"C'est plutôt gris en fait"

Quelque part en milieu d'après-midi, sous un ciel gris Je franchis la porte de sortie de la Gotham Train Station après ce qui semblait être une étérnité à réchauffer un banc dans un train. Trainant avec moi un sac de voyage & un backpack.

Me retrouvant sur un trottoir délavé je me met à regarder un peu partout en quête d'un taxi. Quelques trop longues minutes plus tard je suis soulagée d'en voir finalement un débarquant un client. Je lui fait signe aussitôt.

- "Alors, petite dame, ou l'on va?"
- "Heuh, Wayne Manor"
- "C'est comme si on y était déjà."

& Alors que le taxi se remet en route moi je me roule dans mes pensées.
Bon. Depuis mon départ de LexCorp j'me suis promenée un peu partout, me tappant divers boulôts sous mes deux formes; Serveuse, Livreuse, etc... Surtout des tafs temporaires pour lesquelles j'étais surqualifiée, Un producteur m'a même proposé un salaire généreux pour paraitre dans des vidéos... disons... pour adultes, que j'ai poliment refusé.... Non mais. Puis je tombe, en surfant sur les sites d'offres d'emplois, sur une ouverture particulièrement interessante à propos du Wayne Manor pour remplir un poste de butler ou majordhomme ( Poste qui nécésite plusieurs compétances malgré l'image humble que l'on en a souvent ) Enfin, me suis je dites, un endroit ou ils vont bien m'évaluer à ma juste valeur.

Tiens. La Radio du taxi se met à diffuser un bloc à potins mentionnant une visite de Bruce Wayne à un club d'iceberg, je crois. Bonjour coincidence.

- "Tiens. Çà faisait un bout de temps qu'on avait pas entendu parler de Mister W. Çà a un lien avec votre visite à son manoir?"
- "J'sais pas. J'y vais juste pour un boulôt"

Il me restait quand même un dillèmme: Devait je y aller en Grande ou Petite Caitlin? En petite bien sûr. J'ai besoin d'être évaluée selon mes compétences pas pour mon look... à moins qu'on me demande de faire une démonstration de force physique ou quelque chose du genre.
C'est un peu pour çà que Petite Caitlin a choisi d'y aller en taxi au lieu du métro. Plus sécuritaire, vu la sinistre réputation de Gotham en matière de criminalité.

Tiens. Des tarés qui dansent autour d'une poubelle en feu.

Un peu plus tard le Taxi finit par s'arréter dans un coin de la ville moins achalandé & surtout plus huppé.

- "Voilà petite dame c'est ici."
- "Choukran" lui répondis je, ayant remarqué qu'il était arabe.

Sur ce je me retrouve devant un portail, à quelques mètres seulement du bût de ma quète.


Brrrr. J'imaginais la demeure du "prince de Gotham" autrement. Je voyais un palais cossu avec des jardins devant. C'est plutôt gris en fait. Bon. Allons y. Je m'approche du portail d'entrée &...


En espérant, bien entendu qu'il y est quelqu'un... surtout que maintenant il commence à pleuvoir. Re-brrrrrr.

Quelques moments se passent après l'usage de la sonnette. Suffisamment de moment pour que le jour ai le temps de s'achever & faire place peu à peu au soir.
Puis, enfin, ce petit bruit électrique qui distingue les portes s'ouvrant à distance se fait entendre & je peux enfin marcher sur le domaine Wayne. D'ailleurs l'obscurité est maintenant suffisante pour que toutes les lumières s'allument. Ou pas vraiment toutes. Seulement quelques unes d'entre elles autour d'un seul chemin. Je comprend tout de suite l'intention des occupants du manoir ici & je m'aventure sur la voie en question quelque peu encombrée par mon bagage & mon sac à dos. Alors que je contourne l'édifice vers l'arrière je ne peux faire autrement que de regarder autour de moi. L'endroit est encore plus gris & lugubre une fois le soir tombé. On dirait presque ces décors dans les vieux films d'horreur avec Bela Lugosi.

J'arrive enfin devant ce qui semble être une porte d'accès pour les employés du manoir qui s'ouvre doucement pour laisser paraitre en son seuil un homme à l'allure digne mais stricte, visiblement dans la soixantaine avançée. Il me fait un peu penser à Lugosi d'ailleurs. & cette vieille montre à gousset dans sa main qui en rajoute dans l'atmosphère de cinoche des années 1930 qui plane présentement en ces lieux.

