8 résultats trouvés pour 1050

AuteurMessage
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyJeu 29 Déc 2022 - 16:48
John Stewart : The Emerald Knight #1
Malin et satisfaisant.
Geoffrey Thorne bénéficie d'un gros one-shot pour achever sa saga sur John Stewart et quelques GL perdus dans les Dark Sectors, comme vu dans la récente et disparue série Green Lantern. John y est perdu avec des copains, sans anneau ; mais John bénéficie d'une Ascension, a des pouvoirs cosmiques pour combattre Esak, un New God déviant. Guidé par Lonar, John erre donc dans les Dark Sectors depuis deux ans, a reconstruit une armada en donnant un peu des pouvoirs, mais ça n'est pas assez. Finalement, John parvient à piéger Esak dans une auto-analyse pour le forcer à "aller de l'avant", lui qui refusait les évolutions des New Gods en voulant en recréer. Esak devient le New God de la Nostalgie, est "piégé" dans son rôle et promet de se venger. John a pu le pousser ainsi en se dédoublant via Hypertime, et "laisse" un John dans les Dark Sectors avec des alliés locaux pour gérer l'ensemble, et un autre John rentre avec les GL.
Emballé, c'est pesé ! Geoffrey Thorne est malin en ménageant tout le monde : il ramène John Stewart et les GL, mais laisse un John ici avec ses nouveaux personnages, comme marshall des Dark Sectors et son nouveau rôle cosmique. Habile. Dommage qu'il passe par une utilisation facile d'Hypertime pour ça, mais l'idée est cool et l'ensemble rend bien.
Surtout, même la gestion d'Esak est bonne, avec un New God paumé et finalement forcé à grandir. C'est bien, comme le graphisme léché de Marco Santucci, qui livre une très belle copie.

Une belle conclusion, avec une gestion intelligente et habile.

Action Comics #1050
Alors... c'est bien. C'est bien fait. C'est efficace.
Mais... tout ça pour ça ?
Ca fait des semaines que DC promeut ce numéro, en disant que ça serait le début d'une nouvelle ère, que le Supverse va changer ensuite. On a eu des épisodes "Road to Action Comics #1050", de la promo', du teasing, et... bref. Voilà.
Tout ça pour ça.
Attention, l'épisode est plutôt bon, même si un peu maladroit. Mais, surtout, il n'est pas à la hauteur de ce qu'on a dit - et a bénéficié de publicités mensongères, car rien n'y change vraiment.
Qu'y voit-on ? Et bien, Lex Luthor torture Manchester Black et va au bout de son projet. Il utilise les capacités psy du Britannique pour
Spoiler:
Seuls les super-héros "entraînés" psychiquement ainsi que les proches des Kent sous le dôme de protection à Smallville (Lois, les parents Kent, Jay). Perry White en fait les frais, car essayer de faire le lien entre Clark et Superman le pousse à un AVC. Superman va exiger des explications à Lex Luthor, ça tourne à la bagarre. Lex explique que la fin de l'affrontement contre Perpetua et la fin de Dark Crisis lui ont fait comprendre que "le monde a besoin de Superman", mais pas d'un Superman "humain", humanisé ; moui. Il a ainsi zappé l'info' au monde entier, et ça se bagarre jusqu'à ce que Clark le batte quand Lex avoue avoir
Spoiler:
Finalement, Lex est enfermé mais semble OK avec ça, alors que Metallo bénéficie d'un nouveau corps et que Jon est "ravi" de son anonymat.
Bon, bon, bon. Encore une fois, l'épisode est plutôt bon : la gestion de l'identité secrète a un fond perturbant (je ne "crois" pas aux explications de Lex, c'est mal foutu), et la forme est un peu facile (on est sur du One More Day "expliqué"), mais le moment avec Perry est prenant et le passage avec Jon libéré est beau. L'affrontement avec Lex est facile, mais... bon, je le dis, à la lecture, ça se lit plutôt bien. Notamment parce que Mike Perkins, Clayton Henry et Nick Dragotta assurent aux dessins et gèrent vraiment bien.
Mais... bon. Phillip Kennedy Johnson, Tom Taylor et Joshua Williamson me déçoivent ici. Déjà sur la façon de ramener l'identité secrète, même si on a vu similaire ailleurs. Mais surtout pour le fait que ce #1050 n'a vraiment rien de la révolution ou de l'impulsion tant vantées.
Ca va venir... mais ça n'est pas là, et ça ne reste qu'un bête combat avec Lex.

Grosse déception, malgré une lecture plutôt bonne.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyVen 16 Déc 2022 - 12:50
Wonder Woman #794
Bonne avancée sur l'intrigue.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad confirment autant l'identité de l'ennemie, Hera, révélée ainsi aux héros, que le fait que la série devienne un titre sur Diana et ses proches. Cheetah intègre la micro-équipe autour de l'Amazone, Siegfried est un bon acquis, Steve apprend la difficulté d'être derrière un écran durant les bagarres, et Diana est confronté aux dieux et aux conséquences des actes de la première grosse saga ici.
C'est bien. C'est fluide, c'est prenant, c'est référencé, c'est bien dialogué et c'est un bel ensemble. Emanuela Lupacchino livre de belles planches, avec une belle atmosphère générale.

