« Old Family Business » ft. Ray Palmer

_____Les poings de Slade Wilson s’acharnait sur son adversaire, mais même sa puissance ne parvenait pas à fissurer l’armure que portait le fasciste. Pas un seul coup n’était parvenu à briser cette carapace qui empêchait l’ancien mercenaire de voir qui se cachait derrière ce masque. Pour commettre des atrocités pareilles, il valait mieux pour eux de dissimuler son visage, n’est-ce pas ? Le vieil homme commençait à s’affaiblir, il pouvait le sentir mais refusait de baisser les bras.
Les paroles dénigrantes de son adversaire ne faisait qu’accroître cette colère qu’il éprouvait envers chaque personne qui acceptait de travailler pour Degaton. C’est à se demander s’il n’en finirait pas à se haïr lui-même. Même s’il avait mis quelques bâtons dans les roues du régime en volant de précieuses informations, il avait été contraint de courber l’échine pour ne pas attirer l’attention sur lui.

En se rapprochant, le vieil homme avait mis la seule partie de son corps que sa combinaison Ikon ne pouvait pas protéger, son visage. Il ne tarda pas pour rétorquer et faire danser ses lames près de la gorge. Slade bascula vivement sa nuque vers l’arrière pour ne pas finir décapiter. L’un des lames de son adversaire était parvenu à légèrement taillader sa peau au niveau de sa gorge, une blessure superficielle, il n’était pas passé loin de la catastrophe.
Son corps bascula sur le côté quelques millisecondes après avoir esquiver l’attaque, Slade pu entendre les vertèbres de sa colonne craquer sous la violence de ses mouvements. Son corps faiblissait, il le sentait mais ce n’était pas réellement le temps de lever le pied. Il profita de la distraction de son adversaire pour encercler le plat de la lame qui avait faillit lui trancher la gorge avec ces paumes. Pris au piège, Slade poussa son adversaire à plier sa colonne vertébrale avant d’éclater violemment sa chaussure sur l’arme blanche pour la briser et récupérer cette même lame.

« … Et pourtant, tu es incapable de me toucher. » rétorqua froidement Slade avant de relever les yeux. Les tranches de l’épée commençait à trancher la peau de l’une de ses mains. « ...alors qui est le plus faible de nous deux ? »

Sans attendre que son adversaire lui donne la moindre réponse, il rendit les coups par un duel de lame qui dura peut-être une trentaine de seconde. Chaque mouvement et attaque du vieux mercenaire était calculé, il attendait le bon enchaînement, une ouverture pour tenter de planter sa lame directement dans la poitrine de son adversaire.



Felix Faust était un puissant mage mais l’environnement étroit des archives ne lui permettait pas de faire parler toute sa magie. Pour se protéger des drones, il se contenta d’un mur élémentaire avant de se tourner vers Ray, un sourire amusé se dessinait sur ces lèvres. Sa magie était bien trop puissante pour qu’il soit effrayé par des jouets.

« Tu es très amusant. » se moqua Felix. « Tes gadgets doivent divertir les enfants. »

Mais même si le professeur ne faisait pas le poids face à un puissant mage, il semblait s’être préparé en conséquence. Après quelques paroles qui firent progressivement disparaître le sourire malicieux de Felix, une flèche se planta violemment au dessus de sa poitrine, à quelques centimètres sous son épaule.
La violence du choc défigura soudainement son visage. Il ne s’attendait pas réellement à ce que Ray Palmer dispose d’une telle relique et qu’elle parvienne à transpercer son corps sans qu’il ne puisse répliquer. Quelques secondes après l’impact, le mur élémentaire s’effrita pour se dissoudre dans un nuage de poussière, dissimulant Palmer.

