Alliance ? Inattendue ! [Brain-Superman]

The Brain observe attentivement Superman, son regard fixé sur le nouveau costume immaculé que Clark vient d'enfiler. Le blanc éclatant contraste magnifiquement avec le symbole iconique en rouge et or qui trône fièrement sur sa poitrine, incarnant à la fois la pureté et la force. C’est une œuvre de précision et de technicité, un véritable mariage de forme et de fonction.

La voix de The Brain s’élève alors, calculée, mais empreinte d’une rare admiration :

Vous êtes… parfait, Superman. Un emblème de puissance et de lumière, et ce costume reflète cela avec une exactitude que même les étoiles ne pourraient contester. Le blanc représente bien plus que la pureté, c’est l’incarnation de votre rôle de guide pour ces peuples. Quant au rouge et à l’or, ils n'ont jamais été aussi éclatants, rappelant la grandeur de vos actions.

Il marque une pause, ses circuits analysant encore l’ampleur de la création qu’ils ont ensemble réalisée.

Ce costume, bien que magnifique, est plus qu'une simple apparence. Il est conçu pour vous protéger sans compromettre votre liberté de mouvement, tout en amplifiant vos capacités là où elles pourraient être limitées. La fusion de l’énergie du cristal au tissu invisible est subtile, mais vous offrira un bouclier inégalé, même contre les forces cosmiques que vous pourriez rencontrer. Un outil de survie aussi bien qu’une extension de votre essence.

The Brain reste silencieux un moment, laissant la fierté de l’œuvre qu’ils ont accomplie ensemble flotter dans l’air.

Nous avons accompli ce qui semblait impossible, et cela ne fait que commencer. Ce costume est un pas vers un avenir où vos capacités pourront être repoussées bien au-delà des limites que même vous, Superman, vous n’auriez jamais cru franchir.

Les pensées de The Brain s’étendent, imaginant déjà les prochaines étapes, toujours avec cette froide détermination, mais avec un respect croissant pour cet allié devenu un second Mallah.

The Brain contemple Superman dans son costume, mais son esprit, aussi brillant soit-il, ne peut s’empêcher de vagabonder un instant. Derrière l’effervescence de la création scientifique, quelque chose de plus profond manque. Mr. Mallah, toujours là, fidèle, intelligent, et si... humain dans son soutien, est absent. Cela crée un vide insupportable. La logique froide et pure de The Brain devrait compenser, mais cette absence laisse une cicatrice que même son génie ne peut totalement ignorer. Sans Mallah, il n’y a personne pour partager ces succès, personne pour comprendre au-delà de l’intellect. Ce lien particulier lui manque cruellement.

Les pensées de The Brain retournent alors à la situation présente, conscient de la nécessité de réagir rapidement. Superman a mentionné le départ et les Manhunters viennent de livrer un message crucial. Le pragmatisme reprend le dessus.

The Brain analyse la situation en silence, ses calculateurs tournant à plein régime. Le moral des réfugiés est affecté par la présence prolongée des vaisseaux, leur rappelant des souvenirs sombres. Il est impératif de partir, mais pas précipitamment. Chaque mouvement doit être méticuleusement calculé pour maximiser les chances de succès et minimiser les risques pour leurs missions à venir.

Avec une froide d'efficacité, il s’adresse à Superman.

En effet, il semble que l'heure du départ soit venue. Nous devons prendre en compte l'impact psychologique que notre présence a sur ces survivants. Il serait stratégique de partir discrètement, tout en assurant leur sécurité jusqu'à ce qu'ils soient autonomes.

Le ton de The Brain reste calme et analytique, mais derrière ces mots, un autre calcul se fait : ce monde où Mallah est absent pèse de plus en plus lourd.

The Brain poursuit son raisonnement, décomposant chaque possibilité comme s'il s'agissait d'une équation complexe. Partir est sans doute la meilleure solution à ce stade, mais l'idée de laisser les réfugiés sans un plan de secours heurte sa logique. Il n'a jamais laissé quoi que ce soit au hasard, et cette situation ne fera pas exception.

Leur moral est fragile, mais notre départ pourrait créer un vide dangereux. Les Manhunters sont compétents, mais leur approche manque de cette flexibilité humaine, de cette nuance. S'ils venaient à échouer dans leur gestion de la situation, nous serions tenus pour responsables.

The Brain calcule rapidement les bénéfices d'une stratégie de retrait contrôlé.

*S'assurer qu'un lien de communication soit maintenu est non seulement prudent, mais essentiel. Un dispositif discret, un relais que les Manhunters pourraient utiliser en cas de crise... cela nous permettrait d'intervenir si la situation dégénérait. Nous pourrions nous éloigner avec la conscience tranquille, sachant que nous restons connectés.*

Il retourne enfin son attention vers Superman, évaluant les prochaines étapes. Sa voix, douce et froide, brise le silence calculé.

Avant notre départ, nous devrions laisser aux Manhunters un communicateur d'urgence, un canal sécurisé qui nous permettrait de suivre la situation à distance. Cela garantirait que, si les réfugiés rencontrent des difficultés, nous puissions intervenir. Ainsi, nous pourrions partir sans craindre une éventuelle crise à venir.

Tout en énonçant ces idées, The Brain ne peut s'empêcher de penser à Mallah, se demandant comment ce dernier aurait réagi à cette planification minutieuse. Peut-être aurait-il suggéré quelque chose de plus audacieux, ou au contraire, approuvé la froide logique de ce plan.

Mais Mallah n'est pas là pour le dire, et une fois de plus, cette absence pèse sur chaque calcul.

