Knowledge is power | Ft. Ray

Knowledge is power | Ft. Ray Mer 27 Oct 2021 - 13:08

Knowledge is powerRay & Zatanna

Yeah, ain't tryna be cool like you, wobblin' around in your high-heeled shoes. I'm clumsy, made friends with the floor. Two for one, you know a bitch buy four and two left feet, you know I always drop. First thing a girl did was a bop, I'm the whole damn cake and the cherry on top. I'm a bitch, I'm a boss. I'm a bitch and a boss, I'ma shine like gloss

Ça fait longtemps.

Le nez en l'air à se demander si c'est une bonne idée, Zee soupire trop fort pendant que les mêmes tenues (à quelques détails près) volent autour d'elle. Elle a toujours accordé une importance capitale à sa présentation, son entrée en matière, la première révérence, l'ouverture du show. Soupir, ça fait plusieurs mois qu'elle ne l'a pas croisé, peut-être plusieurs années ? Elle en voit du monde et préfère toujours traiter avec ceux en qui elle a déjà confiance. Palmer elle ne le connait pas assez, plus assez ou peut-être qu'elle ne l'a jamais connu du tout. En d'autres termes, elle n'est pas sûre de répondre favorablement à son appel. D'autant plus que les démons, c'est pas vraiment son truc. Ça le devient, mais ça ne l'était pas.

- Oh et puis merde.

Après tout qu'est ce qu'elle risque ? Pas grand chose, c'est un peu sa spécialité d'aviser (et de tout inverser) en fonction du contexte. Ses doigts se referment sur un tailleur simple, très légèrement différent des autres (mais ça a son importance). Elle ira par curiosité et repartira presque aussi vite, le scientifique a un bon sens de la repartie dans ses souvenirs et c'est toujours un plaisir d'agrandir le champ de l'inexpliqué. Être un mystère de plus, creuser les rides entre les sourcils de ces braves gens qui cherchent toujours des explications rationnelles quand la vérité se trouve être bien plus simple, bien plus dure.

Et puis c'est là que ça la percute.

Une idée, peut-être pas une de ses meilleures. La science pourrait nourrir la magie, la magie pourrait nourrir la science. Rien n'est opposé dans l'univers qu'elle envisage, tout se complète, s'imbrique, s'explique. Des explications, il lui en manque pour nombre des gadgets magiques qui sont en sa possession. Elle a plus ou moins appréhendé Shadowcrest depuis longtemps, pas ses habitants.

C'est peut-être une bonne idée finalement.

Elle réfléchit rapidement à sa manière de faire son entrée, n'ayant pas répondu au message de Ray et ne comptant pas le faire. C'est tellement trivial, les rendez-vous, les emplois du temps, c'est tellement chiant. Alors elle a une idée, et ça c'est assurément sa meilleure de la journée.

Elle ne connaissait pas l'académie avant de mettre les pieds dans une de ses salles de classe, wow, c'est grand. On ne s'embête pas sur le prix du mètre carré par ici.

- Bonjour à tous et à toutes, Zatanna Zatara, maîtresse de la magie et tutti quanti, j'espère que je n'interromps rien ?

Si, en fait elle a l'air d'interrompre tout un cours en entier avec ses paillettes, ses effets de fumée, son haut de forme et ses grosses fesses magiques qui ne savent décidément pas faire autrement que s'asseoir en écrasant tout ce qu'il y a autour d'elle. C'est pas faute d'avoir essayé, ça doit être son côté diva (ou son côté italien). À peine une demie pirouette et elle a trouvé le scientifique.

- Monsieur Palmer.

Il va sûrement devenir tout rouge et piquer une crise. Tant mieux.
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Ivy Town.
Ville moyenne de Nouvelle-Angleterre. Précisément dans l’immense territoire qui a tant inspiré H.P. Lovecraft pour ses nouvelles horrifiques et terrifiantes.
Dans ce grand vide, oublié par l’essentiel des Américains, alors que la plupart bénéficient d’ancêtres qui sont arrivés en ces lieux, pleins d’espoir.

Ivy Town n’aurait jamais dû dépasser son statut de grande ville locale… si quelques penseurs acharnés n’avaient pas longuement investi ici.
Dans l’Université.

L’Université d’Ivy Town est, littéralement, l’une des plus importantes au monde – concurrençant autant Harvard que Princeton.
Même si nul n’oublie jamais Harvard, sauf les plus avares ; évidemment.

Ivy Town est aussi connue, depuis quelques années, par une faune surhumaine, qui s’est développée après qu’un super-héros soit apparu ici.
Atom.
Le deuxième du nom. Non plus le nabot intelligent et fort, de la J.S.A. ; mais bien le scientifique capable de changer de taille, et membre souvent secondaire de la Justice League. Bien que, là aussi, la situation a évolué ces dernières années.

