'aurait qu'a le frapper.

En traître.

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Quand soudain il propose une cigarette, lui faisant ouvrir les yeux brusquement. Elle écarquille les yeux, et voit sa main sur la poignée du parapluie, elle le lâche puis retire sa main du pot d’un geste rapide avant de souffler.

“Je...non merci. Je fumais le cigare des fois mais j’ai arrêtée.”

Elle s’éloigne alors des parapluie et tourne les yeux vers lui, puis s’approche de la chaise sans s’y asseoir pour autant.

“Que me voulez vous ?”

Dit elle en restant là où elle se trouvait sans le quitter des yeux.

HJ:

Spoiler:

"Oh, je vois. Je vous aurais bien proposé un cigare cubain. Mais comme vous l'avez dit vous ne fumez plus..wak..hmmh"

Dit Oswald tout en se dirigeant de nouveau vers la cage de l'aigle et de l'hirondelle.

Essayant de se défaire de cette vieille habitude suite à sa nouvelle position sociale, il essayait tant bien que mal d'arrêter ses "wak...wak". Mais comme le dit le vieil adage, chassez le naturel et il revient au galop. Arrivant devant la cage, il continua.

"C'est incroyable comment les animaux peuvent être meilleurs que nous."

A cette phrase Oswald ouvrit la cage et pris une poignée de graines pour la présenter au majestueux aigle.

"Par exemple, prenez l'aigle royal ici présent. L'aigle est un des animaux les plus fidèles que cette planète ait jamais pu engendrer. Saviez-vous que sa relation avec son partenaire peut durer pendant toute une vie, à savoir 25 ans ?"

L'aigle prit à manger dans la main d'Oswald et ne tenta pas de s'échapper. Puis il prit la petite hirondelle dans son autre main qui paraissait dès lors gigantesque. Il lui aurait été si facile de lui briser le cou.

"Tandis que l'hirondelle elle, migre pour survivre. Elle est capable de changer de territoire en un clin d'œil. Certains voient les hirondelles comme des parasites. Moi j'y vois des survivantes sans attaches."

Ayant finis de donner des graines à l'hirondelle, Cobblepot la remit dans sa cage et ferma cette dernière. Même elle ne chercha pas à partir.

"Mais revenons à notre sujet principal. Vous."

A ce dernier mot, Cobblepot se retourna et regarda pour la première fois l'officier Blake. Il se souvenait de leur rencontre personnelle. Et disons qu'elle n'en gardait sûrement pas le meme souvenir qu'Oswald. Il avait été horrible mais c'était l'ancien lui. Revenant vers son siège à son bureau, Oswald ne manqua pas de remarquer que l'un de ses parapluies avait été légèrement bougé. Eheh.

"En effet vous êtes devenu récemment un élément central du GCPD et de cette ville. Et sur cela j'ai une nouvelle à vous annoncer."

Oswald s'assit alors pour faire un face à face avec l'officier. Au même le gramophone arriva presque à la moitié de l'air.

"Mais avant-tout, parlez-moi de vos aventures au sein de notre GCPD et surtout de vos relations avec votre coéquipier..."

Ozzie prit une inspiration avant de prononcer son nom...

"Edward Nahston."

Spoiler:

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Le pingouin lui parla un peu de ses oiseaux, prenant une hirondelle dans sa main pour parler des particularités de celle ci la Blackhawk se demanda s’il n’essayait pas de lui passer un message. Il se retourna ensuite pour lui dire que le sujet de la discussion était elle, ce qui ne fut pas sans la surprendre. Elle tentât de n’en rien montrer néanmoins.

Il marcha jusqu’à son bureau pour s’asseoir sur le fauteuil du maire, elle resta debout a le regarder tout le long de son avancée. Qu'allait il faire, la menacer? Cela n’aurait rien détonnant étant donné le sinistre personnage. Il avait beau vouloir devenir “ respectable” au plus haut poste de responsabilité de cette ville et avec un costume hors de prix il n’en demeurait pas moins un criminel. C’était inscrit en lui et çà ressortirait aussi certainement que ce ”wak-wak. Pingouin tu es Pingouin tu restera, le masque que tu portes devant les citoyens de Gotham un jour tombera.

