[SVM] Second Coming

[HRP : Ce post d'intro peut être intéressant en écoutant ça en même temps : https://www.youtube.com/watch?v=ZVGf3ePIO04]

Je me trouvais, attendant patiemment dans l'ombre du coin du bureau directeur de la prison, que le directeur rentre de son bureau afin de lui faire ouvrir toutes les cellules en même temps.
Soudain, une explosion retentit suivit d'un tremblement. Cette explosion fut bientôt de trois nouvelles qui durent grandement endommagé les bâtiments du pénitencier.
Je levai les yeux au ciel et soufflai de dépit; Deathstroke était arrivé. Dans toute la finesse le caractérisant.
Mais cela eut également pour effet de faire rappliquer le directeur suivit de deux gardiens. Je n'attendis pas qu'ils me repèrent je tirais une flèche dans la gorge de chaque gardien. "Deathstroke en position. Parait pour la Phase 2."
Le directeur hurla de terreur et courut à son bureau dans l'intention de déclencher une alarme. Ma réponse n'attendit aucun avertissement et une flèche vint lui traverser l'épaule pour le clouer au siège, le forçant à s'asseoir pour ne pas souffrir.

" Désolé. Je ne suis plus dans le coup de torturer des gens pour avoir ce que je veux. Mais arrêtez de faire n'importe quoi pour m'y forcer aussi. ", dis-je en passant derrière le bureau pour détruire l'alarme.
J'allai ensuite m'asseoir en face de lui et lui dis:

" Alors laissez-moi vous expliquer ce qui va se passer. Vous allez utiliser la console de commande de votre bureau pour ouvrir toutes les cellules de toutes les ailes en même temps. Et ne me dîtes pas que c'est impossible, je sais que ce n'est pas vrai.
- Vous vous attaquez à la ville de Superman. Il vous arrêtera, vous ne pouvez pas gagner.
- Laissez moi en douter. Ensuite, une fois que vous aurez fait cela, je ferais en sorte que vous ne souffriez plus de la flèche plantée dans votre épaule. Mais soyez sans crainte; je ne vous tuerais pas, je ne suis pas là pour ça, et puis j'ai besoin pour faire passer un message. "

Je ne sais pas si ce fut mon attitude qui lui faisait comprendre que je n'allais vraiment pas le tuer, ou bien si ce fut la douleur intense se diffusant depuis son épaule qui lui fit obéir; mais il obéit.
Il fit coulisser une cache de sous son bureau, à côté du bouton d'alarme, qui dévoila une console de commande générale. Il appuya sur un bouton pour ouvrir toutes les cellules.

" Bien, maintenant faîtes passer ce mot. "Votre liberté vous est rendue par les Secret Six. " Oui je sais, plutôt ironique pour les Secret Six de se faire faire de la pub. "

"Votre liberté vous est rendue par les Secret Six ! " , ce message se diffusa à travers tout les hauts-parleurs de la prison.

" Merci pour votre coopération, monsieur le directeur. ", dis-je avant de me lever, et de l'endormir en appuyant au bon endroit.

" J'en ai fini de mon côté. Il ne reste plus qu'à les faire sortir de l'enceinte du bâtiment. "

A ce moment-là, j'entendis une détonation de feu d'artifice. Je retournai dans le bureau du directeur, et regardai par la fenêtre.
Le mot FREE était dessiné dans le ciel. Je soufflai entre mes dents, à la fois de dépit, de colère, et d'agacement.
Ce ne pouvait être que Deathstroke pour envoyer un signal d'appel à un héros de Métropolis. Il n'y avait que lui d'aussi arrogant et sûr de lui, ou bête, pour faire une telle chose.

Je me dirigeai vers la cour pour aider à faire sortir les prisonniers.

Deux flèches explosives furent suffisantes pour créer une ouverture capable de faire sortir un grand nombre de prisonniers à la fois.
Je laissai passer le flot de criminels libres, qui se hâtèrent de se diriger tous ensemble vers l'endroit où les attendaient déjà des hommes armés. Aucun d'eux n'eut l'idée d'aller dans une direction différente jusqu'à ce que le dernier groupe à passer l'ouverture se retourna pour me voir m'en aller en arrière. Une illumination se fit dans leur esprit et ils choisirent de chercher une autre sortie. Cela leur permit d'échapper au massacre que des hommes que je pensais être des gardiens allaient perpétrer quelques instants plus tard en ouvrant le feu sur la cohorte de prisonniers.

Je fis donc le tour par derrière pour rejoindre l'endroit au dessus duquel brillait encore le mot FREE. Là, en arrivant derrière Deathstroke, je le vis tirer une balle de sniper sur Supergirl, la cousine de Superman. Je ne savais pas que Wilson avait réussi à trouver de la kryptonite à mettre dans ses balles, mais visiblement, il l'avait fait. Car la Kryptonienne s'effondra sous le projectile. Deathstroke semblait avoir réussi son coup, et avant qu'il continue à s'en prendre à la cousine de l'homme d'acier, je lui dis:

" Laisse-là. La mission c'est de faire sortir les criminels. Et on va échouer si on les laisse se faire massacrer par les gardiens. En plus, ta cible semble déjà hors-service. "

Je le dépassai et sortit une flèche explosive en me dirigeant vers les gardiens. Mais à ce moment-là, je remarquai qu'il ne s'agissait pas de gardiens mais de mercenaire. Je fis vite le lien entre ces hommes et Deathstroke, et je le prévins donc.