L’Université d’Ivy Town, cependant, subit une légère baisse de popularité depuis quelques mois – depuis qu’une Académie s’est ouverte, dans la même ville.

La Justice Academy.

En synthèse, un centre de formation pour futurs super-héros.
Un ensemble impressionnant, qui a poussé en une nuit. Qui comprend quantité de niveaux, d’étages, de laboratoires, de chambres, de salles de cours, de zones d’entraînement.
Avec, aussi, des hangars – et des canaux de transport vers d’autres mondes, notamment le Microvers.

La Justice Academy.
Fondée par Ray Palmer, après la perte de ses pouvoirs d’Atom, et son séjour dans le Multivers, pour aider la Justice Incarnate ; la Justice League All-Stars, peut-on dire.

Les choses changent, oui.
Et il faut suivre le rythme… notamment pour les étudiants, qui doivent autant mener leurs existences personnelles, que suivre des apprentissages souvent ardus.

« … et ce n’est pas parce que cela sonne étonnant, bizarre ou surnaturel que ce n’est pas scientifique, en fait. »

Notamment ici, dans l’une des salles de classe spécialisées dans la Science – ou, plutôt, dans l’approche de la Science.

Knowledge is power | Ft. Ray A0c135256369da749eb89a49678fab331d66341d

« Mister Miracle est connu pour être un Néo-Dieu, et je sais que beaucoup se concentrent sur la deuxième partie ; Dieu.
Soit.
Mais cela reste… une dénomination. La catégorisation d’une race.
Thanagarien. Rannien. Cela sonne moins… divin, mais nous avons finalement la même chose ici.
Mister Miracle n’est pas une divinité magique, même si beaucoup le pensent. »

Une voix calme et enjouée tente d’expliquer des concepts complexes à des étudiants dont l’esprit vagabonde ailleurs.
L’homme a l’habitude, et ne perd pas son sourire – car il aime enseigner, toujours.

« Même ses méthodes ne sont pas magiques ! Ou, en tout cas, ne le sont que parce que nous n’en comprenons pas le mécanisme ; et donc la science. »

Ray Palmer.
Ex-Atom. Ex-super-héros. Ex-membre puis meneur de la Justice League.
Directeur de l’Académie.
Professeur, avant toute chose.

« Même quand sa Cour des Miracles a vaincu les Omega Titans, il a utilisé des moyens plus scientifiques que magiques. La Miracle Machine utilisée pour amener l’Univers une seconde en avance, c’est un engin scientifique.
Certes, Mister Miracle a sollicité le Groupe de Merveille pour bloquer les Omega Tit… »

Il veut aller plus loin. Il veut poursuivre.
Il veut retomber sur ses pieds.
Il veut expliquer que, même si son ami Scott Free a sollicité Wonder Woman, Docteur Fate, Etrigan ou encore Zatanna Zatara pour mobiliser une magie assez forte pour figer les Omega Titans dans le moment présent, alors que l’Univers avançait d’une seconde… et bien, même cela n’implique pas que les Néo-Dieux sont magiques par essence.

Mais… il s’interrompt. Mais il est interrompu, en fait.

Par une arrivée.
Par son arrivée, plutôt.

« Mmh. »

Un léger souffle s’échappe de ses lèvres, alors que Ray reprend sa respiration – après l’avoir figée plusieurs secondes.
Et pour cause… l’entrée, l’arrivée imprévue l’a laissée bouche bée. Encore.

Zatanna Zatara.

La magicienne. La super-héroïne et magicienne. L’amie de Batman.
La petite-amie de John Constantine.
La mentor de Khalid Nassour, le nouveau Docteur Fate.
Et, pour lui, une ancienne coéquipière de ses premiers temps de la Justice League – où ils étaient tous deux jeunes, mais si différents. Lui tant timide et réservé, replié sur lui-même et des petites tailles, pour passer inaperçu.

« Oh. Bonjour… Mademoiselle Zatara. »

Elle n’a pas changé.
Enfin… si. Beaucoup. Enormément. Et ça se voit, et ça se sent. Elle a changé. Elle a morflé.
Mais la forme… le style… non.
Zatanna n’a pas changé.

Elle est toujours aussi éclatante.
… et foutrement insupportable parfois, aussi.

« Chers étudiants, je n’entends pas les salutations à Mademoiselle Zatara, mmh ?
Monsieur Perez, prière de refermer la bouche, je n’ai guère envie de devoir vous faire traiter pour indigestion de mouches. »

« Gloups ! »

Diego Perez, surprise et choqué, réagit par instinct et referme donc ses lèvres.

Mais le choc demeure pour le jeune Chupacabra, fan de Batman qui, soudain, se rend compte de l’attrait de Zatanna Zatara.

