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Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle]

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Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Jeu 11 Aoû 2022 - 22:20

L'on dit que les mots peuvent changer le monde ; c'est vrai.
Lentement, cependant.
Doucement. Une pensée après l'autre. Un esprit après l'autre.

Les mots peuvent changer le monde – mais les mots, et les images, peuvent le changer... encore plus vite.

C'est pour cela que les habitants de la Terre, les Terriens, reçoivent ces mots, dans leurs esprits – tout en voyant quelques images, aussi. Des flashs.
Des... moments ; qu'ils partagent, tous ensemble.

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Avec lui, aussi. Surtout.

Les mots, alors, reviennent – se renforcent. S'installent. S'imposent.
Résonnent, dans les corps et les cœurs.

Il était une fois.

Il était une fois la Vie.
Forgée dans une explosion, un choc puissant ; un Bang. Un Big Bang.
Qui a tout créé. Qui s'est formée.
Qui s'est glissée, dans une Source infinie. Qui s'est réfugiée, derrière un Mur ; de la Source.

Il était une fois des mondes, alors. Vivants. Riches. Intenses.
Et... des dieux, aussi. Leurs dieux.
Avec leurs mythes, leurs légendes ; les guerres, leurs drames. Leurs époques.
Les Mondes, qu'ils ont drainé.

Il était une fois le Premier Monde ; puis le Deuxième. Puis le Troisième.
Puis le Quatrième, forgé sur les ruines du précédent.
Bâti dans la fureur d'une bataille finale, entre l'ombre et la lumière ; un Ragnarok cosmique.

Il était une fois le Quatrième Monde, oui. Et deux planètes – jumelles, mais opposées.
Néo-Génésis, le paradis. Apokolips, l'enfer.
Et la guerre. Leur guerre, qui menace l'Univers entier. L'équilibre même de la Source.

Il était une fois le Pacte, alors.
Entre Néo-Génésis et Apokolips. Entre le Haut-Père et Darkseid. Entre la lumière et l'ombre.
L'échange, entre l'héritier de chaque monde ; de chaque meneur.
La paix. Viciée, mais réelle. Au moins un peu.

Il était une fois... un Scot.
Titre réservé à ceux qui débutent, dans l'Orphelinat de Granny Goodness. Dans l'enfer abominable, où les servants de Darkseid sont abandonnés.
Un Scot, parmi d'autres. Un Scot, dans une foule d'autres. Un Scot, qui échoue aux tests ; et se perd, chaque jour, en sentant qu'il est différent – qu'il ne peut ni ne veut s'abandonner à la violence.
Au point de la refuser. Au point de souffrir, pour la rejeter.
Au point de réaliser l'impossible ; en s'enfuyant d'Apokolips, et en offrant une première défaite à Darkseid. Avant bien d'autres.

Il était une fois un homme, qui arrache son identité par son passé, et son besoin de liberté.
Scott Free.
Qui, dès son arrivée sur la Terre, berceau de l'Univers dans ce nouveau Cosmos, trouve un homme qui semble incarner tout ce qu'il veut, tout ce dont il a besoin ; un père, de substitution.
Thaddeus Brown.
Il lui est pris, dès qu'il l'obtient. Et Scott Free doit prendre sa place, incarner ce que Thaddeus était ; et en faire plus, en son honneur. En son nom.
Il doit réaliser l'impossible, encore.

Il était une fois Mister Miracle, ainsi.
Artiste. Showman. Super-héros.
Combattant Apokolips sur Terre. Guerrier de la lumière. Membre de supers-équipes.
Fier. Droit. Acharné. Heureux.
Eloigné de Néo-Génésis. Eloigné de ses sources. Eloigné de son foyer, dont il a été privé ; tout en forgeant le sien, avec Barda. La guerrière acharnée – devenue épouse attentionnée, et amoureuse. Equilibrée. Enfin.

Il était une fois... bien des aventures. Bien des drames. Bien des sacrifices.
Bien trop peu de joies, aussi.
Ses Travaux, pour reforger une Boîte-Mère anéantie. La Bataille d'Oa, quand Apokolips et Néo-Génésis s'affrontent autour de la Batterie Centrale ; puis la fin du Quatrième Monde, quand il a organisé la mort des Néo-Dieux, pour briser un cycle vicié de résurrections. Une guerre contre le Reach, dans l'Espace. La lutte contre la Justice League, puis le combat mortel contre Orion, et un sacrifice pour ramener l'essence des Néo-Dieux. Une tentative de réinvention personnelle. La lutte sur Warworld, pour sauver la Terre et ramener Superman. La résurrection des Néo-Dieux, quand le Règne de Darkseid menace l'Univers. L'ultime bataille contre Darkseid. La création d'une Boîte-Adolescente, pour Beast Boy. La reconquête de son identité, de sa vocation, avec Starfire. La défaite de Sinestro. Le sauvetage temporel de Ted Kord. L'ouverture de la Cour des Miracles, son cirque cosmique. La défaite cosmique des Omega Titans, et le sacrifice de son fils à naître.
Et bien, bien, bien... d'autres.

Il était une fois, enfin... la mort ; d'un père.
D'un Haut-Père.

Une place à prendre, alors – celle de représentant, avatar de la Source ; son prophète. Armé de la puissance de la Vie.
Le fils devenant le père ; le Haut-Père.
Mais... mais.

Il était une fois. Scott Free. Mister Miracle.
L'homme qui s'échappe.
Qui ne s'enfuie pas ; mais qui s'échappe. Et qui, après avoir sacrifié son fils à naître, après avoir découvert qu'il aurait une fille tyrannique à l'avenir... ne peut pas. Ne peut plus.
Ne veut plus, surtout.

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Il était une fois un homme qui n'a jamais voulu qu'une vie normale ; mais n'y a jamais eu le droit.
Car l'Univers a eu besoin de lui.
Il a donné. Il a tout donné, mais n'a eu que trop peu en retour. Et alors qu'il a désormais le pouvoir de tout...
Il refuse. Le pouvoir, et la charge.

Il vous regarde, alors. Il vous fixe. Il plonge ses yeux, dans les vôtres.
Et acquiesce, lentement. En s'adressant à vous.
Votre esprit. Votre cœur. Votre âme.

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 « Un... cher ami m'a dit un jour que, selon lui, la vie est une addition de bonnes et de mauvaises choses.
Les bonnes n'améliorent pas à chaque fois les mauvaises.
Mais, en parallèle, les mauvaises ne ruinent pas entièrement les bonnes, ou les font disparaître.
C'est vrai. C'est très vrai.
Mais... les choses ne durent jamais. Et c'est parce qu'elles ne sont pas éternelles – parce que rien n'est éternel... que tout est important.
Rien n'est figé. Rien n'est acté. Et... tout peut être changé. Ne l'oubliez pas.
En voyant tout cela. En voyant... ce que je vous donne.
Ne l'oubliez pas. Ne m'oubliez pas. Ne... vous oubliez pas. »


Il sourit ; tristement.
Puis...
Puis.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 6865caec1cd06e1673e774682ac6e6aa

Il plonge, dans l'Univers ; et le Cosmos.

Il s'efface.

Son corps s'évapore. Son corps se dissout. Son corps s'efface.
Dans l'immensité.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Cosmos-mundo-posibles

Et vous emporte.

Dans le Flux Temporel. Dans l'avenir.
Dans... le futur.
Tous les futurs.

Vous avez des visions de votre futur ; de la possibilité de votre futur. De ce que vous pourriez vivre ; et subir. Et perdre.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] PoRHaO

Un instant. Un instant unique, et absolu... en voyant ce qui pourrait vous arriver.
Et ce qui pourrait changer.
Ce que vous pourriez changer.

