Inauguration et ouverture de la Justice Academy ! [LIBRE]

Le grand jour est arrivé.

Au cœur d'Ivy Town, ville moyenne de Nouvelle-Angleterre connue essentiellement pour sa formidable Université... pour laquelle c'est un grand jour, aussi.
L'Université d'Ivy Town a en effet créé une relation officielle avec la structure qui s'ouvre... dont c'est bien le premier jour, en effet.

La...

Une école pour super-héros en devenir, pas forcément jeunes – mais en tout cas qui ont besoin de conseils, d'accompagnements.
Une aide, un appui. Une formation.

Menée par plusieurs professeurs et tuteurs ; dirigés par l'homme à l'origine de tout cela.

Ray Palmer.

Ancien Atom. Ancien super-héros. Ancien membre et leader de la Justice League, et proche de bien des héros ; des équipes.

Un scientifique qui a décidé de se tourner vers l'aventure, toujours... mais sans costume. Avec toujours cette volonté d'accompagner, de demeurer le professeur qu'il est depuis toujours au sein de l'Université.

Ray Palmer ouvre donc sa propre structure – sa Justice Academy, dont les portes s'ouvrent enfin !

La structure énorme impressionne, au cœur de Ivy Town.

L'ensemble d'immeubles aboutit à une forme étrange, remplie d'étages bien trop nombreux pour être réellement comptés ; du moins, sans perdre la tête.
Au propre et au figuré.

Comme tout établissement d'éducation, d'accompagnement, il y a des salles de classe – et des espaces de réflexion, d'échanges.
De débats.

Avec bien sûr un focus important sur la science – la recherche scientifique.
Une marotte absolue de Ray Palmer.
Et l'envie de la partager... d'ouvrir la science aux futurs super-héros.

Sans limite.

Même si certains éléments doivent rester secrets. Même si plusieurs ailes de l'ensemble architectural restent interdites, et doivent le demeurer.
Pour protéger les élèves – mais aussi les professeurs.

Et surtout la ville, autour.

Avec, évidemment, une partie qui impressionne – qui excite le plus.
L'annexe de la Justice Academy.
Le véritable bac-à-sable des étudiants et des professeurs. La zone d'expérimentation, d'entraînement... et même d'amusement.

La Justice Academy... dans le Microvers.

Cette autre dimension, cet autre aspect de la Réalité accueille en effet les lieux d'actions pratiques, en accord avec les autorités politiques et culturelles du Microvers.
Ray Palmer l'a découvert ; Ryan Choi l'a pacifié.

La Justice Academy a droit d'y être – et entend bien en profiter.
Tout comme... du reste.

 « Bon... je ne suis pas le meilleur pour les discours, mais autant faire bien les choses. »

Ray Palmer est à l'entrée de la Justice Academy, et sourit ; vraiment.
Ça fait du bien.


 « J'ai jadis essayé d'ouvrir l'Académie de Super-Science... et ça a échoué. Mais... j'ai depuis toujours l'envie de poursuivre ma démarche, de continuer à être professeur. Plus uniquement de Science, à l'Université d'Ivy Town – mais pour accompagner les super-héros qui veulent l'être, et veulent s'améliorer.
Je... remercie tous ceux qui croient assez en moi pour me faire confiance – nous faire confiance.
Je n'en dirais pas plus !
Bienvenue à la Justice Academy... bienvenue dans le futur ! Et n'hésitez pas à prendre les petits fours, il y en a quelques-uns en stock ! »

Ray glousse – et ouvre entièrement les portes.
C'est parti !

(HJ/ Allons-y !  Je vous laisse répondre et réagir. Ce message vise à acter l'ouverture de la Justice Academy, mais aussi provoquer quelques interactions entre les nouveaux venus, entre professeurs, tuteurs et élèves. Bon jeu, et bonne rentrée ! /HJ)

Ivy Town
Campus de la nouvelle Justice Academy


“Bonjour, Professeur Palmer.”

Il lui tend sa main à serrer.
Captain Marvel tend sa main en guise de salut au Professeur Ray Palmer.

Billy ne le connaît pas - ou peu.
Il l'a rencontré le jour où il les a rencontrés.
Ses idoles.
La Justice League.

Le gosse sans doute le plus balèze du monde a été appelé à se joindre à eux, et à raison.
Il les a rejoints à Star City sur les lieux d'un cataclysme causé par le démon SABBAC - un de ses méchants.

Là-bas, ils se sont battus. Lui a à peine existé.
Ils étaient... géniaux.
Il les avait trouvés géniaux, oui.
Et c'est normal. Ils avaient été géniaux. Mais pas lui.

Ils ne lui avaient pas fait sentir qu'ils n'était pas du même monde qu'eux.
Mais c'était le cas.

Lui l'enfant, lui le super-héros sûr de lui et spontané, s'était mis une pression dingue dès qu'ils ont respiré le même air.
Il s'est mis en retrait. Il a trop réfléchi.
Lui, qui n'avait aucune gêne à inventer des craques lorsqu'il fallait une excuse bidon pour ses absences scolaires pour cause d'héroïsme spectaculaire, avait été pris par un implacable syndrome de l'imposteur.

Il en avait rêvé... Mais la réalité était terrible, contrairement aux rêves.
Face à l'un de ses vilains, il n'avait été que d'une piètre utilité.
Sans eux tous, SABBAC aurait réduit la cité stellaire en flammes.
Sans lui, le résultat aurait été le même.

Lui, le farouche, l'autonome, l'indépendant du haut de ses dix ans et des ses idées déjà bien arrêtées... avait besoin d'aide.
Billy Batson - Captain Marvel - avait besoin d'être guidé.
Cependant, en tant que petit catapulté dans la cour des grands, il avait sa fierté.


“Slrrrrp. Salut les minos.”

Il avait pris un menu à emporter dans un diner du coin, avec de l'argent qu'il avait fait en rendant quelques services dans les Slums.
Les petits fours et les mignardises, très peu pour lui. Il ne mangerait pas de ce pain là.

Il avait vu Raymond Palmer, ce jour-là à Star City.
Ils avaient échangé un peu.

Batson, ou plutôt Cap', avait apprécié cet homme étonnant arrivé après la bataille.
Il ne se sentait pas minuscule à côté.
S'il avait eu vu tout ceci ce jour-là, il aurait vite compris que l'ex-Atom pouvait faire de grandes choses.
Aujourd'hui, il était là.

Il laissait Raymond Palmer accueillir d'autres invités en allant rouler des mécaniques.
Captain feignait la nonchalance en se faisant grand et impressionnant à côté de gus moins dotés par les dieux.

Billy n'en dit rien, mais il était impressionné par l'endroit.
Il ne s'en dévoilerait pas tout de suite, mais il avait besoin de ce qu'il pouvait lui apporter.
C'était même bête, mais il laissa son regard se perdre en direction des laboratoires de recherche... Et s'il pouvait lui aussi, grâce à ses nombreuses compétences et en particulier la sagesse de Salomon, donner sa pierre à de futurs édifices ?

En dépit des apparences, le Capitaine Marvel était surexcité...
Par contre, oui, il montrait plutôt l'inverse.
Pour une fois qu'on pourrait penser qu'il était trop cool pour l'école.

Il sourit à cette pensée.
Il sourit à ses semblables, proches de lui.
Il sourit... et tourne enfin son attention vers les autres.
Une attention sincère, derrière la carapace de muscle et la façade de négligence.

