La superstition est le réservoir de toutes les vérités [Raimund]

La « créature qui fut Cyrus » se tourna pesamment en direction de la voix qui l’avait interpellé juste après qu’il aie vaincu son dernier adversaire. Dès qu’il le vit, il reprit sa marche pesante dans sa direction, faisant trembler le sol à chacun de ses pas. Le voile d’obscurité l’entourant se fit plus épais, dissimulant ses traits mais laissant sa masse visible, intimidante dans la pénombre. Sa litanie incompréhensible continuant encore et encore.

La créature ne prêtait pas réellement d’attentions aux paroles de l’Alchimiste, de toute manière même si elle l’avait fait, il n’y comprendrait probablement pas un traître mot, car l’être qu’il fut avait vécut sur cette île des siècle avant que le premier individu de langue saxonne n’y pose le pied. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, la créature se faisait plus menaçante, grognant et de plus en plus sujette aux mouvements brusques.

D’un seul geste, il intercepta le projectile que l’Alchimiste lui envoya. Le brisant dans la paume de sa main. Mais comme Raimund l’avait anticipé, en se brisant le projectile répandit son contenu : de l’acide qui éclaboussât largement la créature, brûlant et dissolvant à son contact. Le Monstre hurla, et ses cris redoublèrent alors que l’acide atteignait son front dévorant la marque qui y trônait en lettre de feu, dévorant les symboles « מת» qui lui donnait ses pouvoir. La créature hurla, devenant un être de violence aveugle et débridée pendant que l’Alchimiste poursuit son œuvre et décide de mettre le feu au marais dont la créature tire son pouvoir. Malgré son absence de raisonnement, la créature semblait encore le faire instinctivement, puisant dans les pouvoirs du marais pour se régénérer, mais quelque chose drainait une partie de cette énergie magique la rendant bien moins efficace. Rapidement, la marais commença à se transformer en brasier.



De son côté, le jeune noble se faisait régénérer par les pouvoirs du marécage, ou plutôt le pouvoir enfouis sous celui-ci. Ses blessures disparaissaient, sa lassitude s’évanouissait, il sentait une énergie immense, impie se déverser en lui. Il avait déjà ressentit quelque chose de semblable auparavant, il avait déjà expérimenté l’un des puits de Lazare dont les al-Ghul avait l’usage. Mais la sensation, bien que semblable, celle de plonger dans un chaudron d’eaux en ébullition, était en même temps très différentes… il le ressentait avec acuité, ce puits n’était pas comme les autres.
Instinctivement, il avait nagé vers le cœur de ce phénomène comme cherchant à l’atteindre, à le prendre entre ses mains.

Quand la vie eut finit de pleinement réintégrer son corps, le jeune homme était retourné à la surface et avait émergé, épuisé, des eaux du marais. Épuisé par l’intensité de l’expérience, mais pourtant revigoré à tout les autres points de vues. L’Alchimiste s’était porté à son chevet, prenant de ses nouvelles. Si celui-ci avait eut la moindre idée des blessures que l’Eidling* des Orcades avait subit aux mains de la créature, il n’en restait plus aucune traces. Lorsqu’il ouvrit les paupière, ses iris émeraude irradiait littéralement d’un brasier intérieur… mais surtout, aucune trace de raison ne semblait les habiter.


Damian était à présent habiter par la fureur du Lazare. Aux paroles de Raimund, il ne répondit que des borborygme inintelligible alors que son corps tremblait de manière incontrôlable. Puis, soudainement, le jeune homme frappa violemment son allié, le jetant au sol d’un simple geste. Indifférent au chaos qui l’entourait, le jeune noble se releva, émettant des sons de mauvaises augure. Son regard était fou, ses traits tendus… il semblait habité par une fureur surnaturel. Avant même que Raimund ne puisse se relever, Damian était sur lui, incapable de reconnaître allié et ennemi, il attrapa l’Alchimiste à la gorge avant de le soulever du sol sans montrer d’effort. C’était insensé, même si l’écuyer avait prouvé à plusieurs reprise qu’il possédait une force peu commune pour son âge et sa stature, le fait qu’il parvienne à soulever un adulte à bout de bras était quelque chose de normalement impossible. Il semblait habité par une force et une endurance impie. L’air commençait à manqué pour l’Alchimiste, mais Damian avait soudain arrêté son attaque, regardant autour de lui de manière erratique, comme s’il prenait conscience de la présence des flamme et d’une créature déchaîner. D’un geste violent il envoya Raimund voler plus loin pour ensuite se tenir le crâne, comme prit par de soudaine douleurs.