Voilà ce que Scott Free fait du pouvoir du Haut-Père ; du prophète de la Source.
Un don.
Une vision, pour chaque Terrien, de son futur – un cadeau, pour chaque habitant de ce monde qu'il a tant aimé, où il a été chez lui. Lui-même ; enfin.

Et après... après.
Après.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Biden-and-NASA-share-first-image-of-the-universe-taken

Il était une fois Scott Free, Mister Miracle.
Esclave. Révolutionnaire. Super-héros. Epoux. Guerrier. Sauveur de l'Univers. Haut-Père.
Et bien plus ; alors qu'il voulait bien moins.

Il était, une fois.
Puis.
Une fois.
Il n'était plus.
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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Jeu 11 Aoû 2022 - 22:25

(HJ/ Bonsoir à tous !

Ce message est... quasiment le dernier en RP, que je posterais avec ce compte ; et Mister Miracle.
Ce message marque la mort de Scott Free. Mon Scott Free.
Bien sûr, les New Gods se réincarnent, revivent ; et un autre pourra reprendre Mister Miracle. Mais mon Mister Miracle, que j'incarne depuis 7 ans et 2 mois (et oui)... meurt, ici.

En sacrifiant l'énergie de Highfather, en sacrifiant son corps, pour que chaque Terrien ait une vision du futur ; son futur. Et ce qui peut être changé.
J'invite ainsi toutes les personnes intéressées à faire un petit message, soit pour votre réaction au sacrifice de Scott... soit pour que votre personnage ait une vision du futur. Qui vous conviendrait ou non.

J'admets écrire ces mots avec émotion. Je suis content de ce message... qui aura un petit épilogue, d'ici quelques temps ; soit après vos messages éventuels, soit après le mien. Mais l'essentiel est dit.
Le spectacle s'achève !
La scène post-générique arrive... mais le show se termine. Et c'était bien ; parce qu'il y a un début, un milieu, et une fin. Comme il se doit. /HJ)
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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Jeu 11 Aoû 2022 - 23:29





Spoiler:

Hippolyta reçu un message sous forme d'une vision. De qui cela venait elle le compris aussitôt. Plus souvent ennemis qu’alliés pour elle les Neo-Dieux n’auraient jamais fini de marquer l’univers de leur présence. Celui qui rendait son dernier souffle était l’un de ceux qu’elle appréciait le plus cependant, car bien des fois il protégea le monde des excès des siens.

La reine qui comme Scott Free n’était peut être pas si éternelle que cela eu alors une vision.


Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] A12

Celle d’un monde meurtri, un monde où ses dieux ne sont plus et où celui du reste de l’humanité semble les avoir abandonné à leur sort.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] B10

Au joug d’un être de pure douleur, Sovereign. Un être qui règne sur les ruines d’une Terre où les plus grands héros sont enterrés et où leurs enfants ne parviennent pas a reprendre le contrôle tyrannique de ses mains couvertes de sang.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] C10

Un monde de cauchemar où cet être à détruit toutes les armées pour qu’une paix demeure, une paix bâtie en empilant des murs de cadavres.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] D10

Mister Miracle s’était sacrifié pour épargner un futur possible où il deviendrait mauvais et où sa fille serait le danger pour les générations suivantes. Se faisant il révélait à Hippolyte son avenir à elle qui devenait possible de ce fait, par le vide qu'il créait. Hippolyte de Themyscira sera Sovereign un jour. Cet adieu de celui qui échappait à son destin n’était pas qu’un au revoir, pour elle c’était autre chose encore.


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Un avertissement.

Spoiler:
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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ven 12 Aoû 2022 - 2:32

Je n'aime pas les au revoir.

Parce que je ne suis pas doué pour les gérer. Mon genre, c'est l'explosion ou l'implosion nerveuse, une chance sur deux d'avoir l'une ou l'autre. Soit j'éclate de rire ou de colère, soit je reste planté comme un robot bugué lorsque l'annonce se fait. Faut dire que mes parents n'ont jamais réellement eu le temps de m'apprendre à le faire: ils sont morts avant. Là, vous commencez à comprendre pourquoi je les aime pas, n'est-ce pas...

Mister Miracle n'a pas beaucoup fait partie de ma vie, nous ne nous sommes croisés qu'à l'occasion de bien tristes fêtes de Noël il y a quelques années de cela, mais l'impact de son existence résonne tant et si bien aux quatre coins de l'univers qu'il me touche très profondément, plus que je ne l'aurais pensé. La main sur le fameux petit livre bleu qu'il m'a alors confié lors de cette unique rencontre, dans lequel sont notés et annotés chacune de mes aventures passées, en attente constante d'événements à venir, j'observe le cosmos accepter le départ d'un de ses enfants chéris, avant de se remettre.

Ou en tous cas essayer de se remettre tant bien que mal.

Car ce petit filou ne se contente pas de s'évaporer avec les pouvoirs du berger des New Gods, non non. Pour rester fidèle à sa réputation, il ne pouvait que partir sur une dernière note miraculeuse. Une bribe du futur. De notre futur. Normalement du mien seulement, de mon côté, mais il semblerait que je sois un petit peu trop lié au concept certes grandiloquent de Multivers. D'Omnivers même, selon les dernières estimations.

Ce qui fait qu'en lieu et place d'un Derek bedonnant affairé devant les fourneaux, entouré de plein de mini-Derek surexcités pendant que Madame Derek est occupée à sauver le monde (une occupation comme une autre), je me retrouve d'abord face à une main. Et pas une petite main de rien du tout, attention: la Main de la Création. Rien que ça.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 96h2

... si, pour une fois, les problèmes ne pouvaient concerner que ma petite personne, ça ferait des vacances à un bon paquet de monde.

Mais vu la suite de ma vision, on va plutôt être sur des heures supp' mal payées, hein.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 4225

S'impose à moi la vision de notre monde, en proie à la corruption et au chaos, en train de chuter, chuter, chuter vers une déchéance prochaine. Vers une soumission absolue aux ténèbres. Comment, pourquoi ? J'aurais envie de vous dire de suivre la suite des événements comme tout le monde, mais même ça, je n'en suis pas si sûr. Parce qu'au fond de ma petite tête se battent plein de questions: "est-ce que c'est tout à fait inéluctable ?", "à qui puis-je en parler pour nous éviter ce scénario digne d'un film de Doomsbay (la fusion parfaite de Michael Bay et Doomsday, inventée par mon amie Ernie et moi) ?", et surtout "suis-je en train d'halluciner ?".

Oui, aimerais-je répondre.

Non me dit mon cœur, alors que le spectacle s'arrête soudain sous mes yeux.

Quelque chose arrive, quelque chose se prépare dans l'ombre, là où même mon regard multiversel (promis, c'est vrai, je me la pète pas !) ne peut se poser. Tempus lui même n'en a pas conscience, sans quoi il viendrait sûrement m'en parler, pour résoudre ce problème. Mais avant d'alarmer quiconque, il me faut mener mon enquête, explorer un peu cette folie annoncée par la dernière étincelle d'un dieu qui rêvait être un homme et qui, jusqu'au bout, aura offert à ce monde qu'il aime tant l'espoir.

Merci Mister Miracle.

Merci Scott Free.

Merci Jakirb.

Et bonne nuit.



