A Jazzy Night! (PV: Barry Allen / The Flash)

Enfin une soirée de repos, je n’avais pas eu une soirée pour moi depuis les événements de Brightest Day. De plus, cette soirée allait être une soirée de gars. Une soirée de vrai mâle à parler de vraies choses. Sans oublier l’alcool, la meilleure amie des soirées entre homme. J’avais reçu un appel de Barry en début d’après-midi soit vers 14 h 30 pour me dire que Carter Hall, notre ami Hawkman, nous a invité Barry et moi à une soirée au Lure à St-Roch. Comment refuser une soirée entre copain afin de clore une journée qui avait super bien commencé. De toute évidence, elle allait bien finir. Pour tout dire, je me suis levé ce matin comme tous les matins et suite à une petite bouffe matinal soit vers 10h, je reçu un appel de Carol. Elle voulait que nous dînions ensemble afin de reprendre l’entrevu que nous avion dû annuler le soir où j’ai dû lutter, bien malgré moi, contre Green Arrow afin de l’empêcher de faire une grosse bêtise. Suite au diner, qui s’est merveilleusement bien passé Carol m’a demandé de revenir travailler pour elle chez Ferris Aircraft. Je n’ai pas hésité longtemps avant de dire oui, car combien de fois vais-je pouvoir tomber sur un patron qui connait mon identité et qui reconnait que je dois m’absenter souvent pour sauver l’univers. Le seul problème de l’emploie c’est que je vais être instructeur de vol et non pilote, car les assurances ne voudrons pas assurer Ferris Aircraft si je pilote un avion. Tout cela pour quelques Crash inoffensifs qui n’ont fait aucune victime. Mais bref, j’avais besoin d’un travail et Carol m’en a offert un qui paye bien en plus.

Je venais d’arriver à St-Roch et je me tenais devant le Lure. Notre lieu de rendez-vous était plein a craqué malgré qu’il n’était que 21h. Je fis un geste de la main à Carol qui décollait dans les airs. Elle m’a accompagné jusqu’ici, car elle avait des affaires à régler sur Zamaron pour les Star Sapphires. Suite à son envol, je me dirigeai vers l’entrée où le « doorman » de la boîte de nuit me laissa rentrer en me lançant un regard interrogateur. Je n’étais pas un client régulier du Lure, en fait je n’étais jamais venu avant ce soir. Je laissai mon blouson à la fille au vestiaire et me dirigeai vers la pièce principale où le gros de la populace se trouvait. C’était une soirée Jazz, ce n’étais pas le type de musique que je préférais, mais bon c’est Carter qui a décidé de la place et Barry et lui ont des goûts différents des miens pour la musique. Au moins, nous allons pouvoir nous entendre parler et les filles sont plutôt jolies. Je fis le tour de la place pour voir si mes amis étaient arrivés, mais j’étais le premier sur place. Ce n’étais pas une grande surprise, Barry était toujours en retard malgré le fait qu’il soit l’homme le plus rapide du monde, c’est ironique non. Carter lui aussi était un grand « fan » des retards pour les rencontres avec ses amis, mais bon avec le temps ont s’y fait. Je pris une banquette libre qui donnait une belle vue sur le reste de la pièce et je ne m’étais pas encore assis qu’une serveuse était déjà arrivée pour me demander ce que je voulais boire.

« Je prendrais une Budweiser s’il y en a s’il vous plait.»

Elle fit un petit signe approbateur et tourna les talons pour aller me dégoter ma consommation. C’est le Superbowl dans une semaine et l’équipe de Coast City était le la partie alors la Budweiser est de circonstance. Après quelques minutes, la serveuse revint avec ma bière et je lui donnai l’argent plus un bon pourboire. Je dois l’avouer, le gros pourboire, c’est parce qu’elle était très jolie. Je pris une gorgée de ma bière en jetant un coup d’œil dans la salle et je vis une tête blonde bien familière. Je fis un signe de la main et dis :

« Hé Barry! Viens ici, j’ai gardé les meilleurs places.»

Barry allait encore être en retard. Il travaillait encore sur ce foutu dossier du train. Ça faisait maintenant plusieurs jours que ce dossier était bouclé, mais pour Barry tant que toutes les preuves n'avaient pas été analysées, il restait encore des inconnues. Il le devait aux familles. C'était ce qu'il pensait du moins. Il devait aux familles des victimes une réponse complète et sans ambiguïté. C'est pourquoi malgré la grogne de son patron, Barry prenait le temps de bien faire son travail. Pour cela, il n'était pas rare que Barry finisse de travailler très tard le soir, au grand damne d'Iris qui attendait son homme chez elle. Iris était habitué par contre, avec le temps les travers de Barry lui paraissaient plus adorables qu'énervants et comme elle l'avait perdu pendant un certain temps elle en était encore plus consciente que jamais.

Patty tu pourrais me prêter l'échantillon # 2587 je voudrais faire une... euh Patty?

Elle est rentrée chez elle, Mr. Allen... il commence à se faire tard.

C'était la réceptionniste du commissariat qui était montée porter quelques choses à Barry avant de partir elle aussi. C'est d'ailleurs comme ça que Flash se rendit compte qu'il était seul dans le laboratoire, encore une fois.

Ah bon? Il est quelle heure?

Il se retourna vers l'horloge.

Ah non. Je suis en retard...

Mr. Allen, il y a un message pour vous.

Merci.

Barry pris le temps de ranger son échantillon et lit son message. Puis il sortit du poste de police en marchant rapidement. Il tourna le coin de la rue puis enfila en une nano seconde son costume. Puis il fila à toute vitesse vers St-Roch. Carter Hall les avaient invités lui et Hal à prendre un verre au Lure de St-Roch. Un petit club thématique qui faisait des affaires d'or avec les touristes. La nouvelle Orléans avec le temps était devenue un énorme parc d'attractions avec la thématique cajun, francophone. C'était un peu triste, mais en même temps c'était beau à voir, il y avait toujours une sacrée ambiance. Il entra par la porte de derrière du Lure sans pour autant oublier d'enlever son costume. Il portait une veste grise, sur une chemise blanche. Un noeud papillon rouge était à son col (cadeau d'Iris) puis de beaux pantalons gris venaient finir son ensemble. Quand il entra, l’Orchestre jouait un petit morceau de Jazz très entraînant. Les femmes dansaient avec leurs hommes sur la petite piste de danse. Barry cherchait Hal du regard.