Un vrai plaisir de suivre Wonder Woman, vraiment.

Superman : Son of Kal-El #18
Bof-bof.
Tom Taylor achève de manière précipitée sa série, en préparant Action Comics #1050 avec un nouveau super-vilain, un jeune homme qui déteste Clark & Jon pour des raisons assez obscures et peut "couper" leurs pouvoirs. Le scénariste a du mal à faire coexister le père et le fils, mais se retrouve quand il gère uniquement Jon ; notamment avec cette bonne idée d'une ceinture préparée par Brainiac-5 pour redonner un boost de pouvoirs à Jon quand il n'en a plus, pour éviter de revivre le trauma de Terre-3.
M'enfin, l'épisode est quand même assez faible. Dommage de finir une série courageuse sur ça, avec aussi un Cian Tormey en très petite forme.

Conclusion précipitée et loupée. Dommage, oui.

Batman / Spawn #1
Bon, c'est massif, hein.
Todd McFarlane et Greg Capullo se font plaisir dans un très long épisode, qui aurait pu tenir en moins de pages ; mais bon, c'est joliment dessiné.
Ici, McFarlane joue sur les dimensions, la Dead Zone, les Cours (des Hiboux d'un côté, des Prêtres de l'autre) et une machination visant à ce que lui et Bruce s'entretuent la nuit où les Wayne et Wanda sont morts. Chacun luttant pour l'âme, de Wanda ou de Martha. Bon, évidemment, ils s'allient, ils collaborent mais aucun n'en ressort réellement gagnant.
Ca donne un long épisode assez efficace, agréable, fluide ; mais on sent la longueur, quand même. Capullo assure, ses personnages sont très biens, et McFarlane gère l'essentiel.

A comparer, je préfère le Miller/McFarlane de jadis, mais ce gros numéro est sympathique. Juste sympathique.

Dark Crisis : Big Bang #1
Meh.
Mark Waid livre un récit prétexte, où Barry affronte l'Anti-Monitor dans toutes les nouvelles Terres du nouveau Multivers DC.
Franchement, une présentation sous forme d'encyclopédie aurait été plus efficace et assumée. Là, c'est assez lourd, long, emprunté et chiant. Notamment parce que Dan Jurgens et Norm Rapmund ne donnent pas du leur.

A éviter, sauf pour du complétisme absolu.

WildC.A.T.S #2
C'est moins pire, mais pas fou.
Matthew Rosenberg enchaîne, multiplie les événements, les rebondissements pour nous faire découvrir le fonctionnement d'Halo, véritable entreprise tentaculaire avec plein d'agents connus (Nora Fries, par exemple), quelques visages anciens (Jeremy Stone, ici en savant fou, ça surprend) et une volonté d'agir... dans un but encore secret. La confrontation avec la Cour des Hiboux tourne court, mais l'ensemble met en danger Emp et met en avant publiquement l'équipe. Emp annonce donc en conférence de presse la création d'une équipe :
Spoiler:

Le final surprend, mais fonctionne. Je reste gêné par la caractérisation globale, notamment ce Grifter trop proche de Deadpool, et la réutilisation un peu facile de visages connus. Mais... ça fonctionne mieux, oui ; un peu mieux.
Stephen Segovia continue de gérer l'ensemble, sans se perdre mais sans briller.

Un peu mieux, mais quand même un goût de "trahison" de l'esprit WildStorm.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMar 29 Nov 2022 - 15:04
Superman: Kal-El Returns Special #1
Avant Action Comics #1050 qui doit relancer le Supverse, DC propose un one-shot pour fêter le retour de Kal-El (je préfère toujours Clark, quand même, comme identité principale) sur Terre après la saga Warworld. Un numéro qui se révèle fort sympathique !
The Concert that ate Gotham par Mark Waid et Clayton Henry unissent Superman, juste de retour, à Batman qui doit gérer une attaque du Mr Nobody de la Doom Patrol sur Gotham. Mark Waid n'est pas super à l'aise pour gérer la "folie" de Mr Nobody, mais les interactions Clark/Bruce sont drôles, touchantes et très bien vues. Un petit bonbon sympathique, bien dessiné classiquement par Henry.
A friend, ni need! par Sina Grace et Dean Haspiel montre Superman qui retrouve un Jimmy Olsen "usé" par son job de photo-reporter en l'absence de Clark, "obligé" de couvrir les horreurs du monde sans son sujet principal. Tous deux cherchent la meilleure photo pour acter le retour de Clark. Un segment bien vu sur Jimmy, mais un peu vain. Le style de Haspiel est troublant. Ca se laisse lire, mais on passe un peu à côté.
Distractions par Marv Wolfman et Jack Herbert est un très bon chapitre, où Lois & Clark se retrouvent à Venise, puis suivent les difficultés de Jon à prouver les manoeuvres d'un Lex Luthor inspiré pour manipuler autrui contre Jon. Ca fonctionne bien, ce Jon ado' est bien écrit, ses interactions avec Clark aussi. C'est mignon, simple, sobre ; juste. Très efficace et agréable, avec des dessins solides, proches d'un Fernando Pasarin, et j'aime bien.
Home par Alex Segura et Fico Ossio, enfin, achèvent l'ensemble avec Clark qui retrouve quelques membres de la JL, dont Naomi. Un moment simple sur l'échange, le partage, mais qui a la politesse de faire le lien avec JL #75 (et la "mort" de la JL), tout en livrant de beaux discours. Ossio livre des personnages trop massifs, mais ça fonctionne quand même.

