[5ML] Interview de Mademoiselle Rose Wilson [madame Lane-Clark]

Metropolis,

Telle une bombe la nouvelle avait enflammée la ville. L’explosion ne finissait pas de résonner aux oreilles des habitants et les répercussions coulent comme un ouragan à travers toute la ville. L’homme d’acier, celui qui jamais ne tremble ni ne tombe.

Celui qui est toujours présent pour relever les situations les plus critiques.

Dont le cœur jamais ne flanche.

Ne va pas plier aux lois de la maison blanche.

Un barrage de feu médiatique, les émissions s'enchaînent et cette nouvelle n’en finit plus d’être débattue commentée. D’Alien manipulateur de la foule à symbole de l’Amérique le ton du débat dépend de la chaîne que vous regardez !

Je termine rapidement mon burger afin d’échapper aux griffes du présentateur de la FOX en train d’expliquer pourquoi superman est un ennemi intérieur et je me lance dans la rue. Les vermines s'acharnent sur les héros avec verve et courage enhardis par les discours du président. Les jalousies, les rancœurs de l'homme de la rue, ses craintes sont envoyés à notre figure avec force et fracas. Une force qui viens de leur impunité. Car contrairement à un super-vilain qui les auraient tués sur place sans autre forme de procès, les gentils eux doivent se contenter de tout prendre dans la tête en gardant un sourire extra-smile.
- Je regarde ma montre -

Zut, déjà cette heure ? On va éviter d’arriver en retard à son propre interview, je ne suis pas assez célèbre pour que cela soit un signe d’importance. Cela sera juste impoli.



Le globe se devine entre les skyscrapers se déchirants pour atteindre les nuages de la ville. La course au dynamisme et au plus fort, une apologie au machisme triomphant avec autant de virilités se battant pour être la plus haute. A l'opposée, le globe tournant lentement pendant que les fourmis couraient en tous sens à ses pieds donne presque une touche féminine à la situation.

Je reste quelques instants, le nez en l’air à profiter du spectacle. Quelques passants intrigués regardent ce que je scrute avec tant d’attention. Mais comme ils ne voient rien d’intéressant ils se détournant rapidement.

Je me secoue un peu pour m’arracher à cette contemplation et je me jette dans la gueule du monstre médiatique. Je me rend bien compte que la douceur n’est qu’une façade, les crocs de la bête sont aiguisés au possible. Mais, lui, contrairement à certains concurrent ne cherche pas le sang, pour le sang. Et comme la situation m'impose de prendre la parole pour arrêter de me faire agresser par les journalistes du dimanche autant aller voir une vrai professionnelle.

Prenant le chemin de la réception,

“Bonjour mademoiselle, Rose Wilson, j’ai rendez-vous avec madame Lane.”
J’écoute la direction à prendre, puis je prend un ascenseur pour le 10e étage. J'attend sagement qu'il arrive en commençant à me concentrer sur la suite.

Je refais le point sur ma chronologie, j'essaye d'entrapercevoir les questions. Certes elle va me parler de la situation actuelle mais elle peux difficilement s’empêcher de parler du passé. Entre ce qui se sais, les rumeurs et les fantômes...