Citation :

« Hé Barry! Viens ici, j’ai gardé les meilleures places.»

Barry sourit et leva le bras pour signifier qu'il avait entendu. Il se dirigea vers l'endroit ou était situé Hal. Il avait choisi de bonne place un peu à l'écart ce qui faisait qu'on pourrait s'entendre parler sans crier. C'était franchement très agréable de revoir Hal sans son costume. Avec les derniers événements, c'était toujours Green Lantern et The Flash qui se rencontrait, mais malgré leur personnalité différente Hal et Barry étaient d'excellents amis, pour ne pas dire les meilleurs. Donc, se revoir enfin dans un contexte civil était une véritable joie. Il arriva à la table et tendit sa main à Hal pour une poignée de main chaleureuse.

Salut Hal, je suis vraiment content d'être là. Désolé pour mon retard, je travaillais sur un dossier et je n’ai pas vu l'heure passée.

Bonjour Monsieur.

Une serveuse qui avait vu Barry entré l'avait suivi jusqu’à la table.

Bonjour Mademoiselle, Euh je prendrais une Blue Ribbon avec des crevettes popcorn s'il vous plaît, le format familial.

Tout de suite monsieur

Il regarda Hal.

Je n’ai pas eu le temps de manger ça te dérange pas que je me fasse un petit en cas?

Au moins Barry venait d’arriver. J’étais content de voir Barry autrement qu’en combattant les super-vilains aux quatre coins du globe. Mais ce que j’aimais par-dessus tout est de voir à quel point il est capable d’engouffrer n’importe quelle bouffe sans jamais prendre une once. Je sais bien que la Speed Force est drainante au niveau de l’énergie, mais Barry avait toujours eu un appétit d’ogre.

« Seulement si tu partages avec moi. »

Il ne manquait que Carter, d’ailleurs je me demandais pourquoi n’était-il pas encore arrivé. Il devait avoir rencontré une personne en danger et c’est porté volontaire pour aller la sauver. Il allait certainement arriver sous peu. Je remis mon regard sur Barry qui venait de recevoir son plat. Je tendis le bras pour prendre un morceau.

« Sais-tu vers quelle heure Carter va arriver?»

Le haussement d’épaule de Barry répondit à ma question. C’était Barry et moi pour l’instant, alors mieux valait de commencer à s’amuser immédiatement. Je fis signe à la serveuse de m’apporter une seconde bière. Puis le Superbowl revint dans mon esprit, normalement c’était Barry qui s’occupait de nous recevoir moi et quelques autres personnes pour cette soirée du Superbowl. Cependant, avec les dernières attaques sur la terre il n’avait peut-être pas eu le temps de préparer la soirée. Le Superbowl avec Barry est l’une des soirées sacrées de l’année que nous ne devons pas manquer. Si je m’occupais de la fête nationale, Barry avait le monopole sur le Superbowl. Il est toujours drôle de rire de Diana qui ne comprend pas bien comment le Football se joue, quoique depuis un an ou deux elle semble comprendre de mieux en mieux le fonctionnement. Normalement, les 2/3 de la ligue des justiciers est présente à cette soirée. Bien évidemment je suis fidèle au poste depuis la première de ces soirées.

« Est-ce que Iris et toi organisez la soirée du Superbowl cette année? J’espère que oui, car sinon je ne sais pas où je vais le regarder.»

Barry qui avait la bouche pleine de crevette popcorn ne parla pas immédiatement, mais je lui coupai la parole juste avant qu’il commence en demandant :

« Pour quelle équipe vas-tu prendre cette année, les méchants Ravens de Baltimore ou les superbes Sharks de Coast City?»

Hors de question que je prenne pour une équipe qui joue contre mes petits requins chéries. Mais j’étais curieux de voir pour qui Barry allait prendre. Il avait souvent tendance à choisir l’équipe inverse à la mienne juste pour mettre un peu de suspense à la soirée. Cette fois j’avais hâte de savoir pour quelle équipe, car ce sont les Sharks qui ont éliminé les favoris de Barry, mais les Ravens avaient dans leur rang un assassin qui a réussi à échapper à la justice en achetant sa liberté.

« Allez, dit moi pour qui tu prends.»

Hal n'arrêtais jamais de parler. Il aimait beaucoup trop le son de sa voix pour s'en priver ça ne déplaisait pas trop Barry qui était habitué à l'écouter. Il mangeait avec appétit. Bien que maintenant il pouvait s'approvisionner en énergie à même la Speedforce rien ne valait les bons vieux moyens terriens, manger. La Nouvelle-Orléans faisait les meilleurs et les plus grosses crevettes de tous les États-Unis, c'était un pur délire et je ne m'en privais pas. Bien entendu je faisais très attention de ne pas me salir et quand un morceau manquait tomber sur mon vestons je le récupérais à la vitesse de la lumière. Ni vue ni connu et comme ça je sauvais une fortune en détergent.

Citation :

« Sais-tu vers quelle heure Carter va arriver?»

Je haussai les épaules avant de me souvenir que j'avais eu un message de lui au bureau. Sûrement sûr que j'arriverais en retard et que j'étais donc encore à mon laboratoire.

Il ne pourra pas venir finalement. Un problème avec son fils. Il a dit de ne pas s'inquiéter et qu'il allait se reprendre.

Puis Hal glissa sur le Superbowl. Oui c'était un moment important pour tout les Américains. À l'habitude Barry donnait la soirée. Il n'était pas un admirateur de ce sport, qui était beaucoup trop lent selon lui, mais c'était une occasion pour se retrouver entre amis pour une soirée et en civil, habituellement Barry invite, Bruce (qui ne vient jamais) Jay, Wally, Hal, Carter hall, Ray Palmer, Clark et Diana. Arthur ne venait jamais et John non plus donc il ne les invitait plus. Une fois il avait invité Oliver, mais ça avait mal fini. Donc il s'abstenait.

