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The world devouring serpents

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Hal Jordan /Green Lantern
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The world devouring serpents Jeu 23 Déc 2021 - 20:33

Philadelphie


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En plein après midi une lumière verte grandit dans le ciel au fur et a mesure qu’elle se rapproche. Puis c’est le crash et ce qui vient percuter un carrefour à la vitesse d’un météore creuse un cratère dans le sol en repoussant les automobiles tout autour. La poussière retombe peu a peu en dévoilant ce qui était tombé ici en plein cœur de la ville de la côte Est.

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Un Green Lantern. On se demande un instant si le super héro n’est pas mort avec la chute qu’il vient de faire mais…il tousse, il vit! Les quelques intrépides qui avaient bravé leur peur pour s’approcher du porteur de l’anneau s’adressèrent à Haj Jordan qui reprenait ses esprits.

“Mon dieu quel atterrissage...çà va Green Lantern?”

The world devouring serpents  312

“J’ai connu mieux…”

Il serre les dents et alors qu’il allait se relever péniblement son anneau le prévient de quelque chose. Il eu tout juste le temps de réagir.

“Oh non...PARTEZ!!! MAINTENANT!!!”

Pris de panique les curieux attroupés dans la rue commencèrent à courir pour s'éloigner et il eu tout juste le temps de faire apparaitre un dôme de protection au dessus du groupe de personne qui l’entourait lorsque des projectiles tombèrent du ciel pour toucher tout le quartier.

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L’ombre pesante d’un immense vaisseau spatial de plusieurs kilomètres de diamètre surplombait la ville dans un balais de lumières émeraude émanant de ses réacteurs. Des projectiles ovoïdes étaient eux envoyés avec fracas percuter les immeubles, causant dès les premières minutes des dévastations terrible

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Était ce encore les mauvais Kryptoniens qui frappaient une nouvelle ville? Philadelphie sombrait dans la panique.


HJ:
Spoiler:
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Re: The world devouring serpents Jeu 23 Déc 2021 - 21:21

Le monde a peur.

Le feu s'est abattu depuis les cieux, et a endommagé – agressé la Ville de Demain.
Metropolis.
Défigurée. Blessée. Ravagée.
Vivante, oui ; mais à quel prix.

Un feu céleste, venu par-delà les étoiles... avec, pourtant, ce sentiment de trahison, d'indignité venu de la chair même des Humains.
Ils ont peur, oui.

Ils ont peur... car ils ne savent plus s'ils peuvent lui faire autant confiance qu'avant.

Lui.

Celui en qui ils ont confié toute leur foi, tous leurs espoirs. Celui qui les a tant sauvés. Celui qui leur a tant donné.
Celui qui se présentait, et incarnait surtout, le meilleur de la Terre ; et de l'Humanité.

Celui, enfin, dont le peuple n'a jamais cessé de vouloir s'en prendre à ce monde.

Celui qui prend acte de la présence d'un vaisseau formidable au-dessus de Philadelphie, avec des projectiles qui s'en échappent pour s'en prendre aux bâtiments, et à ceux à l'intérieur.
Celui qui arrive.

The world devouring serpents  Gok2

Avec puissance. Avec choc. Avec grâce. Avec force.

En anéantissant plusieurs gravats, et en sauvant une dizaine de civils. Il se redresse, lentement.
Posément.
Avec, là aussi, dignité et grandeur.

Mais... quelque chose a changé, il le sent. Il le sait.

The world devouring serpents  Q06n

Leurs regards.
Leurs regards sur lui ont changé.

Ce n'est pas juste le nouveau costume, qu'il a adopté afin de conserver plus encore cette énergie solaire qui lui permet l'impossible, mais qui s'échappe plus, maintenant.
Ce n'est pas juste l'absence de cape. Ce n'est pas juste ses cheveux poivre-et-sel, signes de son vieillissement.

Il le sait, il le sent. Leurs regards ont changé.
Depuis Metropolis.
Depuis les ravages, les destructions. L'attaque des Kryptoniens échappés de la Zone Fantôme. La révolte puis la libération et l'agrandissement des Kandoriens, désormais automnes et secrets sur Mars.

Leurs regards ont changé. Et cela le peine.
Mais.
Ce n'est pas pour autant qu'il doit changer ce qu'il fait, lui.


 « Je vous remercie de bien vouloir évacuer la zone, rapidement. L'endroit n'est pas sûr. »

Il sourit ; dans le vent, car ils s'enfuient déjà.
Cela le peine – mais il continue.
Toujours.


 « Hal. Je parle de la fréquence de la Justice League.
Sapristi, Hal...
Que se passe-t-il, mon ami ? »


Il n'attend pas la réponse de Green Lantern, et s'arrache à l'attraction terrestre pour se projeter dans les cieux.
Il s'envole. Un peu plus difficilement qu'avant – mais il s'envole, quand même.

The world devouring serpents  MAR160222

Il se précipite vers les projectiles, les gravats. Il se précipite vers le danger.
Il file vers les menaces.
Alors même que leurs regards ont changé, qu'ils s'inquiètent de lui, désormais.

Il le fait.
Il est Superman. Encore.


(HJ/ Merci de ce beau lancement, c'est cool !
Résumé rapide :
- Superman identifie l'attaque et arrive ;
- Superman sent le regard des civils, qu'il sauve en arrivant, qui change depuis la Bataille de Metropolis, ce qui le peine ;
- Superman leur demande d'évacuer puis interroge Hal ;
- Superman file vers les gravats et les objectifs. /HJ)
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JSA
Re: The world devouring serpents Ven 24 Déc 2021 - 8:05

Que l'inventeur de la roche glacée de Virolia soit béni. Mieux qu'une simple crème glacée parfumée, c'était un assemblage de roches comestibles qui avait une saveur unique en son genre et pouvait vous réduire au silence le temps que vos papilles puissent se remettre de leur fête gustative. Et, avantage non négligeable, c'était un repas que l'on pouvait transporter facilement au travers de l'espace, aussi les quelques heures de trajets entre Virolia et la terre pouvaient aisément se faire pour me ravitailler. Chose que je venais précisément de faire*.

C'était donc sur le chemin du retour, un conteneur protégé des rayonnements solaires en bandoulière, que je vis une immense structure au dessus de la planète Terre. Le dessert attendrait encore un peu. Cette planète ne vivait décidément pas un seul jour tranquille.

A super-vitesse, chargée à bloc par l'énergie solaire qui m'avait enveloppée pendant tout mon voyage fait tranquillement, je filais au dessus de la ville qui se faisait bombarder. Superman était présent et s'adressait à Hal. Le vaisseau ennemi était gigantesque. Je ne parvenais pas à identifier la technologie qui le composait, ses réacteurs semblaient générer une énergie semblable à celle des Green Lantern. Un nouvel ennemi inconnu pour le moment. Je n'avais pas de communicateur, aussi me contentai-je de parler dans le vide. Kal pourrait au moins m'entendre..

- Ici Power Girl, je vais limiter les premiers dégâts le temps que les services de la ville prennent le relais.

Les civils paniquaient. Un morceau d'immeuble vint tomber en travers d'une avenue, empêchant le passage d'innocents en pleine tourmente. Je plongeai sur la scène, fendant l'immense pilier pour y tracer des passages. Les gens ne paraissaient pas rassurés de prime abord. Ma venue les avait fait reculer. Un réflexe que je n'avais encore jamais rencontré sur cette planète. En quelques années de service, j'étais plutôt accoutumée à ce que ma venue soit génératrice de soulagement, de gratitude et, hélas, de lubricité. Rien de tel ici. Les gens profitèrent des ouvertures mais m'évitèrent, baissèrent les yeux lorsque je les regardaient et quelques mères eurent le réflexe d'éloigner leurs enfants. Quelques citoyens et citoyennes m'adressèrent un pâle sourire, forme timide de reconnaissance, comme si ce simple geste leur en coûterait s'il était trop visible.

Pas le temps de m'attarder sur ce détail. Des cris retentirent alors que l'immeuble amoché s'affaissait. Nouvelle ruée pour atteindre l'intérieur. Des murs s'étaient couchés, la poutre maîtresse s'effritait. Des centaines d'habitants étaient dans les escaliers et se bousculaient, d'autres étaient aux fenêtres pour appeler à l'aide et se faire connaître. Je commençai donc par évacuer ceux qui se présentaient dans les derniers étages. Je ne pouvais pas aller à peine vitesse sans risquer d'en tuer aussi fis-je de mon mieux jusqu'à ce que les premiers camions de pompiers arrivent.

Et une fois sur place, les combattants du feu hésitèrent lorsque je vins déposer un jeune couple qui s'enfuit plus qu'il ne rejoignit ses sauveurs. L'étrange comportement de la foule fut encore plus flagrant lorsque je défonçai les portes d'entrée qui s'étaient déformées sous le choc d'une explosion. Certains sourirent béatement, surtout les plus jeunes. J'eus même un "Regarde maman, c'est Power Girl !" très enthousiaste mais pour le reste, c'était un silence attentiste qui se changea en une ruée lorsque je m'écartai pour les laisser sortir.

Un hélicoptère de secours fut percuté par une bordée ennemie et papillonna en flammes dans le ciel. Je dus l'intercepter pour éviter qu'il rajoute au bilan pour finalement l'abandonner dans un parc une fois les flammes éteintes grâce à mon souffle gelé.

Bon, la police se déployait, les pompiers OK, les ambulances sillonnaient les routes. Sur une avenue j'enlevais les voitures abandonnées sur la chaussée pour faciliter la circulation du soutien. La garde nationale ne devrait pas tarder.

Une bonne chose de faite, mais nos adversaires étaient toujours là. J'allais donc aux côtés de Kal.

Cela faisait un certains temps que je ne l'avais pas vu. Ni son nouveau costume, ni sa nouvelle allure ni son grisonnement de sagesse. Nous nous attarderons plus tard sur ces éléments, j'avais l'esprit trop occupé par les évènements pour lui faire la moindre remarque.

- Une idée de qui nous rend visite ? lui demandai-je.

Je tapotai sur la sacoche que j'avais sur le côté, comme pour me rassurer et détendre un peu la situation.

- Au besoin j'ai le dessert.

* En respectant la loi de "un acheté, un offert", avec le gratuit qui finissait rapidement sa vie sur le chemin du retour.

[HRP]
- Revenant d'une course, Kara découvre le vaisseau et plonge sur Philadelphie ;
- Par réflexe, elle jugule les premières urgences pour sécuriser la population ;
- Comme Superman, elle rencontre une certaine méfiance de la population ;
- Elle va vers Kal pour lui demander s'il connaît leur ennemi.
[/HRP]
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JLA
Re: The world devouring serpents Ven 24 Déc 2021 - 13:48


La Terre.

Planète traumatisée par la menace d'une race à l'incommensurable puissance installée à ses portes. Planète meurtrie par de trop nombreuses crise.

La Terre.

Simple orbe de roche verdoyante, foyer d'une race primitive.

Et pourtant, pivot de l'équilibre dans l'Univers.

La Terre.

Menacée une fois de plus par une force qui dépasse ses connaissances ... Mais probablement pas les capacités de ses gardiens.

Quelque secondes à peine après l'arrivée de la gigantesque nef stellaire au-dessus de leur continent le plus développé, une autre structure apparait en orbite, dans un flash kaléidoscopique.

The world devouring serpents  J3Xxy9H

Une structure dont la taille dépasse tout autant le fragile entendement des habitants de ce monde. Un kilomètre, plus long et plus large qu'aucun vaisseau spatial qu'ils n'aient jamais pu produire. Une structure dont les signatures sur leurs capteurs défient leurs connaissances les plus fondamentales.

Un véritable vaisseau spatial. Un autre.

Pourtant, ce n'est qu'une simple frégate Almeracienne, qui se cache de l'autre côté de la planète pour ne pas se risquer à un engagement avec l'envahisseur.

Un envahisseur beaucoup plus gros, et bien mieux armé, contre lequel un bouclier de 7 milliards d'habitants représentait pour l'instant la meilleure garantie.

Sur le pont, des centaines de petites mains s'affairent, les communications avec Almerac continuent. La poursuite semble s'achever.

D'un sarcophage rempli de liquide où il flotte immobile, la voix du capitaine raisonne, calme, jusqu'à la capitale de l'Empire.

" Ici la frégate Stryge pour Almerac. Nous avons retrouvé la nef inconnue. Elle s'est arrêtée dans la Voie Lactée, au-dessus de la désignation "Terre". Elle entreprend un bombardement. J'engage le protocole de reconnaissance. "

Dans les rues de la capitale, un nouveau flash apparaît. Dans la lumière, une escouade apparaît, que les prouesses de la technologie Almeracienne camouflent en souhait le plus cher des pauvres civils pris au piège dans le capharnaüm d'une nouvelle attaque venue des étoiles :

The world devouring serpents  FCyGk8A

Une escouade de l'armée américaine, ne perdant pas de temps à installer son matériel d'observation, et de quoi se protéger ... Des boucliers d'énergie dépassant de très loin ce que la technologie humaine pourrait concevoir - ou même quantifier -, mais l'effet est là : les civils aperçoivent des soldats à l'uniforme rassurant et, constatant la bulle qui les protègent, s'empressent de s'y réfugier. Bien vite, la police se retrouve à orienter la foule affolée vers eux.

Les soldats d'Almerac, eux, restent silencieux, concentrés sur leur tâche. Ils sont réservés, efficaces, offrant aux innocents le réconfort qu'ils recherchent mais sans s'arrêter pour le moindre d'entre eux, les écartant même fermement s'ils se montrent trop curieux de leur matériel.

Dans l'espace, les pensées de la planète-mère répondent :

" Commandement d'Almerac, Frégate Stryge. Restez en attente pour transfert : l'Impératrice prend le commandement de l'opération. "

Le capitaine signifie sa compréhension, d'une simple pensée plus précise qu'aucun mot.

Quelques instants plus tard, un nouveau flash noie les civils réfugiés sous le bouclier dans un torrent de couleurs, envoyant voler chapeaux, casquettes, papiers et tous les petits débris et détritus légers trainant sous le dôme de lumière.

Là, quelques dizaines de centimètres au-dessus du sol, dominant l'assistance de toute sa supériorité, sa taille et sa suffisance, l'Impératrice Maxima est arrivée.


The world devouring serpents  M3DyJVA

Instantanément et à la surprise des civils, les soldats se retournent et s'agenouillent, avant que leur souveraine ne les invite d'un geste à se relever.

Comme pour toutes les personnes aux costumes originaux et montrant leurs pouvoirs au grand jour, l'assistance se méfie ... Qui sont ces soldats ? Pourquoi réagissent-ils ainsi ?..

L'impératrice se retourne vers les civils et se pose, avant de s'adresser à eux :

" N'ayez crainte " prononce une Maxima magnanime, bien que sans la moindre once de chaleur ou de sympathie dans la voix, " Vous êtes en sécurité ici. "

Elle esquisse un mouvement vers ses hommes :

" Sergent, continuez votre observation, mais mettez votre infirmier au service des indigènes : qu'il tende à leurs blessures. "

Le sergent s'incline et appelle un autre de ses hommes, qui indique aux blessés de se mettre en bon ordre : dans la foule, l'incompréhension et la gratitude se mêlent, les questions fusent, Maxima les ignorent.

Sans attendre plus, elle s'éclipse dans une détonation hypervéloce qui brise toutes les fenêtres du quartier et emporte voitures et mobilier urbain, sans affecter néanmoins tous ceux qui étaient réfugiés sous le bouclier des soldats d'Almerac.

