Etrange époque, étrange visiteur. [Ray Palmer/Lobo]

L'engin volant traversa l'espace aérien en ligne droite, trop petit pour être un chasseur et bien trop rapide pour un appareil civil, et vu la fumée noire qu'il laissait dans son sillage les gens bien informés était au courant du propriétaire du véhicule. La trajectoire changea brusquement en direction du centre ville d'Ivy Town, droit sur la toute nouvelle Justice Academy.

Quelque part dans l'un des parc sur le toit du bâtiment un siège de camping se planta dans herbe l'herbe immédiatement suvit par atterrissage du dernier Czarnien, qui posa immédiatement son cul dans le fauteuil, il planta une tige d'a peut près 70 cm a ses cotés, il appuya avec précaution pour en enfoncer un bout dans la terre et déplia un petit cercle métallique. Avec un sourire satisfait il vida son autre main de son contenu, une pinte pleine d'un liquide ambré et un cendrier d'une marque de rhum cubain, il avisa un étudiant sous un arbre non loin et l'interpella en anglais.

Un peu surpris, le jeune se leva et se disant qu'il avait vu l'alien mettre une trempe sans trop d'effort à Giganta aux informations d'hier et qu'il valait peut être mieux pas lui causer des désagrément ou risquer son courroux. Donc il se mit en route rapidement, et accéléra au pas de course quand l'alien rajouta.

Puis Lobo s'avachit dans son fauteuil, soufflant un gros rond de fumée en l'air, un sourire satisfait sur sa bouille de tueur.

L'alien souffla du nez, plutôt amusé qu'on lui reproche de fumer et de proposer à boire, il observa un temps l'humain devant lui, vérifiant tranquillement que c'était pas un leurre, un hologramme ou une création du genre. Il avait du nez pour ce genre de chose. Il rentra néanmoins rapidement dans le vif du sujet:

Lobo écouta avec concentration, pas la partie sur les interdit de l'endroit, mais sur le compte rendu succinct des évènements.

L'alien plaça sa paume vers le bas, à a peut près une cinquantaine de centimètres du sol à ses cotés...

Lobo ri une nouvelle fois. Même si le sujet était beaucoup moins drôle, surtout qu'on sentait que c'était probablement la vérité.

En effet Lobo sentait comme un rade de biker (clairement pas non fumeur) qui se serait improviser en garage un dimanche matin après une soirée bien arrosé, une soirée où aurait eut lieu un concours de tir à la poudre noire.

L'alien cliqua sur un bouton à sa ceinture et un petite hologramme de la terre se projeta entre les deux interlocuteurs, il la fit tourner et pointa un point proche de la frontière mexicaine et un petit point s'alluma puis zooma plusieurs fois sur d'autre image à coté.

Le sourire du czarnien disparut, il était devenu sérieux ce qui était peut être plus effrayant. Il se leva calmement et fit craquer son dos, mains derrière la nuque, puis il revint a son interlocuteur.

Un long instant passa, les yeux carmins braqués sur Ray, pas menaçant, on pouvait percevoir les rouages (probablement avec des dents de tronçonneuses) qui carburaient dans son étrange regard. il avait reprit son cigare, mais sans le porter à sa bouche, il le tenait entre son pouce et le duo majeur index, et ces deux derniers tapotaient en alternance sur le bout de tabac coincé dans l'étau, un geste nerveux probablement inconscient. Lobo estimait les hypothèses probables et quasi imperturbable il réfléchissait. Il fini par mettre un terme a cette longue seconde ou peut être deux:

L'Alien porta deux doigts à sa bouche et siffla, suffisamment fort pour que ce soit désagréable, mais pas encore douloureux. Et en quelques secondes sont destrier métallique (et interplanétaire) lévitait dans un lourd ronronnement au dessus de la pelouse du parc de l'université. Une longue trainée de fumée huileuse se dissipait lentement dans son sillage, étrangement elle ne sentait pas vraiment comme les résidu d'un moteur à explosion. Surtout que, comme il l'avait dit, si elle fonctionnait avec un générateur dominateur qui était plus proche du micro réacteur nucléaire, pourquoi elle fumait?
Lobo savata un carter qui s'ouvrit sagement, et tira un appareil électronique dont il arracha le duo de câbles qui le reliait à la machine... Il le posa par terre au pied de palmer, puis de l'ongle il grava sur le métal de la partie une série de symbole extraterrestre.

Le czarnien plia sa chaise, la tablette et les colla dans un bloc de rangement rectangulaire dans lequel virent les rejoindre le verre et le cendrier. Il pointa du doigt le siège où Palmer avait élu domicile ces dernière minutes, visiblement pour le récupérer. Puis il s'adossa à son véhicule, le cul sur le siège, le coude sur guidon.

Lobo salua le génie d'un geste nonchalent de la main avant d'enfourcher sa moto, il cala son cigare dans l’étau de ses dents, le ralluma avec un gadget qui tenait plus du lance flamme que du briquet, puis il ouvrit les gaz en grand, tirant sur le guidon.
Le véhicule parti comme une balle, en suivant une trajectoire courbe tracé nettement dans le ciel lumineux par la trainée noire qu'il laissait dans son sillage.

Bizarrement c'est une exponentielle, malgrès les différents facteurs de distance, de courbure, de réflexion, une belle courbe bien régulière... Elle ne devait pas être observable plus régulière qu'a son point de départ, l'esprit du scientifique et ses chemins tortueux, peut être que c'est ce que vit Ray Palmer en regardant le départ de Lobo.

Le son fut la première chose à revenir à la normal, puis le point lumineux du moteur disparut.
Déjà l'herbe se redressait là où les marques de bottes du malabar extraterrestre s’effaçait lentement, bientôt la fumée se dissipera, et pour encore quelque heures ne restera plus que l'odeur caractéristique du biker de l'espace, le tabac froid, la poudre, l'alcool.