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On ne dompte jamais ses démons. On apprend à vivre avec.

John Constantine
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John Constantine
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Inscription : 17/08/2019
Messages : 588
DC : RAS
Situation : Officiellement mort, commence lentement à ressurgir
Localisations : L'Oblivion Bar - La Maison du Mystère
Inventaire : Un paquet de cigarette, un briquet, un trousseau de clef, de la poudre aux yeux, un couteau suisse et de multiples craies.

Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
Shadowpact
On ne dompte jamais ses démons. On apprend à vivre avec. Ven 25 Juin 2021 - 19:38





- ‘Soir, Matthew.

- C’est rare, de te voir dans le coin. T’as perdu un pari ou t’es venu volontairement ?

- Je viens par pure noblesse d’âme, pour sauver une demoiselle prisonnière d’un de vos donjons.

- … Ah ?

- L’imaginer en princesse, c’est peut-être pousser un peu loin.

- …

- Mouais bon t’as l’idée, grosso modo.

- … Hm. Et qu’est-ce que tu veux de nous, exactement ?

- La clef de la Maison des Secrets. Temporairement seulement, me fais pas un AVC. Faites en une qui se dissolve une fois que je m’en serais servi.

- Hmprf. Par pure bonté d’âme ?

- Par pure bonté d’âme.

(Court instant de silence, le temps de consulter celui qui voit à travers les yeux de la corneille).

- … Non.

- Non ?

- Non. Pourquoi interviendrions-nous ? Ce sont vos histoires, pas les nôtres.


- Même si une armada de sorciers assiège le territoire de ton maître ?

- Si la maîtresse de maison a décidé qu’ils ne rentreraient pas, ils ne rentreront pas. Ils ne pourront pas trouver la maison.

- Et si il y a deux maîtres de maison ?

- Deux ?

- Occult. La Maison des Secrets lui a été lié, il y a longtemps : tous autant qu’ils sont, ils réussiront à outrepasser le contrôle d’Alice, quoi qu’elle en dise. Même si ça prend des années.

- Et si-


- Même si Occult refuse, les Sept pourront toujours être soudoyés. Et si ils refusent, leur magie peut-être volée. La Maison des Secrets n’est pas du tout à l’abris d’une foule de magiciens apeurés ; la Maison des Mystères, oui.

- … Je…

- Prends ton temps, hein. J’essaye juste de sauver une gamine innocente des flammes et des fourches.

- …

- … Alors ?

- … Le boss dit toujours non. C-c’est une affaire de mortel, et … et ça ne concerne pas le Dreaming.

- J’avoue, je m’attendais un peu à ça.

-… Ah bon ?

- Yep. Marvin ? Ils ont dit non !

- John ? Qu’est-ce que tu…

- V’z’allez vraiment laisser faire ça ?

- Marv’ ? D’où…

- Laissez des mages piller not’ propriété ?

- C’est un scandale !

- Eve?!


- Une honte !

- C-c-c-c’est m-ma maiso-on ! V-v-vous n’av-vez pa-as le droit !

- Wow wow wow tout le monde, respirons un-

- Un outrage à not' statut de rêve !


- Une véritable indignité !

- C-c-c’est une…

- Tais-toi espèce d’invertébré mental, c’est moi qui m’insurge !

- Ouais ! On s’insurge !

- Nom de… John !


John Constantine haussa les épaules, un sourire moqueur sur les lèvres, l’air de dire « Que veux-tu que j’y fasse ? C’est une affaire de rêves, et ça ne concerne pas les mortels. »

***

Il gravit le perron sans trop de soucis. La Maison des Secrets était très similaire à sa sœur : en plus d’être protégées par de solides barrières magiques, elles étaient mouvantes. Même les meilleurs magiciens peinaient à les localiser et à les rattraper avant qu’elles ne leur glissent entre les doigts. Selon ses calculs, ça lui offrait une avance confortable sur les grosses brutes qui s’étaient réunis sur Terre – et sur qui Zatanna, à cette heure, devait être en train de hurler copieusement.
Sur Terre, on murmurait de plus en plus le nom de Black Alice dans divers cercles magiques. C’était, après tout, une jeune femme extraordinaire : une voleuse de magie comme on en avait vu peu depuis longtemps. Et comme tout mage est très protecteur de sa magie, elle commençait sérieusement à effrayer certaines personnes sensibles et potentiellement instables. Et dans ce genre de situation, mieux valait agir en premier.