Bref. Peu enclin à rester sous la pluie l'homme m'invite à emprunter la porte pour entrer au manoir & moi, sous la pluie suffisamment longtemps comme çà, ne me le fait pas dire deux fois. l'homme se présente alors comme étant Alfred Pennyworth, majordome & responsable du personnel entourant Bruce Wayne. Autrement dit il est le patron au manoir quand Wayne n'est pas dans le coin.
& alors que je sors un tissu de ma poche puis essuyer l'eau de pluie sur mes lunettes Alfred précise qu'il y avait erreur dans l'annonce & que j'aurais due plutôt me présenter à la Tour Wayne. Bon le manoir ou le QG de la Wayne Enterprise çà me convient dans un sens ou l'autre. J'ai déjà travaillée pour un patron aux "importantes exigences" après tout.

Mais alors que je songe à m'excuser à Alfred de l'avoir déranger & de me remettre en route vers la Wayne Tower même si l'idée d'attendre un autre taxi sous la pluie ne m'enchante guère. Il me fait comprendre qu'il est disposé à faire ma connaissance après tout. Ouf. Petite Caitlin reste au sec.

Alors que je remet mes lunettes je jette un regard autour de la pièce. L'ensemble est plutôt austère pour une résidence de ce calibre. Il est vrai qu'on est pas dans le salon principal non plus.

Maintenant je m'assoie doucement sur l'un des fauteuils de la pièce, tirant un dossier de mon sac. & j'ouvre ma trappe en me mettant en mode frimousse à la fois mignonne & sérieuse.

"Eh bien Mister Pennyworth. Mon nom est Caitlin Fairchild, née à Seattle il y a 25 ans, graduée avec tous les honneurs à Princeton University, Expérience au sein d'une grande compagnie à Métropolis & j'ai eu plusieurs occupations depuis ou je n'ai pas eu à travailler bien fort. "
Puis, déposant mon dossier sur une petite table, je rajoute.
"Voici mon CV & mon parcours académique tout en détails."

& alors que j'attends qu'Alfred consulte le dossier mon esprit roule encore. J'me demende ce qui va surtout attirer son attention; Ma collection de A+ au rayon académique, mes tests de Q.I. ou bien les détails sur "une grande compagnie à Métropolis". Bien sûr je n'est pas tout inclue sur mon cheminement dans ce dossier. Cette fois ou, à Edmonton, j'ai empéché un autobus bondé de plonger dans un ravin juste en le repoussant vers la route par exemple.

Bon. Je vois que monsieur Alfie semble aimer mon CV mais il a des questions & c'est bien compréhensible. Ce n'est pas tout le monde qui s'est tapé un cheminement comme le mien. (Merde. Je croyais avoir précisé le nom de la "grande compagnie de Métropolis" dans mon CV. My bad.)

Après quelques secondes de réflexion (Bon. J'vais pas lui dire que j'ai omie de mentionner LexCorp. Il risque de ne pas me croire). Je réponds calmement d'une voix polie & rassurante.

"Eh bien LexCorp considère les autre corporations comme des rivales & des compétiteurs, parfois avec raisons parfois juste par paranoia. Lex a eu quelques relations avec Wayne Ent dans le passé, pas toujours harmonieuse. Je ne connais pas tous les détails mais je craignais juste que de mentionner LexCorp nuierait à mes chances d'embauche dans votre entreprise même si je n'ai plus de relation avec Lex depuis plus de deux ans maintenant. Pour ce qui est de STAR Labs. Premièrement c'est des représentants de LexCorp qui sont venu me proposer un bon boulôt juste après l'obtention de mes diplomes. Pas STAR Labs. & pourquoi je ne me suis pas tournée vers StarLabs après mon départ de LexCorp c'est tout simplement parce que j'avais besoin de prendre mes distances de Métropolis, pas seulement de la boite de Mister Luthor & ce pour des raisons de sécurité personelle."

Je fais une petite pause. Question de laisser à Alfred le temps de digérer ce qu'il vient d'entendre. En me tournant vers l'unique petite fenêtre de la pièce je constate qu'il a cessé de pleuvoir dehors. Mais revenons à l'entrevue.

