Wonder Woman #792Sympathique et surtout très jolie suite.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad enchaînent leur saga, en mettant en place la menace d'Hera (en manipulatrice à distance, utilisant Phobos et Deimos comme sbires) alors que son complot, basé sur le lait jusque-là vanté par Dr Psycho, est mis à mal par Diana, dans l'usine en Amérique du Sud. Elle en libère une Cheetah sauvage, l'usine est détruite, les Esquecida aident. Cheetah est "apaisée", calmée, alors que la "Wonder-Team" (Etta, Steve, Siegfried) enquêtent et découvrent la "nouvelle" Cheetah. Oh, et Diana va à la rencontre de
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Superman, qui l'appelle dès son retour sur Terre.
C'est bien. J'apprécie que l'intrigue du lait modifié demeure après la chute de Dr Psycho, c'est agréable d'avoir des suites ainsi. Hera est une ennemie "classique", mais elle fonctionne bien en manipulatrice à distance. Les éléments autour de Cheetah sont déjà vus, mais ça se lit bien, avec une grande douceur dans les interactions.
Douceur exacerbée par les planches magnifiques de Marguerite Sauvage, qui livrent une prestation extrêmement poétique, enlevée, envoûtante. C'est beau et aérien, superbe à voir.
Une bonne suite, surtout superbe à voir.
Superman: Son of Kal-El #16Deuxième partie du retour de Kal-El, ici sous le point de vue de Jon, qui gère les conséquences de la longue saga contre Gamorra, avec également Lois en activité de journaliste.
A nouveau, Tom Taylor montre le "rejet" que beaucoup ont envers Jon comme Superman, avec notamment un subplot autour de Lex Luthor, qui monte en puissance (future menace d'Action Comics
#1050) alors que "quelqu'un" a volé son équipement en prison. Ca justifie une p'tite bagarre avec l'Ultra-Humanite, qui voulait s'enfuir, et une "bouffée" de haine subie par Jon, qui ressent bien le rejet général. Mais Jon finit par filer, car... le début de l'épisode nous a habilement montré en flashback que Jon a su contrôler sa super-ouïe en se fixant constamment sur le rythme cardiaque de son père. Et Jon adulte file dans les cieux... car, pour la première fois depuis des mois, il l'entend ! Clark est de retour, et cela donne une superbe étreinte père-fils.
Un bel épisode. Rien de neuf, rien de grand, rien de révolutionnaire. Une bonne synthèse de l'approche de Tom Taylor sur Jon, avec ce côté social, ce rejet que Jon subit, cette volonté de bien faire et finalement ce rapport au père. C'est sobre, c'est juste, c'est bien.
Cian Tormey continue de bien illustrer l'ensemble, sans briller mais sans fausse note. Je me suis habitué au style.
Cette série me manquera.
Batman vs. Robin #2Mark Waid solidifie sa saga, en donnant déjà des éléments et en avançant ses révélations. Habile et réussi, bien que ça ne soit toujours pas "passionnant".
Plusieurs mages/sorciers/sorcières continuent d'agir pour récupérer des artefacts brutalement, sous les ordres de Devil Nezha et de Mother Soul. Ils forcent également Black Alice à s'en prendre au Heaume de Nabu, alors que Batman et Alfred tentent de sauver Felix Faust d'un sort qu'il ne maîtrise plus. Ils rentrent finalement dans la Maison des Secrets, où ils découvrent
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l'origine de la Résine de Lazare, à savoir un élixir de vie chinois et des éléments d'un père éploré menant à créer un démon de qui vient la Résine.
Mais aussi les raisons du comportement de Damian, qui
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a découvert dans les sous-sols de Lazarus Island la prison de Devil Nezha (vue dans le premier story-arc de World's Finest). Devil Nezha l'a corrompu / possédé, comme il le fait à d'autres.
Mother Soul donne un Bat-costume à ce Damian "différent", alors que la Batfamily est aussi corrompue. Les événements s'accélèrent, alors que Batman veut agir mais Alfred
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semble être le démon de la Résine de Lazare, au vu de son ombre monstrueuse...
C'est bien. J'étais circonspect devant le
#1, mais Mark Waid est plus convaincant ici avec un épisode plus dense, plus intense, plus maîtrisé. Il est appréciable d'avoir déjà des révélations sur le statut de Damian, les éléments sur la Résine de Lazare sont pertinents. Mon petit coeur se serre concernant Alfred, mais c'est un bon cliffhanger.
C'est bien fait, donc, et ça fonctionne... mais ce n'est pas "passionnant". Ca se lit avec plaisir, mais sans choc, sans vraie surprise, sans grand dynamisme. C'est sympathique et efficace, mais plus "sérieux" et "professionnel" que vraiment prenant. Après, graphiquement, Mahmud Asrar livre de belles planches, mais lui non plus n'est pas "bigger-than-life".
Un travail sérieux et efficace, mais sans folie.
Dark Crisis: Worlds Without A Justice League - Green Arrow #1Pouf, pouf. Un gros one-shot guère inspiré, dont la première partie est sur Green Arrow avec Black Canary... et la seconde sur Green Arrow et Black Canary.
Formidable.
Dans la première partie, par Stephanie Phillips et Clayton Henry, on voit la rencontre entre un Oliver basé sur Robin des Bois et Black Canary, qui vient d'une ville bien urbaine. Un "portail" cosmique les relie, les rassemble, alors qu'ils croient se connaître. Un "autre" Oliver, qui n'aurait jamais quitté l'île, attaque et ils doivent s'unir pour vaincre. Le tout sous la vision d'une personne mystérieuse, avec capuche, qui est
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un vieil Oliver romantique.
Bon, ce n'est ni bon, ni mauvais ; c'est inutile, anonyme. Scénario basique, dessins agréables mais très classiques.
Dans la deuxième partie, Dennis Culver et Nik Virella montrent des GA & BC "en armures" dans une ville futuriste sombre. C'est chiant, pas intéressant, et graphiquement très moyen. A oublier.
Un one-shot définitivement inutile et raté.
Flash: The Fastest Man Alive #2Sympathique et sérieux.
Kenny Porter enchaîne ici, sans Batfleck mais en creusant plus le travail de Barry Allen à la police, avec ses évidents problèmes de retard mais, aussi, une difficulté à gérer ses vibrations. La gestion de lui-même et du temps est le coeur du récit, avec un affrontement basique contre des mafieux et le super-vilain Tarpit.
C'est étonnamment bien fait et sérieux, avec plusieurs combats, plusieurs rebondissements, plusieurs étapes pour que ce Flash apprenne à se contrôler, à avancer, avec des échanges avec son père en prison. C'est fluide, dynamique, intelligent dans la démarche et ça donne une impression de, je le répète, sérieux qui est très agréable.
Graphiquement, Juan Ferreyra part ici sur un style très nerveux, très envolé. Ca ne fonctionne pas toujours, mais les phases de vitesse sont vraiment tops, et c'est quand même important.
Une belle surprise qui se confirme.