Cette année par contre c'était différent. Hal n'avait sûrement pas regardé les tours de garde à la tour, car c'était Barry qui devait se sacrifier pour cette soirée. Ce n'était pas surprenant que Hal n'ait pas suivi l'horaire, il ne le suivait jamais. Il fallait toujours lui rappeler quand c'était son tour. Il était toujours fixé sur lui même et oubliait les autres. Je fini de manger ma bouché et sourie à Hal.

Tu n'as pas regardé l'horaire non? C'est moi à la tour de guet cette journée. Je ne peux pas organiser, je dois me dévouer. Je l'écouterai à la radio via le satellite.

Puis il eut un sourire qui laissait croire à Hal qu'il serait victime d'un quolibet.

Comme je ne peux pas organisé avec Iris, peut-être que toi et Carole pourriez recevoir. D'ailleurs comment va t'elle?

Quoi Barry ne faisait pas sa fête du Superbowl. Je comprenais que c’était son tour de garde à la tour de guet, mais j’allais voir le match ultime à quel endroit si ce n’était pas chez lui. D’ailleurs, je me demandais quand était mon prochain tour de garde au satellite. Bref pour regarder la partie de l’année il ne me restait pas beaucoup de choix, soit le je la regardais chez moi sur ma propre télévision, mais elle est trop petite pour un match aussi important.

« Comme je ne peux pas organisé avec Iris, peut-être que toi et Carol pourriez recevoir. D'ailleurs comment va t'elle?»

Je pouvais toujours demander à Carol si elle voulait me laisser l’écouter avec les potes de la JLA, mais elle n’aime pas trop le football, alors je ne lui ferai pas ce coup-là même si je suis prêt à beaucoup pour voir ce match et faire cette soirée. Ma relation avec elle a pris du mieux depuis les événements de Blackest Night alors pas question de gâcher une 8e ou 9e chance. Surtout que parmi toutes mes conquêtes, elle est celle qui peut me botter les fesses le plus fort. Elle est une Star Sapphire après tout.

« Carol va très bien et notre relation s’améliore beaucoup depuis les événements de Blackest Night. Cependant, je ne lui imposerai pas une soirée Superbowl chez elle alors qu’elle n’aime pas le football. Non je vais trouver une autre solution. Je sais, pourquoi ne pas là faire dans le satellite de la JLA, avec les écrans géants qu’il y a, ce serait génial. Nous n’aurions qu’à nous relayer pour surveiller pendant la partie. De cette manière tout le monde pourrait regarder le match. »

J’avais raison, ce serait la solution idéal, comme cela tout le monde pourraient y assister, je ne me mettrai pas Carol à dos et je pourrais, discrètement, aller voir l’horaire des tours de garde pour savoir quand était mon prochain tour. Je m’appuyai confortablement sur la banquette derrière moi fier de mon idée.

« Avoue que ce serait la solution idéal. Comme cela tu pourrais faire ton tour de garde et t’éclater avec les potes.»

Mais une question m’effleura l’esprit, comment avait-il appris pour Carol et moi. Je croyais avoir été assez discret à ce sujet. Mais bon il n’y a pas de mal à cela, Barry est mon ami alors il est normal qui se rend compte de certaines choses qui devraient passer inaperçu. Ceci tombe plutôt bien par contre, j’avais besoin de l’avis de Barry sur un sujet bien précis. Donc je me permis une petite parenthèse avant de continuer de convaincre Barry de faire la fête à la tour de guet.

« Faisons une petite parenthèse tu veux bien. Tu m’as mis la puce à l’oreille en parlant de Carol. J’ai besoin de ton avis sur une question que je me pose. Selon toi, comment l’anneau des Star Sapphire fonctionne. J’ai demandé à Carol et elle m’a dit que c’était l’amour.»

Je m’arrêtai un instant pour voir si Barry m’écoutait toujours, car il venait d’arrêter de manger. Pour ma part je commandai une autre bière, mais cette fois si je commandai les mêmes crevettes que Barry mangeait, elle était très bonne et il m’avait donné le gout d’en manger. Seulement, je choisi un plus petit format, car je ne crois pas avoir l’appétit de Barry. Une fois la serveuse partie je recommençai là où je m’étais arrêté :

« Alors, voici ce que je pense : contrairement à la Volonté il y a plusieurs méthodes d’utiliser l’amour. Prend Carol par exemple, elle dit que la source de son pouvoir est l’amour qu’elle a pour une certaine personne, elle n’a pas voulu me dire de qui il s’agissait même si j’ai mon idée là-dessus. Mais si nous prenons sa collègue, voyons quel est son nom déjà, ah oui Fatality. Selon moi elle tire sa puissance de l’amour du combat qu’elle a en elle. Ça doit expliquer pourquoi certaine Star Sapphires sont des alliés et les autres des adversaires redoutables. Tu en penses quoi?»

Barry faillit s'étouffer avec ses crevettes. Pas parce que Hal et Carole essayaient une nouvelle fois de se remettre ensemble. C'est deux là remettait leur histoire à l'heure du jour périodiquement. Hal était en train de déballer plein de chose, sur leur identité secrète dans un club bondé de clients et une serveuse qui venait les voir toutes les 5 minutes, il était fou ou quoi? Hal n'avait jamais été le plus secret des lanterns (prenez par exemple Gardner et Stewart qui opère à visage découvert), mais la c'était du n'importe quoi. Barry avait Iris à protéger, Wally et Bart également. Alors il se retient pour le ne pas lui foutre son poing au visage.

Tu es cinglé ou quoi? Tu aimes tellement le son de ta voix que tu te rends même plus compte de ce que tu dis? Tu crois vraiment que c'est l'endroit pour parler de ça. J'en reviens pas toujours aussi insouciant.

