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Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

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Rechercher dans: Comics   Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 22 Fév 2023 - 10:38
Nightwing #101
Pas mal.
Tom Taylor embraye après un #100 qui m'a déçu mais a associé clairement les Titans à Nightwing, ici. Il rebondit sur le #98, où Dick et Nitewing avaient sauvé la fille de Blockbuster de démons envoyés ici par Neron. Le même Neron agit pour récupérer l'âme, et sollicite ainsi le mystérieux Grinning Man, devenu roi de Vlatava (le pays de Vertigo) grâce à Neron. Les Titans sont informés qu'un corps est découvert dans les ruines de la Titans Academy anéantie (encore) durant Dark Crisis, et ils trouvent le cadavre de ce roi mystérieux. Sauf que Dick est vaincu et remplacé par lui, qui semble métamorphe. A suivre.
Bon, ça se lit bien. Les interactions entre Dick et les Titans sont cool, mais on est plus finalement dans une saga d'équipe que de Nightwing. Ca n'a rien de désagréable, mais ça reste quand même léger. Fluide, mais un peu passe-partout.
Graphiquement, Travis Moore assure dans un style clair proche des standards de la série. Joli et dynamique.

Un bon numéro, mais sans forcer.

The Flash #793
La One-Minute-War continue, sans briller mais avec efficacité.
Jeremy Adams rassemble les troupes ici, et multiplie les duos agréables à suivre. On a ainsi Jesse Quick qui console Irey, et elles forment ensemble les Flash Girls qui sont très cool. On a toujours Impulse et Kid Flash en sales gosses, très agréables aussi. Wally tente d'aider Barry, qui révèle que si Iris l'a demandé en mariage avant de périr, lui allait le faire aussi. Tous se réunissent, et lancent l'attaque contre l'ennemi après quelques infos données par un autre Speedster, venu d'un autre monde. Wally lance une voiture transformée à la Speed Force, mais cela se passe mal...
C'est bien, oui. La One-Minute-War est agréable car Jeremy Adams en fait un Flash-crossover, et au fond l'ennemi est moins important que la réunion et la bonne caractérisation de ces personnages. L'esprit de famille est présent, Wally incarne clairement le meneur, en remplacement d'un Barry éploré mais qui, au fond, n'a pas forcément ce qu'il faut pour être cela.
Graphiquement, Roger Cruz propose une prestation rapide, vive mais dynamique. Ce n'est pas léché, mais ça fait bien le job.

Une suite toujours bien fichue, pour les personnages.

Batman / Superman : World's Finest #12
Très fun.
Mark Waid avait évoqué une brouille, une mésentente entre Robin et Supergirl précédemment, et il donne ici la raison. Un rendez-vous, un date qui s'est mal passé ! Après s'être croisés en mission, ils se retrouvent pour une soirée sur l'initiative de Kara, qui le regrette bien vite, comme Dick. Tous deux n'arrivent pas à communiquer, à s'intéresser réellement l'un à l'autre. Il faut une petite catastrophe provoquée par la fuite d'un singe domestique pour les sortir du restaurant, mais tout se passe mal ensuite. C'est un désastre, et on ne les y reprendra pas !
Et c'est très fun, oui. Mark Waid utilise habilement la temporalité, entre le moment du rendez-vous et les débriefs avec Batman et Superman, pour rendre le tout agréable et drôle. Chaque personnage a ses défauts, cela rend l'ensemble cohérent et surtout assez rigolo.
Ema Lupacchino propose de très belles planches, avec de beaux personnages bien croqués.

Une petite bulle bien drôle et bien menée !

Wonder Woman #796
Très bien.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad continuent sur leur bonne lancée, avec ici quelques résolutions et surtout un beau lancement pour le futur crossover avec Shazam. Diana tente de se libérer de la foule "amoureuse" d'elle après un sortilège d'Eros, tandis que Yara Flor confronte son ex. En parallèle, Steve Trevor et Siegfried tentent de stopper le géant Hyperion, et y arrivent avec perte et fracas. Diana se libère, confronte Eros, semble tomber sous son emprise quand... un éclair le fauche ! Cela semble s'améliorer pour elle et ses proches, mais... dans l'Olympe, Hera râle sur l'intervention de Zeus. Un Zeus frappé dans le dos par le nouvel allié d'Hera, désormais reine :
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C'est bien fait. Les deux scénaristes gèrent bien leur groupe, avec de très bonnes interactions et une bonne intégration de Yara Flor. Je peux comprendre son lien avec Eros sans avoir lu ses épisodes, c'est top. Le final m'a surpris et donne envie d'en voir plus, même si... au fond, Diana est presque en retrait, en tout cas au même niveau que les autres. Ce n'est pas gênant, mais ça surprend.
Amancay Nahuelpan livre des planches toujours dynamiques et surtout jolies, ses personnages sont beaux et l'ensemble est prenant.