- Tu peux le faire Derek. Tu peux le faire ! C'est qui le meilleur, hein ? C'est qui ?

C'est le grand jour, le jour J !
Celui dont on a parlé pendant des semaines avec le Doc, depuis qu'il m'a présenté ses premiers projets: des plans architecturaux juste absolument fous. Des structures dans et hors le Microvers. Des labos à ne plus savoir quoi en faire. Plein plein de trucs. Et moi, le plus connu de ma civilisation de guerrier ! Et tout ça pour ça, aujourd'hui ! L'ouverture de la Justice Academy, pour former les nouveaux héros aux périls de demain.
Devant ma glace, dans ma maison (ça fait... terriblement bizarre, et encore très mal je dois dire), j'essaie diverses tenues, divers mélanges de style, pour ma première apparition officielle à l'inauguration d'Ivy Town, quoi ! C'est pas rien. La dernière fois qu'autant de monde m'aura regardé, c'est parce que j'étais arrivé dans une zone de guerre en slip. C'est dire ! Au moins, cette fois, on m'a épargné le rôle de l'élève; c'est au cœur de l'équipe pédagogique que je fais ma rentrée, cette fois. Ah la la... dire que je quitte une scolarité honnie pour me plonger dans celle d'autrui... c'est fou ce que les aléas du destin adorent créer à tout bout de champ les plus mordantes ironies, le sel le plus fin à verser sur les petites plaies... brrrrr... ça pique.

Avec un grand soupir, je dénoue vaguement mon nœud de cravate, tout en posant ma tête contre la surface réfléchissante.


- Le meilleur, hein ? Bah c'est pas toiiiiiiii...

Et je glisse en rythme, le long du miroir, une vague de déprime venant recouvrir mon excitation non dissimulée... car simplement indissimulable, en fait. Je me sens TELLEMENT nul. Inutile. Que je sois là où pas, le Doc s'en sortira bien, n'est-ce pas ?

- Mais si c'est toi, grand dadais va.

Cette voix, c'est celle d'une des personnes en qui j'ai le plus confiance sur cette Terre: Ernie. Ma meilleure amie, malgré mes rencontres récentes. Y a qu'avec elle que je me sens libre de tout dire sans craindre de retour de bâton immédiat.


Et là, boum, elle me met une grosse claquasse métaphorique dans les dents, pour me forcer à me remuer le popotin selon les mots à la mode chez les jeunes des années 90. Ou pas. Je ne sais plus.

- Hrmf. T'as raison. On va pas se laisser intimider par des élèves, pas vrai ? Non mais oh !

Plus pour rire qu'autre chose, je bombe le torse, je redresse les épaules, eeeeeet... miracle.
Enfin, Ernie me sort un truc gentil, et je tombe juste dans le panneau, quoi. Comme le jeune éléphanteau né de la première pluie, en quelques sortes. Comme d'habitude avec elle, quoi.

- Voilà, c'est un peu mieux. Au fait, t'as un trou au niveau de la fesse droite.

PAS MA FESSE DROITE !
OH NON !
Y AURA PAS LE TEMPS DE RECOUDRE !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

- SERIEUX ?!

Et là, une seconde avant son petit sourire vicieux, je capte.
Ernie, elle me fait plus marcher, elle me fait plus courir: ce sont des marathons sprintés entiers qu'elle me fait faire, là.

- Non. Bon courage mon vieux.

QUELLE COQUINE !
UN VRAI PETIT DIABLE FARCEUR, au point qu'elle me rappellerait des fois Gar. La même malice, la même insouciance de devenir quelque chose ou quelqu'un. Et ça, mine de rien, j'apprécie énormément. Je le dirais jamais, soyons clairs, mais j'apprécie.

- Grmbllmlrlbmrllm...

Et c'est parti pour Ivy Town !
En super-costume. Pas en costard. Parce que voilà, c'était un peu cringe quand même.

RFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFT


A peine suis-je arrivé que je tombe sur des gens. Des gens, partout. Ils viennent se frotter, à moi, aux autres plus connus (logique), pour demander des autographes, remercier pour les vies sauvées à Star City car leur maman ou leur chien y seraient passés sans nous. Ca me gêne, mais bon... on fait front et on serre les dents. Heureusement que j'ai un masque, hein. Derek la tomate, ça l'aurait pas fait.

- Bonjour la compagnie ! Ici votre bon copain Sideways ! Et si c'est pas encore le cas, votre futur bon copain, ne chipotez pas pour si peu, hu hu.

Allez, c'est qu'une vanne foutue en l'air.
Passons. Oublie ce désespoir profond qui s'insinue en toi, ok ?

- Euuuuuh... bref. Je serai en charge de la visite en bonne et due forme de l'espace étudiant, aujourd'hui. Et aussi lors des semaines qui vont suivre, d'ailleurs. Comme qui dirait, c'est un peu moi votre tuteur.

C'est ça, c'est le bon mot. Le Tuteur, à la fois super-cool de style, de prestance, et d'intelligence... un grand frère bis de lycée. Le genre qui t'aide juste assez à te sentir bien dans ton bahut, à travers l'ordre, la discipline, et évidemment le fun punaise ! Mais pour ça, va falloir que je prouve aux autres que je suis pas juste un gosse projeté dans un monde qu'il ne connaît pas. Je suis Sideways, que diable ! Membre de la Ligue de Justice, défenseur du Multivers et protecteur des petits chatons dans les arbres. Faut pas que je me dévalorise trop... pas trop, hein.
Surtout que là, je me trouve près du colosse qu'est Captain Marvel.
Il est grand, le bougre ! Pis costaud. Tant pis. Je bombe encore une fois le torse, et lui lance de ma voix la plus grave, plus profonde, la plus sérieuse de toutes:

- Oh, salut Cap'. Ca baigne depuis Star City ?

Sur une pelouse de l’université se posait Stargirl et Wesley Dodds qui tout d’eux avaient fait le voyage jusqu’ici juchés sur le cosmic Staff. Soulagé de pouvoir enfin cesser de serrer sa mallette et son chapeau contre lui le justiciers sortit ses lunettes de sa poche pour les poser sut son nez.

“Le chemin n’est pas si long depuis New York.”

“Yep. Ça va être pratique pour vous que j’étudie là où vous enseignez! Vous verrez le seul truc gênant c’est quand il pleut haha.”

“Oh...je te remercie mais je ne compte pas te solliciter à chaque fois. Je tâcherais de venir par mes propres moyens ou m’installerais ici.”

“Pourquoi? Ça me dérange pas vous savez.”

“Je...préfère éviter d’arriver avec une élève Courtney. Tant pour moi que pour toi. Si il y a bien quelque chose qui traverse les âges c’est les accusations de fayotage...Ou pire.”

“Ok! Moi j’dis çà...”

Elle marcha sur la pelouse avec lui et regarda l'édifice avec un grand sourire.

“Alors c’est ici qu’on apprendra la super-science?”

“Oui. Mais pas que, on y apprendra tout ce qui peut aider a protéger le monde. Comme se battre.”

“Vous allez être prof de chimie?”

“Je pourrais...mais non. J'enseignerais l’anglais et la littérature.”

“Littérature? En quoi çà aide les super-héros?”

“Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ma chère. ”

Ils arrivèrent alors devant l’entrée ou Ray Palmer faisait son discours d’accueil.