« Bien, formidable.
Chers étudiants, Mademoiselle Zatara nous fait la… très agréable surprise de nous rejoindre, dans ce cours visant à séparer la science de la magie.
Quelle formidable occasion de l’interroger, n’est-ce pas ?
Dites-nous, alors, Mademoiselle Zatara. Pourriez-vous nous aider à y voir plus clair sur un élément précis.
Voici une interrogation sur laquelle les élèves vont bientôt plancher. Je suis sûr que vous pourrez les aider.
Allons-y.
Voici donc le sujet : [u]est-ce que la magie est innée ou acquise ? Est-ce que l’on naît magicien, ou est-ce qu’on le devient ? Et en quoi la magie est-elle différente d’une science que l’on peut apprendre ?[/i] »

Un immense sourire glisse sur le visage de Ray, alors qu’il recule et laisse à Zatanna le soin de prendre la main.
Il jubile, là.

Il y a peu, Palmer a pris son courage à deux mains et a sollicité Zatanna pour une entrevue ici – autant pour lui proposer un poste, que pour demander de l’aide face au démon qui possède Joey Wilson.
Et voilà comment elle fait ?
Elle se pointe sans s’annoncer, et en plein cours ? Pouah !

Zatanna est puissante, Zatanna est sympa’ ; mais Zatanna se la pète et s’y croit trop.
Qu’elle gère alors ces questions impossibles… et on verra si elle arrive à se sortir de ce pétrin, par magie !

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Re: Knowledge is power | Ft. Ray Sam 30 Oct 2021 - 19:19

Knowledge is powerRay & Zatanna

Yeah, ain't tryna be cool like you, wobblin' around in your high-heeled shoes. I'm clumsy, made friends with the floor. Two for one, you know a bitch buy four and two left feet, you know I always drop. First thing a girl did was a bop, I'm the whole damn cake and the cherry on top. I'm a bitch, I'm a boss. I'm a bitch and a boss, I'ma shine like gloss

D'accord, peut-être qu'elle a un peu abusé.

C'est à force de courir partout et surtout sur scène, elle en perd le reste. Elle oublie que les gens ne sont pas forcément habitués à la voir apparaitre de nulle part, déranger leur quotidien, laisser sa magie et son chapeau haut de forme partout. C'est vrai, elle devrait se sentir un peu désolée d'interrompre son cours de cette manière, elle devrait se faire toute petite maintenant, peut-être même s'excuser, être vraiment navrée. Dommage qu'elle le soit pas du tout.

- Oh ? Vraiment ? Est-ce que vous m'entendez mieux avec un ruelrap-tuah ?

Sa voix ressort naturellement décuplée, difficile de la louper. Le peu qu'elle entend lui donne déjà envie de rouler des yeux, la science, la science, toujours la science. Certaines personnes ne peuvent pas s'empêcher de vouloir tout comprendre, généralement ce sont eux qui détestent ses spectacles. Ils profitent de rien, passent leur temps à faire des commentaires pour savoir comment tel tour a été fait, comment cette carte a disparue et par quel diable on peut foutre un éléphant dans un chapeau. Ils comprennent rien, comprendront jamais rien. Au moins son apparition a eu l'effet escompté sur quelques élèves, elle s'assoit sur la table de l'un d'entre eux, croise les jambes, c'est chez elle maintenant, où sont ses appartements ?

- La magie est à la fois innée et acquise. Certaines personnes naissent avec des aptitudes magiques, il s'agit ensuite de les apprivoiser. Personne ne nait talentueux magiciens, on le devient tous. De plus, si je peux me permettre...

Et elle va se permettre, plutôt deux fois qu'une. Zee descend de son perchoir pour remonter sur l'estrade, s'improvise prof le temps d'une minute ou deux et doit bien avouer aimer ça. Elle aime la science en vérité, déteste seulement les sceptiques.

- Le terme de magie tel qu'employé dans la question est particulièrement vague, tout à fait imprécis. Il n'y a pas une seule version de la magie mais une multitude d'affluences magiques et de forces occultes qu'il nous revient d'appréhender et de maitriser. Certaines formes de magies peuvent être apprises sans prédispositions particulières, d'autres non.

Léger sourire le temps de poursuivre, elle pourrait faire ça toute sa vie et c'est un peu ce qu'elle fait en vérité. Des cours sur la magie, elle en donne tous les soirs le temps de ses représentations. Les occasions d'étaler ses connaissances de manière aussi libérée sont néanmoins assez rares, elle comprend très bien pourquoi tous les universitaires finissent par avoir le melon : ils s'écoutent parler tout le temps.

- Quant aux différences entre la science et la magie, elles ne sont en vérité que moindres et facilement surmontables, n'est-ce pas la raison de ma présence ici ?