Un très bon numéro d'une série bien solide. Espérons que ce nouveau crossover soit meilleur que le précédent.

DCeased : War of the Undead Gods #6
Bien, même si le niveau se relève un rien tardivement.
Tom Taylor, je l'ai dit, m'a moins passionné dans cette nouvelle et dernière saga... jusqu'à ce numéro. Le scénariste se reprend ou en tout cas revient à ses points forts, les très bonnes caractérisations, les moments épiques et les changements drastiques.
Ici, outre un Lobo engagé pour "sauver l'Univers", on a les conséquences des événements : Kilowog et son monde sont anéantis par Mr Mxyzpltk zombifié, sur impulsion du Darkseid zombie et ayant un anneau jaune (carrément). Superman échange un regard terrible avec Darkseid, mais entend surtout empêcher le lutin de la 5e dimension de vaincre et posséder le Spectre. Hélas, il tue Jim Corrigan, qui cède. En parallèle, sur Terre-2, les New Gods zombies remontent la piste de Mr Miracle et Big Barda, et attaquent. Leslie Thompkins, compagne d'Alfred, tombe. Damian, en Batman, affronte Highfather mais prend cher. Alfred sent alors une bouffée de haine, de rage, de colère monter... et il
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C'est bien, oui. Tom Taylor retrouve un peu de sa vista, entre le regard épique de Clark envers Darkseid, et surtout cette fin surprenante mais qui joue bien sur les sentiments intériorisés d'Alfred, entre la mort des Wayne (ses employeurs et amis, hé), le sort de Bruce et tout le reste. C'est bien, bien fait et prenant.
Trevor Hairsine reste très bon, dans une approche grandiloquente bienvenue.

Ca se reprend bien, même si c'est tardif.

Lazarus Planet : Omega #1
Ca se finit, et ça se finit bien.
Bon, clairement, il n'y a aucun intérêt de lire les numéros entre l'Alpha et l'Omega, pour suivre l'histoire. Les épisodes spéciaux ne sont que des collections de petits segments, qui visent à ouvrir sur de futures histoires.
Là, on a donc la fin de cette parenthèse dans la mini-série Batman vs. Robin, car le #5 arrive et va régler des choses. On a essentiellement ici la bagarre du monde contre King Fire Bull, le fils de Devil Nezha qui a récupéré toute la Magie de la Terre. Ca se bagarre, ça lutte de tous les côtés, Black Alice en vient à redistribuer les énergies aux magiciens dépossédés de leurs forces, et Devil Nezha aide à affaiblir son fils. Black Alice semble se sacrifier (mais non, même si elle est changée), et les mystiques bons et mauvais tabassent l'ennemi. La crise est passée, sauf que
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C'est bien. Mark Waid achève dans la fureur sa parenthèse, et réussit bien à utiliser beaucoup de personnages, en leur restant fidèle. C'est essentiellement de la bagarre, mais de la bagarre bien menée, avec un Riccardo Federici extrêmement bon et inspiré pour proposer non seulement de superbes images, mais aussi une ambiance apocalyptique formidable.
En annexe, Gene Luen Yang et Billy Tan livrent, via Monkey Prince, l'origine de King Fire Bull et... bon, ce n'est vraiment pas top, hein. C'est faible et mal illustré.

Une bonne bagarre finale. Je suis bien curieux de la fin définitive dans le Batman vs. Robin #5.