Un one-shot qui n'apporte "rien" mais est très agréable à lire. Cool !

Justice Society of America #1
Pas mal.
En suite directe du one-shot The New Golden Age, Geoff Johns lance une nouvelle série Justice Society of America... qui semble vouloir embrasser toute la carrière et toutes les versions du groupe, en se centrant d'abord sur un personnage. Helena Wayne, Huntress, dans son monde dans 26 ans dans le futur. 8 ans après la mort de son père, elle se bat pour la Justice au sein d'une JSA "hybride" : il manque des nouveaux héros, donc elle a forcé Power Girl à recruter plus largement. La JSA est donc composée de Dr Fate (Khalid Nassour, qui semble avoir disparu), Gentleman Ghost, Solomon Grundy, Harlequin's Son, Icicle, Mist (le fils de Jack Knight) et Ruby, la fille du mystérieux Red Lantern original. Tous retrouvent le corps momifié de Khalid mais sont attaqués par
Spoiler:
Helena arrive alors... en 1940, vers la JSA originale, après plusieurs bonds.
C'est pas mal, oui. C'est centré sur Helena, personnage assez basique mais efficace. Cette JSA manque de diversité et de background, mais l'ensemble se laisse bien lire. La saga sur l'ennemi temporel est intéressante, toute comme cette approche globale de la JSA, avec la volonté de tout embrasser, tout garder au vu des bonds temporels.
Ca démarre bien, ça démarre "doucement" mais c'est prenant. Mikel Janin livre de très, très belles planches, plus dynamiques que d'habitude. Les flashbacks de Jerry Ordway, Scott Kolins, Steve Lieber et Brandon Peterson sont efficaces.

Un bon début.

Nightwing 2022 Annual #1
Efficace.
Cet Annual se divise en trois parties, qui surfent chacune sur les éléments principaux de la série : le super-vilain principal des sagas de Tom Taylor, le lien Dick/Babs via leur chein Haley, et le lien Dick/Jon.
Tom Taylor et Eduardo Pansica commencent en donnant l'origine du super-vilain Heartless, qui hante la série depuis vingt épisodes. Un portrait en miroir déformé de Bruce voire Dick, avec
Spoiler:
Un segment efficace, un peu "simple" dans l'idée, mais qui caractérise bien le personnage, même si Tom Taylor a la main lourde sur son côté mauvais. Graphiquement, c'est superbe et très réussi.
Jay Kristoff et Eduardo Pansica, encore, montrent un rêve du chien Haley, qui se voit aider Dick et Barbara enlevés. C'est mignon, gentil mais un peu simple. M'enfin oui, c'est mignon et c'est encore une fois fort joli.
Enfin, C.S. Pacat et Inaki Miranda reviennent sur le lien Dick/Jon, avec le premier qui entraîne le second à sa demande, en détournant les leçons de Batman, même s'il en garde l'esprit. Rien de fou, mais un chapitre efficace et plutôt bien tourné.

Un Annual un peu simple mais agréable, notamment graphiquement et qui lève bien le voile sur Heartless.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 23 Nov 2022 - 10:58
Dark Crisis : The Dark Army #1
Que c'est pauvre.
Au-delà de toute pertinence chronologique, car ce one-shot sort alors même que Dark Crisis #6 "règle" la situation de la grosse bagarre contre la Dark Army, cette lecture n'est en rien emballante. Elle ne fait que confirmer la petitesse générale de Dark Crisis, hélas.
Bref, que se passe-t-il ici ? Très peu de choses. En pleine bagarre générale, Damian décide de former une petite équipe pour aller chercher un moyen de stopper la Dark Army ; pourquoi pas. Il prend Dr Light, Power Girl, Sideways et embarque par erreur la nouvelle jeune super-héroïne, Red Canary. Ils arrivent sur Terre-23, où il y a les singes super-héros qui ont tous été tués. Ils trouvent une des tours de Pariah (de Crisis), affrontent des Shadow Demons et filent dans la Maison des Héros. Là, Dr Light a une épiphanie, on comprend qu'il est ici révélé que le Monitor l'a créée pour agir dans un tel événement. Ils libèrent la JL Incarnate, et repartent faire la bagarre avec une Dr Light boostée.
Bon, voilà. Ca ne vaut pas un one-shot, c'est mensonger car la Dark Army est absente, et c'est relativement inutile. Mark Waid rédige le début, efficacement mais sans forcer. Delilah S. Dawson et Dennis Culver se partagent les voyages, sans être formidables non plus ; ils font un job limité, comme l'est l'objectif du one-shot.
Graphiquement, Freddie E. Williams illustre l'essentiel dans un style un peu brouillon mais travaillé, plutôt bien. Jack Herbert gère le milieu, avec une approche très musculeuse, proche de Fernando Pasarin. C'est pas mal, mais ça tranche trop avec l'autre... et, surtout, le Damian d'Herbert semble avoir pris cinq ans sous son trait ! Ca n'a pas de sens.