Après mon départ de LexCorp. La vie & la routine de laboratoire m'a quelque peu soulé. Faire marcher la science dans un milieu fermé est certe stimulant & souvent bien rémunéré mais c'est justement celà, un milieu fermé & parfois détaché du monde. J'ai eu seulement envie d'explorer, de gouter à différentes expériences, de cotoyer toutes sortes de gens, j'ai rencontré des personnes simples dans les petites villes tout comme des personnes riches & oiseuses, notamment durant mon passage dans la boite de Lex. Voyez vous, mon père me disait qu'il faut prendre son temps avant de savoir ce que l'on veut faire de sa vie. C'est ce que je faits & mon parcours n'est pas encore fini. J'suis tombé sur votre offre d'emploi & j'me suis souvenu de ce que j'avais apprise, à gauche & à droite, sur Mister Wayne & sa compagnie. Homme flamboyant qui attire l'attention tout en restant terre à terre. Ne laissant pas sa fortune & son statut lui monter à la tête comme j'ai déjà vu chez tellement d'autres personnes de son rang social & sa compagnie semble forgée à son image. Financièrement prospère mais impliquée dans sa communauté & près des citoyens ordinaires. Wayne Enterprise a organisé plusieurs oeuvres de charité si j'me souviens bien. & que dire du manoir. Très sobre comme demeure pour un homme dans la tempe de Bruce Wayne.

Petite pause, le temps de remonter mes lunettes sur mon nez.

C'est ce mélange de luxe & d'ordinaire autour du "Wayniverse" qui m'intrigue. Ce pied dans le jet set & l'autre dans le gris quotidien qu'on retrouve que très rarement dans une organisation de cette envergure m'intéresse comme expérience à vivre.

De pl.............

Houlà j'ai failli m'échapper à propos de ma grande alter égo, que je pourrais aussi être bodyguard pour Mister Wayne ou bien une option d'urgence dans des situations ou le personnel de sécurité de la tour en aurait plein les bras. mais bon. Il va probablement l'apprendre de lui-même tôt ou tard. C'est pas comme si c'était une identité secrète mais je préfère toujours la jouer sans en mettre plein la vue ici. Je me reprends donc....

Voilà. C'est à peu près çà. L'idée ici est d'acquérir une expérience de vie. & si la réputation de Métropolis en tant que "cité du futur" est surfaite j'aimerais voir si celle de Gotham en tant que "cité du crime" l'est aussi.

Sur ce je prend une pause. Attendant un peu nerveusement le verdict inévitable. Tiens. je remarque un cliquetis en fond venant d'une autre pièce. Une de ces vieille grandes horloges à balancier sans doute.

Quand on passe une entrevue-boulôt comme çà le même état d'esprit revient souvent. On s'imagine soi-même dans soit le meilleur scénario; "Génial on vous engage pour la fonction de PDG", ou bien le pire "Dégage la va nu-pied. T'as aucune chance avec nous."
Ici j'me retrouve finalement quelque part au milieu, me faisant proposé un truc somme toute assez similaire à ce que faisais chez Lex, avec, du moins je l'éspère, une atmosphere de travail différante. Un peu dommage, me dis je, pour le manoir. Vu l'absence de bruits suggérant de l'activité, des pas & des voix au delà de la pièce que l'on occupe Alfie & moi. Il a l'air d'être pas mal seul dans cette grosse cabane. Me semble qu'il aurait besoin d'aide. M'enfin. Gardant mes pensées pour moi je fini par laisser aller mon opinion.

"Eh bien çà me va tout à fait. En fait, çà ressemble pas mal à la fonction que je remplissais durant mes premiers mois à LexCorp. Alors c'est en plein dans mes cordes. La présentation fine & attentive ne sera pas un problème. J'ai un look d'enfer en uniforme."


Ouf. J'ai failli m'échapper encore en rajoutant que s'il était effectivement question d'uniforme alors il faudrait me prévoir deux tailles. Fait gaffe Caitlin. Tu te laisse emporter par l'enthousiasme là. N'empêche. L'entrevue se déroule très bien. L'approbation d'Alfred est palpable malgré son air sévère & stricte qu'il maintient presque comme un masque.

Un autre petit regard vers la fenêtre pour constater qu'il s'est remis à pleuvoir dehors & mère nature a même attendu que j'y regarde pour nous faire entendre le son du tonnère au loin. La vilaine. L'idée de retourner sous la pluie, version orage me déprime un peu du coup. J'aurais due m'apporter un parapluie moi.

& puis l'attente qu'Alfred me réplique semble durer une éternité. Je suis nerveuse. Un peu trop peut être. Du calme Caitlin. T'as déjà fait des entrevue avant..... Ok. Peut être pas dans la demeure de l'une plus riches célébrités des USA mais quand même.

... & l'horloge qui reclique à nouveau.

La réaction d'Alfred m'enchante. C'est en laissant tomber momentanément son air sévère qu'il me souhaite la bienvenue dans le "wayniverse" avec un grand sourire. Pas d'uniforme à l'horizon, c'est bien. De plus il me propose de m'emmener à la Tour Wayne de ce pas pour m'y présenter. Avec le temps qu'il fait je ne vais définitivement pas cracher là dessus. Nous sortons donc tous les deux du manoir en direction d'un grand garage. Comme il pleut encore nous avons tous les deux un parapluie. Alfie a été bien sympa de m'en préter un.