Stargirl : The Lost Children #4
Très bien, encore.
Geoff Johns enchaîne en livrant un récit de synthèse, pour ouvrir ensuite sur une révélation et une future bagarre. C'est cool.
Corky, le Time Master enfant, livre une grosse explication aux sidekicks perdus, en reliant les événements de Flashpoint à Doomsday Clock puis Flashpoint Beyond pour expliquer les errances temporelles. Ca tient debout, et c'est efficace. Ils partent ensuite libérer leurs copains enfermés, même si Stargirl craint la réussite, car chaque sidekick reviendrait à son moment de disparition, et certains pourraient le regretter. Dans le château ennemi, la fille de Jay Garrick est poussée à bout pour amener l'employeur de The Childminer, qui entend lui vendre les sidekicks oubliés... et c'est
Spoiler:

Très bien, oui. Même si ça reste un long tunnel d'explications, Geoff Johns s'en sort bien pour relier les sagas, et arrive à faire vivre plusieurs sidekicks avec plusieurs voix différentes. Stargirl disparaît un peu ici, mais ce n'est pas si grave. Le cliffhanger surprend, je suis très curieux de l'explication et ça redonne un coup de fouet supplémentaire.
Todd Nauck continue d'assurer aux dessins, en proposant du dynamisme, beaucoup de personnages sans que ça soit lourd, et des images plus jolies que d'habitude !

Très cool, un vrai bonbon.

Superman #1
Attention, ENORME coup de coeur.
J'ai adoré. J'ai surkiffé, comme disaient les jeunes. Je suis complètement sous le charme, et j'ai hâte de lire la suite !
Joshua Williamson, qui m'a déplu sur Justice League Odyssey, un peu intéressé sur The Flash, diverti sur Infinite Frontier et Justice League Incarnate, puis déçu sur Dark Crisis, réussit un excellent lancement ici. Il apporte plusieurs changements, qui me donnent très envie de voir ce que ça va donner ! Bien plus que le Action Comics #1051 de Phillip Kennedy Johnson, même si c'était agréable à lire.

Bref, lançons-nous.
Le numéro débute par une intervention de Superman contre Livewire, qui vient interrompre le mariage de son ex-employeur. Clark la stoppe, mais est gêné / harcelé par Lex Luthor qui, en prison, ne cesse lui donner des conseils et de le soûler d'idées pour en finir vite. Superman rencontre le nouveau chef de la police spéciale, après le départ de Maggie Sawyer à Blüdhaven (la continuité bien utilisée, cool !).
Il aide au mariage, finalement, puis on retrouve Clark au Daily Planet, où Jimmy veut évoquer sa nouvelle petite-amie... mais ils sont interrompus car le nouveau rédacteur en chef veut que ça bosse. Et c'est Lois ! Perry White a pris un congé sabbatique, Lois le remplace mais elle est telle un lion en cage, à ce poste ; même si elle aime diriger les troupes. Clark reste soûlé à distance par Lex, et on comprend pourquoi : Superman s'est entraîné à "discipliner" son ouïe, mais la concentre à distance sur ses parents, Lois, Bruce... et Lex, qui en profite pour l'interpeller car il veut l'aider.
Cela se confirme car la tour Lexcorp est transformée par des nano-machines en tour... Supercorp ! Superman s'y rend, Mercy Graves l'accueille et révèle que Luthor lui a transmis sa fortune et son entreprise durant son temps en prison. Mercy emploie beaucoup de gens brillants pour aider Superman, et Lex a même créé une I.A. avec son esprit pour l'accompagner !
Clark refuse, va stopper le Parasite mais découvre des dizaines de petits Parasites, enfantins, alors que Lex révèle que tout ça vient de lui... enfin, non, pas de lui. Mais de ses ennemis, qui attaquent en son absence !
Un teaser final révèle de futurs événements pour la série, et une future attaque de Brainiac.

Ouf, quel lancement ! Joshua Williamson y va à fond, apporte énormément d'éléments mais la lecture reste très fluide et agréable. Les rebondissements sont bien amenés, et les personnages sont très bien écrits. Il est évident que Lex prépare quelque chose, mais cette Supercorp est une super idée... et un bonbon pour fans, vu les clins d'oeil à la continuité ou à Superman TAS !
Joshua Williamson me convainc aussi sur son écrite d'un Clark doux, gentil mais qui peut faire quelques piques à sa femme. Lois est formidable en Perry au féminin, et Jimmy est aussi bien amené. L'ensemble fonctionne très bien, est très dynamique et prenant.
Graphiquement, Jamal Campbell peut plaire ou non, moi j'adore. Son Clark est juste parfait en gros nounours replié sur lui-même mais souriant (le look avec casque et casque audio, c'est parfait !). Son Superman doit encore un peu être travaillé, mais le reste est top et il s'amuse énormément.

