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Damian Wayne: l'héritier

Damian Wayne/Redbird
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Damian Wayne: l'héritier 386562Rien
Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 10:56

Présentation

Nom et Prénom : Damian Wayne (al-Ghûl).

Pseudonyme(s) : Robin (brièvement RedBird), Ibn al Xu’ffasch (Nom au sein de la Ligue des Assassins).

Âge : 13-14 ans.

Sexe : Homme.

Orientation : Ne s’y intéresse pas encore (mais à priori hétérosexuel).

Nationalité : Américaine (légalement).

Base d'opération : Gotham City.

Groupe : Super-héros (tendance anti-héros).

Faction(s) : Bat-famille, (anciennement : la Ligue des assassins et les Teen Titans).

Statut : Célibataire.

Profession : Héritier du Batman.




Description physique

Physiquement, Damian est le portrait craché de son père au même âge et de fait on retrouve dans son apparence beaucoup plus de ressemblances avec son père qu’avec sa mère. Néanmoins, il se distingue de son paternel par plusieurs éléments qu’il a hérité de sa mère. Pour commencer, son teint est très légèrement plus hâlé et ses traits sont un petit peu plus fin que ceux de Bruce. Mais la plus grande différence entre les deux parents réside dans les yeux, ceux de Damian étant d’un vert émeraude possédant en eux une lueur presque irréelle. Il partage ce trait avec sa mère et son grand-père, Ra’s al-Ghûl. Il s’agit d’une teinte de vert qu’on ne trouve pas à l’état naturel et constitue le signe d’une exposition répétée aux eaux d’un puit de Lazare. Dans le cas de Damian, ce fut dès sa naissance. De manière générale, Damian possède déjà toutes les qualités laissant présager qu’il possédera, physiquement, les meilleurs traits aussi bien de sa mère que de son père.

L’héritier de la Chauve-Souris est un jeune homme sortant de l’enfance mais possédant déjà un corps athlétique sculpté par une vie d’entrainements et d’affrontements. Bien qu’il reste assez petit pour son âge et que son corps n’affiche pas encore de musculature clairement apparente, le corps de Damian est déjà athlétique et plus qu’apte à relever tous les défis auxquels il sera confronté. Celui-ci possède d’ailleurs son lot de cicatrice causé par ses entrainements dans la Ligue des Assassins, par les nombreux combats qu’il a déjà mené et par certaines opérations qu’il a subies. Si la plupart d’entre elles se sont suffisamment résorbées et ne sont pas trop apparente à première vue, un examen attentif révèle une existence entière gouvernée principalement par la violence.

L’attitude de Damian est par contre moins engageante, souvent renfrogné face aux nouvelles têtes, vous toisant avec fierté, sûr qu’il est de sa supériorité à votre égard, souvent méfiant également. Il a tendance à ponctuer ses phrases d’un petit tic de langage condescendant. De manière générale, Damian semble en permanence s’attendre au pire et refusera souvent de baisser la garde quelque soit vos tentatives de montré que vous êtes une personne amicale. Quand vous discuterez avec lui, son regard vous scrutera en permanence, à la recherche du moindre signe trahissant vos pensées tandis que ses yeux ne révèleront que son inébranlable détermination. Plus que tout, Damian évitera d’exprimer tout ce qu’il considère comme un signe de faiblesse y compris avec sa famille.

Mais pour ceux qui savent lire le langage du corps humains, celui de Damian n’est en aucun cas celui d’un jeune homme arrogant. Sa démarche est toujours leste, agile et sur ses gardes. Presque en permanence, Damian est à l’écoute de ce qui l’entoure, prêt à réagir à la moindre menace, à saisir la moindre opportunité, à enregistrer la moindre informations… même dans les lieux où il devrait se sentir en sécurité, Damian baisse peu sa vigilance. Mieux que quiconque il sait qu’aucune forteresse n’est totalement inviolable car il a appris comment pénétrer dans chacune d’entres elles. Tout son corps est donc en permanence prêt à réagir à une éventuelle attaque et surtout à rendre les coups. Lorsqu’il se déplace, et cela est encore plus vrais quand il n’a pas à garder sa couverture, il le fait avec la grâce naturelle d’un prédateur. Il est rare de le voir perdre l’équilibre dans le feu l’action ou même de le voir hésité.

Au niveau de son costume de justicier, Damian porte l’uniforme de Robin. Comme chaque porteur du costume, Damian y a apporté son lot de modification. Si le plastron du costume même conserve la couleur rouge de Robin, il s’agit d’un rouge plus sombre pour le rendre moins voyant (et les mauvaises langues persifleront à dire « pour cacher les taches de sang »), s’éloignant du rouge pétant des débuts. Sous la ceinture, son pantalon est intégralement noir quant à son masque, ses brassards et ses bottines, tout ces éléments sont de couleurs vertes. Enfin, concernant sa cape, celle-ci possède dorénavant une capuche que Damian rabat parfois pour cacher un peu plus les traits de son visage et aussi se rendre plus intimidants. La cape est intégralement noire à l’extérieur pour faciliter la dissimulation, mais Damian à finalement décidé de conserver l’intérieur avec la couleur jaune traditionnel, cela fait partie du symbole de Robin, et surtout il ne la déploie à la vue de ses ennemis que quand il est trop tard pour eux.





Description psychologique

La première chose qu’on peut dire sur l’actuel porteur de la cape de Robin, c’est qu’il ne peut aucunement être comparé aux autres enfants du même âge que lui. Ayant été éduqué depuis son plus jeune âge pour devenir le plus grand combattant et assassin qu’aie connu ce monde, mais aussi pour régner sur celui-ci, Damian n’a pas eut une enfance que l’on peut qualifier de normale. Même si les années qu’il a passé aux côtés de son père lui ont permis de se confronter aux réalités de ce monde au-delà de ce que la Ligue lui avait enseigné, le jeune Al-Ghûl a toujours du mal à s’adapter, et probablement qu’il ne s’y adaptera jamais complètement, aux réalités de celui-ci, entravé qu’il est dans ses vieilles habitudes. Cela est particulièrement vrais au niveau des interactions sociales où il peine tout simplement à en saisir les codes.

Si vous faite sa connaissance, la première chose qui vous sautera au visage (hormis son poing si vous avez la malchance d’être perçut comme un ennemi potentiel) ce seront probablement ses défauts. Quoi qu’il puisse prétendre, ce jeune homme en est remplit. Il a un foutu caractère, une attitude vindicative, recherche volontiers la bagarre, réellement rancunier, bouffis d’arrogance et pétri de fierté et ce jusqu’à la faute. Ajouté à cela une tendance à vous rabaisser par des remarques désagréables, parfois cynique, et vous avez face à vous une personne avec qui il est assez difficile de sympathiser. Cette attitude de la part de Damian est un reste de son éducation au sein de la Ligue des Assassins, il a beaucoup de mal à aborder les rapports sociaux sous un angle autre que celui de « Dominant-dominé » (et il est bien entendu hors de question que lui-même se retrouve dans la catégorie « dominé »). C’est pour cela qu’il aura une attitude, aux premiers abords, agressive à vôtre égard, déterminé à imposé sa dominance, par la force si nécessaire. Cela dit, comme pour beaucoup de ses autres défauts, cela s’est vu atténuer avec le temps et l’expérience, bien qu’il reste une personne difficile à vivre.

Damian est souffre aussi du besoin contant de faire ses preuves. Il a toujours la sensation qu’il doit mériter sa position et se montrer digne de son rang, que ce soit en tant qu’héritier des Al-Ghûl, membre de la famille Wayne ou véritable successeur du manteau de Batman. Il a besoin de prouver qu’il est le meilleur dans tous les domaines possibles et souffre difficilement la défaite. Damian conçoit difficilement qu’on puisse l’accepter pour ce qu’il est, cela créé aussi un sentiment d’insécurité chez lui qui peut sembler paradoxale avec son inébranlable confiance en ses capacités. En fait, plus que tout, Damian craint de décevoir ses proches et que ceux-ci l’abandonnent à cause de cela. C’est cela qui le pousse à adopter cette carapace qu’il s’est créer pour se protéger du monde. Il maintiendra presque toujours une distance entre lui et ses interlocuteurs aussi bien physiquement que verbalement. Pour ce dernier point, cela s’illustre par sa tendance à déshumaniser les personnes auxquels il s’adresse en les appelant très formellement, soit par leur titre, soit par leur nom de familles ou soit par un surnom, souvent peu flatteur, qu’il leur attribue. Damian est particulièrement sensible sur la question de la confiance. S’il sent que vous lui avez accordé là vôtre, il fera tout pour s’en montrer digne, si en revanche il découvre que vous ne lui faite pas confiance, il sera particulièrement blessé et vous le fera sentir. Pourtant, il ne considère pas que suivre les traces de son père en préparant des plans pour neutraliser même ses amis les plus proches soit une question de confiance… juste de bon sens, et ne prête pas toujours attention à comment ses actions peuvent êtres perçut par les autres.

Mais malgré ses nombreux défauts, vous découvrirez que le fils de Batman n’est pas un être dénué de qualité. Pour commencer, il est un garçon brillant. Cela peut sembler être la base pour un acolyte du Chevalier Noir, mais dans le cas de Damian on frise parfois le sublime tant il semble exceller dans tous les domaines. Son éventail de compétence à de quoi forcer le respect et il s’améliore et se perfectionne de jours en jours. Autre qualité indéniable, Damian est quelqu’un de courageux, prêt à se tenir debout face à tout ce que Gotham et le monde peut lui envoyer de pire et les affronter, prêt à relever des défis impossibles pour accomplir son devoir. Le jeune homme est habité par une vraie volonté du vaincre qui le pousse à ne rien lâcher jusqu’à obtenir la victoire, et ce par tous les moyens. Ces qualités sont souvent les premières que vous remarquerez, mais si vous avez la chance de pouvoir entrevoir le vrais Damian par-delà sa carapace, vous découvrirez aussi un enfant à l’âme noble et généreuse… bien que toujours habité par sa part de ténèbres. Il possède aussi un profond sens de la justice bien qu’il n’ait que peu de foi en les institutions sensé la représentée.

Parmi ces qualités, la première est sa loyauté envers ceux à qui il a offert son affection, et se même si cette affection prend parfois des formes surprenantes. Le jeune homme est très attaché à sa famille et ses rares amis et fera tout pour les rendre fier de ses agissements ou pour leur venir en aide quand ils auront besoin de lui. Il est prêt à souffrir, mourir, et tuer pour chacun d’eux (oui, même pour Drake) et ce sans la moindre hésitation. Il peut également se montrer attentionné à sa manière, bien que ce sera parfois illustré d’une façon très personnelle. L’autre grande qualité de Damian est son sincère désir d’améliorer les choses, d’améliorer le monde et de s’améliorer lui-même en tant que personne. Bien qu’il n’accepte de le faire qu’avec réticence, Damian est capable de se remettre en question. Son cœur est naturellement porté à aider les gens, bien que son esprit soit parfois extrême dans ses méthodes. Il n’a nullement hésité à suivre les traces de son père sur la voie de l’héroïsme et ce même si cela signifiait devoir quitter la Ligue, ce monde où il était le prince et dont il comprenait le fonctionnement. À présent, Damian suit un chemin difficile où il doit désapprendre tout ce que la Ligue lui a enseigné.

De fait, s’il a renoncé à l’usage de méthodes trop radicale, Damian n’a pas rejeté en bloc son passé. Il garde un profond respect pour les idéaux de la Ligue des assassins qu’il continue à considérer comme noble dans leurs intentions sinon dans leurs tactiques. Il continue de respecter la vision de son grand-père et considère que son analyse de la société moderne reste en grande partie pertinente. Il aurait préféré que son père travaille avec la Ligue plutôt que d’en devenir l’ennemi le plus implacable. De son passé à la Ligue, Damian conserve la conviction que tous les moyens sont bon pour remporter la victoire ainsi que l’assurance que le bien commun mérite certains sacrifices. Si les efforts de son père et surtout de Nightwing ont finit par lui faire accepter que l’usage du meurtre n’est pas une solution à tous les problèmes, il n’a en revanche toujours pas réellement adhéré à la règle interdisant de tuer. Il la pratique uniquement par respect pour son père, mais pense que certains ennemis de celui-ci, comme le Joker, ont prouvé qu’ils étaient au-delà de toute chance de rédemption et d’autres, comme Bane, sont simplement trop dangereux pour être conservé en vie. Mais s’il en tue plus, cela ne veut pas dire qu’il ne tuera plus. S’il peut sauver la vie d’une personne auquel il tien, ou pour la venger, Damian n’hésitera pas à avoir recours au meurtre. Il ne partage donc pas la miséricorde de son père à l’encontre de ses ennemis.

Le vrai talent de Damian se manifeste surtout au combat. En amont de celui-ci, il est un adepte de la préparation. Excellent stratège, prévoyant plusieurs coups à l’avance, il s’efforce d’établir un plan lui assurant la victoire. Dans le combat, il est brutal et instinctif, ne ménageant pas ses ennemis et déployant ses capacités guerrières aussi naturellement que ça l’est de respirer pour les autres. Ses mouvements sont fluides, ses gestes sans hésitations, ses actions sont rapides. Bien que qu’il puisse se montrer impatient et impulsif, il ne perd cependant jamais de vue son objectif et garde toujours à l’œil l’évolution du combat. Dans ce domaine, il s’est beaucoup amélioré, comprenant désormais la valeur du travail d’équipe, il restera toujours attentif à ses coéquipiers et à leurs situations. Même s’il reste quelqu’un de peu disposer à concéder sur quoi que ce soit, Damian sait à présent quand il doit mettre en sourdine son sale caractère pour le bien de la mission.

Il est indéniable que le perfectionnisme de Damian est motivé par une certaine soif de gloire et de reconnaissance. Mais si son attitude peut parfois sembler égocentrique, il ne faut pas perdre de vue que Damian souhaite de tout cœur protéger les innocents. Cela est d’autant plus vrais après son expérience personnelle de la mort, qui lui à fait craindre de quitter ce monde avant d’avoir put compenser tout le mal dont il est directement ou indirectement responsable.

Nous l’avons déjà dit, Damian se met lui-même une grosse pression sur les épaules pour être en tout temps digne du rang qu’il occupe ou pense occuper. Il ne s’autorise que rarement à faire preuve de faiblesse, même auprès de ceux à qui il a accorder sa confiance. Une exception concerne ses animaux. Avec le temps, Damian à adopter plusieurs animaux de compagnies dont il s’occupe beaucoup. Cela lui fait du bien car il a la sensation qu’eux ne le jugeront jamais pour ses actions, qu’avec eux il peut être juste Damian. C’est peut-être l’un des rares cas où il s’autorise à agir comme un enfant de son âge.