Coup d’œil vers Ray, d'accord, c'était pas très sympa. Elle aurait pu apporter des gâteaux et entrer par la porte comme tout le monde. Sourire presque désolé, ses ongles tapotent le verre du pupitre alors qu'elle s'éloigne, si on cligne des yeux on pourrait presque voir apparaitre des étoiles.

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Un silence lourd s’installe au cœur de la salle de cours, dans la Justice Academy.

Les élèves, les étudiants sont autant surpris que choqués par ce qu’il vient de se passer ; par ce qu’elle vient de faire.
Elle. Zatanna Zatara.

Star du showbiz. Magicienne. Super-héroïne.
Maîtresse de l’occulte.
Maudite par elle-même, et toujours hantée par son passé, si lourd.

Ils le savent, tous. Enfin… ils le sentent. Ils le comprennent, alors qu’elle leur parle avec un détachement que seuls ceux et celles qui ont vécu le pire, qui ont plongé en enfer et en sont revenus, mutilés mais vivants, peuvent adopter.

Ils sentent tous que Zatanna Zatara est en démonstration, ici.
Dans la forme, au moins.
Car, sur le fond, elle livre ainsi des éléments si intenses, si profonds qu’ils en viennent à grimacer, à se crisper.

La magie…
Ils n’y connaissent rien, ou si peu. Ils pensaient en comprendre plus, ici, et le professeur Palmer leur a permis de mieux définir ces éléments – jusqu’à maintenant.

Jusqu’à elle.

Jusqu’à ce que Zatanna vienne faire voler en éclats les fondamentaux des étudiants, mais aussi le cours du directeur de l’Académie.
Qui reste silencieux, les fesses posées sur son bureau.

Calme. Silencieux. Immobile.
Même quand la magicienne a utilisé un sortilège pour augmenter le son de sa voix, avec une de ses fichues formules inversées.
Ray n’aimait déjà pas ça dans la Justice League. Il ne goûte toujours pas ces façons de faire – même si elles sont efficaces.

« Oui. »

Il brise enfin le silence pesant, et reprend la parole d’une voix… étonnamment calme, et douce.

« En effet, Mademoiselle Zatara. »

L’on pouvait s’attendre à ce qu’il s’emporte, à ce qu’il s’emballe. A ce qu’il hurle, aussi, parce que Zatanna vient écraser son autorité et son cours, tout en criant en pleine salle de classe.
L’on pouvait s’attendre à un scandale, à ce que la magicienne soit mise en dehors de la Justice Academy, avec pertes et fracas.

Et… non.

« C’est… pour cela que je vous ai demandé de venir. »

Un sourire tendre et sincère accompagne ses mots.

« Vous êtes une spécialiste. Vous êtes une référence.
Vous êtes… une Homo-Magi.
Ou Homo Magus, le terme diffère selon les interlocuteurs. Une branche cousine de l’Homo Sapiens, concernant des personnes naturellement adeptes de la magie. Cela ne concerne pas forcément toujours les mêmes membres d’une famille, un Homo Magi peut se déclarer au sein d’une lignée de… ha-ha.
Oserais-je dire Moldus ? »

Un clin d’œil ponctue cette référence, alors que Ray se relève et parle, d’une voix claire et posée.
Moins pour Zatanna que pour les étudiants, désormais avides d’en savoir plus sur elle.

« Vous êtes l’autorité en matière de magie, Mademoiselle Zatara.
J’entends ce que vous dites.
La magie est autant innée qu’acquise. Il faut apprivoiser ses capacités.
Et, surtout, il y a différentes magies, différents flux, différentes forces. Soit. Je le note. J’entends. »

Il fige son regard sur elle, plein de fougue et d’intérêt.

« Je l’admets : je n’y connais rien en magie. Je peux évoquer les théories d’Albert Einstein, je peux échanger avec Superman sur la Physique de Krypton, je peux disserter sur l’équilibre du Multivers.
Mais… je n’y connais rien en magie.
Or, les étudiants, mes élèves, ont besoin de connaître la magie – de la cerner, de l’identifier, de la définir.
Au moins un peu. Au moins en surface.
Pour survivre dans notre monde. Pour survivre, face à la magie. »

Ray acquiesce, gravement.

« Alors… oui.
Oui, Mademoiselle Zatara. Tout ceci est la raison de votre présence ici.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas tout. Je ne sais pas ce que vous savez – mais nous avons besoin de le savoir.
Je n’ai aucune honte à admettre mon ignorance, car je veux la combler.
Et je n’ai aucune honte pour demander de l’aide, encore plus aux spécialistes, car eux seuls peuvent nous faire avancer. »

Il lève les mains, et désigne ainsi l’estrade du professeur, juste en face de Zatanna.
Lui en descend, lentement.