Barry c'était retenu pour ne pas dire stupide. Sérieusement il avait nommé, la Justice league, divulguer son identité secrète et divulguer celle de Carole. En moins de 5 minutes. Barry n’en revenait tout simplement pas. Il leva la tête pour voir si quelqu'un avait entendu, mais à l'oeil comme ça rien n'est moins sur. Par chance, il n'avait pas divulgué rien sur lui, mais bon il devait faire plus attention. Flash essaya de se calmer et une image l'aida à passer par dessus ce coup de colère. Une image qui lui aurait décroché un sourire normalement. Mais bon il décida quand même de le dire pour détendre l’atmosphère.

Tu imagines la tête de Bruce, s'il apprenait qu'on avait utilisé l'équipement satellite pour regarder un match de football? Non, oublie cette idée. Arrange-toi autrement, de toute façon il doit avoir plus d'une centaine de milliers de bars sportifs qui diffuse ce match. D'ailleurs tu devrais penser à Guy. Il n’est pas coach de football universitaire?

Barry commanda une autre bière à la petite serveuse qui venait d'apporter les crevettes à Hal. Barry aimait bien le goût d'une petite bière et puis de toute façon c'était de l'ambiance. Par contre avec sa régénération cellulaire en speedmode il avait très bien compris que pour lui les effets de l'alcool s’étaient finis. À moins d'en boire tout un baril chose qu'il n'avait pas l'intention de faire. Il en buvait donc une autre tranquillement, et bien qu'il aimait bien le goût c'était surtout pour accompagner Hal.

Donc toi et Carole c'est reparti pour un tour. Tu as pu ravoir ton boulot chez elle ou je vais devoir payer pour tout ce que tu commandes?

« C’est bon j’ai compris tu n’as pas envie de parler de cela. Mais bon ne t’en fais pas, il n’y a personne qui m’ont entendu parler de cela, il y a trop de bruit. Je pourrais crier « tout le monde tout nu» et personne ne m’entendrait.»

N’empêche qu’il avait raison, je ne pouvais pas parler de tout cela devant tout le monde. Par contre, je vivais un véritable conte de fée présentement. J’avais retrouvé un emploi très bien rémunéré et ma relation avec Carol reprenait du mieux. Mon travail de Green Lantern va bien aussi pour l’instant. Donc je me suis peut-être laissé emporter un peu. Pour ce qui est du Superbowl, bah je vais aller rendre une petite visite à Barry pendant son tour de garde question de le taquiner, parce que moi je vais regarder le Superbowl. J’appellerai Guy pour qu’il me garde une petite place afin de pouvoir regarder le match.

Barry se recommanda une autre bière afin de m’accompagner dans la soirée. Il ne pouvait pas se saouler, son organisme récupère trop rapidement. Une fois sa bière arrivée, il détourna la discussion sur un sujet moins super-humain, soit sur l’amélioration de ma relation avec Carol et mon nouvel emploi.

« Bah entre Carol et moi je ne sais pas si c’est reparti, mais au moins ça va beaucoup mieux et qui sait pour l’avenir.»

Je fis un petit sourire à Barry pour qu’il comprenne que je la sentais bien cette fois avec Carol. Puis je me remis à parler.

« Et pour l’emploi, il est vrai que Carol m’en a offert un, mais il ne s’agit pas d’un poste de pilote, car ses assurances grimperaient trop si je vole un de ses avions. Juste à cause de quelques crashs qui ne sont même pas de ma faute. Bref, c’est un poste d’instructeur avec un peu de paperasse que j’ai dégotté. Ce n’est pas ce que je voulais à la base, mais j’ai besoin d’un bon emploi et rien ne vaut un employeur qui est au courent que je dois m’absenter pour des tâches importantes si tu vois ce que je veux dire.»

Mais bon il est temps d’en savoir un peu plus sur Barry, car depuis le début c’est moi qui lui raconte tout et qui répond à tout. Il doit bien avoir quelques anecdotes à me raconter depuis le temps que nous nous sommes vu contre Doomsday. Il travaille pour la police à Central City, ça doit être plutôt mouvementé depuis un temps.

« Et toi mon vieux, rien de nouveau de ton côté? Tu dois bien travailler sur des trucs intéressants avec tout ce qui arrive dans ton coin de pays.»

Hal était encore une fois trop confiant, mais Barry choisit volontairement de ne rien dire. Il ne servait à rien de s'énerver plus ce soir le but était de faire quelques choses de festives et conviviales. Barry sourit donc amicalement. Puis Hal avait peut-être raison il y avait effectivement beaucoup de bruit aux alentours et peut-être que ça couvrait la conversation. En tant que policier scientifique Barry accordait beaucoup d'importance aux détails et en tant que policier interstellaire qui s'occupe seulement des situations d'extrême crise Hal c'était un peu le contraire. Par contre, leurs deux personnalités aux antipodes avaient toujours fini par s'accorder.

Citation :

« Bah entre Carol et moi je ne sais pas si c’est reparti, mais au moins ça va beaucoup mieux et qui sait pour l’avenir.»

Je suis content pour vous Hal. J'ai toujours apprécié Carole et elle t'a toujours fait le plus grand bien. Je ne peux pas dire que l'inverse soit vrai, mais ça, c'est vos affaires. Pour vu que ça fonctionne bien cette fois.


C'était sincère. Pour les Speedster avoir quelqu'un a aimé signifie avoir une "lighting rod". Une ancre, un paratonnerre, qui permet de rester ancré au monde. C'est plus qu'une métaphore, c'était réellement ça. Un Speedster aimait complètement c'était dans sa nature et lorsqu'il son "ancre" l'empêchait d'être emporté dans la speedforce. Wally avait pu sortir grâce à Linda et Barry grâce à Iris. Joan avait toujours été là pour empêcher Jay de sombrer. Pour Hal c'était différent. Mais Barry pensait vraiment que Carole pourrait être son ancre, pour éviter de se laisser emporter. Hal voyageait partout dans l'univers, l'immensité avait quelque chose d’enivrante, qui donnait une illusion de puissance. Carole aiderait Hal à garder les deux pieds sur terre.