Dernière édition par Sideways le Lun 19 Sep 2022 - 13:14, édité 1 fois
ExKhalid Nassour
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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ven 12 Aoû 2022 - 13:56


Il existe ce genre d'instants. Un phénomène qui appelle à la passivité et à l'observation. À la contemplation. Un moment auquel il semble impossible de ne pas se soumettre – car il n'y a rien à faire, à cet instant bien précis. Cela commence par un espoir. Le même espoir lorsque la dernière page d'histoire d'un livre est tournée. Cet espoir que la main qui l'a rédigé laisserait, finalement, une marque de la continuité de cette même histoire. Un espoir qui mène à une page blanche. Une page, vierge. Sur laquelle l'encre aurait dû couler. Vient la réalité – ou plutôt, ces réalités. Cette impression qu'elles se mélangent. Entre l'histoire qui a été vécue, observée, contemplée et sa propre perception. Du Temps. De l'Espace. Se demander dans quelle réalité se trouve son corps, son esprit, son cœur.

Avant de réaliser. Que la page est en effet vierge. Qu'une invitation est offerte, par la main qui a rédigé l'ouvrage et par le personne qui en était le cœur, de continuer d'écrire.
Une autre histoire. Avec une autre main. Car c'est à cela que sert la lecture, l'expérience. S'inspirer. Pour mieux avancer. Grâce à ceux que nous rencontrons. Que nous admirons – ou détestons.

Jaime Reyes ne peut se vanter d'avoir souvent croisé Mister Miracle. En fait. Il ne l'a vu réellement – physiquement – qu'une seule fois. Mais quelle aventure ! Une course contre la montre. Une course contre cette force primordiale qu'est le Temps, corrompu par Epoch – cet autoproclamé Seigneur d'une Interprétation du Temps. Une interprétation aussi ignoble que destructrice. Ce jour-là – ou ces jours, après tout, combattre un paradoxe revient à laisser sa compréhension du Temps de côté – il a rencontré deux inventeurs. Il a travaillé à leurs côtés. Ted Kord, bien entendu. Mais Scott Free, aussi. Un New God. Et à cet instant … à cet instant … Dans les profondeurs de cette symbiose encore incomplète, il a ressenti quelque chose.

La réalisation de rencontrer enfin une technologie qui peut l'impression. Lui. Khaji Da. Et dans cette réalisation, une forme de soulagement.
De savoir que l'évolution est encore en marche. Car la perfection ne peut être recherchée par la Conscience Artificielle qu'est le Scarabée. Jamais. Jamais il ne doit tomber dans ce travers.
Car la plus belle chose dans cet univers est sans doute la capacité à ce qui s'y trouve d'apprendre. Apprendre et évoluer. Dominer le fort en le surpassant. S'arracher d'une condition précédente.
En cela, Jaime Reyes et Khaji Da sont d'accords.

C'est cet univers là, aujourd'hui, qui résonne de cette mélancolie. De ces mots, aussi. Ceux qui touchent le cœur et l'esprit. C'est le Futur de cet univers là dans lequel plonge l'essence même de cet homme. De cet artiste. Il disparaît, comme il est apparaît – en marquant. Ceux qui l'aiment. Ceux qui l'admirent. Même ceux … qui le détestent. Sans doute. Oui. Sans doute … Il force Jaime Reyes à regarder le ciel. Ces étoiles. Ce vide. À écouter. À simplement écouter. À enregistrer. Cette dernière volonté. Ce testament. Qui se grave dans la mémoire la plus protégée de Khaji Da. En cet instant, même les mouvements imperceptibles, bruyants, des mondes numériques et virtuels semblent devenir silencieux.

Un frisson. Dans la main. Alors que vient le deuxième cadeau de cet artiste. Une vision. Une image. Fugace. Qui vient marquer la symbiose. Qui vient frapper dans des programmes cryptés du Scarabée. Qui viennent créer une perturbation. Alors que cette image. Cette vision. Se manifeste sous la forme de cette image holographique. Cette superposition de la réalité physique et virtuelle. Dévoilant une Terre exploitée, comme le serait une mine. Comme le serait une entreprise. Comme le serait un monde sous la coupe de quelque chose.

C'était votre dernière chance.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Negoti10

Une figure. Celle d'un homme jamais encore observé. Dont les mains sont jointes contre son ventre. Des héros. Au sol. Pas que des héros, d'ailleurs. Blessés. Humiliés. Sanglants. À l'article de cette mort venue des cieux.
Et derrière cette silhouette. De nombreux yeux qui s'ouvrent. Dans l'ombre de cette exploitation. Des yeux qu'il a peur de reconnaître. Tant il connaît cette lueur d'or. Tant il connaît ce bruit. Cette mécanique. Qui grouille. Comme de milliers insectes.

Un instant. Sa main se porte à ses lèvres. Le Temps cesse de pirater les systèmes. Un frisson parcours son corps. Cet avenir. Il ne devait pas … Il ne doit pas …

C'est une page vierge, qu'offre Scott Free. Une page, qui se doit d'être écrite.
Inspirés. De nouveaux auteurs et personnages doivent vivre. S'évader. Comme le faisait l'Artiste qu'il était. S'évader d'une entrave. Comprendre.

Retirant sa main de sa bouche. Le jeune homme lève une dernière fois les yeux vers le cosmos. Nous nous souviendrons. Nous n'oublierons pas.

Jamais.

***

« Non. Non. Non. NON ! » Des éclairs parcours son corps. Des étincelles viennent éclater des machineries complexes – trop complexes pour être racontées. Une femme se prend la tête. Pousse un hurlement de rage, alors qu'elle est regarde avec inquiétude – non, avec crainte – par des séides. Qui reculent d'un pas. Même manipulés ainsi, un instinct de conservation semble les protéger à ne pas être toucher par un seul de ces arcs électriques.

Il ne devait pas disparaître maintenant.
Il devait simplement mourir sous ses doigts.
Brûler. Hurler. Brûler encore. Encore. Encore. Toujours.

Un bruit sourd résonne. L'arrête. Bloque sa respiration. Bloque la voix de Limina. Qui s'effondre au sol. Alors qu'elle entend. Un hommage. Guerrier. Des coups. Qui résonnent dans son crâne. Qui lentement résonnent dans les mains des séides. De ce conquérant. De cet artiste – de la guerre. De la conquête. Dans le cœur. De cet Empire. Un homme frappe quelques coups répétés de son index. Sur l'accoudoir de son trône.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Starro25

Ce bruit résonne. Dans la pièce. Au-delà. Dans les esprits de tout un Empire. Et pendant cinq minutes. Cinq longues minutes. Ce bruit résonne. Comme les cloches d'une cathédrale. Des coups répétés. Qui pendant cinq minutes. Se déforment. En un nom. En un unique nom. Un son. Répété. Par toutes et tous. Dans cet esprit.

Mister Miracle.

Sans doute. Oui. Sans doute que les ennemis même de Mister Miracle, ceux qu'il a pu croiser. Ceux qui ont survécu. Ceux qui ont été témoin de son Art. De sa force. Sa férocité guerrière. Son ingéniosité scientifique. Sans doute ont-ils été marqué. Un ennemi. Un bon ennemi. Un bon ennemi n'est pas forcément un ennemi mort. Un bon ennemi est celui qui grave un souvenir dans l'esprit de celui ou celle qu'il a combattu. Un souvenir de haine. Un souvenir de détermination. Un souvenir de conquête.
Et même pendant ces cinq minutes, la Nymphe humiliée par le New God semble trouver une certaine quiétude. Imposée ? Peut-être. Ou peut-être, simplement ... doit-elle apprendre à garder ses obsessions pour elle.

Aucune vision du futur n'est offert à cet Empire. Car son Cœur n'en a cure.
Mais pendant ces cinq minutes. Mister Miracle aura été la personne la plus importante de ces différentes galaxies, dominées par un esprit commun. Dans la ruche, à travers les plus hautes sphères comme dans les planètes les plus sauvages. Ce nom n'a fait que résonner.