À l'horizon un éclair illumine le ciel. Révélant les silhouettes des gratte-ciels de Gotham au loin. Le son du tonnerre ne devrait pas tarder.

Quelques secondes suffisent pour nous retrouver devant les portes du garage en question. Mr Pennyworth ouvre la porte juste devant nous à la télécommande, révélant à l'intérieur une Ford Crown Victoria qui a l'air d'avoir déjà roulée un brin. Sans doute la voiture américaine la plus ordinaire à être sortie de Détroit ces dérnières années.... mais pour aller d'un point A à un point B elle fait parfaitement le boulôt. D'ailleurs Alfred, pensant sans doute que j'allais être véxée, vu le niveau de bagnole qu'on s'attend à voir dans ce genre d'environnement, me dis un truc comme quoi les véhicules impressionants sont réservés à la famille W..... . Pourquoi une Crown Victoria me véxerait d'ailleurs? Mon père a travaillé avec une auto-patrouille banalisée de ce modèle durant un bon bout de temps.

Alfred n'a même pas le temps de finir sa phrase que les grilles du portail d'entrée s'ouvrent. Laissant entrer une paire de phares illuminant la cour & nous aussi forcément. Alors que les phares approchent du garage je peux distinguer le type de véhicule. On a hors de tout doute affaire ici à un membre de la "famille W....." comme Mister Pennyworth a tenté de dire. J'peux même deviner de quel membre il s'agit.

& là. À l'improvisse. Je ne peux m'empécher d'en pousser une.

"Wow. Une Aston Martin DB5 1965. Produite à environ 1000 exemplaires à l'époque il n'en resterait plus qu'une vingtaine aujourd'hui. Pas mal pour un "Véhicule impressionant"."
....Phrase suivie d'un petit sourire mignon de ma part. En fait ce serait celle vendue chez Sotheby's pour 6 millions$ en 2019 à un acheteur anonyme que çà ne m'étonnerait même pas. Ben quoi? L'étendu de mes connaissances s'étendent, entre autre, jusqu'au domaine de l'automobile. Le vroum vroum c'est pas seulement que pour les garçons. Nan.

Alors que je m'apprétais à entrer dans la Ford un peu encombrée de mes deux sacs je m'interrompt poliement dérrière la portère ouverte attendant le déroulement de la présente situation. Tiens, J'me demende si cette DB5 est équipée de gadgets oufs comme la ba................gnole de James Bond.

La DB5 s'arrète que déjà Alfie se précipite vers elle pour en ouvrir la portière; vieux réflexe de majordhomme que je ne juge pas du tout. C'est son boulot après tout. Le conducteur répond quelque chose toujours assis dans l'auto que je n'arrive pas à saisir, surtout à cause du son du tonnère venant de l'éclair vu plus tôt à l'horizon qui raisonne par dessus. Après quelques instants le conducteur sort de la DB5. D'abord une silhouette grise dans la pénombre du soir, les phares de l'auto étant maintenant éteints mais de nouveaux éclairs dans le ciel l'illumine aussitôt, comfirmant ce que je pensais quand l'auto est arrivée devant nous. Il s'agit bien d'un homme que j'ai vu de temps à autres dans les divers médias.

Eh bien voilà.... juste comme çà. J'ai Bruce Wayne himself qui s'approche droit devant moi. & Le vent, Comme si il attendait ce moment propice se lève un peu & du coup j'ai quelques uns de de mes cheveux dans la figure. Il me souhaite la bienvenue & comme je m'aprètais à lui répondre voilà Alfred qui fait mes présentations à ma place. Bon, çà va. Bruce reprend sa phrase de bienvenue & a;ors que j'mattend à lui serrer la main il couclue d'un geste un peu surprenant d'une petite révérence un peu vieillotte mais agréable. Je ne peux faire autrement que de répondre par un autre petit geste un peu vieillot de révérence que faisait les ladies à l'époque devant un gentleman.

Curieux par contre comment ce petit geste pourtant bien simple semble peser sur Bruce. Même Alfred, qui a l'air d'être plus vieux que lui d'un moins 20 ans est en meilleur forme à en juger par la marche rapide qu'il a effectué pour aller ouvrir la portière de l'Aston Martin. Bruce a été marqué par la vie, c'est évidant. & pourtant la dérnière fois que je l'ai vu à la télé, il y a un an & demi environ, il semblait en meilleur forme, marchant rapidement dans un parc je crois. Est ce que la télé n'a montré qu'un plan avantageux de l'homme ou bien sa présente condition est la conséquence d'un accident plus réçant? Quoi qu'il en soit je me redresse de ma petite révérence, repoussant les cheveux de mon visage & je réponds.