Parmi les bus et voitures qui effectuaient leur balais pour déposer les élèves une voiture de sport déposait Charlotte Gage-Radcliffe. C’était un peu à contrecœur que la cadette des Birds Of Prey venait ici étudier.

“Quand je pense que je croyais en avoir fini…

“Tu n’aimes pas l’école? Tu sais j’aurais bien voulu faire des études moi.”

La jeune rousse sortait de la voiture en regardant le grand édifice, avant de soupirer.

“On échanger nos place si tu veux Zinda.”

La pilote éclata de rire.

“Hahaha! Et puis quoi encore je veux pas être la vielle du campus! Nope. C’est toi qui va étudier et obtenir un diplôme, comme çà tu pourras choisir un travail qui te plait...ou devenir aussi intelligente que Barbara!"

Charlotte se retourna en fronçant les sourcils.

“T’as même pas ton bac çà ne t’as pas empêchée d’être pilote! Maintenant faut faire des études de ouf!”

Une voiture klaxonne derrière et Zinda se retourne pour regarder le type derrière avant de hurler:

“Eh Oh il va pas la ramener lui!!! Un peu de patience c’est la rentrée et j’accompagne ma copine!”

Les regards se tournant dans leur direction Misfit ferma à les yeux en ne sachant plus ou se mettre. Une folle envie d'utiliser son pouvoir pour disparaître et filer loin s’empara d'elle mais Zinda s’adressa a elle.

“Bon je dois y aller l’autre gus derrière veux la place. C’est vrai j’ai pas eu de diplôme mais je ne te souhaite pas d’avoir à faire la guerre pour prouver ce que tu vaux. Quand j’avais ton âge très peu de filles faisaient des études alors...accroche toi. Tu m’appelles ce soir pour me dire comment c’était?”

“Ok...”


A peine plus convaincue qu’avant mais se forçant pour suivre les conseils de Zinda qui jouait un peu les grandes sœurs Charlotte s’avanca vers l’entrée où elle pu entendre le discours de Ray Palmer.

HJ:

Spoiler:

Yara avait de la musique dans les oreilles, un air meurtrier et absolument aucune envie d'être présente.

Cela ne s'arrangea pas quand la première personne qui prit la peine de lui adresser la parole était l'un des héros les plus puissants et admirés du Monde.

Shazam, en personne.

Un burger et une grosse boisson gazeuse à la main.

A une réunion d'inauguration.

Un établissement pour les jeunes et les moins jeunes.

Yara s'était imaginée que ça sous-entendait elle, qui entrait tout juste dans sa majorité.

Mais non. Il y avait Shazam. Avec un double-cheese à la main. Qui venait de s'adresser à elle et à une bande d'étudiants, en la traitant de "Minos".

Il y avait aussi le ... "tuteur", qui devait avoir son âge et qui avait l'air désespérément ... seul, vu son discours. Seul et peu sûr de lui. Ça, c'était sa nécessité d'appuyer sur le terme "tuteur" qui mit la puce à l'oreille de Yara. Lui, il était sûrement parti pour prendre la tête de Yara. Il devait être au courant pour tout ce qu'elle avait fait et pour ses opinions tranchées.

Mais bon, ce qui préoccupait véritablement Yara, c'était le Shazam Burger.

" E sério ? " demanda l'Amazone, incrédule, alors que le champion des Dieux s'en allait parader dans la foule. Elle ne put s'empêcher de lâcher dans un soupir, " Bon, au moins on a déjà repéré le type qui fait une crise de la quarantaine ... "

" T'as vu ? C'est dingue ! " vint faire une voix à côté d'elle, " On dirait qu'il refait une crise d'ado ... "

Yara détourna le regard, et vint jauger la nouvelle venue. Blouson en cuir, dreadlocks, air amical.

" ... Je suis Naomi, au fait. " se présenta l'inconnue, en lui tendant la main, " Naomi McDuffie. Toi aussi t'es là pour leurs histoires de "Nouvelle Génération" ? "


Il fallait dire que, ne s'attendant à rien, la Wonder Wonder autoproclamée ne savait pas comment réagir. Ne savait pas si c'était sincère ou s'il fallait se méfier. Après tout, elle s'était pointée avec sa valise et son cheval ailé portant encore des paquetages à une journée d'intégration. Ce n'était pas vraiment son monde.

" Yara. Yara Flor. " répondit-il en acceptant la poignée de main avec un sourire aimable, qui contrastait évidemment avec ses propos, " Et je suis là parce que j'avais le choix entre ici et Iron Heights. Je me suis dit que ça serait plus simple de combattre l'oppression systémique et la kleptocratie depuis ici. "

" Oh. Ah. " formula maladroitement la jeune interlocutrice à dreadlocks, qui ne manqua pas d'être troublée par l'honnêteté désarmante de sa condisciple, " C'est, euh... "

Il fallait dire que néanmoins était encore novice dans la discipline super-héroïque, à peine plus récente dans son arrivée que Yara. Et contrairement à Yara, elle avait eu une jeunesse sans histoire. Adoptée, certes, de couleur, mais avec des parents aimants et attentionnés dans une petite ville paisible du fin fond de l'Oregon. Pas de grande histoire d'immigration sans-papiers, pas de problèmes avec les autorités ... Pas de rébellion grandiloquente.

Alors, logiquement, Naomi tenta de changer de sujet.

" Est-ce que c'est un ... cheval avec des ailes qui est en train de laper le bol de planteur ? "

" Uh ? "

Yara tiqua immédiatement, et se tourna intégralement pour voir Jerry, le pégase amazonien au caractère bien trempé être ... égal à lui-même.


" Oui. Malheureusement ... c'est un ami. " soupira Yara, avant de se diriger en trombe vers le buffet où une partie des convives s'étaient écartés d'eux-mêmes, surpris par le comportement cavalier de cet équidé volatile, " Que porra é essa, Jerry ? A gente disse que você deveu se acalmar ! Não é a selva aqui !* "

Jerry releva la tête. Il la tourna vers Yara. Il piaffa. Puis il fit un signe vers un plateau de petits fours. Il piaffa à nouveau.

Yara leva les yeux au ciel, éventa sa frustration avec un râle mesuré, et attrapa un assiette pour vider la moitié des petits-fours du plateau dedans. Elle les tendit à Jerry, non sans se servir au passage.

Une étudiante brésilienne en sweat et pantalon de yoga qui faisait le service à un pégase se trimballant avec un arsenal d'amazone sur le dos. Une vision qui pourrait devenir normale à la ... Justice League Academy !

* : Qu'est-ce que c'est ce bordel, Jerry ? On avait dit que tu devais te calmer ! C'est pas la jungle ici !

- Ah ! Mon Jojo !

Je vous le dis tout net: Joey a de la chance qu'il y ait du monde et que je sois encore un peu intimidé, sinon je l'aurais agrippé pour lui faire le traditionnel "câlin de bienvenue", qui le fait se détendre et vomir intérieurement le petit parasite démoniaque qui habitude son esprit.
Il n'empêche que je débarque de nulle part, d'un coup, à côté de lui, un grand sourire déformant légèrement mon masque. En même temps, j'étais tellement pas sûr de le voir venir... et ce malgré mes nombreuses tentatives de maman poule pour l'encourager, hein. Imaginez moi avec une toque, un tablier "best bro ever" et des maniques en train de sortir du four de délicieux cookies dorés aux pépites de chocolat. Bien, vous avez l'image en tête ? Rajoutez par-dessus le ton concerné du parent qui s'inquiète, pour moi, et la mine agacée de l'adolescent à qui on rabâche les choses, pour Joey. Et voilà, vous avez la scène !