Il hurlait, incapable d’articuler, il peinait avec ce pouvoir coulant dans ses veines. Il semblait même avoir du mal à respirer. Soudainement, il sembla se figer, pas moins agité, mais quelque chose avait capté son attention. Il fixait intensément son bras, comme s’il le voyait pour la première fois… plus exactement son bracelet… l’instant suivant, la lame caché en sortit. Un sourire féroce apparut sur le visage du jeune homme… il venait de se redécouvrir un nouvel outils. Son regard se porta un instant vers l’abomination qui fut Cyrus, qui finit par s’écrouler, sans vie sur le sol… cela ne laissait plus que son allié pour calmer la soif de sang qu’il ressentait. À nouveau, il s’avança vers Raimund, indifférent aux flammes, indifférents à ce qui se passait autour de lui, les blessures et brûlures qu’il se faisait semblait instantanément se résorber. Il était un prédateur, Raimund était sa proie. Son corps tout entier était une arme, prêt à frapper, prêt à tuer.

Puis, à nouveau, Damian s’immobilisa. À nouveau, il sembla prit de convulsion, au point de s’écrouler. Cette fois cependant, il se mit à vomir, à recracher à grand flot l’eau croupie du marais qu’il avait avalé pendant sa noyade… ainsi qu’une substance liquide de laquelle émanait une lueur semblable à celle qu’on pouvait trouver dans les yeux du jeune noble. Cela ne sembla pas le calmer pour autant, il continuait de grogner, son regard observait directement l’Alchimiste malgré que les flammes dévorait toujours davantage le marais. Mais, alors que Damian se relevait pour reprendre la chasse, sa main toucha un objet métallique, baissant la tête, il attrapa ce qui se révéla être son épée, Rouge-Gorge, qu’il avait perdu dans l’affrontement. Cela sembla réveiller quelque chose en lui, à mesure qu’il fixait la lame, ses pensées s’éclaircissait. Instinctivement, le jeune homme faisait appel aux techniques de méditations qu’on lui avait enseigner, focalisant ses pensées sur sa lame, chassant les pensées parasite. Au fur et à mesure, sa respiration anarchique se calma, se normalisa. La lueur dans ses yeux s’atténua et la fatigue le gagna.


« Dé… désolé… cette pui...ssance, je ne cont...trôlait plus rien.  » articula-t-il difficilement alors qu’il s’appuyait sur sa lame pour se soutenir.

Il regarda autour de lui, se réveillant soudain à la réalité. Il constata la situation, le danger les entourant. Il ignorait complètement ce qui s’était passé, mais les explications attendrait. Puisant dans le rush d’adrénaline qu’il ressentait, Damian se releva et vint auprès de l’Alchimiste.

« J’ignore ce qui s’est passé, mais les explications attendront. J’ose espérer que vous savez comment on sort d’ici ? »

*Edling: terme utiliser dans Bretagne insulaire Celtique pour désigner un héritier en titre (pour un roi, ou autre seigneur suzerain)

Le jeune noble venait tout juste de recouvrer ses esprits que déjà il devait retourner dans l’action. Bien que n’ayant pas connaissances de la manière dont l’Alchimiste avait réussit à vaincre l’abomination, il pouvait en constater les effets tout autour de lui, le marais étant en proie aux flammes. S’il devait se hasarder une supposition, Damian dirait même que ce feu n’est pas d’origine naturel… tant il prenait bien dans un environnement totalement humide.