« Tu… qu’est ce que… tu as fais ? » Faust se retenait pour ne pas crier de douleur. « Tu penses que cela suffit… Tu penses que tu peux détruire un régime à toi tout seul, tu te trompes, Palmer. Tu es… à côté de la plaque. »

_____L’ancien Deathstroke tient le coup. Même si le vieil homme s’était assagit avec le temps qui passait, il gardait ses vieilles méthode, son égo et sa réputation. Il était hors de question de montrer le moindre signe de faiblesse, même si Slade commençait à avoir un peu de mal à dissimuler les effets de la maladie. Les os craquaient et malgré sa masse musculaire, il semblait assez souple pour esquiver les attaques de son adversaire. Le mercenaire restait difficile à tuer.
Slade recula légèrement de quelques pas pour reprendre son souffle, l’espace de quelques secondes. En faisant traîner le combat, il ne faisait qu’agacer son adversaire et endurcir cette colère qui l’animait. Plus le combat avançait et plus le vieil homme allait rencontrer de la difficulté.
Il redressa doucement la tête avant d’observer son adversaire lui parler des milles tortures qu’il effectuera sur son cadavre une fois l’avoir abattu. Slade avait entendu ce discours passer plus d’une centaine de fois, dans sa vie. Il finissait toujours par tuer l’autre avant que ce dernier n’est le temps de mettre ses menaces à exécution,

« Tu parles trop. » soupira le mercenaire. Son rythme cardiaque s’affolait encore, il avait besoin de beaucoup plus que quelques secondes pour reprendre son souffle. « …mais tu n’accomplis rien, comme ton boss actuellement. »

Deathstroke profita de la préparation de son adversaire pour s’accorder une pause qui se montrera très brève. Le fasciste se dévêtit pour enchaîner de manière beaucoup plus fluide ses attaques, rendant la tâche pour esquiver beaucoup plus difficile pour Slade. Ce dernier avait justement pris assez de distance avec son ennemi pour esquiver les premiers coups sans difficulté. Le reste était plus compliqué. Avec sa combinaison, il parvenait à bloquer les lames avec ses bras, empêchant ces dernières d’atteindre une nouvelle fois son visage.
Son adversaire était devenu beaucoup plus rapide, suffisamment pour empêcher Slade d’obtenir une occasion de porter le moindre coup. Au milieu de ce carnage, une voix émana du communicateur de Deathstroke, une voix que le vieil homme aurait préféré ne pas attendre. Elle risquait bien de le déconcentrer.

« Oh la ferme PALMER. » grogna le mercenaire en pliant sa colonne vertébrale et le haut de son corps, pour échapper au tranchant de la lame du bras gauche de son adversaire « Ce n’est pas le moment. » Slade tenta de répliquer par un coup de poing en plein visage mais manqua de se faire trancher l’avant-bras. « T’as récupéré ce qu’on venait chercher ? »

Il ne pouvait pas la dissimuler, cette voix essoufflée et agacée lorsqu’il parlait à travers son communicateur. Slade commençait vraiment à s’épuiser et même si sa combinaison Ikon tiendrait encore très longtemps face aux lames de son adversaire, une erreur de sa part et il lui tranchera la jugulaire pour en finir une bonne fois pour toute.

_____Le rythme cardiaque de Deathstroke commençait à s’affoler. Le mental d’acier du vieux mercenaire lui permettait de tenir encore dans la course. Bien évidemment, plus les secondes passaient et plus il était difficile pour Slade de puiser dans ces dernières forces. La situation le rendait bien irritable et il n’était pas réellement ravi d’avoir la voix de Palmer à travers son communicateur. Ces répliques froides ne mirent pas son partenaire de bonne humeur également. Ray ne comptait pas aider Slade personnellement et estimait qu’il ne méritait même pas son aide. Il aurait pu comprendre, sa voix sèche et ses paroles n’ont pas été très bienveillantes.

Deathstroke ne répondit pas aux pics de Ray, il était bien trop occupé pour ça et au vu des forces qu’il lui restait, il se devait d’économiser sa salive. Jusqu’ici, il n’avait fait qu’esquiver les coups en reculant de quelques pas, pliant son corps de multiple façon pour ne pas finir avec la tête détachée de son corps. Même si Slade n’avait pas envie de mourir emporter bêtement par la maladie, il était hors de question pour lui de donner l’opportunité à un fasciste de mettre fin à ses jours.
Avec son ton glacial, il ne s’attendait pas réellement à ce que Ray lui apporte un minimum d’aide. Et pourtant, un sifflement d’hélice de drone attira mécaniquement son attention. Il n’avait pas l’occasion de lever la tête mais son cerveau s’anima rapidement pour établir un ultime plan de survie. Une chose est sûre, ce soir n’est pas son dernier jour.