Moins d'un instant plus tard, l'Impératrice galactique apparaît aux côtés des deux Kryptoniens, pour répondre à l'interrogation de la plus taquine d'entre eux :

" Des ennemis, Power Girl. Des intrus qui ont violé les frontières d'Almerac et qui attaquent le monde qui abrite ma fille sans raison discernable. Une menace que j'ai l'intention de voir éradiquée. "

Elle vient ensuite adresser la problématique contenue dans la glacière de la super-héroïne, d'une manière on ne pouvait plus factuelle :

" Il y a une frégate impériale en orbite. Je peux ordonner la téléportation de ce dessert en sûreté : il risque d'être endommagé dans le combat à venir.

Le regard de Maxima vient rencontrer celui de Superman, cible de ses convoitises passées ; souvenir d'une époque depuis longtemps révolue.

" Superman. Cela faisait longtemps. " le salue-t-elle, " Intéressant accoutrement. "

Maxima, impératrice et ancienne membre de la Justice League, ancienne coéquipière de ces deux idoles de leur monde d'adoption, était arrivée pour leur prêter son concours ...

Mais surtout pour empêcher une catastrophe de plus sur la planète qui abritait l'héritière d'Almerac !

Spoiler:
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Re: The world devouring serpents Sam 25 Déc 2021 - 22:06





Spoiler:

Trois formidables forces ont rejointes Philadelphie pour la protéger, chacun avec ses raisons. L’arrivée d’une frégate Almeracienne aux antipodes donne des sueurs froides à l’Australie voyant apparaitre un vaisseau alien au dessus de l’océan indien et dans les cellules de crise du monde cela rappelle l’attaque de l’Alliance Alien. On se demande si c’est le début d’une nouvelle tentative d’invasion et espère que Superman Power Girl et Green Lantern vont réussir à la repousser.

Dans la ville attaquée on comprend que la rousse aux pouvoirs si semblables à ceux de la maison El ne vient pas pour envahir le monde mais protéger ses habitants, même si ce n’est pas son but. Maxima songe avant tout à sa descendance mais ce ne seront pas ceux qui s’abritent sous les boucliers d’énergie généré par ses soldats qui se plaindront. Plus bas Hal Jordan répond à Clark dans le canal de la JL.


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“Ça fait du bien d’entendre ta voix sup’...C’est des nomades belliqueux, méfiez vous des obus qu'ils utilisent pour bombarder çà contient des saloperies mortelles…”

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Un œuf tombé non loin des alemraciens s’ouvrait pour libérer ses serpents d’acier et ceux ci dévorèrent à une vitesse fulgurante le soldat de l’impératrice tandis que les autres ouvraient le feu pour se défendre.

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Semblant surgir de nulle part une guerrière apparu soudain dans la rue son épée à la main pour s’en prendre à eux, découpant les rampants qui s’enroulaient autour des civils sans jamais les blesser. Hippolyte, la reine des amazones. Si rarement loin de chez elle et si vite arrivée dans son avion invisible.

The world devouring serpents  116

L’ennemi aussi déployait des appareils volants, une dizaine de chasseurs sortaient du vaisseau mère pour attaquer Superman Power Girl et Maxima. Ils ne faisaient pas vraiment le poids contrairement à ce qui suivait.


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Un serpent colossal, un véritable titan blindé qui créa un tremblement de terre de forte magnitude rien qu’en heurtant le sol. Puis un second tombe non loin du première dans un nouveau tremblement et c’est tout une ville qui hurle de panique en apercevant leurs têtes qui dépassent au dessus des immeubles. Des rayons vert partirent de leurs gueules pour faucher des bâtiments sans difficulté avec une puissance dévastatrice. L’amazone commence à courir en la direction de l’un d’eux en faisant tournoyer son épée, prête a faire sa part pour que la Citoyenneté cesse de nuire. C'est sa responsabilité d'arrêter tout cela.

HJ:
Spoiler:


The world devouring serpents  Banner12




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Re: The world devouring serpents Dim 26 Déc 2021 - 14:44

Il vole.

Il se projette au-dessus du sol, dans les cieux. Au contact des ogives, des gravats expulsés par les chocs avec les immeubles de Philadelphie.
Loin de la foule.
Pour la protéger. Pour les protéger, tous.
Pour... les fuir, aussi.

Il n'osera pas l'admettre, pas clairement, mais il est soulagé de s'envoler pour se projeter au plus près du danger ; et loin des gens.
Des Humains.
Qu'il aime, qu'il admire tellement – mais avec qui une distance se forme, réellement.

Cela le crispe. Cela le ronge.
Cela... est, quand même.


 « Humf. »

Un souffle lourd s'échappe de ses lèvres, alors qu'une pointe de fatigue se fait sentir – déjà.
Il souffle, mais se tourne quand il entend quelques mots.
Une voix. Une voix douce.

Une voix qu'il n'attendait plus ; mais qu'il est heureux de réentendre.


 « Bonjour. »

Un sourire doux glisse sur son visage, mais ses sourcils se froncent légèrement alors que les événements se succèdent – les arrivées, aussi.
Power Girl n'est pas la seule à le rejoindre.

Un autre vaisseau rejoint le premier, et Clark évacue rapidement une inquiétude.
Non, ils ne sont pas alliés des premiers arrivés.
Au contraire, le second appareil engage le combat – et téléporte des aides, alors que l'origine de tout ceci apparaît à leurs côtés.


 « Oh. »

Une expression de surprise se lit sincèrement sur son visage, alors qu'il découvre... Maxima.
Maxima d'Almérac.
Cela fait une éternité – voire même plus.


 « … longtemps, oui. Longtemps.
Bonjour.
Votre majesté. »


Il acquiesce doucement ; plus perturbé qu'il ne le pensait.
Cependant, Hal Jordan reprend alors le contact avec lui – et les événements se précipitent, tandis que le premier vaisseau enclenche une nouvelle étape de l'attaque.
Et même s'ils bénéficient d'une aide surprenante, bien que bienvenue, l'heure est aux décisions ; et au sérieux.


 « Bien. »

Il se reprend, et retrouve le ton calme, sûr et déterminé qu'on lui connaît. Que les autres ont besoin d'entendre, chez lui.

The world devouring serpents  Wl4b

 « Je vous remercie de votre présence ; à tous.
Power Girl, j'ignore qui sont nos visiteurs – mais Green Lantern évoque, sur le canal de la Justice League, des nomades agressifs.
Bien. Au moins l'un d'entre nous les connaît, bien que nous allons maintenant les rencontrer de manière directe.
Il semble que nous bénéficions de l'appui de la Reine amazone, et j'apprécie ce sommet d'intérêts royaux. L'impératif est double, comme d'habitude : protéger les civils, stopper les créatures.
Hippolyta semble vouloir aller au contact des monstres métalliques – et les civils demandent une réaction rapide. Je m'en occupe.
Stoppez les créatures, et calmez le sol. »


Il acquiesce, et souffle lourdement.
Il reprend son envol, alors, et se projette dans les cieux – au moins quelques instants.

Il se concentre, et tire, en fait. Un tir de vision-chaude.
Un tir direct.
Un tir efficace.

The world devouring serpents  Foap

Plusieurs tirs, même.

Des tirs précis, pour viser les chasseurs qui s'en prennent aux bâtiments, aux civils.
Ce ne sera pas suffisant pour tous les stopper – mais il en écarte une bonne partie. C'est déjà ça.


 « Allez. »

Il souffle, et se lance, encore.

Pas vers les chasseurs. Pas vers les créatures de métal. Pas vers les serpents.
Mais vers... les civils.

Il se précipite.

The world devouring serpents  Rdg1

Il va vite ; très vite.

Il accélère, encore.
Il s'en prend aux créatures. Il s'en prend aux destructeurs.

Il écarte les monstres.

Et il sauve les civils ; tous.

Même s'ils le rejettent. Même s'ils le repoussent. Même s'ils se méfient de lui.
Il accélère.
Il les rejoint.
Il les sauve.

Malgré tout. Malgré eux.
Malgré la fatigue, qui se voit et se sent.

The world devouring serpents  T9rz

Il est Superman.
Il les sauve ; qu'importe le prix.


(HJ/ Résumé rapide :
- Superman est heureux de voir PG, puis perturbé de revoir Maxima ;
- Superman se reprend, et parle en évoquant les éléments ;
- Superman demande que les autres stoppent les monstres quand lui s'occupe des civils ;
- Superman tire une vision-chaude sur plusieurs chasseurs ;
- Superman se précipite à super-vitesse pour écarter les agresseurs, et sauve tous les civils, même en fatiguant. /HJ)
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Re: The world devouring serpents Lun 27 Déc 2021 - 13:19


La réaction de Superman était intéressante. Peut-être même l'était-elle plus que son accoutrement, que sa chevelure poivre et sel ou sa barbe naissante.

Superman avait changé.

Par le passé, elle aurait cherché à en savoir plus. Par le passé, elle aurait creusé, avec ses dons psychiques et son empathie pour connaître ce qui aurait pu impacter Superman de la sorte.

Maxima, néanmoins, avait aussi changé. Elle ne se souciait plus de l'Homme de Demain comme elle avait pu le faire par le passé.

Elle le regardait dorénavant comme une mère de famille aux terribles responsabilités regardait une idylle de jeunesse, avec un brin d'amusement et le souvenir d'une période insouciante révolue.

Maxima était à la tête d'un empire, maintenant, un empire aux prises avec d'innombrables périls. Un empire dont chaque sujet comptait sur elle ... Comme elle comptait sur eux.

Car tous, comme elle, avaient une mission. A cet égard, l'équipe de reconnaissance semblait pour l'instant s'en charger prodigieusement, malgré la charge supplémentaire des civils, et leurs pensées vinrent lui porter des informations complémentaires sur la menace.

" Frégate Stryge, les données recueillies prédisent que l'offensive ennemie suit un modèle de guerre biologique. Les armes ennemies semblent être des nacelles de débarquement rudimentaires. Avisez. "

Les observations des soldats d'Almerac tournèrent courts, cependant. Voyant une ogive atterrir avec fracas à côté de leur dôme, l'un des fantassins dégaina de son illusion une pièce métallique qu'une simple pression transforma en sabre sur la lame duquel la lumière ambiant glissait en trames verdâtres, sans le moindre reflet. A tâtons, il approcha, sa garde basse trahissant tout autant le professionnalisme que l'appréhension.

Une tranche nette et précise lui permit de se débarrasser de la première vipère d'acier qui sauta du réceptacle, mais ce ne fut pas suffisant pour le protéger de la nuée qui suivit, et qui le découpa sans la moindre pitié.

Des instructions furent données, d'une voix forte et ferme, dans une langue que les civils ne pouvaient comprendre. Les Almeraciens abandonnèrent leurs instruments d'observation et dégainèrent tous de curieuses armes ne rappelant qu'en substance ce que les Humains pouvaient reconnaître comme des fusils. Disciplinés et imperturbables, ils se mirent en formation et ouvrirent le feu, le vrombissement rauque de leurs armes précédant des décharges de lumière qui venaient frapper les serpent d'acier pour faire éclater leurs anneaux comme autant de bagues jetées négligemment sur le pavé.

Les habitants de la Terre ne revêtaient aucune importance pour les soldats. Néanmoins, le médecin qui s'occupait des civils leur ordonna de se placer derrière leur phalange : l'Impératrice avait ordonné que ces hommes et ces femmes soient pris en charge, et l'honneur de l'armée d'Almerac dictait qu'ils soient protégés.

La pertinence de leur manœuvre ou l'espoir de leur survie n'était pas certaine, plus encore face à un ennemi inconnu, mais les fils d'Almerac ne se défileraient pas.

En cela, l'aide de Superman, qui vint soustraire les civils au combat, fut la bienvenue. Elle leur permit de se mettre à couvert en hauteur et de déchaîner la pleine puissance de leur armement, avant d'être finalement téléportés en sûreté vers la frégate Stryge avec leur matériel : il était devenu évident que leurs observations ne pourraient continuer, et Superman les avait déchargé de leur seconde directive.

Pour Maxima, chaque perte était dramatique. Chaque Almeracien mort pour le protection de la Terre était un Almeracien de trop. Trop de choses avaient été sacrifiées pour cette planète, une planète qui n'avait d'autre intérêt pour l'Empire que d'être la résidence de la première idylle de leur souveraine. Une idylle morte-née. Même la survie de sa fille ne justifiait pas de telles actions : sa présence sur Terre n'était que son fardeau à elle, et celui de nul autre sujet de la couronne.

La détresse, le doute mais aussi le courage que l'Impératrice ressentit dans les derniers instants du soldat Almeracien tombé face aux envahisseurs sinueux la courrouça souverainement. La destruction aveugle à laquelle se livraient ces monstres la mettait hors d'elle.

Ainsi donc, quand de petits aéronefs s'extirpèrent pour venir attaquer leur groupe, leurs pathétiques projectiles les harassant les caressant comme un vulgaire crachin, Maxima répondit non pas à la hauteur de l'agression, mais à la hauteur de ses sentiments.

The world devouring serpents  7HIlAoC

Superman neutralisa une partie d'entre eux avec des frappes précises de sa vision chaude ; Maxima n'allait pas leur faire ce plaisir. Elle projeta dans leur direction un trait télékinétique d'une puissance telle que l'on pouvait le suivre à l’œil nu : il vint frapper une escadrille entière de ces frêles vaisseaux, qui s'arrêtèrent net, leur châssis s'effondrant sur lui-même comme s'ils avaient été des moustiques interceptés par le pare-brise d'une automobile de passage.

Entretemps, l'ancien objet de ses désirs impériaux avait pris sur lui de se lancer dans le sauvetage des Terriens, lui laissant à elle et Power Girl le soin de neutraliser les gigantesques reptiles ondulant dévastant la cité.

C'avait été une instruction de sa part, presque un ordre, et une Maxima plus jeune s'en serait probablement offusquée. Elle avait appris à faire la part des choses, depuis ce temps : la charge d'un Empire avait cela qu'elle vous changeait durablement un être.

Maxima se retourna donc vers les colosses de métal dont la présence seule provoquait les cris de détresse sismiques de cette astre si fragile. L'Impératrice galactique se mit à léviter et tendit une main déterminée dans la direction des aberrations serpentines, pour leur opposer une force tout aussi démesurée. Une force dépassant l'échelle de cette cité et l'entendement de ses habitants si chétifs, qui ne devraient leur salut qu'à la bonne volonté des êtres quasiment divins qui avaient pris la décision de les protéger, malgré toute la crainte qu'ils inspiraient.

The world devouring serpents  BriZvkL

La même aura qui était venu frapper l'aviation extraterrestre réapparut autour de Maxima, et des titanesques serpents : utilisant son contrôle du métal, l'Impératrice d'Almerac souleva par la pensée les monstres annelés, tentant au passage d'écarter suffisamment leur carapace pour offrir des ouvertures à ses coéquipières.

Ouvrant son esprit à elles, Maxima projeta sa voix par télépathie dans leurs têtes :

** Power Girl, Hippolyta, j'ai immobilisé ces bêtes et j'essaye d'ouvrir leur armure : je vous laisse la charge de leur exécution ! **

Spoiler:
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Re: The world devouring serpents Ven 31 Déc 2021 - 8:57

Je levai un sourcils tout en libérant mon épaule de ma sacoche. Entre Maxima et Superman, il y avait comme qui dirait un passif, un passif que les groupies et les fans de l'Homme d'Acier connaissaient bien ; ses proches encore mieux et il valait mieux ignorer les menus détails. J'aurais certainement dû me sentir de trop, m'esquiver, leur laisser un petit temps mais...

Vaisseau spatial + serpents gigantesques + flottille de chasseurs + civils en panique = pas le temps pour des retrouvailles, aussi glauques fussent-elles.