Histoire

Version(s) : J’essaie de rester fidèle à l’histoire des comics jusqu’à sa mort des mains de l’Hérétique. Les principaux changements que j’ai apportés sont de retirer son vieillissement accéléré et de m’inspirer un peu de la version du DCAMU pour ce qui de l’évolution de son caractère.

Chapitre I : L’héritier des al-Ghûl
Dans la nuit, la lame brillait en renvoyant le reflet de la lune. À chaque mouvement de son porteur, elle filait comme le vent, répondant à la perfection à chacune des actions entreprises par les mains qui la maniait. Tenant fermement la poignée de l’épée ouvragé qu’il utilisait, le jeune Damian Wayne entretenait sa maitrise du maniement des lames. Plus exactement, il répétait les gestes qu’il avait appris à maitriser à la perfection durant son enfance pour que son talent ne s’émousse pas. Mais tout cela lui servait avant tout de moyen de méditation, quand il maniait cette épée, son esprit était libéré de toutes pensées parasites, concentré uniquement sur ses mouvements et ceux de la lame. Sous le regard de Titus, son chien, il virevoltait parmi les arbres et les buissons l’entourant. Il avait choisi de s’entrainer dans un lieu isolé au sein du domaine Wayne, il avait également revêtu l’une de ses anciennes tenues de la Ligue des Assassins, signe qu’il était venu pour évacuer une frustration. La nature de celle-ci ? En ce moment elle n’avait plus aucune importance. Qu’il s’agisse d’une nouvelle dispute avec son père, de la sensation de ne pas être à la hauteur des attentes de ses proches ou tout simplement parce que les choses n’allaient pas dans le sens qu’il aurait voulu… le jeune Wayne n’était pas du genre à manquer de sujet sur lesquels éprouver du ressentiment. Il savait aussi que son père ne voyait pas forcément d’un bon œil qu’il continue à perfectionner sa maitrise d’une arme léthal, mais cela était probablement mieux que l’époque où Damian évacuait cette frustration en tentant de venger les affronts, réels ou imaginaires, à son encontre.

Les mouvements du jeune garçon étaient fluides et accomplis avec virtuosité, aucune de ses actions ne souffrait de la moindre hésitation, chacun de ses coups, chacun de ses pas, chaque mouvement de sa lame était minuté à la perfection et pourtant tout cela avait été fait le plus naturellement du monde. Il ne s’agissait pas d’un simple enchainement réflexe, accomplis encore et encore au point d’être connu par cœur, le jeune homme s’adaptait parfaitement à son environnement et aux variations de celui-ci. Se concentrant sur l’enchainement de ses actions, Damian fendait l’air avec sa lame à une vitesse impressionnante, auquel se succédait systématiquement des pirouettes, des sauts ou des pointes de vitesse. Cela faisait plusieurs heures qu’il s’exerçait sans pause, à l’ombre des arbres. Derrière son passage, il était difficile de trouver la moindre trace trahissant sa présence, même quand il se réceptionnait cela se faisait en silence, le son produit par les coups de son épée n’étaient rien d’autres qu’un souffle de vent. Mais rien n’y faisait, malgré toute sa maitrise, sa colère bouillait encore en lui. Soudainement, Damian s’arrêta pour faire face à l’horizon. Entre deux arbres, un espace offrait le spectacle de la cité de Gotham City, celle que son père avait juré de protéger. Depuis les rues, il semblait s’élever de sombres volutes de fumées. Haut dans le ciel, la nuit était illuminée par le symbole de la Chauve-Souris projeté dans le ciel. Alors qu’il voyait ce signal, Damian brandit sa propre épée face à lui. Sous ses yeux se faisaient désormais face à face deux symboles de sa vie, celui de son père projeté haut dans le ciel et ceux gravés sur le cimeterre de son grand-père qu’il tenait fermement dans sa main. La vue de cette lame faisant face au symbole qu’arborait son géniteur lui rappelait d’où il venait : la Ligue des Assassins.


___________________

Damian est le fruit de l’union entre Bruce Wayne, le Chevalier Noir de Gotham, et Talia al-Ghûl, fille de Ra’s al-Ghûl, maitre de la très redoutée Ligue des Assassins. D’emblée, Damian était destiné à devoir se comparer à des individus de la stature de ses parents et de son grand-père, à devoir batailler pour prouver qu’il était bien leur digne progéniture et non un simple « accident génétique ». Mais à ce lignage exceptionnel s’ajoutait le fait que la conception de Damian ce fit lors d’une des rares aventures de son père où celui-ci se battit aux côtés, et non contre, les forces de Ra’s al-Ghûl pour vaincre un ennemi commun. Ce fut lors de cette quête que Batman et Talia s’unirent et conçurent l’enfant qui allait devenir Damian Wayne.

Damian c’était parfois demandé les raisons qui avaient poussé sa mère à cacher son existence à son progéniteur. Il connaissait trop bien ses parents pour encore avoir la croyance naïve que son existence aurait put forger une alliance durable entre le Détective et la Tête de Démon, l’un comme l’autre étant trop rigides dans leurs valeurs pour transiger. Peut-être sa mère avait-elle craint que son père ne soit distrait de sa mission par la présence d’un fils à élever, peut-être que son grand-père ne voulait pas voir son héritier potentiel être influencé par les idéaux de son plus farouche adversaire… ou peut-être simplement qu’ils savaient que les projets qu’ils nourrissaient pour Damian ne pourraient en aucune façon recevoir l’assentiment du Chevalier Noir.

Avant-même sa naissance, la formation de Damian commença. Talia ne comptait pas laisser l’avenir de son fils aux hasards de la nature et extirpa son fils de ses entrailles dès que l’embryon fut jugé viable pour le placer dans un utérus artificiel pour contrôler artificiellement la croissance de son fils. Elle désirait que l’enfant qu’elle avait conçu avec l’homme qu’elle aimait soit rien de moins que parfait. Elle contrôla méticuleusement la croissance de son enfant, supprimant toute imperfections génétiques qui pourraient l’affaiblir et alla même plus loin pour l’améliorer. À quel point l’amour maternel de Talia la poussa à parfaire le patrimoine génétique de Damian ? A-t-il subi d’autres « perfectionnements » ? Encore aujourd’hui cela reste un mystère pour l’actuel Robin. S’il sait qu’il fut très tôt exposé, et ce de manière répétée, aux eaux du Lazare et à d’autres substances pour renforcer son corps, il ne sait pas si sa mère à eut recourt à d’autre méthodes. Il sait qu’il est plus intelligent, plus fort, plus rapide et plus endurants que les autres enfants de son âge. L’entrainement qu’il a subi l’explique en partie, mais pas tout. Peu d’enfant sont capables de vaincre à main nue des adultes, peu de personnes ont les capacités d’apprentissage et d’assimilation qu’il possède. Se pourrait-il que Talia aie fait usage d’un système semblable à celui utilisé par l’Ordre de Saint Dumas pour préprogrammer ses connaissances comme c’est le cas pour la lignée d’assassins Azraël ? Ou qu’elle ait tenté des expériences semblables à celles qui ont engendré des individus tel que Deathstroke ? Cela semble peu probable, et pourtant, ces hypothèses ne peuvent être complètement écartées.

Pendant des années, Damian grandit au sein de la Ligue des Assassins. Cette entité à la fois organisation écoterroriste, collectif des plus dangereux tueurs de la planète, culte de la mort et puissance derrières les trônes, était ancienne de plusieurs siècles. De tout temps, ses membres ont suivi les ordres et la vision du mystérieux Ra’s al-Ghûl, son maitre immortel. Son influence s’étend aux quatre coins de la planète, des milliers d’hommes servent en son sein et davantage encore travaillent, consciemment ou non, pour elle, infiltré dans la société moderne. De tout temps, l’objectif de la Tête de Démon était le même, préserver l’équilibre entre l’homme et la nature. Régulièrement, la Ligue avait entrepris des actions visant à « réguler » les activités humaines, mais aussi à étendre l’influence de son maitre. Ce dernier rêvait de créer une utopie où l’homme vivrait en harmonie avec la planète et longtemps il resta en retrait, bien que pas inactif, espérant manipuler l’évolution de la société dans le sens qu’il désirait. Mais ces dernières décennies, l’équilibre entre l’homme et la nature était arrivé à son point de rupture. La population humaine grandissait sans cesse de même que ses besoins en ressource. La société industrialisée, le capitalisme effréné, le consumérisme débridé contribuaient à rendre les besoins de la population, surtout de ses parties les mieux loties, déraisonnablement élevé. L’apparition d’armes de destructions massives rendaient hasardeux le déclenchement de tout conflit d’ampleur y compris pour la préservation de ce monde si cher aux yeux de Ra’s al-Ghûl. La Ligue était donc obligée de se tourner vers des méthodes plus radicales, plus voyant aussi, pour remédier à ce déséquilibre et ce aussi promptement que possible. Ce fut à ce moment-là que la Ligue trouva celui qui allait devenir l’un de ses plus tenaces adversaires, le Batman et le père de Damian.

C’est dans cette société multiséculaire, dépositaire de nombreux savoirs oubliés issus d’horizons divers et accumulé au fil des siècles. L’éducation de Damian commença au plus tôt, avant même qu’il ne sache marcher. Bien entendu, on ne lui enseigna pas à se battre ou à tuer dès cette période. Mais on commença déjà à le conditionner pour lui forger une mentalité de battant. Par les jeux, on lui enseignait déjà que pour obtenir ce qu’il voulait, il devait le mériter. Sa croissance et son alimentation était strictement contrôlé… sans parler du programme de mithridatisation auquel il fut soumis, endurcissant son organisme à diverses toxines et lui apprenant également à les reconnaitre. Il fut confronté aux peurs de la petite enfance et il était attendus qu’il les surmonte de lui-même. Ce contrôle allait jusqu’aux histoires qui lui étaient raconté, choisit pour l’orienter d’emblée vers la voie des guerriers et des dirigeants… et cela le dirigea peut-être involontairement vers la voie des héros. La principale source d’inspiration qui lui fut donné fut l’histoire d’Alexandre le Grand. Sa mère espérait que comme le roi macédonien, il deviendrait un conquérant qui soumettrait le monde, que comme lui, il surpasserait un père déjà exceptionnel, que comme lui, son nom serait encore évoqué dans les millénaires à venir comme une référence immortelle.

L’existence de celui qui était nommé « Ibn al Xu’ffasch », le fils de la Chauve-souris, faisait partie des secrets les mieux gardé au sein de la Ligue. Trois catégories de personnes étaient au courant de l’existence de Damian. Les premiers étaient les membres du cercle intérieur de la Ligue, les personnes les plus proches des maitres de la Ligue des Assassins, en qui la Tête de Démon avait toute confiance. Plusieurs d’entres-eux joueraient un rôle dans l’éducation de celui qui était, de fait, le prince des Assassins, l’héritier désigné de l’empire des al-Ghûl.

La seconde catégorie était composée des divers gardes et servants qui devraient veiller sur lui et à ses besoins. Choisit parmi les serviteurs les plus fidèles, ils ne posaient guères de questions, ignorant parfois jusqu’à l’identité du jeune homme qu’ils devaient servir, se contentant d’accomplir leur tâche. Parmi eux, ont trouvait les sentinelles qui veillaient à sa sécurité, les serviteurs qui prenaient soin de lui et les « partenaires d’entrainement » dont le rôle se bornait à lui fournir des individus sur lesquels exercer ses nouvelles compétences.

Enfin, la dernière catégorie était constituée d’une série d’individus qui furent sélectionné pour parfaire l’éducation de Damian. Certains étaient issus des rangs de la Ligue, comptant parmi les meilleurs formateurs, ceux qui entrainaient les troupes de la Têtes de Démon. Leur rôle était d’enseigner à Damian tous les secrets des Assassins, de faire de lui et guerrier sans défaut, un assassin inarrêtable et un tueur sans remord.

Mais pour l’avenir réservé à Damian, être un guerrier, si doué soit-il, ne suffisait pas. Encore moins être élevé comme l’un des innombrables zélotes prêts à se sacrifier sans poser de question pour la Ligue. Damian était destiné à devenir un dirigeant et pour cela il devait maitriser des domaines de compétences bien plus variés que simplement celui de donner la mort. Si certains de ses mentors de la Ligue pouvaient lui enseigner de telle capacités, ce fut essentiellement vers des personnes extérieures à l’organisation que les regards se tournèrent, des individus qui étaient des spécialistes dans leurs domaines respectifs et qui furent sélectionner pour servir de précepteurs au jeune al-Ghûl. Pour faire de lui un dirigeant complet.

Durant cette existence, Damian voyagea énormément à travers le monde. En moyenne, il changeait d’endroit de vie deux à trois fois par an. À la fois pour brouiller les pistes mais également pour avoir l’opportunité de lui faire découvrir le monde. Cela lui permit en tout cas d’en apprendre plus sur les activités de la Ligue aux quatre coins du globe, mais aussi à lui parfaire son oreille au contact des différentes langues et patois auxquels il fut confronté. Parfois, il résidait au sein de l’un des nombreux bastions cachés de la Ligue, d’autres fois à l’intérieur d’une résidence appartenant à sa famille. Toujours, il disposait de tout le luxe qu’il désirait tant qu’il répondait aux attentes de sa famille. Mais malgré tout, malgré le fait qu’on lui avait apprit à ne pas se laisser guider par ses émotions, à durcir son cœur, il arriva souvent au jeune garçon de souffrir de solitude ou de mélancolie. Bien qu’il cachât toujours cela sous le masque de l’ennui, grandir sans compagnon de jeu, entouré d’adultes qui, le plus souvent, n’éprouvaient aucune affection pour lui, ne fut pas toujours facile. L’éducation qui lui était fournit constituait encore pour lui ce qui se rapprochait le plus d’un jeu.