Donc le voir là, courageux, au milieu d'autres jeunes désireux d'apprendre, c'est un vrai bonheur.
Faut juste que je pousse pas le bouchon trop loin, quoi. Bah oui Derek, tu as ferré le poisson, manquerait plus que tu le fasses fuir !

- Pardon... Joey, oui, c'est vrai. Je m'emballe, je m'emballe; c'est vrai que t'aimes pas quand je t'appelle comme ça.

Petit époussetage d'épaule (il est grand le bougre).

- Je suis quand même content de voir que tu as franchi le pas. T'as vu la petite brochure que j'ai subrepticement déposé dans la cuisine, du coup ? Du grand art, hein !

Parce que oui, dans la maintenant très vide Young Justice Tower, là où je joue les Senpaideways, la majorité de nos moments se font près des fourneaux. Faut dire qu'il aime cuisiner, et moi aussi. Franchement, sans trop nous jeter des fleurs, on se débrouille pas mal ! Sauf quand on se fait des batailles de farine. Ou qu'on grignote tout le chocolat avant de l'utiliser. Ou qu'on part en freestyle total avec des ingrédients qui vont pas ensemble du tout... mais à part ces moments là, tout baigne dans l'huile de friture, n'est-ce pas !
Malheureusement, je reste un de ses seuls contacts, avec ce bourru de John Constantine, et parfois m'sieur Ted. Il a besoin de plus pour se réhabituer au monde extérieur...

- Ca te fera du bien de voir d'autres gens, et de progresser en sécurité dans un établissement comme celui là. spécialement conçu pour les supporter des gens avec de pires problèmes que toi.

Et c'est même pas une promesse en l'air.
On va accueillir un Doomsday Jr. avec des crises de colère, je crois.
Alors un puissant télépathe sous le coup d'une semi-possession démoniaque, ça va le faire. Assez facilement, même.

- Bon, profite du moment, je reviens après pour vous faire visiter un peu le campus. Tu verras, "on a dépensé sans compter", ha ha !

Je lui tapote le bras, avant de m'éloigner parmi la petite foule présente devant les grandes portes de l'académie, à la fois surveillant et pourvoyeur d'informations, premier véritable contact et figure de... j'aillais dire d'autorité, mais ce serait vraiment avoir un melon gros comme... comme l'espèce de... pégase... assoiffé... qui vide les boissons. J'ai du mal à en croire mes yeux, pourtant le VR de mes lentilles m'assure que je ne rêve pas.
Alors, tant par conscience professionnelle que par curiosité totale, je dirige mes pas vers celui que le monde allait un jour connaître sous le nom glorieux de Jerry.

- Bonjour ! Salut ! Hé ! Juste, je sais pas si tu me comprends, mais faut en laisser un peu pour les autres, là. Pis...

Pis c'est pas très hygiénique, tu allais rajouter, n'est-ce pas Derek ? Sauf qu'une très grande et très belle jeune femme habillée très relax semble prendre les choses en main avec le gros poney à plumes. Une future étudiante, elle. Ca se voit, ça se sent. Pis surtout, elle a pas de badge de prof, quoi. Ca aide pas mal, n'est-ce pas Derek ?
Encore enthousiasmé par l'arrivée de Joey sur place, je fais fi de mon stress pour la saluer comme il se doit, ainsi que l'autre demoiselle à côté. Sans doute les aurais-je trouvées charmantes si je n'étais pas aussi concentré.

- Bonjour bonjour, et bienvenue à la Justice Academy ! Je suis Sideways, le référent des étudiants. Votre référent, du coup. Tout se passe bien pour vous ?

J'ai pas été le plus inactif des masqués ces derniers mois, entre les patrouilles quotidiennes, les sauvetages un peu plus costauds, les missions un peu partout dans le monde, et les vraies menaces lourdes, en solo, avec la Team Atom ou avec la Justice League, donc c'est bien possible que mon nom passe pas inaperçu. Ou mon apparence, d'ailleurs.
Mais c'est pas sûr non plus que ça déclenche une réaction; je suis pas Superman, après tout ! Quoi qu'il en soit, je tend une main sympathique, agréable, sacrément solide, bien que pas aussi cool que le burger de Shazam, Il est temps de faire connaissance.

Sideways a bien fait sa publicité. Il était même parvenu à contacter Garfield Logan et à le faire quitter la Cour des Miracles cosmique pour revenir sur le plancher des vaches comme disent les marins. Enfin, ce n'était pas gagné. Parce qu'il avait raté une bonne partie de sa scolarité et qu'il avait de très mauvais souvenirs à cause des autres élèves de Midway, il n'aimait pas l'école. Moins il la voyait mieux il se portait. Et il allait sans dire que sans la présence de Derek qu'il connaissait et appréciait, il ne serait jamais venu. Mais il y avait encore des choses à améliorer. Le timing par exemple.
Le polymorphe n'arrive qu'après le discours d'ouverture.

Garfield arrive donc en tee-shirt et pantalon, s'il avait trop froid il pourrait toujours prendre une forme animale avec davantage de fourrure. Il était sensé être dans une université pour super-héros, alors il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. Même s'il était aussi sensé avoir été à l'école dans une ville se trouvant dans un monde de supers. Et il y avait eut des problèmes. Enfin bref, ce n'était pas le moment de penser à ça. Il aperçu alors une figure connue au loin.

-JOEY !

Sans prévenir personne, Beast Boy se transforma en capucin et fila vers le jeune Wilson avant de grimper sur son dos et de se poser sur ses épaules. Ses petites pattes avants plaquées sur les yeux du jeune homme alors que le petit animal poussait des petits cris semblables à des rires. Le bestiamorphe était très heureux de revoir son ami qu'il n'avait pas revu depuis

-Devine qui c'est ? Je savais pas que Derek avait réussi à te faire venir. Comment ça va depuis le temps ? Et Tim ? Et Steph' ? Et Floki ?

Puis, le singe grimpa sur la tête de Jericho... Ce qui l'amena à voir un truc incroyable. Qu'il n'aurait jamais cru voir ici. Un pégase, oui monsieur. Un vrai de vrai ! Alors qu'ils étaient sensés n'être que des créatures mythologiques ! Oh et il y avait Derek aussi tient ! Le fameux Sideways qui avait tanné Beast Boy pour qu'il vienne le jour de cette inauguration. Garfield saute sur le sol et reprend sa forme humaine.

-Vient on va là-bas. On va voir Derek et le pégase.

Oui, Garfield avait bien vu qu'il y avait une fille aussi avec eux. Elle ressemblait un peu à Donna avec son costume et ses armes d'amazones. Mais ce n'était pas Donna. C'était peut-être une autre amazone qui venait visiter l'Amérique. Le héros vert attrapa Joey par la main et le tira derrière lui pour qu'ils se rapprochent du groupe. Il aperçoit aussi Captain Marvel, qu'il n'avait croisé qu'une fois auparavant. Il était plus impressionnant que dans ses souvenirs. Même si le voir avec un burger et un soda était drôle aussi. Il n'aurait jamais imaginé voir ça.
Il va s'accrocher sur le dos de Derek... En oubliant de se transformer, hélas.