Les étoiles se souviennent. Mister Miracle.
Elles n'oublieront pas.
Je n'oublie pas.
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Depuis récemment, une seringue de sang infusée de magie démoniaque très fortement semblable à celle Trigon.
Shadowpact
Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ven 12 Aoû 2022 - 23:07




L’air de Londres était encore agréable, à cette heure : tiédit par le soleil de la journée passée, rafraîchit par le vent de la nuit. Le Britannique était en chemise, ayant préféré laisser trench et veste jetés en travers d’un canapé quelconque à la Maison. Il prit une longue inspiration puis tira son téléphone de sa poche. Du bout du pouce il sélectionna une de ses numérotations rapides, puis fouilla ses poches à la recherche de son paquet de cigarettes.

- Chase. ... Yep. ... Yep.

Un temps de silence. Clic

- Double yep.

Clic clic clic. Le briquet cracha sa flamme et embrasa doucement la cigarette. Constantine prit une longue bouffée de tabac puis la recracha pas le nez.

- T’es un ange.

Il referma le portable avec un claquement sec puis se mit en route. Les nuits en ville avait un charme tout particulier. Le son, lointain, des voitures et des taxis. Le vent discret, au-dessus et à travers des immeubles de briques. Des bruits de pas, à peine perçus et déjà disparus. L’occasionnel grésillement d’un lampadaire défectueux. Au bout de la rue, des bruits de verres et de chaises s’échappaient dans l’obscurité, de ceux que fait un barman qui range vers trois heures du matin quand tout le monde a proprement été mis dehors.

Ici, la rue était calme. La lumière jaune de l’éclairage publique dansait avec les ombres, se cachant dans les vitres et les vitrines. Les devantures étaient toutes éteintes – si ce n’est celle, lointaine et encore brillante, du pub. Quelques fenêtre laissaient filtrer des rayons jaunes derrière leur rideau, et au moins une fenêtre montrait des ombres ondulant dans une lumière rouge. Le Britannique laissa son regard s’attarder dessus puis laissa un échapper un petit ricanement enfumé. Chacun occupait sa nuit comme il voulait, après tout.
Il erra un peu, jeta un regard dans son dos, vers le pub, puis tira une pinte remplie de sa poche.  « How do you have a pint of beer in your pocket ? Skills. ». L’air à demi-amusé de sa connerie, il en prit une gorgée et marcha encore un peu et fouilla les coins de rue des yeux. Chase devrait arriver… par là, normalement. Ayant choisi un embranchement, le magicien s’assit sur le premier perron à portée de main. C’était peut-être celui d’une maison, peut-être celui d’un immeuble ; il n’en n’avait aucune idée. Il se cala confortablement contre la lourde porte en bois, prit une nouvelle gorgée puis posa son verre sur le bitume.

Il renversa la tête en arrière et attendit patiemment. Il était environ quatre heures du matin. D’accord, dis comme ça, ça paraissait un horaire absurde pour demander à un pote de venir le chercher, mais Chase travaillait de nuit. Ça lui faisait de la compagnie, et ça voulait dire un trajet gratuit pour John. Tout bénéf. Bien sûr, il le faisait pour tenir compagnie au père Chandler.
Le père Chandler. Tss. On s’habitue toujours aussi difficilement à certaines choses.

Le Britannique porta sa cigarette à ses lèvres. L’extrémité rougeoya, puis il cracha une fine volute de fumée grise vers le ciel. Il avait connu pire endroit pour attendre un taxi. Le goudron ne sentait pas particulièrement la pisse, il n’y avait pas d’ivrognes pour vomir à proximité, et on voyait presque les étoiles.

Constantine pencha doucement la tête. Il voyait les étoiles. Depuis une des rues tortueuses de Londres, au milieu des lumières électriques et de la pollution lumineuse, il les voyait comme s’il se tenait au milieu de la campagne. Le Britannique se redressa un peu. Dire que ce serait bizarre serait un sacré euphémisme. Elles étaient là, toutes sous ses yeux, points lumineux et argentés traçant leurs dessins improbables dans le firmament – Cassiopée, la Grande Ourse, Orion… elles étaient belles. Visibles. Proches.

Très proches.

La vision du Nouveau-Dieu le heurta de plein fouet.

En un instant, il se vit ailleurs. Un autre temps, une autre époque, un autre monde peut-être. Il se vit un mage doué, voyageant ici et là. Aidant. Apportant un peu de son pouvoir – son étrange chance, qui ne le sauvait que lui – aux autres. Discutant autour d’un café ici. Riant là. Faisant face à Satan en personne là-bas. Il voyait – pire, il sentait – le destin répondre à sa musique tandis qu’il marchait au-devant des dieux, protégeant l’humanité tout entière comme une flamme joueuse, rieuse, qui allait en dansant éclairer les ombres que d’autres n’oseraient jamais approcher. Il se tenait au milieu d’une toile de destinée dont il avait fait un bouclier pour le genre humain, et son rire raisonnait jusque dans l’Abîme – et là-bas, dans leurs fosses et sur leurs montagnes, dieux et démons tremblaient à égale mesure.

Il se vit heureux. Il se vit avec Gemma, avec Tricia Chandler. Avec sa sœur. Avec son père. Avec sa mère. Avec son frère.
Il se vit avec Astra.

Puis, aussi vite qu’elle avait disparu, Londres revint. Elle rapporta son bitume, ses lumières électriques et ses fantasmes nocturnes ; elle ramena son obscurité, ses étoiles invisibles, l’air lourd de la chaleur de la journée et le poids de l’alcool et du tabac ; elle le cueillit dans sa vision, où il était entouré, heureux, au cœur de tout, et elle le rejeta sur le perron de cette maison qui n’était pas la sienne, dans cette rue sans personne, au parfum de bière et de tabac froid.

John Constantine avait vu quelque chose. L’avenir, probablement pas. Ce qui aurait pu être. Oui, c’était plutôt ça : au milieu de sa nuit, Constantine s’était vu offert un fragment de ce qu’il aurait pu être s’il avait été meilleur. S’il n’avait pas fait autant de choix si foireux, s’il avait déçu moins de gens, s’il n’avait pas eu la vie qu’il avait eu. On lui avait offert un fragment de celui qu’il aurait pu être s’il n’avait pas été lui-même – s’il n’avait pas été ce lui-même si misérable qui vivait seul et se contentait de cendre et d’alcool et de nuit – puis on l’avait rejeté dans les boyaux de sa Londres grise et sombre.

Voilà ce qu’il aurait pu être. Ce qu’il aurait dû être, peut-être. Ce qu’en tout cas, il n’était pas.

Il y eut un temps, dans la nuit, dans l’ombre de la rue. Peut-être ne dura-t-il que quelques battements de cœurs, peut-être une centaine, peut-être plus. Constantine resta immobile, silencieux. Prostré.

Londres s’en moqua éperdument, et le reste du monde tout autant.
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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Lun 15 Aoû 2022 - 23:34

Au moment où Scott Free délivra son ultime message à l’Humanité, le Fils du Batman était occupé dans la Batcave à travailler sur prototype de costume. Le Jeune Prodige ne comptait pas simplement attendre que son père ou un autre membre de sa famille lui fournisse ce dont il avait besoin, il préférait prendre les devants pour rester autonomes… et il appréciait d’expérimenter la faisabilité d’idée que ce soit pour retravailler et améliorer son propre équipement ou alors pour se préparer pour le jours où il succéderait à son père. Cela lui changeait également les idées après des heures interminables à étudier les scans et schéma du vaisseau Kryptonien qu’il avait récupérer à Métropolis. Il lui faudrait encore du temps pour que l’appareil soit opérationnel, mais c’était faisable.