La chaleurs, les difficulté de respirer à cause de la fumée, la caresse des flammes se rapprochant, le boucan environnant provoqué par l’incendie du bois qui siffles, qui explose sous l’effet de la chaleur, le crépitements des flammes… tout ces éléments qui ne l’avait nullement gêné quand la Fureur du Lazare l’habitait, venait soudainement exercer leur pouvoir de nuisance sur lui. Cela couplé à la fatigue qu’il ressentait faillit le submerger, mais les actions de Raimund le rappel à la réalité. Il a les réflexes nécessaires, ceux que Damian aurait dût avoir en temps normal, pour survivre dans l’enfer qu’il a provoquer.

Toussant un peu à cause de la fumée, le jeune homme ne tarde par à obtempérer, remontant une pièce de tissu que les Wayne gardent toujours dans leur panoplie, autant pour se genre d’occasion que pour masquer leurs traits quand ils ont besoin d’évoluer incognito. Il suit l’Alchimiste sur le chemin de fuite que celui-ci à prévu. Malgré la fatigue qu’il ressentait, l’Edling du clan Wayne ne tarde pas à retrouver en lui des réserves d’énergie pour se sortir de cet endroit. Il souffre peut-être même moins que son allié car ses vêtements sont encore humine de sa baignade forcé dans le marécage.

Mais le jeune homme observe, il voit les dégâts provoqué par le plan de l’Alchmiste. Il sait qu’à moins de l’arrivée de pluies, les dégâts seront important. Mais il voit la carcasse de la créature se consumer, il ne ressent pas l’énergie du marais tenter de le guérir, bien qu’il la sente toujours présente. Est-ce que ces flammes suffiront à détruire le puits ? Est-ce que leurs actions empêcheront le retour de cette abomination contre-nature ? À vrais dire, il n’en sait rien, mais il suppose qu’il ne tardera pas à entendre des rumeurs si ce monstre devait réapparaitre.

Finalement, Damian et Raimund parviennent à un endroit relativement sûr, où il pourront un peu se reposer et faire le point. L’expérience avait été désagréable, mais ce n’était pas la première fois, et ce ne serait probablement pas la dernière, que le fils du Mormaer des Orcades serait confronter aux flammes. Abaissant sa capuche et le morceau de tissu lui servant de protection, Damian respire une grande lampée d’air frais avant de commencer à inspecter son équipement.

« Je… survivrai. Merci pour votre intervention. » répondit Damian à la sollicitation de l’Alchimiste quant à son état.

Il s’avérait qu’il avait perdu quelques équipements dans la bataille, le plus gênant étant son arc. Il devra soit s’en trouver un autre, soit s’en faire faire un nouveau. Cela était contrariant, malgré que ces îles possèdent une forte tradition en archerie, il n’était pas si facile que cela de trouver un artisan suffisamment doué de ses mains pour répondre aux exigences de qualité du jeune noble. Il devra probablement se tourner vers son mentor pour cela… et trouver comment lui expliquer la situation.

Bien qu’un peu surpris, il accepta de bon cœur la fiole d’eau que lui tendit Raimund. L’Alchimiste s’était révélé être un allié précieux, bien qu’également dangereux et entouré de mystère. Il serait mal placé pour lui en faire la critique, mais il le gardera à l’esprit si d’aventures leurs routes se recroiseraient. Mais effectivement, ils ont beaucoup à dire… bien que Damian ne sembla pas réagir à la plaisanterie de Raimund, tant son esprit est encore absorber par les flammes dévorant le marais au loin.

« Il y a beaucoup à en dire. Cette quête ne s’est pas réellement déroulé comme je l’espérais. Les ombres de nos passés respectifs ont, semble-t-il, mit un point d’honneur à venir nous compliquer la tâche. »

Damian tourne alors son regard vers la direction opposé. Il perçoit déjà d’autres lueurs s’élever dans l’obscurité. Des feux d’alarme pour alerté concernant la présence de l’incendie. Le jeune noble avait toujours trouver ironique l’idée d’allumer des feux pour signaler un feux, mais c’était ainsi un moyen d’attirer l’attention. Probablement que bientôt ils pourraient aussi percevoir le son des cloches appelant les locaux au branle-bas de combats.