Je tendis donc ma glacière spatiale à l'impératrice dans un geste d'une nonchalance qui aurait certainement fait frémir un chambellan à cheval sur l'étiquette.

- Tiens, attrape ma grande, lui lançai-je, et interdiction de l'ouvrir avant la fin de ce bazar.

Je connaissais la demoiselle depuis bien avant son couronnement et en bonne kryptonienne éduquée dans une farouche opposition aux fastes d'un régime monarchique, il m'était difficile de m'astreindre à un protocole que j'estimai désuet, douteux, voire même humiliant. Et puis, à la différence de certains de mes collègues, je n'étais pas vraiment en mauvais termes avec la femme au tempérament volcanique, même si le volcan paraissait plutôt éteint derrière une stature un peu plus... concernée ? Sérieuse ? Le naturel ne tardait certainement pas à revenir à la vitesse de la lumière.

La grande perche - c'était affectueux ne vous trompez pas - avait le mérite d'apporter quelques éclaircissements tandis que Kal, fidèle à lui-même malgré les changements dont il faudrait que nous discutions un jour, proposait un plan d'action pour sauver les civils et vaincre la menace adverse.

Pour ajouter à notre force de frappe, arriva sur le champ de bataille une nouvelle combattante : Hippolyta. Deux souveraines et deux kryptoniens, je connaissais des aliens qui n'avaient pas choisi le bon jour pour attaquer cette ville.

Puis ce fut le déploiement, autant chez nos ennemis que nous.

Superman d'un côté, Maxima de l'autre, Hippolyta déjà dans le feu de l'action et moi ? Et bien je pris le reste. Quelques aéronefs trop proches me servirent de fléchettes pour être envoyés sur les immenses serpents qui avaient répandu un océan de terreur dans une population qui ne demandait rien à personne. Un souffle givrée déstabilisa une formation qui tira vainement dans les cieux. Je reçus alors une salve ennemie. L'énergie qui me percutai m'étais trop bien connue.

- Ils sont équipés d'anneaux dans leurs trucs ? commentai-je pour moi-même.

Nouvelle formation adverse en approche... Ma vision calorifère brula les ailes de leurs vaisseaux-jouets en comparaison avec le gros de leurs forces. C'était un peu facile tout de même.

Les serpents gigantesques, par contre, c'était une autre paire de manches, plus gros gabarit pour qui les immeubles étaient tout au plus des obstacles en polystyrène. Arme biologique si l'on se fiait aux informations de Maxima.

Les immeubles s'effondraient dans des tremblements redoutables alors que les immenses anneaux de ces vipères robotiques défonçaient les chaussées. Des pans entiers de route craquaient comme une coquille d'oeuf tandis que les égouts s'éventraient et s'affaissaient. Les lampadaires comme des haites de serviteurs se courbaient face à l'implacable avancée de ces machines de guerre. Des innocents glissaient de leurs trottoirs vers les colossaux ophidiens, croyant leurs dernières heures arrivées. A super-vitesse j'attrapai ces pauvres hommes et ces pauvres femmes paniqués qui n'eurent pas le temps de me remercier dans un réflexe de soulagement que je devais repartir. Je percutais les petit aéronefs sans m'en soucier tant la situation s'était dramatiquement modifiée à notre désavantage.

Les secours qui s'étaient si bien déployés étaient tout aussi démuni. Les camions et les ambulances étaient écrasés comme de vaine constructions de carton. Je vis la queue d'une créature balayer inconsciemment les restes d'une rue, défonçant la devanture d'un immeuble résidentiel. Poing en avant, je percutai la lourde structure qui émit un bruit de cloche de fin des temps. La carapace métallique se tordit et son mouvement stoppé parut perturber l'immense ophidien. Je dus forcer pour l'obliger à infléchir la course de cet appendice gênant et permettre à des civils de fuir. La bestiole pesait son poids et il me fallut une petite minute pour enfin réussir à la mener là où je voulais.

J'entendis alors la voix de Maxima annoncer avoir ouvert une première armure et réclamer l'aide d'Hippolyta ainsi que la mienne. Décidément, je n'aimais pas la télépathie, ça vous bousculait l'esprit et il fallait bien quelques secondes de trop pour reprendre le cours habituel de ses pensées.

A super-vitesse je rejoignis la Reine des Amazones, autre femme de pouvoir de cette équipe.

- Je prends le plus éloigné, lui indiquai-je en volant par-dessus elle.

Alliant le geste à la parole, je me retrouvai devant l'autre titan dont une partie du blindage était ouvert. Eesquivant les lourds tirs d'artillerie du vaisseau qui surplombait toujours Philadelphie, je plongeai dans cette béance.

Rayon calorifère en entrée ; souffle glacée pour faire un petit choc thermique en prime. La chose était mi-organique mi-robotique, autant dire que c'était à la fois fragile et adaptable. C'était plutôt exigu, il me fallait faire un peu de place dans ce truc. Avec ma super-vue j'essayai rapidement de faire une idée de la circulation des informations, était-ce électrique, électro-chimique ? Bingo, des pulsions d'énergie étaient visibles dans des tuyaux ou des nerfs qui se cachaient bien profondément derrière des systèmes hydrauliques et musculaires. Impossible par contre de détecter la source d'énergie, il y avait des fluides et en même temps des systèmes électriques. Joyeuse intrication.

Bon, au boulot.

J'empoignai une première masse d'organes synthétiques et tirai un grand coup. Aussitôt, comme si un réflexe puissant avait mû la créature, des pistons s'activèrent, des ligaments et des muscles se contractèrent. Tout la chose eu un spasme et ce qui devait faire office de gueule chercha à se fermer. Rayon laser pour faire fondre une articulation visible, souffle glacée pour fragiliser certains systèmes mécaniques qui s'activaient trop vite à mon goût.

J'arrachai une nouvelle poignée de fils et de veines tout en donnant un furieux coup de pied dans un système de bielles qui se brisèrent net.

Des liquides poisseux vinrent salir ma tenue et dégoulinèrent sur mes cheveux. J'approchai ainsi, d'hémorragie en hémorragie vers les câbles tant attendus. Ça secouait sévèrement et j'espérai que mes coéquipiers et coéquipières pourraient gérer les mouvements incontrôlés de cette chose.

Lorsque je déconnectai sans aucune délicatesse ce que j'estimai être des câbles de contrôles, je sentis que la chose bougeai moins. Il me fallait impérativement faire un état des lieux... Un amas visqueux se répandit sur mo épaule gauche.

Je volai hors de la chose en transperçant à super-vitesse ses organes pour me faire une idée...

En espérant résolu un problème sans en avoir généré d'autres...

[HRP]
- Karen confie sa glacière à l'impératrice, sans beaucoup de faste ;
- Power Girl fonce pour aider des civils tout en neutralisant quelques aéronefs ennemis ;
- Elle plonge dans une partie d'un serpent pour essayer de le neutraliser et détruit des systèmes qu'elle estime utiles ;
- Elle ressort de la bêbête pour voir ce qu'il en est.
[/HRP]
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Re: The world devouring serpents Dim 2 Jan 2022 - 10:44





Spoiler:

Les forces déployées par les mystérieux envahisseurs sont conséquentes, il y aurait là de quoi soumettre un monde ordinaire avec un seul vaisseau. Les serpents déployés au sol dans les œufs métallique auraient massacré la population en les poursuivant jusque dans les sous terrains de la ville et les abris les plus reculés, et les deux cobra titanesques se seraient chargés de détruire ce qu’il y avait de plus puissant à leur opposer.

Mais les défenseurs présents ce jour là sont puissants eux aussi. Superman protège les civils et Maxima utilise ses pouvoirs pour essayer de bloquer les deux monstres d’acier cependant la chose est compliquée. Power Girl et Hippolyta ont pour tâche de les détruire et chacune s’élance sur sa cible avec détermination.

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Karen entre à l’intérieur d’un titan serpentiforme pour le détruire de l’intérieur et…y parvient. La créature jamais conçue pour affronter une krytponienne aguerrie se disloque sous ses assauts puis s’effondre dans le milieu de la rue où elle était venue l’affronter, juste devant des voitures de police entassées dans l’espoir fou de faire barrage.

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Plus loin l’autre serpent s’apprête à cibler un enfant perdu dans la rue et c’est Hippolyta qui surgit sur le le flanc de la bête. A pleine vitesse la guerrière amazone saute pour retomber sur la jointure entre le crâne et le corps serpentiforme puis plante sa lame avant de courir le long de l’anneau et entailler toute la partie supérieur. La déchirure est peu profonde mais la structure est affaiblie sur une bonne moitié, il n’en fallut pas plus pour que la ferrokinésie de Maxima finisse le travaille en arrachant cette tête qui tenait désormais moins sur sa colonne de métal.

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Le second titan s’effondre et l’amazone retombée sur le sol se redresse pour regarder vers le ciel. Les derniers chasseurs qui n’avaient pas été neutralisés repartent à l’intérieur de l’engin qui déploie des boucliers de lumière verte autour de lui et prend de l'altitude.


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“Ils prennent la fuite.”

Une tentative qui a échouée donc mais certains ne comptent pas en rester là. Le Green Lantern détruisit les derniers serpents autour de lui et tendis le poing vers le ciel pour qu’une construction d’un petit missile parte se fixer sur l’un des chasseurs en retraite. Lorsque l’appareil passa le bouclier de protection déployé par les nomades celui ci embarqua avec lui la précieuse balise.

“Je leur ai collé un mouchard. Laissons le partir pour le retrouver là où il n’y aura plus de civils a protéger.”

Un conseil d’Hal qui rejoint en boitant ceux qu’il retrouve au sol, Clark Karen et Maxima. Hippolyta les rejoignit cependant sa lame toujours en main. Elle n’avait pas finie son combat.

“Ils ont des civils aussi.”

Celle qui apportait de nouveaux éléments sur la menace s’arrêta devant eux.

“C’est ma sœur ainée qui les dirige.”

Ceux qui connaissaient un peu les origines de la princesse Diana avaient sans doute entendu parler de sa mère Hippolyte et sa sœur Antiope. Mais jamais d’une troisième, encore moins qui vivrait dans l’espace à la tête de nomades sanguinaires.

“Elle s’appelle Astarte. Ces nomades guerriers sont venue l’enlever il y a plus de trois millénaires, et elle a montée les échelons de leur société pour se hisser à son sommet et devenir leur dirigeante. Je suis là pour l’arrêter pour de bon.”

Hal baissa la tête en se la grattant.

“Ok…triste histoire de famille, j’ignorais çà. Ils ont tué un green lantern et volé son anneau. Ils ont réussi l’exploit de l’utiliser comme source d’énergie et siphonnent à distance la batterie centrale d’Oa depuis toujours pour avoir une ressource inépuisable.”

Il leva péniblement le bras en grimaçant et fit apparaitre une carte du système solaire avec son anneau, celle ci montrait un point vert en déplacement vers une planète en particulier. Chacun verrai vers où il se dirigeait et Hal se tourna vers son ami Clark.

“Ils se dirigent vers mars. J’y vais.”

“Ne dites pas de sottises vous n’êtes pas en état. Quelqu’un peut il m’y conduire?”

Hippolyta se tourner vers les kryptoniens et l’Almeracienne en s’imaginant pouvoir arrêter la Citoyenneté seule, ayant juste besoin d'être transportée.



HJ:
Spoiler:

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Re: The world devouring serpents Dim 2 Jan 2022 - 18:20

 « Bien sûr. »

Une voix claire et sûre répond à l'interrogation d'Hippolyta, qui rejette brutalement mais efficacement la proposition d'un Hal Jordan volontaire mais en trop mauvais état pour la diriger dans l'Espace.

Les défenseurs de Philadelphie se sont réunis dans un étonnant moment de calme, alors que les serpents métalliques étaient brisés.
Ils espéraient certainement pouvoir reprendre leur souffle ; mais non.

L'un d'entre eux en aurait d'ailleurs bien besoin, et il sent qu'il n'a pas le temps pour cela – il devra faire avec.
Même s'il n'en montre rien.

The world devouring serpents  Wvms

Les mains sur les hanches. L'air fier. Le torse bombé. Le regard clair.
Superman.
Encore et toujours, Superman.

Ou presque.
Parce que l'Homme d'Acier sent qu'il a beaucoup donné pour sauver les civils et innocents... et oui, il aurait besoin de se reposer, depuis que ses forces déclinent.
Mais le devoir lui demande autre chose. Comme souvent.


 « J'ignorais... l'existence de votre sœur, Reine Hippolyta. Je suis peiné que... de telles difficultés familiales vous concernent.
Je... suppose que son enlèvement a intégré un embrigadement. J'en suis désolé pour vous, oui. »


Il sourit doucement, et acquiesce ; sincère et compatissant.

 « Mais... en effet, il nous faut agir. Vite. »

Il acquiesce encore, le visage plus marqué et déterminé qu'avant.

 « J'ignore pourquoi ils vont sur Mars – mais Kandor est sur Mars.
Au-delà des ruines de la civilisation des Martiens Blancs et Verts, les Kandoriens ont installé leur ville désormais agrandie.
Et... je doute que le contact soit amical. »


Il souffle, lourdement.

 « Il... me semble pertinent, et urgent, d'éviter ce contact. Maintenant. »

Son regard glisse vers Maxima et Power Girl.

 « Reine Maxima, pourriez-vous... emmener la Reine Hippolyta ? Il me semble que vos vaisseaux sont assez rapides pour tenir notre rythme, à Power Girl et moi.
Notre vitesse maximale serait dangereuse pour vous... et je pense que si des Kryptoniens arrivent les premiers, cela peut limiter les dégâts avec Kandor. »


Peut-être. Un peu.
A voir.

Clark culpabilise, un instant, de dire tout ceci – tout ceci qui est vrai, oui, mais ce qui n'est pas sa motivation première.
Il... ne se sent pas d'emmener Hippolyta. Il ne se sent pas de l'emmener.
Il ne s'en sent pas... la force.

Il s'en veut de manoeuvrer ainsi.
Mais les secondes passent... et ils doivent agir. Maintenant. Et vite.

Sans attendre, il fait signe aux autres de reculer – et se projette, alors.

Il se projette dans les cieux.

Il s'envole.

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Il se propulse directement au-dessus du sol.

Il donne... beaucoup ; énormément, même.

Il se force.

Il se force pour aller vite.

Il se force pour se précipiter, pour retrouver la force et la puissance qu'il avait ; avant.

Il se force – et il y arrive. Un peu.

The world devouring serpents  330809-Superman-Minimalist-DC-4K-iphone-wallpaper

Il vole.

Il fend les cieux. Il fend l'Espace.

Il file derrière les vaisseaux... et commence à les rejoindre. Il commence à être à la hauteur.
Il commence à redevenir Superman.
Au moins un peu.


(HJ/ Je n'ai pas vu venir cette révélation ! Bien joué !
Résumé rapide :
- Superman est avec les autres après leurs actions réussies ;
- Superman répond à Hippolyta, et demande à Maxima de l'emmener en évoquant des éléments objectifs, mais en cachant qu'il ne se sent pas la force de l'emmener ;
- Superman se précipite dans les airs et se force pour retrouver sa puissance, en suivant les vaisseaux pour les rejoindre afin d'éviter un contact avec Kandor, sur Mars. /HJ)
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JSA
Re: The world devouring serpents Jeu 6 Jan 2022 - 8:52

L'ennemi prenait la fuite. Un schéma récurrent : je viens, je casse, je me casse. L'étendue des dégâts causés par cette "simple" incursion barbare laissait planer le doute sur la capacité de Philadelphie à se relever d'elle-même, surtout en pleine crise et suite à aux assauts qui avaient déjà ébranlés plusieurs autres villes américaines. Je devrais donc voir avec la J.S.A. pour apporter notre aide dans cet après-coup qui sera assurément difficile. C'était une chose d'être toujours présente pour "sauver le monde", mais on oubliait le reste. Je m'étais déjà plainte de la paperasse après une arrestation, mais aider à reconstruire, soutenir l'effort de recherche des victimes composaient une autre facette du "métier" de surfemme (permettez que j'évite les sobriqurets comme justicière ou super-héroïne qui collaient de plus en plus mal avec ma vision de ce boulot).