-COUCOU SID !

La bonhomie intrinsèque de Yara avait fait son effet. Il avait suffit de rencontrer une fille, de voler dans les plumes de Jerry, puis d'expliquer la situation à Naomi, et pouf. Il fallait dire que la jeune superhéroine originaire de l'Oregon n'était pas non plus une invitation à la dépression.

Alors forcément, leurs origines cachées en commun, leurs expériences de jeunesse, et puis le bonne humeur d'un côté et les blagues potaches bienveillantes de l'autre. Yara apparaissait comme immédiatement plus sympathique.


" Attends, mais je suis jalouse. C'est trop cool ! " s'exclama Yara, en admiration devant les facultés lumineuses et l'armure de sa nouvelle copine qui avait l'air de se matérialiser à la demande, " Tu sais à quel point c'est chiant à enfiler tout ça ? "

Case in point, elle avait mis sa tiare sur la tête et avait enfilé son épaulette, déchargée d'un Jerry encore bien insouciant. Un Jerry qui avait pris d'assaut le saumon fumé. Il avait des goûts de luxe, le Jerry. Et il ne se priva pas de tourner la tête vers Naomi pour émettre un petit hennissement, suivi de ce qui devait être un piaffement ressemblant à un ... rire ?

" Qu'est-ce qu'il dit ? " s'enquit une Naomi à la mine perplexe.

" Il demande si tu peux faire le ... Meteoro de Pegasus, euh ... " L'Amazone se tourna vers son destrier, pas plus éclairée que la porteuse d'armure d'or, " O que é issa coisa ? "

Mais Naomi eût une épiphanie.

" Oh !.. Saint Seiya ! " Elle vint se tapoter le front de l'index, " Les météores de Pégase ... Malin ... Malin ... J'ai l'impression d'être la seule à pas avoir vu ce truc... "

" Hmm-hmm, nem eu, " lui répondit Yara en secouant la tête, " C'est Jerry passe son temps devant l'écran ! J'ai vraiment du mal à le comprendre des fois ... et il flingue mon forfait avec le streaming ... "

Mais la discussion tourna court ... Ou plutôt, elle fut interrompue quand le référent des étudiants vint se présenter pour s'adresser directement à Jerry.

Malaise.

Jerry ne comprend pas. Ou alors il fait semblant de ne pas comprendre.

Toujours est-il qu'il se contenta de finir de mastiquer les plusieurs saucisses cocktails qu'il avait dans la bouche et de souffler du nez d'un air dédaigneux sur l'importun.


Le référent, Sideways, s'adressa à elles, ensuite. Il n'était apparemment pas trop affecté par les frasques de l'équidé. C'était plutôt bon signe. Ça ne serait probablement pas les dernières.

Et d'un côté, Naomi semblait pleine de respect pour le ce nouveau-venu ...

De l'autre, Yara n'avait pas la moindre idée de qui pouvait être ce bonhomme. Il aurait fallu qu'elle suive les informations en dehors de la rubrique économique - où l'on dénichait les plus gros méchants -. Tout le monde avait l'air de connaître le gaillard. Ou la fille. Ou l'autre. Ou le robot. C'était dur à déterminer.

Vu l'insistance qu'il lui portait, cela dit, Yara se demandait si elle avait fait une bêtise. Ou alors si il avait fait un blocage sur elle. Elle espérait qu'il n'avait pas flashé sur elle, ça aurait fait mauvais genre.

" Bonjour !.. Euh, oui. Oui oui, tout va bien ! Désolée pour mon pégase, il est assez indépendant. " expliqua-t-elle.

Jerry, lui, avait déjà quitté son banquet pour aller à la rencontre de Joey. Et le saluer d'un coup de tête.

Petit, amical. C'était un pégase dépourvu d'appendices préhensiles, pas un taureau psychopathe !

" Oh. Excusez-moi ... " fit l'Amazone, qui avait reconnu le blondinet de São Paulo. Elle se percha sur la pointe des pieds pour venir appuyer encore plus clairement sa différence de taille avec Sideways, " Hey ! Joey ! Par là ! "

Son ton était soudainement beaucoup plus détendu, l'invitant à la rejoindre avec de grands gestes.

" Alors, comment ça va ? Toi aussi ils t'ont mis un flingue sur la tempe pour te faire venir ? "

- Oh, salut Gar ! C'est trop cool de te voir ici, mon p'tit capucin. T'as finalement craqué, hein ! Je t'avais dit que t'allais pas pouvoir résister.

J'ébouriffe cette petite bouille verte de singe trop choupi, beaucoup trop remuante pour sa propre santé, et beaucoup trop exténuante pour la nôtre, avant de me retourner vers les deux demoiselles avec qui j'ai entamé une conversation quelques secondes auparavant.

Vous savez, avant, pour savoir qui était qui, il fallait utiliser sa mémoire et/ou un affreux trombinoscope sur lequel on avait l'air de tous s'être échappé de prison, sourire déglingué aux lèvres, mèche rebelle on ne peut plus innocente Votre Honneur placée de telle sorte à vous filez des complexes. Ce genre de truc était généralement tenu par des surveillants grincheux, ou des professeurs qui auraient bien échangé leur place avec le vendeur de fruits et légumes du marché si ce dernier ne gagnait pas trois fois moins à la fin du mois.
Aujourd'hui, c'est fini !
Grâce à un système de reconnaissance faciale intégré aux grosses lentilles de mon masque, bien évidemment relié à la base de données de la Justice League, je peux repérer qui est qui en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! Vous savez... pour quelqu'un comme moi qui ait parfois du mal à retenir tous les visages des gens que je rencontre, il s'agit d'une manne divine, d'un cadeau des cieux !
Je n'aurais pas eu cet outil formidable... eh bien je me serais tapé toutes les fiches d'élèves une par une pour les apprendre. Ce qui m'aurait empêché d'être sur le front lorsque les Red Lanterns Rankorr et Dex-Starr sont venus jouer les éclaireurs pour leur Corps il y a deux jours.

Donc pour le coup, ma conscience est en paix, et je ne me sens pas coupable de délit de procrastination. Pas pour cette fois, en tous cas, hé hé !

Je me tourne d'abord vers la plus petite des deux jeunes femmes, celle avec des dreadlocks et une veste jaune qui lui va drôlement bien. Naomi McDuffie. La coupe du vêtement se croise pas tous les quatre matins, mais ça donne un aspect un peu futuriste très sympa. Et pourtant, on sent qu'elle a du vécu. Peut-être même plus que moi !


Ce qui attire néanmoins mon attention, vous vous en doutez bien, c'est sa petite démonstration de flashs lumineux et de génération d'armure spontanée, quelque chose d'assez frais niveau pouvoirs, il faut le dire ! Bon, pas la lumière. Beaucoup de gens, héros comme vilains, en ont déjà fait leur marque de fabrique. Mais l'ensemble offre quelque chose de nouveau, et les données qui s'affichent en VR dans mon champ de vision indique un panel de capacités pas piqué des hannetons !
Maintenant que j'assimile tout ça, me revient en tête une conversation récente que j'ai eu avec quelqu'un que j'apprécie pas mal.