HRP: Page 4 encore 4 et la Terre sera en vue "rire"

The Brain observe attentivement Superman alors qu’il s’éloigne, son esprit tournant toujours à plein régime, même si l'expérience se conclut. Le costume, un succès, amplifie les capacités déjà considérables de l’Homme d’Acier. Mais malgré cette réussite, une pensée l'obsède, restée en arrière-plan : l’absence de Mr. Mallah. Un vide se fait sentir, une solitude presque oppressante dans ces moments de victoire. Mr. Mallah aurait su apprécier cette réussite avec une complicité qui dépasse les simples échanges scientifiques. Une absence qui pèse, même alors que tout semble se dérouler parfaitement.

Malgré cette tristesse sourde, The Brain ne se laisse pas détourner de l'objectif immédiat. La proposition de Superman sur la construction du dispositif de communication est non seulement logique mais nécessaire. S'ils partent, au moins pourront-ils garder une ligne ouverte avec les réfugiés et les Manhunters, et s'assurer que tout se passe bien.

* Il est impératif que nous leur laissions ce dispositif. Les Manhunters, aussi corrects puissent-ils paraître, sont sujet à des comportements imprévisibles. Ce lien leur offrira une sécurité, même après notre départ. *

The Brain se remet alors au travail, perfectionnant un dispositif qui pourrait à la fois servir de relais de communication longue distance et d'outil d'observation pour anticiper toute dérive de la part des Manhunters. Un canal sécurisé et caché dans le vaisseau de sauvetage. Une discrétion totale, comme le souhaite Superman.


Tandis que les systèmes d’impression 3D se préparent à terminer le dispositif, The Brain envisage les dernières étapes. Superman effectuera ses vérifications, et ensuite… ensuite, le départ se fera. Que ce soit pour de nouveaux défis ou pour laisser derrière eux une situation stabilisée.

* Dans le pire des cas, * pense The Brain, * nous pourrons toujours revenir. Mais s'ils ont ce communicateur, nous pouvons partir la conscience tranquille. *

Il est prêt à garantir une ligne de communication stable entre eux et la planète, quelle que soit la distance.

Pendant ce temps, Superman, survolant la surface à une vitesse vertigineuse, active sa super-vision pour s'assurer que tout se passe bien. Le paysage en dessous de lui est étrange et fascinant : une vaste étendue désertique parsemée de cratères anciens, vestiges d'une civilisation éteinte depuis longtemps. Les réfugiés, regroupés en petites colonies, reconstruisent lentement une vie nouvelle. Des structures rudimentaires émergent, entourées de champs où la végétation est dense. La planète, avec ses tonalités rougeâtres et ses chaînes de montagnes à l'horizon, semble à première vue calme, presque paisible.

Mais quelque chose attire l’attention de Superman.

Sous la croûte, à des kilomètres de profondeur, un réseau complexe d'entités mouvantes devient visible grâce à ses capacités exceptionnelles. Des formes étranges, non identifiables comme animales ou végétales, se déplacent lentement, fusionnant parfois avec la roche elle-même. Elles semblent émettre une lueur faible, presque imperceptible, une signature énergétique subtile que les Manhunters et les réfugiés n’ont probablement pas remarquée. Ces créatures silencieuses vivent profondément sous la surface, se déplaçant en harmonie avec les forces tectoniques de la planète.

De retour à bord du vaisseau, The Brain, bien que concentré sur ses propres calculs, capte les informations transmises par les systèmes d’observation intégrés à Superman. Il reconnaît l'importance de cette découverte.

*Une vie indigène souterraine, pense-t-il.* * Intéressant… *

Mais pour l'instant, cela reste une curiosité. Leur priorité est de s'assurer que les réfugiés et les Manhunters puissent coexister sans perturbations. The Brain termine les dernières configurations du dispositif de communication et, une fois connecté, un signal clair et constant est transmis entre la planète et l’espace.

* Le lien est établi, * déclare-t-il intérieurement, satisfait. * Ils auront toujours un moyen de nous contacter en cas de besoin. *

Même en présence de l’inconnu sous la surface, The Brain se sent serein. Leur mission sur cette planète est pratiquement accomplie, et ils peuvent envisager un départ tranquille, sachant qu'ils laissent un moyen de veiller sur les réfugiés et d'intervenir si nécessaire.

The Brain observe attentivement les écrans de contrôle tandis que Superman revient à bord du vaisseau, flottant gracieusement dans l’espace avant d'atterrir en douceur. Le costume blanc qu'il porte reflète la lumière stellaire, son symbole rouge et or brillant comme un phare dans l’obscurité cosmique.

Leur mission est accomplie ici, et il est temps de poursuivre leur quête.

Excellent travail, Superman. Nous avons fait tout ce qui était nécessaire ici. Il est temps de reprendre notre route. Le dispositif de communication fonctionnera comme prévu, et ils pourront nous joindre si nécessaire.

The Brain active les systèmes du vaisseau, et un léger vrombissement signale que les moteurs sont prêts à les propulser dans les profondeurs de l’univers. Lentement, ils quittent l’orbite de la planète, ses teintes rouges et ses structures naissantes s’effaçant progressivement de leur vue.

L’espace s’ouvre devant eux, infini, mystérieux, et plein de promesses. Le silence, brisé seulement par les légers bips des instruments de navigation, amplifie la solennité de leur départ. Les étoiles semblent s’étendre à perte de vue, comme une mer scintillante où ils sont les seuls navigateurs.

Vers l’infini… une fois de plus, murmure The Brain, ses pensées déjà tournées vers leurs prochaines découvertes. Leur quête est loin d’être terminée. Ensemble, ils s’envolent à nouveau, unis par une alliance aussi improbable que puissante, prêts à affronter tout ce que l’univers pourrait leur réserver.

Et ainsi, le vaisseau accélère, disparaissant dans l’obscurité profonde de l’espace.

ls glissent à travers l'immensité silencieuse de l'espace, le vaisseau de The Brain se déplaçant avec une grâce calculée. Les étoiles scintillent autour d'eux, des éclats de lumière dans un océan noir, alors que l'horizon de leur voyage s'étend devant eux.

