It Ain't Over 'til it's Over [Mera]

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It Ain't Over 'til it's Over

J'aurais pu faire le choix de ne pas rester. J'aurais pu en profiter pour disparaître... J'y ai songé, quelques secondes, minutes... J'y ai songé pourtant je ne l'ai pas fais et je suis ici, appuyée dans l'encadrement de la porte à observer Ray qui dévore quelque chose... Le plus étonnant dans tout ça c'est que plus je l'observe, plus je souris... Non, je ne regrette pas d'avoir fais le choix de rester, loin de là... Je reste ainsi, silencieuse, à l'observer et lorsque finalement, je me manifeste, il a presque l'air soulagé de me voir ici.... Et le soulagement que je vois se dessiner sur son visage l'espace de quelques secondes me fait prendre conscience de cette importance que je peux avoir à ses yeux. Je cache alors mon trouble et rentre dans la pièce pour m'avancer vers lui. Sourire aux lèvres, je ne manque pas de faire remarquer le fait qu'il est en train de manger autre chose et son attitude change quelque peu mais je trouve ça mignon... Je ne dis rien de plus et viens m'installer à côté de lui. Ray se confond en excuse et en justifications ce qui me fait une nouvelle fois sourire mais je viens rapidement poser une main sur son avant bras et je le presse doucement. "Je ne t'en tiendrais pas rigueur parce que les coquillages ne t'ont pas suffit tu sais ?" Je marque une pause et mon sourire se fait un peu plus large. "Et puis, je sais que vous les surfaciens, vous avez des vices dont la gourmandise en fait partie..." Je continue de l'observer, amusée par mes paroles et lorsqu'il m'en tend un tout en me précisant qu'il peut partager, je viens prendre place près de lui et coupe soigneusement le muffin en deux avant de lui en tendre un bout. Je fronce les sourcils et observe quelques secondes ma moitié. "Votre cuisine est tellement fascinante..." J'hésite quelques secondes et viens croquer dans le gâteau... Par le passé, Arthur m'avait déjà fait goûter des spécialités de la surface mais jamais celle-ci et autant avouer que c'est un délice... "Hum.... parfait..." Assise juste à côté de Ray, tout près de lui même je viens poser ma tête sur son épaule... Tandis qu'il me demande si l'appel s'est bien passé, j'acquiesce de la tête. "Ils m'appelleront s'ils ont besoin de moi..." Je souris et prends une profonde inspiration alors que les lumières de la pièce s'éteignent. Je me redresse, remonte mes jambes et dans mon regard, c'est de la fascination et de l'admiration qui y brillent... Je dois probablement avoir l'air d'une enfant qui découvre la vie mais peu importe. Les images défilent, les sons, la musique et je suis littéralement transportée par ce que je vois et entends. Je ne vois même pas les coups d'oeil que Ray me lance... Je me laisse porter par le film, les émotions. A certains moments, les larmes imbibent mes yeux mais tout le long, je garde la main de Ray dans la mienne, la serrant tendrement, mêlant mes doigts aux siens...

(c) princessecapricieuse

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Ça ne la gêne pas.
Ça ne la gêne pas, qu’il grignote après leur repas – et ça le soulage, même s’il se rend compte que c’était un peu… ridicule.
Mera n’est pas sa mère ; ni sa femme, et encore moins sa diététicienne. Elle est…
C’est compliqué, de savoir ce qu’elle est. Mais… mais bon, il ne doit pas appréhender sa réaction, quand il se conduit naturellement. Quand il est lui-même.
… surtout quand ça lui va. Et ça lui plaît que ça lui aille ; oh oui.

« Ah… notre cuisine est fascinante ? Sûrement, je… bon, oui, j’admets que j’aime comment on mange – mais il y en a d’autres intéressantes !
Celle de la mer, bien sûr. Je… j’aimerais beaucoup que tu… m’en montres… plus. »

Il rougit légèrement. Et enchaîne.

« Mais… d’autres, aussi. J’ai… visité le Microvers, et plusieurs mondes proposent des mets surprenants. Je… ah. Je te montrerais aussi… si ça t’intéresse. »

Ray Palmer serait curieux, d’ailleurs, d’emmener Mera dans le Microvers.
Parce que ce monde, cette autre dimension dispose de lois physiques spécifiques – avec des voyages qui ressemblent à des nages dans des océans cosmiques.
Il est probable que Mera s’y sente à l’aise, et… et oui.
Ça lui plairait, par principe, de lui montrer la dimension que lui a découverte ; et si souvent aidée, aussi.

« Et… super. J’espère que… qu’ils n’appelleront pas. Pas avant la fin du film, au moins ! »

Et aussi longtemps que possible, surtout.
Il soupire, ainsi, et… le film se lance. Les images s’enclenchent. L’histoire s’emballe.

Sans s’en rendre compte, il s’implique dans ce qu’il voit.

Il est troublé, par la découverte de Jack, de Rose ; de leurs proches.
De ce bateau immense, puissant, extraordinaire – qui cependant a cru pouvoir défier les flots, la Nature. Les dieux et les ombres qui règnent sur les mers.

Le film est bien ; et beau.
Mais dur, aussi.
Alors que l’iceberg arrive. Alors que les événements s’enchaînent. Alors que l’eau sauvage et invincible pénètre dans la coque, noie littéralement les techniciens et les étages.

Alors que l’amour entre Jack et Rose, à peine né, est menacé – et brisé, en un sens.
Alors que des vies sont fauchées, et transformées.

Ray voit cela ; et se surprend, encore, à grimacer – à compatir, à craindre le pire.
A espérer. Pour des personnages, dont le sort est scellé.

Le pire arrive, alors.
Le bateau se brise. Les vies sont prises. Les actes lâches et courageux se succèdent. Les musiciens disparaissent en musique. Le capitaine coule avec son navire.
Jack et Rose tiennent – jusqu’à ce que Rose se détache de Jack ; pour survivre. Pour vivre.
Différemment. Différente.

Le final conclue le film ; range les éléments.
Jusqu’à… la révélation. La localisation du fameux bijou. Et puis… et enfin…

La fin.

Ethérée, comme un rêve.
Un retour. Des retrouvailles. Un baiser.
Un bonheur, enfin ; dans l’après-vie. Un espoir.

Un moment d’émotion.

Durant tout le film, Ray n’a pas bougé, et a gardé sa main dans celle de Mera.
Touché par l’attention.
Alors que le film s’arrête, il inspire – et renifle discrètement ; ravalant ses larmes. Brisant leur lien, pour croiser les bras.

Emu. Touché. Un peu gêné. Un peu sur la défensive.
Même s’il force sa nature… et tourne un sourire doux vers Mera, qui peut voir les larmes qu’il retient et l’émotion qui l’anime.

« Alors… ? »

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It Ain't Over 'til it's Over

Après quelques échanges sur la nourriture où je promets à Ray de lui faire découvrir nos plats marins et où je lui dis que oui, je serais d'accord pour partir à la découverte de ce qu'il appelle le Microvers, le film se lance finalement et je ne le sais pas encore mais ce que je m'apprête à voir va marquer à tout jamais mon esprit... Plus le film avance, plus les scènes s'enchainent, plus je repense à toutes ces histoires que mon peuple a compté au sujet de cet immense bateau. Certes, c'est un film, c'est romancé pour rendre l'histoire encore plus belle, plus touchante et pourtant... Les récits que l'ont m'a contés, l'émotion que provoque l'épave qui dort dans la pénombre des abysses... ces choses me marqueront pour toujours. Mes doigts serrant toujours ceux de Ray alors que le film touche bientôt à sa fin, moi qui ne m'autorise jamais de me montrer faible devant les autres, je laisse, cette fois, libre cours à mes émotions... Parce que oui, Ray est loin d'être une personne comme une autre, il a cette place spéciale pour moi et avec lui, je sais que je peux me montrer sous mon vrai jour... je peux me montrer en tant que Mera et non en tant que Reine. Doucement, je passe un doigt sur les larmes qui coulent le long de ma joue et prends une inspiration alors que le générique de fin défile sur l'écran. Le silence se fait quelques secondes puis Ray vient subitement lâcher ma main. Je tourne doucement mon visage vers lui et je ne peux pas m'empêcher de ressentir quelque chose en le voyant qui me regarde, les yeux pleins d'émotion. J'esquisse alors un sourire et laisse même échapper un léger rire alors que je réalise que lui et moi, nous sommes absolument dans le même état. Délicatement, je viens même essuyer une larme qui perle au coin de son oeil avant de baisser la tête quelques secondes. "Je dois avouer que tu avais raison... comment vous dites déjà ?" Je redresse le visage et souris avant de rajouter. "Un chef d'oeuvre ?" Je me redresse dans le fauteuil et me place en tailleur pour lui faire face avant de poser une nouvelle fois les yeux vers l'écran. "On se doit de le protéger... on se doit de protéger sa mémoire..." Mon visage se fait un peu plus grave alors que je réalise la portée de mes mots. "Je sais qu'il faut laisser faire les choses mais on ne peut pas laisser disparaître l'épave..." Je me mords les lèvres, inspire une nouvelle fois et reprends. "Tous les récits de nos ancêtres au sujet de ce navire... tellement de monde pris au piège... on doit leur apporter la lumière qu'ils méritent." Je ne me rends pas vraiment compte de la portée de mes mots et encore moins de la détermination que je mets dans ce que je dis mais une chose est sûre, tout ce que je dis là, je le pense vraiment. Je prends alors une autre inspiration et passe une main dans mes cheveux, un peu génée par ce que j'offre comme spectacle. "Ce que je dis est insensé... Excuse moi." Je finis par me lever de mon fauteuil et regarde la paume de ma main avant d'afficher une moue désolée. "Dis moi... est-ce que ton Académie dispose d'un endroit où vous, surfaciens, aimez nager ?" Sourire au coin des lèvres, regarde plein de malice, je fixe Ray dans l'attente de sa réponse.

(c) princessecapricieuse

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Elle parle.

Elle parle d’une voix douce, lente… tendre. Mélodieuse et poétique.
Il adore ça. Il adore l’entendre. Il adore l’écouter.
Il adore… ses mots, aussi. Ce qu’elle dit, comment elle le dit – et ce qu’elle dit, en fait. Ce qu’elle ressent, après ce film – romantique, classique dans son idée, mais intense et puissant.

Ray Palmer étant lui-même romantique et sensible… il apprécie ça.
Il apprécie beaucoup.
Il apprécie de voir que Mera le rejoint, et en parle – aussi bien, d’une manière aussi belle.

Ça le touche.
… et ça se voit, sur son visage, alors qu’il se penche vers elle, et fige des yeux tendres sur elle.

Notamment quand Mera dit que ses mots sont insensés… ce qu’il ne peut accepter, bien sûr.

« Non. »

Sa voix est douce, à lui aussi.

« Pas… du tout. »

Il acquiesce lentement.

« C’est… bien. Je… je suis… ah. Je suis d’accord, et je… j’aime ça. J’aime… ce que tu dis – et t’entendre. J’aime qu’on soit… raccord… sur ça. »

Ray rougit quelque peu, encore, et hausse les épaules.
Il est bien, là.
Il est bien, avec elle. Tous les deux. Juste tous les deux.
Ensemble.

Mera reprend, ensuite, et pose une question – qui l’interpelle, et le pousse à former une nouvelle expression sur son visage.
Un sourire.

Un sourire un peu provocateur… un peu coquin, aussi.
Un peu sauvage.

« Mais… vraiment ? Tu… demandes vraiment cela, très chère ?
Tu penses vraiment que, dans une école, une académie, avec quantité de jeunes élèves, en forme et en pleine puberté… tu penses qu’il y a un doute réel sur le fait que nous disposions… de bassins aquatiques ? »

Il se relève, comme elle.

« Nous avons… une dizaine de bassins, ma chère. Une dizaine de piscines. Et… une qui pourrait te plaire, j’en suis sûr ! »

Ray lui adresse un clin d’œil complice.
Ce qui le surprend ; de faire ça, d’agir comme ça. Mais ça lui plaît, aussi.
Beaucoup, même.

« Suis-moi ! »

Il lui fait signe, alors.
Il éteint l’écran, puis les lumières, et prend la main de Mera ; par réflexe. Il l’emmène alors en dehors de la salle de cinéma, la fait glisser dans un autre couloir de l’académie – encore agréable, encore sobre.
Quelques virages, quelques avancées, une porte, et…

La destination. Leur destination.
Un bassin.

Un sacré bassin, il faut bien l’avouer !
Et privatif, apparemment…

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It Ain't Over 'til it's Over

Une chose est sûre, ce film m'a donné envie de protéger encore plus l'épave de ce navire... Il faut absolument en sorte qu'elle ne soit pas jetée dans l'oubli et surtout qu'elle soit préservée... Je refuse qu'elle soit vouée à disparaître... Je suis sûre que quelque chose peut être fait pour qu'elle laisse son empreinte durant des siècles et des siècles encore. Je prends une inspiration et fixe Ray avec de grands yeux lorsqu'il me fait savoir que non, il ne trouve pas mes paroles insensées et qu'il est absolument d'accord avec ce que je dis. Doucement, je penche la tête sur le côté, plisse les yeux et fronce les sourcils quelques secondes avant de répondre, un sourire aux lèvres. "Cela fait beaucoup de points communs entre toi et moi..." Je me mords les lèvres et finis par quitter mon fauteuil pour faire une nouvelle demande, toute aussi étonnante que les précédentes. Un endroit où se baigner... Me voilà qui suis en train de demander à Ray s'il dispose d'endroits pour aller se mettre à l'eau et sa réponse ne se fait pas attendre... D'ailleurs, tandis qu'il répond, l'expression que je vois sur son visage est étonnement différente avec celles qu'il peut arborer de temps en temps et ce que je vois me plait assez je dois bien l'avouer. Je ne peux pas m'empêcher de sourire devant ses mimiques et lorsqu'il me prend la main pour m'entrainer à sa suite, je laisse échapper un rire cristallin tout en le suivant de le dédale de couloirs. Je ne mémorise même pas par où nous passons mais peu importe. A cet instant précis, la seule chose qui m'importe c'est de passer du temps avec lui... le plus de temps possible... Finalement, au bout de quelques minutes, nous finissons par arriver à destination et lorsque Ray s'efface pour me laisser passer, je ne peux pas m'empêcher de pousser un léger cri de surprise. Sans un mot, je m'avance et me mets à genoux au bord de l'eau. Doucement, je me penche et mes doigts viennent effleurer la surface limpide du bassin. Un frisson de plaisir me parcourt toute entière et je finis par me redresser. Après un coup d'oeil complice lancé à Ray je n'attends pas la permission de ce dernier et plonge dans l'eau. La sensation est tellement apaisante, je sens l'eau entrer dans mes poumons et c'est une libération. Je nage quelques secondes sous l'eau avant de remonter, ne laissant ressortir que le haut de ma tête.... mais si Ray observe bien, il peut facilement voir le sourire que j'ai sur le visage. Lentement, je fais sortir une main de l'eau pour lui faire signe de se joindre à moi.

(c) princessecapricieuse

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Elle plonge.

Elle glisse sa main dans l’eau, après avoir découvert la piscine presque privative de l’Académie.
Presque, parce qu’elle est officiellement ouverte à tous… mais très peu la connaissent. Ray Palmer est celui qui y vient le plus et, au fond, le seul.
Mera lui a montré son jardin secret – il est en train de faire de même ; bien qu’il ne le lui dise pas. Bien qu’il n’ose pas le lui dire, plutôt.

Il ne dit rien, en fait.
Il la fixe. Il l’observe. Il la suit du regard.
… il la dévore du regard, plutôt.
Il serait stupide et irrespectueux qu’il n’avoue pas que l’allure, les formes, le corps de Mera impressionnent, et attirent l’œil. C’est vrai, c’est une évidence – mais ce n’est pas le plus important ; ce n’est pas capital.
Son attrait… son envie… ses pulsions, ses envies d’être avec elle, de passer du temps avec elle… viennent d’ailleurs.
De son esprit. De sa douceur. De sa force. De tout ce qui fait d’elle… elle.

Notamment son goût et son plaisir pour l’eau.
Qu’elle déploie – et qui fait naître un sourire doux sur le visage de Ray, qui abandonne pleinement son regard sur elle tandis qu’elle s’hydrate, et retrouve son élément favori.

Il est bien, là.
Il est bien avec elle, dans l’ambiance chaude, moite de la piscine. Il est bien, à la regarder, à la voir profiter, à… profiter aussi, d’elle.
Il en sourit – mais son visage se fige, quand Mera se tourne vers lui, le regarde… et lui fait signe.

Pour venir. Pour la rejoindre.
Ce qui le sort de sa rêverie – et le trouble, quand même.

« Euuuh… »

Il forme un petit sourire gêné, crispé.

« Mais, je… ah. Je… écoute, tu… ta robe est superbe, et elle s’adapte, et elle est… faite pour l’air et la mer, mais… moi, je… je n’ai pas de… maillot… »

Il grimace. Troublé, toujours.
Mais… mais en voyant Mera… en la voyant dans l’eau… finalement…
Il hausse les épaules ; et sourit.

« Attends… j’arrive ! »

Ray retire rapidement sa veste, sa chemise, et se retrouve torse nu.
Sans gêne. Sans arrogance, mais sans timidité.

Il retire également ses chaussures, son pantalon, ses chaussettes – et sourit, en baissant légèrement la tête sur le côté.

« Désolé par avance… j’suis pas le meilleur en plongeon ! »

Et il le prouve – en réalisant un plongeon ni académique, ni réussi… mais qu’importe !
Il est dans l’eau. Avec elle…

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It Ain't Over 'til it's Over

J'ai ce sourire qui ne quitte pas mon visage alors que je fais signe à Ray de venir me rejoindre. Je vois bien à l'expression sur son visage qu'il ne s'attendait pas du tout à ce genre d'invitation et ça m'amuse... Ce n'est pas le voir mal à l'aise qui m'amuse, loin de là... Ce qui m'amuse c'est qu'avec lui, j'ai la sensation d'avoir retrouvé mon âme de petite fille et ça fait tellement de bien... Avec lui, je n'ai plus cette sensation de poids sur les épaules, je n'ai plus à avoir peur d'être qui je suis... et c'est une sensation que je pensais ne plus pouvoir ressentir un jour. Alors oui, je compte bien faire en sorte qu'il me rejoigne ici, dans cette piscine et si je dois venir le chercher moi alors je le ferais sans hésiter. Je hausse un sourcil alors qu'il tente de trouver une échappatoire, une excuse, avant de finalement se décider à sauter le pas. Tandis qu'il me demande d'attendre, je bouge doucement mes mains dans l'eau pour jouer un peu avec et des petits animaux marins se mettent à tournoyer autour de moi... Du coin de l'oeil, je ne peux pas m'empêcher d'observer le scientifique et le voir s'empresser de retirer ses affaires pour pouvoir me rejoindre me fait sourire encore un peu plus... Oui, j'aime vraiment ce sentiment qui m'envahit dés que je suis avec lui... Je cesse mes mouvements de mains alors qu'il s'adresse une nouvelle fois à moi pour me faire savoir qu'il n'est pas le meilleur en plongeon. Je n'ai pas le temps de réagir que déjà, il s'élance dans l'eau... Effectivement, ce n'est pas parfait mais qu'importe... Lorsqu'il refait surface, je ne suis plus là, du moins il ne me voit pas... Mais au bout de quelques secondes, il peut sentir un léger tapotement venant de derrière lui, sur son épaule. Je ne bouge pas, me contente de sourire. "Effectivement, tu vas devoir faire des progrès... je t'apprendrais..." J'attends qu'il se tourne vers moi, qu'il me fasse face et je m'avance vers lui, doucement, les tissus de la robe ondulant autour de moi.. Je viens délicatement poser mon front sur le sien et prends une profonde inspiration avant de fermer les yeux. Je n'ai pas besoin de parler, je n'en ai pas envie... Mes gestes, mon regard en disent long sur ce qu'il se passe dans ma tête et mon coeur. Je suis tiraillée... mille pensées se bousculent... J'ai peur de ce que les atlantes et les surfaciens pourraient dire... j'ai peur de ne pas savoir gérer tout ça... mais j'ai surtout peur de le perdre à lui... Je prends une nouvelle inspiration, ma gorge se noue et je m'adresse à lui le souffle court. "J'ai peur Ray... j'ai peur de tellement de choses... et ce que je ressens là, avec toi, me fait si peur..." Je ne brise pas le contact avec lui, mon front toujours posé sur le sien, mes doigts cherchant les siens...

(c) princessecapricieuse

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Il barbote.
Pas plus, en fait. Ray Palmer est dans l’eau, dans la piscine quasiment privative qu’il a présentée à Mera… et barbote.
Oh, il sait nager – mais il ne sait pas bien nager. Il sait survivre dans l’eau, mais pas s’y développer.
Pas encore, cependant.

Il est en tout cas déjà content de faire ça, et surtout de le faire avec elle.
Mera.
Qui semble, qui est évidemment pleinement dans son élément ici – et qui joue un peu avec lui, se joue de lui, et vient le toucher, pour qu’il se retourne.
Il le fait… et forme un grand sourire, joyeux et enthousiaste, en voyant la Reine des Atlantes.

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« Hey ! Ne me fais pas peur, je risque une attaque… ou de me noyer ! »

Non, quand même pas. Mais quand même.

« Et… ah. Il faudrait alors… me réanimer. Tu imagines la crise ? »

Lui l’imagine ; et apprécie l’idée que Mera le réanime.
Même s’il n’ira pas jusque-là. Même s’il ne se mettra pas volontairement en danger – et ne la forcera pas à faire ce qu’elle ne veut pas faire.
Jamais.

« Mais… oui. Je vais… progresser ! Prendre des cours, et savoir faire mieux que… barboter. Ça serait un bon début. »

Il sourit ; doucement.
Elle approche, elle. Elle s’approche, nage idéalement, maîtrise complètement ses gestes et l’élément.
Elle s’avance, s’arrête ; devant lui. Elle se penche, colle son front contre le sien.
Il sourit. D’aise. D’aisance. De sérénité.
De plaisir… de bonheur.

Il est bien, là. Avec elle. Grâce à elle.

Il soupire, ferme les yeux pour profiter du moment. Pour couper sa vision, et souffler lentement.
Se détendre. S’apaiser.
Se concentrer sur autre chose. Ses autres sens.
L’ouïe, qui lui permet d’entendre le plic-ploc de l’eau sur les rebords et sur eux. L’odorat, qui lui permet de sentir l’odeur de Mera, qui pénètre son cœur et devient entêtante. Son sens du toucher, qui lui permet de capter l’aura de Mera, et d’apprécier l’énergie qui est la sienne.

Il est bien, là ; oui.
Il rouvre lentement des yeux troublés, marqués par cette sérénité quand elle parle.
Avec un souffle court. Avec le cœur qui accélère. Avec la peur ; et l’appréhension.

Il la comprend. Il l’a faite souffrir.
Il doit la rassurer.
Il doit… la convaincre.

« J’ai… peur aussi. Je… pourrais te mentir, te dire que je maîtrise – mais non. Ce n’est pas ce que je suis… qui je suis.
Et je veux… que tu saches. Que tu vois et que tu saches.
Qui je suis. Qui… je veux être ; pour toi.
Je… je suis navré, de ce que j’ai fait, mais… je suis là. Je veux être là. Avec toi.
Et ne plus… te lâcher… »

Il acquiesce lentement – et se penche, lui aussi.
Pour la rassurer. Pour la convaincre.
Pour illustrer ce qu’il dit.
Pour l’embrasser.

Et se laisser happer par l’eau… et le moment… et elle…

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It Ain't Over 'til it's Over

Le silence s'est installé entre nous, dans cette grande pièce. On ne bouge pas, on se contente seulement de se regarder, de s'imprégner de l'instant, de la présence de l'autre et c'est un sentiment divinement bon... Mon front sur le sien, mes yeux posés sur son visage, je n'ai de cesse de le regarder alors qu'il semble apaisé, détendu par le moment, par ce qu'il se passe ici... J'aimerai pouvoir être aussi sereine que lui, être aussi apaisée mais je n'y arrive pas... Je n'y arrive pas alors que je lui fais savoir ce que je ressens, je lui fais savoir que j'ai peur de ce qu'il pourrait se passer... Ma respiration se fait plus rapide, mon souffle plus court alors que je sens mon coeur se serrer dans ma poitrine. J'ai tellement envie de croire que tout pourrait changer... que je pourrais avoir droit à ce bonheur, avec lui, peu importe ce que les gens pourraient dire... J'ai envie de faire partie de son monde et je veux qu'il fasse partie du mien... Alors pourquoi est-ce que j'ai cette petite voix qui me murmure encore sans cesse de faire attention... Le regard à la fois triste est plein d'espoir, je le plonge dans celui de Ray alors qu'il répond à mes craintes... Lui aussi a peur, lui aussi ne maîtrise rien mais il est sûr d'une chose... celle de vouloir être là, pour moi... Ma gorge se serre, je prends une profonde inspiration et baisse les yeux quelques secondes alors que mes doigts frôlent les siens. "Ne fais pas de promesse que tu ne pourrais pas tenir..." Mais Ray ne répond pas... du moins pas verbalement et se penche vers moi, doucement d'abord, pour finalement venir m'embrasser... Alors que ses lèvres viennent toucher les miennes, je sens cette vague de chaleur qui m'envahit et l'eau autour de nous se met à bouillonner légèrement. L'instant, le moment dégage quelque chose de puissant... comme une promesse silencieuse que l'on se fait entre nous... Sans que nos lèvres se quittent, doucement, nous glissons dans l'eau jusqu'à disparaître... Mes mains viennent d'abord se poser sur ses hanches pour remonter ensuite et prendre son visage au creux de mes paumes... Mon baiser se fait plus appuyé et s'il y prête attention, Ray peut sentir que durant cet échange, j'en profite pour lui donner de l'oxygène... pour prolonger l'instant. Autour de nous, l'eau se met à vibrer légèrement puis doucement, de minuscules bulles nous enveloppent. Je suis bien là, sous l'eau et avec lui... Je veux que ce moment dure le plus longtemps possible, je veux que l'instant soit gravé à tout jamais dans ma mémoire... je veux tellement plus... avec lui... tellement plus, avec lui et le plus longtemps possible... Nous avons peur tous les deux... Alors pourquoi ne pas avoir peur ensemble ? En tout cas, je le sais, je le sens au fond de moi... si Ray est prés de moi, je suis prête à tout affronter et à me battre pour ce qu'on pourrait peut-être construire tous les deux... Alors, comme pour lui montrer que je suis prête à lui confier une partie de moi, je me laisse doucement aller et le laisse mener la danse... totalement confiante...

(c) princessecapricieuse

Inscription : 21/11/2015

Elle a peur.
Elle a raison. Il lui a donné raison, hélas, d’avoir peur.

Il a failli, jadis.
Il lui a fait mal. Il l’a blessée. Elle s’était ouverte à lui, elle s’était permise de lui ouvrir la porte de son jardin intime ; littéralement, au fond.
Mera avait amené Ray Palmer dans sa cachette, dans son foyer perdu aux yeux de tous.
C’était beau. C’était fort. C’était intense.
… et il l’a rejetée.

Oh, il avait des raisons ; ses raisons.
Ses valeurs. Ses choix. Son besoin… de fixer sa situation, vis-à-vis de Jessica ; mais quand même.
Il l’a fait souffrir. Il l’a blessée. Il s’en veut et s’en voudra à jamais.

Il doit la rassurer, alors. Il doit prouver.
Il doit lui prouver… et se prouver.
Qu’il est digne. Qu’il est bon. Qu’il est là.
Qu’il… veut ça ; qu’il la veut, elle.

Il essaye, alors.
Il plonge dans l’eau. Il s’abandonne à l’élément aquatique. Il l’embrasse.
Sans réfléchir. Sans hésiter.
Sans respirer ; ou presque.

Elle veille, en fait.
Lui se perd dans le baiser, dans l’étreinte, dans la chute lente et agréable au cœur de la douceur de l’eau… mais Mera veille.
Sur lui. Sur sa respiration.
Elle lui transmet de l’air, de l’oxygène. Elle active, module ses pouvoirs pour lui ; pour l’aider, pour le sauver.

Il s’en rend compte. Il en rougit.
Il continue.

En pleine confiance. En pleine sérénité. En pleine certitude.
Qu’elle est là. Qu’elle veille.
Qu’elle l’aide. Qu’il… oui.

Il n’est plus seul. Avec elle… il n’est plus seul.
Et après tant de mois, tant de temps isolé sur Terre, sans personne réellement proche… wow.
Wow, oui. Ça change. Ça…

Ça fait du bien.
Et il entend en profiter, alors. Et il en profite, oh oui.

Il l’embrasse. Il se colle à elle. Il la touche. Il l’étreint.
Il est bien.
Il est bien, et… il souffle, finalement.

Il souffle, de soulagement et d’aisance ; mais rompt ainsi le baiser.
Il s’en rend compte, rougit encore, alors qu’il nage, plane au fond au cœur de l’eau. En face de Mera.
Il grimace quelque peu… et remonte.

Ray bat des jambes, remonte à la surface ; et respire, normalement.
Parce qu’elle l’a aidé. Parce qu’elle l’a sauvé.
Il en sourit, alors. Il en sourit, vient au bord… et tourne un regard doux, ému vers elle.

« C’est… wow. Ouais… wow. Je… ah. Je ne sais… tu me coupes la parole. Bravo, beaucoup de mes étudiants adoreraient avoir ta méthode. »

Il glousse, et remet une mèche de ses cheveux en place.

« C’est… super. Mais… ah. Est-ce que… quand tu seras reposée, quand tu auras le temps… est-ce que tu voudras… voir le Microvers ?
Je… tu m’as déjà fait découvrir ton Royaume, et l’eau… peut-être que… peut-être que je peux… te prouver que je tiens ce que je dis… en te montrant mon propre… jardin secret ? »

Il sourit.
Un peu gêné, un peu timide. Mais plein d’espoir qu’elle accepte…

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It Ain't Over 'til it's Over [Mera] - Page 2 Nj7y

Inscription : 01/08/2019

It Ain't Over 'til it's Over

Le baiser dure... Le moment est bon, doux et surtout plein de tendresse. L'échange d'oxygène que je fais pour permettre à Ray de rester le plus longtemps sous l'eau lui est bénéfique et rend l'instant encore plus intense. Mes mains glissent le long de ses bras, puis finissent par venir prendre son visage avant de faire glisser mes bras autour de son cou. Ray se serre encore un peu plus contre moi, je le laisse faire et en profite pour me serrer moi aussi... Je peux sentir les pulsations de son coeur, la vitesse de ses battements mais je peux aussi sentir qu'il se sent bien, qu'il semble détenu, presque apaisé et c'est une bonne chose... On se touche, on se découvre, on partage un instant hors du temps, coupé de tout le reste, ici, dans cette piscine, à l'abri des regards... oui, plus les secondes passent plus je me fiche des autres... Enveloppés par des milliers de petite bulles, on se laisse porter tous les deux pas le moment et pour rien au monde je n'échangerai ma place... Mais au bout de quelques secondes, minutes, Ray met fin au baiser. Je continue de le fixer alors qu'il est là, face à moi, à m'observer lui aussi. Nous ne nous embrassons plus, pourtant nous ne rompons pas pour autant le contact. Mes doigts ont glissé dans les siens, cherchant toujours à garder le contact avec lui puis lorsqu'il finit par remonter vers la surface, je le suis. Une fois remontés, je le regarde s'approcher du bord et mon coeur se serre quelques secondes. Ray finit par se tourner vers moi et vient repousser une mèche de mes cheveux. Je ferme les yeux quelques secondes à son contact puis finis par plonger mon regard dans le sien, sourire au coin des lèvres. "Ca, c'est un secret que je garde pour moi...." Ray est chamboulé, je le vois et ça me fait sourire parce que je trouve ça touchant... Je baisse les yeux quelques secondes puis alors qu'il reprend la parole pour me dire, me faire part de son souhait, je plonge mon regard dans le sien, touchée par ses mots, son invitation. Je me mords les lèvres et m'approche de lui à mon tour. Je lève une main vers son visage et repousse une mèche de ses cheveux mouillés avant de répondre. "J'en serais honorée... J'ai envie de découvrir ton monde, ton univers... Je veux tout savoir.." Je marque une pause et passe mes bras autour de son cou. "Je veux vivre ce genre d'instant avec toi..." Oui, plus je le regarde, plus mon regard se noie dans le sien et plus j'ai envie d'y croire...

(c) princessecapricieuse

Inscription : 21/11/2015

Ray Palmer glousse, ricane même quand Mera refuse de révéler son secret – celui permettant qu’il se taise, de le faire taire.
Ce qui arrangerait bien ses élèves, en effet ; et, en général, l’énerve affreusement.
Mais… ce n’est pas le cas, ici. Avec elle.
Rien ne l’énerve, avec elle. Rien ne la gêne. Rien… n’est mauvais, en fait.
Wow.

« Ah… des cachotteries ? Bien, bien ! C’est… ça veut dire que je vais devoir creuser, mmh ? Mener une enquête ?
Ah… je ne suis pas Batman, hein, mais… tu vas te rendre compte que je ne suis pas maladroit pour découvrir les choses cachées !
Après tout, en spécialiste du microscopique, j’ai… l’habitude de regarder les détails qui échappent à la vue de tous. »

Il sourit doucement après ces quelques mots.
Et rougit, ensuite, quand Mera le touche – il en frissonne, même. Puis est sincèrement touché, quand elle se rapproche, quand elle parle, quand elle… s’intéresse.
A lui. A ce qui l’aime.
Ça… le touche ; beaucoup.

« Ah… merci. »

Il détourne le regard, gêné.
Ce serait faux de dire que les gens ne s’intéressent pas à lui : c’est faux. Dans sa vie, Ray a été aimé, suivi, apprécié.
Carter, Ted, Ralph, Barry, Derek… Jean, bien sûr. Jessica. Jennie-Lynn, avant. Et d’autres. Et beaucoup d’autres.
Mais… mais ça fait longtemps. Mais ça fait longtemps, qu’il s’est rangé dans un rôle annexe, secondaire. Le professeur. Le directeur. Le spécialiste, qu’on vient solliciter en cas de besoin ; et qu’on zappe, après.

L’intérêt de Mera le touche.
Et l’impacte d’autant plus que… lui aussi nourrit la même envie qu’elle.
Il en frissonne, encore, puis refixe un visage souriant et doux vers elle.

« Je… je le veux… aussi. »

Il tremble, une fois de plus, quand elle passe ses bras autour de son cou.
Il respire, alors ; calmement.
Etonnamment calmement. Apaisé, serein. C’est nouveau. C’est bien.

« J’ai… ah. Je n’ai… je n’ai jamais dit ça à personne, mais… il n’y a pas que le Microvers, en fait. Je… bon, le dire à haute voix paraît un peu… ridicule, mais… bon.
Je… je suis amené aussi à… enquêter, en fait ; à compulser, dans des livres. Des guides. Des guides spécifiques, spécialisés sur… les phénomènes étranges du monde.
Apparemment, une personne par génération est choisie, et… ça m’est tombé dessus. Je… je n’en ai jamais parlé à quelqu’un, mais… ça te dirait ? Aussi ? De… voir ça ? »

Il rougit encore.
Toujours gêné. Toujours timide. Toujours sûr de ne pas intéresser autrui, avec ses histoires.

« Mais… quand tu pourras… quand tu voudras ! On… ah. On a encore… toute la soirée pour nous… et… la nuit… »

Il acquiesce lentement.
Continuant à barboter. Continuant à être avec elle.
Juste bien. Juste eux.

Inscription : 01/08/2019

It Ain't Over 'til it's Over

Encore toute proche de Ray, je prends une profonde inspiration et ferme les yeux quelques secondes, comme si je voulais m'assurer que tout ceci n'est pas un rêve. Lorsque je repose mes yeux sur son visage, l'expression qu'il affiche me fait sourire. "Oh et bien nous verrons si tu réussis à résoudre le mystère..." Mon sourire s'élargit encore un peu plus puis très vite, je lui fais savoir que oui, oui je veux venir avec lui et découvrir son monde, son jardin secret. Je m'intéresse vraiment à ce qu'il est, à la personne, à son métier... je m'intéresse à tout de lui et je n'ai qu'une seule envie, apprendre encore un peu plus avec lui Alors oui lorsqu'il me parle de ce qu'il fait, je ne peux que l'écouter avec attention. Il y a certainement pas mal de personnes qui pensent que tout ceci est ennuyeux mais pas moi. J'ai toujours eu un attrait pour l'inconnu, la curiosité a toujours fait partie de ma vie. J'aime en apprendre d'avantage, découvrir de nouvelles choses et pour moi, Ray est probablement la personne la mieux placée pour m'apprendre tout ça. Le voir si impliqué, si passionné par tout ce qu'il me raconte, ça le rend tellement plus attachant... Sans m'en rendre compte, je le fixe avec une telle douceur dans le regard que ça pourrait le mettre mal à l'aise mais peu importe... Alors, lorsqu'il me demande si ça me dirait de voir, de savoir tout ça, je ne peux pas m'empêcher de sourire une nouvelle fois. "Absolument..." Mes doigts se mêlent aux siens et je viens de nouveau poser mon front contre le sien. "Je te fais la promesse de t'accompagner." Ray s'empresse de rajouter que ça sera quand je le pourrais, voudrais et ne manque pas de rajouter que pour le moment, on a encore toute la nuit pour nous, juste pour nous. Mon front posé sur le sien, je souris une nouvelle fois et ferme les yeux alors que mes mains viennent capter les battements de son coeur, posées sur son torse.... Malheureusement, Poséidonis ne nous laissera pas la nuit... Quelques heures seulement après avoir signalé mon absence au palais, je suis dans l'obligation de rentrer... à contre coeur, nous devons nous dire au revoir avec Ray et je lui promets de revenir rapidement pour l'accompagner.... Après un dernier baiser, une dernière étreinte qu'on aimerait plus longue, je dois absolument quitter l'Académie pour rejoindre rapidement les mers... Même si je réussis à m'offrir un peu de temps en dehors de Poséidonis, mes impératifs ne me laissent jamais de répi....

(c) princessecapricieuse

HJ: Merci pour ce beau sujet mignon

Inscription : 21/11/2015

Ils sont bien.
Ils sont ensemble. Ils sont proches. Ils se rapprochent, même. Ils continuent à apprendre à se connaître, à se découvrir, à s’enrichir l’un l’autre.
Ils sont bien, oui. Ensemble. Juste eux. Juste eux deux, dans cette grande structure qu’est la Justice Academy, impressionnante et massive – mais plutôt désertée, dans l’immédiat après Crisis.

Ils sont bien, oui.
… mais cela ne dure pas, hélas.

Elle part. Elle doit partir, en fait.
Malheureusement.
La gouvernance, la gestion, le destin du Royaume d’Atlantis l’appellent ; évidemment. Mera a accepté la couronne du principal pouvoir sous-marin, elle doit en assumer les conséquences.
Elle doit vivre, certes, mais surtout partager son temps – et accepter des frustrations, des douleurs, des difficultés.

Ray Palmer comprend.
Même s’il ne le lui dira pas comme cela, Mera n’est pas sa première compagne de sang royal. La situation était différente, mais il a partagé la vie de Laëthwen – la princesse de Morlaidh, la cité minuscule d’extraterrestres microscopiques, en Amazonie.
Il avait participé à libérer Morlaidh d’un joug dictatorial, et accompagné Laëthwen dans l’exercice du pouvoir… jusqu’à ce que la C.I.A. embrase la forêt amazonienne, pour le faire sortir. Tuant au passage les Morlaidhans.

Ray connaît les sacrifices du pouvoir, alors.
Il ne fait ni esclandre, ni gêne. Il entend, accepte ; exprime sa déception, mais ne la laisse pas devenir une gêne ou un trouble.
Il profite, en fait. Il profite de ce que Mera lui donne.

Il se rapproche. Il l’étreint. Il l’embrasse. Il lui sourit. Il lui murmure.
Des mots. Des mots doux. Des mots tendres.
Des promesses ; pas massives, pas extraordinaires, pas éternelles. Pas encore.
Il lui dit, en fait. Ce qu’il veut. Qui il veut.
Elle.

Il la laisse partir, ensuite.
Il l’accompagne vers la sortie. Il la ramène vers le vaisseau qui la fait venir ici.
Il reste, alors. Jusqu’à ce qu’elle décolle. Jusqu’à ce qu’elle s’en aille.
Il reste. Il la fixe.

Intensément. Passionnément.
Et plus encore ; mais ce sera pour plus tard.

Il la salue, quand elle part, et reste encore même après son départ.
Calme. Immobile. Pensif. Perdu dans ses pensées.
Uniquement dans ses pensées ; car son esprit est clair. Car son cerveau est bien, là. Car son cœur est bien en place, et… et il sourit.

En repensant à elle. A eux. A ce qu’il vient de se passer. A ce qu’il pourrait se passer.
A eux.
Il en sourit. Il en soupire. Et se force… à garder son odeur en mémoire. A se souvenir de tout.
Dans l’attente… des suites…

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