En même temps qu’il travaillait sur son prototype, le jeune Wayne venait d’avoir une discussion au téléphone avec son ami, Jon Kent, pour discuter des évènements de Métropolis. Même si en définitive, Jon n’avait pas perdu ses grands parents, sa ville avait quand même subit des dégâts, lui-même n’en étant pas sortit indemne… mais la conséquences la plus durable pour la vie de Jon Kent était la perte de son identité secrète. Ce dernier point avait d’ailleurs été le principale sujet de discussion entre Jon et Damian, l’Héritier du Démon évoquant les possibilité qu’il y avait pour que Jon puisse échapper aux journalistes qui n’avaient certainement pas manqué la révélation des Kandoriens pour mettre le siège à la demeure des Kent. Damian avait notamment parlé de la possibilité qu’il y avait à leurs forger des nouvelles identités pour Jon et sa famille… même si celui-ci n’était pas réellement chaud à l’idée d’abandonner son identité familiale. L’autre possibilité « raisonnable » que Damian avait envisagé, consistait à mettre à disposition de son ami le manoir Wayne pour s’il avait besoin de trouver un asile où se réfugier du cirque médiatique pour quelque temps… bien entendu, il y aurait quelques conditions d’usage, mais l’idée était là, les Wayne ayant une excellente protection contre les paparazzi et autre parasites en tout genres.


Mais c’est alors que la conversation venait de se terminée, qu’il venait d’éteindre son téléphone pour ramener toute son attention sur le prototype qu’il modifiait que quelque chose se produisit, qu’il perçut le message délivré par le Nouveau-dieu.


« Showman ? »


Le surnom que Damian avait affublé Mister Miracle, au déplaisir de ce dernier, lors de leurs première rencontre durant les évènements qui avaient conduits à la destructions de Blackgate. Il s’agissait d’une des deux occasions durant laquelle les routes du fils du Batman et du Nouveau-dieu s’étaient croisé, la seul fois aussi où ils avaient échangé des paroles. En définitive, Damian ne connaissait pas vraiment cet être en-dehors de ce qu’en disait les dossiers de son père. Il savait qu’il s’agissait du plus grand maître de l’art de l’évasion connu, qu’il était un allié de valeur que son géniteur estimait et qu’il était capable de retourner même les situations les plus désespérées. Mais avant que le jeune prodige aie put penser à quoi que ce soit d’autre, une vision s’empara de son esprit.


***


Il voyait Gotham pas telle qu’elle était, mais telle qu’elle pourrait être. Où que se portait son regard, il ne voyait que misère, ruine, violence, désespoir. La Cité était dans un état déliquescence totale, telle qu’elle n’en avait pas connu depuis le cataclysme qui l’avait jadis frappé et le No Man’s Land qui en avait suivit. Une partie non-négligeable de la cité était à l’état de ruine, presque à l’abandon, résultat de décennies durant lesquels la cité s’était complètement abandonné à ses ténèbres… crimes innommables accomplies, peur omniprésente régnant en maîtres et corruptions suintant à tout les niveaux… tel avait été le quotidiens des Gothamite, typiquement ce contre quoi le Batman s’était battu toute son existence, et cela était maintenant encore pire. À présent, les parties encore « saine » de la sombre métropole devait quotidiennement lutter contre la gangrène qui s’était emparé de la ville et de ses habitants.Tout cela, Il le percevait depuis sa base, depuis les écrans holographiques du Bat-ordinateurs où défilaient données, informations, analyse, plans d’actions. Il veillait toujours sur son royaume, même si ce royaume n’était plus que ruines.


***


Damian écarquilla les yeux de stupeur alors qu’il s’affalait sur son siège. Était-ce ça l’avenir de Gotham ? Était-ce pour cela qu’un être aussi exceptionnel que son père avait dédié son existence, avait sacrifié tout ce qu’il avait ? Est-ce que toute la légende du Chevalier Noir de Gotham n’allait s’avérer n’être qu’un sinistre farce.


***


Lui évoluait au milieu de tout cela, Il était devenu le Batman, le protecteur de cette Cité damnés. Il avait prit la succession de ses géniteurs et ainsi prit la place qui lui revenait… mais à quel prix ? Se détachant de ses écrans Il se mit en route. Son repaire était spartiate, mais riches en enseignements. Certaines parties étaient aménagées de sorte à ce que les lieux de vies et le repaire du Chevalier Noir ne faisaient plus qu’un, indiquant un dévouement totale à sa mission au dépends de tout le reste. Des équipements de tout types étaient présents, du plus impressionnants véhicules, au plus humble gadget en passant par toutes série d’outils pour les opérations visiblement violentes qu’il menait, le tout à la pointe de la technologie, indiquant qu’il avait poursuivit la course à l’armement contre ses ennemis. La base était en grande partie automatisé, des machines pourvoyant aux corvées indigne de lui où fabriquant en série les gadgets qu’il utilisait lors des combats. Il n’y avait pas d’autres signes de présence que lui… il ne préférait pas se pencher sur ce qu’il devait en conclure. Poursuivant sa route Il passa devant les galeries de trophées. L’aile en question avait en fait particulièrement grandit, mais il ne s’agissait plus seulement de souvenirs des adversaires vaincus, mais aussi d’un mémorial aux alliés tombés. S’arrêtant un moment, il pouvait voir les différents uniformes de ses prédécesseurs, de ses anciens alliés… à sa grande surprise, un costume ressemblant à celui du Red Hood se tenait parmi les tenus de Batman, Robin, Nightwing et autres Batgirl… Le Bat-clan n’existait plus, ses membres ayant soit péri, soit déserté la croisade quand ils ne s’étaient pas carrément retourner contre lui. Il poursuivait désormais, seul. D’autres éléments de la galeries venait confirmer le fait qu’Il avait des lien avec la Ligue des ombres d’une manière ou d’une autre… mais aucun élément semblait le rattacher à la Ligue des Justiciers.


Lui-même en était changé. Physiquement, mais aussi spirituellement. Il émanait de lui un aura de danger qu’il n’avait jamais perçut chez quiconque, jusque dans le design de son Bat-costume qui était bien plus inquiétant que la plupart de ceux conçut par son père. Il y percevait de la détermination, un talent martiale encore sublimé, une vigilance de tout les instants, une férocité ne demandant qu’à s’exprimer, mais qui ne prenait jamais le pas sur un esprit aiguisé… pourtant, parmi toute cette force… quelque chose manquait, il pouvait le sentir en lui… quelque chose d’important.
Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Batman14


***
« NON !!! » Hurlait le Jeune Prodige alors qu’il ne pouvait rien faire pour mettre fin à la vision qui lui était infligée.


Se levant soudainement, il frappa la table d’un geste rageur, balayant les outils qu’il y avait soigneusement ranger. Il ne voulait pas de cela… il ne voulait pas perdre sa famille. Il savait que le Batman en question, c’était lui… mais si son rêve était de prendre la suite de son père, il ne voulait pas perdre toute la famille qu’il avait trouvé dans le processus.




***
Il était dans les rues de la cité maudite. Il y circulait à toute vitesse dans sa batmobile, même si son modèle était bien plus blindé et armée que celles de son père. Elle semblait plus prévu pour la guerre urbaine que pour les courses poursuite, son moteur hurlant alors qu’il fendait la nuit et ses puissantes roues broyant les débris sur son passage.Un monstre de métal et de bruits qui ne dénotait guère avec l’environnement d’armaggeddon qui l’entourait.