C'était en tout cas une bonne nouvelle de voir ces immenses vaisseaux plier bagage, laissant derrière eux le bruit sourd de réacteurs qui faisaient vibrer l'air et l'immense déplacement d'air qui déformait les nuages sur des kilomètres à la ronde. Hippolyta eut le mot de la fin. Je ne me cachai pas le plaisir que j'éprouvais de la revoir alors que l'action se tassait un peu. Mon visage se fendit même d'un léger sourire et d'un petit signe de tête. C'était une reine je sais bien, mais c'était avant tout une collègue de la J.S.A. et elle avait la forme malgré son air sévère.

Hal prit la parole en annonçant avoir collé un mouchard. Je ne pus réprimer un commentaire sarcastique :

- Ça fait du bien d'anticiper et réfléchir ?

Un coup bas surtout après notre affaire avec les Black Lantern que décidément je ne digérais toujours pas. Ce fut Hippolyta qui se révéla cependant la plus locace sur cette affaire. Je levai des sourcils plus que surpris en réponse à ses éléments. Une soeur.... enfin, une autre soeur.

De base, l'enlèvement était une parfaite essentialisation de la mythologie grecque, comme un running gag antique que les Dieux utilisaient lorsqu'ils manquaient d'imagination (ou de métamorphose en animaux...) et la dénommée Astarte avait subi malgré elle cette triste constante de la vie d'une femme haut placée dans l'ordre des choses hellénistique. Et comme toute femme de pouvoir née dans une famille de pouvoirs dans une société où la femme était la mesure de toute chose, elle avait fait montre d'ambition et de détermination jusqu'à devenir la dominatrice de ses ravisseurs.

Kal fit preuve de compassion. Une autre constante de l'univers. De mon côté j'étais plus dubitative, après 3000 ans on ne pouvait plus vraiment parler de famille. Les deux femmes étaient certainement aussi étrangères l'une pour l'autre que Darius Ier et Théodore Roosevelt. Je sentais qu'une parole devrait sortir pour ajouter à la compassion ambiante mais rien ne me venait à part demander des détails.

- Donc, ils sont dirigés par une amazone de sang royal qui a attendu trois mille ans pour revenir sur Terre pour ? Se venger ? De sales histoires de famille ? La nostalgie des Cyclades ?

Jordan ajouta quelques détails techniques. Bon, ils avaient un cerveau particulièrement bien entraîné à la tête de leur armée et visiblement des scientifiques capables de réaliser de belles prouesses comme de détourner l'énergie des gardiens de l'univers.

- Et qui serait assez malin pour pirater une technologie aussi avancée ? fis-je par réflexe à l'adresse de notre veilleuse verte. Tes chefs n'ont aucune idée sur la question ?

Un élément qui nous permettrait assurément de pouvoir anticiper une forme d'adversité supplémentaire. Je me rendais compte que j'étais très inquisitrice sur toute cette histoire, aussi décidai-je de donner une forme de décontraction à mes interventions en enlevant un morceau de gelée brunâtre de mes cheveux.

Sorti alors le mot fatidique : "Mars". Pour le coup, pas le dieu mais la planète. Cette planète où s'était réfugiée une nouvelle colonie kryptonienne. Moi qui avait décidé d'aller la visiter à l'occasion... J'allais me proposer d'emmener la reine mais Kal prit les devants et divisa notre groupe, deux kryptoniens pour essayer d'adoucir les kandoriens et deux sang bleu à bord de vaisseaux pour éviter de subir les effets de nos vols supersoniques.

Son décollage fut bien mis en scène et pour quiconque était toujours impressionné par les capacités de l'Homme d'Acier, il y avait du panache et de la force dans son départ. Il y avait aussi quelque chose qui clochait pour ceux qui le connaissaient un peu mieux.

Je fis un rapide signe de tête à nos deux collègues et Hal qui était pour le moment hors-jeu.

- On se retrouve près de Mars.

Et je partais à la suite de Kal. Que je parvins à rattraper en fournissant un peu d'effort, mais moins que je n'aurais imaginé. J'aurais pu le noyer de questions, l'interroger, faire un peu de cynisme. Mais je préférai le silence. Il avait le droit d'avoir ses secrets comme j'avais les miens et mon incapacité à m'ouvrir au monde faisait de moi la personne la moins bien placée pour exiger des explications ou m'immiscer dans la vie des autres. Nous étions cependant en mission et je devais connaître une unique chose :

- Tu te sens prêt pour ce qui risque d'arriver ?

La meilleure main tendue que je pouvais faire sans trop paraître brutale et une question assez hypocrite lorsque l'on savait que je n'étais pas présentement la plus stable lorsque j'utilisai mes pouvoirs trop abondamment...

[HRP]
- Karen fait du sarcasme à l'adresse d'Hal ;
- Elle interroge beaucoup sur les motivations d'Astarte et comment elle a pu manipuler la technologie des Gardiens ;
- Elle suit Kal dans l'espace et lui demande s'il pourra gérer la suite.
[/HRP]
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Re: The world devouring serpents Dim 9 Jan 2022 - 16:05

L'interception de glacière avait été rapide et méthodique, et les instructions suivies à la règle.

A dire vrai, la glacière s'était même volatilisée au moment où Power Girl l'avait tendu, tandis que la baie des téléportations de la frégate Almeracienne avait mobilisé ses troupes de choc pour mettre sous scellé et transporter en lieu sûr au plus près des modules de refroidissement un paquet inconnu ... Mais qui devait revêtir une importance capitale, puisqu'il en relevait d'une instruction impériale.

Maxima avait tenu sa parole, et il avait sur la frégate trois bidasses vindicatives qui portaient un oeil attentif sur la glacière : deux pour empêcher les curieux de s'en approcher, un troisième braquant une arme réfrigérante dessus pour la maintenir à sa température optimale.
De ce qu'ils en présageaient, ils n'étaient pas curieux de voir les matières inconnues de ce contenant changer d'état !

A la surface de la Terre, la situation était toute autre et l'état d'esprit de Maxima n'était pas aux légèretés de la mythologie terrienne.

" Son âge ou ses motivations n'ont aucune espèce d'importance : ils ont accès à une forme d'énergie dont aucune espèce belliqueuse ne devrait pouvoir disposer. Elle doit être neutralisée avant que la situation ne s'aggrave. "

Le regard qu'elle porta à Hippolyta était le regard sévère de la souveraine concernée, manquant de cette empathie qu'avait démontré les Kryptoniens à son égard.

" Je suis prête à vous aider à lui faire entendre raison ou à la capturer, mais il ne faut pas oublier que la culture amazone - je parle là sous votre contrôle, Altesse - est une culture guerrière. Il ne faut pas exclure une confrontation que votre sœur souhaiterait jusqu'à la mort. Les conséquences pourraient être dramatiques... "

Une absence de tact qu'elle manifesta également à l'égard du Green Lantern local, venant "assister" sa consœur de sang royal :

" La Reine Hippolyta a raison, Hal Jordan. Ce n'est pas raisonnable, vous ne feriez que nous ralentir. "

Une question de vitesse sur laquelle Superman sembla rebondir... pour remettre en question ses capacités !

" Certes, nous vous suivrons. " se contenta-t-elle de répondre en suivant son départ du regard ... Un acte bien plus ardu dans ses souvenirs.

Et remarquant ce qui n'était qu'un secret de polichinelle pour tout ceux qui avaient connu Superman à son zénith : il peinait.

Pourquoi ? Comment ? Autant de questions qui ne faisaient qu'effleurer la véritable problématique, celle qui devrait être évoquée avec le principal intéressé : pouvait-il encore tenir ?

Une question qui devrait être traitée plus tard, alors que deux rayons de lumières vinrent téléporter les deux souveraines sur le pont de la frégate Almeracienne, déjà en route pour la planète rouge à des vitesses défiant la logique - mais bien moins pourtant que ce "maximum" Kryptonien, ou même Almeracien, si l'Impératrice souhaitait se jeter des fleurs -.

Le voyage fut probablement suffisamment long pour offrir à Superman et Power Girl les quelques minutes nécessaires à avertir la nouvelle colonie extraterrestre de ce système pourtant si désolé. Il ne leur restait guère qu'à attendre le feu vert de Superman pour descendre à la surface ...

Dans l'attente de cela, Maxima fit quérir un comprimé du module médical de sa frégate, qu'elle offrit à Hippolyta :

" Tenez, " expliqua-t-elle, " l'atmosphère de ce monde est toxique pour la majorité des physiologies terriennes, mais cela devrait vous permettre de survivre au vide spatial et à la surface de cette boule de poussière pour un moment. "

HRP:
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JSA
Re: The world devouring serpents Mar 11 Jan 2022 - 23:52





Lorsqu’Hippolyta leur expliqua qui était Astarte la leader des nomades responsables de l’attaque meurtrière ils réagirent tous de manière différentes. Superman faisait preuve d’une certaine compassion pour sa part.

“Je ne la connaissait pas ce n’était donc pas une douleur. C’est Diana qui a révélée son existence et après l’avoir capturée lors d'un de ses raids nous l’avons emmenée sur Themyscira. Nous avions espéré qu’elle se souvienne avoir été une amazone, je regrette que ce ne fusse pas le cas. Elle est partie et je n’ai plus eu de nouvelle d’elle jusqu’à aujourd’hui, et cette attaque.”

Power Girl qui envoya une petite vanne à Hal au passage interrogea ensuite sur les motivations des nomades et c’était vrai qu’il y avait de quoi se poser des questions sur celles ci. C’était un mystère complet pour la reine amazone qui ne comprenait pas l’insinuation de Karen.

“Se venger de quoi? Il n’y a pas d’histoire de famille dissimulée, en la ramenant sur Paradise Island nous ne voulions que sa félicité. Astarte n’a pas voulue de mon aide et semble toujours emprunter la voie de la guerre mais j’ignore à quel dessein. La peuplade qui voyage avec elle ne devrait pas dépendre du pillage pour sa survie.”

Maxima quand à elle rappelait que ce pouvait tout a fait être un combat à mort qui aurait lieu et qu’il ne fallait pas laisser la source d’énergie dont ils disposaient entre leurs mains. Power Girl questionna d’ailleurs Hal sur le sujet, qui chez eux pourrait avoir piraté l’anneau?

“Nous n’avons jamais su comment ils ont fait. Mais si vous pouvez mettre la main sur l’anneau et le ramenez il y aura moyen de savoir comment et surtout de les empêcher de continuer.”

Hal glissa sa main sur sa nuque en regardant Maxima avec un sourire fatigué.

“Si vous me ramenez l’anneau je suis sûr que les Gardiens verraient çà d’un bon œil votre grandeur.”

Superman avait proposé que Maxima et Hippolyta voyagent ensemble pendant que lui et Power Girl les devanceraient pour être sûr d’intercepter le vaisseau qui se dirigeait vers Kandor. Hippolyta fut téléportée à bord du vaisseau spatial Almeracien et resta silencieuse pendant le court voyage où elle garda un visage fermé, jusqu’à ce que Maxima s’approche d’elle en lui donnant un médicament destiné à lui permettre de supporter l’atmosphère martienne.

The world devouring serpents  Tcha10

“Je vous remercie pour votre prévenance et votre aide précieuse votre altesse impériale. J’ai plus d’inquiétudes pour le peuple d’Astarte que pour les Kandoriens vous savez, elles sont de bonnes combattantes mais ces "Kryptoniens" ont quelque chose de spécial. Le pouvoir du soleil sans avoir été entrainé à vivre avec, et cela est trés préoccupant. Sans maitrise la puissance n'est rien, pire elle est souvent dangereuse. ”

Kandor pourrait bien ne faire qu’une bouchée de ce peuple s’attaquant à beaucoup trop gros pour lui. Hippolyta fronça les sourcils en y réfléchissant. Comment Astarte pouvait elle avancer à l’aveugle à ce point là? Cela était perturbant car ne ressemblait pas à sa sœur du peu qu’elle la connaissait. Lorsque le vaisseau arriva en orbite martienne Superman et Power Girl étaient déjà là, ils purent tous voir le vaisseau de la Citoyenneté ralentir à l’approche de la planète rouge. Hippolyta s’approcha du sas de la frégate d’Almerac et se tourna vers Maxima.

“Je supporterais le vide ne vous en faits pas.”

Une fois à l’extérieur avec Maxima elle ferma les yeux pour prier.

-Hermès béni ce voyage et accorde moi célérité.-

Les semelles de ses bottes fabriquées par le messager des dieux luisirent l’espace d’un instant et l’amazone commença à se déplacer au dessus de Mars pour arriver auprès des membres de la maison El. Elle n’aurait jamais pensée voir un jour de si près la planète qui portait le nom romain de son père et adversaire mais fut sortie de ses pensées quand la multitude de canons du vaisseau firent feu dans leur direction pour tirer des rayons de lumière verte, la reine bloquant un des tirs croisant ses bracelet.

“Han…”

Elle recula sous la puissance de l’impact, indemne mais repoussée avec vigueur dans le vide spatial.


“Il faut ouvrir une brèche pour y entrer.”

De nouveaux chasseurs étaient déployés et si on avait vu que ceux ci n’étaient pas suffisants ils seraient sans doute toujours gênants...

HJ:
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Re: The world devouring serpents Mer 12 Jan 2022 - 10:15

L’arrivée du vaisseau de la Citoyenneté à proximité de Mars ne passe pas inaperçue.

Depuis la Bataille de Metropolis, les Kandoriens installés sur la Planète Rouge ont fait le choix de s’isoler de la Terre, et du reste de l’Univers
Ils ont fermé les portes de leur cité désormais agrandie, et n’en bougent pas.
Cependant, quiconque s’approche reçoit des messages, en plusieurs langues, demandant de ne pas aller plus loin – sous peine de réponses adaptées.

Le vaisseau de la Citoyenneté semble ne pas s’en préoccuper.

Et, alors, les Kandoriens… réagissent.

The world devouring serpents  Qlx4

Des chasseurs kryptoniens s’échappent de Kandor, et viennent se placer en orbite au-dessus de la ville.
Ils se figent.

Les pilotes demeurent dans leurs appareils – ce qui peut surprendre, pour des êtres capables de telles prouesses grâce au Soleil Jaune.
Ils restent ainsi dans leurs vaisseaux, et attendent.

Tandis que l’appareil de la Citoyenneté arrive… mais les autres, aussi.


« Humf. »

Un soupir s’échappe des lèvres de Clark, alors qu’il rejoint l’appareil ennemi.
Il aimerait pouvoir dire que ce souffle correspond à une usure devant la violence à venir – mais non.
C’est de la fatigue.

Cette course, ce vol à super-vitesse l’a usé ; déjà. Encore.

Il se fixe, il se fige à proximité du vaisseau de la Citoyenneté, mais aussi des appareils kryptoniens.
Karen le rejoint.
Son visage, à lui, se referme en voyant ces éléments – ces événements, et ceux à venir.


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« Non. »

La réponse est franche et directe ; bien que surprenante, assurément.

« Je… fatigue. Plus vite qu’avant. »

Sa voix est lente.
En contrôle, encore. Mais lente, oui.