Ainsi l’enseignement des maitres de la Ligue devait initier Damian aux savoirs meurtrier de son futur empire, faire de lui le premier parmi ses pairs dans le domaine de donner la mort. Le jeune garçon commença son apprentissage dès qu’il fut capable de soulever une lame. Ses entraineurs commencèrent par forger son corps et son esprit en quelque chose qui permettrait de le transformer en arme humaine : ses réflexes furent aiguisés, son corps et son mental endurcis, ses sens furent stimulés pour le pousser à une plus grande conscience de son environnement et pour être en permanence sur ses gardes. On lui apprit à ignorer la douleur et la fatigue, à survivre livré à lui-même dans tous les environnements. Qu’importait si pour eux il fallait briser le jeune homme encore et encore pour le reforger en une arme plus solide, de plus en plus débarrassés de ses défauts. Il fut ensuite formé à un grand nombre d’arts martiaux, certains étaient des classiques, d’autres des modernes utiliser par les forces armées, et certains qui étaient si anciens qu’en dehors de murs des dojos de la Ligue, leur enseignement avait disparu de la surface du globe. Il fut également initié aux maniements des armes, de celles utilisé par les assassins, de la lame au tranchant affûtée jusqu’aux étoiles de jets, de l’arc et des flèches jusqu’aux armes à feux modernes. Tout les types d’armes, du plus banale au plus exotique, du basique au plus technologiquement avancé, Damian en acquis la maitrise de leurs fonctionnements et de leurs manipulations. Il fut également formé à bien d’autres chose que justes donner la mort. Il acquit aussi, paradoxalement, l’art d’empêcher celle-ci, après tout pour savoir comment tuer, il faut savoir comment le corps fonctionne, mais aussi cela lui permettait de se soigner lui-même. Il apprit également à camoufler sa présence aussi bien dans la forêt la plus profonde qu’au milieu d’une foule cosmopolite, à analyser une situation vite et efficacement, à contourner les meilleurs systèmes de sécurité, à s’adapter à toutes les situations… bref tout ce qu’il fallait pour faire de lui l’un des tueurs les plus redoutable de la Ligue alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Ses entrainements étaient de véritables simulations, on attendait de lui qu’il affronte ses adversaires d’entrainement comme dans un véritable combat… sans la moindre miséricorde accordée. Plusieurs dizaines d’assassins moururent des mains du Ibn al Xu’ffasch .

Mais les enseignements que recevait le petit-fils du Démon n’étaient pas simplement destiné à faire de lui un guerrier, mais aussi un dirigeant, un conquérant, un être qui serait capable de prendre la suite de la Tête de Démon et de mener à bien ses projets pour le monde. Comme déjà dit, s’il avait effectivement suivi les entrainements qui feraient de lui une machine à tuer, s’il fut effectivement endoctriné avec les idéaux de la Ligue, on ne chercha pas à le conditionner pour qu’il fasse preuve du même dévouements fanatiques qu’affichaient des nombreux hommes de la Ligue, Damian devait être capable de réfléchir par lui-même, d’analyser la situation et de s’y adapter, pas d’être un autre pantin obéissant aveuglément aux ordres. Pour cela, Damian reçut fut également formé à de nombreux autres domaines par les « précepteurs » qui avaient été recruté, volontairement ou non, pour lui.

Sous leurs directions, Damian apprit de nombreuses choses. Qu’il s’agisse des différents domaines scientifiques qu’il maitrisa en quelques années. Pour la Ligue, dans un monde en progrès constant, il était vital de maitriser les dernières découvertes, et même de les devancer. Cela permettait non seulement de les utiliser pour façonner les outils nécessaires à l’accomplissement du rêve de la Tête de Démon, mais aussi cela permettrait d’affiner celui-ci, de perfectionner son rêve… et son héritier se devait d’être capable de voir cela et de l’utiliser dans l’accomplissement de ses objectifs. Il fut aussi initié à l’art de la guerre et à toutes ses variantes par plusieurs commandants d’expérience, ancien des forces spéciales, spécialistes de la guerres, vétérans de conflit asymétrique, il y apprit aussi comment commander à des troupes et imposer sa volonté. Mais le champ de batailles ne se résumait pas à sa dimension physique, et Talia insista pour que Damian soit aussi capable de le mener sur d’autres terrains comme l’économie, la politique, la religion, les milieux du crime et du renseignement… Enfin, sa formation aborda aussi des domaines plus académiques, comme l’histoire, la sociologie, philosophie, la dialectique mais également aux différentes formes d’arts. Si ces matières pouvaient paraitre plutôt secondaire pour les ambitions que sa famille avait pour Damian, ces leçons avaient une raison d’être. Un grand dirigeant ne devait pas seulement commander à son peuple, il devait aussi le comprendre, il devait être cultivé, savoir appréhender un problème sous plusieurs angles. Ces matières étaient nécessaires pour l’épanouissement de l’esprit du prince des Assassins, pour qu’il comprenne le monde, pour qu’il sache comment le diriger au mieux. Même l’art avait son importance, car dans le monde utopique que préparait Ra’s al-Ghûl, ce dernier ne désirait pas faire table rase du passé de l’humanité et de ses accomplissements, il importait donc que Damian soit éveillé, et même sensible, à l’importance de ces réalisations pour décider lesquelles mériteraient d’être préservées pour les générations futures et lesquelles seraient éventuellement sacrifiables. Pour ne rien gâcher, Damian démontra une grande virtuosité dans ces domaines.

Il ne fallait en général que quelque mois, parfois même quelques semaines, pour que l’héritier des al-Ghûl ne surpassent ses professeurs dans leurs propres domaines d’expertises. Malheureusement pour eux (du moins ceux n’appartenant pas à la Ligue), ce moment signifiait souvent que leur vie allait prendre fin en même temps que leur utilité. Aussi bien pour Talia que pour Ra’s, l’existence de Damian constituait un secret que ne devait pas être compromis avant que ne sonne son heure. Quand l’un de ces individus n’avait plus rien à apprendre au jeune prodige il finissait systématiquement exécuter. Damian a assisté à l’exécution de chacun de ses anciens professeurs, une sorte de marque d’honneur qu’il leur accordait. Il aurait certainement pu, s’il l’avait désiré, obtenir la grâce de certains d’entres eux en échange de leur servitude éternelle envers la Ligue des Assassins, mais cela n’arriva jamais. Le jeune homme ne voyait pas, à l’époque, l’intérêt de préserver la vie d’individu désormais jugés inutile. Au mieux, il offrit une mort rapide et sans douleurs pour ceux envers qui il éprouvait un tant soit peu de reconnaissances. Bien des années plus tard, cela reste une grande source de remord, toutes ces vies qui furent sacrifiés pour son seul bénéfice, pas seulement les professeurs, mais aussi les servants exécutés pour lui avoir déplût, ou sur simple caprice, ou alors les hommes avec qui il s’entrainait en testant sur eux les innombrables façon de donner la mort auxquels il avait été initié. Certes, la plupart de ces victimes étaient loin d’être des hommes bons, mais avaient-elles vraiment à mourir ? Le plus effrayant pour Damian est de se rappeler à quel point cela lui paraissait parfaitement normale à l’époque.

Parmi ses parents, sa mère, Talia, fut celle qui s’investit le plus dans l’éducation de son fils. Bien que le plus souvent tenu éloigné de son enfant par ses devoirs pour la Ligue, elle ne perdait jamais une occasion de se consacrer à construire l’avenir brillant qu’elle rêvait pour son fils et s’impliqua énormément dans son éducation même quand elle était au loin. C’est en grande partie elle qui avait choisit les différents professeurs de Damian, qui avait imposé les méthodes d’éducations pour son fils dans le but d’optimiser la formation de ce dernier. Quand elle n’était pas tenue au loin par ses obligations, Talia venait tenir compagnie à son fils, s’entrainant avec lui, se tenant au courant de ce qu’il avait apprit. Elle veillait aussi à passer quelques moments privilégié mère-fils et donnait des instructions pour s’assurer qu’il ne manque de rien, voir punissait ceux qui ne lui démontrait pas assez de respect. Même quand elle ne pouvait être présente, elle ne manquait jamais une occasion de passer un appel avec lui pour prendre des nouvelles et garder un œil sur son évolution. Elle le façonnait sans cesse en espérant le voir devenir le nouvel Alexandre. Elle éprouvait pour son fils un amour intense, bien que peut-être quelque peu tordu par son idéale de perfection. Damian lui rendait cette affection et, jusqu’à sa rencontre avec son progéniteur, Talia était peut-être la seule personne que Damian ait réellement aimée, l’une des rares dont la vie lui importait réellement.

Si Talia s’était fortement impliqué dans l’éducation de Damian, les choses étaient quelque peu différentes concernant Ra’s al-Ghûl. S’il existait une véritable affection entre la mère et le fils, il existait une plus grande distance entre la Tête de Démon et son petit-fils. Damian était peut-être son héritier désigné, mais il était avant tout un investissement et il devrait gagner le droit de lui succéder à la tête de la Ligue. Il observait donc l’évolution de Damian avec plus de distance, sans pour autant y prêter moins d’intérêt que sa fille, mais il refusait que cet investissement se transforme en lubie qui le détournerait de ses projets pour le monde. Le fils du Détective respectait certainement son grand-père, le craignait probablement, mais le connaissait en définitive assez peu. Il était avant tout Ra’s al-Ghûl, le seigneur et maitre de la Ligue des Assassins. Damian était conscient que ce dernier avait pouvoir de vie et de mort sur tous les membres de la Ligue et que s’il s’avérait que d’aventure, Damian déçoive ses attentes, tout son descendant qu’il était, la Tête de Démon n’hésiterait guère à s’en débarrasser. Il supervisait donc l’évolution de Damian à distance, attentif à celle-ci mais moins directement impliqué que sa fille. Il prit néanmoins le temps de parfois échangé avec son petit-fils concernant notamment la philosophie de la Ligue ou l’état de la planète, il lui enseigna certaines de ses techniques au maniement de l’épée et l’initia à certains savoirs occultes qu’il maitrisait. Encore aujourd’hui, Damian éprouve du respect pour le vieil homme et ses convictions, bien qu’il ne sache toujours pas si celui-ci le voyait comme son héritier ou un simple outil pour assurer la pérennité de ses projets.

En définitive, Damian connaissait une vie très isolée. Il grandit la plupart du temps seul, interagissant seulement avec ses professeurs et ses serviteurs mais jamais au-delà de ce que leurs rangs respectifs le permettaient… c’est-à-dire que leurs existences dépendaient de la qualité de leurs services. Sa mère faisait certes de son mieux pour venir quand elle le pouvait mais cela restait rare, quant à son grand-père, Damian ne l’a réellement croisé moins d’une vingtaine de fois au cours de sa vie au sein de la Ligue. Cette existence faite d’une part de sacrifices et d’efforts, de l’autre de faste et de luxe, sans jamais s’attacher à quiconque en dehors de sa famille et ne se préoccupant guère d’autre chose que sa personne conduisit Damian à développer une personnalité très égocentrique. Conforté en cela par l’adoration que lui portait sa mère et la dévotion servile de ses servants mais aussi parce qu’il avait toujours la sensation d’avoir mériter chacun de ses privilèges en remplissant les tâches qui lui étaient demandées. Car si son existence était un secret soigneusement gardé par la Ligue, Damian n’était pas pour autant complètement isolé entre les quatre murs des forteresses de la Ligue dans lesquelles il séjournait. Parfois, Damian devait relever des épreuves, toujours imposée par Ra’s al-Ghûl lui-même, pour prouver sa valeur. Certaines fois, l’un de ses mentors le confrontait à certains de ses étudiants les plus prometteurs que Damian devait vaincre et souvent mettre à mort, toujours son identité restait un secret dans ce genre de cas de figure. Parfois, il était envoyé dans une mission soit accompagné d’autres assassins qu’il commandait, soit en cavalier seul, et à chaque fois il revenait victorieux. Parfois ces défis prenaient d’autres tournures, comme des épreuves imposées dans divers disciplines. À chaque fois, Damian rencontra les attentes de ses maitres et de son grand-père, chaque épreuve réussit lui garantissant un peu plus son rang au sein de la Ligue. Mais s’il en revenait victorieux, il n’en revenait pas toujours indemne. Que ce soit au cours de ces mises à l’épreuves ou de ses entrainements, son corps et son esprit étaient mise à rude épreuves. Il arrivait régulièrement qu’il subisse des blessures graves, que ses organes soient endommagés, que ses os se brisent, que parfois il soit amené aux portes de la mort.

Mais tout cela, sa mère et son grand-père l’avaient prévu. Aussi pénible que cela soit, aussi traumatisants que ces expériences puissent êtres, elles étaient nécessaires pour que Damian puisse rapidement devenir l’être qu’on attendait qu’il devienne. C’est pour parer à tout cela que la Ligue, sous la supervision de direct de Talia, mit en place de nombreux moyens pour assurer la survie de leur prince. En plus de posséder certains des meilleurs médecins du monde à leurs dispositions ainsi que de grands guérisseurs maitrisant les arts mystiques, la Ligue possédait des moyens et des connaissances technologiques largement inaccessible au commun des mortels. Ainsi, elle clona Damian pour avoir un stock sans cesse renouvelable d’organes et d’os pouvant lui êtres greffé, elle soumettait également ces clones et implants à des traumatisme semblable à ceux que subissait Damian pour les renforcer artificiellement et les rendre plus performant que le modèle original. Elle fit créer des machines pour accélérer le processus de guérison de Damian dans les cas graves. Et le cas échéants, Talia était autorisé à recourir aux pouvoirs d’un puits de Lazare pour ramener Damian à la vie. Durant son entrainement, Damian y fut immergé en au moins deux occasions, chaque fois cela eut pour lui un arrière-goût d’échec.

Malgré qu’on l’ait fait grandir dans un milieu très fermé pour le préserver de toute influence extérieur indésirable, Damian n’était pas complètement coupé des affaires du monde et de la Ligue. Pendant des années, il resta à l’écoute de ce qui se tramait à l’extérieur, des plans menés par l’organisation pour faire avancer ses objectifs, de ses confrontations avec les auto-proclamé protecteurs de ce monde. Il disposait certes des récits que sa mère lui en faisait lors de ses visites, Talia estimant qu’il était normal que le futur maitre de la Ligue soit au fait des activités de celle-ci, mais ce que lui en racontait sa mère restait souvent peu détaillé et ne faisait qu’exciter sa curiosité… peut-être était-ce justement le but recherché par sa mère. Damian recherchait ainsi systématiquement à en savoir plus sans éveiller les soupçons, écoutant les discussions de couloirs, restant à l’affût d’informations sur d’éventuels opérations de la Ligue, séparant progressivement le vrais du faux. Quand l’occasion se présentait d’assister à une réunion potentiellement importante, Damian faussait systématiquement compagnie à ses gardes pour aller espionner lesdites réunions. C’était pour lui l’occasion de mettre en pratiques ce qu’il avait appris, de tromper la vigilance des sentinelles et d’en apprendre plus. Assister à ces réunions était le plus souvent rasoir, riches en enseignements certes mais ennuyeux à un point tel qu’à la fin, Damian ne le faisait plus que pour la mise à l’épreuve de ses capacités. Mais ces séances d’espionnage contribuèrent beaucoup à affiner sa compréhension du fonctionnement de la Ligue et de ses ennemis. De comprendre que malgré l’apparente loyauté fanatique que démontraient ses membres envers la Tête de Démon, la Ligue des Assassins était une société très stratifiée (disposant d’innombrables niveaux différents d’opérateurs et d’agents) et divisées (de nombreuses factions coexistaient au sein de la Ligue des Assassins). Seul la figure de Ra’s al-Ghûl unifiait cette nébuleuse et même lui n’était pas au-dessus de devoir écraser certaines rébellions. Damian en apprit bien davantage, mais cette leçon fut pour lui une révélation, quelque soit la manière dont il succéderait à son grand-père il devrait batailler pour imposer son règne. D’ailleurs, une poignée de fois il assista même à des rencontres où son grand-père était présent. À chaque fois, Damian eut la sensation que son illustre parent avait conscience de sa présence, qu’il ne pouvait pas le tromper, mais comme il n’eut jamais à en subir les conséquences, il en déduisit que son grand-père n’était pas opposé à ce genre de pratique venant de lui.