Superman, commence The Brain, sa voix résonnant dans le cockpit. Il est fascinant de penser que l'univers est rempli de mondes aussi divers, chacun avec ses propres histoires et défis.

Alors qu'ils avancent, une lueur apparaît au loin, s'intensifiant progressivement. La silhouette d'une planète se dessine, entourée d'un immense anneau de métal semblable à une toile d'araignée.

L'ordinateur de bord s'active, et une série de données défilent sur les écrans. La voix synthétique énonce :

Type : Planète désertique
Population : Criminels notoires de la galaxie
Ressources : Minérals rares, mais instables
Historique : Établie comme prison pour les pires criminels de l'univers, cette planète est devenue un lieu d'extraction de ressources dangereuses. Les tentatives d'évasion sont fréquentes, et la mortalité y est élevée, tant parmi les prisonniers que parmi les gardiens.

Les données s'arrêtent alors, laissant place au silence. The Brain prend un moment pour digérer ces informations, son esprit en proie à une série de réflexions.

Il est tentant de penser que sauver une planète remplie de criminels pourrait être une possibilité, dit-il, son ton pensif. Cependant, relâcher ces individus sur la galaxie sans supervision serait une décision pour le moins… imprudente. Leurs actions passées indiquent qu'ils ne chercheraient qu'à revenir à leurs anciennes manières.

Il se tourne légèrement vers Superman, l'éclat de la planète projeté sur ses circuits, ajoutant un poids à son analyse.

Je pense, Superman, qu'il est peut-être préférable de poursuivre notre chemin, déclare The Brain, ses circuits bourdonnant légèrement alors qu'il scrute la planète prison. Il y a des forces en jeu ici qui dépassent notre compréhension. Si nous interférons, nous risquons de compliquer davantage les choses. Laisser le destin suivre son cours pourrait être la meilleure option.

Il marque une pause, son regard fixé sur l'horizon de l'espace.

Après tout, certains événements doivent se dérouler sans notre intervention. C'est une question d'équilibre, et il est possible que ces criminels soient mieux là où ils sont.

The Brain se tourne vers Superman, son ton affirmatif.

Nous avons notre propre chemin à tracer.

The Brain reste silencieux un moment, ses pensées défilant rapidement alors que l'attaque secoue l'espace autour d'eux. Les explosions se reflètent dans ses capteurs, et il analyse immédiatement la situation, vérifiant les systèmes du vaisseau pour assurer leur sécurité. Son interface interne bourdonne alors qu’il observe les effets de l’attaque sur la prison, ses boucliers s'effritant lentement.

« Intéressant, » murmure-t-il d'un ton mesuré, presque détaché. « Voilà un événement que nous n’avions pas prévu. »

Il tourne lentement son attention vers Superman, son regard fixé dans l’infini de l’espace où l’assaut s’est déclenché. L’idée d’une évasion de masse flotte dans l’air, mais il ne ressent pas d’excitation face à cette possibilité.

« Voyager en des lieux comme celui-ci... est-ce là l’œuvre du spectre du destin ? » se demande-t-il à voix haute, presque pensif. « Est-ce un signe que quelque chose doit changer ? »

The Brain secoue ensuite mentalement cette pensée.

« Néanmoins, même si cette attaque semble dramatique et décisive, je ne peux m’empêcher de considérer la portée des conséquences. Même moi, un criminel de la Terre, je ne saurais tolérer la libération de certaines des créatures enfermées ici. Beaucoup sont bien plus dangereux à l'échelle galactique que n'importe quel adversaire que nous avons combattu sur notre monde. Libérer ces êtres, c’est ramener la destruction sur la galaxie. »

Il reste un moment silencieux avant de conclure :
« Peut-être vaut-il mieux que nous laissions les événements suivre leur cours. Intervenir ici pourrait semer des désastres que nous ne pouvons encore concevoir. »

Son ton est calme, mais ferme, réaffirmant la logique derrière ses pensées, comme une déclaration ferme que même cette attaque n'est pas suffisante pour justifier une action irréfléchie.

The Brain observe silencieusement Superman, ses capteurs captant chaque micro-expression de son visage tendu par l’indécision. Même sans émotion apparente, il sent en lui la lutte intérieure. Depuis qu’ils voyagent ensemble, The Brain a commencé à comprendre un peu plus le cœur de ce héros, cet être de principes inébranlables.

Il soupire mentalement, sachant ce qui allait suivre. Ce moment de recul pragmatique qu’il affectionne tant n’allait pas durer. Pas en compagnie de Superman.

« Je reconnais, » finit-il par dire d’un ton calme mais résigné, « qu’à force de côtoyer un être tel que vous, on finit par fléchir. Je vois dans vos yeux que vous ne laisserez pas cette situation telle quelle. »

Il laisse un léger silence planer avant de reprendre.

« Très bien. Vous avez la capacité de sceller les compartiments endommagés avec votre vision, de stopper les défaillances et d'empêcher que les prisonniers ne s’échappent davantage. Vous pouvez également secourir ceux qui ont déjà été éjectés dans le vide de l’espace. »

The Brain active alors plusieurs interfaces sur son propre vaisseau, une lueur verte brillant sur ses panneaux de contrôle.

« Quant à moi, je vais tenter d’occuper notre nouvel ennemi… le vaisseau qui s’est camouflé à l'ombre des ténèbres. S'il me perçoit comme une menace directe, il me sera plus facile de le forcer à concentrer ses tirs sur moi. »

Ses pensées s’alignant avec un mélange étrange d'admiration et de pragmatisme.

« Faites ce que vous avez à faire, Superman. Et sachez que même si je préfère la logique à l'émotion, il y a des moments où il faut savoir faire confiance à son cœur. Cela, vous l'avez prouvé plus d'une fois. »

Puis, avec une froideur calculée, il s'engage dans son propre plan, prêt à attirer l'attention de l’assaillant tout en surveillant les moindres mouvements autour de lui.