John frappa trois coups sur le battant de bois et attendit. Il tenait dans sa main une petite clé dorée, terminant par un losange, mais elle ne lui aurait pas permis d'ouvrir la porte. Alice contrôlait toujours l’endroit. Par contre, elle lui avait permis de retrouver la Maison des Secrets sans trop d’encombres.
Lorsque la porte s'ouvrit, il se tenait devant, une cigarette aux lèvres et une main dans la poche de son trench-coat.

- Bonsoir, Alice. Comment va ?
Black Alice
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Black Alice
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Messages : 321
DC : Jon Kent - Cassandra Cain
Situation : Alice est officiellement morte au service de la Légion. Elle a disparue depuis.
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Inventaire : De l'encens
des craies
Son lecteur musique et ses écouteurs
Un smartphone noir avec une pantacle "trop cool" dessus
Une liasse de billets de cent
Une dague dans la doublure de sa veste en cuir
Groupes : Meh
Shadowpact
On ne dompte jamais ses démons. On apprend à vivre avec. 386562Rien
Re: On ne dompte jamais ses démons. On apprend à vivre avec. Lun 4 Oct 2021 - 5:34

And if you're still breathing, you're the lucky ones.
'Cause most of us are heaving through corrupted lungs.

Lori avait fait un cauchemar. Ou quelque chose qui s’y apparentait, en tout cas.
Dedans Lori fuyait une horde d’animaux. Elle ne les voyait pas, mais leurs ombres se reflétaient partout, immenses et inquiétantes, tandis que leurs empreintes se dessinaient après ses propres traces. Elle avait beau courir, elle entendait toujours leurs cris et leurs hurlements au loin, jusqu’à ce qu’elle remarque une porte sans maison sur son chemin. Sans réfléchir, elle la passa alors, se cachant derrière pour reprendre son souffle.
La horde se tut presque instantanément, même si leurs ombres continuaient à se projeter, partout dans la forêt. Doucement, le silence se fit, la laissant un instant enfin en paix, jusqu’à ce que quelque chose, très discret, attire l’attention de l’adolescente, la faisant baisser les yeux pour remarquer l’ombre d’un petit animal courbé qui grattait la porte, à côté d’elle. Il insistait, si bien qu’elle finît par se décider à l’ouvrir, ne serait-ce que pour le laisser partir, agacée par le bruit, mais à l’instant même où la poignée fut tournée, Lori fut aspirée de l’autre côté de la porte. Elle eut l’impression d’une chute vertigineuse et-
Elle tomba de son lit.

« Bordel » maugréa-t-elle, tandis qu’elle se relevait péniblement, se massant douloureusement son épaule droite, qui avait subi le plus gros du choc « Tu parles d’un réveil... ». Attrapant son téléphone, elle vérifia l’heure plus par habitude que réellement par utilité – qu’est-ce que cela changerait, de toute façon ? On ne peut pas dire qu’elle a un planning très chargé, en ce moment – avant de s’étirer, quittant sa chambre sans plus de cérémonies, seulement vêtue d’un grand T-shirt et de ses sous-vêtements.