« Allez-y. S’il-vous-plaît.
Aidez-nous. Apprenez-nous.
Dites-nous ce qui peut être compris de la magie, des différentes magies.
Nous avons besoin de vous. J’ai besoin de vous.
Et… je vous demande de faire ce que vous savez faire le mieux, Mademoiselle Zatara. Aidez-nous.
En brillant, évidemment. »

Cette dernière remarque est une pique, légère ; le reste n’en est rien.
Ça se voit, dans ses yeux.

Ray n’a clairement pas aimé les méthodes, l’allure de Zatanna – mais il la connaît. Il la connaît, au moins un peu.
Il sait comment elle est… et il fait avec.

Car il a besoin d’elle. Car ils ont besoin d’elle.
Car elle connaît la magie, et pas eux.

Palmer prend alors sur lui… et laisse Zatanna avec cette estrade, ce pupitre vide.
A elle de jouer.
Fini, donc, d’être la rebelle et d’agir comme telle. A elle de prendre les rênes.
A elle d’être la professeure !

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C'est une sorte de guerre et il est plus qu'évident qu'elle ne lui laissera pas la victoire.

- Non.

Non, elle ne donnera aucun cours. Non, ce n'est pas le moment. Non, elle n'a rien préparé. Non, elle n'est pas prête pour ça. Non, elle ne peut pas non plus tout improviser. Si elle s'écoutait, elle ferait sûrement un de ses numéros en espérant qu'ils soient suffisamment sur le cul pour ne pas poser de questions mais elle ne s'écoutera pas. C'était facile de faire la maligne et de s'inventer professeure sur une minute ou deux, certainement pas sur tout un cours. Elle prend néanmoins la peine de venir prendre la place que Ray lui donne, rien que pour énoncer ce mot simple et les suivants.

- Je vous enseignerai avec plaisir quelques notions pour comprendre le monde magique dans quelques temps mais aujourd'hui...

Zee consulte sa montre, fait semblant d'y voir un truc qui lui donne une information capitale alors qu'en vérité : les aiguilles tournent dans le vide. Ça perturbe toujours sa montre les téléportations.

- Oui, il est beaucoup trop tard aujourd'hui pour que je m'essaie à pareil exercice. Vous êtes tous en récré, génial pas vrai ? Allez, on bouge de là.

La magicienne fait naitre une gerbe d'étincelles bleu foncé autour d'elle pour réveiller les cerveaux endormis ou trop choqués pour réagir. Le contraste avec son visage légèrement agacé est saisissant, c'est sans doute ce qui pousse les étudiants à ramasser leurs affaires et à déguerpir. Elle doit bien l'avouer, Ray l'a piégé. Ce n'est pas tout à fait à quoi elle s'attendait et ce n'est pas non plus une vague que son graaaand génie artistique est capable d'endiguer si facilement.

- Que ce soit clair, j'aurais totalement pu donner ce cours. Je suis juste curieuse des véritables raisons de ma présence ici.

L'italienne acquiesce, oui, c'est une excuse qui semble assez convaincante. Elle sait qu'il y a quelque chose de plus complexe derrière sa venue à l'académie, Ray n'aurait jamais demandé son aide pour quelques cours. Il aurait planché le sujet nuit et jour s'il l'avait voulu et aurait sûrement donné ses cours lui-même. Il y a quelque chose ici qui requiert sa présence et qui n'est pas de l'ordre de l'enseignement.

- Et je ne suis que peu patiente.

Elle n'est surtout que peu réfléchie mais ne regrette en aucun cas son entrée pailletée, certaine qu'on se souviendra d'elle longtemps après avoir quitté cette salle. En bien ou en mal, elle s'en fiche. L'important, c'est de marquer les esprits.
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Les élèves retiennent leur souffle, quand Zatanna Zatara refuse de faire cours.
Ce qui est déjà rare en soi.
Mais, surtout, cela implique qu’elle refuse une demande – un ordre du directeur Palmer.
Ce qui n’a jamais été vu ; jusque-là.

Les regards vont et viennent entre la Magicienne et le scientifique.
Tous deux restent de marbre.

Elle sur l’estrade, calme et pleine d’assurance ; en apparence. Mais avec suffisamment de talent et d’expérience pour faire illusion.
Hé, c’est Zatanna, quand même.

Et lui assis à moitié sur un bureau vide, les bras croisés, calme ; en apparence.
Mais il sait moins bien gérer les illusions.
Ses yeux révèlent clairement les sentiments qui naissent en lui – et ils sont plus proches de l’orage que de la quiétude d’une douce après-midi d’été.

La Magicienne fait apparaître des feux d’artifice, et annonce la fin du cours ; de l’événement.
L’attention se confirme sur le directeur.
Qui, cependant, a conscience de ce qui se joue… et se révèle beau prince, pour une fois.