Quel lancement ! Très solaire, positif, dynamique, prenant, avec des apports pertinents, des idées agréables. Je kiffe, j'adore !
Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

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Rechercher dans: Comics   Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 98 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 16 Nov 2022 - 9:55
Nightwing #98
Tom Taylor, petit malin !
Alors qu'il finissait le #97 sur un "gros" cliffhanger, avec l'arrivée impromptue de Ric Grayson en taxi dans le repaire secret de Batman en forêt (!), le scénariste ne ménage pas le suspense et révèle dès la couverture le pot-aux-roses : Dick a aussi son lutin de la 5e Dimension, Nite-Mite ! Ce dernier vient voir son idole, Nightwing, lancer quelques blagues mais surtout alerter Dick : Blockbuster a une fille, qui est la proie de
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Nightwing intervient, avec Nite-Mite, après plusieurs échanges touchants. Nite-Mite s'en va, mais "pousse" Dick à "prendre la place" de Blockbuster comme maître de la ville... mais, aussi, au
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C'est sympa'. Encore une fois, Tom Taylor joue la montre en attendant le #100, mais... cet épisode est fort réjouissant, car Nite-Mite n'est pas insupportable. Moi qui ai souvent du mal avec Mr Mxyztplk, là c'est très bien passé et j'ai souvent souri, ce qui est déjà très fort pour moi avec ce type d'humour. C'est réjouissant, fun et ça livre un beau portrait de Nightwing.
Daniele Di Nicuolo propose des planches sympathiques, moins travaillées que Bruno Redondo mais qui fonctionnent bien avec Nite-Mite.

Une belle parenthèse !

The Flash #788
Très solide.
Jeremy Adams retrouve le subplot sur Gregory Wolfe, directeur d'Iron Heights, désormais Maire de Central City, après avoir pris des sommes auprès de la mafia... qu'il ne compte pas rembourser. Il engage les Rogues comme super-policiers, chargés d'arrêter Flash ! Wally prend d'abord ça pour une blague, mais morfle face à eux. Linda, à super-vitesse, l'aide mais Wally retombe dans un piège quand il va demander des explications à Heat Wave, mystérieusement soigné par Wolfe, qui semble avoir des pouvoirs. Mais Pied Piper vient l'aider... et, au fait ! Oui, Linda est bien enceinte, et sa super-vitesse semble venir du bébé.
Un bon épisode, oui. Avec moins d'humour et de légèreté que d'autres fois, mais l'histoire ne le demande pas. La grossesse est réjouissante, Mr Terrific est un bon allié secondaire, et la gestion des Rogues est sobre mais efficace. Wolfe est un bon opposant final, et Flash est mené par le bout du nez jusqu'à ce cliffhanger et ce retour sympathiques.
Graphiquement, Fernando Pasarin conserve ses qualités et ses défauts. Perso', je reste très client, malgré son aspect peu dynamique.

La série continue à être très agréable à suivre.

Dark Crisis : Young Justice #6
C'est enfin terminé.
Meghan Fitzmartin achève sa saga de façon lourde, avec une approche remplie de messages super soulignés et désagréables pour montrer que tel personnage peut "échapper" au cliché dans lequel on l'a coincé. Le fils de Mr Mxyztplk n'est pas une bonne menace, les héros ne sont pas agréables à suivre.
Ca m'a gavé, ça m'a soûlé, je suis content que ça soit fini. Même si Laura Braga est un peu meilleure ici que d'autres fois.

Une cata' définitive.