Depuis qu'Alice avait développé ses pouvoirs, il y a de cela un peu plus d’un an, elle avait bien remarqué qu’il y avait deux types de rêves qui jonchaient ses nuits. D’abord, il y avait ceux qu’elle faisait sans voler par inadvertance les pouvoirs d’une puissante et immortelle voyante, et puis il y avait les autres… Enfin, faire des rêves et des rêves prémonitoires était une chose, savoir les comprendre en était une autre. Parfois, c’était assez simple, quand le préposé au rêve prémonitoire avait la flemme de chercher des métaphores compliquées et qu’il se contentait de copier coller une page du futur, mais quand il était inspiré, Alice avait beau se casser la tête, elle n’y comprenait juste rien.
Utiliser les pouvoirs d’autrui était aussi simple que de claquer des doigts pour Black Alice, les comprendre et les dompter, en revanche…

Ouvrant le vieux frigidaire de la Maison des secrets, Lori hésita un instant, avant d’attraper une canette de boisson au café infiniment trop coûteuse pour ce que c’était, mais qui lui évitait d’avoir à allumer la cafetière, qui elle, prenait la poussière dans une des armoires. S’affalant ensuite dans le canapé, et après un temps de latence plus ou moins long qui se dissipa avec la caféine, Lori finit par appuyer sur le petit bouton "on" de son cerveau, cessant alors d’observer le plafond et sa peinture écaillée.
Au début, l’adolescente n’avait pas vraiment fait attention à ce genre de rêve, les balayant dans un coin de sa tête, jusqu’à ce qu’elle remarque qu’ils étaient souvent les signes avant-coureurs de quelque chose qui, d’une façon ou d’une autre, la concernait. Oh, elle voyait très bien à quoi la horde d’animaux faisait référence, ceci dit, surtout après ce qui s’était passé en Irlande. Ah, l’Irlande. Esquissant une grimace, Lori ne put s’empêcher de repenser aux semaines qui venaient de s’écouler.

Il fallait bien l’avouer, les événements la-bas ne s’étaient pas déroulés comme elle l’avait prévu. Certes, rien ne se passait vraiment comme Lori le prévoyait généralement, probablement parce que son instabilité émotionnelle était une grosse entrave aux plans et aux projets poussés, mais cette fois le dérapage avait été trop important pour qu’elle fasse face aux conséquences sereinement. S’il y avait bien quelque chose qui mettait Alice mal à l’aise, c’était la communauté magique.

Après avoir servi dans le régime de Degaton pendant des mois, Alice avait profité de son statut de morte pour changer de camp, sous la proposition de la Silver Banshee. Jouissant de sa protection, elle avait donc rejoins les forces de la résistance après avoir refilé, en gage de bonne foi, toutes les informations qu’elle détenait sur la Légion de Niebelungen - ce qu’elle avait fait sans trop se faire prier, d’ailleurs, sa loyauté ne se gagnant pas par la peur et la crainte constante.
Cependant, il ne suffisait pas de se repentir et de montrer patte blanche pour soudainement se faire pardonner et que tout soit oublié, pas quand on était responsable de la capture d’une bonne partie des magiciens qui s’étaient retrouvé sans défense en croisant sa route. Dès le début, et sans surprise, Alice avait dû faire face à l’inimitié et la suspicion des autres, ce qu’elle avait simplement ignoré, dans un premier temps, se drapant dans son habituelle arrogance. De par la nature de ses pouvoirs, Lori n’avait jamais été apprécié sereinement par sa propre communauté : une bonne partie d’elle avait déjà pensé à la supprimer purement et simplement, tandis qu’une autre partie plus vindicative avait déjà essayé de faire à quelques reprises d’ailleurs, tentatives qui s’étaient intensifié quand sa nature de "vortex" magique s’était manifesté. Si Lori pouvait être vu comme un avantage et une arme puissante, il était tout aussi censé de la voir comme une menace qu’il valait mieux tuer dans l’œuf, l’Europe servant désormais de plaidoirie à ceux qui avaient encore des scrupules à l’idée de s’en prendre à une "enfant".