« Et la situation de Kandor… »

Cette phrase laissée en suspend, prononcée avec ce ton si las et mélancolique, veut dire bien plus que n’importe quel discours.

« Cela me touche. Plus qu’il ne le faudrait. »

Ils le rejettent. Ils le repoussent.
Les Kandoriens se défaussent de lui… et les Terriens se crispent, après la Bataille de Metropolis.

Clark se sent seul – avec des pouvoirs qui faiblissent.

Le moment est difficile.
Mais… il demeure lui. Il demeure juste, et bon, et attaché à ce qu’il est ; ce qu’il veut être.

Il se redresse, alors, et acquiesce lentement alors qu’Hippolyta les rejoint… tandis que le vaisseau de la Citoyenneté s’active, et leur tire dessus.
La Reine amazone évoque une stratégie légitime.


« En effet. Je m’en occupe. »

Et, sans attendre, il se lance.

Un peu par besoin. Un peu par défi. Un peu par envie de se prouver qu’il peut encore réussir.
Surtout par devoir.

Il active ainsi ses pouvoirs.

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Et notamment sa vision-chaude.

Deux rayons enflammés s’échappent de ses yeux et, sans faillir, même devant les bulles émeraudes forgées pour protéger le vaisseau… ils passent.
Les rayons passent les défenses, et viennent ouvrir la coque.

Il suit, alors.

Il se précipite, et pénètre à l’intérieur.


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« Je vous demande de cesser tout ceci.
Nous venons en paix. Nous venons aider. Nous venons comprendre.
Mais… nous venons vous empêcher de continuer. Aussi. »


Il se présente au cœur du vaisseau, entouré de l’aura de son symbole – et de sa force, encore.
Certes, elle faiblit. Certes, elle défaille.
Mais… elle demeure. Et lui demeure, aussi.

Lui demeure Superman.
Au moins encore aujourd’hui.


(HJ/ Résumé rapide :
- Des chasseurs kryptoniens sortent de Kandor et se figent dans l’atmosphère, prêts au cas où ;
- Superman arrive fatigué près de Mars ;
- Superman répond honnêtement à Karen ;
- Superman acquiesce aux propositions d’Hippolyta, et ouvre une brèche avec sa vision-chaude ;
- Superman passe dans le vaisseau, demande qu’ils arrêtent mais annonce qu’ils sont prêts à les arrêter. /HJ)
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Re: The world devouring serpents Mar 18 Jan 2022 - 8:40

Bon, au final je n'étais pas beaucoup plus avancée, et à part quelques conjectures, rien ne nous permettait de déceler les intentions de notre ennemie. Astarte ressemblait à la petite peste de la famille qui aimait juste répandre le chaos pour mieux se construire une personnalité et d'un autre côté, j'avais du mal à joindre l'absence d'"histoire de famille dissimulée" avec l'histoire d'une sœur cachée. Affaire à suivre donc.

Du côté de la technologie, le mystère était encore complet. Qui pouvait dire ce que nous réservait encore un peuple nomade, et probablement pillard vu son assimilation technologique ? Un combat visiblement déséquilibré qui ressemblait de plus en plus à un traquenard... Mais sans plus d'information sur les forces ennemies nous dûmes nous mettre en route avec Kal pour éviter le récit d'un massacre annoncé face à la très récente Kandor révivifiée..

Ce fut dans le vide intersidéral que la réponse de Kal fut la plus retentissante. Non. L'aveu d'une icône pour des milliards de forme de vie. Non. Il ne se sentait pas d'affronter ce qui allait arriver. Fatigué, entre l'enclume et le marteau face à une Kandor sur ses gardes et une invasion violente en perspective.

- Merci pour le point. Heureusement, on est pas seuls dans cette galère, répliquai-je avec un clin d'oeil, puis, essayant de dédramatiser le ton de Kal : on a tous le droit à un petit coup de fatigue de temps en temps. L'important c'est de bien s'entourer et de prendre un bon repas... un. Gigantesque. Repas. Tu crois qu'ils font encore des soupes de Belmal sur Kandor ?

D'un côté, Astarte, de l'autre Kandor et entre deux, engoncé dans une étrange solitude, Superman. Comme toujours. Les Kandoriens n'étaient pas particulièrement chaleureux, aucune communication directe à notre égard pour le moment. Jusque qu'à ce qu'une sonde vint à notre rencontre. Elle ressemblait vaguement à une forme technologique proche de ma Krypton, en plus... brut. Ce n'était pas de l'artisanat sophistiqué comme j'en avais le souvenir, mais cela faisait le job. La sonde s'approcha de moi alors que Kal fonçait sur le vaisseau nomade.

- Sois prudent et replis-toi au moindre pépin, lança-je à mon "cousin". Je prends l'appel de Kandor.... en espérant faire mieux que pire...

Laisser seul Superman ne m'enchantait pas mais qu'il soit à deux mètres ou à un kilomètre ne faisait pas grande différence dans cet espace baigné de lumière jaune. La sonde déploya un appareil de communication dans ma direction. Je le saisis et l'appliquai sur mon oreille droite.

- Ici le général Kol, je parle au nom du Grand Conseil de Kandor, lança-t-il. Que se passe-t-il malidazol* ?

En voilà des manières ?! Si la situation de Kandor pesait sur les épaules de Superman, on pouvait dire que jusqu'à présent j'avais tout fait pour éviter d'y penser. Pour plusieurs raisons très personnelle sur lesquelles je ne m'étalerai pas ici. M'y retrouver confrontée si brutalement et négativement n'était pas pour m'aider à mieux encaisser la chose. Mais puisqu'il s'amusait à piocher ses mots avec déplaisir dans notre dictionnaire, je n'allais pas me gêner d'y répondre en usant de toute la diplomatie kryptonienne qui me restait. Il était à noter que les Kol n'étaient pas la lignée la plus prestigieuse de notre civilisation, dans mon univers comme dans celui-ci**, un avantage dans mon cas.

- Ici Power Girl, Général Uljetal*** Kol, repris-je sans douceur. Nous poursuivons avec Superman un vaisseau ennemi - visiblement d'une civilisation nomade - qui a agressé la planète Terre. Ce dernier dispose d'une technologie utilisant l'énergie verte des Green Lantern. Nous avons pour objectif de le neutraliser avant qu'il ne pénètre votre espace.

" Nous sommes soutenus par une force de frappe Almeracienne et... une ambassadrice d'une Nation de la planète Terre.


Un résumé sobre de la situation dans le fond.

- Déclinez votre caste "Power Girl", grinça l'officier qui s'était certainement focalisé sur mon introduction plutôt que sur mes explications.

Je lâchai un soupir sonore d'agacement. L'occasion de jouer les petites pestes avec mon nom était très tentant, d'autant que cela permettrait certainement de gagner du temps avant que les forces kandoriennes frappent.

- Kara Zol-El, répliquai-je solennellement.

Bon sang, la dernière fois que j'avais entendu quelqu'un utiliser notre nom pour obtenir un avantage c'était ma mère... Cela me replongeai dans des souvenirs auxquels je n'avais plus guère pensé depuis longtemps. Je projetai la tête qu'avait fait jadis ce fonctionnaire, entre la décomposition et la congélation, sur l'image mentale que je me faisais du général en ce moment.

Mon nom était un héritage et sur Krypton les noms étaient précieux. Kandor revenait à peine de son état abominable et nul doute que le prestige des Zol-El était encore intact, mais pour combien de temps ? Les noms s'enrichissaient de leurs famille, de leurs réseaux et de leur puissance dans notre civilisation. Pour le moment j'étais comme ces vieilles héritières d'un passé révolu qui pouvaient encore jouer de leur ascendance disparue, le reflet d'une gloire passée. Et encore, j'utilisais concrètement celui de Supergirl plus que le mien... merci le multivers...

- Pardonnez Uljatizol****. Je dois en référer au Grand Conseil, mais nos forces feront le nécessaire pour nous défendre si le vaisseau pénètre notre espace de sécurité.

- Faites donc. Nous restons en contact, lançai-je. Prévenez-nous de votre assaut pour que nous nous coordonnions.

Un acquiescement de leur côté et je vis les flottes se coordonner pour former un mur prêt à agir. Kandor était sur le qui-vive et je m'apprêtai à rejoindre Kal...

Advienne que pourra...

* NdA : Terme kryptonien (ici sous forme féminine) qui s'attribuait généralement aux colons d'autres mondes avec un lien, même ténu, avec la civilisation kryptonienne. C'était une marque de prestige pour les peuples sans ascendance kryptonienne qui se voyaient rattachés à une civilisation qui e considérait supérieures, mais clairement une insulte pour ceux qui, comme Kara ou Kal appartenaient à une grande famille/caste.

** Leur nom servaient jadis de synonyme pour "opportunistes". On avait jadis pour habitude de dire que les Kol étaient plus changeant que les vents du septentrion de Krypton.

*** NdA : Terme kryptonien (ici sous forme masculine) particulièrement protocolaire qui attribue un rang social de subordination à son interlocuteur.

**** NdA : Terme kryptonien (ici sous forme féminine) particulièremen protocolaire qui attribue un rang social de supériorité à son interlocuteur.


[HRP]
- P.G. se dit que la situation pue le piège ;
- Elle essaie de réconforter au mieux Superman ;
- Elle prend une communication avec Kandor qui la prend un peu de haut ;
- Kandor n'attaquera que si le vaisseau pénètre trop l'espace de Mars et selon les désirs du Grand Conseil ;
- P.G. se tient prête à porter secours à Kal.
[/HRP]
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Re: The world devouring serpents Ven 21 Jan 2022 - 21:47



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Sur le pont de la Stryge, les informations et les analyses abondaient sur les actions du vaisseau qui avait envahi la Terre. Un spectacle silencieux et immobile, mené par les navigateurs et le capitaine enfermés dans les sarcophages qui constellaient l'habitacle, tandis que le reste de l'équipage s'activait autour avec efficacité et professionnalisme : si l'ennemi ne leur était pas connu, les informations qu'ils avaient pour l'instant recueillis ne suffisaient pas à perturber la marche de leurs opérations.

Une simple notification vint indiquer le départ de nouveaux appareils depuis ce vaisseau mère, mais les quelques écrans et hologrammes gigantesques détaillant l'orbite de la quatrième planète de ce système solaire étaient sans équivoque : la menace de ces chasseurs était décrite selon les senseurs Almeraciens par le mot qui voulait à la fois dire "négligeable", "pathétique" et "attendrissant".

L'héritage linguistique de millénaires de conquêtes militaires à très grande échelle.

Les symboles et couleurs qui désignaient ce qui était le dernier refuge de la race Kryptonienne étaient autrement plus mesurés.

Il était pour l'instant question de forces neutres, contre qui l'impératrice leur avait formellement interdit toute action belligérante.

L'équipage saurait s'occuper du reste.

Maxima d'Almerac suivit la Reine Hippolyta dans le vide spatial, notant dans ses incantations les traces de cette si curieuse pratique terrienne qui permettait à certains de ses habitants de produire d'étonnants prodiges ...

Volant à la rencontre des deux héros Kryptoniens, elles sont illuminés par les décharges d'énergie délivrées par la frégate Almeracienne, en riposte aux quelques tirs qui viennent ricocher sur sa coque. Devant elles, les chasseurs se désagrègent et s'évaporent dans le cosmos, ne laissant que des traînées de poussière dispersées par le vent solaire : si la Citoyenneté pouvait compter sur l'anneau d'un Green Lantern, Almerac ne s'était pas pour autant bâtie sur la seule puissance de ses souverains. La planète guerrière était capable, elle aussi, de prouesses effroyables ...

... Mais rien qui ne pourrait se comparer à ce qu'un vaisseau comme celui qui avait envahi la Terre pourrait faire, avec un anneau.

Alors il restait en retrait, se contentant, comme les Kryptoniens, de tenir en respect ceux qui essayeraient de lui nuire.

Si les Kryptoniens, d'ailleurs, essayaient d'aventure de contacter ce tierce partie, ils entreraient alors en discussion avec une hiérarchie militaire méthodique qui ne pourrait leur inspirer que le respect par sa mesure et son monolithisme. Une hiérarchie courtoise mais ferme, qui proposerait son assistance mais camperait tout autant qu'eux sur ses positions.

Toute mesure serait envisageable pour protéger l'intégrité du vaisseau Almeracien, ce qui laissait à l'imagination un vaste boulevard d'interprétation.

Du côté de l'Impératrice et de leur groupe, Power Girl dialogue avec les siens, tandis que Superman, une fois de plus, s'élance vers le danger. Il est héroïque, comme il l'a toujours été, impérieux aussi...

Maxima décerne un soupçon d'inconscience, également. Quelque chose dont elle n'avait pas le souvenir. Une volonté d'en finir au plus vite, au mépris du danger ... Un déploiement de puissance direct qu'elle aurait imaginé plus tardif, de la part de son ancien idylle ... Comme s'il avait peur de ne pas en être capable s'il attendait la fin des tractations diplomatiques dont elle l'avait toujours vu faire la promotion.

Le jour était venu, apparemment, où c'était Maxima d'Almerac qui trouvait le comportement de Superman trop impulsif.

Elle préférait rester en retrait et aviser. Elle aurait pu tout aussi bien mener l'offensive ... Mais quelque chose ne tournait pas rond.

Dans son esprit, c'était trop facile.

Oui, trop facile. Un péril homérique pour l'immense majorité des héros de l'Univers, qui n'avait demandé qu'une infime fraction du pouvoir de l'Almeracienne et des deux Kryptoniens ... Et peut-être un brin d'effort de l'Amazone, qui ne déméritait pas moins pour autant.

Qui se lancerait à l'assaut de la Terre, quand de telles puissances pouvaient si aisément les balayer sans même perdre leur souffle ?

Plutôt que d'attaquer, Maxima leva la main, et une gigantesque bulle d'énergie psychique vint englober le vaisseau de la Citoyenneté.

Un bouclier. Un bouclier, oui, qui devrait au moins les protéger, son équipe, les Kryptoniens et les siens contre les attaques de cette nouvelle force ... Et qui laisserait passer Superman, s'il devait en venir à se replier ...

HRP:

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Re: The world devouring serpents Sam 29 Jan 2022 - 13:22





Kandor se prépare à l’affrontement avec la Citoyenneté tandis que le vaisseau Alemaracien s’interpose dans une inhabituelle position de casque bleu. Utilisant son pouvoir Maxima crée un bouclier pour empêcher que les tirs verts de les atteigne et l’effort de concentration nécessaire ne durera sans doute pas une durée indéfini. Qu’à cela ne tienne car Superman a ouvert une brèche et est entré à bord vite suivi de Hippolyta tandis que Power Girl reste légèrement en retrait.

The world devouring serpents  215

L’accueil est musclé. Des rangs de soldates tirent avec leurs armes en direction des deux envahisseurs dont ils avaient prévu l’attaque. On les a avertis au sujet des Kryptoniens et du fait que l’énergie de l’anneau ne suffirait pas à les retenir mais aussi Astarte s’attendait à ce que sa sœur veuille monter à bord sans y être invitée.

L’amazone coure dans les rangs ennemis, déviant des tirs à l’aide de ses bracelets. Frappant du poing les guerrière même si celles ci bénéficient de protection individuelles puissante: Des champ de force se matérialisant sous la forme de bouclier verts, une énergie certes limitée mais qu’ils sont capable de produire et stocker. Il faudra penser à trouver cet anneau et le ramener à ce Green Lantern mais pour l’instant l’urgence est a terrasser cette armée et stopper ce vaisseau.

The world devouring serpents  119

Des dizaines de ses guerrières s’effondrent vite sous les attaques des justiciers et l’amazone de l’espace donne pour consigne de tirer pour tuer avant de partir dans les couloirs en direction de l’avant du vaisseau, vite prise en chasse par sa sœur inspirée par la déesse Artemis.