DCeased : War of the Undead Gods #4
Mieux, mais définitivement pas aussi fort que les sagas antérieures.
Tom Taylor me semble gêné par l'ampleur de son casting, et notamment le doublon Clark / Jon. Il est clair que le scénariste apprécie plus Jon, et son Clark si juste jusque-là me semble maladroit, pataud, emprunté.
L'ensemble reste agréable, mais moins fort. On apprend qu'Alfred est hanté par le fait d'avoir tué l'essentiel de la Batfamille, alors zombifiée, car le remède aurait pu les ramener, là. Sa petite-amie (!) Leslie Thompkins (!) tente de le rassurer, comme Damian dans un échange touchant avant le départ de Batman vers Oa. Darkseid et son anneau jaune, et ses New Gods zombifiés, attaquent et soumettent Almerac, ainsi que Maxima et sa compagne. Oa veut littéralement anéantir les mondes corrompus, sans utiliser le remède. Clark s'y oppose, le ton monte ; la bagarre éclate. Mais tout ça est poussé par les manipulations d'Arès, bien que tout soit interrompu par l'arrivée de
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C'est mieux, oui. Notamment grâce au très bon et très beau passage sur Alfred, ses interactions avec Leslie (belle idée) et Damian (bien que le fait que ce dernier "découvre", comme Jon, la relation surprend, vu leurs capacités). Le reste est fluide, mais assez "basique". Darkseid zombie avec l'anneau de Sinestro, ça sonne comme une fan-fiction... et, bon, l'ensemble y ressemble, quand même. Notamment la bagarre sur Oa, trop facile et précipitée.
Dommage, car Trevor Hairsine propose de belles planches, et livre encore des moments très réussis et quand même saisissants.

Définitivement la mini-série de trop. Mais ça se lit bien.

Dark Crisis : Worlds Without A Justice League - Batman #1
Ca arrive trop tard, oui, parce que Dark Crisis est déjà au-delà de ce passage et a déjà révélé le look de ce Batman... mais ça se lit bien.
Ici, Simon Spurrier et Ryan Sook proposent leur vision du "monde idyllique" de Batman, tel que forgé par Pariah pour en aspirer l'énergie. Sur cette Terre ravagée, seule Gotham City demeure, protégée derrière des hauts murs et par les inventions de l'Architek, le formidable Mr Wax. Ce dernier est cependant crispé, car il "règne" sur le jour alors que la nuit est hantée par The Night, un justicier violent qui s'en prend aux criminels... en cherchant qui a tué ses parents, jadis. Et qui semble être Oswald Cobblepott, même s'il le nie. The Night enlève cependant Mr Wax, et révèle que
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Puis emmène un Mr Wax troublé à Arkham, au-delà des murs. Ils y retrouvent
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C'est bien. Simon Spurrier propose un univers glauque, étouffant, très bien retranscrit par un Ryan Sook très impliqué. L'intrigue en elle-même est assez basique, mais fonctionne bien, avec de bonnes révélations au bon moment. Le fond est pertinent, on est sur le Weird Science un peu facile mais qui fait bien le job.
C'est glauque, mais réussi et prenant. Bon, ça ne cadre pas trop avec Dark Crisis, car les autres viennent chercher Batman et ne prennent que The Night ; mais qu'importe.
L'épisode est bon et bien fait.

En parallèle, Meghan Fitzmartin livre une annexe un peu niaise et faible sur Zatanna, surpuissante et créatrice d'univers. Mouais. Dan Jurgens et Norm Rapmund livrent des planches réussies, mais le scénario n'apporte rien.
A oublier.

Stargirl : The Lost Children #1
Très bon début.
Geoff Johns surfe ici sur son intrigue sur les Lost Children, ces sidekicks disparus, évoqués à la fin de Flashpoint Beyond et présentés via des fiches dans The New Golden Age #1.
Et c'est bien, en fait.
Le scénariste gère très bien sa Stargirl, qui se fait gronder par sa mère et son beau-père pour sa légèreté face à ses études. Elle se concentre sur sa quête pour retrouver Wing, le sidekick de Crimson Avenger, aidée par Emiko "Red Arrow" Queen, qui l'attire vers l'action. Toutes deux font le mur pour aller voir le domicile de TNT, l'ancien acolyte de Dan The Dyna-Mite, premier sidekick à perdre son héros, et obtiennent des indices troublants. Le même TNT, vieux, tente lui-même de retrouver les Lost Children, et atterrit sur une île étrange où
Spoiler:

C'est très bien, oui. J'étais peu inspiré par cette intrigue jusque-là, mais Geoff Johns m'a bien cueilli en gérant bien Stargirl, Emiko et même TNT, très touchant dans son récitatif personnel et ses flashbacks. Je suis curieux de voir où ça va aller, et très intrigué par tout ça.
Bref, je suis emballé alors que je ne le pensais pas ! Le charme de Stargirl, formidable sous la plume d'un Johns réellement inspiré et juste avec elle, y est pour beaucoup. Et moi qui aime généralement si peu Todd Nauck, j'apprécie aussi ses traits, que je préfère ici sans pouvoir expliquer pourquoi.

Une très bonne surprise.

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