Pourtant, et malgré toute cette animosité et la peur d’être poignardée dans le dos, Lori était resté, et elle avait aidé. Elle avait vraiment aidé. Elle avait vraiment essayé de faire de son mieux, de se rattraper, même si c’était irrattrapable, et qu’elle le savait. Elle avait même pu retrouver certaines de ses sœurs de la Sororité du Sleight Hand, avec qui elle avait pu faire équipe plus sereinement... Jusqu’à l’accident, du moins.
Lori avait beau repasser les événements dans sa tête, encore et encore, elle ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. Oh, elle avait bien remarqué quelques instabilités dans ses pouvoirs depuis son retour des enfers, mais là, elle avait juste… Perdue le contrôle. Elle n’avait pas juste lâchée les pouvoirs, se retrouvant sans défense, non : elle avait perdue le contrôle, alors qu’elle tenait dans ses mains une quantité faramineuse de magie ne lui appartenant pas. Et le résultat avait été désastreux, comme on aurait pu s’y attendre. Secouant négativement la tête, Alice renferma ce souvenir au fond d’elle-même, et comme la canette qu’elle venait de finir, se contenta de le jeter plus loin.
Au final, elle avait fuit et faisait la morte depuis. Comment auriez-vous voulu qu’elle réagisse autrement ? Là-bas, personne ne lui faisait confiance, aucun doute que même si elle avait cherché à s’expliquer, personne n’aurait voulu entendre que c’était un accident, qu’elle n’avait aucunement voulu leur faire du mal. Sa parole n’avait aucun poids, et les passifs étaient trop importants pour qu’elle prenne le risque de se remettre à leur jugement...

La fuite, donc.
Lori avait déjà fuit plusieurs fois, quand bien même son aide aurait été cruciale, ou même que l’équilibre du monde tout entier avait été en jeu. C’était une chose récurrente chez elle. Et c’est exactement ce qu’elle avait fait, une fois encore, quand les choses en Irlande étaient devenu hors de contrôle. Tout était si vite passé à la trappe : ses bonnes résolutions, les combats contre la Légion, ou les rares personnes qui avaient voulu croire en elle. Quand les choses devenaient trop graves, quand la portée des événements la dépassait, Lori disparaissait, tout simplement. A quoi d’autre aurait-il fallut s’attendre de sa part ? Elle n’était pas courageuse, brave ou même héroïque, loin de là, même. Lori n’avait rien demandé de tout cela, au fond, et ce n’était qu’une gamine paumée et en colère, avec des pouvoirs qui la dépassaient, et dont elle refusait les responsabilités, encore et encore, quand bien même le destin continuait à les lui coller au visage, renvoyant à chaque fois ses pions prendre le thé dans son salon, jusqu’à ce qu’elle cède.
A croire que plus elle fuyait, et plus il semblait démontrer des trésors d’ingéniosités pour lui remettre les deux pieds dans la merde…

Cette fois-ci, Lori avait donc tout lâché pour venir se terrer dans la Maison des Secrets : un endroit ou relativement peu de personnes savaient qu’elle se trouvait, et encore moins qu’elle y avait des droits. C’était toujours plus simple de se faire oublier, si personne ne savait où nous trouver. Comme à chaque fois qu’elle quittait le monde Magique, Lori avait essayé de reprendre une vie aussi normale que possible, essayant en vain de se raccrocher à ce qu’elle associait aux temps heureux. Mais ses parents étaient morts tous les deux désormais, et sa vie d’avant n’existait plus vraiment, à vrai dire, alors elle avait du improviser. C’est probablement pour cela qu’elle avait choisi de s’ancrer dans un petit quartier d’habitation de foyer américain moyens, d’une ville américaine moyenne, où la Maison avait revêtu des allures pavillonnaires moyennes, se cachant parmi les autres, recopiant parfaitement leur faciès. Ainsi, elle ressemblait beaucoup à l’ancienne maison d’Alice, et ce n’était pas sans raison. Quand bien même on sait cela impossible, il n’y a rien de plus naturel que de s’accrocher au passé qu’on voudrait voir revenir...