« Pour dire vrais, si je n’avais pas été plonger dans ces eaux, je serais mort à l’heure qu’il est. » avoua Damian. « Mais il y a un pouvoir dans ce marais qui m’a ramené à la vie. »

Un puits de Lazare, cela Damian en était à peu près sûr à présent. Et pas n’importe lequel. L’essentiel des puits de Lazare étaient l’œuvre des hommes, créé par un procédé alchimiques extrêmement précis et minutieux ne pouvant se faire qu’en certains lieux spécifiques à des dates particulières. Damian ne se souvenait pas de tout ce que son grand-père lui avait expliqué, mais il était question d’alignement des astres avec les lignes de puissance tellurique de ce monde. Mais parfois, il arrivait que certains puits soient créé par la nature, ceux-ci étaient excessivement rare et bien plus puissants que ceux que la Confrérie gardait usuellement sous sa garde. Non seulement, ils ne perdaient pas leurs pouvoirs au bout d’une utilisation, mais ils possédaient souvent des effets supplémentaires. En règle général, quand l’un de ces puits était découvert, la Confrérie le gardait sous bonne garde dans le but d’un usage pour des rituels spécifiques. Mais Damian n’avait pas la liberté de partager ces connaissances avec Raimund… il ne pouvait même pas le faire avec son propre géniteur.

« Notre mission initial n’était pas tant de tuer cette horreur que de découvrir les raisons de ses retours incessant. On va dire que c’est chose faite. Je… j’ai déjà entendu parler de tel phénomène, dans de vieilles chroniques de mon clan. Les Wayne traquent les serviteurs des ténèbres et nous avons accumulé… un certains nombres de connaissances. Mais même là, ce n’était que des rumeurs basé sur des légendes, des théories sur la nature du Graal ou du Chaudron du Dagda*. Je n’ai pas souvenir qu’aucun membre de mon clan en aie jamais vu en vrais. Mais ce que ces histoires ont en commun, c’est que ces lieux de puissances possèdent un grand pouvoir… dont celui de défier la mort, et qu’ils sont souvent des catalyses pour des rituels impies. » expliqua le jeune homme, mélangeant subtilement demi-vérité et mensonges dans son récit.

Il était vrais qu’il avait déjà trouvé des mentions de choses ressemblant à des puits de Lazare dans les archives de son père, mais il ne les avait reconnu que parce qu’il était familier du concept. Il y avait fort à parier que même les membres les plus érudits de la cours du Mormaer des Orcades, tel que Lucius, n’avaient pas la moindre idée de la nature réel de ces puits. Si Damian se permettait de lever, en partie, le voile sur cette affaire, c’était par égard pour l’efficacité dont il avait fait preuve dans cette aventures. Il ne savait toujours pas s’il devait vraiment se fier à lui, mais définitivement il ce Raimund était un agent et un allié pouvant s’avérer utile… donc à garder à l’œil.

« Quant à votre rémunération. Même si en définitive vous n’avez pas remplit la mission pour laquelle je vous aie engagé, ce sont les circonstances qui en sont la cause. Et vous avez indéniablement montrer une utilité certaine dans cette quête. Je suis donc disposer à la revoir à la hausse. Au début de ce périple, vous avez demandé à pouvoir utiliser mon nom pour vous protéger, si vous vous rechercher un protecteur je suis prêt à vous en trouver un… ne serait-ce que pour vous éviter de finir sur un bûcher. » exposa le bâtard du clan Wayne avec un sourire en coin.

Damian s’amusait un peu de son allié, ayant bien compris qu’il était un esprit trop indépendant pour que cette récompense ne l’attire vraiment, mais il laissait néanmoins la possibilité ouverte pour pouvoir conserver les talents de l’alchimiste à porter de main que ce soit pour le compte du clan Wayne ou de la Confrérie des Ombres. Mais aussi, c’était une manière de montrer à celui-ci l’estime qu’il avait gagner auprès du jeune noble.