« Vous avez entendu la dame.
Même s’il reste un peu de temps, nous n’allons pas perturber Zatanna Zatara et ses habitudes… ou sa vision des choses, un rien passéiste. Peut-être un problème de génération.
Allez, filez en récréation – quoi que cela puisse dire, pour vous ! »

Quelques piques, un peu vives. Il fallait bien que ça sorte.

Les élèves pensent d’abord à une plaisanterie, mais ils se rappellent rapidement que leur professeur ne plaisante pas avec eux ; ou rarement.
Et ce n’est pas bon signe, s’il le fait.

L’ensemble du groupe s’évapore rapidement, et la porte de la salle de cours est claquée violemment. Sur eux deux.
Seuls.

« Humf. »

Un soupir lourd s’échappe des lèvres de l’ancien Atom, alors qu’il se redresse et s’avance vers une paroi obscure de la salle.
Derrière lui, Zatanna parle – plus froide et directe que jamais.
Il semble s’en soucier autant que de son premier Bec Bunsen.

« Café ?
Je sais, je sais… j’ai fait placarder dans toute l’Académie que la caféine est l’ennemie d’un bon cerveau, mais… bah.
Ce n’est pas la première fois qu’un professeur faute devant ses élèves, hein. »

Il appuie sur plusieurs éléments de la paroi, et révèle un compartiment secret comprenant une machine à café dernier cri.
Il enclenche plusieurs manipulations, et acquiesce lentement aux mots de la Magicienne.

« Je vois.
Bruce m’avait prévenu, en fait. De tout ça.
De… vous. »

Sa voix retrouve ce calme abusif et cette touche de provocation qui peuvent tellement énerver ses interlocuteurs. Il dit toujours ne pas savoir de quoi ils parlent.
Il ment, évidemment.

« Les que ce soit clair, très incisifs et directs, autoritaires. Je ne suis pas patiente, blabla. Je suis Zatanna Zatara, et je suis badass, ne me faites pas suer.
Bon, ça, ce n’est pas de lui, mais c’est l’idée, hein. »

Ray se retourne enfin, et croise les bras en tenant sa tasse fumante de café. Une tasse vieille, endommagée, donnée jadis par des élèves.
World’s Greatest Teacher, dit-elle. Il en est fier.
Enormément.

« Mais… que ce soit clair aussi, Zatanna. On se connaît.
Et je sais que ça implique que… tu vas me prendre de haut. Que tu vas vouloir imposer ton avis, ton fonctionnement ici.
Je comprends. Ce n’est pas personnel.
Tu vois en moi Atom, le super-héros minuscule ; presque le symbole de la JLA.
Je suis sûr que ce n’est pas volontaire – mais tout le monde le fait. Je comprends. J’accepte, car j’ai longtemps accepté.
Sauf ici. »

Son visage se ferme, soudainement.

« Mon Académie. Mes règles.
Oui, ce n’était pas sympa’ de ma part de te mettre au défi de faire cours devant ces gamins – mais ce n’était pas sympa’ de débarquer comme ça.
Mon Académie. Mes règles.
Si tu n’es pas contente… et bien, je ferais sans toi. Et un gamin paumé, possédé par un démon que ni Jason Blood, ni le Docteur Fate n’ont pu vaincre devra faire sans toi. »

Un sourire amusé et provocateur accompagne ses mots, qu’il lance comme un appât pour l’ego mais aussi l’héroïsme de Zatanna.
Enfin… surtout l’ego.

« Et c’est pour ça, oui, que je t’ai demandé de venir, Zatanna.
Un gamin est en danger.
Joseph Wilson, dit Joey. Le super-héros Jericho.
Fils de Deathstroke ; pas cool. Capable de posséder le corps d’autrui d’un regard ; cool, mais dangereux.
Récupéré et torturé par le régime fasciste européen de Per Degaton, le Nazi temporel, parce que son père a trahi le tyran d’Europe ; vraiment pas cool.
Un démon, appelé Amy, est en lui et prend souvent le contrôle. Ni Jason, ni Khalid n’ont pu l’en déloger – et je refuse que ça continue. »

Palmer souffle, et détourne un regard grave, qu’il fixe sur l’extérieur.

« C’est un gamin.
Hanté par une saloperie qu’il n’a pas voulue, et qui prend pour son père – et ça, j’accepte pas.
Mais, aussi, c’est un gamin de mon Académie.
Et il est juste hors de question qu’un de ceux qui viennent ici pour apprendre, être aidés et accompagnés ne trouve pas l’appui nécessaire pour se libérer de ça.
Voilà pourquoi je t’ai demandé de venir ; dans mon Académie. »

Il refixe son regard sur Zatanna, et reprend directement.