“Astarte! Quelle folie s’est emparée de toi, tu mets ton peuple en danger en le menant à une guerre qu’il ne peut que perdre!”

La construction d’une barrière de lumière se ferme devant elle et l’amazone récupère son épée pour frapper avec force et détermination. Sa force surhumaine et l’amazonium forgé par un dieu fait le reste et la barrière d'énergie vole en centaines d'éclats émeraude. Elle continue à la suivre dans les coursives du vaisseau spatial alors, ceux qui l’accompagnent venant sans doute à bout des dernières résistances pendant ce temps.

Lorsque la dernière porte s’ouvre elle est au poste de commandes du vaisseau titanesque où se trouve sa sœur ainée. Cette dernière a le visage baissé pour ne pas la regarder, rempli de honte. Car c’est un déshonneur ce qu’il lui arrive et elle aurait voulu le cacher. Elle n’est plus aux commandes de la Citoyenneté. Quelqu’un les a soumises, un mâle. Et c’est lui qui a voulu attaquer la terre. C’est lui qui veux détruire Kandor maintenant, il n'a que cela en tête après avoir cru réussir à la Forteresse de Solitude.

The world devouring serpents  313

“Où sont les Kryptoniens femme?”

Rien ne l’arrêtera. Hippolyta semble si petite face à lui, tout comme sa sœur. Elle le regarde en silence, le jauge du peu qu’elle voit avec la sagesse d'Athéna. Cette chose pourrait tuer des dieux.


HJ:
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Re: The world devouring serpents Sam 29 Jan 2022 - 21:34

La bataille commence.

Superman a apprécié ses quelques échanges avec Power Girl.
Cela lui a fait du bien.
De parler. D'échanger. De s'ouvrir.
A quelqu'un ; quelqu'un de proche. Même si Karen n'est pas sa cousine... elle est suffisamment proche pour être réellement proche, oui.

Pour peu, il en sourirait – mais il n'en a guère le temps.

La bataille a commencé, oui. Elle est brutale, sèche ; intense.
Mais... elle tourne du bon côté.

The world devouring serpents  Z7is

Clark ne s'aventure pas plus qu'il ne le faut.
Il se contente de juguler ses pouvoirs ; de ne pas trop en donner. Même s'il en donne, des coups.

Les Amazones de l'Espace tombent, sous ses coups.
Il regrette, toujours, d'utiliser la violence – encore plus envers les femmes. Lois râlerait et grognerait en l'entendant, en le traitant de machiste.
Elle n'a pas tort : il a conscience d'être un peu conservateur ; mais il est ainsi.

Il exècre la violence, la brutalité. Et surtout envers les femmes.
C'est ainsi.


 « Humf. »

Il souffle, quand cela se termine.

Il souffle, en hochant la tête alors que les coups cessent. Il acquiesce, et passe une main semi-gantée dans ses cheveux.
Un peu mouillés ; par la sueur.
C'est nouveau. C'est un signe de fatigue – désagréable.


 « Où en est la situation ? »

Il prend cependant sur lui, et reprend contact avec ses alliées via leur système de communication.

 « La première vague est tombée ; avec panache, mais j'ai pu les soumettre avec Hippolyta. Elle est partie voir sa sœur.
Quelle est la situation avec l'extérieur ? Les Kandoriens, est-ce qu'ils... »


Il ne finit pas sa phrase.
Il fut un temps – il fut un temps où il aurait utilisé sa super-vision pour tout voir ; et sa super-ouïe, pour tout entendre.
Mais ce temps... ce temps est passé.

C'est aussi nouveau. Et toujours désagréable.

Il prend cependant sur lui, et n'utilise ses forces que pour un usage plus limité.


 « Je la cherche. »

Clark utilise alors sa super-vision au cœur du vaisseau, poursuit la trace d'Hippolyta – et se fige, soudain.
Il se fixe. Il se bloque.

The world devouring serpents  J66d

Stupéfait.


 « Non. »

Il le voit.

Devant elle. Devant elles.
Hippolyta et sa sœur.
Elles le voient – et lui le découvre, encore.

Celui dont il ne savait rien ; celui dont il sait trop peu. Celui qu'il a découvert, les mains littéralement ensanglantées ; pour ses crimes anciens et présents.
Et ils sont bien trop nombreux.

Lui.
Le monstre. Le salaud. Le destructeur. L'assassin.
Le causeur de troubles.
Le créateur de génocide.

Rogol. Zaar.


 « NON. »

Celui qui a provoqué la fin de Krypton. Celui qui a voulu anéantir les Kryptoniens ; tous.
Celui qui a voulu anéantir Kandor.
Et le tuer. Et tuer Jon. Et tuer Kara. Et...


The world devouring serpents  145.226.158.84-61a8c691cc054

 « NON !! »

Il sait qu'il ne devrait pas ; et pourtant.
Et pourtant.

Et pourtant, il ne peut aller contre sa nature – d'autant plus dans ce moment de faiblesses, de vulnérabilités, d'usure.
Ce moment qui le rapproche de son humanité.

Rogol Zaar.

La créature qui a voulu anéantir son peuple... et a failli réussir.
Il l'a combattu ; il a failli mourir.
Alors qu'il était au top de sa forme.

Et maintenant, il est plus faible. Et maintenant, il devrait agir en équipe.
Et maintenant...

Et... maintenant...


 « ROGOL ! ZAAR ! »

Et maintenant, Clark part. Il se précipite. Il file.

The world devouring serpents  Ejnm

Il arrive.

Et livre un formidable crochet du gauche à Rogol Zaar, avec sa super-force ; et sa super-vitesse.
L'autre va le sentir, mais il s'en remettra.

Un spectre vengeur se soulève, alors, et vient se fixer aux côtés des sœurs Amazones.
Clark sait qu'il ne doit pas céder ; il doit se contrôler.

Il le veut.
Mais...

The world devouring serpents  4-48933_free-download-superman-wallpaper-id-angry-superman

Mais son visage se ferme. Mais ses poings se serrent.

Reste calme, pense-t-il ; oui.
Autant.
Que.
Possible.


 « Misérable. Tu nous cherches – tu me trouves. Tu me trouveras.
Toujours ! »


De beaux mots, pour de beaux principes.
A voir si Clark a encore ce qu'il faut pour les assumer... et, surtout, demeurer le Superman que tout le monde connaît ; que tout le monde attend.
Et qu'il espère tellement être, encore un peu...


(HJ/ Résumé rapide :
- Superman combat les Amazones, en jugulant ses forces ;
- Superman souffle, fatigué, après ;
- Superman demande la situation à l'extérieur, ses pouvoirs ne lui permettant plus de tout voir ;
- Superman suit Hippolyta avec sa super-vision, et est choqué de voir Rogol Zaar ;
- Superman enrage, explose et arrive pour donner un crochet puissant et super-rapide ;
- Superman lévite devant Rogol Zaar, enragé mais essayant de se contrôler. /HJ)
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JSA
Re: The world devouring serpents Lun 31 Jan 2022 - 9:26

Un nom de peur et de colère, deux serpents qui dévoraient les mondes.

"Les noms sont porteurs de valeur, de sens, de respect ou de haine, d'amitié ou d'animosité", m'avait un jour tancé mon percepteur - qui avait l'art d'enrober les évidences - pour m'expliquer par le menu comment fonctionnait notre système de caste et de famille ; comment un patronyme composé représentait tantôt un avantage, tantôt un inconvénient, comment l'on devait se présenter et comment se comporter que l'on soit dans un tribunal, un comité scientifique, une étude, face à un dirigeant, un membre du conseil ou un général, bref, les bases de notre système diplomatique et sociétal. Chez d'autres peuples pratiquant des arts que l'on pourrait qualifier d'occultes, les noms étaient des ancres, des prises, des aspérités sur la Nature des chose que l'on pouvait manipuler une fois leur vrai nom révélé. Enfin chez les plus purs scientifiques, les nominations portaient du sens, du concret et permettaient d'avoir une emprise intellectuelle sur les objets mêmes les plus abstraits.

Tous avaient en commun le pouvoir, sous toute ses formes. Symbolique, magique, intellectuel...

Toujours les noms étaient précieux, révérés et rares étaient les sociétés à s'en dispenser sans vivre dans un état pragmatique embryonnaire.

Le nom précédait l'élévation, la sophistication.

Grâce au mien, j'avais différé une réponse agressive. Un début, mais le petit coup diplomatique qui ne durerait certainement pas longtemps avait déjà dissipé ses effets les plus positifs sur moi. Il restait une menace, conséquente qui me préoccupait. Il flottait un petit quelque chose d'électrique, ou plutôt de chimique du genre véritablement instable qu'une étincelle transformerait en supernova.

Les guerres n'étaient jamais très pertinentes ou utiles, qu'importait les évolutions technologiques qui les suivaient ou les précédaient, elles étaient la forme la plus aboutie d'un échec collectif. La guerre générait des vaincus, mais rarement des vainqueurs et toujours dans les victimes qu'elles laissaient derrière eux elle charriait la revanche, la rancœur, la colère, la tristesse ; autant de catalyseurs pour de futurs conflits.

Non pas que la vie en société soit évidente ou encore simple, non pas que l'organisation collective soit innée et se fasse sans heurt mais le simple fait de trouver une solution dans la mort de son voisin représentait tout de même le summum d'une absence d'idée concrète. Pourquoi comprendre ou chercher à comprendre lorsque l'on peut l'éliminer ? Combien de civilistions auraient pu sgrandir si leurs ancêtres avaient fait cela dans des environnements inconnus. Comme si notre accumulation de connaissances nous rendait inapte à l'entraide, l'acceptation de l'autre, comme si tout ce qui venait chambouler nos chaînes de valeurs les plus complexes était une nuisance aussi terrible qu'un prédateur affamé. Nos pensées et nos modèles du monde seraient ainsi aussi vitaux que l'oxygène ou la nourriture.

La crainte de l'autre était un sentiment qui naissait de l'ignorance, de l'incapacité à saisir un problème dans sans ensemble, à saisir la complexité d'une situation ; mais aussi d'une croyance en notre compréhension des relations interespèces. Croire comprendre était un piège plus terrible encore que l'ignorance. "Rien ne naît du néant" disait un dicton kryptonien. Chercher les origines était une nécessité pour comprendre le présent, rien de neuf sous le Soleil, mais le pire est de se bercer de l'illusion de saisir alors que l'on a tout faux.

Et lorsque les éléments comme la survie ou le sentiment de mort iminente entraient en jeu alors vous vous retrouviez avec des flottes entières dans un espace aux dimensions d'un mouchoir de poche au regard du cosmos, dans l'attente assez vaine d'une résolution non violente. Pointer une arme dans l'espoir de ne pas avoir à s'en servir, l'illusion de la sagesse.

Je ne prétendais pas comprendre toute la situation, les éléments manquants étaient mêmes légions. Le "Pourquoi" était en tête de liste. Ensuite le "Comment". Mais je ne doutais pas qu'il y ait une explication quelque part et qu'elle serait assurément déplaisante.

Les quelques éléments transmis par Kal n'étaient pas rassurants. Les premières questions et les premiers rapports n'eurent rien d'inquiétants naturellement, la "situation était sous contrôle" aurait-on même pu dire dans un excès d'enthousiasme.

Hélas, elle s'avéra rapidement ne pas être sous le nôtre.

De tous les noms, il fallut que sorte l'un de ceux qui naturellement pouvaient glacer le sang des kryptoniens : Rogol Zaar. Un nom puissant. Porteur du pouvoir de la peur et de la colère. Voué à notre destruction et notre mort, dans une obsession maladive et brutale du génocide de tous nos semblables. Il portait la mort, la colère, la rage, la rancœur, il portait à son paroxysme les graines d'une dévastations qui n'aurait pas de fin avant la notre.

Problème 1 : il était là.

Problème 2 : J'aimais être en vie.

Deux problèmes en apparence irréconciliables.

Ne pouvant laisser Superman seul face à cette menace, il me fallait agir sans panique ; sans colère ; sans peur ; sans angoisse. Mes années à ravaler mes sentiments portaient leurs fruits.

Pourtant le nom de Rogol Zaar était le déclencheur de puissantes émotions chez les autres : Supergirl, Clark, même Zod, mais pour moi ce n'était pour l'instant qu'un simple boucher, comme un Sinestro, un Hank Henshaw ou toute autre menace cosmique déjà promptement neutralisée. Valait-il plus ou moins que les autres génocidaires qui sévissaient encore ? Il avait pulvérisé Krypton de ses dires. La fierté qu'il prenait dans le meurtre de masse en faisait une menace. Mais une menace qu'il fallait régler de façon clinique. Il ne m'impressionnait pas. Sans doute une erreur. Ce nom ne valait rien à les oreilles. Sans doute étais-je trop détachée, trop loin, les crimes trop grands pour qu'ils fassent sens pour moi, sans doute étais-je déjà trop perdu dans les monstruosités de l'univers pour lui trouver une place à part.

C'était une menace. Forte, puissante, impérieuse, imprévisible. Une légère tension, même une légère inquiétude auraient été de bons réflexes. Mais je ne les eus pas.

Rogol était tout entier l'objet de ses passions, de ses pulsions, de ses délires. L'affronter avec la même ardeur n'avait aucun sens. Seul un esprit clair et réfléchi pourrait à terme l'achever. C'était une certitude. Une certitude pour moi, comme pour m'illusionner de mon propre oubli.

Dans son état Kal n'était pas l'esprit que j'estimai juste. La façon dont il avait hurlé le nom honni de son adversaire était une preuve suffisante. Lui aussi succombait à la peur et la colère.

Une comète blanche traça dans le noir de l'espace un trait. Les boucliers énergétiques ne tinrent pas ; les hangars de vaisseaux ne furent qu'une image parmi tant d'autres ; les coursives défilèrent comme si elles n'avaient formé que l'espace d'un pas ; enfin la salle de contrôle où j'arrivai à pleine vitesse.

Kal venait de terminer de parler. Je m'arrêtai dans ma course près de mes alliés, chargée d'une énergie cinétique qui provoqua un souffle puissant, comme si l'univers envoyait à Rogol Zaar une gifle.

Je lévitai alors à proximité de Superman, une posture qui offrait bien plus d'options de combat. J'aurais aimé dire à Kal de rester en retrait et de reculer, mais le moment était mal choisi pour le mettre en difficulté, tant symbolique que physique. Il suait déjà... Pas question cependant qu'il ralentisse un affrontement avec Rogol.

Se tenir prête à affronter cette brute et mettre Superman en retrait... Ce n'était pas de Power Girl dont ils avaient besoin, mais d'un miracle...

Miracle d'autant plus grand que c'est à ce moment précis que Kol osa m'annoncer que le Grand Conseil exigeait une identification exacte de la menace. Leur mentir pour gagner du temps et rompre une maigre confiance avec une colonie qui voyait la Terre d'un mauvais oeil ou leur dire la vérité quitte à précipiter une bataille spatiale. J'observai rapidement Kal, mes alliés. Nous étions forts, mais avec les forces des Kandor nous aurions plus de chance.

- Menace identifiée, commençai-je froidement, il s'agit de Rogol Zaar.

Et sur Kandor, ce fut l'alerte générale.

Un nom de peur et de colère...

*NdA : Humanoïde mais vu du prisme kryptonien.

[HRP]
Désolé, une réponse qui ne fait pas beaucoup avancer l'intrigue...