Hal parlait de son nouveau boulot. C'était logique ce nouveau poste d'instructeur qui voudrait laisser voler Hal Jordan après tout les accidents. Ce n’était évidemment pas sa faute, mais comment expliquer ça à une compagnie d'assurance? Hal était vraiment chanceux que Carole ne soit pas rancunière et surtout qu'elle soit aussi compréhensive, car Hal aurait été obligé de vivre sur Oa. Autrement il ne se serait jamais trouvé de boulot.

Citation :

« Et toi mon vieux, rien de nouveau de ton côté? Tu dois bien travailler sur des trucs intéressants avec tout ce qui arrive dans ton coin de pays.»

Pour être honnête Hal. Pas grand-chose. Tu sais depuis que je suis revenu de mon voyage (Allusion à sa "mort dans la speedforce", je n'ai malheureusement pas eu le temps de soufflé, tu sais, le boulot à la police demande beaucoup. Reverse Flash est toujours sur les routes et les rogues ne laisse pas Central City se reposer. Si New York et Vegas sont les villes qui ne dorment jamais, Central est la ville ou il se passe toujours quelques choses. En plus quand je suis parti, ils ont adopté une mauvaise politique de gestions des cas et l'armoire de "cold case" est pleine. J'ai donc énormément de boulot. Je voudrais juste pouvoir passer un peu plus de temps avec Iris, Wally, Bart, Jay, Jessy. C'est ma famille après tout. Je dois aussi apprendre à connaître Max le mentor de Bart, et Bart également. Tu vois j'aurais un grand besoin d'une pause pour renouer avec ma famille. Tu va peut-être trouver ça drôle venant de moi, mais, je trouve que tout va trop vite c'est dernier temps.

Ah la famille! Barry avait cette chance d’avoir encore une grosse famille alentour de lui. Moi de mon côté, tout le monde est décédé. Il ne me reste que mon frère cadet Jim et sa femme ainsi que Carol qui malgré tout est toujours là pour moi. J’avais les membres du corps des Green Lanterns et de la Justice League qui étaient comme une grande famille, mais rien ne vaux une vraie famille comme celle que Barry avait. Je ne l’admettrai peut-être jamais, mais une famille comme celle-là ça me manque. Une chance qu’il me reste Carol et Jim. D’ailleurs, je devrais peut-être lâcher un petit coup de fil à Jim pour savoir comment il va.

« En effet, c’est plutôt drôle de t’entendre dire que quelque chose va trop vite. Mais profite des occasions que tu as avec ta famille. Tu ne sais pas la chance que tu as. Regarde Clark, Oliver ou même moi. Nous avons tous perdu de nombreux membres de notre famille au fil du temps. Clark n’a presque pas connu ses parents et Oliver a perdu les siens lors d’un assassina….»

Je pris une pause de quelque seconde pour prendre une gorgée de bière afin de cacher un soupir.

« Quant à moi, disons que je suis chanceux de toujours avoir Carol et mon frère Jim. J’ai aussi plusieurs grands amis comme toi et Oliver. Tout ça pour dire que tu as de la chance d’avoir tout cela.»

Bon il faut que je change de sujet sinon je vais devenir sentimental et c’est très mauvais pour mon image. Vite trouve mon Hal sinon Barry va se douter de quelque chose. Sa y est, je n’ai qu’à parler de la récente vague de peur que notre cher despote de Sinestro à démarré partout sur la planète. Il faut dire qu’il nous a bien devancés quand même.

« Sinon mon Barry, que penses-tu de ce que notre cher copain à peau de radis a fait un peu partout sur le globe? Non mais penses-tu sincèrement que ça peux dégénérer plus que maintenant?»

À vrai dire, la merde est prise un peu partout présentement. Violence gratuite dans les rues, sentiment de peur envers les héros et toutes les personnes avec des super-pouvoirs. Tout cela n’augure rien de bon. Sinestro a bien calculé son coup et maintenant nous devons rattraper le retard que nous avons sur lui, jusqu’à maintenant nous n’avons rien de concret sur quoi travailler par contre.

« As-tu une idée par quoi les héros devraient commencer pour régler ce foutoire?»

Le sujet inévitable vint finalement s'imposer dans la conversation. L'environnement des États-Unis était de toutes les conversations, peu importe où on tendait l'oreille et bien que les héros ce soir avait promis de ne pas parler de boulot, il fallait s'y résoudre. Barry ne répondit pas tout de suite à la question. Il fixa l'orchestre bière à la main. Il réfléchissait en speed mode à toutes les possibilités et essayait de trouver la meilleure réponse. Malheureusement, un cas comme celui-là n'avait pas de réponse toute faite et Barry du se résoudre à répondre avec sa logique humaine.

Tout ce qui se passe en ce moment m'intrigue tellement. Comment Sinestro peut-il être la source de tout ce mouvement. On ne le voit jamais, il n'y a que Ross. En plus, ce discours de haines anti-immigrant, anti-étrangé et anti-tout se qui sort de l'ordinaire, est loin d'être nouveau. C'est le cheval de bataille des conservateurs depuis le début de l'existence de notre pays. Se qui me surprend c'est à quel point, les gens sont réceptifs.

Puis il se remémora les événements d'Amnistie Bay et de Gotham. Flash était là. Il avait vue la folie s'emparer de tout le monde. C'était presque religieux.

Une chose est sûre, c'est que ces gens ont peur. Ils ne sont pas foncièrement mauvais. Ils ont perdu leur boulot, il voit leurs voisins se faire jeter à la rue, il voit les usines se délocalisés vers la chine, il voit la crise frapper partout. Ils ont peur. Ross se sert de ça pour se faire élire et aimer. Il divise pour mieux régner. Les gens sont inquiets et se questionnent. Le sénateur leur offre des réponses et un discours qu'il connaisse et comprenne, cela les rassure. Pour l'instant je n'arrive pas à comprendre le rôle de Sinestro dans tout cela. À moins qu'il se présente à l'investiture américaine, je ne vois vraiment pas pourquoi il appuie un discours vieux comme le monde.