« Alors ? Où en est ta patience maintenant, ma chère ? »

Ray sourit, alors.
Pour contrebalancer la sècheresse de ses mots – mais, aussi, être digne de lui-même.
Parce qu’il a besoin d’elle.
Et, surtout, parce qu’il l’aime bien… même si elle est casse-pieds !

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- Blabla super-héros minuscule, blablabla MON académie, blabla MES règles, blabla et on tape du poing sur la table parce que c'est sérieux ici, rien à voir avec ces connards de magiciens qui comprennent rien à la science.

D'accord, elle ne s'est pas bien comporté.

Il faut dire qu'elle a toujours été d'humeur taquine et que les scientifiques ont tendance à lui donner des envies d'ironie. Ray a de plus toujours été une cible de choix pour répondre à ses petites et très légères piques. La magicienne appuie son coude sur l'estrade, nonchalamment posée là pour le lorgner depuis son perchoir. D'accord, peut-être qu'elle a un peu abusé. Elle n'aurait sans doute pas apprécié s'il avait interrompu un de ses spectacles pour faire une terrible démonstration mathématiques à ses spectateurs.

- Bruce m'avait prévenue aussi.

Est-ce qu'elle compte s'arrêter pour autant ? Bien sûr que non. C'est un bras de fer, ce genre de joute verbale. Si on commence à culpabiliser, s'excuser, pleurnicher, c'est la fin. Ça équivaut à relâcher la pression l'espace de quelques secondes et à ployer, or tout le monde le sait : Zatanna déteste perdre.

- Que ce soit clair, je ne prends personne de haut. Jamais. Et je fais pas de classement des héros toute seule le soir, dans ma chambre, avec un stylo pailleté et mon carnet préféré. J'ai d'autres choses à faire et surtout, je reconnais de la valeur en tous ceux qui souhaitent aider.

L'italienne lève un sourcil, l'air de dire "casse-couilles sûrement mais hautaine pas du tout". Au fond, elle est sûre qu'il sait tout ça, d'autant plus qu'il a déjà maintes fois prouvé sa valeur et son utilité. Elle espère qu'il sait tout ça, plutôt. Zee soupire un peu, elle a fait son entrée magique, a interrompu un cours de Ray Palmer (ce qui ne devait pas être arrivé depuis l'ouverture de l'académie, au moins), elle a envoyé des étudiants en récréation et elle a diffusé son humeur piquante dans toute la salle. Au fond, elle peut déjà considérer avoir gagné.

- Et je veux bien pour le café, merci beaucoup.

Elle descend de son perchoir pour rejoindre le scientifique, convaincue qu'il est temps d'arrêter les bêtises pour se concentrer sur ce qu'elle est venue faire ici. Ce qu'elle vient d'apprendre, finalement. La surprise ne l'a jamais dérangé, mais elle commence à penser que les démons ont quelque chose avec elle ou que c'est elle qui a quelque chose avec les démons. L'un ou l'autre. Elle écoute en silence - pour une fois - les explications d'Atom

- Comment est-ce arrivé ?

Elle comprenait très bien une grande partie de l'explication, la vengeance de Per Degaton, le fait que Ray trouve ça intolérable, la difficulté à déloger le démon, tout ça, elle comprenait. Comment est-ce qu'il est parvenu jusqu'à lui en revanche, elle ne saisissait pas.

- Est-ce qu'il est ici ? Joey ?

Les sourcils froncés, Zee se met à réfléchir quant à la possibilité de demander gentiment à un démon de quitter le corps de quelqu'un au beau milieu d'une académie pleine à craquer d'une population relativement jeune et sans défense. Pas la meilleure idée du monde.

- Si j'arrive à l'aider - ce qui n'est pas garanti - il faudra tout de même combattre ce démon. Je suppose que tu en as conscience.

Nouvelle moue un peu suspicieuse, juste pour lui rappeler qu'il s'agit peut-être de SON académie et de SES règles mais que les histoires de démons, c'est SON dada à ELLE. Des enfants, de véritables enfants.

- Je préfère préciser que je ne t'impose rien, Ray. C'est ton académie ici, ton fonctionnement.

Zee ponctue sa déclaration d'un sourire éclatant, du genre qui pourrait figurer dans une pub de dentifrice. Ils se connaissent, il sait très bien qu'elle n'a jamais eu l'intention de repartir sans avoir au moins essayé d'aider.
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Inscription : 21/11/2015

Oh.

Oh, il... oui.
Oh oui.
Oh oui, il a envie. Oh oui, Ray Palmer en a envie.

Il a envie de l'anéantir.

Il a envie de se retourner, et de lui envoyer le café brûlant sur son visage si beau, si troublant, si séduisant.
Si crispant. Si énervant.
Avec ses petits sourires ironiques, et suffisants.