« Si ça peut te consoler, je te retrouverais en enfer. » rétorqua froidement Slade. « ...mais malheureusement pour toi, il va falloir encore patienter avant de m’y retrouver. »

Il repoussa son adversaire en posant la semelle de sa chaussure contre la poitrine de son adversaire, le forçant à reculer. Il laissa les drones bombarder le fasciste et vider leurs chargeurs pour distraire l’ennemi. Cela laissait le temps au vieux soldat de glisser sa main dans sa ceinture pour attraper une ou deux grenades. Une fois les outils en main, Slade n’avait plus qu’à porter le coup final et foncer tête baissée vers son adversaire. Les objets explosifs se collèrent à la combinaison de l’agent de Degaton. Deathstroke plia ses doigts pour dégoupiller facilement la grenade. Un petit cliquetis se fait entendre puis quelques bips s’échappa de la machine. Plus les secondes s’écroulaient et plus la distance entre les bruits rétrécissaient pour finir par exploser sur la poitrine du soldat, lorsque Slade était suffisamment loin pour ne pas être blesser.

« Il est hors de question qui tu finisses la mission seul, Palmer. »

Slade avait suffisamment stagner dans cette partie du bâtiment, il laissa donc les drones terminer le travail pour se dissimuler dans l’ombre et continuer sa descente en enfer, en direction de la salle des archives. Il profita du chemin qu’il lui restait à faire pour reprendre son souffle. Ces poumons étaient meutries et ses voies respiratoires étaient bouchés par les caillots de sang que le mercenaire n’avait pas encore évacuer avec quelques raclements de gorge. Malgré la douleur, Slade continua d’avancer. Il avait conscience que les informations qu’il pourrait récupérer dans ce bâtiment était suffisamment précieux pour qu’il puisse sauver son fils et peut-être l’éloigner de Constantine.

« Reste là. Ne t’attribue pas toute la gloire. Je t’ai épargné bien des misères au dessus. » grogna-t-il.

La salle des archives étaient un gigantesque labyrinthe d’étagère et de rangement. Trouver le véritable dossier de Joseph Wilson semblait presque impossible à la vue de toutes les potentiels rangement dans lequel il pourrait se trouver. La détermination de Slade serait assez grande pour fouiller les moindres recoins de cette pièce sans fond, mais il craignait que leur présence soit rapidement détecter.
Malheureusement pour Palmer, lorsqu’il atteignit enfin le cœur de la salle d’archive, une ombre se rapprocha de lui, celle de son partenaire qu’il aurait probablement préféré abandonner pour terminer sa mission seule. Ce dernier semblait être dans un état beaucoup plus dégradé que le scientifique. La paupière de son dernier œil valide tenait à peine debout, son visage était recouverte d’entaille superficielle et ses lèvres étaient couverte d’une fine pellicule de sang. Un lourd silence s’installa entre les deux hommes avant que Slade ne décide de le briser après un sifflement de nez.

« Merci. » Un mot gentil, cela semblait presque difficile pour Deathstroke d’utiliser ce champ lexical. « Tu avais tout les droits de ne pas le faire, et je sais très bien que tu ne l’as pas fais pour moi, mais probablement pour Joseph. Tu l’as fais et ça me suffit, alors merci. »

Ce n’était pas dans les habitudes de Slade d’être aussi agréable et reconnaissant envers son partenaire, quel qu’il soit, et cela se sentait. Il cherchait ses mots, sa tête basculait dans tous les sens pour formuler une phrase qui pourrait démontrer qu’il était autre chose qu’une carapace froide dénuée d’émotion. Cet exercice lui filerait presque de l’urticaire, tellement elle paraît désagréable. Montrer ses émotions est un signe de faiblesse, une règle dont il n’arrivait pas à se passer, même arrivé au bout de sa vie. D’ailleurs, pour éviter que Ray ne puisse répliquer, il finit par détourner la conversation vers le but commun.