Autour de lui, la déchéance de Gotham n’en était que plus visibles. Si de loin, elle ne semblait qu’être une ruine de sa grandeur passé, quand on se déplaçait dans ses rues on pouvait constater ce qu’était réellement devenu la sombre métropole après les innombrables horreurs qu’elle avait subit. Bourbier, charnier, cloaque… voici plusieurs terme qui lui venait à l’esprit quand il patrouillait dans les parties les plus impactées de la ville. Ici, certains quartiers semblaient complètement à l’abandon, d’autres étaient réduit en ruines fumants où bêtes et hommes se disputaient la suprématie… un vrais paysage de fin de la civilisation. Et en ce moment, il était dans les quartiers qui avaient été les plus délaissé.

Il était évident que la ville était passé par une destruction indescriptible, semblant renvoyé à l’état sauvage. Les criminelles pullulaient, certains honorant même les super-vilains de jadis tel des idoles, se revendiquant comme leurs enfants. En vérité, Il avait dût affronter les spectres du passé autant que les menaces du présents, Gotham ne semblant plus avoir la moindre retenue dans la conceptions des monstres hantant ses rues… c’était ainsi depuis la mort du Batman originel. Depuis la mort de son père, les choses avaient échappé à tout contrôle et cela n’avait fait qu’empirer avec le temps. Il avait dût affronter : criminels, psychopathes, cinglés, zélotes, abominations scientifiques, monstres, sorciers, démons… et parfois simplement de pauvres hères cherchant à survivre. Pourtant, il tenait bon, il refusait toujours d’abandonner et ce même si c’était pour mener un combat devenu inutile, il ne pouvait se désister dans la défense de Gotham.

Sa progression continuait, imperturbable à l’horreur qui l’entourait. Il n’avait qu’un objectif, un souhait, être assez fort pour forcer le destin, pour permettre à la Gotham dont son père avait rêver de voir le jours… mais pour cela, il fallait qu’il parvienne à dresser et soumettre le Béhémoth cauchemardesques qu’elle était devenu. Et rien ne le ferait dévier de son objectif. Il bifurqua brusquement dans un quartier qui semblait n’être devenu qu’une fournaise incandescente, mais il défia les flammes pour atteindre les ennemis qu’il avait jurer d’arrêter. Un Cirque d’horreurs s’abattant sur leurs victimes dans la folie la plus totales. Il y voyait de nombreux adversaire qu’il avait déjà affronter, d’autres qu’il croisait pour la première fois. Au bout du quartier, les forces du GCPD tenaient la ligne autant qu’ils pouvaient, protégeant les rares zones de la cité qui avaient été protégée dans la zone de guerre qu’était devenu cette ville.

Il n’hésita pas. Déployant les armes intégrées à son véhicule, il ouvrit le feu, dispersants ses cibles. Il s’éjecta ensuite de la voiture blindé, la laissant s’écraser contre un groupe de monstruosité plus impressionnante que les autres, et se lança dans la bataille. Ses mouvements étaient ceux d’un prédateurs, vifs, précis, mortels… Il passait d’un adversaire à l’autre avec aisance, au milieu du chaos de l’affrontement, Il régnait en maître. Son talent dans le combat était inégalé, quelque soit la nature de ses adversaire, il les dominait. Ses réflexes et sa vigueur semblaient proprement inhumaine, même pour un corps forgé pour être le summum, de ce que l’humanité pouvait produire. Quand Il frappait, il n’y avait nulle pitié pour retenir ses coups, nulle empathie pour ses opposants, ses coups étaient portés pour vaincre, os brisé, sang coulant à flot, tripes à l’air… Il semblait faire peu de cas que les mutilations qu’il infligeait à ses opposants soient au-delà de toutes chance de guérison… ou même que ses ennemis puissent perdre la vie. Dans son sillage, tout n’était que boucherie et corps agonisants.

Certes, malgré sa puissance, malgré sa maîtrise de l’art du combat et l’utilisation intensives de l’arsenal qu’Il transportait, Il n’était pas au-delà d’encaisser des blessure. Mais qu’importe les lames ou les balles, qu’importe les griffes et les crocs, qu’importe les flammes de la folie ou la cynique et froide technologie, rien ne semblait l’arrêter. Alors qu’Il écrasait le crâne d’une sorte d’homme-hyène contre un mur, une détonation retentit suivit d’une explosion de plasma qui le consuma entièrement. Ses ennemis hurlèrent de joies à l’idée d’être débarrasser de sa présence… uniquement pour Le voir émerger des flammes, les blessures se refermant d’elles-même et lui reprenant le combat avec sa vigueur infernale renouvelée. Des hurlements de terreurs retentir, Ses capacités ne se limitant pas à sa technologie ou à ses compétence, Il était capable d’insuffler une peur irrationnels chez ses adversaires, sans même recourir aux tours de passes passes de son géniteur, un sentiment de panique tel que seuls les pires concoction de l’Épouvantail avaient put en générer. Il n’était pas un Justicier, Il n’était pas un Protecteur, Il n’était pas un Héros… Il était le Superprédateur de Gotham, Il était le sommet de la pyramide alimentaire dans ce monde sans le moindre sens. Parmi les monstres de ce cauchemar éveillé, Il était le Roi, et les horreurs de cette ville n’avait d’autres choix que la soumission ou l’anéantissement.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Batman13


***

Damian se tenait la tête en se recroquevillant dans son coin alors qu’il continuait de voir les images confuse de ce cauchemar dont il ne pouvait détourner les yeux. Il le sentait, ce qu’il voyait, cette version de ce qu’il pouvait devenir, n’était pas quelque chose de naturel. Jamais il ne pourrait atteindre un tel niveau sans tricher, même son père n’en serait pas capable. Il avait sentit qu’il manquait quelque chose, il sentait à présent une grande noirceur en lui dans ce futur. Comment ce faisait-il qu’il soit capable de cela, d’où lui viendrait ces capacités surnaturelle ? Vampirisme ? Magie ? Modification Génétiques avancées ? Non, c’était quelque chose d’autres, quelque chose de bien plus inquiétant bien qu’il ne pouvait le visualiser.

Même si la puissance l’avait toujours attiré, il ne voulait pas devenir la machine de combat qu’il avait sous les yeux. Il ne voulait pas devenir cette aberration qui horrifierait et révulserait autant son père que les al-Ghul.

***

Preuve qu’Il n’était plus guère qu’un symbole de peur et non plus d’espoir, les hommes du GCPD ouvrirent à leur tour le feu sur le Chevalier Noir. Il n’était pas leur allié, et pourtant il ne comptait pas leur faire de mal. Encaissant les tirs imperturbable, Il ressentait l’envie irrépressible de répliquer, de poursuivre le combat, de leurs infliger le traitement qu’Il venait d’offrir aux déments qui les avaient prit d’assauts quelques instants plus tôt. Il aurait tout aussi facilement put les vaincre, mais il se retint. Le GCPD était la dernière lueur d’espoirs aux yeux des Gothamites, l’espoir qu’un jours Gotham puisse se reconstruire… Il ne pouvait se permettre d’éteindre cette lueur.

Rappelant à lui son véhicule, il prit le volant et disparut dans les ténèbres. C’était pour cela qu’Il se battait, c’était pour cela qu’Il avait absolument tout sacrifier. Pour offrir à Gotham une chance de se relever de ce qui était sans conteste la période la plus sombre de son histoire. Il était devenu un monstre pour que cette chance puisse exister, il n’y avait plus d’espoir pour Lui, mais il en restait un pour l’avenir, une lumière qu’Il protégerait jusqu’au bout même s’Il ne pourrait profiter d’elle.

De retour à sa base, Il fit allumer une projection holographique de Gotham, pas telle qu’elle fut, pas telle qu’elle était, mais telle qu’elle sera. Le projet Néo-Gotham, un rêve que son père avait imaginé, une Gotham moderne, libérée de ses ténèbres et injustices, exploitant pleinement son potentiel… un rêve qu’il avait partagé sur la fin de sa vie après l’avoir élaboré pendant des années. Un rêve qui commençait à se mettre en place.