" Merci Mister Wayne. Enchantée de vous rencontrer. Je crois que Mister Pennyworth à bien résumé mon bref pédigré. Mon nom est celui de mon père, Commissaire Alex Fairchild. C'est un honneur pour moi que de traveiller chez Wayne Enterprise."

Voilà. Pas vraiment besoin de faire plus long comme discours de présentation. Je crois que Mister Wayne a eu une longue journée & si je suis choyée de rencontrer le "Prince de Gotham" en personne de si près on direit qu'il veut finir ce qui reste de cette journée dans le repos. Du moins je crois.

Bruce Wayne acquiesce lentement, alors que la jeune fille se présente et évoque un embryon d’historique personnel. Un élément, évidemment, attire son attention.

« Ah… une fille de commissaire ? Rousse ? »

Un sourire amusé glisse sur son visage marqué et fatigué.

« Je crains que vous n’ayez guère le monopole de l’originalité à Gotham… mais je suis sûr que vous saurez trouver votre voie directement. »

Il inspire et, via des gestes lents et usés, glisse les mains dans les poches de sa veste. Son allure paraît soudain un rien moins fringante, moins bluffante même.
Les âges font leur poids sur ses épaules, clairement.


« Ravi… en tout cas, de faire votre connaissance. Si Alfred a identifié un talent suffisant pour bénéficier d’un emploi auprès de nous, c’est la preuve que vous êtes définitivement digne d’intérêt. Il conviendra de… ne pas décevoir. »

Il acquiesce, gravement.

« Mais… Alfred ne se trompe pas, et il ne se trompera pas sur vous, non plus. »

Il sourit lentement, non sans la petite alerte lancée un instant plus tôt à Caitlin.

« A bientôt, donc. C’est… un honneur pour les Entreprises Wayne de travailler avec vous. »

Il forme un petit mouvement de tête, puis s’en va. Il abandonne ici la jeune fille, et pénètre au cœur du Manoir – non pas par la porte de service, comme elle l’a empruntée, mais bien par l’entrée principale.
Une différence réelle, importante qui risque de la marquer, encore.
Même si les événements se précipitent… et si elle est attendue ailleurs, à nouveau.

« Miss Fairchild ? »

Alfred Pennyworth l’interpelle – et Caitlin découvre que le majordome s’est discrètement éclipsé, pour pénétrer dans son véhicule, et même la solliciter… depuis l’intérieur !

« Allons, Miss Fairchild, si vous voulez bien me rejoindre… le trajet jusqu’à Gotham City dure quelque peu, et je dois encore réaliser quelques tâches domestiques avant la tombée de la nuit. »

Le vieil homme sourit, puis patiente sa venue – et démarre, rapidement.
Ils partent, alors.
Ils partent, ils quittent l’entrée du Manoir Wayne, ils quittent le domaine familial qui surplombe Gotham City – et ils plongent, ils replongent au cœur de la ville étrange, troublante, étouffante et pourtant si grisante.

Ils se dirigent ainsi vers leur destination, vers le futur lieu de travail de Caitlin Fairchild.
La Tour Wayne.
Immense, puissante, inspirante ; troublante.

Là, la jeune fille est prise en main par les services administratifs, et les ressources humaines – pour divers formulaires à remplir, informations à donner, badge à récupérer et premier entretien prévu le lendemain avec Lucius Fox, indisponible ce jour-là.
L’effet est saisissant, mais l’important est là : Caitlin Fairchild est une employée des Entreprises Wayne. Pas via le poste espéré, mais via un autre qui va pouvoir l’aider à avancer.
Alfred Pennyworth la laisse alors, la salue et fournit ses coordonnées en cas de besoin. La suite est via d’autres, et via aussi d’autres rencontres à venir.

Caitlin Fairchild est une employée des Entreprises Wayne, et pénètre dans la sphère des Wayne.
C’est un début !

(HJ/ Sauf si tu veux qu’on poursuive, je pense qu’on peut arrêter là ce premier RP sympathique /HJ)

( HRP: M'ouais. Désolé pour le "Comissaire". C'est juste que pour donner suite à ma présentation, en supposant que papa a prit du grade depuis que j'ai quitté la maison & vu le present contexte je trouvais seulement que çà faisait sens. Mes salutations à Barbara en passant.

Sinon çà va. Au plaisir de vous re-croiser en RP ( ce qui va arriver bientôt j'ai l'impression ).

Bon. C'est rien çà mais j'ai d'or & déjà un topic fiche RP à faire moi. )