Un one-shot inutile. Peuh.

Batman : Fortress #7
Ca avance ; lentement, mais ça avance.
Batman et sa clique continuent d'errer dans la Forteresse de Solitude, cachée dans les profondeurs aquatiques, et font face à divers pièges. Ils apprennent, via un enregistrement de Jor-El, après que Bruce ait "soumis" Krypto avec de la nourriture, que les autres El étaient des criminels de guerre qui ont mené Krypton vers la violence. Lex veut utiliser cette info' pour plus tard, cela provoque un débat entre tous, mais... ils découvrent surtout
Spoiler:

Gary Whitta joue un peu trop la montre, objectivement, et l'on perd le dynamisme du rythme intense du début. Les pièges sont fastidieux, la révélation sur les El est intrigante et le final interroge. On sent qu'on approche de la fin, mais pas trop. Dommage, le rythme trépidant était très agréable.
Graphiquement, Darick Robertson continue son sans-faute, et c'est top de le voir ainsi.

Le ventre mou perdure, même si la fin approche.

Action Comics #1049
Allez, l'attente jusqu'au #1050 prend fin, et c'est une bonne chose.
Phillip Kennedy Johnson finit de préparer ce sommet à venir (encore mystérieux), avec cet épisode sympathique mais clairement voulu comme une attente. La bagarre entre Superman et Orion & Kalibak est expédiée, les jumeaux sont mis en avant. Clark va faire un beau discours inspirant sur Warworld, alors que Lex Luthor piège définitivement Metallo pour l'avoir à sa botte. Ah, et la back-up achève la p'tite saga sur l'ancien sbire de Mongul.
Ca se lit bien, mais sans passion. Phillip Kennedy Johnson tient bien ses personnages, mais cela reste un gros moment d'attente enfin passé. C'est sympathique, mais assez vide et sans grande inspiration, ni envie.
Idem pour le graphisme, avec un Mike Perkins très bon et dérangeant sur Metallo, mais trop "simple" sur Superman (avec un Kalibak déformé, berk). Ca n'a rien de honteux, mais c'est pas fou. Pareil pour David Lapham dans la back-up, qu'on sent un peu gâché ici.

Bref, sympa' mais proche de l'inutile.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 9 Nov 2022 - 14:30
Dark Crisis on Infinite Earths #6
Quelle déception.
Je le disais déjà jusque-là, mais cela se confirme : Joshua Williamson n'a pas réussi à faire de Dark Crisis l'événement qu'il aurait pu être... et, même, l'événement qu'il aurait dû être au minimum.
Cela n'a pas l'ampleur que cela devrait, et cela s'écroule en étant trop mécanique, prévisible, et sans élan, ni épique, ni âme.
Ici, c'est la bagarre finale - et elle n'a pas de saveur. Les Titans affrontent la Société de Deathstroke, possédée par The Great Darkness, mais aussi The Dark Army, alias les gros super-vilains eux aussi possédés. Et Pariah, donc. En parallèle, la Justice League essaye de revenir du Multivers de Pariah, alors que la situation est critique. Black Adam et d'autres viennent aider sur Terre, alors que Jace "Batman" Fox et Mr Terrific trouvent une solution pour bloquer la machine de Pariah. Ledit Pariah est évaporé quand la machine est retournée contre lui, le "libérant" ainsi, tandis que Jon gagne du temps en bloquant tout seul The Dark Army. Il cède, est à genoux, espère que son père sera fier de lui quand Doomsday va frapper... mais
Spoiler:

Enorme bof. En fait, clairement, Dark Crisis souffre d'un excès de simplicité (c'est quand même très balisé, prévisible ; il n'y a guère de réelle surprise, c'est bien pédagogique comme démarche) et d'un manque de grand méchant. C'est impossible de revenir sur l'aura initiale de l'Anti-Monitor, mais Geoff Johns avait bien réussi en faisant de Superboy-Prime (insupportable avorton invincible) et Alexander Luthor (dérangeant adversaire omniscient) ses menaces dans Infinite Crisis. Ici, Pariah n'a jamais eu le coffre, l'expérience, le background pour être vraiment imposant... et le cliffhanger montre que ce ne sera même pas lui le "vilain final", mais un perso' dont on se demande bien ce qu'il fait là.
Le reste est mécanique, les retours et arrivées sont tellement prévisibles que cela ne fait pas vibrer. Certes, l'attitude de Jon est bonne, mais bon... la solution se voyait venir, et affadit finalement le personnage qui a quand même besoin de ça pour s'en sortir.
Dommage, car Daniel Sampere livre de bonnes planches, même parfois figées sur certaines bagarres.

Quelle déception.