D’après un rapport que lui soumettait un agent de Batman Inc. dans un rapport où il s’adressait à lui en tant que Tête de Démon… ce qui semblait indiquer qu’il était parvenu à fusionner les héritages de ses deux familles, le projet rencontrait de moins en moins d’opposition. Mais malgré tout les capitaux qu’Il avait injecté, toute l’influence qu’Il avait utilisé, toutes les intrigues qu’Il avait mit en place… la véritable impulsion qui avait permis à se ce projet de rencontrer une adhésion importante fut le soutiens offert à celui-ci par nombre d’anciens alliés de son géniteur. Qu’importait cela, qu’importait si en définitive, Il perdait le contrôle de la restauration de Gotham si cela pouvait voir le jours. Mais cette nouvelle ville, cette Gotham qui émergerait de ce cauchemar sans fin, ne serait pas sienne.

Il quitta ce projet utopique des yeux. Sa présence serait nécessaire ailleurs. Il s’arrêta devant une vitrine, un Bat-costume haute-technologie lui faisant face. Il n’avait jamais été porté par son père, Il ne l’avait jamais porté. Ce chef-d’œuvre, Il le réservait à celui qu’Il avait désigner comme son successeur, celui qui serait le nouveau protecteur pour une nouvelle cité, celui qui ferait de nouveau de la Chauve-Souris une force d’espoir. Il était le héros que Gotham avait mérité, lui serait le héros que Gotham mériterait.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Batman12

***

« Qu’est-ce que tu voulais me montrer, Free ? »

La vision avait enfin prit fin. Le jeune homme était en sueur après cette expérience traumatisante. Il venait de voir un avenir qu’il ne tenait à aucun moment à se voir réaliser. Même si cette version de lui-même semblait toujours mener le « bon combat », même si elle avait réussit à faire la synthèse de ses deux héritages comme il avait toujours rêver y parvenir… il semblait que cette union constituait une aberration, une chose contre-nature qui, loin de transcender ces héritages, les souillaient irrémédiablement. Était-il condamné à devenir ce monstre sans âme ? Était-il condamner à échouer dans sa volonté de surpasser son père ? Enragé et dépité par cette perspective, Damian frappa la surface dure la plus proche de colère, au point de se blesser la main dans le processus.

« Je refuse de laisser cela se produire. Je refuse d’être celui qui faillit, j'en fais le serment. »

Damian posa son regard sur le prototype de costume qu’il était occupé à modifier. Il s’agissait d’un costume tissé dans un matériau léger et résistant et surtout très compatible avec certains systèmes expérimentaux devant amélioré les capacités d’infiltration de son porteur. Il devait également disposer d’un appareillage nanotechnologique devant faciliter l’intégration de divers équipements pour un minimum de place… s’il parvenait à le maîtriser, il pourrait même parfaitement se compléter avec un procéder de miniaturisation ressemblant à ceux de l’Atom pour maximiser le nombres d’équipement transportable… mais il en était encore loin. Tout cela n’était qu’un essais pour la conception du Bat-costume qu’il se destinait à porter quand il prendrait la place de son père.

Pour le projet qu’il avait en tête, il avait déjà entrepris plusieurs modifications, souvent d’ordres esthétique, pour que le costume ne soit plus attaché au Bat-clan de manière claire. Il avait aussi entrepris d’ôter le symbole de Chauve-Souris mais après la violence qu’il avait déchaîner lorsqu’il subissait la vision qu’il avait reçu, le Fils du Batman avait abîmé au niveau du torse le costume… au même endroit où il portait à présent une cicatrice lui rappelant qu’il avait été défunt pendant un temps. Portant la main dessus, le sang s’écoula sur le costume à cet endroit, la tâche ressemblant vaguement à un X. Cela fit sourire le jeune homme.
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Elle lui permet également de communiquer avec Mister Miracle ou d'autres porteurs de Boites crées par des New-God.

La Boite-Adolescente est cachée.

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Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Mer 24 Aoû 2022 - 23:35


C'était au sein d'une entité nommée Danny la Rue que Garfield avait rencontré Scott pour la première fois... Et le hasard voulu que le polymorphe se trouve dans cette rue exceptionnelle lorsqu'il la reçu... La dernière vision de son ami. Son sacrifice ultime. Ça avait commencé lentement... Comme une sorte de complainte venant de sa Boite-Mère, celle-ci sentant la disparition très proche d'une autre qui était très proche. Et à partir de cet instant tout paru changer... Même Danny se para de couleurs plus ternes, plus sombres... Annonciatrices d'un malheur tout proche. Et Garfield aurait pu intervenir oui... Peut-être aurait-il pu faire quelque chose. Aurait-il dû faire quelque chose. Mais non, il ne le pouvait pas. Et même s'il l'aurait pu, peut-être que l'univers lui-même l'en aurait empêché.

C'était lors d'une mission se déroulant dans les entrailles d'une rue vivante qu'il avait connu pour la première fois le Neo-Dieu... Et ça avait été le début de nombreuses et formidables aventures. La Boite de Garfield vibra d'une étrange manière, et le bestiamorphe senti dans toutes les entrailles de son être ce qui était en train de se produire. Une catastrophe, un chamboulement mais aussi... Une renaissance ? Peut-être. Un espoir au gout de cendre et de mort.

Scott Free a disparu... Il est parti, il le sait. Il le sent. Il n'a pas besoin de voir son corps, ni même de savoir ce qu'il s'était vraiment passé pour avoir conscience de la disparition de son ami. Après ses parents, lui aussi s'en allait. Garfield laisse ses larmes couler, tandis que la Rue vivante se teignit entièrement en noir. Avec son sacrifice, Mister Miracle venait de les emprisonner dans une chape de souffrance. Parce qu'avec lui, c'était une part de magie et de découverte qui venait de s'éteindre.

C'est alors que tout changea aux yeux de Beast Boy... Il ne vit plus le béton de Danny, mais une autre rue. Une autre ville même. Où était-elle ? Quel était son nom ? Garfield ne le savait pas, mais il avait conscience d'une chose. Cet endroit n'existait pas encore. Peut-être était-il déjà présent aujourd'hui, mais il n'était pas tel qu'il était et ne l'avait jamais été. C'était une vision du futur. Un de ces nombreux possibles, de ces innombrables probabilités qui ne demandaient qu'à naître pour exister.

-Oh Scott...

Que voyait-il dans cette rue, dans cette ville ? C'était étrange, mais il ne le savait pas vraiment. Il voyait mais n'arrivait pas à imprimer... Mais c'était beau. Ce qu'il y avait ici était beau. Simplement beau. Et ce qui était beau devait exister. Le méritait. C'était une vision

-Tu vas me manquer...

Personne ne le savait, mais c'était Garfield qui avait plus ou moins guidé un certain scot vers la liberté il y a bien des années. Puis, les deux s'étaient retrouvés au sein de Danny qui était reparu. La vision avait disparu, mais elle avait accomplit son oeuvre. Garfield était moins triste, le futur lui paraissait moins sombre qu'avant. Parce qu'il l'avait vu... La possibilité d'un futur radieux. D'un futur libéré de souffrances, libéré de tout mal... Où qui le désirerait pourrait sortir de ses chaînes pour goûter lui aussi à la liberté.

-Eh Danny, c'est quoi cette couleur ? Sois pas triste mon vieux !