Les choses restèrent ainsi pendant des années, Damian fut entrainé à devenir un tueur né, un dirigeant impitoyable, un assassin hors norme…. De son temps à la Ligue, Damian en a donc retiré de nombreux talents et ceux-ci l’ont façonné pour beaucoup en l’individu qu’il est devenu, dans ses qualités et surtout dans ses défauts. Il en a aussi retiré sa soif de sang, sa volonté à faire ce qui doit être fait, mais aussi la conviction que le bien commun passe avant le bien-être des individus et enfin sa confiance en lui et son arrogance. La vision que Talia nourrissait pour son fils la poussa à patiemment le modeler comme si elle forgeait une lame. Mais malgré toutes les mesures prisent par Talia pour faire atteindre à son fils la perfection auquel elle aspirait, plusieurs imperfections vinrent gâter son travail. Deux plus particulièrement.

La première cause était interne à la Ligue et les al-Ghûl en furent les seuls responsables. Si Damian connu une existence qui fut loin d’être facile pour devenir l’arme humaine qu’il est, il eut aussi droit à une vie faite de luxes et de privilèges auxquels il prit goût. Si dans ses premières années, l’influence de Ra’s al-Ghûl poussa à ce que rien de ce qui fut accordé au jeune homme ne soit pas « gagné » d’une manière ou d’une autres, les choses changèrent après les évènements qui conduisirent à la mort du maitre de la Ligue. Poursuivit et finalement vaincu par la soif de vengeance de sa propre progéniture, le maitre de la Ligue fut renversé par l’action de Nyssa Raatko, l’une de ses filles, qui prit le pouvoir à la tête des Assassins en même temps qu’elle prit la vie de la Tête de Démon. Son règne fut bref et, comme l’avait déjà entrevu Damian, la Ligue ne tarda pas à se diviser en plusieurs factions rivales à la suite de la disparition de son créateur. Le règne de Nyssa n’aurait pu être qu’une parenthèse pour le petit-fils du Démon si sa tante ne s’en était pas prise à sa mère. Pour la rallier à sa cause, Nyssa infligea de nombreuses tortures et morts à sa plus jeune sœur, la ressuscitant à chaque fois jusqu’à briser sa loyauté envers Ra’s et à la rallier à sa cause. Mais Talia ne révéla jamais l’existence de son fils à Nyssa, attendant patiemment l’heure ou Damian pourrait prendre possession de son héritage. Mais les actions de Nyssa avaient aussi contribué à accentuer et même corrompre certains traits de caractères chez Talia, dont l’amour maternel qu’elle éprouvait envers son fils. Talia se montrait de plus en plus encline à céder aux moindres caprices de son fils chéris, surtout en l’absence de supervision de Ra’s, et cela contribua pour beaucoup à encourager Damian dans ses penchants particulièrement capricieux et indisciplinés qu’il eut pendant ses dernières années au sein de la Ligue.

L’autre cause fut l’influence indirect de la figure de son père, le Batman.


Chapitre II : le fils de Batman
Le grappin s’accrocha à l’une des gargouilles qui ornait l’un des monumentaux gratte-ciel dominant la ville. Se hissant jusqu’à lui, Damian se tapit lestement sur la sculpture de l’espèce de démon à tête de hibou pour observer les environs sans êtres vu. Depuis sa position, il pouvait voir ce qui se passait en contrebas et dans les alentours à son aise, peut-être même repéré sa cible. Des incendies s’étaient déclarés un peu partout en ville depuis quelques heures, si initialement les pompiers s’étaient montrés capable de maitriser ces feux, d’autres apparaissaient ailleurs aussi rapidement qu’ils les éteignaient. Cela ne pouvant qu’êtres l’œuvre d’un, ou plusieurs, pyromane, il était vital d’y mettre fin avant que les choses ne soient hors de contrôle.

Il avait l’habitude de traquer des proies, cela avait toujours fait partie de son entrainement, bien qu’il détestait avoir à attendre. Cela lui laissa aussi l’occasion d’attarder son regard sur la cité de Gotham, celle que son père avait juré de protéger. Mais Damian avait longtemps été rebuté cette ville qui semblait incarner tous les aspects du monde moderne que la Ligue lui avait apprit à mépriser. Partout où ses sens le portait, il pouvait voir la pollution défigurant la ville, alourdissant l’air jusqu’à le rendre étouffant. À tous les niveaux de Gotham, la corruption était apparente souillé par le culte de l’argent. La violence et le vice exhalait de ses murs, que ce soit parmi les élites de la société Gothamite qui toisait le reste de la population depuis leurs manoirs ou leurs buildings, ou alors dans la masse des damnés qui encombraient quotidiennement les rues, le crime était apparent. Gotham était un corps gangréné, une âme souillée par la folie, l’égoïsme et la peur qui aurait mille fois mérité d’être purgée. Même l’architecture Néo-gothique si typique de la ville semblait n’être qu’une illustration de l’enfer que pouvait incarner Gotham, dans toute sa grandeur et sa décadence. Cette architecture avait longtemps interloqué Damian, elle semblait si peu à sa place dans une ville moderne. Et pourtant, elle semblait comme avoir été pensée pour faciliter la tâche du protecteur de la cité longtemps avant que celui-ci ne vienne au monde. Cette architecture offrait nombres de prises pour le bat-grappin ou pour s’accrocher, nombres de cachettes en hauteurs d’où observer la vermine puis fondre sur elle et plus que tout, elle semblait conditionner ses habitants pour la venue d’un ange vengeur comme le Chevalier Noir qui abattrait son courroux sur ceux qui avaient commis des péchés.

Et pourtant, avec le temps, Damian en était venu à lui aussi ressentir l’attachement qu’éprouvait sa famille envers cette ville. Certes, contrairement à eux il n’était pas originaire d’ici, même si la moitié de son patrimoine génétique l’était. Il n’y avait vécu que quelques années après qu’il ait rallié la cause de son père, mais cela avait suffit à lui faire changer sa vision des choses. Gotham restait un trou exultant misère et corruption et Damian n’était pas sûr qu’il soit possible de la sauver autrement qu’en la rasant jusqu’aux fondations, mais la résilience des gothamites face aux malheurs, la capacité de la ville à se relever face aux pires catastrophes et l’abnégations de certains de ces citoyens cherchant à améliorer les choses… tout cela faisait qu’on pouvait au moins tenter de sauver l’âme de cette ville.

En promenant son regard parmi les ruelles en contrebas, Damian vit la tour Wayne, ou plus exactement son reflet sur des vitres. Le symbole qui l’ornait lui rappelait que son héritage n’était pas que celui de la Ligue des Assassins, mais faisait également partie de cette cité qu’il protégeait dorénavant aux côtés des siens. Cela lui avait remis les idées en place et il chassa les pensées parasites de son esprit pour se reconcentrer sur l’affaire. Les incendies étaient visiblement d’origines criminels. Certains suspects avaient même été appréhendés un peu plus tôt, des « gens d’Odessa » (une branche des Vory russes opérants à Gotham). Mais cette organisation n’avait pas grand-chose à gagner en incendiant toute la ville. Ils auraient pu allumer un ou l’autre incendie en représailles à des actions les ayants contrariés, mais comme toute société du crime organisé elles avaient besoin d’une ville à extorquer. Une destruction aveugle n’était pas leur style… du moins en théorie. Gotham était une ville où la raison ne survivait que difficilement.

Soudain, un son parvint à ses oreilles, un son caractéristique qui fit apparaitre un sourire satisfait sur son visage. Il avait correctement deviné l’identité du coupable : Firefly. Ce dernier traversait la ville, porté par son jet pack, à la recherche de la prochaine cible à brûler. Si Firefly était un suspect évident pour cette attaque, il restait à savoir s’il agissait seul. Après avoir prit soin de communiquer à son père qu’il avait repéré Firefly, Damian s’empressa alors de désobéir à l’ordre de son géniteur qui lui enjoignait de ne pas engager le combat avant qu’il ne le rejoigne. Son père avait tendance à trop s’en faire pour lui, à sous-estimer ses véritables capacités. Les relations entre le père et le fils n’étaient pas toujours faciles, malgré l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre, ils peinaient souvent à travailler harmonieusement en équipe, l’un et l’autre campant trop souvent sur leurs positions respectives.

Ouvrant les hostilités en jetant plusieurs batarangs, ceux-ci accomplirent une courbe avant d’exploser dans le chemin du lance-flamme ambulant. Celui-ci eut le réflexe bien naturel de freiner sa course un bref instant, juste ce qu’il fallait à l’actuel Robin pour lui bondir dessus depuis sa position surélevée. S’ensuivit une violente empoignade entre les deux adversaires, Firefly ayant réactivé ses réacteurs dorsaux et tentant de se débarrasser de son passager clandestin. Pour Damian, les choses pourraient être si facile s’il ne devait pas se soumettre à ces stupides règles. Dans sa position il avait plusieurs options pour neutraliser son adversaire : lui planter une lame dans la carotide, endommagé son réservoir et le laisser exploser, l’étrangler jusqu’à ce que mort s’ensuive… mais à chacun de ces plans, les paroles de son père et de ses ainés lui revenaient en têtes. « On ne tue pas. » « La Justice, pas la Vengeance. » « Ce n’est pas à nous de décider qui doit vivre ou mourir. » … toutes ces idioties auquel il n’adhérait que difficilement pour honorer son père. Il ne pouvait cependant pas non plus simplement rester accroché à son adversaire, ce dernier redoublant d’effort pour le jeter dans le vide. Finalement, ce fut chose faite, mais pas avant que Damian ne sectionne le tube reliant le réservoir à l’un des réacteurs propulsant Firefly. Si cela ne n’arrêtait pas sa cible, elle le ralentirait, voir le forcerait à atterrir.

Mais s’il avait réussi à abîmer l’équipement de son ennemi, Damian ne perdait pas de vue qu’il était en train de chuter dans le vide, et le sol se rapprochait dangereusement vite. Il tenta dans un premier temps de déployer sa cape pour planer et ainsi diriger et ralentir sa chute, mais il fut obligé d’esquiver in extremis un jet du lance flamme de son ennemi. Sa cape, bien que conçue pour résister à de grande température, n’en ressortit pas moins abimée par le contact avec le napalm et Damian reprit sa chute. Ne perdant pas son sang-froid, ses mains se mirent à rechercher son lance-grappin, son seul espoir était de se raccrocher à quelque chose assez vite pour que le câble le préserve de s’écraser contre le sol. Ce serait juste, l’élasticité du câble devant le préservant du choc au moment de la tension pourrait tout aussi bien causer sa perte s’il agissait trop tard. Mais le problème ne se posa plus l’instant d’après, l’actuel Robin ressentit soudain un choc qui lui coupa le souffle avant de brusquement remonter dans les airs. Il venait d’être intercepter dans sa chute par un autre intervenant, son frère ainé et ancien partenaire : Nightwing. Celui-ci les fit atterrir sur le toit de l’un des bâtiment bordant le quartier, presque en douceur. Damian était naturellement heureux de revoir Dick, ce dernier étant probablement la personne dont il se sentait le plus proche. Cela ne l’empêcha nullement de l’invectiver en assurant qu’il contrôlait la situation. Se précipitant vers le rebord pour avoir une meilleure vue sur Firefly et préparer son prochain assaut, il se rendit vite compte que cela ne serait guère nécessaire. Ce dernier peinait à se maintenir dans les airs suites à son altercation avec Damian. Mais surtout, une forme sombre et reconnaissable venait de se déployer dans le ciel avant de fondre sur le pyromane. Il s’agissait du Batman, de son père.


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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 11:00

Durant toute son enfance, Damian a toujours éprouvé une fascination pour son père, et cela eut des effets sur lui malgré les efforts de la Ligue de Assassins pour le préserver de toute influences extérieures. Damian eut toujours tendance à idéaliser le Chevalier Noir de Gotham, le voyant comme un modèle dont il devait égaler les exploits et espérant le rencontrer. Dès ses premières années, il fut bercé par les nombreux récits qu’en faisait sa mère des exploits de son « époux ». Elle lui brossa un portrait quasi-mythique, celui d’un homme seul qui se battait pour salut d’une ville damné, un simple être humain qui, par ses qualités exceptionnelles, marchait d’égale à égale parmi les êtres surhumains peuplant ce monde, un être que même le grand Ra’s al-Ghûl considérait comme un adversaire digne et ce malgré les nombreux problèmes qu’il lui avait causé. Pour le jeune assassin, le désir de revêtir le titre du Batman égalait celui de devenir la prochaine Tête de Démon. Mais malgré l’admiration que Damian éprouvait envers son père, il ne se concentrait que sur ses exploits, physiques ou intellectuelles, sans comprendre ses valeurs… ou les raisons l’ayant poussé à refuser de vivres aux côtés de sa mère. Pour ce qu’il en connut, il n’y vit au mieux qu’un code de conduite « perfectible » mais inutile.

Initialement, il n’eut que des informations partielles sur l’identité de son père, venant principalement de sa mère. Cette dernière ne lui révéla pas immédiatement qui il était, mais suffisamment pour attiser son envie de le connaitre. Elle s’en servit comme un moyen pour encourager son fils, passant un pacte avec Damian que, s’il répondait à ses attentes, elle lui en révélerait plus. Et le jours où il parviendrait à la vaincre en duel, elle organiserait une rencontre avec son père. Bien que Damian n’avait pas besoin de cette motivation pour rechercher l’excellence, mais cela lui donna une raison supplémentaire de se donner à fond. S’il ne lui fallut pas si longtemps pour identifier son père comme étant le Batman, il n’aurait connaissance de son identité de Bruce Wayne que bien plus tard.