" Deathstroke, rappelle tes chiens avant que je m'en occupe ! "

Je continuai cependant mon chemin, passant devant la Kryptonienne affaiblie, prêt à éliminer les hommes de Wilson afin de faire évader les prisonniers restant, comme le voulait le plan.

Ça bardait dans la cour et bien que je me sois écrasé dans le bâtiment fumant, un des mur avait disparu après l’impacte du missile qui avait mit le feu. Cela me donna tout le loisir de voir la scène entre deux respirations désespérées pour alimenter mes poumons en air. Je pouvais retenir ma respiration pendant longtemps, mais seulement en temps normal. J’avais littéralement du poison radioactif dans le corps et je savais que ce n’était que le début des symptômes.

Je tentais de me rapprocher des gardes prisonniers en me trainant au sol pour ne pas trop secouer la Kryptonite en moi. Peu importe à quoi cela me faisait ressembler. Mais au final, je ne pouvais pas m’approcher assez vite pour les libérer avant que les mercenaires ne débarquent. Ma meilleure option était une attaque à distance qui ne blesserait pas les hommes qui me regardaient avec une telle intensité qu’une éventuelle déception serait un supplice autant pour moi que pour eux.
Un des mercenaire, plus important que les autres me passa devant sans s’intéresser à moi. Je ne savais pas son nom, mais il me semblait familier. En tout cas, il en savait suffisamment sur moi pour savoir que j’étais hors jeux. Pas totalement. Je n’étais plus une menace pour eux, mais je comptais bien donner mon meilleur coup et accessoirement le dernier. Je me concentrais et visais la grille de l’autre coté de l’endroit où je me trouvais. C’était facile, je n’avais qu’à découper le verrou de la porte qui fermait la cellule quand les barreaux étaient encore à l’emplacement normal. Le rayon laser rouge partit de mes yeux pour frapper ma cible avec une précision chirurgicale. L’exclamation de joie qu’ils émirent fut de courte duré, je pouvais encore contrôler certain désagrément de mon état comme résister à la nausée, mais des parties de mon corps d’ordinaire facilement utilisable ne l’entendaient plus de cette oreille. Ce qui dans mon œil permettait de focaliser le rayon me lâcha pendant que ma vision se faisait floue. Les hommes furent baigné d’une lumière rouge non concentré et sans danger un instant avant qu’elle ne disparaisse.

Les gardiens gardèrent le silence. La pression était déjà assez forte pour ne pas qu’ils en rajoutent et ils le savaient. J’entendais un groupe de mercenaire se rapprocher. Je devais faire vite, très vite. Un soupçon de panique s’immisça en moi. C’était rare depuis que j’étais sur terre et quasi-omnipotente. Cette monté d’adrénaline causé par la peur aurait presque était la bienvenue, si je n’avais pas envie de tout vomir. Un dernier effort que certains auraient pu qualifié d’héroïque me permit de projeter de nouveau mon rayon pour terminer le travail. Un instant je voyais déjà les gardes libres, mais la dure réalité me rattrapa. Le rayon apparaissait et disparaissait par intermittence frénétique avant de disparaitre complètement. L’effort me clouât au sol. Je m’attendais à des exclamations déçut ou à des encouragements, mais de toutes façon je ne pouvais plus rien faire. Au lieu de ça, j’entendis des bruits forts. Je relevais la tête et à travers le brouillard je vis un des gardes donner des grands coups de pied sur la porte. Ils n’avaient pas baissé les bras et ne se contentaient pas d’attendre que les super-héros viennent les sauver, ou du moins, qu’ils fassent tout le travaille à leurs place. La grille céda car la serrure était presque finit de découpé. Deux des gardent ne me jetèrent même pas un regard avant de s’enfuir dans le couloir du bâtiment. Le dernier avait les mains sur les barreaux, son expression était indéfinissable. Un mélange de gratitude, de pitié et un petit truc du genre "je veux vivre même si tu dois en crever". Puis il s’en fut sans se retourner. De toute façon, il ne pouvait pas venir ou j’étais et quand bien même, qu’aurait il pu faire ? Je me fichais bien de l’ingratitude des gardes ou de leur désire de survie.

Les mercenaires étaient là. J’utilisais mes dernières forces pour me retourner et m’adosser à des débris de mur. Pour leur faire face. Je ne savais pas si ils pouvaient me faire du mal, mais en l’état actuel des choses, mon état comateux supplantait toute autres considérations. Un des mercenaire dit quelque chose. Je ne compris pas quoi, déjà je pouvais m’estimer heureuse d’avoir comprit que l’on me parlait. Je voulais répliquer une dernière phrase. Un dernier baroud d’honneur. Mais je fus interrompu pas un effroyable bruit au moment où j’ouvris la bouche. Ils se mirent tous à courir et il fut évident qu’il y avait réel danger et que je ne pourrais pas y échapper. Des tonnes de roches du bâtiment fragilisé par le feu et l’explosion me tombèrent dessus pour m’ensevelir. Après ce fut le trou noir.


[Merci pour ce RP.  ]