« J’espère que t’as un gadget dans ta poche pour nous dénicher le dossier de Joey. Je n’ai pas envie de jouer les secrétaires. »

_____Si on arrivait, à force de côtoyer le personnage, à distinguer quelques émotions à travers la voix et les grimaces de Slade, ce dernier semblait beaucoup plus calme. Son rythme cardiaque avait baissé, ses poumons ont pu se reposer et sa gorge était dégagée. Il s’était montré moins agaçant en remerciant son partenaire de lui être venu en aide. Son calme était contagieux, Ray aussi s’était montré moins insultant à son égard, il s’accordait même à lui offrir quelques sourires. L’ancien mercenaire jeta quelques coups d’oeil en direction

« Tu es vraiment stupide Palmer. » Un compliment de la part de Slade qui avait une tout autre signification lorsqu’on connaissait le personnage. Il voyait Ray comme une bonne personne, quelqu’un de trop bon.

Le blabla informatique de Ray sonnait comme un vulgaire brouhaha aux oreilles du vieux Wilson. Ce dernier n’était pas un grand admirateur de ce monde là. Il engageait toujours quelqu’un pour gérer la partie numérique. Au lieu d’accepter son ignorance, Deathstroke préférait ignorer cette part de la discussion en ne répondant que par le biais d’une légère grimace qui se dessinait sur ses lèvres. Son regard se tourna vers les nombreuses archives et les heures de recherches qui les attendaient. Heureusement pour Slade qui n’était pas un grand patient, Ray avait l’équipement pour leur empêcher d’y passer des heures. Pour augmenter leur productivité, le soldat souffla et finit par s’éloigner pour débuter les recherches, à l’ancienne.

Sa main passa entre les nombreux dossier pour tenter de retrouver les initiales de son fils. Il s’était déplacé à la direction opposée de Ray pour faciliter les recherches. Un lourd silence s’était installé et seul les bruits des gadgets du scientifique se faisait entendre, en même temps que les quintes de toux de Slade. Même si le vieil homme se trouvait dans une situation moins stressante que précédemment, la maladie continuait à le ronger. Il tentait d’étouffer ces raclements de gorge, pour cacher ces faiblesses, par habitude.

Au bout d’une dizaine de minutes, le détecteur de Palmer s’affola. Le dossier tant convoité se trouvait là, dans un rayon de quelques centimètres au dessus de sa tête. Très vite, Slade ne traîna pas pour rejoindre son partenaire et récupérer le dossier en question. Joseph William Wilson, c’est bien le nom qui figurait sur ce dossier bien épais. Son père avait pratiquement sauté dessus, comme s’il ne voulait pas laisser l’occasion à Ray Palmer d’en examiner le contenu, pas avant de l’avoir découvert en premier.
C’était un geste égoïste, digne du grand Deathstroke. S’il y avait bien quelqu’un qui pourrait se servir de ses informations pour aider son fils, c’est bien lui et personne n’aura cette occasion. C’est ce qu’il avait pensé au début, observant la couverture du dossier pendant de longues minutes. Oui, Slade se posait des questions, beaucoup de questions. Avait-il réellement envie de lire ce contenu, de découvrir qu’il est en partie responsable de toutes les horreurs qu’à subit Joseph ? Dans quel état finira-t-il lorsqu’il aura lu la dernière page. Non, ce n’était pas une bonne décision.

