Superboy: Man of Tomorrow #1-2Avis rapide sur les deux premiers, qui ne me plaisent pas.
J'étais content de voir un titre sur Conner, mais le propos ne m'intéresse pas. Le personnage est ramené à son état des années 90, oscillant entre le comique, le paumé, le jeune qui veut bien faire mais tape à côté. Ce n'est pas inintéressant, mais c'est dépassé et ça zappe toute la décennie 2000, et les très bonnes avancées de Geoff Johns dessus. Confirmées elles-mêmes par la série animée Young Justice.
Bref, c'est cool de revoir Conner avec de la télékinésie tactile, mais le personnage perd de sa superbe. Kenny Porter écrit comme il peut mais ne m'emballe pas, et Jahnnoy Lindsay a un style joli bien que ses personnages semblent tous pré-adolescents.
Un trop gros retour en arrière pour que ça m'intéresse.
Stargirl: The Lost Children #6Très bon final, autant intense qu'enthousiasmant et émouvant !
Geoff Johns et Todd Nauck achèvent idéalement leur petite saga, avec plusieurs révélations et beaucoup de moments de bravoure. On apprend en effet que Hourman a un "Maître", qui l'a enlevé et reprogrammé, afin de commanditer ici l'enlèvement des jeunes sidekicks. Et ce Maître, c'est
- Spoiler:
une version adulte de Corky Baxter, le jeune Time Master qui aide Stargirl et les autres !
La révélation marque, ça bagarre, ça s'aide. Seul Wing semble devoir être "ramené" bien à sa place pour se sacrifier face au Nebula Man, mais tous veulent l'empêcher et le sauver. Wing se sacrifie quand même, le jeune Corky décide de ramener tout le monde mais uniquement à l'époque de Stargirl. Ses parents râlent, les retrouvailles générales sont troublantes (le vieux Jay retrouve sa fille toute jeune), et Stargirl décide de créer une Young Justice Society, qu'on devrait bientôt retrouver. Alors que Corky réfléchit aux conséquences de tout ça.
Très bien, oui. Geoff Johns et Todd Nauck donnent tout dans ce final, avec plein de formidables moments assez classiques mais très bien exécutés. La voix-off de Stargirl est touchante et très juste, les sidekicks sont un peu une grosse masse mais on les entrevoit individuellement dans de superbes planches d'un Nauck en feu.
Ca ne révolutionne rien, mais c'est réjouissant et très, très prenant. La fin annonce du bon, du surprenant et du grisant, et j'ai été pris par la révélation du Maître.
Une très bonne conclusion, d'une très bonne mini-série, très équilibrée, magnifiquement dessinée et fort prenante. J'en reveux !
WildC.A.T.S. #7Très bon, mais très surprenant car Matthew Rosenberg exporte son intrigue depuis le monde de l'espionnage, de la manipulation et des black-ops... vers le Multivers !
Et oui ! Grifter a "tué" Void et a disparu. Halo s'organise pour comprendre ce qui est arrivé à Adrianna, sans identifier (vraiment ?) le rôle de Cole. Voodoo est enlevée par Ladytron qui la met en lien avec les autres "résistants", tandis que Cole Cash erre... d'univers parallèles en univers parallèles ! On le voit ainsi découvrir des endroits inconnus, ou des mondes connus comme DC vs. Vampires, mais aussi ce qui semble être le monde WildStorm original, d'antan, avec Helspont. Il aboutit à un monde post-apocayptique où "Emp" a provoqué la fin du monde, et il s'associe avec des survivants dont son frère pour retrouver celle qui peut tout changer - Adrianna !
C'est très bon. Matthew Rosenberg me surprend très agréablement, et j'adore ça. D'une part, il continue la bonne gestion de son monde de black-ops, avec une forme d'humour léger et délirant assez fun, finalement. Grifter fonctionnait mal, pour moi, dans cette approche, mais sa Ladytron est parfaite pour ça, et c'est fort cool. Mais surtout, l'errance de Cole est un choc, une vraie belle surprise, surtout avec ces hommages et ce final prenant.
Graphiquement, Stephen Segovia n'est malheureusement pas là, et les dessinateurs Kim et Christian Duce font... ce qu'ils peuvent. C'est relativement solide et fluide, mais guère "joli". Ca fait le job, c'est déjà ça.
De belles surprises, de bonnes ambiances ; une bonne série !