- Hum... Naomi, c'est ça ? Enchanté ! Jolie la combi ! Superman m'a parlé de toi. En bien ! Il parle rarement en mal des gens, de toutes façons, hé hé. Mais tu lui as tapé dans l'œil, ça, c'est sûr.

Son interlocutrice, par contre...
Hum... non, ce serait pas intéressant d'utiliser la banque d'infos pour tout savoir dès le début. Laissons une chance à ce que m'sieur Ralph m'a enseigné durant nos longs mois d'aventures communes: percevoir, récupérer, traiter, analyser, déduire. Tout un protocole de réflexion pour sortir de petits indices des vérités cachées. Ou en tous cas un peu subtiles.

Nuances du brun de la peau, couleur des cheveux, posture, style, voix...
Tout y passe. Et c'est franchement ardu d'en tirer quelque chose, là.
Mais je tente quand même quelque chose.

- Eeeet... Yara. Un plaisir aussi. Ton accent me dit quelque chose... Venezuela ? Ou peut-être Brésil profond ? C'est pas des coins que j'ai encore trop eu l'occasion de visiter, je suis navré. Mais ça viendra !

Evidemment que ça viendra.
Faut que tu connaisses toute la planète comme ta poche (même si t'en as pas) et que tu apprennes autant de langues que possible (anglais, espagnol, français, quelques notions de russe, de portugais et d'allemand pour le moment), pour être accepté partout. Vu l'utilité de tes pouvoirs, ce serait dommage de se faire refouler parce que tu causes mal la langue locale, quoi.

Causer le canasson, même avec la meilleure volonté du monde, ça restera toujours quelque chose de très compliqué, en tous cas. Va falloir que je m'en remette à l'autorité naturelle de Yara pour calmer les ardeurs de l'estomac sur pattes que semble être sa monture.

- Par contre, il serait possible que ton Pégase dévalise pas tout le buffet ? Faudrait que tout le monde puisse en profiter, quoi. Et comme tout le budget est parti dans la confection d'IA pour les salles d'entraînement à structure modulable en nanomatériaux maillés, on a pas beaucoup de rab' si vous voyez ce que je veux dire.

Petit rire.
Petite gêne.
Parce que c'est vrai.
Il n'y aura à manger que ce qui se trouve sur les tables, là.
Normalement.

- Cela dit...


Mes doigts viennent délicatement glisser le long du tissu de la réalité, comme un pianiste en quête de l'enchaînement parfait. Si ça peut prendre toute une vie pour ce pauvre pianiste, moi, je mets l'équivalent de trois petites secondes à ouvrir une petite faille jusqu'aux cuisines de l'Académie, dans un des réfrigérateurs... à la recherche de... ah ah, trouvées !

RFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFT

Je ressors la main, victorieux !
Mon butin: un paquet de petites saucisses fraîches pendouillant.
Pas de quoi nourrir un grand garçon comme lui, mais ça le fera patienter un peu. Et puis ça permettra aux autres convives de profiter de ce qu'il y a sur les tables, surtout. Nourriture comme rafraichissements, d'ailleurs.

- Voilà. De quoi l'occuper un peu, s'il aime ce genre de petits apéritifs.

Bon.
Elles m'ont l'air bien sympathiques, ces deux "jeunes pousses". Qui ne sont jeunes que parce que j'ai deux ans d'expérience héroïque dans les pâtes, mettons nous bien d'accord là-dessus: Naomi fait une taille standard, donc je me sens pas ridicule à côté d'elle; Yara, en revanche, c'est pas la même mayonnaise. Mais je ne me laisse pas blesser dans ma virilité: la virilité, c'est soooo le siècle dernier, dirait Ernie. Alors je me contente de sourire et de rigoler quand Yara s'agite de toute sa hauteur pour appeler quelqu'un...

- Ah la la, il reste encore tout seul. Hé, Joey, v...

... que je comptais aussi appeler.
A ma grande surprise. A moins qu'il n'y ait plusieurs Joey ? C'est un prénom assez répandu, surtout en petit surnom sympa. Mais quand je vois débarquer MON Jojo, j'arrive pas à empêcher un de mes sourcils de se relever.
Maintenant, ça, ça se manifeste aussi sur mon masque. Y a pas de poil qui apparaît comme par magie pour reproduire le mouvement, mais les lentilles de mes yeux viennent s'ouvrir, se fermer, s'adapter en fonction de mes mimiques. C'est tout frais, c'est tout beau, c'est tout nouveau ça !

- Hum ?

Donc là, je suis curieux.
Et suspicieux. Parce que ça peut sous-entendre plein de trucs, comme découverte.

- Vouuuuuus... vous connaissez ?

Alors, je sais ce que vous allez me dire: évidemment qu'ils se connaissent, andouille, sinon la miss Flor l'aurait pas alpagué par son prénom ! Et vous n'auriez pas tort de me traiter d'andouille, mais c'est ce qu'on appelle une question sous-entendue. Dans le cas présent, ça appelle Yara ou Joey à me donner quelques détails sur leur rencontre, que j'espère fortuite sans quoi va vraiment falloir que je m'explique avec mon bon Jojo.
Comment ça, c'est moi qui vous prend pour une andouille en vous expliquant le principe de question sous-entendue ? Hrm... oui, je vois. Vous savez quoi ? On oublie toutes ces histoires de charcuterie, on repart du bon pied, et on attend avec une impatience toute relative les réponses sans doute fameuses qui vont m'être balancées.
J'ai hâte.

Inauguration et ouverture de la Justice Academy

« - Il paraît qu’on aura des chambres, je me demande si elle sont double ou séparé, si elles sont double j’espère qu’on sera ensemble, ça serait bien qu’on soit ensemble hein, hein ?
- Mouais.
- J’en étais sûr. Tu penses qu’ils vont aussi nous faire travailler en équipe, on pourra leur dire qu’on est déjà une super équipe, les supersons, et qu’on travaille déjà à quatre, alors que ça serait bien qu’on continue à travailler à quatre.
- Oui, mais ça serait aussi bien de se faire de nouveaux amis, tu ne penses pas Jon ?
- Si, tu as raison Kathy. Mais on a tellement travaillé pour marcher comme une équipe, ça serait bête de recommencer à zéros.
- On recommence pas à zéros beta, on apprend d’autres choses. Tu sais, sur le terrain on peut se retrouver à travailler avec n’importe qui, il faut s’adapter. Hein Damian ?
- Hmmmm... »

Avançant vers le grand établissement, les quatre jeunes pré-adolescent et adolescents admirèrent un instant l’architecture des lieux, faisant lâcher à Jon un « Wouaaaah » éblouie, alors qu’il n’avait jamais vu de bâtiment aussi énorme et imposant, et pourtant il avait l’habitude de voir la forteresse de la solitude de son papa. « On va prendre des mois à s’y retrouver.
- Petit joueur, dans une semaine je connais le plan par cœur ?
- Ah ouais, bah moi en une journée ! Bam !
- Et bah moi en une heure, tu vas faire quoi bébé superman ?
- Te mettre une raclée ! 
- LES GARÇONS. CALMEZ-VOUS ! »