- A l'entente du nom de Rogol Zaar, PG décide d'intervenir, carapacée de ses émotions, très détachée. Elle provoque un souffle violent à son arrivée.
- Kandor lui demande des informations et Kara décide de leur dire la vérité en annonçant la présence de Rogol Zaar.
[/HRP]
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Re: The world devouring serpents Mar 1 Fév 2022 - 19:19

Maxima, impératrice d'Almerac, avait été laissée seule dans le vide spatial, englobant de son esprit la gigantesque structure de la Citoyenneté pour prévenir l'abominable apparition de causer plus de dommages, aux Terriens comme aux nouveaux habitants de Mars.

Un grain de poussière retenant le tumulte d'un fleuve ; son corps, tout sculptural et remarquable qu'il puisse être à l'échelle de l'homme, représentant une ombre à peine discernable contre l'étincelante orbe kaléidoscopique, à l'échelle du cosmos. Une démonstration toujours plus évidente de la puissance terrifiante et incompréhensible que ces êtres chimériques regroupaient dans une simple enveloppe de chair et de sang.

Cela n'était pas appelé à continuer, pourtant.

Les effusions de Superman et d'Hippolyta en étaient les annonciations évidents.

Malgré la distance qui les séparaient, les sentiments violents et contradictoires qui les animaient, par-dessus les communications qu'ils envoyaient, marquaient profondément l'Impératrice. L'Impératrice, dont les dons empathiques lui permettaient une compréhension rapide de l'adversaire qui faisait maintenant face à l'Homme d'Acier.

... Car si elle ne connaissait pas Rogol Zaar, la rage, et la crainte, et la peur de Superman avaient fait les présentations à sa place.

Rogol Zaar, qui avait manipulé un équipage entier d'Amazones.

Rogol Zaar, qui avait détruit Krypton.

Rogol Zaar, qui souhaitait poursuivre son génocide pour le rendre total.

The world devouring serpents  O6d4L4A

L'horreur de la découverte est si forte qu'elle force l'Almeracienne, l'espace d'un instant, à baisser la garde, à baisser la tête pour se ressaisir, pour se défendre de cette décharge de haine pure et concrète.

Une seconde qui suffit à Power Girl pour se précipiter et réduire à néant ses efforts mentaux de protection, pour foncer au plus près du combat.

C'est une guerrière, Maxima ne lui en veut pas ... Elle aurait fait de même, à sa place.

Une simple pensée vient trouver le commandement de la Stryge, et un centième de seconde plus tard, mets le vaisseau en branle. Les lumières s'abaissent, les volets se ferment, l'équipage court en tout sens, portant matériel et instruments aux postes de cobat, les sirènes retentissent.



Une seule pensée lourde de conséquences, que l'équipage ne discute pas.

Ailleurs dans le vaisseau, dans les colossales salles d'armes du vaisseau, les armes les plus destructrices de l'Empire sont chargées dans d'énormes rails, scellés en place et vérifiés une dernière fois par un équipage chahuté mais fidèle à son impératrice et professionnel avant tout.

Au mépris de toute raison, d'innombrables pylônes de métal sont catapultés avec force hors de la Stryge, avant que des moteurs ne prennent le relais et projettent l'effroyable arsenal en direction du vaisseau capital de la Citoyenneté.

Des dizaines de torpilles, possédant chacune une puissance de dévastation éclipsant de plusieurs ordres de magnitude n'importe quelle arme nucléaire terrienne. Des armes capables d'affreuses prouesses destructrices. Des tueuses de planète, comme il est de coutume de les appeler - et de les utiliser - dans les conflits galactiques.

The world devouring serpents  R3R1ewp

Est-ce que cela suffirait à détruire le vaisseau de la Citoyenneté ? Rien n'était moins sûr : si les armes étaient aussi dévastatrices dans l'Espace, c'était que les cibles le nécessitaient, et qu'elles pouvaient potentiellement y résister.

Par rapport à la puissance brute dégagée par un Superman, une Power Girl ou leur Impératrice ... c'était ridicule, en effet, mais il fallait comparer ce qui était comparable.

Et on ne comparait pas la misérable technique, fut-elle si élaborée, aux Dieux.

Preuve est faite du prochain mouvement de l'Impératrice, qui disparaît dans une gerbe de lumière pour reparaître aux côtés des reines Amazones et des deux héros Kryptoniens.

Et devant leur inaction, à tous, agir comme une Impératrice.

Prendre sur elle la responsabilité de ce qu'ils ne semblaient prêts à faire :

" Ton règne de terreur et de destruction prend fin ici, Rogol Zaar. "

The world devouring serpents  ELdcG4j
" Contemple ta fin, monstre, et désespère ! "

Sans plus de cérémonie, ses yeux irradiant de l'énergie psychique propre aux souverains d'Almerac, Maxima se projette dans l'esprit du destructeur de Krypton pour le soumettre ...

... Le soumettre, et mettre fin à la menace qu'il représente.

Définitivement.


HRP:
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Re: The world devouring serpents Mar 15 Fév 2022 - 20:32




Spoiler:

La frégate Almeracienne ouvrit le feu et d’immenses boucliers verts apparurent entre les deux pour stopper la plupart des projectiles. D’autres passent, causant des dommages importants au blindage. L’impératrice libère la puissance militaire de sa faction pour protéger Kandor quand bien même le vaisseau ennemi est occupé par ses alliés de circonstance mais ne pose problème à personne. Certainement pas à son équipage d’une fidélité indéfectible, et…pas aux Kandoriens non plus. Pas ceux qui sont au courant du moins, et en charge du dispositif défensif de la jeune colonie kryptonienne située sur Mars. Eux sont près à laisser les El périr. Ils ont fait leur temps, sont trop tendres, trop laxistes. S’ils meurent ce sera la preuve irréfutable qu’ils sont aussi trop faibles.

Néanmoins la technologie d’Oa assure une solide défense au vaisseau de la Citoyenneté, une protection suffisante pour tenir et riposter avec de nombreux supercanons crachant des projectiles d’émeraude. Si l’anneau volé aux Green Lantern est capable de prouesses l’énergie est accumulée est aussi limité que celle de la Stryge. La riposte est aussi terrible, eux aussi font mouche, eux aussi tuent. A bord des deux vaisseau des dizaines, des centaines de membres d’équipage périssent instantanément.

Mais si impressionnant soit l’affrontement de deux immenses vaisseaux de combat capables d’exercer des dominations planétaires le pire ne se situe pas là mais bien sur la passerelle du vaisseau de la Citoyenneté.

Ici Hippolyta s’est retrouvée face à Rogol Zaar. Elle n’a pas eu le temps de combattre et tant mieux pour elle dans le fond, la puissance du monstre lui étant supérieure. Superman arriva pour assener un puissant crochet du gauche et la création de Jor-El qui fit un pas en arrière. Sonné par l’impact qui a créé une onde de choc brisant certains écrans secondaires de la salle mais toujours debout. Combien peuvent encaisse une telle frappe de Clark sans même décoller du sol? On les compterait peut être sur les doigts d’une main. Un rictus maléfique apparu sur le visage du colosse


“Ah…je n’attendais rien d’autre que tu répondes présent,. On va reprendre là où je t’avais laissé. ”

Ramenant sa lourde hache dans ses mains il s’apprête à faire un de ses frappes terrible dont il a le secret. Celles qui pouvaient déchirer les tissus de ses pires ennemis, broyer leurs os. Donner le sentiment que les dieux tirant leur puissance des étoiles jaunes n’étaient que des mortels comme les autres. Mais un souffle puissant perturba la trajectoire de sa frappe lorsque Power Girl arriva à son tour. La lame de sa hache fut déviée et il frappa Kal- El avec le plat de celle ci. De quoi faire plus ou moins mal selon comment il s’était préparé à encaisser çà mais pas trancher.

“Rah! ”

Son regard se tourna vers cette nouvelle arrivante qu’il ne connaissait pas mais il n’eu pas le temps d’approcher pour se venger car Maxima apparu à son tour dans la pièce, utilisant ses dons psychiques sur lui. L'horrible visage se figea un instant et il pu sentir la lame d’Hippolyte se planter dans son dos.

“Raaah misérables!!! ”

D’un coup de manche de hache il frappa derrière lui pour l’envoyer valser plus loin, ses bracelets amazone encaissant l’impact non sans faire vibrer les bras de la reine comme si elle s’était encaissé un météore.

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“Sous êtres! ”

Il frappa le sol avec sa hache et des centaines d’éclats d’acier en fusion furent projetés vers la reine Almeracienne, puis il fit partir sa hache vers Power girl pour la frapper elle aussi, le déplacement d’air à lui seul suffisant à déformer l’acier de la paroi derrière elle.


“Quand j’en aurais fini avec Krypton ce sera Almerac! Astarte, pleine puissance!!!”

La sœur d’Hippolyta et dirigeante de la Citoyenneté se tenait devant des leviers de commande et ne pouvait se résoudre à y toucher pour faire accélérer le vaisseau, ce qui signerait l’arrête de mort des siennes. Voyant qu’elle n’obéissait pas Rogol sauta sur elle en lui assenant un coup de poing, l’envoyant se planter dans une paroi d’acier de la passerelle.

“Tous faibles. Tous à exterminer.

Devant les commandes où l'anneau des Green Lantern flottait entre des faisceaux de lumière Rogol abaissa le levier avant de l’arracher en gardant gardant celui ci dans les mains, un rire puissant parcourant la passerelle du vaisseau.

“Hahaha! Voilà ce que j’appelle une rencontre entre les peuples.

Le vaisseau de la citoyenneté passa à coté de la frégate Almeracienne dans le même état de délabrement qu’elle et entra dans l’atmosphère martienne beaucoup moins dense que celle de la Terre. De la salle de contrôle chacun verrait qu’en point de mire se trouvait Kandor, révélant que le monstre n’avait nulle autre projet que de faire s’écraser les deux peuples l’un contre l’autre.

HJ:
Spoiler:

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Re: The world devouring serpents Mer 16 Fév 2022 - 14:03

Rogol. Zaar.

Un monstre.
Une entité encore mystérieuse, inconnue. Tout juste sait-on qu’il a été créé par Jor-El, et cette Créature voue une haine sans borde contre son Docteur Frankenstein ; et son peuple.
Les Kryptoniens.

Rogol Zaar veut leur mort.
Il veut les anéantir. Il veut les annihiler. Il veut les supprimer ; définitivement. De l’Univers.

Il s’est allié avec la sœur d’Hippolyta. Il mène encore une croisade.
Contre Krypton.
Contre Kandor, désormais grandie et installée sur Mars ; alors que Rogol Zaar a voulu et failli détruire la cité-bouteille.

Il est parvenu, précédemment, à tuer quantité de Kandoriens.
… et les survivants ne l’ont pas oublié.

Là-bas. Dans Kandor. Sur Mars.
Ils entendent.

Au cœur de leur ville. Dans leur nouveau foyer.
Ils entendent la communication de Power-Girl. Ils savent, alors.

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Ils savent qui les attaquent.

Ils savent qui s’en prend à eux. Ils savent qui veulent les liquider ; encore.
Ils savent.

Et… ils n’acceptent plus de subir, maintenant.

« Oui. »

Au coeur de Kandor. Dans son pouvoir. Là où l’assemblée siégeait précédemment.
Il s’avance.
Il lève les yeux.

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Il parle.

« Tuez-les. Tous. »

Ainsi ordonne… Baal.

L’une des têtes pensantes de Kandor ; la nouvelle Kandor.
L’Autre Krypton.

Et Baal est obéi.

Les Kryptoniens disposent de super-pouvoirs, mais ils les expérimentent encore. Ils décident d’utiliser leurs armes, leur technologie.
La source de leur gloire.

Ils attaquent.

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Deux douzaines de vaisseaux légers s’échappent de Kandor, et bombardent l’appareil principal de Rogol Zaar.
Sans pitié. Sans remords.
Sans faire attention aux troupes d’Almerac.

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Trois bombardiers massifs s’élèvent de Mars, et filent dans l’Espace.
Afin de relâcher, ensuite, des bombes puissantes vers Rogol Zaar ; et tous ceux qui l’entourent.

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Cinq transports de troupes s’activent, aussi.

Ils peuvent et vont emmener vingt soldats, chacun.
Des soldats armés, puissants.

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Des soldats entraînés, formés – et déterminés à tuer.

La vengeance les anime.

Et, même s’il en nourrit une grande honte, celui connu comme Superman, l’homme né Kal-El et grandi Clark Kent doit bien l’admettre.
Lui aussi.


« RAH ! »

Il encaisse les coups donnés par Rogol Zaar, et se redresse.
Ivre de haine.

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Il ne devrait pas, il le sait.

Il devrait faire mieux ; être mieux.
Oh, il ne l’a jamais été, il le sait bien. Il a conscience que bien trop, que le monde et l’Univers ont vu en lui ce qu’il n’était pas. Ce qu’il n’a jamais été pleinement.
Superman.

Mais… il a essayé. Il a essayé de l’être.
Et, dans ses meilleurs jours, il y réussissait.

Mais maintenant…

Maintenant, ses pouvoirs s’évaporent. Maintenant, ses forces déclinent.
Maintenant, il vieillit.

Et surtout…

Maintenant, il fait face à sa vie, son existence ; son héritage.
Celui de ses actes. Celui de ses valeurs.
Celui de ses erreurs, aussi.

Et Rogol Zaar… Rogol Zaar est une ombre. Rogol Zaar est une plaie.
Rogol Zaar est une blessure ; ouverte.

La preuve que Jor-El n’était pas celui qu’il pensait, qu’il espérait. La preuve que Krypton n’était définitivement pas le paradis dont il a rêvé, enfant.
La preuve que l’Univers peut être laid ; et même sa planète, aussi.

Rogol Zaar incarne tout cela. La laideur. L’horreur. La haine.
Et, dieu lui pardonne… Clark a bien du mal à se retenir ; à retenir ses coups.

The world devouring serpents  AdorableIdolizedAdamsstaghornedbeetle-size_restricted

Bien que ceux-ci semblent fort peu retenus, oui.

Il ne dit rien, en effet ; mais il attaque. Il frappe.
Il file vers Rogol Zaar.
Il abat ses poings. Il utilise sa vision-chaude. Il se bat.

Il tape dur.
Il est prêt. Il le sent ; son âme est prête. Son âme est prête à basculer. Sa rage le p…


« Oh. »

Il relève les yeux, cependant.

Il relève un regard encore animé par sa vision-chaude, et sa rage.
Sa haine.

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Il ne devrait pas. Il… non.

Il. Ne. Doit. Pas.

Il souffle. Il se redresse.
Il soupire.

Il recule, s’élève dans les airs. Il grimace.
Que fait-il ?
Qu’est-il devenu ?

Il… oui. Il hait Rogol Zaar. Il a toutes les raisons, de le haïr. Mais…
Non.
Non.


« Non. »

Il refuse.
Il refuse de continuer. Il refuse de poursuivre. Il refuse de s’abandonner.
Il refuse d’abandonner.


« Tu… »

Il baisse lentement les yeux sur Rogol Zaar ; ses mains tremblent.
La haine demeure.
La haine demeurera toujours.
Mais lui… oui.

Lui doit l’être. Lui doit essayer de l’être.
Superman.


« Tu n’auras pas mon âme. »

Il part, alors.

Sans rien dire. Sans ne pouvoir rien dire. Sans parler à ses alliées.
Il part.
Il se projette.

The world devouring serpents  Superman-authority-grey-hair-header

Il quitte le vaisseau.

Il part.

Il part… vers ce qu’il a vu.

Kandor. Mars.
Qui sont visées par le vaisseau principal.
Mais aussi… eux.
Les troupes de Kandor.

C’est ce qui a déclenché son départ ; eux.
Ceux qu’il a déçus. Ceux qu’il n’a pas assez aidés. Ceux qu’il a abandonnés.
Ceux… qui se perdent, aussi, dans cette violence.