Un évènement fortuit, totalement indépendant des plans de Talia ou de Ra’s, permit à Damian de voir pour la première fois son père en action ainsi que la cité qu’il défendait. Ce fut lors du Cataclysme de Gotham, quand la ville subit un tremblement de terre de magnitude 8. C’est par les infos que Damian vit pour la première fois la ville qu’il protégerait bien des années plus tard, il la vit en ruine, détruite par la puissance de la nature. Inconsciemment, ce fut aussi à ce moment que fut planté en lui les graines du futur attachement qu’il éprouverait envers Gotham. Celle-ci lui ayant été, jusqu’à présent présenté par le prisme de la Ligue des Assassins, donc comme une cité corrompue méritant d’être détruite. Mais la manière dont la ville et ses habitants se relevèrent, malgré les précédentes attaques de la Ligue, malgré la catastrophe naturelle, malgré le No man’s land… éveilla en lui un respect latent pour la résilience des Gothamites. Ce fut aussi au cours de ses reportages qu’il entraperçut le Batman en pleine action. Même au milieu des décombre de sa ville, il continuait à se battre.

Dès lors, Damian redoubla d’effort pour relever le défi lancé par sa mère. Mais aussi pour recouper plus de renseignement sur le Batman et ses alliés. Comprendre ses tactiques, ses méthodes de combats. Il se renseigna sur la ville qu’il protégeait et sur la nature des liens le reliant à ses acolytes. Plus particulièrement le lien le reliant à ceux qui l’aidait sous le nom de Robin, ceux qui usurpaient la place qui devrait lui revenir de droit aux côtés de son père. Il leur montrerait, à tous, qu’il était le seul digne de succéder à son père.

Lors de son 10ème anniversaire, Damian accomplit l’exploit de vaincre sa mère dans un duel, prouvant qu’il était, malgré son jeune âge, un combattant redoutable. Sa mère ne l’avait jamais épargné aux cours de leurs combats, bien qu’elles n’aient probablement pas utilisé ses techniques les plus dangereuses, l’exploit restait donc de taille. Talia tint donc parole, elle était à ce moment, la nouvelle maitresse de la Ligue des Assassins qu’elle était en train de réformer en profondeurs pour mieux correspondre à ses objectifs, à sa vision. Elle prit donc des mesures pour permettre la rencontre entre son rejeton et son amant, trainant ce dernier jusqu’à leur enfant.

La première rencontre entre Damian et la Bat-famille ne se fit pas sur les meilleures bases. Le prince des Assassins était à l’époque certes un enfant exceptionnellement doté en termes de talent, mais caractériel, vindicatif et insupportable. Bien que tentant d’obtenir l’approbation et le respect de son père, le jeune assassin prouva surtout son inaptitude à le comprendre, mettant à mort l’un des nombreux criminels de Gotham pour prouver sa valeur, tentant de neutraliser de manière définitive, Tim Drake, le Robin d’alors, pour obtenir sa place aux côtés du Chevalier Noir… le tout pendant que sa mère poursuivait ses propres plans. Conscient qu’il ne parvenait pas à gagner l’estime de son père ou que, pire, ce dernier pensait qu’il n’était là que pour servir de diversion, Damian fit tout ce qui était en son pouvoir pour prouver à son père qu’il méritait d’être son fils, allant jusqu’à révéler les plans de sa mère. Pour la première fois, Damian dut prendre conscience du fossé existant entre ses deux parents, de l’incompatibilité de leurs mondes respectifs. Pour la première fois il ressentit l’effroi d’avoir à choisir entre les deux.

Les circonstances firent que Damian ne resta pas aux côtés de son père, retombant entre les mains de la Ligue. Pendant les mois qui suivirent, les routes de Damian et de son père ne firent que se croiser. Talia était déterminée à garder son fils auprès d’elle et à poursuivre l’éducation de celui-ci en vue de le faire devenir la prochaine Tête de Démon, pendant que Batman remuait ciel et terre pour retrouver son fils et l’arracher à l’influence de sa mère avant qu’il ne soit trop tard. Un jeu du chat et de la souris se mit en place, mais Talia restait insaisissable et Batman ne trouvait souvent que de faibles indices de la présence de son fils. Pour ce dernier, sa brève confrontation avec son père n’avait pas arrangé son caractère. Il mettait de moins en moins de bonne volonté à accomplir ses tâches, il se mettait en colère plus souvent y compris à l’encontre de sa mère. Le jeune prince de la Ligue des Assassins était frustré, en plein conflit intérieur sur la voie qu’il devait suivre. Il aspirait toujours à devenir le successeur de son grand-père, mais Damian avait indéniablement été impressionné par son père et le dévouement envers sa mission dont il faisait preuve. S’il ne parvenait pas encore à le comprendre, il y avait quelque chose dans l’abnégation de son père qui l’attirait au plus profond de lui, quelque chose qui le poussait à vouloir suivre la voie de son père plutôt que celle de sa mère.

Peut-être que les choses auraient put continuer ainsi et qu’avec le temps, peut-être que Talia aurait put maintenir Damian loin de l’influence de son père et, à terme, le raisonner. Mais les choses s’emballèrent lorsqu’un fidèle de Ra’s al-Ghûl entra en scène. Le Fantôme Blanc, l’un des plus proches conseiller de la Tête de Démon, le servant depuis plusieurs siècles, complota pour faire revenir son maitre à la vie en utilisant l’enveloppe corporel du petit-fils de celui-ci pour permettre sa résurrection dans un nouveau corps. En découvrant l’existence de ce complot, Talia se mit à craindre pour la vie de son enfant. Elle qui avait si souvent dût choisir entre sa loyauté envers son père et son amour pour le Chevalier Noir devait maintenant choisir entre la vie de son père et celle de son fils. Mais cette fois-ci, le choix fut pour elle évident, elle était d’abord loyale envers son enfant chéri. Sa sécurité n’étant plus assuré au sein de la Ligue, elle envoya son fils rejoindre son père. Si la suite des évènements aboutirent quand même au retour à la vie de Ra’s al-Ghûl, Damian en fut épargné et resta aux côtés de son père.

Encore aujourd’hui, le jeune al-Ghûl s’interroge parfois sur les objectifs qu’avaient son grand-père. Avait-il toujours été destiné à lui servir de vaisseau pour prolonger son existence multiséculaire ? Ou est-ce que ce sont les circonstances qui ont dicté ce choix au maitre des assassins ? Encore aujourd’hui, Damian fait parfois des cauchemars à propos de ce qui s’est passé, de comment son existence à faillit prendre fin pour les besoins d’un vieil homme, sans la moindre gloire.

Les retrouvailles avec son père furent cependant de courte durée. Presque immédiatement après que Damian ait rejoint les rangs des acolytes du Batman, celui-ci se sacrifiait pour permettre la neutralisation d’un des plus terrible ennemis de la terre. Bien que les choses se révélèrent ultérieurement très différents de ce qu’elles avaient semblée êtres, il n’en resta pas moins que Damian se retrouvait orphelin, son père en apparence mort, sacrifié pour sa mission, sa mère en vie mais Damian ne désirant pas retourner dans la Ligue à la suite du complot du Fantôme Blanc. Sur l’instant, ce fut l’un des rares moments où Damian, bien que loin des regards, se laissa aller aux larmes. Il avait la sensation d’avoir tout abandonné derrière lui pour rejoindre son père… et que ce dernier l’avait à son tour abandonné en mourant et le laissant seul.
Finalement, ce fut Dick Grayson, le premier protégé de Batman qui reprit le flambeau. Bien que Damian aurait volontiers immédiatement succédé à son paternel, il dût se résoudre à céder la place à Dick. Celui-ci fit cependant de Damian son Robin, au grand dam de Tim Drake qui devait ainsi lui céder le titre. Les relations entre Damian et son prédécesseur ne furent réellement harmonieuses après leur première rencontre, Tim et Damian ne loupant jamais une occasion de se lancer des piques. Bien que leur relation s’améliorât, lentement, vers lente acceptation de l’autre, il continue à exister une forme de rivalité entres eux.

Le nouveau Duo Dynamique ainsi formé peina initialement à trouver sont rythme, Damian acceptant mal de recevoir des ordres de la part d’un autre « prétendant ». Mais patiemment Dick parvint à gagner la confiance de Damian et tout deux parvinrent à former une équipe soudée et redoutable. L’influence de Dick sur Damian fut pour beaucoup dans le progressif apprentissage du jeune homme à l’héroïsme. C’est Dick, bien plus que Bruce, qui parvint à faire reconsidérer à Damian de nombreux éléments qu’il avait apprit dans son enfance au sein de la Ligue. En le prenant sous son aile, Dick parvint doucement à bâtir une relation de confiance réciproque avec Damian, une relation que Damian peinera par la suite à retrouver ailleurs. Si la Ligue avait exploité le talent brut de Damian pour en faire une arme vivante, pour le préparer à devenir l’un des assassins les plus exceptionnels de l’histoire, Dick entraina Damian dans le rôle de Robin, cultivant les qualités que Damian possédait déjà mais cherchant également à canaliser l’attitude violente de son jeune acolyte vers quelque chose de plus productif. Dick essaya de l’inciter à s’améliorer, non seulement dans ses capacités mais surtout moralement, pour qu’il comprenne réellement ce qu’impliquait de porter l’insigne de Robin mais aussi pour le pousser à de lui-même reconsidéré les enseignements qu’il avait reçut des assassins. La chose ne fut guère facile car Damian restait un individu fier et quelque peu buté, mais aussi parce que si Dick devait gérer les accès de violence de son Robin, il devait aussi trouver sa voie en tant que nouveau Batman. Mais les choses se mirent peu à peu en place et l’un comme l’autre sortit grandit de cette période.

C’est aussi à cette époque que Gotham connut l’apparition d’une nouvelle vague de vilains, plus dérangé les uns que les autres et qu’une période bien sombre s’abattit sur la ville. La folie habitant cette cité semblait se déchainer d’autant plus avec la disparition de son protecteur originel. À cela devait s’ajouter les ingérences de la mère de Damian qui, ayant reprit les rênes des la Ligue après les avoirs arrachées à son père, veillait encore sur son fils à sa manière. Elle ne comprenait cependant pas les changements qui s’opéraient dans le cœur de sa progéniture. Elle pensait que Damian était focalisé sur un simple caprice, motivé par le désir d’apprendre de son père, mais qu’il finirait par lui revenir pour prendre sa place à ses côtés. Mais finalement elle dût se rendre à l’évidence que son petit prince n’avait pas l’attention de revenir auprès d’elle et qu’il prenait goût à son nouveau rôle d’écuyer du Chevalier Noir. Aussi elle tenta de forcer la décision en implantant, au cours d’une opération chirurgicale pour le soigner, des nanorobots dans sa colonne vertébrale pour lui permettre de prendre le contrôle des actions de son fils. Elle utilisa ce subterfuge pour tenter de le forcer à tuer Dick Grayson, mais ensemble, les deux protecteurs de Gotham parvinrent à libérer Robin de son emprise. Les relations de Damian avec sa famille maternelle avaient déjà été fortement détérioré par le complot du Fantôme Blanc, mais cette action endommagea aussi ses relations avec sa mère. À la suite de ce que Damian avait perçut comme une trahison de la part de sa mère, celle qui, parmi tous, Damian aurait dû pouvoir se fier, celle-ci voulut le faire choisir entre la Ligue et son rôle de Robin. Le faire choisir entre elle et sa loyauté nouvelle envers Dick Grayson. Confronté au choix qu’il avait redouté d’avoir à faire, Damian prit finalement la décision de rester Robin, de rester auprès de celui qui ne l’avait jamais trahi, devenant ainsi de facto un ennemi de la Ligue des Assassins et de sa mère.

La Ligue lui avait apprit énormément de choses, à tirer le meilleurs partis de ses talents, à se préparer à tout, à exceller en toutes choses. Nightwing lui avait apprit à révéler ses qualités morales, à faire confiance à des coéquipiers…. Il lui a aussi fait découvrir ce monde duquel il avait été complètement isolé et fait de son mieux pour que Damian puisse s’ajuster à celui-ci à son propre rythme. C’est aussi grâce à Nightwing que Damian commença à découvrir Gotham sous des aspects plus positif que la vision initiale qu’il avait de la ville. Et enfin, c’est encore en bonne partie du fait de Nightwing que Damian put être doucement accepter par les différents membres du cercle proche de Batman malgré son caractère difficile. C’est aussi durant cette période que Damian put également prendre conscience de l’autre partie de son héritage, celui qu’il avait longtemps négligé, pas celui de Batman mais celui des Wayne.

Chapitre III : Robin
Les incendies ne s’étaient pas arrêtés avec la capture de Firefly, mais l’apparition de nouveaux foyers diminuait grandement, permettant aux pompiers de la ville de commencer à circonscrire les brasiers pour empêcher leur croissance. Si aucun problème ne venait s’ajouter, les choses seraient bientôt sous contrôle. Et veiller à ce que les choses n’empirent pas, tel était la mission de Batman et de ses alliés. L’interrogatoire de Garfield Lynn n’avait guère été de tout repos, Damian avait observé les méthodes de son père, redoutablement efficaces, mais ses ennemis s’adaptaient. Si terrifiant soit-il, ses adversaires savaient qu’il y avait certaines limites que le Batman ne franchirait pas. Damian était l’actuel Robin. Aux côtés de son père, il protégeait Gotham. Aux côtés de son père, il apprenait pour devenir le prochain Batman. Néanmoins, il ne pouvait s’empêcher de s’interroger sur la pertinence du code de conduite de son père, sur l’intérêt de s’imposer ainsi des limites que ses ennemis pouvaient exploiter. Mais d’un autre côté, peut-être était-ce le respect de ce même code qui permettait à Batman de se faire tolérer par les autorités de la ville, du moins certaines d’entres elles. Damian s’était souvent interrogé sur l’aide véritable qu’apportait cette alliance, mais devait convenir que ne pas se faire traquer par la police devait probablement faire gagner un temps précieux. Bien qu’à titre personnel, il ne craignait guère la confrontation avec les forces de l’ordre. Il se posait donc régulièrement la question de la plus value de ce code moral pour la croisade de Batman. L’une des nombreuses choses qui lui restait à apprendre.
Finalement, il s’avéra que Firefly travaillait pour le compte de quelqu’un d’autre, cela le jeune prodige l’avait déjà deviné. Cependant l’identité de son employeur, il ne l’avait pas vu venir. Maximilien Zeus, magnat mégalomane et seigneur du crime s’identifiant au roi des dieux de la mythologie Grec. Pas l’un des adversaires de son père qu’il prenait le plus au sérieux, mais ce dernier possédait cependant d’important moyens et suffisamment de folie pour se lancer dans des projets aussi irréalistes que dangereux. Pour celui-ci, il semblait que dans sa « grande sagesse » le propriétaire du nightclub « l’Olympus » ait décrété que Gotham devait subir la colère des dieux et disparaitre comme la cité de Troie dans les flammes… ou d’autres idioties de ce genre. Tout cela pour ensuite renaitre sous la forme d’une cité digne des dieux. Il avait donc engagé plusieurs agents, dont Firefly (qu’il s’obstinait à appeler Héphaïstos) pour déclencher des incendies dans tout Gotham et la réduire en cendre. Par la suite, il comptait utiliser ses importants moyens financiers pour rebâtir la ville comme une sorte de nouvelle Rome. Des arrangements passé avec plusieurs groupes issus de la pègre, dont les Gens d’Odessa, lui avait permis de créer et d’approvisionner de nombreuses planques avec tout le matériel nécessaire à ses pyromanes pour accomplir leurs besognes… et Damian soupçonnait que plusieurs barons du crime escomptaient bien avoir leur part des gains dans la nouvelle Gotham et sa reconstruction.