Il lui dit qu’elle était un élément central du GCPD ce qu'elle prit comme une sacré blague à vrai dire, puis qu’il avait une nouvelle à lui annoncer. Après quoi il en vint au fait, ce qui l'intéressait réellement apparement. Il voulait qu’elle parle de ses relations avec...Edward Nashton? Elle ne s’attendait pas vraiment à cette question et Zinda eu bien du mal à dissimuler sa surprise.

“ Après l’arrestation de Double-Face pendant une patrouille avec mon équipier William Cooper on m’a mutée à la criminelle en équipe avec Mr Nashton. Ces relations sont d’ordre professionnelle, je n’ai aucun commentaire à faire à ce sujet.”

Elle ne sait pas ce qu’il attends d’elle mais n’aime pas beaucoup cette question.

"Purement profesionnelles ?" Dit Oswald avec un ton qui devint grave.

"Ça je le sais déjà, mademoiselle Blake."

"Je vous ai faite venir ici. Car..." Il soupira. et laissa son regard vagabonder sur les oiseau en cage.

"J'ai besoin de votre aide. Je sais que vous ne me faites pas confiance. C'est normal..au vu de notre..." Marquant une courte pause. Oswald fixa Blake comme jamais auparavant.

"Passif..." Il écrasa sa cigarette sur un cendrier.

"Néanmoins je sais que vous pourrez remplir cette mission...Commissaire adjointe." Il lâcha cela comme une bombe. Mais ne laissa pas à l'invitée le temps pour le couper.

"Attendez avant de me couper la parole. Tout d'abord je dois vous féliciter. Vous avez joué mon jeu. Vous avez montrer qu'une justicière pouvait se plier aux lois... et réussir. Même si elles sont détenues entre les mains d'un criminel..." Ozzie avouait. Car il savait qu'il ne lui restait plus que très peu de temps maintenant. Alors à quoi bon continuer au chat et au voleur ?

"Et c'est pour cela que je vous nomme à la place de Bullock. Ne vous inquiétez pas pour lui, ça ira. Il a vécu pire que ça Ehehrmm." Contenant cette habitude, Oswald continua.

"Il sera transféré à Blüdhaven tandis que pour vous j'ai votre première mission. Cette mission concerne la vie d'une personne qui compte pour moi." Oswald sortit alors d'une poche de son blouson, doucement, une clé USB.

"Cette clé contient des informations qui pourraient valoir la mort de celui ou celle qui la possède."

Oswald regarda l'inspectrice avec une intensité importante. Si elle écoutait bien, Blake pouvait sentir comme...de la peur émanent de l'homme auparavant inébranlable...

"Et je vous demande de la restituer à Edward Nigma. Sans alerter l'une de vos alliées. Ce n'est pas un piège que je vous tend. Et même si vous tentiez de la décrypter, seul l'intelligence de Nigma pourrait la déverrouiller sans relâcher un puissant virus informatique."

Il en demandait beaucoup pour une femme qui le haïssait si ardemment.

"Pour vous prouver ma "sincérité", je jure sur la tombe de ma défunte mère que je ne vous tend pas un piège. La seule femme que j'ai véritablement aimé au cours de mon existence. Très prochainement vous comprendrez mon geste."

Laissant un temps à Zinda Blake de digérer, Oswald s'alluma une deuxième cigarette pour évacuer la pression.

"Qu'en pensez-vous agent Blake ? Était-ce ce à quoi vous vous attendiez eheh ?" Ce eheh là était nerveux. Mais nul besoin de le réprimer.

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Elle écoute le Pingouin lui parler en gardant sur le visage cette expression froide et distante qu’elle avait dès qu’elle le regardait. Il disait avoir...besoin de son aide? Allons c’est quoi ce piège encore. Il l’appelle soudain "commissaire adjointe" et elle n’arrive pas à dissimuler sa surprise. Puis elle se retient de parler car il n’a pas fini et qu’il avait deviné qu’elle allait lui couper la parole. Elle écoute la suite mais elle pense intérieurement qu’elle a comprise son petit manège.