Il se rendit compte qu'il était lui-même toujours en train de pleurer et essuya ses larmes. Contre son dos, sa Boite-Mère semblait elle aussi se remettre péniblement du choc qu'ils avaient reçus. Mais ça irait, il faudrait que ça aille. Alors il inspira un bon coup pour chasser cette tristesse qui laissa place à un sentiment de gratitude et presque de joie. Danny reprit une teinte plus claire... Et Garfield cru même apercevoir pendant quelques instants les couleurs rouge et jaune si caractéristiques du costume de son ami.

-Merci, merci pour tout ce que tu as fait Mister Miracle. Pour toute ton aide. Pour tous tes mots... Je n'oublierais aucune de nos aventure, c'est promit. Tout ce que tu as fais, je le retiendrais. Toujours.

Il fallait que ça aille. Il devait tenir. Parce que son meilleur ami avait toujours bon malgré tout. Il lui devait bien ça, lui, le Changelin. Le Garçon Animal.

-Tu verras Danny, je vais la créer moi cette ville ! Cet endroit qui respire la liberté et la joie de vivre ! Et même qu'elle inspirera la Terre entière ! Et peut-être même le reste de l'Univers !


Il hurlait comme pour donner davantage de corps et de poids à sa résolution. Et l'espace d'un instant, il fut tout empli de cette ferme résolution. Une fois l'euphorie passé, une douleur revint. Une souffrance qui ne devrait jamais le quitter, puisqu'apparemment Scott ne serait jamais là pour voir cela. Mais il était définitivement un éternel optimiste, parce qu'il ne pouvait s'empêcher de garder un petit espoir.

-Et peut-être qu'il réchappera de la mort... Et que je pourrais lui montrer tout ce que j'ai fais.

L'espoir que celui qui avait tant sacrifié revienne un jour.
Et que ce jour-là, il pourrait le remercier comme il se le devait.
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Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 386562Rien
Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Dim 28 Aoû 2022 - 17:41

Lorsque Scott Free se dissous dans le cosmos des milliards de milliards d’êtres pensants ont leur conscience emportée dans le flux temporel un court instant. Alors qu’il est en plein voyage interstellaire le Green Lantern reçoit le message mental de Mister Miracle et ralentis à l’annonce du cadeau qu’il va leur faire.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ffr12

“Non. Scott, attends! Je ne veux pas...”

Il la sent arriver pourtant. Il voit qu’une vision approche au bout d’une ouverture tel une porte vers un autre monde au travers du néant. Free les emporte tous dans le flux temporel pour qu’ils voient ce qui n’est pas forcément écrit mais prédit et Hal lutte avec toute sa volonté pour ne plus avancer. Les yeux brillant d’un éclat émeraude il deviens une énergie cosmique pure qui résiste à un appel qui l’était tout autant. Les dents serrées il lutte avec toute la force de volonté dont il est capable.

“Ne me fais pas çà. Je ne veux pas savoir, tu aideras n’importe qui ainsi mais pas moi. Pas moi Scott.”


Et alors qu’il se sent sur le point d’apercevoir des bribes de son futur lui aussi tout s'arrête aussi brusquement que c'était arrivé. Peut être était-ce parce qu'il était devenu volonté un instant, ou peut être tout simplement son ami avait il compris pourquoi Hal n'a pas voulu. Scott Free aura vécu aussi libre qu’il aura pu, qui serait il pour refuser à Hal Jordan d’en faire autant? Hal avait fait des tonnes d’erreurs dans sa vie peut être qu’il ne voulait pas connaitre les prochaines. Mais surtout il y aurait de quoi faire sourire le néo dieu car pour une fois il aura pu sentir chez Hal quelque chose comme…une petite frayeur oui.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Fgfg10

"Merci."
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Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 386562Rien
Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] 386562Rien
Re: Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ven 2 Sep 2022 - 16:52

C’est ainsi, alors.

C’est ainsi qu’il s’en va. C’est ainsi que Scott Free quitte ce monde, cet Univers, ce Cosmos.
Dans un grand spectacle final.
Dans une explosion conclusive.
Dans un ultime acte de son et de lumière.

C’est ainsi, oui. Oui ?
Non.

Un Mister Miracle ne saurait se contenter d’un tel spectacle, aussi grandiose soit-il. Thaddeus Brown ne l’aurait pas accepté.
Il faut plus. Il faut un encore.
Il faut un à suivre.

Au mieux double, d’ailleurs.

Le premier intervient au sein d’une petite maison, au cœur de la campagne américaine. Une demeure agréable, moyenne, douce et terriblement normale.
Le foyer de Barda et Scott.
Où la guerrière d’Apokolips s’est réfugiée, pour pleurer son époux disparu ; oui. Mais… mais.

Mais la porte finit par s’ouvrir – et une voix enjouée, bien connue, bien familière, complètement irréelle, et ô combien enthousiaste se fait entendre.

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« Hey, chérie… nous sommes rentrés ! Barda… ? »

Il rentre, suivi d’un Oberon tout surpris et enjoué de le revoir. Même si…
Même si ce n’est pas lui.
Barda, Oberon et les autres s’en rendront compte. Ce n’est pas lui. Ce n’est pas le leur.

C’est Scott Free, Mister Miracle – mais pas le leur.
Pas celui qui a vécu toutes ces aventures, ces dernières années. Un autre. Une reprise. Une réinvention.
Une refondation ; propre. Pure. Epurée.
Lavée de ses péchés.

Le sacrifié a utilisé une partie de ses énergies pour hâter la recréation d’un Néo-Dieu, et l’offrir à ses proches.
En présent, pour eux. Un nouveau présent, pour eux tous.
Une pirouette.

Son ultime pirouette ? Non.
Evidemment, non.

Scott le sacrifié, qui a refusé d’incarner le Haut-Père, qui a refusé son statut, qui a décidé de s’évader pleinement en sacrifiant ses pouvoirs et son être…
Oui. Il a réussi. Il s’est évadé. Il s’est échappé.
Il est mort.
Le Néo-Dieu, ce Néo-Dieu est mort – mais il n’était pas que cela. Il était plus. Il a toujours voulu être plus. Et, avec les pouvoirs absolus… il a jugé qu’il était bon, enfin, de se donner plus.

Ainsi.

Au loin.
Bien loin de ses proches, de son environnement, de ses activités. Bien loin de l’Amérique.
Bien loin des super-héros.
Au cœur de l’Europe, berceau des mythes et des histoires ; sa passion.
Au cœur d’un passé, fantasmé, romancé ; si dur, mais si simple et pur.

Un homme marche, dans la nuit étoilée.

Epiphanie Cosmique : Il était une fois [LIBRE] [Fin de Mister Miracle] Ycdh

Le corps usé. Les muscles las. Le cœur fatigué. La barbe fournie. Un saltimbanque.
Le regard… acéré, encore.

Un homme, oui. C’est ce qu’il est ; c’est tout ce qu’il est.
C’est tout ce qu’il s’autorise à être.
Sans pouvoir. Sans artefact. Sans science.
Sans aide… pour l’instant ; cela viendra.
Juste… un homme.
Animé par la seule et simple envie… de donner du plaisir ; de divertir autrui. De faire rire.

De faire rire… les enfants.
Notamment ceux les plus tristes. Notamment ceux… Sans Famille.
Notamment les orphelins ; car il n’oublie pas, ce qu’il a été.

L’homme marche, et erre. Sous un autre nom. Dans une autre vie.
Si loin de ce qu’il fut.
Si… apaisé.
En quête de don. En quête de rire. En quête de musique.

Seule la musique peut réellement incarner l’Equation de Vie, pour anéantir l’Anti-Vie. Seul le rire enfantin peut repousser les Ténèbres, notamment d’Apokolips.

La lutte se poursuit, alors – choisie. Et dans la paix, l’anonymat et l’oubli.
Enfin.

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