L’infiltration dans le repaire de Maxie Zeus s’en était suivit. Si les premiers étages étaient occupés par la boite de nuit, les étages supérieurs de la tour appartenaient à Maxie Zeus et ce dernier l’avait aménagé comme à la fois son palais mais également une forteresse pour lui et ses suivants. Batman avait assigné à Robin et Nightwing plusieurs objectifs à remplir : neutralisation du poste de communication principale (reliant Maxie Zeus à ses incendiaires), destruction du générateur d’électricité privé de la propriété, fermeture des différentes voies d’échappatoires et enfin capture de Maxie Zeus. Le tout devait se faire avec le minimum d’altercation pour que leur cible principale ne puisse être alerté de leur présence.
Damian avait reçu la mission de détruire le générateur du bâtiment, la fascination de Maxie Zeus pour son alter ego mythologique faisait qu’il comptait extensivement sur l’usage d’armes pouvant émuler la foudre. Ses systèmes de sécurités suivaient une logique similaire, une coupure de courant pourrait grandement le désarmer face à une attaque du chevalier noir. Pour l’actuel Robin, l’infiltration était un jeu d’enfant. Le bruit venant de la boite de nuit couvrait le peu de son qu’il émettait et sa petite taille était un avantage pour se faufiler. Tout cela lui était naturel, il avait passé tant de temps à améliorer ses techniques auprès de la Ligue, auprès de Nightwing, auprès de Batman que passer inaperçu lui était aussi aisé que manger ou respirer. De temps à autre, il éliminait un garde pour faciliter sa progression, bien qu’il devait à chaque fois résister à l’envie de donner un coup fatal à sa cible. Atteindre le générateur électrique ne fut donc d’aucune espèce de difficulté, pas même un début de challenge. Après avoir saboter la machine de manière qu’elle explose d’ici quelques minutes, provoquant non seulement la coupure de courant recherchée mais également un début d’incendie pour occuper au moins une partie des hommes de Maxie. Damian trouvait qu’il y avait une sorte de justice dans cela.

Damian poursuivit ensuite son infiltration vers les appartements de sa cible, tout au sommet du bâtiments. La coupure de courant avait eu lieu et déjà de toute part les gens de Maxie s’affairaient, plus on grimpait dans les étages, plus on rencontrait d’individu revêtant des déguisements confortant les délires de leur patron. Pour ce qu’il pouvait entendre, Il semblait qu’au moins un membre de son groupe avait été repéré et des combats avaient commencé. Damian ne s’inquiétait pas, ces types étaient du menu fretin, tout juste bon à ralentir leur avance sans pouvoir espérer les vaincre. Quand il atteint le penthouse dans lequel résidait Maxie Zeus, il entendit ce dernier hurler plusieurs ordres à ses servants, les invectivant et les menaçant des pires supplices du Tartare s’ils s’avisaient d’aller à l’encontre de sa divine volonté. Malgré l’obscurité causé par son petit sabotage, Damian arrivait parfaitement à percevoir les mouvements des individus présents dans la pièce, même sans utiliser la technologie de son masque il était capable de se repérer et de se battre dans la pénombre la plus complète. Il préféra cependant un peu attendre avant de lancer son attaque, que plus des laquais de Maxie Zeus quittent la salle. Il était déjà sûr de pouvoir l’emporter, mais il avait créé son occasion de capturer sa cible, et il ne lui donnerait pas d’opportunité de s’échapper.

Maxie Zeus finit par se rendre à sa baie vitrée pour admirer les amas de fumée noirs s’élevant des incendies dont il avait ordonné l’ignition. Dans sa perception de la réalité, le baron du crime ne se rendait peut-être même pas compte que les flammes ne s’étaient pas élevées de sa propre volonté, mais il finirait par comprendre que Gotham ne brûlerait pas selon son désir. Mais en attendant cet éclair de lucidité, Maxie Zeus se mit à jouer de la musique dans un rappel, à la fois ironique et sordide, d’un Néron jouant de la harpe alors que Rome brûlait. Bon en l’occurrence ce n’était pas de la harpe mais du violon, et il jouait plutôt mal pour les oreilles de Damian. Qu’importait en définitive, il tenait là son occasion de briller, il tenait là une occasion de prouver une nouvelle fois sa valeur à ses pairs, à son père, en capturant seul le responsable de ces destructions. Une nouvelle fois Robin allait démontrer qu’il était plus que juste un acolyte du Chevalier Noir.


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Il s’avéra que finalement, Bruce Wayne n’avait non pas péri mais avait été envoyé dans un voyage à travers les flots du temps. Cela lui prit une année pour revenir dans le présent. Quand il fit son retour pour reprendre son rôle de Batman, Damian craignit un instant que son père ne le prive du titre de Robin. Après tout, il s’agissait d’une décision de Dick de lui faire endosser cet uniforme, pas de Bruce. Mais les craintes de Damian se révélèrent infondée et son père avalisa sa position en tant que nouveau Garçon Prodige.

Néanmoins, la collaboration entre le père et le fils ne fut pas aussi heureuse que cela aurait put être espéré. Tout deux possédaient des caractères forts qui entraient régulièrement en collision. Bruce n’avait pas la patience de Dick envers Damian, s’attendant à ce que son fils lui obéisse au doigt et à l’œil tout en se méfiant constamment des réactions de celui-ci. À la différence de Nightwing, Bruce pensait que Damian était un être qui avait été brisé par sa vie au sein de la Ligue, et qu’il était donc de son devoir de le « réparer » pour le faire correspondre à sa vision du monde.

Pour Damian, le désenchantement fut difficile à encaisser. Déjà qu’il avait un temps espéré poursuivre son partenariat avec Nightwing, découvrir que son père le traiterait comme n’importe quel Robin avait quelque chose de frustrant. Il surpassait en termes de compétences chacun de ceux qui l’avaient précédé dans ce rôle au même âge et pourtant Batman le traitait comme un débutant. Il était parfaitement en mesure d’agir en complète autonomie et pourtant Batman attendait de lui qu’il obéisse à la moindre de ses directives sans discuter. Enfin, la fierté et l’arrogance de Damian entrait parfois en conflit avec l’inflexibilité de Bruce. Les conflits étaient donc fréquents, notamment parce que Damian ne comprenait pas toujours les choix de son père et que celui-ci se contentait souvent de les imposer sans souffrir la moindre contradiction. Pour ne rien arranger, Damian restait malgré tout un enfant, un enfant surentrainé certes, mais un enfant de dix ans, séparé de sa mère et vivant avec un père qui lui était en grande partie étranger.

Malgré tout, une affection sincère existait entre le père et le fils. L’un comme l’autre, malgré leur inaptitude respective pour ce qui touche aux relations sociales avaient un véritable désir de fournir des efforts pour que ça puisse marcher entres eux. Damian désirait sincèrement se montrer digne de son héritage que ce soit en tant que Robin ou en tant que Wayne.

Mais il ne pouvait s’empêcher d’éprouver un certain ressentiment envers son père, notamment à cause de la sensation qu’il avait, la sensation que son père aurait préféré continuer à travailler avec ses anciens partenaires, la sensation que son père ne l’acceptait que parce qu’il se sentait obligé de le faire. Des malentendus se faisaient aussi voir sur le terrain, Damian tentant de prouver sa valeur en agissant de la manière parfois irresponsable, parfois même faisant preuve d’une brutalité inutile.

Un accident important fut celui concernant l’assassin NoBody. Ce dernier tenta de jouer sur les dissensions existant dans l’actuel Duo Dynamique. Ayant bien compris la nature profonde de Damian et les pulsions meurtrières qu’il contenait, il tenta de le retourner contre son père pour en faire son apprenti. Mal lui en prit car Damian ne joua son jeu que le temps qu’il le jugea nécessaire pour permettre à son père de repérer la position du tueur, pour que ce Batman puisse le neutraliser. Bien qu’il ait agit de son propre chef sans consulter Batman au préalable, Robin faisait confiance à son père pour le rechercher et pour intervenir à temps, NoBody étant un assassin redoutable même pour l’héritier des Al-Ghûl.

Le combat qui s’ensuivit fut d’une rare violence, Batman ne passant pas loin de rompre la plus sacré de ses règles, celle de ne prendre aucune vie. S’il se retint au dernier instant, Damian par contre ne fit pas preuve d’autant de mansuétude à l’égard de leur ennemi. Ayant put prendre la mesure du talent de NoBody, et croyant ce dernier sur parole quand il disait qu’il n’aurait de cesse de revenir s’en prendre à leur famille, Damian décida froidement de prendre la vie de l’assassin. Il avait consciemment choisi d’ôter la vie à leur ennemi malgré sa promesse faite à son père de suivre ses règles, car c’était pour lui la seule manière de protéger son père, de protéger sa famille, sa nouvelle famille. NoBody était simplement trop dangereux pour être laissé en vie. Et bien que son père lui ait pardonné cet écart, Damian en retira deux enseignements. D’une part, son père ne pourra probablement jamais lui faire totalement confiance après cela, de l’autre qu’il recommencerait sans hésiter même si on lui donnait l’occasion de changer les choses.

Une autre crise, autrement plus grave celle-ci, concernant le Bat-clan, fut la guerre contre l’organisation Léviathan. Cette entité fut créée et dirigée par Talia al-Ghûl, la mère de Damian. Regroupant plusieurs branches de la Ligues des Assassins sous son influence ainsi que divers autres structures terroristes et criminelles, Léviathan constituait une arme de choix pour les ambitions de la fille du Démon. Quelque soit les idéaux promut par Léviathan, celui-ci n’était rien d’autre qu’un outil pour la quête de revanche de Talia, et elle l’utilisa pour se lancer dans une guerre totale contre son ancien amant, Batman, et tout ses alliés à travers le monde.

Cette guerre des ombres entre les suivants de Talia et les alliés de Batman amena la croisade contre le crime de ce dernier à un niveau inédit. En effet, les intrigues de Talia se révélèrent prendre une ampleur globale, de nombreux adversaires que le Chevalier Noir et ses acolytes affrontaient se révélaient être liés à Léviathan d’une façon ou d’une autre, des attaques contre les alliés du Détective avaient lieu aux quatre coins du globe. Régulièrement, Damian découvrait à quel point la folie de sa mère avait empirée depuis qu’il avait quitté sa garde, plus aucune limite morale ne semblait la retenir. Si la Ligue des Assassins de Ra’s al-Ghûl avait jusque là représenté l’un des adversaires les plus redoutable de Batman, à cause de sa taille et de ses nombreuses ramifications la rendant presque impossible à contrer durablement, elle restait limitée par les idéaux de son fondateur. Pour Léviathan, ces barrières étaient tombées.

Damian était pour sa part prêt à se battre aux côtés de son père en tant que Robin, c’est même ce qu’il fit dans un premier temps, tenant sa promesse faite à sa mère au moment de leur séparation d’être un adversaire digne de la lignée des al-Ghûl. Mais sa mère n’avait pas renoncé à le récupérer, à l’arracher à la « néfaste influence » de son père. Pour garder son enfant loin du conflit l’opposant à Batman, Talia décida de mettre la tête de son propre fils à prix, ou plus exactement celle de Robin, à un demi-milliard de dollars. Cette manœuvre pourrait sembler être une condamnation à mort de son rejeton, mais le Chevalier Noir réagit de la manière dont elle l’espérait, en confinant Damian d’abord dans les limites de Gotham, puis dans celles du Manoir Wayne et de la Batcave, allant jusqu’à lui interdire de revêtir l’uniforme de Robin. Bien que Bruce aie prit ces décisions dans le but de protéger son fils, il jouait ainsi le jeu de Talia. En écartant Damian du champ de bataille, il enlevait à Talia un adversaire de taille (surtout à cause de leur lien de parenté) lui laissant plus de marge de manœuvre, mais aussi il alimentait la frustration de son jeune allié qui acceptait difficilement d’être ainsi mit de côtés, que ce soit dans son intérêt ou non.

Mais Damian ne se laissa pas dicter sa conduite, si Robin ne pouvait quitter la Batcave et bien soit. Brièvement, il adopta l’identité de Redbird pour sortir participer aux opérations. La deuxième partie du plan de Talia se matérialisa dans une attaque directe contre Gotham, rendant la menace du Léviathan encore plus concrète. Pour brouiller les cartes sur ses véritables intentions, elle envoya un ultimatum à Batman, soit Damian lui revenait, soit elle détruirait la ville. Bruce prit alors la décision que Damian devrait se retirer de la lutte contre le crime, et pas seulement en tant que Robin, envisageant même de le renvoyer à sa mère. La décision de Bruce n’était pas seulement motivée par le désir de sauver Gotham, mais aussi à cause de plusieurs découvertes qu’il avait fait à propos de Damian, un faisceau de présomptions qui semblait indiquer que Damian pourrait être, à son insu, un outil de plus utiliser par Léviathan pour saboter les efforts du Chevalier Noir. Qu’à terme, selon les plans de Talia, Damian s’emparerait du manteau de Batman et le dénaturerait pour correspondre à la vision des al-Ghûl. Cette décision fut peut-être l’une des plus dure que prit le Chevalier Noir car il avait développé un vrai attachement pour son fils ainsi que constater les efforts que celui-ci faisait pour s’améliorer. Cela fut d’autant plus difficile face à l’incompréhension de Damian devant ce choix. Le fils de Batman ne pouvait comprendre les raisons ou les craintes motivant le jugement de son père. Pire, il se sentit une nouvelle fois trahis par son père, blessé par ce manque de confiance à son égard.