The Brain se prépare, son regard électronique fixé sur l'immense vaisseau camouflé dans les ténèbres de l’espace. Il ajuste les boucliers de son propre vaisseau, sachant que l'affrontement à venir ne sera pas aisé. Ce navire ennemi est plus grand, plus puissant, et son camouflage indique un adversaire rusé. L’approche furtive n’est pas un hasard.

Les senseurs de The Brain détectent soudain une charge énergétique intense à l’avant du vaisseau ennemi. Il réagit immédiatement.


Un tir laser colossal fend l’obscurité cosmique, frappant les boucliers du vaisseau de The Brain avec une violence fulgurante. Tout le vaisseau tremble sous l'impact. Les lumières internes clignotent, et des alarmes résonnent autour de lui.

« Impact direct sur les boucliers avant… » annonce l’ordinateur de bord d’une voix neutre, mais The Brain n’a pas besoin d’un rapport pour comprendre. La situation devient critique, rapidement.

Il engage des manœuvres d'évasion, son vaisseau vire soudainement sur la gauche, évitant de justesse un autre tir d’énergie qui passe à quelques centimètres seulement de la coque.

« Connus pour leur précision… je vois que nos assaillants ne manquent pas de compétences tactiques. »

Un autre tir, suivi d’un éclat rouge aveuglant, s'écrase contre le flanc du vaisseau. Les boucliers cèdent par endroits, et une secousse violente fait vibrer toute la structure.

The Brain serre ses connexions internes, son cerveau calculant chaque variable, chaque option disponible pour contre-attaquer. Ce n'est pas une simple escarmouche. C'est une bataille de survie.

Les mains virtuelles de The Brain activent les canons à plasma lourds sur ses flancs. Il prend un moment pour calculer la trajectoire parfaite, puis tire.


Des éclats de lumière bleu fusent dans le vide, frappant de plein fouet l’ennemi. Cette fois, un résultat. Un impact sur leur bouclier. Un scintillement indique que des fissures apparaissent.

Mais l’ennemi réplique immédiatement, plusieurs canons à plasma se déployant le long de leur coque et tirant en rafale.


Le vaisseau de The Brain se fait secouer violemment, des débris flottant dans l’espace autour de lui. Ses boucliers sont maintenant gravement endommagés, et certaines parties du vaisseau commencent à chauffer dangereusement sous les impacts. Il sent que le prochain tir pourrait bien désactiver les systèmes principaux.

Alors que The Brain fait face à l'assaut brutal du vaisseau des Omega Men, son propre appareil subit de nombreux coups violents. Les écrans de contrôle crépitent sous les impacts répétés des tirs adverses, et les systèmes d'alerte se déclenchent. Malgré sa grande intelligence, la bataille est difficile à mener. Les tirs à énergie déstabilisent les boucliers, provoquant des secousses intenses à chaque impact.

Le Vaisseau des Omega Men : À travers l'écran central, The Brain observe le gigantesque vaisseau des Omega Men. Leur présence est une surprise, mais cela rend la situation encore plus critique. Chaque seconde passée sous leurs tirs est un défi pour maintenir son propre vaisseau intact.

« Leur puissance est redoutable... mais je ne faiblirai pas ! »

Dans un moment de tension, The Brain ordonne à ses systèmes de contre-attaquer, déclenchant des salves d'énergie concentrée dirigées vers le vaisseau ennemi. Les rayons fusent dans le vide spatial, illuminant l'obscurité. Toutefois, les Omega Men répliquent immédiatement, et les deux vaisseaux s'engagent dans une danse mortelle, un duel d'une rare intensité.

Tentative de Communication : Tout en manœuvrant habilement pour éviter un tir dévastateur, The Brain ouvre un canal de communication, cherchant une autre issue que la destruction mutuelle. D'une voix mécanique mais déterminée, il envoie un message public.

« Vaisseau des Omega Men, ici The Brain. Vous devez cesser ce feu immédiatement. Si vous persistez, je riposterai de manière encore plus létale. »

L'écran de communication grésille alors qu'une voix se fait entendre à l'autre bout. Les Omega Men répondent, bien que la tension soit palpable. Superman, toujours dans les parages, peut entendre la conversation.

« The Brain... Nous ne reculerons pas. Cette prison est une abomination, et nous ne tolérerons pas davantage l'existence de telles atrocités ! Vous êtes dans notre ligne de mire, et si vous vous associez à cette monstruosité, vous subirez le même sort. »

The Brain, en plein milieu du combat spatial, capte la voix de Superman à travers leur communication. Les mots du héros, toujours emplis de compassion et d'espoir pour la rédemption, ne manquent pas de faire réfléchir l'intellect mécanique du cerveau criminel.

Il laisse un instant passer, ses systèmes clignotant sous l'effort du combat et des coups reçus. Puis, sa voix retentit, plus froide mais teintée d'une certaine lucidité.

« Superman... toujours à voir la lumière dans les ténèbres. Mais dans l'immensité de cette galaxie, tout ne peut être sauvé. Certains êtres sont au-delà de la rédemption, et libérer ces criminels, c'est condamner d'autres innocents. »

Il laisse les mots flotter un instant, ses systèmes calculant chaque mouvement de l’ennemi. Le tir de riposte à venir le ramène à la réalité du moment.

« Même moi, vilain de la Terre, je comprends que certains dangers ne doivent jamais être relâchés. Nous sommes les garants de l’ordre, aussi imparfait soit-il. Crois-tu réellement que libérer des fléaux galactiques soit la meilleure voie ? »

Il se tait, laissant planer la question. Même au milieu du chaos, son esprit logique ne peut s’empêcher d’analyser les implications des mots de Superman.