Alors c’est donc çà? Il voulait la corrompre comme cela, en lui offrant un promotion alléchante dans une police qui ne lui poserait jamais de soucis? Çà la dégoûte qu’il ose proposer, elle se sent insultée qu'on puisse penser qu'elle accepte. Il a même le cynisme de dire que les lois sont “ détenues entre les mains d’un criminel”. Ah bah on se demande bien lequel tien!

Il dit qu’il mutera Bullock ailleurs, elle ne peu s’empêcher de penser qu’elle s’était engagée dans le GCPD suite à une discussion avec lui. Il l’avait faite entrer là pour les aider lui et Gordon, et maintenant elle l’évincerait? C’était de la basse manœuvre politicienne çà, elle aurait l’impression d’être la reine des...oh prenons un mot pas trop choquant; des traîtres. Une traîtresse de première catégorie qui plante dans le dos celui qui lui demande de l’aide en prenant sa place et le faisant muter à Plouc City. Mais le Pingouin continue de parler alors elle l'écoute pour le moment. Attendant une marge de manœuvre entre deux de ses phrases pour l’envoyer promener.

Oswald parle ensuite d’une “ mission” pour elle. Grrr! et puis quoi encore, il voulait le faire entrer dans le gang du Pingouin, elle va avoir sa table privée à l’Iceberg Lounge c’est çà? Non, même pour tout le bourbon du monde non! Le fusillant du regarde elle l’écoute quand même finir sa phrase et apprend que la vie de quelqu’un serait en jeu. Ah. Doucement ma vieille, réfléchit un chouia avant de répondre.

Il lui confiait une clé USB qu’il sortait de sa veste, celle ci pourrait mettre sa vie en danger à l’écouter parler. Et elle devait l’amener à Edward? Ok et si c’est un plan pour une machine de super-vilain çà ferait d’elle sa complice en s'en faisant ainsi la convoyeuse non? Il jure de sa sincérité sur sa mère, et puis quoi encore! Ne me faites pas croire qu’il faudrait le croire pour çà non? Cependant quand il parle d’elle il a l’air sincère...Roh Zinda ne soit pas naïve...

Oswald s’allume une nouvelle cigarette et elle est étonnée car...alors qu’il la questionne pour savoir si elle s’y serait attendue il parait nerveux. Comme si il avait peur? Elle qui se voyait au départ l’envoyer promener elle en est déjà à se poser la question: Pourquoi elle? Pourquoi ne pas envoyer l’un de ses larbins? Elle approche de son bureau et pose ses mains dessus en se penchant en avant.

“Vous êtes lucide sur qui dirige cette ville c’est bien. Mais moins sur moi. La place de Bullock, je n’en veux pas”

Elle pose son index ganté de noir sur le bureau du maire comme pour appuyer sur ses propos.

“Je ne suis pas là par carriérisme non, je suis là pour “ jouer votre jeu” comme vous dites.”

Elle penche la tête sur le coté avec un léger sourire. Charmant mais dangereux.

“Je m’y suis mise à votre table, et je ne joue pas pour perde Mr Cobblepot.”

Elle lui dit cela en prenant conscience qu’elle s’avance peut être un peu trop là...elle était arrivée ici en croyant se faire égorger dans un coin sombre ou ressentir à nouveau la lame du parapluie du Pingouin dans sa poitrine...et pourtant elle se sentait pousser des ailes, la Blackhawk. Tellement que…Elle baisse les yeux sur la clé et pose sa main dessus pour la refermer.

“Mais je vais prendre çà avec moi et la donner à Nygma.”

Qu’est ce que tu fais ma fille, "go fast" pour le Pingouin c’est çà ton évolution de carrière? Elle est un peu perdue dans sa tête, elle a l’impression de faire une grosse erreur en rendant service à ce...Rah! Ce mafieux!