Puis il prit une seconde gorgée. Puis regarda Hal, avec un peu d'espoir au coin de l'oeil.

En fait, j'attends qu'il y ait une voix qui s'élève. Une rassurante qui insuffle espoir et confiance. Une qui rassemble au lieu de diviser. Qui symboliserait le courage et la ferveur. Je ne sais pas si cette voix doit être celle d'un héros ou celle d'un homme "ordinaire". Il faut que les gens soient accès à autre chose que la peur. Que quelqu'un se présente avec un discours différent et rassembleur. Bref il faudrait que quelqu'un court-circuite le message de Ross, politiquement et médiatiquement parlant. J'essaierai d'en parler à la prochaine réunion. Parce que je ne crois pas que d'écraser physiquement Sinestro nous apportera la faveur. Je crois que ça augmentera l'impuissance des citoyens et leur haine n'en sera que plus grande. Sur ce coup, il faut la jouer extrêmement prudemment.

Barry était content de sa réponse. Plus il parlait, plus il croyait en ce qu'il disait et certaines idées lui venaient en tête. Rien de trop précis et il était encore trop tôt pour en parler, mais d'ici la prochaine réunion de la justice league, il aurait le temps de bien y penser. L'heure n'était pas à la précipitation, mais au bon jugement. Il devait avant tout respecter la démocratie, la justice et la volonté du peuple. C'était une question de survie pour les héros. Car s'ils rejetaient ce principe, ils instaureraient une dictature et perdraient leurs statuts de héros, pour celui de tyrans. Barry ne permettrait jamais une chose pareil.

Je ne pouvais pas être plus en désaccord avec Barry. Il est certain que Sinestro est le responsable de cette vague de peur que le Sénateur Ross a démarré. Personne ne change aussi radicalement d’idée, sauf s’il est manipulé par quelqu’un. Et ce quelqu’un était Sinestro, j’en mettrais ma main à couper. Cependant, je pouvais comprendre la réaction de Barry. Il n’a pas vécu ce qui s’est passé à St-Roch comme je l’ai vécu et il n’a pas vu le despote de l’espace sauver Ross juste avant que je ne découvre ce qu’il se tramait. Personne dans la JLA ne connait Sinestro aussi bien que moi. Il est le cerveau derrière tout cela et Ross n’est qu’un outil pour atteindre son but. Mais ce but m’est inconnu tout comme aux autres et malgré le fait que je saches que Sinestro est derrière tout cela, je ne sais pas pourquoi il le fait. Certainement pour nous déstabiliser, mais comment en être certain. Je répondis donc à Barry en faisant attention de ne pas énoncer des termes qui pourraient nous mettre dans l’embarras. Je doute que quelqu’un nous entendes dans tout ce boucan, mais mieux vaut ne pas prendre de chance. Barry avait raison sur cela.

« Je ne comprend pas pourquoi tu ne me crois pas quand je dis qu’il est le responsable de tout cela. Je le connais mieux que personne d’autre et tu sais que je ne suis pas un menteur et que j’ai du « pif» pour ces choses-là. En effet, il faut neutraliser cet onde de peur, mais il faut aussi neutraliser la source, car sinon elle va resurgir à un autre endroit.»

Barry était un homme intelligent, il comprendrait bien assez tôt que j’avais raison. Mais, il a toujours été du type à parler avant d’agir alors que je suis plus du style à agir. Se doit être pour cela que nous sommes devenus de si bon ami. Les contraires s’attirent dit-on souvent et bien c’est vrai dans le cas de Barry et moi. Le seul problème c’est que nous sommes deux hommes très têtu et que nous ne changeons pas facilement d’idée une fois que nous l’avons dans la tête. Certaine fois il avait raison d’autres fois j’avais raison, mais cette fois c’était compliqué, car il y a deux côtés au problème et tout le monde ne semblaient que n’en voir qu’un. Il fallait que tous nos collègues se rendent compte de cela avant qu’il soit trop tard.

« Changeons un peu de sujet si tu veux bien, car sinon j’ai l’impression que les esprits vont commencer à s’échauffer. Bien que nous soyons d’accord sur le fait d’agir au plus vite nous n’avons pas la même cible prioritaire. Gardons tout cela pour notre réunion afin de donner un mal de tête à Bruce d’accord.»

Je commandai ma 5e consommation de la soirée et bien que je sache que je peux en supporter beaucoup plus, mon anneau lui ne fonctionnera pas aussi bien et je risque de n’être même pas capable de décoller du sol. J’espère que Barry acceptera de me faire un « lift» une fois cette soirée terminée. Il est le seul que je connaisse dans le coin de toute façon et il est le plus rapide aussi. Tous les autres sont soi à l’autre bout du continent ou à l’extérieur même de la planète. Je suis un homme responsable maintenant. Mais pour l’instant, pas question de partir, la soirée est encore jeune. Une fois ma consommation arrivée, je m’accotai confortablement sur le dossier de la banquette et relança la discussion sur un tout autre sujet afin de faire descendre un peu la pression.

« Dit Barry, ça fait combien d’année qu’on se connait? On en a vécu des drôles d’aventures. Et dires que nous sommes parmi les premiers à sortir au grand jour afin de faire notre boulot. Aujourd’hui, il y a plein de jeunot qui se sont rajoutés à nos rangs et nous regarde comme des légendes pour certain, des modèles pour d’autres. Il y en a même qui m’ont dit qu’ils pourraient nous surpasser sur tout ce que nous faisons. Qu’en penses-tu? As-tu déjà pensé à tout arrêter et à partir avec Iris?»

Citation :

« Je ne comprends pas pourquoi tu ne me crois pas quand je dis qu’il est le responsable de tout cela. Je le connais mieux que personne d’autre et tu sais que je ne suis pas un menteur et que j’ai du « pif» pour ces choses-là. En effet, il faut neutraliser cette onde de peur, mais il faut aussi neutraliser la source, car sinon elle va resurgir à un autre endroit.