The Brain contre-attaque : Le combat continue, les tirs fusent de toutes parts. The Brain sait qu’il ne peut permettre à ce vaisseau de détruire la prison, même si sa nature est loin d'être idéale. Sa capacité à anticiper les mouvements ennemis et à déployer ses contre-mesures le maintient dans le combat, mais il est évident qu'il ne pourra pas continuer ainsi indéfiniment.

Derrière son armure froide, une analyse rapide lui fait comprendre que, même s’il était capable de les arrêter temporairement, les Omega Men ne faibliraient pas. C’est là que l’intellect prime sur la force brute. Au lieu d’escalader encore plus la violence, il choisit une autre voie.

La réflexion de The Brain : D’un ton toujours aussi posé, The Brain réplique avec sagesse, malgré la violence des échanges. Il sait que sa logique peut percer l'armure de ses opposants.

« Je ne suis pas ici pour défendre cette prison, ni pour défendre un tel système. Mais savez-vous ce que vous risquez si vous relâchez ces criminels galactiques dans l’univers ? Un chaos que même vos idéaux ne pourront contenir. Certains parmi eux... ne méritent pas la liberté. Vous croyez en la justice, mais pensez-vous que ce soit juste d’exposer la galaxie entière à leur retour ? »

Une pause calculée, où la tension semble ralentir.

« Continuons notre chemin, et laissez le destin suivre son cours ici. La guerre que vous recherchez ne fera que semer plus de destruction. »

Les tirs cessent soudainement, comme si cette logique froide faisait écho aux cœurs et esprits des Omega Men. Superman, en retrait, peut suivre l'échange et comprendre que The Brain cherche à éviter un désastre intergalactique.

The Brain, toujours focalisé sur le combat spatial, reçoit les données de son ordinateur de bord. Les relevés sont clairs : un projectile inhabituel s'approche. Lorsqu'il voit l'humanoïde s'approcher du vaisseau, il comprend rapidement que cela n'a rien d'un tir classique.

Les griffes acérées de Tigorr, le féroce membre des Omega Men, s'enfoncent dans la coque du vaisseau, provoquant un grincement métallique désagréable. Les capteurs de The Brain signalent une brèche imminente. Tigorr, plein de rage et déterminé à stopper le cerveau criminel, commence à s'infiltrer à bord.

Mais The Brain reste impassible. Ses calculs sont rapides. La situation est critique, mais il sait comment exploiter les faiblesses de son assaillant.

Une anomalie détectée dans les systèmes , annonce froidement l'ordinateur de bord, alertant The Brain sur l’infiltration.

D'une voix calme, presque détachée, The Brain commence à donner ses ordres.

Nous allons transformer cette intrusion en opportunité… Activons les manœuvres d’évitement et profitons de l'inertie pour désorienter cet animal.

Le vaisseau se met alors à tourner rapidement sur lui-même, comme une vrille géante dans l’espace. Tigorr, à l'intérieur, perd rapidement son équilibre, ses griffes tentant de s’agripper aux parois métalliques, mais l’effet des manœuvres brutales combiné à la force centrifuge commence à le secouer violemment. Chaque tir des canons externes accentue la rotation, faisant monter la vitesse encore plus rapidement.

The Brain, malgré la tension palpable, reste concentré. Il ajuste les commandes avec une précision chirurgicale, augmentant la rotation à des niveaux vertigineux.

La créature doit être à l’agonie , commente-t-il froidement, observant les mouvements désordonnés de son ennemi à travers ses caméras internes. Peu importe sa sauvagerie, il n'est pas préparé à cela.

Les vrilles continuent, rendant Tigorr de plus en plus confus et mal en point. Chaque seconde passée dans cette tourmente spatiale semble affaiblir davantage l’Omega Men, le rendant incapable de maintenir une quelconque stratégie offensive.

Entre deux manœuvres, The Brain parvient à ouvrir un canal de communication avec le vaisseau des Omega Men. Sa voix, implacable et glaciale, résonne dans l’espace.

Omega Men, si vous tenez à votre camarade, rappelez-le. Sinon, il finira par rejoindre la liste des pertes que vous semblez si prêts à sacrifier.

Il sait que Superman doit entendre cette discussion, quelque part au loin, luttant dans la prison contre des systèmes défaillants. The Brain ne montre aucune pitié, ses paroles calculées résonnent avec une intention claire : gagner du temps, tout en montrant à son interlocuteur qu’il ne reculera devant rien.

Le combat spatial continue, le vaisseau de The Brain se démenant contre les forces cosmiques et Tigorr, mais pour le moment, The Brain a l’avantage, et il ne compte pas le céder.

Brain, tandis qu'il écoute les mots de Superman résonnant à travers la communication, observe l’avancée de Tigorr, qui brise les défenses internes du vaisseau. Les déchirures métalliques résonnent sinistrement, amplifiées par le cri féroce du prédateur. En un instant, The Brain coupe la communication avec Clark, la situation exigeant une réponse immédiate et brutale.

Les simples tubes énergétiques qui alimentaient le corps de son vaisseau s’illuminent, révélant un mécanisme de transformation. Les tubes s’imbriquent, pivotent et s’étendent, prenant progressivement la forme d’une arme impressionnante, cachée jusque-là derrière une apparence anodine.

The Brain émet alors un rire froid, détaché, tout en fixant l’approche rapide de Tigorr.

Ce n'est pas parce que j’ai l’apparence d’une simple cervelle dans un bocal que je suis sans défense, créature féline. J’ai affronté des menaces bien plus redoutables qu’un tigre enragé.

Alors que Tigorr bondit dans un mouvement rapide et agressif, le canon nouvellement formé dans le corps de The Brain émet une charge intense, concentrant son énergie en une onde électrique colossale. Au moment où Tigorr est sur le point d’atteindre son ennemi, un éclat de lumière envahit la cabine, et une violente décharge d’énergie frappe l’Omega Men de plein fouet, provoquant une onde de choc brutale dans l’habitacle.