« Mais vous connaissant, je suppose que vous seriez plus intéressé par une bourse d’or supplémentaire pour vous mettre à l’abri du besoin pour un moment ou un autre objets pour vos études que de vous lier à un noble. En attendant, voilà déjà ce que je vous avais promis. »

Damian fournit la bourse de pièce d’or qu’il avait présenté à l’Alchimiste au début de cette aventure en proposition de paiement. Bien qu’humide par son plongeon dans le marais, elle n’avait pas percé et son cordon ne s’était pas délié.

« À moins que vous n’ayez d’autres question, je propose qu’on se mette en route pour se trouver des montures »




* Chaudron du Dagda: le Dagda est le père des dieux Irlandais et posséderait un chaudron disposant de plusieurs pouvoirs, dont celui de ressusciter les morts qu'on plongerait en lui. Ce chaudron est soupçonner avoir été l'une des sources d'inspirations pour la légende du Graal Arthurien.

« Mmh. »

Un léger souffle s’échappe des lèvres de Raimund, alors qu’il soupèse la bourse, envoyée par Damian à l’issue d’un long et pertinent discours.
Enfin. La récompense arrive.

Bien.

« Je… vois. C’est un lieu… surprenant, assurément. »

C’est peu de le dire.
Entre la créature affrontée, l’entité croisée, mais aussi les rites réalisés ici, ainsi que l’étrange réaction du marais lui-même…
Oui, c’est surprenant ; et étrange.

Une part de lui refuse de reconnaître ce que dit le jeune noble, sur sa possible résurrection. Mais une autre, bien dominante, bien habituée hélas aux événements troublants et surnaturels, sait au fond qu’il dit vrai.
Il retient un frisson, face à une telle réalité.

Son regard se perd quelques instants sur l’incendie, au loin. Il acquiesce, à nouveau, et reprend d’une voix lente.

« Il… est certain, que ce marais dispose de secrets que nous ne connaîtrons pleinement jamais. Le lieu avec votre famille, votre passé, est étonnant – mais cohérent, avec ce que nous avons dû affronter.
Je… ne pensais pas que ma propre histoire viendrait nous hanter, Messire. Je… ah.
Je vous… remercie, de ne pas vous être attardé dessus. J’ai conscience que mes… actes passés sont crispants, troublants. Je puis vous assurer qu’ils n’ont jamais été réalisés avec de vilaines pensées – mais, toujours, pour survivre. Et échapper au pire.
Hélas, cela provoque parfois… bien du mal, à autrui. »

L’alchimiste hausse les épaules. Evidemment hanté par la culpabilité.
Mais bien obligé de vivre avec.

« Je… vous remercie, également, pour la bourse ; mais aussi le don, de votre nom et de votre réputation. Je… ne doute pas de pouvoir l’utiliser.
Autant que… de venir vous quérir, si jamais mes ennuis deviennent trop nombreux. »

L’ombre d’un sourire glisse sur son visage, alors qu’il va un peu plus loin – un peu trop loin ?
Peut-être ; mais cela fait partie de lui, aussi.

« Quant à votre proposition finale… je me dois hélas de décliner. Nos chemins se séparent.
Il est temps que je retrouve… ma solitude ; et mes propres voies.
Merci, Messire. Merci pour votre… générosité, votre loyauté. Votre honnêteté. Cela… m’a surpris, je dois l’admettre ; agréablement.
C’est une bonne chose.
A bientôt… peut-être. »

Raimund ose un sourire plus franc – puis une salutation sincère.
A proximité, une branche cède, sous les flammes qui approchent. Il en profite, et s’évapore dans les ombres.
… comme Damian peut en avoir l’habitude.

Il s’échappe. Il file.
Il entend passer à proximité du marais, pour récupérer quelques éléments ; pour étude.
Ou utilisation.
Et après… Morlaidh. Et les fantômes de son passé.

Afin d’en faire la paix. Au moins un peu.

(HJ/ Merci pour ce formidable RP ! C’était une superbe expérience ! /HJ)