Trois coups retentirent à la porte.
Trois coups qui firent se figer Alice, alors qu’elle attrapait son téléphone, incrédule, pour voir si quelqu’un l’avait prévenu d’une visite dans la journée. La maison des Secrets n’était pas vraiment le genre de demeure qui avait affaire aux démarcheurs ou autres inopportuns s’invitant dans votre quotidien malgré vous. Si quelqu’un était ici, c’est qu’il avait cherché intentionnellement la Maison, et possiblement la personne s’y trouvant.

Les secondes passent, et Lori ne bouge pas du salon. Elle sent la peur lui tordre les tripes, et les plans de fuites qui s’enchaînent dans son esprit. Elle n’a jamais essayé de créer un portail pour voyager dans le shadowland depuis l’intérieur de la Maison, parce qu’elle sait qu’elle ne se trouve pas sur le même plan que la Terre, mais peut-être que cela marcherait quand même ? Du calme Lori, avant de paniquer, autant se renseigner sur la nature de son visiteur. Elle pouvait déjà libérer son sens magique pour savoir si elle connaissait le magicien ou la créature qui se trouvait derrière cette porte. S’il était sur le perron et pouvait cogner à la porte, il était donc dans la même dimension qu’elle d’une certaine façon, de fait, elle pouvait le scanner, comme elle pouvait scanner tout ce qui se trouvait ici.
Il ne lui faut pas longtemps pour reconnaître cette signature magique, et à l’instant même où elle réalisa que cela devrait être théoriquement impossible, elle se précipita vers la porte.

L’ouvrant à la volée, le regard surpris, Lori constate visuellement ce que son sens lui a déjà dit. C’est John Constantine. Le John Constantine. Celui qui est mort, éventré et pendu à un arbre, quelque part en Europe. Alice le sait, l’enfer ne parlait que de cela, la rébellion ne parlait que de ça. Tout le monde ne parlait que de ça. John Constantine est mort.
Enfin, il l’était, manifestement.

« Bonsoir ? Bonsoir ??? Mais- » Lori n’y croit tout simplement pas, alors qu’elle l’observe de haut en bas, incrédule. Il était mort, ça, c’est une certitude. Et là, il se pointe devant elle comme si tout allait bien. Comme si c’était une simple visite de courtoisie. Comme si leur seul contact, n’avait pas été au milieu d’une geôle sale et obscure, ou elle avait été incapable de l’aider, ou même de le sauver, quand la mise à mort avait été prononcée. « Genre, tu meurs avec perte et fracas et ensuite tu viens comme une fleur à ma porte, des semaines plus tard, t’es sérieux ? Mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?! » La fébrilité s’entend dans sa voix, tout comme le craquage nerveux qui la guette depuis sa fuite hors de l’Europe. Lori est sur la brèche, et elle aurait probablement été moins offusquée, si elle ne s’en était pas voulue de ne pas avoir pu l’aider, et que cela l’avait hanté, avec le reste des mauvaises décisions qu’elle avait pris, et qui s’étaient empilées sous le tapis de ses remords.
A cet instant, ce n’est pas vraiment contre lui qu’elle est en colère.

Plissant les yeux, elle le jauge du regard, avant de remarquer que ses cris offusqués ont quelque peu attiré l’attention du voisin, qui a cessé de s’occuper de son jardinage pour écouter subrepticement – du moins le croit-il - ce qu’il se passe. Depuis que Lori s’est installé dans le coin, il l’observe de toute façon toujours avec une certaine méfiance, ce qu’elle lui rend bien, naturellement, à coup d’insultes et de gestes grossiers. « Putain de mort-vivant... » Grognant un peu, Lori se décale d’un pas, l’incitant à rentrer.
Toute cette histoire va encore finir avec un thé autour du canapé, autant se faire une raison…


(c) AMIANTE



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