La décharge se diffuse dans les parois métalliques, amplifiant la rotation déjà chaotique du vaisseau. Tigorr, pris dans la décharge, lutte pour se maintenir en équilibre, secoué et ralenti dans son élan par cette riposte inattendue.

The Brain, implacable et méthodique, intensifie ses tirs alors que Tigorr tente de se relever, chaque coup de son canon concentrant une force redoutable contre l’Omega Men. Le rayon frappe, encore et encore, sans le moindre signe d’arrêt. Pour le super-vilain, neutraliser un adversaire n'est qu'une tâche parmi d'autres, une épreuve purement mécanique.

Les impacts des tirs résonnent dans la cabine, créant une succession de déflagrations visuelles et auditives jusqu'à ce que Tigorr, incapable de résister à l’assaut, s'effondre finalement, son corps lourd s'écrasant contre le sol métallique dans une immobilité quasi absolue.

The Brain observe un instant le corps inerte du félin, s'assurant qu'il ne pose plus aucune menace, avant de relâcher son arme et de laisser les mécanismes de son corps reprendre une configuration plus classique. Un léger hmph traverse ses pensées. Sa communication avec Superman ayant été coupée, il la rétablit d'une voix calme mais teintée d'un froid tranchant.

La menace est écartée.

La froideur de son ton est sans doute plus marquée que ce à quoi Superman est habitué, mais pour The Brain, il s’agit simplement d’un constat, une étape accomplie dans une mission qu’il a l’intention de mener sans hésitation ni pitié.

Après avoir neutralisé Tigorr, The Brain garde son attention rivée sur les capteurs, observant le vaisseau des Omega Men qui continue son assaut sans relâche. Les tirs de lasers et les explosions cosmiques illuminent l’obscurité de l’espace autour du vaisseau, chaque impact secouant la structure. Il réajuste rapidement ses défenses pour encaisser les projectiles, sa détermination ne faiblissant pas.

Sans perdre de temps, il réactive le canal vers Superman et reprend, sa voix calculée trahissant la pression du combat :

Superman, quel est l'état de la situation de votre côté ? La présence des Omega Men persiste ici, et leur offensive se renforce. J’ignore combien de temps je pourrai les retenir avant que leur stratégie ne prenne l’avantage. Des progrès dans la prison ?

Alors qu’il attend la réponse, The Brain redouble de manœuvres stratégiques, esquivant les tirs, ripostant avec précision, et ajustant constamment son angle pour maintenir ses boucliers actifs, tout en calculant la meilleure méthode pour contenir cette attaque massive.

The Brain se fige, les mécanismes de son corps cybernétique enclenchés dans une séquence qu'il n’utilise qu’en dernier recours. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait ; il s’en est déjà servi, autrefois, contre les Teen Titans. Mais cette fois-ci, c’est différent. La situation est plus complexe, plus désespérée, et… quelque peu tragique.

Alors que Primus avance, confiant, arme pointée vers lui, The Brain laisse apparaître un léger clignotement rouge au cœur de ses systèmes. Un signal muet, mais implacable, commence à retentir dans la salle. Ses circuits de combat se redirigent, et des câbles jusque-là inertes s’échauffent pour déclencher une charge bien plus destructrice que le rayon précédemment tiré sur Tigorr.

Primus, commence-t-il d'une voix calme mais glaciale, Je crains que vous n’ayez pas compris la gravité de cette situation.


Le son du clignotement s’intensifie, et l’aura de Primus se fige un instant, sa confiance initiale remplacée par un éclat de doute. The Brain fixe son interlocuteur, son œil mécanique brillant d’une lueur intense et calculée.

J'ai enclenché un compte à rebours. Je suis devenu une bombe. Une explosion que vous, ni vos soldats, ne pourrez esquiver. Vous, moi… et vos vaillants Omega Men… Nous périrons tous ici si vous continuez cette folie.

Un sourire invisible se dessine dans les mots de The Brain, tandis que sa voix gagne une touche d’ironie calculée.

Mais bien sûr, cher Primus, seul moi peux interrompre ce compte à rebours. Ainsi, échec et mat, pour nous deux, ou plutôt pour moi… et pour vous tous.

Primus marque un temps d’arrêt, calculant rapidement, mais The Brain sait que même lui ne peut déchiffrer toute l'ampleur de la menace en si peu de temps. Alors, d’un ton plus tranchant encore, il murmure :

Alors ? Que préférez-vous, Primus ? Vous pouvez baisser les armes et renoncer à cet acte héroïque. Une victoire à votre portée, en contrepartie de votre vie. Ou bien… vous tirerez. Et cela scellera nos deux destins.

Le compte à rebours continue, impitoyable. The Brain reste immobile, impassible, même si en silence, une pensée s’échappe dans les tréfonds de sa conscience :

*Superman... Si je tombe ici, ce sera dans l’honneur d’avoir osé défendre ce qui me tient à cœur… et Mallah… mon cher Mallah, puisses tu me pardonner cette décision désespérée. Ce sacrifice est pour que nous puissions, un jour, espérer un monde où nous serons enfin libres, et au-delà de cette damnation héroïque.*

Les secondes défilent. Le clignotement de son corps-bombe s’intensifie encore, illuminant le visage de Primus d’une lueur rouge menaçante. L’issue de cette confrontation demeure en suspens, tandis que chaque microseconde résonne comme une éternité.

Face à l’implacable déclaration de Primus, The Brain se fige, presque incrédule, dans l’ombre silencieuse de son module de contrôle. La froide détermination du chef des Omega Men, cet héroïsme teinté de désespoir et d’inhumanité, le frappe d’un éclat glacé. Un instant, The Brain se surprend à contempler cette figure inébranlable, ce guerrier prêt à tout sacrifier pour une cause qui, à ses yeux, semble déformée par un fanatisme dangereux. La Citadelle, la rééducation des prisonniers, cette prison… Les révélations sont d’une brutalité inattendue.

The Brain ne sait rien de tout cela.

Il observe Primus, imperturbable, et ressent une irritation froide s’installer dans ses circuits – il est accusé, impliqué dans une lutte dont il ignore les tenants et les aboutissants.

Vous vous trompez lourdement, Primus, commence-t-il d’un ton aussi tranchant que la lame d’un scalpel. Je n’ai que faire de vos conflits et de vos secrets ; je ne savais rien de cette prison ni des plans de la Citadelle. Mes seules données sur ce lieu, ce sont celles du système de ce vaisseau. Mon objectif n’était que de retrouver mon chemin, d’atteindre la Terre… et rien d’autre. Nous sommes des visiteurs d’un autre secteur, tentant seulement de rentrer chez nous.

L’esprit analytique de The Brain capte le silence dense qui persiste entre eux, mais il sait que le compte à rebours avance. Son plan, initialement pensé pour imposer un silence calculé à ses adversaires, semble désormais risquer de tous les engloutir.

Hmph, murmure-t-il, recalculant en une fraction de seconde. Soit. Je n’ai aucune intention de périr avec vous pour une lutte qui n’est pas la mienne.

D’un geste de pensée aiguisée, The Brain désactive la bombe qu’il a enclenchée en dernier recours. Les systèmes de défense se réinitialisent avec un léger cliquetis, mais la tension demeure palpable.

Soyons clairs : je n’ai que faire de vos batailles, mais je tiens à ma survie. Rien de plus.

The Brain sent, malgré tout, une légère satisfaction intérieure : ses propres circuits sont toujours intacts, et son esprit supérieur continue d’opérer au-delà des calculs mortels imposés par Primus. Ce vaisseau… cette arme qu’il a façonnée avec soin… C’est une prouesse technologique unique, un assemblage monumental de pièces qu’il a minutieusement sélectionnées, collectées, et modifiées pour atteindre une forme de perfection opérationnelle.

Ce vaisseau n’est pas une simple structure, Primus, commence The Brain, sa voix vibrante de fierté contenue. Il a été construit à partir des fragments éparpillés de centaines de vaisseaux récoltés . Mon ami Superman et moi-même, aidés par le stratège Adam Strange, avons rassemblé chaque pièce, chaque module, avec une précision que vous ne pourriez comprendre. Ce vaisseau représente des heures de calculs, de schémas modifiés, et d’améliorations stratégiques pour garantir notre survie à travers l'espace et les batailles.

Il observe Primus, tentant de percer l’effet de ses paroles sur ce guerrier. Un rapide balayage de ses systèmes lui confirme que l’armature complexe du vaisseau est intacte, mais cela n’enlève rien à l’audace du geste de Primus et à la puissance de ses convictions. La menace persiste, mais The Brain compte bien faire valoir l’étendue de son savoir-faire pour inspirer prudence et respect.

Ce vaisseau, Primus, n’a pas été conçu pour se plier aux caprices de rebelles imprudents. Il est l’aboutissement de la technologie de plusieurs mondes, un bastion qui n’a pour seule faiblesse que celle de dépendre de ses créateurs. Ne vous méprenez pas : si nous sommes ici, c’est par choix et par volonté. Vous m’avez trouvé prêt à faire exploser ma propre création, mais soyez certain d’une chose... la survie fait partie de mes talents.

Un silence calculé s’installe, renforçant le poids de ses paroles et de l’ingéniosité redoutable de la création d'un trio improbable.

The Brain, parfaitement conscient des tensions et du poids de la décision, laisse un instant de silence flotter, réfléchissant à l’ultime option que Primus vient de soumettre. Il sent toutefois une alternative plus acceptable, pour lui… et pour Superman.

J’entends votre proposition, Primus, commence The Brain avec un calme calculé. Mais une solution plus... constructive pourrait s’avérer bénéfique à tous. Il existe une colonie, un refuge... dirigé par une faction de Manhunters qui ont trouvé une nouvelle voie, pacifique, loin des objectifs destructeurs de leurs prédécesseurs. Sa voix, teintée d’une étrange touche de pragmatisme, souligne l’intérêt de cette alternative. Cette colonie, Primus, permettrait aux prisonniers d’être en sécurité tout en étant retirés de l’équation. Pas de morts. Pas de risques de manipulations de la Citadelle sur eux. Une chance, peut-être, pour eux de redémarrer.

Il prend une brève pause, surveillant la réaction de Primus, anticipant sa réticence. Puis, il reprend, insistant avec une précision glaciale.

Avant que vous ne jugiez cette option comme futile ou suspecte, sachez que ces Manhunters ont évolué, trouvant une paix et une raison d'être qui évitent les extrêmes que vous déplorez. Bien sûr, leur existence reste méconnue de la plupart… mais ils sont là, prêts à protéger des êtres en quête de rédemption ou d’évasion d’un passé troublé. Les envoyer là-bas serait une solution qui devrait plaire, même à vous, car elle garantit leur disparition de la scène sans effusion de sang.

Un calcul précis s’opère dans l’esprit analytique de The Brain. Alors qu’il contemple la situation, ses pensées s’orientent vers l’utilité potentielle de cet affrontement pour des collaborations futures, plutôt que vers une conclusion brutale. Si un accord de paix peut être conclu ici, il pourrait, dans les circonstances idéales, tirer avantage d’une information aussi précieuse que l’existence des Omega Men dans cette partie de l’univers.

Primus, commençons par clarifier un point fondamental. Votre proposition d’effacer mes souvenirs de cette rencontre est... problématique, pour le dire poliment. Sa voix métallique résonne avec une certaine froideur contrôlée, mais aussi une once de sincérité. Si la situation actuelle m’a appris une chose, c’est que l’existence des Omega Men pourrait m’être avantageuse. Comprenez-moi : je ne cherche nullement à revenir dans ce quadrant de la galaxie une fois de retour sur Terre. Mon propre système solaire satisfait pleinement mes ambitions.

Il prend une pause mesurée, laissant la tension s’installer parmi les Omega Men tout en observant leur chef, Primus, avec une lueur d’intérêt calculé. Sa proposition porte bien plus qu’une simple note de prudence ; elle contient un raisonnement que même les Omega Men pourraient comprendre.

Considérez cela : si la Citadelle représente la menace oppressive et implacable que vous décrivez, alors n’auriez-vous pas intérêt à ce qu’un esprit comme le mien – un esprit doté de vision, d’ingéniosité – ait connaissance de vos activités ? Imaginez un instant que les intérêts de la Terre, voire même du secteur de mon monde d’origine, viennent un jour à s’aligner avec les vôtres... l’existence de vos forces et de vos méthodes m’inspireraient peut-être à contribuer indirectement à affaiblir la Citadelle, voire à détourner des ressources ennemies.

L’idée glisse, subtilement, alors qu’il continue.

Mon intention ici est claire : je vous laisse poursuivre votre mission, et en échange, je garde le souvenir de cet échange – de cette rencontre. Ainsi, votre système conserve ses secrets auprès de ceux qui partagent vos idéaux, tandis que moi… je gagne simplement une connaissance latente, sans intention de m’immiscer dans vos affaires. Un équilibre des forces, comme on dit.

Il termine, laissant retomber ses mots dans le silence pesant de la salle. Ses calculs mentaux l’ont mené ici, face à l’incertitude des Omega Men, et il est prêt à jouer cette carte audacieuse pour garantir un retour sans entrave vers son système d’origine, tout en gardant dans son esprit les graines d’une alliance potentielle.

The Brain observe avec calme la scène qui se déploie devant lui. Il avait anticipé cette obstination de la part de Primus, un leader formé et dévoué, mais brisé par des décennies de guerre et de sacrifices sans fin. Pour lui, chaque action est une bataille perdue d’avance, chaque espoir une ombre teintée de rouge par le sang versé. Il perçoit l'homme comme une statue érodée par la souffrance, les fissures de son âme dissimulées sous la froide détermination de ses convictions.

Non ? La voix de The Brain est basse, presque un murmure glacé, mais empreinte d'une ironie acérée. Primus, votre intransigeance ne mène qu’à un paradoxe : vous prêchez la survie de vos idéaux, mais refusez la survie de ceux qui pourraient, un jour, devenir vos alliés. Ce n’est pas seulement moi que vous excluez, mais toute possibilité d’évolution.

Avant qu'il ne puisse en dire davantage, l'apparition soudaine de la Reine Kalista interrompt son monologue. Sa silhouette se dessine, foudroyante, dans une vibration d’énergie qui emplit la pièce d’une tension palpable. Son arrivée ajoute une touche dramatique, une menace immédiate. Elle attaque sans hésiter, sans l’ombre d’une seconde pensée.

The Brain n’a pas de corps à proprement parler – et pourtant, en cet instant, il ressent la précarité de sa position. Son esprit agile analyse la scène, cherche des issues, calcule les probabilités. La Reine Kalista semble possédée par une détermination brute, imprégnée d’une rage dont l’intensité déstabiliserait même les esprits les plus endurcis.

Vous êtes tous semblables, dans cette guerre infinie… incapables de voir plus loin que vos rancunes et vos certitudes. The Brain laisse ses paroles flotter, impassible, même face à la menace imminente. Mais réfléchissez bien, Kalista. En me détruisant, vous anéantissez une chance de manipuler cette équation en votre faveur. Qui d'autre parmi vous peut manier les tactiques de la Citadelle avec la même finesse que moi ?


Il laisse planer cette question, espérant qu’elle résonne dans les esprits troublés de ses opposants. L’ombre d’une alliance demeure fragile, mais il sait que certains de ces guerriers, peut-être même Primus lui-même, comprennent que les guerres ne se gagnent pas seulement avec des poings et des épées, mais aussi avec des alliances calculées, aussi improbables soient-elles.

Mon temps est précieux, et je ne reviendrai pas ici. Ses mots sont une promesse, froide et indéniable. Mais si vous persistez dans cette voie… que cela soit votre perte.

Alors que les événements se précipitent et que les tensions atteignent un point critique, une pensée persiste dans l’esprit analytique de The Brain : Où est Superman ?

Il avait compté, sinon sur une intervention directe, du moins sur la présence apaisante de l’homme d’acier, capable de tempérer l’ardeur de Primus et de la Reine Kalista par sa simple aura. Superman avait été une pièce clé de son plan pour éviter un affrontement, pour équilibrer cette discussion qui commençait à frôler le point de rupture.

*Superman, il est bien temps que tu fasses ta grande entrée,* songe-t-il avec une pointe d’agacement. *Après tout, ce genre de situation est ton domaine, n’est-ce pas ? Sauver des vies, faire preuve de cette incroyable moralité dont tu es si fier.*

Mais la réalité le rattrape. Malgré toute sa ruse et ses calculs, il sait que même Superman ne pourra peut-être pas contenir la colère des Omega Men s’ils décident d’en finir ici et maintenant. Cela dit, le Kryptonien demeure un facteur de dissuasion exceptionnel.

Alors, The Brain décide de temporiser, feignant une certaine patience face à l’hostilité de la Reine Kalista et au silence tendu de Primus, tout en laissant un espace à Superman pour intervenir. Ses mécanismes internes ajustent leurs signaux, prêts à transmettre des messages d’urgence aux capteurs de son coéquipier.

*S’il est dans les parages, il saura capter l’urgence de la situation…*