Hal.. Lorsqu'il y a un incendie. On éteint le feu et après on fait l'enquête pour trouver le pyromane. Je ne sais pas qui est derrière tout ça et probablement que tu as raison sur ce coup. Mais tout ce que je dis c'est que nous devons éteindre le feu, avant que tout le quartier ne brûle. Arrête l'incendiaire avant, n'éteindra pas le feu et il continuera à se répandre tu comprends?

C’était un peu la logique des Lanternes et c'était décevant. Il était au final que d'énorme panier a salade vert. Ils voyaient un problème allait chercher le responsable et le ramenait sur Oa. Il ne s'occupait pas des conséquences et surtout il n'y pensait pas. C'était et c'est encore problématique. Le temps était certes compté, mais agir stupidement ne servirait à rien. J'avais l'impression que ce que Hal ferait serait comme essayer d'éteindre un feu d'huile avec de l'eau. C'est un geste rapide et irréfléchi qui ne fera qu'attiser les flammes. Sinestro, probablement, mais il n'est pas prioritaire pour l'instant. Heureusement il changea de sujet, car Barry commençait à se fâcher un peu. Ce qui n'était vraiment pas à son habitude, mais là trop de vie dépendait de ce petit jeu qui n'en était pas un. Il décida de garder tous ses arguments pour la réunion de la ligue de toute façon c’est la que ça se déciderait. Il enchaîna sur Iris, puis sur sa retraite anticipée décidément Hal le surprenait. Pensait-il quitter ses fonctions? Dans son cas, c'était différent.

Nous l'avons déjà fait Hal rappelle toi. Mais les choses sont différentes maintenant. J'ai été parti trop longtemps déjà. Maintenant je dois reprendre ma place. Wally a été super dans son rôle et je suis vraiment fier de lui, mais le monde a évolué. Il va de plus en plus vite et tout le monde manque de temps. Peut-être que je nous ne sommes plus de trop, moi, Jay et Wally. Pourquoi me demandes-tu ça? Des projets de vacance avec Carole?

« Non pas de vacance en vue ou quelque chose du style. Présentement j’essaie simplement que tout se remette à bien marcher avec mon nouvel emploi et Carol. Pour ce qui est de mon autre emploi et bien, tu sais à quel point j’aime faire ce travail, peu importe ce que je peux dire. J’aime botter des fesses des méchants partout où je vais. De toute façon, tu le sais comme moi qu’une retraite dans notre domaine n’existe pas tant que tu es en vie. Même que dans certain cas ça ne veux rien dire nous en savons quelque chose. Puis même si nous arrêtons un certain temps notre boulot fini par revenir un jour ou l’autre. Regarde-moi, j’ai arrêté deux ou trois fois et malgré tout je mets toujours mon bon vieux uniforme. Mieux vaux aimer ce que nous faisons dans ce cas non?»

Je savais que Barry serait de mon avis là-dessus. Même si j’aimais penser à prendre des vacances bien méritées sur une île paradisiaque ou sur une autre planète avec Carol, ce serait impossible autant pour elle que pour moi, le devoir passe avant tout. Elle est la nouvelle reine des Zamarons et moi l’un des plus grands Green Lantern de l’histoire du corps. Non, les vacances devront attendre. Je vais me concentrer sur mon nouvel emploie, ma carrière de Green Lantern, mes amis et Carol. Il s’agit de tout ce qu’il me reste dans cet univers alors mieux vaut les protéger et tout faire pour les garder.

« Mais bon, je disais ça comme cela. C’est juste que ça ne t’es jamais passé par l’esprit de fonder une famille, d’avoir plein de petits Barry et d’Iris qui courent partout? Ça risque d’être difficile avec nos occupations, faisable mais très difficile.»

Je pris une pause pour réaliser ce que je disais, moi Hal Jordan père de famille avec un emploi stable et pas de souci du type «fin du monde» à s’occuper. Non pas pour tout de suite, en fait je ne sais pas, peut-être un jour. Wow ma nouvelle situation émotive et professionnelle a vraiment un effet bizarre sur moi.

« De toute façon, les jeunes ont trop besoin d’icône telle que nous pour les garder dans le droit chemin et cela peu importe ce qu’ils disent. Nous avons pavé le chemin pour eux et nous allons continuer à le faire aussi longtemps que nous allons respirer. Pas vrai mon Barry?»

Un jour, j'arrêterai Hal. Jay a déjà arrêté il a choisi de revenir, mais c'était son choix. Un jour je sais que ce sera la fin, du moins je l'espère. Puis j'ai déjà deux héritiers prêts à reprendre ma suite. Mon nom n'est pas prêt à être oublier comme celui de Jay. Pour se qui des enfants, je sais qu'un jour j'en aurais. Ça me semble inévitable sinon, comment expliquer la présence de Bart? Tout ça pour dire que même si c'est ironique. Je ne veux pas presser les choses. Ça arrivera, quand tout ça arrivera. J'aime ce travail et oui j'aime ma vie, mais je ne suis pas Jay. Un jour j'arrêterai. J'espère seulement que ça se finira comme moi je le veux.

C'était étrange ces conversations sur l'amour et la vie de famille, surtout venant de Hal. Barry n'était pas habitué à se qu'il parle à autre chose que de banalités. Il était dans le vif du sujet toujours directement. Il parlait d'amour, d'enfants, de retraite. C'était inhabituel pour la lanterne verte. Peut-être avais t'-il vraiment l'intention de s'assagir. Peut-être était-ce la fin du fougueux Hal Jordan. Si c'était le cas, c'était quand même un peu triste. Barry s’était habitué à Hal. Il regarda sa montre

Je vais devoir y aller Hal. J'ai promis à Iris de ne pas rentrer trop tard. J'ai du temps à reprendre et quelques affaires à préparé pour demain je passe en cour, je dois faire le témoin expert dans un cas de Murmurr. Donc tu ne m’en voudras pas, mais je dois vraiment y aller. Tu a besoin que je te dépose?