Ce n’est pas ce qu’il veut. Ce n’est pas… ce qu’il veut, pour eux ; et pour lui.

Superman.

Il doit l’être. Il doit essayer de l’être.
Il doit les sauver.

Il effectue un virage, plonge vers Mars ; et remonte.

The world devouring serpents  Jakub-maslowski-fly

Il file vers le vaisseau de Rogol Zaar.

Il dépasse les troupes de Kandor. Il dépasse les appareils, les transports, les bombardiers.

Il se projette ; pour arrêter le vaisseau de Rogol Zaar. Et les arrêter, eux aussi.

Il veut les sauver.
Il veut enfin réussir à les sauver ; surtout d’eux-mêmes.


(HJ/ Super, merci beaucoup ! Very Happy
Résumé rapide :
- Kandor apprend via PG l’attaque de Rogol Zaar ;
- Le mystérieux Baal ordonne une attaque violente, mais via la technologie de Krypton encore ;
- 24 vaisseaux légers filent vers l’appareil principal, sans faire attention aux troupes d’Almerac ;
- 3 bombardiers décollent pour libérer des bombes au-dessus du vaisseau de Rogol, et ceux qui l’entourent ;
- 5 transports de troupes décollent, comprenant chacun 20 soldats ;
- Superman se laisse happer par sa haine, résiste aux coups de Rogol Zaar puis s’en prend violemment à lui ;
- Superman entend continuer mais il voit la chute vers Kandor ainsi que les troupes de Kandor ;
- Superman prend conscience de ce qu’il fait, et ce n’est pas ce qu’il veut ;
- Il veut incarner les valeurs de Superman, annonce que Rogol Zaar n’aura pas son âme et part ;
- Superman vole pour venir vers Mars et remonter, afin de dépasser les Kandoriens et aller au contact du vaisseau de Rogol – pour l’arrêter, et sauver les Kandoriens. Surtout d’eux-mêmes. /HJ)
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JSA
Re: The world devouring serpents Mer 23 Fév 2022 - 22:19

Le pire qui puisse arriver était finalement de se trouver dans une pièce remplie de gens prêts à se battre au sein d'un bâtiment sur le point d'être pris d'assaut par des adversaires pas moins prêt à en découdre. Or, c'était précisément ma situation. Rogol enrageait, état plutôt commun chez ce truc de démolition massive qui vivait... pour la mort et l'annihilation - autant dire le genre d'accomplissement personnel qui devait vous laisser ensuite un gros vide une fois réalisé - et se trouvait dans la même pièce que moi. Même si la pièce était une salle de contrôle gigantesque.

Maxima entra avec toute la sobriété qui était la sienne* dans cette scène et associa rapidement le geste à la parole, apportant la touche diplomate que l'on attendait d'Almerac. Elle nous fit gagner à peine quelques instants avec l'aide d'une Hyppolita digne de son titre d'amazone avant que Rogol nous insulte (ponctuation classique chez l'individu) et réplique. Le sol s'éventra comme un fruit trop mûr sous le coup de sa hache. Le monstre enchaîna en tentant une très habile et mortelle coupe vers ma position. Au milieu du métal bouillonnant qui formait des billes brûlantes dans la pièce, ma super-vitesse me donna à peine un avantage face à la monstruosité. J'évitai de finir ouverte comme une pièce de viande trop cuite en reculant et en tirant un rayon calorifère sur l'un des appuis de mon assaillant. La lame vint déchirer une partie de ma tenue**, m'entaillant méchamment le flanc puis le souffle de son geste qui emportait une partie du mur m'aspira comme une feuille morte.

L'obsessionnel génocidaire en vint à monter la pression d'un cran en précipitant son vaisseau vers Mars tandis que Kandor passait à l'attaque. De. Mieux. En. Mieux. Et la plaie faisait atrocement mal. Depuis l'immense baie vitrée nous pouvions voir la tâche pour le moment lointaine qu'était la cité kryptonienne.

Kal passa à l'action. J'aurais aimé lui venir en aide mais l'entaille était profonde et douloureuse. A la place, il fallait limiter les dégâts. Le vaisseau fonçait vers Kandor, il fallait lui couper les gaz. Ensuite il serait plus simple de l'arrêter, le dévier... ou le laisser à la merci des tirs de la flotte ennemie.

Je fonçai à super-vitesse vers la console.

- Il faut arrêter les moteurs, intimai-je à la dénommée Astarte. Vous avez bien un système pour couper l'énergie de votre propulsion ? Quelque chose comme des stabilisateurs à activer pour le dévier ?

Je regardai les contrôles dévastés par les traitements délicats de Rogol... puis m'arrêtai sur l'anneau qui flottait. Allez ! J'approchai la main de la babiole qui m'envoya une décharge plutôt douloureuse. La planète approchait, les immenses tours de Kandor perçaient des nuages en basse altitude. De nombreux tirs des vaisseaux kryptonniens endommageaient le navire. Je regrettais d'avoir annoncé la couleur à mes compatriotes dimensionnels.

L'anneau était certainement la clef de toute l'alimentation. J'utilisai alors ma vision calorifère pour tirer sur ce dernier. Il vacilla, le système de suspension énergétique parut un instant se déstabiliser avant que la technologie des Gardiens ne reprenne le dessus. Mais c'était encourageant, en y allant à pleine puissance on devrait pouvoir virer cette babiole de son piédestal.

Encore me fallait-il de l'aide. Je me tournai vers Hyppolita qui avait des armes capables de soutenir la puissance d'une kryptonienne et logiquement d'un anneau vert.

- Hyppolita ! Faut virer l'anneau de son coffrage, lui lançai-je. Dès qu'il commence à vibrer, il est instable et on peut le déloger, mais je ne peux pas le faire toute seule. Tu pourrais m'aider ?

Si elle acceptait, je n'aurais qu'à réutiliser ma vision à pleine puissance et le vaisseau perdrait sa principale source d'énergie. Resterait ensuite à compenser l'attraction martienne mais avec Superman, Maxima, Hyppolita et moi, ce serait un jeu d'enfant...

* Celle d'un bulldozer dans une cérémonie de mariage à peine décoré d'une très discrète banderole semi-ironique "vive les mariés".
** Pour le plus grand bonheur de mon tailleur.

[HRP]
- P.G. se fait toucher par Rogol
- Elle n'est pas en état d'affronter le monstre et se concentre sur la console et l'anneau d'énergie qui donne au vaisseau sa puissance ;
- Elle n'arrive qu'à déstabiliser temporairement l'anneau et demande l'aide d'Hyppolita pour le retirer pendant qu'elle le bombarde d'énergie.
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JLA
Re: The world devouring serpents Sam 12 Mar 2022 - 10:32

La Stryge est sévèrement touchée. Elle ne survivra pas au combat.

Elle chute dans l'atmosphère de Mars. Elle chute en direction de Kandor, ses systèmes de propulsion peinant à lui faire conserver une trajectoire stable. Toute la puissance est dirigée vers l'armement et ce qu'il reste des boucliers, alors que des décharges invraisemblables rendent coup pour coup à la nef de la Citoyenneté. Pour chaque tir partant et désintégrant des Almeraciens, il y a une réponse Almeracienne qui vaporise de bellicistes Citoyennes.

La différence vient finalement de la taille des deux vaisseaux, et de leurs réserves d'énergie.

La Citoyenneté pourra maintenir un tel combat probablement indéfiniment, grâce à son anneau volé.

Pas la Stryge, dont un pont entier se sépare maintenant pour aller s'écraser sur la surface de la planète rouge, dans une pluie de débris embrasés.

Reste également la question des nuées de torpilles tueuses de planète : certaines sont détruites en vol, d'autres faillissent, mais certaines percutent le vaisseau amiral de Rogol Zaar. Elles le touche, détonnent, et participent de manière bien involontaire à la terraformation de Mars. Chaque impact fait vibrer l'air. Chaque impact dégage une énergie incroyable qui fait trembler la planète jusqu'au sol. Chaque impact éclaire la planète d'un nouveau soleil. Chaque impact provoque une lueur visible jusqu'à la Terre ; un phénomène qui ne manquera pas de lancer de vifs débats dans les sphères des astronomes amateurs pour plusieurs années.

Le pont fait ses adieux à leur Impératrice, alors qu'il entame son dernier voyage, en tentant d'esquiver la cité néo-Kryptonienne.

Alors que plusieurs torpilles, manquant leur cible, menacent clairement le sol de la planète, et Kandor avec elle.

Cette situation attriste l'Impératrice. Elle l'enrage.

La couardise de Superman n'en fait qu'en rajouter.

La rage renforça la lueur d'or de ses yeux, et sa rage ne fit qu'enfler en voyant comment un tel monstre, une telle aberration parvint à se libérer de ses entraves psychiques.

Sous d'autres auspices, l'Impératrice aurait accueilli une confrontation aussi glorieuse. Rogol Zaar était un adversaire à sa mesure.

... Mais Rogol Zaar était un adversaire sans honneur, une créature dégénérée ne connaissant que la violence et l'extermination.

Rogol Zaar était un sauvage. Un sauvage qui avait osé menacer Almerac. Un sauvage qui avait déjà mis ses menaces à exécution en attaquant la Stryge et son équipage.

C'était un combat à mort, maintenant. Une lutte existentielle entre la civilisation et la barbarie. Entre la vie et la mort.

... Et Superman avait choisi de la fuir. Il essayait, une fois encore, de trouver une troisième voie, de trouver probablement un moyen de sauver Kandor ET Rogol Zaar ET la Citoyenneté ... Et peut-être même ses sujets.

Il n'y parviendrait pas. Il y aurait des conséquences.

Maxima d'Almerac le savait, et plutôt que d'essayer de diriger le vaisseau, elle essayerait de diriger ces conséquences.

" Misérable insecte ! " tonne-t-elle, alors que la pluie de débris métalliques mortels s'élance vers elle ... avant de changer sa course et de s'assembler dans la main de l'Almeracienne sous la forme d'une épée qu'une énergie dorée vient façonner en œuvre à la mesure de leur nouvel utilisatrice, " Ver inculte ! Je suis l'Impératrice d'Almerac ! Je dicte aux galaxies autant qu'aux êtres et aux éléments qui les peuplent ! "

Après la démonstration de sa ferrokinésie, Maxima se met en garde et s'interpose entre le monstre et Power Girl et Hippolyta, pour protéger leur initiative.

The world devouring serpents  PFG5S1H

" Superman juge peut-être qu'il peut encore sauver ton existence, mais il a tort. Rien ni personne ne pourra te sauver de la colère d'Almerac. Je t'oblitérerais, et quand j'en aurais fini, je détruirais jusqu'aux plus infimes traces de ton passage en cet univers ! Je t'oblitérerais, et prendrais soin que plus personne ne se souvienne de Rogol Zaar et de ses ignominies ! "

Et, sans autre forme de procès, l'Impératrice se jette sur le génocidaire de Krypton, l'épée en avant, tout en laissant libre cours à sa propre vision calorifère, sans s’embarrasser de retenue ... Rogol Zaar pourrait le supporter, et Maxima prendrait grand plaisir à lui montrer que, malgré toute sa force et sa combativité, il n'était rien par rapport à elle, ou aux Kryptoniens.

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Re: The world devouring serpents Dim 13 Mar 2022 - 14:53





Ils sont plusieurs à s’en prendre à Rogol Zaar, a l’enchainer d’attaques pour tenter d’arrêter ce fou. Son niveau de dangerosité vis à vis d’eux est extrême il est vrai, ses ripostes potentiellement mortelles et ce à tout moment. Mais le mal est fait. Les commandes du vaisseau sont brisées et il file à pleine vitesse vers Kandor qui envoie ses vaisseaux pour tenter de terminer le travail engagé par la frégate Almeracienne en perdition.

Certaines bombes des kryptoniens percent là où les projecteurs de boucliers déflecteurs verts avaient été brisés par la Stryge. Le vaisseau tremble, les citoyennes s’accrochent à ce qu’elles peuvent en attendant le crash. Superman est sortit au dehors et utilise toute sa force pour ralentir le vaisseau, le stopper.

Toute sa volonté aussi. Car à cet instant c’est la volonté du fils de Krypton contre celle de millions d’être vivants dont l’énergie a été déviée via la technologie piratée d’Oa. Les réacteurs du vaisseau mère expulsent leur éblouissante lumière verte et c’est toute la structure qui continue de trembler dans un tonnerre métallique.

Une volonté contre toutes les autres. Une volonté qui a besoin d’aide. Power Girl est cette aide, faisant appel à Astarte elle veut couper l’énergie mais sonnée par l’attaque de Rogol elle n’est plus en état de répondre. Alors elle n’abandonne et tente de s’emparer de l’anneau de pouvoir puis fait appel à Hippolyta pour l’aider. La reine hésitât une seconde avec tenter de continuer à aider Maxima qui retenait Rogol mais sortit du combat en la laissant seule. Rogol peut les tuer mais ce vaisseau peut faire bien plus, il est le choc entre deux civilisations. L’ancienne Wonder Woman inséra la pointe de son épée dans l’anneau et fit levier de toutes ses forces.

L’anneau fut écarté du champ de force quelques secondes, hurlant de douleur Hippolyta réussi à maintenir celui ci suffisamment longtemps pour que la vision de Power Girl réussisse à faire quelque chose de salvateur Elle l'endommagea et détruisit les éléments fixés sur l’anneau pour le pirater, celui ci se réactiva dans un éclat d’émeraude.


Green Lantern 718 décédé. Recherche d’un remplaçant en cour.


L'anneau s'envola pour quitter la salle de commandement en passant à travers la baie et tout se désactiva. Les cadrans, la lumière, les boucliers déflecteurs et surtout…la propulsion. Le vaisseau mère de la citoyenneté freina brusquement retenu par Superman à peine quelques centaines de mètres devant les premières habitations de Kandor au moment où Maxima brisait son épée sur Rogol. Si solide fut l’acier des vaisseaux spatiaux celui ci n’était pas l’un des plus solide de l’univers ou muni d’enchantements, elle écorcha a peine le colosse qui en avait vu d’autre. En revanche la brusque décélération additionnée à la vision calorifère de maxima le projetât à travers la baie transparente. Le vaisseau fumant suspendu immobile dans les airs devant Kandor vit alors tomber une masse imposante, celle de Rogol. La chute creusa un cratère dont il s’extrait aussitôt pour faire face à…une armée de soldats kryptoniens.

“GRAAH! Voici venu le jour de votre extinction!!! ”

The world devouring serpents  Sans_t24

Mais pour seule réponse il reçu des tirs de vision calorifère. D’abord celle de Baal puis celles des soldats et même de civils qui s’étaient réunis là initialement pour tenter de détruire le vaisseau avant l’impact. C’est trop, même pour le terrible Rogol Zaar. Sa durabilité, sa régénération ne suffisent plus face à une horde de kryptoniens que rien ne semblait arrêter. Lorsqu’ils arrêtèrent de tirer il ne restât de Rogol qu’un tas d’os et de chair fumée.

Plus loin à une centaine de kilomètres de là la frégate Almeracienne avait effectuée un atterrissage d’urgence et déjà le regard redevenu froid de certains Kandoriens se tournaient en cette direction. Baal lui regarda Kal-El qui soutenait le vaisseau mère aidé désormais par Hippolyta et peut être ceux qui l’auraient rejoint.


« J’espère que vous ne comptez pas poser cette benne à ordures chez nous les El. »

Les Almeraciens c’était déjà fait malheureusement, et pas sûr que çà se passe bien avec eux. Mais la secte de tarées adoratrices de serpents? Cela allait être un massacre.


HJ:
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