Batman vs. Robin #3
Très bon épisode.
Mark Waid hausse le niveau ici, en proposant un numéro très réussi. On a d'abord des éléments sur Nezha, qui semble avoir été un héros mystique avant d'être corrompu par le Liquide de Lazare, et il agit ainsi en voulant anéantir le monde pour "vaincre" sous peu son ennemi,
Spoiler:
alors que Mère Lazare veut profiter de cette apocalypse pour reconstruire un monde "sain". Damian apprend tout ça avec des signes qu'il essaye de résister, mais Nezha le reprend. Le même Damian envoie Nightwing, Red Hood, Spoiler et Red Hood contre Batman avec des armes magiques, et Bruce doit les vaincre en affrontant aussi leurs colères et indignations face à son attitude. Alfred aide mais
Spoiler:

C'est très bien, oui. Pas excellent, mais très bien car c'est la première fois que Mark Waid me fait "croire" à son intrigue et aux réactions réelles des personnages. Les révélations sur Nezha sont bonnes, Damian est mieux écrit, mais c'est surtout Batman qui bénéficie de très bons moments, notamment psychologiques. Son échange final avec Alfred est superbe, et "booste" autant le personnage que le lecteur.
Une réussite, bien illustrée par un Mahmud Asrar inspiré et qui propose des planches avec une belle atmosphère.

Ca semble enfin démarrer, mais ça rend très bien, ici.

Superman : Son of Kal-El #17
C'est bien, mais on sent qu'on approche de la fin.
Tom Taylor gère la fin de sa série, en rangeant les jouets mais en préparant aussi la montée en puissance de Lex Luthor pour Action Comics #1050. Ce dernier agit, torture et manipule dans l'ombre, tandis que Jon et Clark partagent des moments. Mais Jon perd ses pouvoirs face à un ennemi, et Clark doit le sauver. Jay vient voir Jon, et cela permet à Clark d'avoir "la discussion" avec son fils, après qu'il en ait déjà parlé à son père, Jonathan. Un beau moment père/fils, évidemment.
C'est bien, donc, mais un peu "forcé". Il ne se passe pas grand-chose, "la discussion" est simple mais bonne, et les interactions avec Jay sont bonnes. Hélas, je suis un peu gêné, notamment après Dark Crisis #6, de voir Jon "rabaissé" aussi rapidement. Dans Dark Crisis #6, il réalise un exploit mais a besoin d'aide pour y survivre. Ici, son père vient le sauver. C'est gênant de replacer autant en arrière un Jon pourtant promu comme quasi l'égal de Clark ces derniers mois... et bon, c'est un recul désagréable pour qui apprécie Jon.
Surtout, Clark me paraît "abusivement" jeune, ici. Déjà, cela surprend avec le Clark aux tempes grises du début de la saga Warworld. Et bon, là, j'ai l'impression qu'il y a six ou sept ans d'écart entre les deux. Certes, Jon a passé une demi-dizaine d'années sur Terre-3, mais quand même... un Clark fin trentaine/début quarantaine fonctionnait bien. Là, j'ai l'impression de revoir presque celui de New 52 (physiquement, hein).
Ca vient peut-être de Cian Tormey, qui propose des planches efficaces mais n'est pas "formidable" sur les détails et notamment les visages.

Un épisode agréable, mais qui prépare une fin et semble avoir trop de temps pour ça.

The New Golden Age #1
C'est un peu le bordel, quand même.
Geoff Johns revient "clairement" chez DC avec ce one-shot qui va lancer sa série JSA et le titre Stargirl... et si c'est agréable à lire, dense, rempli d'éléments, c'est quand même maladroit dans l'approche un rien bordélique.
Geoff Johns s'amuse à avoir une intrigue sur plusieurs époques, ce qui a du sens avec un ennemi roux qui semble être partout ; Per Degaton, oui, même s'il n'est pas nommé dans le comic. On le voit ainsi s'en prendre à une JSA du 31e siècle, mais aussi faire peur à une jeune Helena Wayne, qu'on découvre fille de Bruce et Selina sans qu'on sache clairement quand et où (ce Batman a un costume daté mais sa Batcave a les costumes actuels de la Batfamily en vitrine ; comment ménager la chèvre et le choux, grossièrement). Tous les Drs Fate sont troublés par des événements, des meurtres, et Helena décide de s'armer quand
Spoiler:
alors que les Time Masters "courent" après les treize surhumains disparus durant le Golden Age, dont on a les fiches d'identité à la fin.
Bon, c'est bien... mais c'est bordélique. Geoff Johns se fait plaisir en replaçant la JSA au coeur de DC, en plaçant des versions au fil des époques ; c'est cool. Mais sa narration m'a perdu, en multipliant les allers-retours temporels et en n'étant pas clair sur des éléments comme la place et la localisation d'Helena. Attention, tout est sympathique et bien fait, et je suis content de voir ça... mais c'est quand même touffus et bordélique.
Impression renforcée par l'armée espagnole de dessinateurs de ce one-shot, que je ne vais même pas citer vu leur nombre. Il y en a trop, ça fonctionne car chacun a son segment, mais ça créé un flou général qui joue contre l'ensemble via ce scénario bordélique.