La suite de la bataille, Damian dût la vivre depuis la Batcave, la suivant à travers les écrans du Bat-ordinateur, voyant comment sa mère poussait peu à peu Batman à ses limites. Finalement, et avec la bénédiction d’Alfred, Damian prit la décision d’aller à l’encontre des ordres de son père et de retourner se battre à ses côtés. Il était Robin, sa place n’était pas dans la Batcave à attendre la fin des combats mais aux côtés de son père pour défendre cette cité, pour défendre le monde de la folie destructrice de sa mère. Il rejoignit son père et ses frères au plus fort des combats, donnant tout ce qu’il avait pour faire honneur au titre dont il était l’actuel détenteur, pour se montrer digne de son père et, d’une certaine manière, de sa mère. Mais malgré le talent qu’il possédait, malgré la bravoure qu’il démontrait, le jeune homme rencontra son destin.

Tout ce chaos n’avait pas été déchainé juste pour sa petite personne, cela il l’avait bien compris. Il n’était qu’un objectif secondaire dans les plans de sa mère, un objectif qu’elle utilisait comme un écran de fumée pour brouiller les pistes. Même les « indices » qui avaient poussé Batman à mettre Damian de côtés n’étaient qu’un moyen de plus d’embrouiller le Chevalier Noir. Son véritable objectif était un artefact technologique dont elle avait besoin pour ses ambitions mondiales, pour détruire la civilisation. C’était cela qu’il devait protéger, et pour cela Damian dût affronter le plus terrifiant adversaire qu’il lui fut donné de combattre, l’Hérétique. Ce dernier était un clone de lui-même, une copie créée par Talia pour le remplacer quand il décida de suivre la voie de son père, un guerrier créé et modeler pour représenter le champion ultime du Léviathan. Il s’agissait d’une sombre caricature de tout ce que Damian aurait put devenir s’il était resté dans la Ligue, si ses talents de tueurs avaient continué à être perfectionné, si sa brutalité était restée encouragée, si les sentiments humains avaient continué à être réprimé. Tout en cet être n’était que haine et désespoir, il était un monstre que rien ne pouvait arrêter, aucune blessure ne semblait pouvoir le faire fléchir, aucun combat ne semblait le fatiguer, rien ne semblait pouvoir survivre à la puissance qu’il déchainait. Damian lui fit cependant face, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour le retenir, déployant toute son habilité contre cet ennemi redoutable, faisant preuve d’une détermination sans faille à remplir son rôle… et espérant jusqu’au bout que si sa mère éprouvait encore un peu d’amour à son égard, elle arrêterait cette créature. Mais tout cela fut en vain. Finalement, Damian ne put vaincre cet adversaire qui le surpassait de très loin en force et en endurance. Finalement, la lame de l’Hérétique s’enfonça dans le corps de ce jeune garçon de 10 ans qui avait été jusqu’au sacrifice ultime pour faire gagner un peu de temps à sa famille.

La suite, Damian ne la vit pas. Il ne vit pas le chagrin que sa mort déchaina auprès de ses proches, il ne vit pas la fin de son ennemi des mains de Talia, il ne vit pas que sa mère le rejoignit peu de temps après dans la tombe et ainsi la victoire finale de Batman. Il ne vit pas non plus comment son père remua ciel et terre pour trouver un moyen de le ramener à la vie. D’une manière ou d’un autre, Batman y parvint, il réussit à ramener son fils dans le monde des vivants.

L’expérience de la mort eut cependant un profond impact sur Damian, cela lui ouvrit d’une certaine manière les yeux sur qui il était. Voir les horreurs déchainer par sa mère et surtout être confronté à la parodie corrompue de lui-même qu’était l’Hérétique lui fit prendre conscience de ce qu’il aurait put devenir s’il n’avait pas rencontré son père, s’il n’était pas devenu Robin. Bien qu’il se gardait encore de condamner la Ligue, dont il croyait encore en beaucoup des idéaux, ou même sa mère, dont il était conscient que sa créature avait échappé à son contrôle, cela lui faisait remettre en perspective tout ce qu’il avait appris durant son enfance. L’expérience de la mort le marqua encore plus profondément en lui faisant prendre conscience de sa propre mortalité. Jusqu’à présent, il s’était toujours pensé en quelque sorte invincible. La mort était une présence familière au sein de la Ligue des Assassins, mais c’était lui qui la donnait, ou alors elle était donnée en son nom ou celui de ses ancêtres. Il n’avait jamais vraiment envisagé qu’il pourrait mourir lui-même (et surtout ne pas revenir de la mort comme son grand-père). Les principales leçons qu’il en retirait étaient les suivantes. Premièrement, bien qu’il était encore jeune, sa vie avait déjà causé beaucoup de souffrances, il lui appartenait donc à présent à consacrer sa seconde chance pour repayer tout cela en bonne action pour que son temps sur terre n’ait pas été qu’un gaspillage de potentiel. Deuxièmement, il prit plus conscience de certaines facettes moins reluisantes de sa personnalité et se résolut à trouver un moyen de s’améliorer. Il ne désirait plus simplement être le meilleur assassin, le meilleur guerrier ou le meilleur Robin, ce genre d’ambitions étant facile à remplir à ses yeux, il voulait aussi devenir meilleur tout simplement. Mais ce genre de choses prennent beaucoup de temps à se faire et l’éducation de Damian ne l’a aucunement préparé à accepter les standards moraux de la société moderne.

Avec son retour parmi les vivants, Damian reprit son rôle de Robin auprès de son père. Si le duo qu’il formait ne fut jamais aussi performant que celui qu’il avait formé avec Dick Grayson, leurs relations s’étaient quelque peu améliorées. Damian, bien que continuant souvent à n’en faire qu’à sa tête, était plus disposé à écouté les leçons de son père, même s’il n’en retenait que les parties l’intéressant. Si Dick lui avait apprit à percevoir Gotham sous un jours plus favorable, c’est réellement Bruce qui lui apprit à aimer cette ville, tout comme il tenta de lui inculquer quelques notions d’esprits civiques en le faisant participer à ses activités en tant que bienfaiteurs de Gotham. Bruce espérait ainsi démontrer à Damian le bien que l’on pouvait accomplir sans avoir recourt à la violence, mais aussi confronter son jeune fils aux réalités de la vie de nombreux de leurs concitoyens. Néanmoins, bien qu’actuellement Damian prenne peu à peu conscience des devoirs qu’impliquent de porter le nom de la famille Wayne, quelque chose en lui ne s’y sent pas à sa place. Malgré les efforts déployés par sa famille pour lui offrir une vie avec un semblant de normalité, il ne se fait pas à l’idée de mener une vie qu’on pourrait qualifier de « normale », pas plus qu’il ne le désir.

Dans les années qui suivirent, Damian se dépassa pour tenter de prouver qu’il était un meilleur Robin que tout ceux qui avaient porté le costume avant lui, qu’il s’agisse de Dick Grayson, de Jason Todd, de Tim Drake ou même de Stéphanie Brown. Mais vint aussi l’époque où il dût élargir ses horizons.

À l’initiative de Nightwing, il intégra les Teen Titans, une équipe de jeunes héros venus d’horizon divers et dans laquelle, à chaque génération, un Robin avait été membre. À défaut de devenir une nouvelle famille de substitution, Damian entretint une relation au minimum professionnel avec ces jeunes héros. Ces derniers pouvaient ou non l’apprécier à titre personnel, mais aucun ne pouvait nier qu’il était de ceux sur qui on pouvait compter en opération. L’inverse était vrai également, Damian ayant beaucoup de mal à se fier aux individus sortant du cercle familial, il fut bien forcé de s’adapter aux nouvelles donnes et d’apprendre à travailler avec des individus qui lui étaient moins familier. Cependant Damian ne chercha jamais réellement à se faire apprécier des autres Titans, surtout que le fait d’êtres comparé à ses prédécesseurs n’aidait pas à arranger son comportement.

Autre association auquel il s’adonna, et que personne ne vit venir, à commencer par les premiers concernés, fut l’équipe qu’il fonda avec le jeune fils de Superman, Jon Kent. Si initialement, il tenait à garder à l’œil le jeune demi-kryptonien, mais également espérait « l’éduquer » pour en faire un Superman plus efficace avec qui faire équipe… les deux garçons finirent par se lier d’une improbable amitié malgré leurs deux caractères étaient différents.

À présent, Damian est toujours Robin, il veille sur Gotham aux côtés de son père et de ses pairs, il aide les Titans quand ils ont besoin de son aide, il se lance dans d’improbables aventures avec son ami Jon Kent… mais Damian se cherche encore. Il s’est jusque-là toujours définit par rapport aux souhaits que d’autres avaient pour lui. Il s’est définit comme le prince des assassins, comme le fils de Batman, comme Robin, comme un Titan, il est un al-Ghûl tout comme il est un Wayne… mais qui est Damian ? Cette question revient de plus en plus souvent dans son esprit, alors qu’il s’interroge sur quelle voie il devrait suivre. Il sait que sa mère est de retour au sein de la Ligue, aux côtés de son grand-père, et qu’il a toujours une place dans leurs projets. Il sait que la situation à Gotham nécessite plus que jamais que son père ait autant d’alliés que possible à ses côtés, et il ne désire pas faire faux bond à celui-ci. Mais depuis toutes ces années, depuis qu’il a découvert l’existence de son père… Damian continue à s’interroger sur comment concilier ses différents héritages.

Famille :Bruce Wayne (père), Dick Grayson, Jason Todd, Cassandra Cain et Tim Drake (frères et sœur adoptifs), Talia al-Ghûl (mère), Ra’s al-Ghûl (Grand-père).

Alliés :Jon Kent, les Titans, les alliés de Batman.

Ennemis :La Ligue des Assassins, les criminels de Gotham.
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 11:05

Pouvoirs/Capacités/Équipements/Relations


Pouvoirs :Damian ne possède pas de pouvoir ou de capacités surhumaine. Bien qu’on puisse s’interroger sur l’étendue des « perfectionnements » génétique qu’il a reçut lors de sa gestation si ces derniers n’expliquent pas en parties les incroyables prouesses physiques et intellectuelles dont il a fait preuve dès son plus jeune âge.

Capacités :Pour commencer, Damian possède, grâce à son entrainement et à ses prédispositions génétiques, un corps et un esprit poussé aux extrêmes de ce qui peut être humainement possible. Forces, endurance, capacité de récupérations, agilité, dextérité… dans tout ces attributs physiques il a déjà fait preuves d’aptitudes qu’un garçon de son âge ne devrait pas être capable de montrer. Cela ne s’arrête pas juste au physique, par ses capacités mentales Damian n’a également rien à envier à ses parents, et a démontré une capacité de résoudre des problèmes complexes avec facilité et ne semble pas avoir de domaine dans lequel il est incapable d’apprendre. Ses sens sont d’ailleurs particulièrement affutés et Damian arrive à percevoir des odeurs, des sons et des sensations auquel le commun des mortels ne prêterait pas attentions. Comme son cerveau et chacun de ses muscles, les sens de Damian ont été entrainé pour lui permettre de compenser la perte de l’un d’entre eux mais aussi pour collecter et traiter autant d’informations sur son environnement et ses ennemis que possible.

À l’instar des autres membres de sa famille, Damian possède un éventail de compétences des plus impressionnant dans lequel il excelle. Grâce à l’entrainement intensif au sein de la Ligue des Assassins, Damian est peut-être même l’un des plus polyvalent des acolytes de Batman. Mais il est quelques domaines dans lesquels Damian se distingue de la plupart de ses pairs.

Le premier est le domaine du combat qui est l’un des domaines de prédilection de l’actuel Robin et dans lequel il est à l’aise avec chacune des facettes de celui-ci. Qu’il s’agisse du combat à main nue ou alors au maniement des armes, il y fut formé de manière extensive par plusieurs des maitres d’armes de la Ligue des Assassins puis, par la suite, ses compétences furent encore amélioré par ses entrainements en tant que Robin sous l’égide de la Bat-famille. Avant même de quitter l’enfance, Damian compte déjà parmi les meilleurs combattants de la planète et travaille durement à améliorer cet état de fait. Il est donc un maitre dans un grand nombres d’arts-martiaux et est aussi redoutable avec que sans armes, tout son corps étant façonné pour être une arme vivante. Malgré sa petite taille, il sait déjà comment utiliser son corps pour maximiser l’impact de ses coups tout comme il est parfaitement capable de se battre en étant aveugle. Il est aussi une fine lame, maniant tout types d’armes blanches avec dextérité comme s’il s’agissait d’une extension de son propre corps. Enfin, dans les armes à distance, il fut formé à l’art du tir à l’arc par le rival de Green Arrow en personne, l’Archer Noir. Il ne peut prétendre dépasser Green Arrow dans le domaine (en fait si, il y prétend) mais il est un archer d’une grande précision. Cette précision se retrouve aussi quand il utilise les armes à feux et semble encore s’améliorer avec les armes de de jets avec lesquels, de l’aveux de certains de ses compagnons d’armes, « il ne rate jamais ».

Ensuite, viens l’art de l’infiltration. Si nombreux sont ceux, surtout dans la Bat-famille, qui contestent à Damian le titre de meilleur combattant, en revanche peu peuvent égaler ses compétences en matière de furtivité. Pour faire simple, si Damian ne désir pas être repéré, presque personne n’est capable de repérer sa présence. Cela va au-delà de se cacher dans les ombres ou de se déplacer en silence, Damian peut virtuellement déjouer tous les systèmes de sécurité connu, s’échapper de la plupart des pièges, imiter n’importe quelle voix pour tromper la reconnaissance vocale, dérober à la volée la plupart des objets… le tout sans même qu’on puisse soupçonner sa présence. S’il est préparé, il peut même dissimuler ses pensées pour déjouer les psychiques.

Enfin, le dernier domaine dans lequel il se distingue n’est quelque chose dans lequel il est spécialement brillant, mais un champ de connaissance qui fait généralement défauts à ses compagnons. Durant son enfance au sein de la Ligue des Assassins, Damian fut initié à certains secrets mystiques détenus par cette organisation et ce sous l’égide de son grand-père en personne. Bien qu’il ait quitté la Ligue trop tôt pour réellement prétendre maitriser ces secrets, il possède des bases dans plusieurs savoirs occultes et en alchimie. Soyons claire, en l’état il n’est pas capable d’utiliser de la magie, mais il en comprend suffisamment les bases pour la reconnaitre quand il y est confronté.


Équipement :Bien que n’étant pas au niveau du costume de Batman, celui de Robin n’en reste pas moins un petit concentré de technologie. Pour commencer, le costume de Damian est bien évidement renforcé, tisser dans un alliage lui offrant une protection contre les chocs, les flammes, l’électricité et contre bien d’autres désagréments. Néanmoins, contrairement à certains costumes portés par la Chauve-Souris, l’uniforme de Robin n’est pas une armure de combat, ne disposant d’aucun blindage, et son porteur peut rapidement être blessé s’il se montre trop imprudent. Cette protection constitue donc un plus mais, comme lui apprit Nightwing, l’agilité et la discrétion restent les meilleures défenses. La cape est également renforcée et peut servir de protection en plus d’être fait dans un matériau isolant permettant à Robin de se camoufler sa présence contre divers modes de détections.