Je savais que la bague de Green ne l'aiderait pas. Il avait pris quelques bières et de toute évidence il ressentait un peu les effets. Son pouvoir ne fonctionnait pas en état "second" même si ce n’était pas un état second profond. Donc j'étais son seul moyen de retour. Ce n’était pas un gros poids et Hal n'était pas à son premier taxi speedforce.

Donc tu prends le transport ou tu te trouves un hôtel ici?

Barry avait semblé être surpris par ma question. Bien que j’admette que je ne suis pas rendu aux vacances et aux enfants, je ne peux pas ne pas y penser. Si seulement ça pourrait marcher avec la bonne. Je sais que je ne suis pas facile de ce côté. Que voulez-vous, j’aime trop les femmes pour ne pas les regarder et admirer cette œuvre d’art qui est la source de tant de bonheurs et aussi de tant de problèmes. Je crois sincèrement que je pourrais qu’un jour je pourrais n’être qu’avec une seule femme, mais je crois que je ne pourrai jamais arrêter de les admirer. À ce moment, je revins à moi, car je viens de me rendre compte que pendant que je pensais à cela je regardais directement la serveuse. Il n’y a pas de problème vous me diriez? En effet, ne serais-je que mon regard n’était pas posé sur ses yeux, mais plutôt sur son décolleté. Je lui fis un sourire charmeur, tout en attendant la claque en plein visage, mais elle ne vint pas. La serveuse, très au courent de l’endroit où je regardais me fis un beau sourire et me demanda si je voulais autre chose. Visiblement, j’étais de son goût.

« Humm, je prendrais bien une cuisse de …..»

Barry m’interrompu juste avant que je puisse terminer en disant qu’il devait partir, car il devait être au travail tôt demain matin. Il me proposa de me ramener chez moi ou s’il me laissait me débrouiller. Maudite Speedforce, la bière n’a plus aucun effet sur lui parce que son organisme de speedster l’assimile trop rapidement. Dans mon cas je ne pouvais pas l’assimiler aussi rapidement, bien que je puisse continuer comme cela toute la soirée sans être malade demain matin, Barry savait très bien que mon anneau ne fonctionne pas aussi bien si mon esprit est altéré si je suis sous l’effet d’une substance intoxicante. Je n’avais pas 36 choix devant moi, soi je prenais le transport que Barry me suggérait, ce qui veut dire environ un bon cinq secondes d’ici à mon appartement à Coast City, peut-être moins. Ou je restais ici avec la jolie serveuse et je m’assurais d’une très belle fin de soirée. Je fronçai momentanément les sourcils pour me rendre compte d’autre chose, normalement je n’aurais jamais hésité et j’aurais choisi la serveuse et son décolleté. Décidemment, il y a quelque chose de bizarre avec moi ce soir. Se devait être le pourquoi du regard bizarre de Barry. Je devrais peut-être aller dormir pour me remettre les idées en place, ou peut-être pas. Je repris donc la parole pour répondre à la serveuse.

« Finalement, je prendrais l’addition et une seule s’il vous plait ma jolie, ses consommations et sa nourriture sont pour moi.»

Je me retournai vers Barry et repris :

« J’ai un peu plus d’argent en ce moment, donc je t’invite ce soir, si tu me ramènes chez moi sans me demander d’argent pour le gaz.»

J’attendis que la serveuse revienne avec l’addition et je lui laissai un généreux pourboire en argent ainsi qu’un de mes légendaires sourires irrésistibles. Je lui laissai aussi sur sa copie de facture les mots «I’ll be back!» et je me levai avec Barry afin de se diriger vers la sortie.

« Aller Barry, on y va avant que je ne fasse autre chose que je ne comprenne pas. Mais qu’est-ce qui se passe avec moi Barry, normalement je n’aurais pas agis comme cela. Toi qui es si intelligent explique-moi, car là je ne comprends plus rien.»

Barry cacha à peine un rire quand Hal le questionna sur son propre comportement. La serveuse lui faisait du gringue et il l'avait repousser c'était inhabituel, mais pour Barry cette soirée était de l'étrange et de l'inhabituel répétée quant à Hal ce soir. En plus, il invitait Barry à manger. C'était surprenant, car l'inverse était plus que fréquent. D'ailleurs Hal ne s'en rappelait probablement pas, mais il devait de l'argent à Flash. Mais c'était à une autre époque ou Hal avait eu de la difficulté. Barry n'avait jamais prêté cet argent en espérant le revoir, il l'avait fait parce que son ami était dans le besoin et qu'il savait qu'il comptait sur lui. C'est pourquoi ce retour d'ascenseur inattendu était très agréable.

Qu'est-ce qui se passe avec toi? Haha. Tu es saoul, tu commences à vieillir et tu es en amour. Tu as besoin de plus? Je peux dire aussi que tu as enfin un boulot et que ce soir, tu as passé la soirée à me poser des questions sur le mariage, les enfants, la retraite. Je me répéterai en disant que tu vieillis Hal. ET, c'est peut-être le plus important, tu as bu. Allez viens je te ramène.

Je vous appelle un Taxi?

Barry se retourna vers la serveuse qui l'avait si gentiment abordé: non merci mademoiselle, j'ai ma voiture et comme vous avez pu voir j'ai été très sage ce soir.

Merci, au plaisir de vous revoir au Lure, demain c'est soirée Bluegrass.

Barry hocha de la tête en sortant. Il sortit par derrière et dès que la porte ce fut fermer derrière lui. Il saisit Hal et en moins d'une minute il se retrouvèrent dans l'appartement de Hal. Barry le salua et repartit directement vers Central. Cette soirée avait été fort agréable finalement. Il était bon de renouer avec lui-même, et avec ses amis. Avec toute cette histoire de Superhéros on avait tendance à se perdre soit même. Une soirée comme celle-là nous ramenait sur terre.

Iris, c'est moi, je suis rentré.

Je suis en haut Barry, je t'attendais.

Il se dit à lui même: Tu vois Hal, c'est sa le vrai bonheur...

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