Un lancement qui intrigue, mais... finalement, je crois que j'ai préféré les fiches de personnages à la fin plutôt que l'épisode lui-même. Et c'est un peu gênant.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 26 Oct 2022 - 8:41
Action Comics #1048
Efficace mais ça se sent que Phillip Kennedy Johnson joue la montre jusqu'au gros numéro #1050, qui va relancer le Supverse.
Ici, le scénariste avance les conséquences de la saga Warworld. Il se penche sur le subplot Lex / Metallo, où le premier n'arrive pas à obtenir l'aide du second et semble agir contre la soeur de Corben pour le pousser ; triste, mais habile. En parallèle, les deux jumeaux kryptoniens recueillis par Clark découvrent le zoo de Metropolis avec Lois et Bibo, mais sont sollicités par... Desaad, Kalibak, Orion et Metron. En récupérant le Feu d'Olgrun dans Warworld, Clark a réveillé un élément d'Olgrun, un Old God ; et il ne faut pas. Les New Gods veulent récupérer Osul-Ra, car Clark a transféré le Feu en lui pour le sauver. Bagarre, donc, et ça monte haut...
En parallèle, la back-up continue de montrer la Superfamily enquêter sur le sbire de Mongul venu se venger sur Terre.
Et c'est bien, tout ça, même si ça reste "calme". Il est agréable de voir la découverte de la Terre par Osul-Ra et Otho-Ra, même si ça rappelle fortement les enfants Kree et Skrull de La Chose, chez les Fantastiques. Il est cool de revoir Bibo, je suis surpris de l'alliance des New Gods, mais ça rend bien et c'est prenant. Le segment Metallo est déchirant, très intime et fort ; c'est bien fait. La back-up est sympathique.
Graphiquement, Mike Perkins a une belle atmosphère, même si son style ne me paraît adapté ni à un tel déluge d'action, ni au côté solaire de Superman. David Lapham gère bien la back-up, bien que cet auteur semble "déplacé" ici.

Cool, donc, mais clairement "en attente". Et il est dommage de ne pas aborder la "re-vitalisation" de Superman, si vieux et usé avant et au début de la saga Warworld, et soudain sans tempes grises et "bien". Action Comics #1050 devrait aborder un boost de pouvoir, mais ça interpelle un peu, là...

Batman : Fortress #6
Un numéro de transition sympathique mais sans grand intérêt.
Batman et sa petite équipe entrent dans la Forteresse, et avancent en gérant les défenses. Et c'est compliqué, et tous tombent les uns après les autres. Et voilà !
Sympathique, donc, mais très prévisible, très normé, très classique ; trop, au fond. Cela ne gêne pas la qualité globale de la saga, mais ça marque un temps d'arrêt de Gary Whitta qui est juste moins inspiré et trop scolaire ici. Darick Robertson gère bien l'ensemble, mais les décors sont quand même trop vides.

Une transition oubliable, mais qui se glissera sans souci dans le projet global.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyJeu 13 Oct 2022 - 8:39
Wonder Woman #792
Sympathique et surtout très jolie suite.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad enchaînent leur saga, en mettant en place la menace d'Hera (en manipulatrice à distance, utilisant Phobos et Deimos comme sbires) alors que son complot, basé sur le lait jusque-là vanté par Dr Psycho, est mis à mal par Diana, dans l'usine en Amérique du Sud. Elle en libère une Cheetah sauvage, l'usine est détruite, les Esquecida aident. Cheetah est "apaisée", calmée, alors que la "Wonder-Team" (Etta, Steve, Siegfried) enquêtent et découvrent la "nouvelle" Cheetah. Oh, et Diana va à la rencontre de
Spoiler:

C'est bien. J'apprécie que l'intrigue du lait modifié demeure après la chute de Dr Psycho, c'est agréable d'avoir des suites ainsi. Hera est une ennemie "classique", mais elle fonctionne bien en manipulatrice à distance. Les éléments autour de Cheetah sont déjà vus, mais ça se lit bien, avec une grande douceur dans les interactions.
Douceur exacerbée par les planches magnifiques de Marguerite Sauvage, qui livrent une prestation extrêmement poétique, enlevée, envoûtante. C'est beau et aérien, superbe à voir.

Une bonne suite, surtout superbe à voir.

Superman: Son of Kal-El #16
Deuxième partie du retour de Kal-El, ici sous le point de vue de Jon, qui gère les conséquences de la longue saga contre Gamorra, avec également Lois en activité de journaliste.
A nouveau, Tom Taylor montre le "rejet" que beaucoup ont envers Jon comme Superman, avec notamment un subplot autour de Lex Luthor, qui monte en puissance (future menace d'Action Comics #1050) alors que "quelqu'un" a volé son équipement en prison. Ca justifie une p'tite bagarre avec l'Ultra-Humanite, qui voulait s'enfuir, et une "bouffée" de haine subie par Jon, qui ressent bien le rejet général. Mais Jon finit par filer, car... le début de l'épisode nous a habilement montré en flashback que Jon a su contrôler sa super-ouïe en se fixant constamment sur le rythme cardiaque de son père. Et Jon adulte file dans les cieux... car, pour la première fois depuis des mois, il l'entend ! Clark est de retour, et cela donne une superbe étreinte père-fils.
Un bel épisode. Rien de neuf, rien de grand, rien de révolutionnaire. Une bonne synthèse de l'approche de Tom Taylor sur Jon, avec ce côté social, ce rejet que Jon subit, cette volonté de bien faire et finalement ce rapport au père. C'est sobre, c'est juste, c'est bien.
Cian Tormey continue de bien illustrer l'ensemble, sans briller mais sans fausse note. Je me suis habitué au style.