Il a envie de la brûler, en effet.
Mais aussi de la briser.
Mais aussi de lui hurler dessus. Mais aussi de crier.

Pour dire que oui, la Science est supérieure à la Magie. Oui, les Magiciens sont des charlatans. Oui, les Scientifiques dominent le monde, et c'est bien.
Oui, elle est insupportable.

Mais... oui, aussi. Elle est douée.

« Hrm. »

L'ancien Atom grogne, et finit de servir un café idéal – et pas empoisonné – pour la jeune femme.
Il la sent se rapprocher, descendre de l'estrade.
Et se tourne ensuite, pour lui tendre une tasse chaude et au parfum agréable.

« Tu... ah. »

Un sourire sincère glisse sur son visage.

Un sourire amusé. Un sourire fatigué, aussi, car la situation l'use.
Mais un sourire, quand même.

Parce que, alors que cette joute verbale a tapé fort, a tapé dur... bon sang, pense-t-il.
Ça fait du bien.

« Tu changes pas, hein ? »

Il hausse les épaules, puis tire une chaise. Il s'assoit dessus, et souffle lourdement, en se permettant de laisser apparaître la pression, la tension.
La fatigue.
Et une forme d'usure, réelle.

« Tu... bah.
T'as raison, en fait. J'ai voulu faire mon kéké – avec mon Académie, et tout ; et c'est vrai, hein ! J'en suis très fier.
Mais... ouais.
Tout ça... tout ça me stresse, Zatanna. Tout ça m'angoisse. »

Il fige ses deux pieds dans le sol, et se penche en avant. Les doigts entourant son café, dans lequel il plonge un regard rêveur.
Et las, aussi.

« Et... bordel, en fait. J'en sais rien. »

Une grimace sincère passe sur son visage.

« Tout ce que tu me dis, tout ce que tu me demandes... tu as raison de me demander tout ça, hein.
Mais... j'en sais rien. Bordel. »

Il soupire, encore, et enchaîne.

« Comment est-ce arrivé ?
J'en sais rien.
J'ai récupéré des données, en Europe, avec Deathstroke – ouais, j'en suis venu à collaborer avec le père de Joey. Slade Wilson. Celui qui a tué jadis Ryan Choi, mon élève.
Ouais. Tu vois mon état de désespoir.
Un peu plus, et je tente de draguer Black Canary devant Green Arrow. Hé. »

Un sourire lourd ponctue sa phrase lasse.

« Anton Arcane est impliqué.
Per Degaton a collaboré avec tout ce que la Terre compte de mauvais Sorciers... et notamment Anton Arcane, ouais.
Cet enfoiré a... fait quelque chose, à Joey. Je ne sais pas comment.
Je... pff. Je ne sais pas. »

Et il déteste cela.
Intimement. Personnellement. Définitivement.
Il déteste cela.

« Ouais, sinon.
Ouais, Joey est ici – mieux vaut là que dans la rue, hein. Il fuit les autres. Il a une chambre, calme et tranquille ; loin des autres.
Je la surveille. Je le surveille.
Tu veux... le voir ? Ou le voir de loin ? »

Ray souffle.
Il évoque une surveillance. Il évoque un espionnage. Il évoque des méthodes malhonnêtes.
Mais il évoque une guerre.
Une guerre contre un démon ; et pour lui, ça justifie de faire autrement. De ne plus être un super-héros.

« Et... ouais.
Je sais. Je sais, Zatanna. Je sais... qu'il va falloir combattre le démon. »

Ses poings se serrent, autour de la tasse de café. S'il avait encore ses pouvoirs d'Atom, le mug exploserait sous la pression.
Une pression qui se lit dans les yeux de Palmer, qu'il relève vers la jeune femme.
Elle peut y lire tout le désespoir d'un homme qui veut aider, mais n'y arrive pas ; et donc la rage, infinie, que cela déclenche.

« Je... le ferais.
Si tu m'aides. Si tu libères Joey. Si... tu m'apprends comment faire.
Je le ferais.
J'affronterais... cet enfoiré. Ce fils de... démon.
Je l'affronterais.
Et bordel... je le détruirais, Zatanna. Je le détruirais. »

Il le pense vraiment.
Il n'en est sûrement pas capable ; mais Ray Palmer le veut, définitivement.

Le démon s'en prend à un jeune homme innocent, et il ne l'accepte pas.
Surtout...
Surtout un jeune homme qui s'avère être son étudiant ; sa responsabilité.

Ray n'accepte pas que ceux dont il a la responsabilité souffrent. Il n'a aucune pitié pour ceux qui leur font du mal.
Aucune pitié.
Et... aucun recul, non plus.

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