Wonder Woman #794Bonne avancée sur l'intrigue.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad confirment autant l'identité de l'ennemie, Hera, révélée ainsi aux héros, que le fait que la série devienne un titre sur Diana et ses proches. Cheetah intègre la micro-équipe autour de l'Amazone, Siegfried est un bon acquis, Steve apprend la difficulté d'être derrière un écran durant les bagarres, et Diana est confronté aux dieux et aux conséquences des actes de la première grosse saga ici.
C'est bien. C'est fluide, c'est prenant, c'est référencé, c'est bien dialogué et c'est un bel ensemble. Emanuela Lupacchino livre de belles planches, avec une belle atmosphère générale.
Un vrai plaisir de suivre Wonder Woman, vraiment.
Superman : Son of Kal-El #18Bof-bof.
Tom Taylor achève de manière précipitée sa série, en préparant Action Comics
#1050 avec un nouveau super-vilain, un jeune homme qui déteste Clark & Jon pour des raisons assez obscures et peut "couper" leurs pouvoirs. Le scénariste a du mal à faire coexister le père et le fils, mais se retrouve quand il gère uniquement Jon ; notamment avec cette bonne idée d'une ceinture préparée par Brainiac-5 pour redonner un boost de pouvoirs à Jon quand il n'en a plus, pour éviter de revivre le trauma de Terre-3.
M'enfin, l'épisode est quand même assez faible. Dommage de finir une série courageuse sur ça, avec aussi un Cian Tormey en très petite forme.
Conclusion précipitée et loupée. Dommage, oui.
Batman / Spawn #1Bon, c'est massif, hein.
Todd McFarlane et Greg Capullo se font plaisir dans un très long épisode, qui aurait pu tenir en moins de pages ; mais bon, c'est joliment dessiné.
Ici, McFarlane joue sur les dimensions, la Dead Zone, les Cours (des Hiboux d'un côté, des Prêtres de l'autre) et une machination visant à ce que lui et Bruce s'entretuent la nuit où les Wayne et Wanda sont morts. Chacun luttant pour l'âme, de Wanda ou de Martha. Bon, évidemment, ils s'allient, ils collaborent mais aucun n'en ressort réellement gagnant.
Ca donne un long épisode assez efficace, agréable, fluide ; mais on sent la longueur, quand même. Capullo assure, ses personnages sont très biens, et McFarlane gère l'essentiel.
A comparer, je préfère le Miller/McFarlane de jadis, mais ce gros numéro est sympathique. Juste sympathique.
Dark Crisis : Big Bang #1Meh.
Mark Waid livre un récit prétexte, où Barry affronte l'Anti-Monitor dans toutes les nouvelles Terres du nouveau Multivers DC.
Franchement, une présentation sous forme d'encyclopédie aurait été plus efficace et assumée. Là, c'est assez lourd, long, emprunté et chiant. Notamment parce que Dan Jurgens et Norm Rapmund ne donnent pas du leur.
A éviter, sauf pour du complétisme absolu.
WildC.A.T.S #2C'est moins pire, mais pas fou.
Matthew Rosenberg enchaîne, multiplie les événements, les rebondissements pour nous faire découvrir le fonctionnement d'Halo, véritable entreprise tentaculaire avec plein d'agents connus (Nora Fries, par exemple), quelques visages anciens (Jeremy Stone, ici en savant fou, ça surprend) et une volonté d'agir... dans un but encore secret. La confrontation avec la Cour des Hiboux tourne court, mais l'ensemble met en danger Emp et met en avant publiquement l'équipe. Emp annonce donc en conférence de presse la création d'une équipe :
- Spoiler:
les 7 Soldiers of Victory, avec des super-héros WildStorm comme Majestic !
Le final surprend, mais fonctionne. Je reste gêné par la caractérisation globale, notamment ce Grifter trop proche de Deadpool, et la réutilisation un peu facile de visages connus. Mais... ça fonctionne mieux, oui ; un peu mieux.
Stephen Segovia continue de gérer l'ensemble, sans se perdre mais sans briller.
Un peu mieux, mais quand même un goût de "trahison" de l'esprit WildStorm.