Cette série me manquera.

Batman vs. Robin #2
Mark Waid solidifie sa saga, en donnant déjà des éléments et en avançant ses révélations. Habile et réussi, bien que ça ne soit toujours pas "passionnant".
Plusieurs mages/sorciers/sorcières continuent d'agir pour récupérer des artefacts brutalement, sous les ordres de Devil Nezha et de Mother Soul. Ils forcent également Black Alice à s'en prendre au Heaume de Nabu, alors que Batman et Alfred tentent de sauver Felix Faust d'un sort qu'il ne maîtrise plus. Ils rentrent finalement dans la Maison des Secrets, où ils découvrent
Spoiler:
Mais aussi les raisons du comportement de Damian, qui
Spoiler:
Mother Soul donne un Bat-costume à ce Damian "différent", alors que la Batfamily est aussi corrompue. Les événements s'accélèrent, alors que Batman veut agir mais Alfred
Spoiler:

C'est bien. J'étais circonspect devant le #1, mais Mark Waid est plus convaincant ici avec un épisode plus dense, plus intense, plus maîtrisé. Il est appréciable d'avoir déjà des révélations sur le statut de Damian, les éléments sur la Résine de Lazare sont pertinents. Mon petit coeur se serre concernant Alfred, mais c'est un bon cliffhanger.
C'est bien fait, donc, et ça fonctionne... mais ce n'est pas "passionnant". Ca se lit avec plaisir, mais sans choc, sans vraie surprise, sans grand dynamisme. C'est sympathique et efficace, mais plus "sérieux" et "professionnel" que vraiment prenant. Après, graphiquement, Mahmud Asrar livre de belles planches, mais lui non plus n'est pas "bigger-than-life".

Un travail sérieux et efficace, mais sans folie.

Dark Crisis: Worlds Without A Justice League - Green Arrow #1
Pouf, pouf. Un gros one-shot guère inspiré, dont la première partie est sur Green Arrow avec Black Canary... et la seconde sur Green Arrow et Black Canary.
Formidable.
Dans la première partie, par Stephanie Phillips et Clayton Henry, on voit la rencontre entre un Oliver basé sur Robin des Bois et Black Canary, qui vient d'une ville bien urbaine. Un "portail" cosmique les relie, les rassemble, alors qu'ils croient se connaître. Un "autre" Oliver, qui n'aurait jamais quitté l'île, attaque et ils doivent s'unir pour vaincre. Le tout sous la vision d'une personne mystérieuse, avec capuche, qui est
Spoiler:
Bon, ce n'est ni bon, ni mauvais ; c'est inutile, anonyme. Scénario basique, dessins agréables mais très classiques.
Dans la deuxième partie, Dennis Culver et Nik Virella montrent des GA & BC "en armures" dans une ville futuriste sombre. C'est chiant, pas intéressant, et graphiquement très moyen. A oublier.

Un one-shot définitivement inutile et raté.

Flash: The Fastest Man Alive #2
Sympathique et sérieux.
Kenny Porter enchaîne ici, sans Batfleck mais en creusant plus le travail de Barry Allen à la police, avec ses évidents problèmes de retard mais, aussi, une difficulté à gérer ses vibrations. La gestion de lui-même et du temps est le coeur du récit, avec un affrontement basique contre des mafieux et le super-vilain Tarpit.
C'est étonnamment bien fait et sérieux, avec plusieurs combats, plusieurs rebondissements, plusieurs étapes pour que ce Flash apprenne à se contrôler, à avancer, avec des échanges avec son père en prison. C'est fluide, dynamique, intelligent dans la démarche et ça donne une impression de, je le répète, sérieux qui est très agréable.
Graphiquement, Juan Ferreyra part ici sur un style très nerveux, très envolé. Ca ne fonctionne pas toujours, mais les phases de vitesse sont vraiment tops, et c'est quand même important.

Une belle surprise qui se confirme.
Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics 78529610Sujet: Les comics que vous lisez en ce moment
Ray Palmer

Réponses: 598
Vues: 22391

Rechercher dans: Comics   Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptySujet: Les comics que vous lisez en ce moment    Tag 1050 sur DC Earth - Forum RPG Comics EmptyMer 14 Sep 2022 - 16:12
Wonder Woman #791
Sympathique.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad reprennent / font le bilan du (mauvais) crossover récent, en enclenchant une discussion mystique entre Diana et Hippolyta, qui a organisé sa mort pour rejoindre l'Olympe. On a un point général sur la situation, alors qu'une vision des Esquecida pousse Diana à aller enquêter en Amérique du Sud sur des plantations étranges. Tout ça est lié à Veronica Cale, et les choses vont vite dégénérer.
C'est cool, oui. Les deux auteurs maîtrisent leurs personnages, et gèrent bien leurs rebondissements. Je reste dubitatif sur la décision d'Hippolyta, mais à voir ce que ça peut donner. La série est vraiment agréable quand elle est déconnectée des autres auteurs / autrices.
Graphiquement, Marguerite Sauvage livre ici des planches moins poétiques que d'autres fois, et les yeux sont parfois loupés. Mais c'est joli et entraînant.