« C’est à toi qu’il revient. » rétorqua Slade avant de lui tendre le dossier. « Joseph ne m’écoutera pas, toi il t’écoutera, je le sais. » Il haussa les épaules. « Si j’en découvre le contenu, je risque bien d’exploser ce continent de merde avant de quitter ce monde. Maintenant tu n’as plus la moindre excuse pour ne pas venir en aide efficacement »

A l’intérieur de ce dossier se trouvait des données personnelles sur l’état physique et morale de Joseph au moment de son séjour en Europe. Un véritable journal de bord dans lequel était renseigné toutes les méthodes possibles et incroyablement douloureuse pour réveiller Amy qui s’était terré dans l’ombre pendant de nombreuses semaines. La liste des tortures, des rites religieux effectués sur le corps meurtris de Joey, quelques illustrations, photos et croquis des symboles. Le dossier s’arrêtait également sur les nombreuses missions confié à jeune Wilson devenu un agent sous la tutelle d’Arcane. Les dernières pages représentaient la liste des nombreuses victimes des manipulations mentales de Joey. A vue d’œil, la liste définissait plus de deux cents noms.

« Inutile de m’en faire un résumé. Profites-en pour te servir de ça pour éloigner Joey de ce connard de John Constantine… avant que je ne le tue de mes propres mains. » grogna Slade.

_____Cette décision avait été difficile à prendre pour Slade. Il avait dû ravaler sa fierté, mettre de côté son égo, oublier sa fâcheuse habitude de vouloir tout résoudre par lui-même. Il n’avait fait que survoler le dossier, avant de le tendre à Ray qui avait du mal à réagir à cet élan de sagesse de la part de Deathstroke. Étais-ce encore une mauvaise blague de sa part ? Il ne plaisanterait pas dans une situation aussi grave. Le vieil homme était resté silencieux devant les difficultés de Ray pour répondre au geste inattendu de son partenaire d’un jour.

« Je sais que tu l’aideras et je sais que tu feras au mieux pour ça. » Il pouvait détester Ray pour de nombreuses raisons, pour avoir encore son âme de héros. « Je sais ce qu’ils ont fait à mon gamin, je sais qu’il a payé ma complicité pour le gouvernement américain à ma place. La douleur physique s’efface avec le temps et la mort ne m’effraie pas, mais la culpabilité, elle sera toujours là. J’ai pas besoin de lire ses archives pour comprendre à quel point il a payé en étant mon enfant. » Il haussa les épaules. « Anton Arcane n’est pas très à cheval sur la paperasse. Tu te doutes bien qu’il a commis pire sur Joseph. »

Son œil se baissa en direction du dossier que Ray tenait. Cette source d’information était censé dévoilé la vérité sur ce que Joseph avait subit lors de son séjour en Europe. Pourtant, les sens de Slade lui laissait comprendre que quelque chose n’allait pas dans tout ce qui se trouvait là-dedans. Il n’avait pas pris le temps de détailler ce qu’elle avait vu, mais il savait que quelque chose ne collait pas dans ce scénario. Il hésita quelques secondes avant d’en faire part à Ray. Inutile de lui cacher ce détail.

« Palmer, je pense que tu as suffisamment côtoyer mon fils pour savoir que quelque chose ne va pas. » Il laissa échapper un soupir. « Je connais Joseph, assez pour savoir qu’entre les mains d’Arcane, il n’aurait pas tenu, mentalement. Il n’aurait pas été la même personne que tu as devant toi, à l’académie. » Un ange passa. « Le cerveau humain a certains mécanisme de protection, l’amnésie en fait partie, mais Joseph aurait été… complètement détruit psychologiquement malgré tout, Arcane s’en serait assuré. Un homme détruit est toujours plus docile. Même si nous avons une grande partie des éléments, il manque un pièce dans le puzzle pour comprendre ce qu’il s’est réellement passé. »

Le mercenaire croisa les bras et regarda brièvement derrière lui pour vérifier qu’ils étaient toujours seules. Ils ne devraient pas traîner plus longtemps, les corps assommés allaient rapidement attiré l’attention. Il fit un signe de la main à son partenaire pour l’inviter à le suivre pour trouver une sortie avec leur butin entre les mains.

« Réfléchis bien à ce que tu diras, quand tu reverras Joey. Tu sais, la vie m’a apprit qu’il valait mieux se taire sur certaines choses, pour le bien de tous. Il n’est pas obligé de savoir tout ça, ni de ressasser le passé. Il a besoin de vivre une vie normale. Ne gâche pas la chance que j’t’ai laissé ou tu risques de le regretter, Palmer. »