Tandis que Maya leur intimait de se calmer, Kathy de son coté avait utilisé ses pouvoirs télékinésistes pour les éloigner l’un de l’autre. Hors de question qu’ils se battent de les premier jours, quelle image allaient-ils donner des supersons ?… Une image plutôt réaliste en faite.
« Pfeuh, t’façon j’ai pas besoin de toi gros nullos, j’ai pleins d’autres amis contrairement à toi. Reste bien seul dans ton coin à ruminer, moi je vais voir mes autres super copains. » Jon ne prit même pas le temps d’écouter la réplique de Damian pour s’envoler, prenant un peu de hauteur pour scanner la salle, dans son petit costume de superboy. Volant en super vitesse un peu partout, il salua tous les héros qu’il connaissait, ou non, restant à peine une seconde avec les un et les autres ? Il remarqua bien Joey et Derek, et même Garfiels, à qui il fit un coucou enthousiaste avant de venir leur faire une accolade rapide avant de s’enfuir vers ailleurs, mais c’est plutôt vers Shazam, ou captain Marvel, que le jeune garçon descendit pour venir le saluer avec leur check secret. Il n’avait pas grand-chose d’étonnant à ce qu’il préfère Shazam a tout autre : c’était le seul ici qui avait le même âge, ou presque, que Jon, et qu’il était bon de ne pas être entouré que d’adulte. Billy était son copain. Un vrai copain. « J’suis trop content de te voir là ! C’est trop génial cette idée d’école hein ? J’ai trop hâte de voir les cours, j’espère qu’on aura des robots tueurs à affronter, et qu’on aura une super salle futuriste pour apprendre à se battre. On fera équipe dit ? Si y a des chambres double on se met ensemble ? Si on fait équipe il nous faut un nom d’équipe. Les supermavrel ? Les supershazam ? Les Shazamboy ? Ah trop de choix possible, je ne sais pas quoi choisir ! Dis, cap ou pas cap de soulever la table avec la pyramide de vers de champagne sans en renverser ? »
Dit-il en tournant ses yeux sur la table principale qui trônait au centre de la pièce, qui et comportait plus de verres que d’invités.
Les enfants et l’excitation n’ont jamais fait bon ménage… .

⇜ code by bat'phanie ⇝

[Hj : Les super sons, composés de Jon-Superboy Damian-Robin, Maya-Nobody et Kathy-Beacon arrivent pour s'inscrirent à l'académie
- Robin est particulièrement peu entousiaste et se prend le chou avec Jon
- Jon le boude et décide d'aller voir ses autres amis
- Ils dit bonjour à Joey, Garfield et Derek, mais va surtout vers Shazam, qu'il est vraiment heureux de voir là
- Surexité, c'est un vrai moulin à parole. ]

L’inauguration de la Justice Academy a du succès ; beaucoup.
Plus qu’il ne le pensait.

Ray Palmer ne cesse de regarder, d’observer – et de sourire. Il est heureux, oui. Content. Très content.
C’est… exactement ce qu’il a voulu. Ce qu’il a toujours voulu.

Transmettre. Partager. S’ouvrir. Donner, et recevoir ; et faire grandir, faire avancer.
Il ne se l’est pas toujours avoué – il ne s’est pas toujours considéré digne, de faire cela. Mais… ça va mieux.

Il avance. Il évolue.
Et il veut que les autres fassent de même… que le monde fasse de même. Si possible grâce à lui.

« Hem… excusez-moi. »

Le scientifique réactive la fonction haute-fréquence de sa voix, intégrée sur un patch invisible collé sur sa gorge.
Plus pratique d’un micro, clairement.

« Excusez-moi ! »

La voix est forte, sûre. Autoritaire, sans être agressive.
Professorale. Clairement.

« Merci. »

Un sourire doux accompagne ses mots.

« Je… reprends la parole, pour vous dire que je suis sincèrement ravi, encore une fois, de vous voir trous présents – de vous découvrir, ici.
C’est… un plaisir, et un honneur.
Mais… mais je vois que vous demeurez tous ici, dans le hall principal – ce qui est super, hein ! Vraiment, j’aime beaucoup le hall, aussi.
Mais… c’est une inauguration. Personne ne veut pousser… ailleurs ? »

Un gloussement amusé ponctue sa phrase.

« Je… rappelle que les étudiants peuvent se prendre une chambre – mais le choix est basé sur le bon vieux principe premier arrivé / premier servi.
Et les chambres… sont par là, hein. »

Ray désigne du pouce une direction, avec un écran qui réagit à sa voix.
Une image illustrative d’une chambre possible s’affiche ainsi, devant la foule entière.


« Mais… je comprendrais que ça n’intéresse pas, bien sûr. Enfin, pas autant que la nourriture – qu’on retrouve partout dans l’Académie.
Ou pas autant que… mmh, qu’est-ce donc que ceci ? »

Son gloussement se transforme en ricanement alors que, de l’autre côté, un portail s’ouvre – un portail de voyage.

Vers le Microvers !
Où se trouve une annexe de l’Académie, et notamment la zone d’entraînement et de relâche.

« Il y a encore beaucoup à construire là-bas, mais… plusieurs espaces sont déjà disponibles. Et accessibles ! »

Le portail se transforme, et un premier visuel se laisse découvrir, alors.
Une autre dimension. Un autre monde. Une autre Réalité.

Beaucoup d’opportunités… pour agir, et poursuivre cette journée d’inauguration !

(HJ/ Résumé rapide :
- Ray Palmer reprend la parole, de manière professorale ;
- Ray propose aux étudiants de choisir leurs chambres ;
- Ray fait ouvrir un portail vers le Microvers, où certaines zones sont déjà disponibles. /HJ)

Contrairement à ce que son image laisse à croire, Cap' n'est pas aussi sûr de lui que ça.
L'ambiance pleine de vie apportée par Sideways, la bonne humeur bienveillante labellisée de l'école, est un peu beaucoup pour un garçon des Slums qui a n'a pas brillé sur la mission où ils se sont croisés à Star City, au milieu des reines et princes et rentiers blindés d'expérience qui ont littéralement géré avec Sid' son propre vilain, Sabbac.
Billy sourit, hausse des épaules, et compte sur le prochain stimulus externe pour attirer l'attention de l'hyper-actif téléporteur.

Puis, il a envie de rentrer sa tête entre les épaules aux premiers commentaires sur l'air qu'il se donne... Notamment en portugais.
Une langue que, grâce aux compétences en linguistique apportées par Salomon, il comprend dans toutes ses nuances.

Billy donne un léger coup dans son papier de sandwich désormais froissé, qui vient faire tomber une plante verte à l'autre bout du hall. Un tir plutôt stylé, s'il avait été volontaire.

Puis, Atom, qui lui avait rendu son salut et s'était un peu inquiété de la (presque trop) bonne ambiance qui volait la vedette à son inauguration, toussota comme un grand malade afin d'attirer l'attention, finir son discours... et inviter les gens, en particulier les futurs usagers, à se sentir libres de visiter. Jusqu'à, sûrement, la prochaine étape d'un discours.

Billy n'entendit qu'une chose.
La seule qui correspondait au discours de son verbeux ami, qui venait de débarquer.
Jon.
Jon avait onze ans.
Cela faisait de Jon l'aîné de Billy de quelques mois, ce qui évidemment sous cette forme ne se voyait pas.
Mais Billy n'aimait pas les gamins, alors traîner avec un mec mature comme Jonathan... Yes.
Il adorait ce gosse. Il grandirait pour devenir comme lui... s'il ne pouvait pas déjà pratiquement grandir pour devenir comme son père, bien sûr.

“Meeeeec, le Professeur Palmer a lu dans tes pensées ou quoi ?
Amène-toi, si y'a pas de lit superposé j'trouverai un sort pour en créer un !”

Il tient les mains de Billy dans les siennes et le fait tournoyer comme dans un manège de fête foraine.

“On fait la course ?!”

Il s'était contenté d'un signe de tête poli, d'une courtoisie particulière aux adultes, à l'attention de Damian et des autres.
Il avait retrouvé son ami aussi balèze que lui, le seul avec qui il pouvait se livrer à ce genre de jeux jusqu'à présent.
Il entendait bien commencer de suite dans une saine émulation, la façon la plus motivante de progresser, c'est-à-dire par la voie ludique.

Une paupière à demi-close, il tâche d'estimer le meilleur chemin entre les différents invités pour se ruer jusqu'à la zone des chambres à super-vitesse et au coude-à-coude.

Concentré aux bêtises qui sont la chose la plus importante dans l'instant présent d'un enfant, le Captain piloté par Billy Batson sent pourtant quelque chose... un filin qui le relie à quelqu'un d'autre, qu'il a déjà croisé récemment et ne s'attendait pas à voir ici.
Isis... Du moins la face cachée d'Isis, avec qui une forme d'électricité statique se forme dans ce lieu agité par les auras et les sources d'énergies étranges.
Il semble qu'entre Captain Marvel et elle, une sorte de mini-champ magnétique bénin soulève poils et cheveux sur tout l'espace qui les sépare...

Sandra Wu-San - ou Lady Shiva comme de nombreux élèves et professeurs de l'établissement la connaissait - était présente à l'inauguration de la Justice Academy.

Il y avait en effet cas à faire de sa présence au sein du corps enseignant de l'établissement. La jeune génération nécessitait de l'entraînement, et la maître en arts martiaux était uniquement qualifiée pour le délivrer. Cette raison seule ne saurait être en mesure de tout expliquer. Pour cela, il faudrait se retourner vers la réémergence de vieilles connaissances, et de vieux démons.

Ce qu'il y avait à voir était que, petit à petit, l'assassine émérite retrouvait un semblant de foi en ses contemporains. La route était longue et le cheminement n'était certainement pas des plus limpides, mais les faits étaient là : le flot de cadavres s'était tari, et le monde des arts martiaux pouvait dormir avec la certitude que le spectre châtiant l'approximation ne viendrait pas mettre un terme à leur existence au nom d'offenses existentielles.

Ce qui ne revenait pas à dire qu'elle était "gentille". Sa pédagogie n'était - et n'avait jamais été - basé sur ces principes. Là était l'un des innombrables points d'achoppement qui l'opposait à la philosophie de Richard Dragon, à ses méthodes, et à sa mentalité.

Et pourtant, tout irréconciliables qu'ils apparaissent, les élèves verraient vite que leur dynamique ressemblait plus à un vieux couple divorcé qu'à une rivalité de sang.

Oui. Shiva n'était pas connue comme "gentille".

A une exception près, peut-être.

" Tu devrais aller te mêler à eux, Cassandra. Ces jeunes gens sont appelés à devenir tes camarades. "

Elle ne s'était pas cachée. Elle n'avait pas surgi des ombres. Sandra s'était contentée de marcher vers sa fille et de venir s'agenouiller à côté d'elle. Elle sentait son malaise. Elle sentait sa ... peur. Elle avait trop longtemps échappée à ses responsabilités de mère, et il était évident pour quiconque connaissait leur relation que Sandra Wu-San essayait de racheter des années d'absence et de négligence avec une aisance et une fluidité qui n'avait d'égale que la diction de sa fille.

Elle ne savait que trop bien ce qu'elle était aux yeux de Cassandra, et c'était peut-être la seule chose qui pouvait encore lui donner envie de vomir.

" Tu devras faire leur connaissance tôt ou tard. " reprit la mère, sur le même ton factuel, " Mieux vaudrait en profiter tant que tu es en mesure de choisir l'arène. "

C'était fragile, mais c'était peut-être la seule manière qu'elle avait trouvé pour présenter la chose sous un angle qui pourrait parler à sa fille.

Elle ne l'embêta pas plus longtemps, et la quitta après s'être relevée, non sans lui adresser un dernier regard stoïque, mais où seul Cassandra pourrait voir la véritable préoccupation maternelle qui travaillait la nouvelle professeur.

Lady Shiva n'offrit certainement pas la même tendresse aux deux zigotos gavés de superpouvoirs qui entreprenaient déjà de semer la zizanie dans l'assemblée.

" William Batson. Jonathan Kent. " résonne la voix rogue au froid accent britannique de la professeure, semblant surgir comme une apparition démoniaque dans le dos des deux pré-adolescents, " Dois-je vous rappeler que vous êtes ici dans un établissement de savoir et d'apprentissage ? J'ai grandement entendu parler de vos ... facéties respectives. " Le regard de Shiva, sévère, se porta sur chacun des deux zouaves, à tour de rôle. Elle n'était nullement impressionnée d'ailleurs par l'impressionnante stature du Champion de la Magie, " Je ne saurais suffisamment vous mettre en garde contre vos pulsions. Il serait en effet ... dramatique que vos parents aient à être mis au courant si tôt dans votre cursus. "

Lady Shiva, les mains dans le dos. Celle qui était crainte. Celle qui ne subissait la réponse ou le trait d'esprit.

" Par ailleurs, de la sauce a coulé sur votre col, Batson. " fit-elle remarquer, en relevant les yeux vers Shazam.

« Allons, allons. »

La voix de Ray Palmer s’élève, à quelques mètres derrière Lady Shiva.

« Les cours n’ont pas commencé… l’on peut leur laisser un peu de libertés. »

Le visage souriant et amusé du directeur de la Justice Academy se laisse découvrir, tandis qu’il rejoint Lady Shiva et les quelques élèves qu’elle interpelle.
Déjà.


« Allez, filez ! »

Le scientifique les fait partir en agitant sa main, et se tourne vers la guerrière.
Il hausse les épaules.

« Bah… j’en verrais bien assez vite dans mon bureau, pour des soucis de discipline. Autant qu’ils profitent aujourd’hui, mmh ? »

Il glisse à nouveau ses mains dans les poches de sa veste bleue, et laisse son regard dériver autour de lui – autour d’eux.
Il acquiesce, lentement.

« Mmh. »

Un souffle de plaisir s’échappe de ses narines.

« Bien des jours… prenants et intenses s’annoncent, chère… professeure. Profitons de cette journée comme d’une parenthèse bienvenue – et finissons ces fichus petits fours, avant qu’ils n’en restent plus ! »

Il glousse, puis se détourne de Lady Shiva.
Ray s’avance vers le cœur du hall… qui se vide. La foule se disperse, se diffuse.

Il sourit, encore, et hausse les épaules – c’est une belle journée, oui. C’est un beau début.
C’est un beau lancement.

Et ça n’est que le début !

(HJ/ Je considère que ce message est mon dernier ici, et est la « conclusion » de cette inauguration.
En accord avec le Staff, je pense qu’il faut éviter de faire trop durer ce sujet. Merci encore d’y avoir participé, c’est super !
Les 1ers cours vont bientôt débarquer, vous pouvez encore conclure ici mais la suite arrive bientôt ! Restez branchés, et… préparez vos crayons, ne soyez pas en retard, c’est bientôt la rentrée ! /HJ)