Wonder Woman #799Pas mal, pas mal. Becky Cloonan & Michael W. Conrad se projettent sur la fin de leur bon run, qui aurait été meilleur sans de pénibles crossovers, avec un numéro en forme d'hommage à "leur" casting secondaire, et en creux aux fondements de Wonder Woman.
Ainsi, autant Etta Candy que Siegfried, Steve Trevor et même Nubia ont des "rêves" où Diana est, et qui rappellent ce qu'elle est. Pour Etta, Diana trouve toujours le meilleur dans les autres. Pour Siegfried, elle incarne l'espoir de renverser chaque défi. Pour Steve, elle se donne entièrement aux autres, pour les aider et les sauver. Pour Nubia, elle est une Amazone prête à tout pour ses soeurs. Dans ces rêves, Diana semble "comprendre" quelque chose mais, dans la réalité, Diana avec les pouvoirs de Mary Marvel est
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est mystérieusement endormie.
Le
#800 va régler ça, et en soi le twist n'est pas passionnant. Il est plus intéressant de voir la vision qu'a chaque personnage de Diana, et ainsi comment les auteurs définissent ce casting secondaire. Cloonan & Conrad confirment ainsi leur bonne gestion de cette TeamDiana, qui était fort agréable à suivre et qui va me manquer (surtout les lourds sous-entendus entre Siegfried et Steve).
Graphiquement se succèdent Alitha Martinez, Meghan Hetrick, Juan Ferreyra, Terry Dodson et Paulina Ganucheau. Un ensemble hétéroclite, qui fonctionne vu les diverses séquences de rêve. C'est plutôt joli et efficace.
De bonnes caractérisations, mais quand même un petit goût de gâchis pour cette fin de run.
The Flash #799Un numéro bien cool et fun, un peu frustrant car l'on comprend que cela aurait pu durer plus.
Jeremy Adams règle ainsi de manière expéditive l'enlèvement de son fils Wade par Granny Goodness. Il part dans un vaisseau de Mr Terrific avec ce dernier, Hourman, les Terrifics, Kid Flash, Omega-Beam-Man et Gold Beetle. Ils foncent au Palace d'Eternité, découvrent une bagarre entre Giganto et Mr Atom. Gold Beetle et Omega-Beam-Man gèrent en off cette menace avec style, tandis que Wally et Kid Flash stoppent Granny, en s'opposant à des enfants qu'elle a détournés (dont
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le foetus de la femme de Mr Terrific, qu'elle a retiré avant sa mort et élevé).
Wally sauve Wade, Granny le menace, les héros stoppent même en off l'Anti-Monitor et doivent rentrer - mais ça met du temps, et Wally revient avec
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le costume post Rebirth et une sacrée barbe !
C'est bien et fun, oui, mais ça aurait dû être plus long. Jeremy Adams le fait comprendre avec son final surprenant, mais aussi avec cette révélation choquante sur l'un des sbires de Granny. C'est frustrant de ne pas avoir plus, car la p'tite équipe ici rassemblée était très cool et fun, très agréable à suivre.
Dommage, donc, même si Fernando Pasarin et Tom Derenick gèrent bien aux dessins.
Un peu de frustration, quand même du fun, et le regret que tout ça se termine bientôt.
Titans #1Un bon début, mais quand même un peu sage bien que fort joli.
Tom Taylor se lance ainsi "doucement", en plaçant quelques éléments mais en ne frappant pas trop fort quand même. On suit ainsi les préparatifs de LA grande journée où l'essentiel des Titans s'installe dans la nouvelle Tour à Blüdhaven, avec d'abord Garfield qui a des cauchemars suite à l'attaque de Deathstroke, Tempest qui refuse d'aider. Les Titans arrivent, Gar accepte de vivre avec Rachel même s'il craint pour elle (beau moment touchant, surtout sur les réactions des copains). Les Titans doivent empêcher Giganto de détruire un site nucléaire, se prennent un peu le chou avec Peacemaker, qui est guidé par Waller. En revenant, les Titans découvrent du sang et le cadavre de
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Wally, qu'on avait vu dans les premières pages touché au coeur, et essayé d'utiliser le Cosmic Treadmill pour empêcher ça.
C'est bien, oui, mais tout doux. Pas d'énorme menace, pas de concept bigger-than-life pour montrer que les Titans sont "dignes" de succéder à la Justice League. Ca ne choque pas, car ça correspond aussi à l'approche très familiale des Titans, et surtout des Titans vus par Tom Taylor dans Nightwing. Les caractérisations sont bonnes et fines, mais... bon, les rebondissements sont classiques, et le twist est quand même déjà-vu bien trop de fois.
Graphiquement, par contre, Nicola Scott livre des planches magnifiques et sublimes. Que c'est beau.
Beau, donc, bien écrit, bien mené avec un vrai amour pour les personnages, mais un manque d'intensité quand même, et de surprise.