Le costume contient aussi plusieurs éléments technologiques. Pour commencer, il possède toute une série de capteurs permettant de récolter ses constantes vitales ainsi que sa position pour tout coordinateur ayant accès au Bat-ordinateur. Bien entendus, Damian à appris depuis longtemps comment faire pour désactiver ces éléments de son costume s’il désirait passer sous les radars de son paternel. Le costume est également équipé de plusieurs tasers pouvant être activé pour assommé des adversaires qui penseraient pouvoir l’attraper, bien qu’ils ne puissent servir qu’une seul fois. Quant au masque, celui-ci n’est pas uniquement là pour cacher l’identité de son porteur (il possède également un système de protection délivrant un choc électrique à quiconque tente de lui enlever sans autorisation). Ce petit concentré de technologie contient notamment des lentilles spéciales permettant notamment d’avoir accès à différents modes de visions (nocturne, infrarouge… ainsi qu’un télémètre) pour faciliter la traque des criminels ou bien trouver plus facilement des indices. Ces lentilles sont aussi conçues pour compenser les brusques changements de contrastes et ainsi éviter que son utilisateur soit aveuglé par un flash de lumière. Enfin, ces lentilles peuvent également fournir un ATH à son utilisateur pour recevoir des données venant du Bat-ordinateur ou d’un autre opérateur externe. Cet ATH reste cependant basique et s’il permet de faciliter l’obtentions des données, les interactions avec les bat-ordinateurs doivent se faires par un autre support.

Les brassards, les gantelets et les bottines de Damian ont tous été renforcé avec des protections en métal tout à la fois pour offrir une couche de protection supplémentaire au jeune prodige mais aussi dans le but de maximiser sa force de frappe. En effet, malgré qu’il ait déjà démontré une force étonnante, Damian reste un jeune homme affrontant des adultes pleinement constituer, tout avantages est donc bon à prendre pour s’assurer que l’ennemi sera rapidement neutralisé. Sur ses brassard, Damian dispose également d’une série de lames fixées à ses brassards, semblable à celles se trouvant sur la tenue de son père, leur rôle premier est de permettre de bloquer et de briser les lames ennemies, mais bien utilisées elles peuvent aussi avoir des applications plus offensives. Autre arme intégrée à ses costumes sont des lames rétractables placé dans ses gants. Le jeune Damian s’étant plus d’une fois retrouvé désarmé, il s’est installé ces sortes de griffes pour toujours avoir une arme sur lui, celles-ci lui sont également d’une grande aide pour escalader diverses surfaces.

Autre élément primordiale de l’équipement de Robin, et tout justicier travaillant pour le Chevalier Noir, est la Bat-ceinture. Le modèle que transporte Robin est certes moins imposant que celui de son géniteur, mais elle n’en contient pas moins tout ce dont il pourrait avoir besoin pour remplir ses missions. Allant des batarangs et des bombes fumigènes jusqu’aux gadgets ultraperfectionné conçut et assemblée à partir du meilleur de ce que peu produire WayneTech et amélioré par les soins du Batman, en passant par divers explosifs ainsi que le bat grappin, l’arsenal transporté par Robin lui permet usuellement de se tirer de toutes situations, que ce soit en plein combat, pour s’échapper d’un piège, entrer par effractions, espionner… il a tout ce qu’il faut à porter de main. De plus, Damian à aussi arranger son costume pour y inclure diverses petites cachettes lui permettant de cacher certains gadgets au cas où il serait séparé de sa ceinture

Il arrive parfois à Damian de partir au combat en portant une épée avec lui. Bien que cela déplaise à son père à cause de ses inepties sur la sacralité de toutes vies, Damian apprécie toujours le fait de se battre avec une lame car c’est dans ces moments qu’il donne toute la mesure de ses talents de guerriers. Il est cependant largement assez doué dans le maniement des armes blanches pour savoir comment utiliser celles-ci de manière non-léthale. Usuellement, cette lame est le sabre ayant appartenu à son grand-père et que Damian à emporter avec lui lorsqu’il a quitté la Ligue des Assassins. Cette lame est une œuvre d’art fait dans un acier de Damas de la meilleure qualité et parfaitement équilibré et dont Damian en prend grand soin. Elle lui rappel d’où il vient et il apprécie de manier cette arme chargée d’histoire. Mais ce n’est pas la seule arme qu’il a en stocke et lui arrive de varier les plaisirs par d’autres armes de sa collection, allant du simple Bô métallique à des armes plus exotiques en passant par divers types d’épées. Même dans les cas où il ne prend pas d’épée avec lui, Damian possède toujours une collection de couteaux sur lui, caché à différents endroits de son costume.



Relations :Le premier cercle de relation de Damian est sa famille, bien que ses relations avec chacun d’entres eux ne soient pas toujours harmonieuses, il leur est cependant indubitablement dévoué à sa façon.

- Bruce Wayne : Le Batman, « père » comme il l’appelle le plus souvent. Bien que Damian aime et respect son père et ses valeurs, tout deux ont parfois du mal à voir le monde par les yeux de l’autre. Damian à parfois du ressentiment envers son père et sa rigidité et souffre de la conviction que son père lui accorde moins de confiance qu’à ses autres protégés malgré tout ses efforts. Il lui reste cependant fidèle et est déterminé à lui prouver que parmi tout ses apprentis, seul son fils de sang est son véritable héritier.

- Alfred Pennyworth : Le majordome de la famille Wayne fait partie des individus avec lesquels Damian entretien les meilleures relations. Si lors de leur première rencontre, Damian ne le traita guère mieux qu’un vulgaire domestique, le flegme d’Alfred Pennyworth, son dévouement inconditionnel envers la famille Wayne et le fait qu’il est la première personne à avoir accordé sa confiance au jeune Damian ont beaucoup marqué le jeune garçon, au point qu’il est l’une des rares personnes qui a le droit d’ouvertement critiquer les actions du jeune Robin sans risquer de représailles par la suite.

- Dick Grayson : Nightwing, le premier robin. Probablement le membre de sa famille avec lequel Damian s’entend et travail le mieux. Lors de leur période en tant que Batman et Robin, Dick a fait confiance et gagner le respect de Damian et depuis ils ont conservé un lien très fort. Les disputes entre eux sont rares et Dick possède l’insigne privilège d’être peut-être la seule personne dont Damian contestera rarement les instructions… même Batman doit composer avec le besoin de dominé de Damian, mais pas Nightwing.

- Jason Todd et Tim Drake : Red Hood et Red Robin, « l’échec » et le « prétendant ». Contrairement à Dick Grayson, les relations de Damian avec ses deux autres frères adoptifs sont plus tendues. Bien qu’avec le temps les choses se soient apaisés et que Damian le reconnait l’un et l’autre comme étant ses frères, cela é demandé beaucoup d’efforts et de patiences de part et d’autre pour en arriver là. Il n’en demeure pas moins qu’il existe encore une rivalité entre Damian et Tim Drake. Il possède plus de point commun avec Jason… et c’est bien ce qui inquiète l’actuel Robin, déterminé à ne pas devenir le nouvel échec de Batman.

- Cassandra Cain : Bien que Damian ait une admiration certaines pour les compétences de sa sœur adoptive, et que tout deux partagent un passé semblable, ils n’ont jusqu’à présent qu’assez rarement travailler ensemble. Malgré tout, il n’admettra jamais ouvertement que la fille de Lady Shiva puisse lui être supérieur dans un quelconque domaine.

- Barbara Gordon et Stéphanie Brown : Si pendant longtemps, Damian ne les a considérés que comme de simples sous-fifres de son père du fait qu’elles ne faisaient pas officiellement parties de sa famille, les choses ont finit par évoluer et à présent Damian les considères comme des « sœurs de cœur ». Bien qu’extérieurement il continue à se comporter comme si elles n’étaient que de simples alliés, intérieurement il éprouve pour elles le même attachement que pour ses autres frères et sœur.

L’autre groupe auquel son passé et son patrimoine génétique le lie est la Ligue de Assassins. Si Damian est à présent l’un des leurs adversaires, il n’a jamais complétement renié les enseignements qu’ils lui ont prodigué et voit toujours leurs idéaux comme noble. Cela ne l’empêche cependant pas de les combattre de toutes ses forces quand leurs complots les mettent en oppositions avec Batman et ses alliés.

- Talia al-Ghûl : Sa mère, la seule personne qu’il avait réellement aimé pendants toute son enfance, celle qui l’a forgé en le guerrier qu’il est devenu. Pour tout ce qu’il a subit durant son temps à la Ligue, Damian ne lui en tien pas rigueur. Cela n’en va pas de même pour ses expériences qui ont débouché en la création de l’Hérétique ou pour ses tentatives de le contrôler…. Mais fondamentalement, elle reste avant tout sa mère, et même si leurs relations actuelles sont plus antagonistes, il continue à la percevoir ainsi et à l’aimer.

- Ra’s al-Ghûl : Son grand-père reste une figure que Damian craint et admire tout à la fois. Pendant des années, il a représenté tout ce à quoi il aspirait. Pendant des années, ce sont ses enseignements qui l’ont façonné. Mais à présent, Damian a vu la face sombre de son grand-père, les atrocités qu’il était prêt à accomplir au nom de son rêve et les extrêmes qu’il pouvait atteindre. Néanmoins, et malgré les leçons de son père, il continue à penser que le rêve de Ra’s al-Ghûl est une cause juste et que son analyse de l’état du monde et des hommes est fondamentalement exacte.

Avec le temps Damian à bien entendu fait d’autres rencontres en-dehors du cercle restreint de sa famille. Voici les plus importants :

- Jon Kent : Le fils de Superman et le meilleur amis (le seul ami ?) de Damian. Il lui arrive de faire équipe avec lui quand ses responsabilités ne l’appel pas ailleurs.

- Teen Titans : Damian a été membre de l’équipe et conserve des relations professionnelles avec ses anciens coéquipiers.


Faiblesses

Malgré ce qu’il peut penser parfois, Damian possède plusieurs faiblesses. La première et la plus évidente est qu’il est un simple être humains dénué de pouvoir. Pire, il est un simple enfant dénué de pouvoir. Il est donc vulnérable à tout ce qui peut blesser ou tuer un être humain normale. Le fait qu’il soit un enfant, et malgré ses incroyables capacités, fait qu’il doit aussi souvent affronter des adversaires physiquement plus grand et fort que lui.

Une autre faiblesse importante est son arrogance naturelle. Couplé à une certaine immaturité dût à son jeune âge, Damian à une forte tendance à se penser meilleurs que les autres et donc à sous-estimer aussi bien ses ennemis que ses alliés. De plus cela à aussi le don de lui aliéner ses alliés potentiels et de rendre toute coopérations difficiles.

De plus, malgré toutes les compétences dont il fait preuve, Damian est complètement inapte dans tout ce qui touche le relationnel. Que ce soit pour comprendre les sentiments des autres ou faire comprendre les siens, il fait preuve d’une grande maladresse. Il ne se rend par exemple par toujours compte du mal qu’il peut provoquer par ses réflexions.

Enfin, le dernier point faible de Damian est son besoin constant de prouver sa valeur, ce qui le pousse parfois à des actions inconsidérées juste pour montrer qu’il est meilleur que les autres.


Hors-jeu

Présentation personnelle : Salut

Disponibilités et rythme de réponse : Je réponds généralement rapidement.

Pourquoi avez-vous choisi ce personnage ?J'apprécie ce Robin en particulier parce j'ai toujours trouver qu'il avait une marge de progression assez importante en tant que personnage.

Avez-vous lu le règlement et approuvez-vous tous les points ? oui
Rappel : Règlement général et Règlement du nouveau joueur.

Comment êtes-vous venu ici ? Je ne sais plus
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Damian Wayne: l'héritier 386562Rien
Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 11:07

Je m'excuse d'avance pour la taille de la présentation, mais comme je l'avais dis quand j'étais passé en repérage dans la zone invité, je peux faire preuve de zèle dans mes présentations.

J'espère que vous apprécierez quand même la lecture. (mais prenez votre temps, je vais être privé d'internet toute la semaine prochaine)
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Damian Wayne: l'héritier 386562Rien
Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 11:53

Bienvenu à toi Damian !
Je suppose que ta fiche est terminée, je m'occupe de toi en début d'après midi sauf si un de mes collègues me double c:


Joseph Wilson
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Damian Wayne: l'héritier 386562Rien
Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 16:14

J'ai lu attentivement ta fiche et je dois dire que tu cernes parfaitement le personnage. Je n'ai vraiment rien à redire sur cette superbe fiche, bien écrite. Bravo à toi pour tout ce travail ! excited

Je t'accorde donc ta seule et unique validation !

Tu peux donc désormais parcourir le forum à ta guise avec ce nouveau compte. Nous te conseillons de créer une fiche RP afin de ranger toutes tes aventures. Si tu ne trouves pas tout de suite de partenaires avec qui jouer, tu peux faire une demande de RP. Si jamais tu venais à t'absenter, si tu souhaite nous quitter ou simplement changer de personnage signale-le nous dans ce sujet, ce serait sympa de ta part.

Je t'invite chaleureusement à jeter un œil à nos équipes, et si tu le souhaites tu peux venir jouer et partager avec nous dans l'aire de jeux.

Je te souhaite de la part de toute l'équipe de DC Earth d'agréables moments sur le forum avec ce personnage qui, je l'espère, te donnera entière satisfaction.

Bon jeu à toi !


Ray Palmer
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Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
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Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 19:11

Bienvenue !
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 20:13

** enfin ! Bienvenue ! Il faudra qu'on parle entre superson puisque Damian a été quelque peu pnjité de mon côté en attendant son arrivée !


Presentation - Fiche Rp - Relations - Telephone - Demande de rp
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 20:59

Intéressant. Bienvenue !
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 21:55

bienvenue !!


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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 9 Oct 2021 - 22:43

Bienvenue Damian !
Félicitations pour ta validation !
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Re: Damian Wayne: l'héritier Dim 10 Oct 2021 - 0:16

Ouah sacrée fiche !
Bienvenue à toi Smile


Damian Wayne: l'héritier Bbsign27
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Re: Damian Wayne: l'héritier Dim 10 Oct 2021 - 0:19

Bienvenu Damian!
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Re: Damian Wayne: l'héritier Mar 12 Oct 2021 - 15:39

Wow, quelle fiche.

Bienvenue !
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Re: Damian Wayne: l'héritier Sam 16 Oct 2021 - 14:00

Merci à vous et à bientôt en rp
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Re: Damian Wayne: l'héritier

Damian Wayne: l'héritier
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