Un bel enchaînement sur une nouvelle saga intéressante.

Superman : Son of Kal-El #15
Efficace, à défaut de briller.
Tom Taylor achève ici la saga forgée sur quinze numéros, à savoir l'opposition entre Jon et Bendix, dirigeant de Gamorra. On a ici un épisode basé sur la bagarre, mais sans être trop violent ; les Révolutionnaires tiennent parole et se tiennent. Jon parvient à déconnecter le contrôle extérieur des surhumains utilisés par Bendix, la mère de Jay est aussi libérée (par un Damian bien badass, qui veut du mal à celui qui a ennuyé son meilleur ami). Bendix s'enfuit, lance un rayon de la mort absorbé par Jon (avec twist sur les pouvoirs ?) puis se fait trahir par
Spoiler:
Ca finit sur un baiser entre Jon et Jay, et une belle victoire.
C'est sympathique, oui. Le rythme n'est pas fou, il n'y a pas de grand dynamisme car il n'y a pas d'énorme enjeu. Tom Taylor a mieux construit son Jon, au fil des épisodes, et sa place dans le monde que Bendix comme menace. Même s'il n'est pas naze pour autant, il n'a rien de l'aura de sa version WildStorm, et demeure un Lex Luthor du pauvre.
Il n'empêche que ça se lit bien, que c'est fluide, que revoir les personnages favoris de Tom Taylor, c'est cool et l'ensemble donne le sourire ; ça fait du bien. Cian Tormey propose de belles planches, et j'en viens à le préférer à John Timms, largement.

Pas un grand numéro, pas d'une grande série, mais un plaisir régulier de lecture. A voir l'espace que l'auteur et le personnage auront au retour de "papa".

Btman vs. Robin #1
C'est bien fait - mais ça "ose" tellement que le final sera révélateur de la qualité générale.
Ici, passons en spoiler :
Spoiler:

Bon. Ca se lit bien, c'est fluide, pas trop "dark", intense, surprenant et troublant. Mais tout va dépendre de la fin, oui. Pour Damian, on peut partir sur l'hypothèse Shadowland (où Daredevil avait été possédé par un démon) ou sur un bluff général. Pour le revenant, j'espère que DC va assumer d'aller au bout, parce qu'un twist serait cruel.
En soi, ça se lit bien, mais ça ne m'emporte pas non plus. C'est correct, fluide, dynamique, avec un bon rythme, et des surprises. Mahmud Asrar livre de belles planches, et de jolies ambiances.

C'est bien. Mais je ne suis pas emballé non plus.

Dark Crisis : Worlds Without A Justice League - Wonder Woman #1
Oula.
Tini Howard livre un segment bien maladroit sur une Wonder Woman placée sur un monde parfait, où Etta Candy devient Présidente américaine alors que les trois tribus amazones ont fusionné leurs foyers pour trouver la paix. Sauf que, en secret,
Spoiler:
Finalement, les Amazones fuient dans l'Espace pour échapper au monde des Hommes, et Diana reste seule pour panser les plaies du monde.
C'est assez naze, il faut l'avouer. Ca va vite, très vite ; trop vite. Le twist sur Diana est assez bidon, l'ensemble n'a pas beaucoup de sens. Leila del Duca livre de belles planches, mais souvent trop claires et donc un peu ternes.
Un nouvel échec pour Tini Howard.
En parallèle, Dan Watters scénarise un segment où Martian Manhunter erre dans un mauvais polar, où les Humains ont pris des allures de Cthulhu suite à son influence. Son inconscient tente de lui dire que tout ça est faux, mais ce J'Onn
Spoiler:
Ca n'a pas beaucoup de sens, c'est fort étrange et sans grand intérêt, hormis les planches froides mais avec une belle ambiance de Brandon Peterson.

Un numéro à éviter, complètement loupé.

Flash : The Fastest Man Alive #1
Premier numéro sur trois d'une mini-série sensée montrer comment le Barry Allen (crétin) du DCEU file vers son film Flashpoint.
Ici, l'on voit Barry qui galère à affronter Girder, qui agit mal pour payer des soins pour son père. Barry échoue, s'en prend plein la tronche, et va demander aide et formation au Batfleck, ce bon vieux Batman mentor du DCEU. Ledit Batman paraît ici plus calme et moins acharné à tuer tout ce qui bouge, et guide puis équipe Barry, qui finit par stopper Girder. Evidemment, Bruce Wayne va payer les soins du père.
Bon, objectivement... c'est sympathique. Ca ne révolutionne rien, mais Kenny Porter parvient bien à reprendre l'esprit de ce Barry un peu neuneu, sans le rendre crétin ici. La relation avec ce Batfleck mentor fonctionne bien, et rendre ce Batman moins expéditif est agréable. L'ensemble se lit, il se passe plusieurs choses. Tout est prévisible, mais c'est surtout une petite musique bien connue et bien agréable à retrouver.
Graphiquement, Ricardo Lopez Ortiz a un bon sens du rythme et du dynamisme, son rendu de la vitesse est cool et réussi. Les visages sont un peu précipités, nerveux, mais ça fonctionne avec l'ensemble.

Une bonne petite surprise. La preuve que l'on peut faire un tie-in de film et le réussir !
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: