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Le crossover Shadow War m'amène ici, avec donc ce premier contact avec la série Deathstroke Inc., qui provoque des critiques qui peuvent être assez fortes sur cette orientation du personnage.
Et... bon. Ce n'est pas brillant, hein, après la lecture.
Joshua Williamson, lanceur du titre et gestionnaire du crossover, scénarise un épisode poussif, un peu lourd. Raptor, agent de la Secret Society de Deathstroke, "Roi des Super-Vilains", est appréhendé par Angel Breaker, au look tellement 90s et meneuse de la Demon Shadow. Elle l'amène chez Talia, qui a embrassé Batman, dans un moment de faiblesse. Talia et Angel Breaker veulent torturer Raptor, Batman refuse. Deathstroke, le vrai, emmène son "fils", Respawn, dans un QG secret à San Francisco, et tous deux se rapprochent. Batman aide Raptor à s'enfuir, et Talia envoie des sbires suivre les deux. Deathstroke prend conscience des soucis, mais lui et Respawn sont attaqués par

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Oui, c'est poussif et lourd. Le lien Deathstroke / Respawn se veut sympathique et touchant, et l'est ; un peu. Un tout petit peu. Mais ça reste surtout maladroit et poussif. Idem pour le lien Talia / Batman, avec notamment un Chevalier Noir qui semble ne rien savoir, et passe pour un neuneu. L'ensemble se lit, mais sans plaisir, et j'ai même interrompu la lecture, tellement ça m'ennuyait.
Surtout, Paolo Pantalena dessine ça sans grande réussite. J'ai l'impression d'un sous Howard Porter, ce qui n'est pas en soi un compliment. C'est maladroit, survolé, et franchement pas réussi, non.

Un épisode à oublier, et surtout à laisser de côté.

Ah, pas mal. Mieux, en tout cas, que Deathstroke Inc. #8, véritable purge à côté de cet épisode sympathique, efficace ; mais sans plus.
On a donc ici la suite du crossover Shadow War, avec d'abord Rose Wilson & Damian VS Deathstroke & Respawn. Ca se bagarre, ça se bagarre sèchement. Slade fait exploser son QG, Robin découvre que Respawn est

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Damian est touché, ému de ce lien, mais Respawn s'en prend à lui, par jalousie, et ça se bagarre. Batman vient les interrompre, est choqué de la situation. Ils assistent tous à une communication de membres de l'armée de Talia, qui fait du chantage à Slade et

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Deathstroke menace des civils, Batman & Robin les sauvent puis Damian accepte l'offre de collaborer avec son père, après avoir confirmé que Damian "croit" Respawn, qui avance que Deathstroke n'a rien fait. Ils partent à la poursuite des autres, alors que Batman a organisé la protection de la Secret Society de Slade :

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Bon, ça se lit ; presque bien. Joshua Williamson a un bon rythme, et ça permet de bien faire passer des rebondissements attendus, prévisibles, mais efficaces. La réaction de Damian aux révélations de Respawn est un peu précipitée, mais touchante, et l'ensemble demeure fluide. Ici aussi, Batman est tourné un peu en dérision, et la réconciliation avec Robin est trop facile, trop rapide ; c'est maladroit, encore. Mais bon, ça se lit, et le cliffhanger fait sourire.
Roger Cruz, éternel caméléon, adopte ici un style plus strict, moins proche de Gleb Melnikov, et se rapproche d'un Ken Lashley, presque. M'enfin, c'est propre et pro', c'est bien.

Une suite moins nulle du crossover, qui relance un peu, même si les ficelles sont bien connues.

Moui. Ça s'annonce pas fameux, tout ça, quand même.

Je suis déjà plus convaincu par Death of the Justice League, oui, même si ça sent - évidemment - le pétard mouillé ; c'est qu'il ne faudrait pas prendre des risques. À voir ce que ça donnera avec Dark Crisis, mais vu à quel point leurs fameuses Crises ont été dévaluées ces dernières années, je ne me fais pas trop d'espoir.

Par contre oui, Dark Knight of Steel est très cool, Taylor s'épanouit vraiment sur les Elseworlds en tout genre (même s'il rate rarement sur le reste aussi). Je serais curieux de voir ce qu'il serait capable de faire si on lui laissait le champ libre sur la continuité principale, ou peut-être avec un univers Ultimate à la DC (auquel il devrait clairement participer si ça doit se faire un jour).

Efficace, mais sans entrain.
Becky Cloonan, Michael W. Conrad, Vita Ayala, Stephanie Williams et Joëlle Jones scénarisent la fin d'un crossover qui restera "mauvais", qui n'a jamais réussi à hausser le ton et le niveau. Trial of the Amazons, c'est "juste" une série d'épisodes pataux, maladroits, où les Amazones palabrent, se regardent méchamment, et reparlent encore.
Là, grosse bagarre générale face au "méchant" :

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Deux Amazones se sacrifient pour retenir l'ennemi derrière Doom's Doorway, après bien des actes courageux. Les Amazones se lient ensuite, les Bana-Mighdall s'ouvrent à Themyscira, et Diana "valide" Yara Flor comme Wonder Girl, avec même un dialogue rigolo sur ce côté "girl".
Bon, ça se lit. Ca demeure un peu poussif, "facile", mais ça reste une lecture solide, fluide. Elle ne sauve pas le crossover, loupé, mais cette conclusion fonctionne en elle-même. Je reste circonspect sur les caractérisations, les rebondissements, mais l'impression générale, ici, est un peu meilleure.
Graphiquement, Elena Casagrande, Laura Braga, Skylar Patridge, Adriana Melo et Joëlle Jones ont des styles différents, mais "ça colle". Ca n'est jamais réellement beau ou réussi, mais ça fonctionne, ça fait le job, et je ne vois pas trop les différences.

Une conclusion qui retombe sur ses pieds, mais quel crossover loupé.

Mouais, c'est quand même pas fou, hein. Que ça soit sur l'histoire racontée, mais aussi sur le titre. La série Aquamen ne donne pas l'impression de parler de deux Aquamen : on a toujours Arthur en "titulaire", et Jackson qui joue ici le p'tit jeune, particulièrement énervé ici.
Bon, pas grand-chose n'avance, en fait. Enfin si, on apprend des éléments "de fond" de l'intrigue : il y a bien des agents dormants atlantes réveillés, a priori liés à un vieux programme qu'Aquaman "croit" avoir stoppé. Mais ses souvenirs d'avant sa mort / résurrection sont flous, et tout ça le crispe, au point de s'allier avec Black Manta. Jackson a bien torturé Orm, Garth fait le point, alors que Jackson arrive à Gotham, collabore avec Batwoman pour découvrir le Scavenger, lui aussi agent dormant mais "conscient". Et bon, tout ça vivote, Mera enquête, et les gens font la tronche.
Bon, ça se lit ; mais sans entrain, encore. Jackson est particulièrement énervant, il donne l'impression d'être un gamin énervé par principe. Oh, la mini-série antérieure le justifie, mais la lecture n'est pas "folle". Arthur est trop secondaire, Mera est bien, et voir d'autres membres de l'Aquafamily, c'est cool. Mais bon, ça vivote trop quand, même.
Sami Basri livre de belles planches, moins fines qu'avant, mais souvent jolies. La narration fait le job.

Quelle frustration : l'Aquaverse montre clairement des ambitions et des moyens, avec plusieurs mini-séries, plusieurs projets, et des changements de statu-quo. Mais l'exécution est vraiment maladroite ou, au mieux, juste moyenne...

On y est !
Joshua Williamson et DC lancent l'événement Dark Crisis, préparé par Infinite Frontier #0-6, Justice League Incarnate #1-5, Justice League #75 et Justice League : Road to Dark Crisis #1. Le scénariste aura géré tout ceci, Dark Crisis est bien son "bébé" et celui de DC, qui y refourgue ici des concepts de la 5G (remplacement des héros "titulaires" par une nouvelle vague récente), tout en surfant sur l'éternelle nostalgie de Crisis on Infinite Earths.
Et après lecture de ce Dark Crisis #1, je peux dire que c'est... bien. Juste bien ; mais plutôt bien, quand même.

Que s'y passe-t-il, donc ?
Après la mort de la JL face aux troupes de The Great Darkness (Darkseid, Arès, Eclipso et d'autres désormais "enténébrés"), entité maléfique absolue qui collabore avec Pariah (lui croit qu'elle va lui redonner son monde, mais "nous sachons mieux"), le monde se remet difficilement. Nightwing fait un beau discours d'espoir devant le Hall de Justice et les statues de la Trinité. Jon, devenu Superman, collabore avec Wally / Flash contre Kobra, alors que l'essentiel des organisations apocalyptiques mettent les bouchées doubles. Hal Jordan revient de vacances et découvre les événements, puis interroge sèchement Black Adam, seul survivant du massacre.
Jon décide de créer une nouvelle JL, mais subit les refus de Yara "Wonder Girl" Flor et Jace "Batman de New York" Fox. Il constitue quand même un groupe avec

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Black Adam se fiche d'eux, et considère que seul Nightwing devrait diriger une JL.
Nightwing s'occupe de la Teen Titans Academy, mais la Society de Deathstroke attaque brutalement, profitant de l'absence de la JL. Ca tape dur, et Slade semble

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Enfin, Pariah "discute" avec The Great Darkness et veut

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C'est bien, oui. Sans surprise, il faut être honnête : tout ce que j'imaginais, pressentais est présent ici. Pas de déception, donc, mais pas de surprise.
C'est agréable, hein. Le discours de Nightwing est casse-gueule mais passe bien. La naïveté de Jon est un peu "simple", mais agréable, et sa JL a un peu de gueule. Les tacles de Black Adam sont justes et rigolos, alors que l'attaque des Titans a un peu de sens (Deathstroke revient sur sa haine des Titans). Bon, le meurtre est "facile", et je n'y crois pas ; comme le final, qui semble déjà revenir sur l'acte fondateur de tout ceci.
C'est donc sans surprise, oui, et si je ne suis pas déçu en soi, il me manque ce petit "truc" qui vient avec les éléments imprévus. Joshua Williamson écrit plutôt bien, les transitions sont bonnes, l'ensemble est fluide, et c'est prenant. Mais... mais ce n'est pas intense, en fait.

Graphiquement, par contre, Daniel Sampere livre de très belles planches. C'est fort joli et réussi, bien que parfois il "emprunte" quand même beaucoup à Jim Lee pour son Hal Jordan. Son Deathstroke est un peu laid, quand même, mais le reste est très solide.

Voilà : un début solide, agréable, réussi. Mais... sans surprise, et pas entraînant, ni grisant.
C'est bien ; mais juste bien.

Tu as bien résumé mon sentiment. C'est bien, « mais ».

Je pense qu'on a été trop habitués à ce qu'il n'y ait pas de conséquences durables, si bien que même ces Crises qui étaient jadis synonyme de changement fondamental n'impressionnent plus.
J'espère me tromper, bien sûr, mais on peut logiquement s'attendre à ce que ça ne perturbe rien, qu'on revienne sagement au statu quo au bout du compte, peu importe ce qu'on nous vend.

On va bien voir, mais j'ai du mal à croire que ça va aboutir à quoi que ce soit.
En tout cas, rien de durable. C'est dommage.

Superman : Son of Kal-El #14
Lancement correct de l'invasion de Gamorra. Tom Taylor amène Jon à réunir ses alliés contre Bendix, avec ici les Révolutionnaires issus de son court run sur Suicide Squad ; et c'est cool. Les personnages fonctionnent bien, sont bien écrits, et la romance Jon / Jay sonne mieux, après avoir été un peu précipitée par moment. Le cliffhanger, où Jay est infiltré à Gamorra pour ouvrir la porte (en gros) et tombe sur

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est prévisible mais réussi.
Cian Tormey livre des planches efficaces et solides, même si elles ne brillent pas. Ca fait le job.

Rien de révolutionnaire, et ça prend son temps. Mais c'est agréable.

Dark Crisis : Worlds Without A Justice League - Green Lantern #1
Phillip Kennedy Johnson prolonge ici les principes de la série Green Lantern de Geoffrey Thorne, en faisant de John Stewart un homme devenu divinité cosmique, qui aspire à une vie simple mais remet le vert de chauffe pour aller taper du méchant quand son Corps galère. C'est du blockbuster mystique sympathique, un peu simple, un peu facile, qui valorise un peu trop lourdement John ; mais ça se laisse lire. Fernando Blanco livre des planches poétiques, même si c'est parfois un peu fouillis.
En parallèle, Jeremy Adams et Jack Herbert livrent un segment assez vain sur Hawkgirl dans un scénario de jeu-vidéo basique : avancer, taper, récupérer l'artefact. Youhou. Rien de fou, rien d'intéressant, rien de joli non plus.

Un numéro sympathique, mais rapidement oublié.

DCeased : War of the Undead Gods #1
C'est plus un #0 qu'un #1, mais c'est agréable.
Tom Taylor "pose" ici les enjeux, livre plusieurs segments faisant office de conclusion à la précédente mini-série, avant d'embrayer réellement sur le coeur de celle-ci à la fin. C'est sympathique, car on a ici les retrouvailles entre les survivants et les anciens possédés (et, franchement, les retrouvailles Lois / Clark sont amplement dépassées par celles de Martha / Jonathan). Le passage sur Alfred est terrible (car Damian lui annonce qu'il y a un traitement, alors que le majordome a "dû" tuer Bruce, Dick et Jason infectés...). Les héros décident d'avancer, mais

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J'ai grand plaisir à retrouver ces personnages, si bien caractérisés. Mais je dois admettre que ça débute "doucement", avec cette impression de lire plus un intermède entre deux sagas que le lancement de la dernière. M'enfin, Trevor Hairsine propose de belles planches, et c'est très joli et épique.

Beau, touchant et sympathique. Nul doute que ces bonnes nouvelles ne vont pas durer pour les personnages.

Wonder Woman #790
Joli final. Becky Cloonan & Michael W. Conrad, définitivement à l'aise quand DC ne leur impose pas un fichu crossover naze dans les pattes, achèvent leur saga contre Villainy Inc. et Dr Psycho. Avec de belles actions des personnages, surtout secondaires, pour vaincre les ennemis. L'affrontement Diana / Edgar est bon, et ouvre sur une suite avec

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Graphiquement, c'est un peu l'auberge espagnole, mais ça tient la route, pour une bonne saga, où Diana est presque à la même hauteur que Etta, Siegfried et Steve. C'est assez cool à voir.

Un bon petit plaisir régulier.

J'ai relu tout le run de Grant Morrion sur Action Comics, période New 52 / DC Renaissance (appelation d'Urban Comics).
Bon.



J'ai été très déçu du début, du premier tome : Grant Morrison a, pour moi, le cul entre deux chaises. Avec d'un côté un Superman "social", dont les premiers mots sont choquants ("Des bâtards. De riches bâtards.") et qui lutte contre les injustices sociales et financières. C'est cool. Mais c'est contrebalancé avec l'obligation de relier ça au nouveau canon, avec très rapidement la super-armure kryptonienne "balancée" comme ça, au détour d'une case. Et sur laquelle Grant revient rapidement, d'ailleurs, en redonnant son look cape / t-shirt avec symbole / pantalon régulièrement au personnage. L'intrigue avec Brainiac est lourde, notamment parce que trop vite, Superman est arrêté / torturé par l'armée et un Lex Luthor constamment raté (en génie un peu pleutre).
Le deuxième tome s'améliore quelque peu, même si la saga sur la mort de Clark Kent est un peu facile, avec notamment la solution pour ramener à la normale (un voeu d'une princesse de la 5e Dimension). Il y a aussi un chasseur sur la piste de Superman, le retour de Captain Comet qui est un peu mal fichu, car tout est survolé. Mais il y a une bonne approche de Clark, et la préparation de la lutte contre la Multitude, menace que seul Jor-El a réussi à vaincre.
Tout se réunit dans le dernier tome, où l'on voit qui est celui qui manipule depuis le début. Je remarque que Morrison évoque déjà une réécriture du Temps sur la vie et la mort des Kent ; la preuve que Geoff Johns n'est pas allé chercher loin une de ses idées de Doomsday Clock. On a ici une grosse bagarre sur plusieurs périodes temporelles contre un mauvais génie de la 5e Dimension, un fameux plan de Mr Mxy et un Superman qui combat sur plusieurs époques, avec courage. C'est intense, dynamique et prenant ; mais plus pour l'intrigue que pour ce Superman, toujours entre deux eaux.



C'est bien ça que je reproche le plus à ce run, en fait : ne pas réussir à forger un "nouveau" Superman. Quand Grant Morrison évoque la grandeur et la puissance de Superman, notamment dans le dernier tome, ça fonctionne. Même si je n'aime vraiment pas les sagas sur la 5e Dimension, il faut admettre que ça tient la route, ça s'envole bien, et c'est agréable à suivre.
Mais, en même temps, ce Superman... est assez antipathique, en fait. Il fait disparaître Clark Kent sans raison, alors que ses proches en souffrent (et, vraiment, la résolution est naze). Il se la joue, il se la pète, il se la raconte ; il n'est pas "sympathique", et ne met pas forcément en confiance. En fait, il donne l'impression d'être un bagarreur, un cogneur, qui règle ses problèmes avec ses poings ; et c'est l'essentiel de ce qu'il fait, en soi.
Seuls la Légion et Mr Mxy forment des plans élaborés pour aider, pour agir ; Superman cogne, seulement. C'est frustrant, et un peu dommage, et très limité finalement.

Graphiquement, Rags Morales est bon mais, à mon sens, n'arrive pas à donner l'aura de Superman en super-costume. Son Superman "roots" est très bon, mais l'alternance ne convient pas. Les autres dessinateurs suivent, sans briller vraiment.
En fait, ce que j'ai préféré là-dedans, ce sont les back-ups scénarisées par Sholly Fish, qui reviennent sur plusieurs points et sont souvent plus fins, plus poétiques, plus inspirants que les récits principaux.

Déception, donc. Le Superman New 52 a ici quasiment vingt numéros d'origines, et ça ne prend pas vraiment, car Morrison n'arrive pas à trouver un nouvel équilibre. Cela accouche d'un Superman bourrin, cogneur, qui a de "belles" aventures, mais n'est jamais que l'ombre du personnage de l'ère Classique.
Rétrospectivement, une raison de plus pour saluer le retour de ce dernier au début de l'ère Rebirth ! Mais c'est une autre histoire...

La période Greg Pak, dessinée par Aaron Kuder, était plutôt bonne.
Scott Lobdell a échoué mais son focus sur l'héritage Kryptonien avec H'El avait au moins des envies.

Nightwing #95
Ca s'accélère, très fort.
Tom Taylor enchaîne sur les événements récents : la demi-soeur cachée de Dick, Maire de Blüdhaven, est découverte par Blockbuster, qui comprend qu'elle collabore avec Nightwing. Ce dernier vient la sauver, mais Blockbuster les confronte... puis est repoussé par la voiture, conduite par la garde du corps de la Maire. Nightwing convainc Maggie Sawyer, nouvelle commissaire, de participer à un grand plan, alors que son prédécesseur est tué dans sa salle d'interrogatoire. Dick et Babs lancent plusieurs alliés contre quatre sales coups préparés par Blockbuster et Maroni, et tout se passe bien. Mais Blockbuster attaque Haven, Dick y fonce et est tabassé par Blockbuster, qui

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C'est intense et dynamique, mais la façon dont le cliffhanger arrive est un peu "facile". Attention, Tom Taylor gère bien sa saga, et surtout ses personnages. Voir tous les alliés de Dick l'aider, c'est cool et réjouissant. Tout comme la réapparition de Batwoman, qui vient aider Nightwing à convaincre Maggie d'aider (et le scénariste glisse un beau tacle à DC, pour le non-mariage entre elles).
Mais... bon, la manière d'amener la révélation finale est un peu maladroite, car le tabassage est rapide et facile. Dommage, d'autant que Bruno Redondo est encore très, très bon et livre des planches superbes.

La série continue de me convaincre, par sa bonhomie malgré les événements dramatiques et, ici, une petite maladresse.

The Flash #785
Efficace et réjouissant.
Jeremy Adams achève la saga tie-in à Dark Crisis en finalisant les trois petits récits où la Flash Family trouve Barry Allen. Jesse Quick et Max Mercury aident un Barry Mad Max à ramener la Magie sur son monde sauvage. Irey et Jai comprennent que Night Flash est "bon", dans un monde bien rude, après avoir été piégés par un gamin qui se révèle plus vicieux que cela, et sont aidés par un Jay Garrick épique. Enfin, Wallace se perd dans l'illusion, alors qu'un Barry perdu aussi s'en prend à Wally ; mais Linda impose à Mr Terrific de l'envoyer aider, et elle ramène Barry à ses pensées. Barry s'en va libérer la Justice League, dont les membres ne sont pas morts mais piégés dans des mondes de Pariah ; alors que Wally retourne protéger la Terre, avec la Famille.
Ca se lit bien. Jeremy Adams retombe habilement sur ses pieds, en finissant ses petites sagas. Toutes n'étaient pas passionnantes, mais revoir toute la Flash Family est agréable, et le segment Night Flash est sympathique dans son approche. Bon, les révélations sur les mondes de Pariah sont désormais des évidences, mais il est bien que ça soit acté quelque part.
Un tie-in efficace, avec une approche réjouissante. Amancay Nahuelpan livre des planches plus réussies que précédemment, même s'il semble parfois correspondre plus à Fernando Pasarin.

Un tie-in qui se reprend bien, et s'inscrit bien dans toute l'approche du titre.

Dark Crisis : Young Justice #3
Dieu que c'est poussif.
Meghan Fitzmartin acte que le trio original de Young Justice est perdu dans un des mondes de Pariah (il n'est pas nommé, mais c'est évident). Ils refusent cependant de se glisser dans cette illusion, malgré les pressions d'une entité incarnée en cette Cassie du passé, qui tente de les provoquer puis de les charmer. En vain. Tout cela finit sur un cliffhanger où le trio est attaqué par plusieurs illusions.
C'est poussif, oui. Meghan Fitzmartin analyse tour à tour Impulse, Robin et Superboy... et bon, elle a bien fait ses devoirs ; mais c'est bien lourd, lourdingue. Ca se lit, mais c'est très maladroit, et les ficelles sont visibles de loin.
Ce n'est en outre pas joli, car Laura Braga propose des planches lisibles, mais avec des personnages qui ne sont pas beaux, et une narration faible.

Un tie-in bien poussif et lourd.

Aquaman & The Flash : Voidsong #3
Beau final.
Colin Kelly & Jackson Lanzing retombent très habilement sur leurs pattes, avec une belle conclusion. Flash et Aquaman affrontent l'envahisseur extraterrestre, Barry se "perd" dans une illusion où il est confronté à ses failles comme mari, alors qu'Arthur affronte brutalement l'ennemi. Ils finissent par se réunir, par vaincre, par être sauvés dans l'Espace par Superman... et les deux auteurs livrent même deux petits épilogues bienvenus, pour solidifier leur amitié.
C'est très bien, oui. La mini-série est efficace et prenante, mais cette dernière partie est particulièrement réussie. C'est épique, intense, et ça se finit avec de beaux sourires et de très beaux moments de caractérisation. Les deux scénaristes rendent crédibles cette amitié surprenante entre Barry et Arthur, et c'est très cool.
D'autant que Vasco Georgiev propose de bonnes planches, grandiloquentes et réussies aussi. Une très belle prestation graphique, aussi.

Une mini-série surprenante mais très efficace, et réjouissante. Une belle surprise !

Action Comics #1046
Toujours solide, toujours réussi, toujours agréable.
Phillip Kennedy Johnson embraye vers la fin de sa saga Warworld, avec ici Clark qui doit réussir une épreuve afin d'obtenir le pouvoir du dieu originel de Warworld. Alors que, en parallèle, des trahisons interviennent, et que le grand final arrive.
C'est efficace. Ca fonctionne essentiellement dans le grand ensemble, mais c'est efficace, prenant et épique. Le seul bémol est que le look de Superman me lasse un peu : gladiateur, c'est cool, mais ce n'est pas mon goût. Le reste est top, malgré les changements graphiques. Ici, Fico Ossio livre des planches réussies, mais l'unité générale est absente, et c'est dommage.
En back-up, David Lapham illustre sans entrain une petite saga sur Terre de la Super-Family. Moui.

Un bon maillon d'un très bon ensemble.

Robin #17
Petit final de la série, mais agréable.
Petit final, car Joshua Williamson ne donne pas réellement de "fin", et achève un peu maladroitement sa micro saga sur Lord Death Man, en couple avec Mother Lazarus. Bon, Damian & Connor retrouvent Flatline, le quiproquo s'envole, mais on n'en saura pas plus sur Mother Lazarus. Joshua Williamson prépare la saga Robin VS Batman de Mark Waid, et c'est un peu dommage qu'il ne gère pas cela, tant il a bien écrit et marqué Robin, ici.
Reste ce petit final, un peu facile, un peu précipité, mais l'ensemble reste agréable, avec un Damian plus mûr, plus sûr, plus pertinent dans ce rôle hybride, et cette île à sa disposition. Roger Cruz illustre l'ensemble en singeant Gleb Melnikov, c'est efficace et fluide, mais sans briller.

Petite fin d'une série fort agréable et surprenante. Je vais la regretter.

Batman : Fortress #4
Bonne avancée dans cet Elseworld surprenant et prenant.
Gary Whitta montre l'alliance difficile entre Batman et le Président Luthor, qui veulent s'infiltrer dans la Forteresse de Solitude pour lutter contre les envahisseurs... mais la Forteresse a été déplacée ! Les trois extraterrestres viennent à leur rencontre, ça se passe mal et Batman va gérer seul. Il va trouver Détective Chimp, qui localise la Forteresse au plus profond de l'océan, et un Green Lantern étonnant vient aider Bruce, qui a des idées pour y aller.
C'est prenant, oui. Je reste très intrigué par cette version de Superman, qui semble bien plus sombre que ce qu'on connaît, et j'aime que Gary Whitta multiplie les alliances surprenantes pour Batman. Le passage chez Chimp est très cool, et l'ensemble se lit de manière très agréable.
Surtout, Darick Robertson est très bon, avec une belle ambiance et de très bons personnages.

Une belle réussite, pour beaucoup de surprises.

Justice League VS The Legion of Super-Heroes #5
C'est sans fin, ce truc.
Ici, ça se lit un peu mieux avec un interrogatoire serré de Batman, secondé par la JL et la Légion, sur Gold Lantern, parce que Epoch a averti la JL du danger qu'il incarne. Ca n'avance pas vraiment, mais les dialogues sont plus fluides.
M'enfin, c'est trop long, trop chiant, trop mal fichu, et trop décevant. Brian Michael Bendis s'est perdu, et Scott Godlewski essaye, mais son style ne passe toujours pas pour moi.

Une catastrophe bien triste.

Olympus Rebirth #1
Pas mal, pas mal.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad surfent sur le très mauvais crossover pour montrer ici l'arrivée d'Hippolyta à l'Olympe, comme elle l'a prévu (elle avait en effet "organisé" sa mort, pour contrer le dieu Chaos qui menaçait ses Amazones, afin de provoquer l'union sacrée des trois tribus contre lui). Les deux auteurs s'amusent avec un Panthéon décadent, mais surtout mutilé car Chaos leur manque et il "faut" le ramener. Hippolyta erre et lutte pour le ramener, alors que Hera manipule et prépare une réplique. Hippolyta entend agir, aidée par une Hecate évidemment fourbe.
Bon, c'est efficace. Un peu long, un peu bavard, un peu maladroit aussi, mais c'est parce que les deux auteurs doivent gérer les conséquences d'un crossover lamentable. Mais ça se lit bien, cette Hippolyta est bien écrite, et Caitlin Yarsky livre des planches réussies, avec une touche un peu européenne bienvenue.

Un one-shot efficace, qui réussit à faire quelque chose d'un crossover naze. Pas mal.

Superman : Warworld Apocalypse #1
Allez, on y est : Phillip Kennedy Johnson utilise une grosse cinquantaine de pages pour en finir avec son immense saga Warworld, lancée sur une bonne vingtaine d'épisodes en tout.
Et... ce final est bigrement classique, prévisible - mais ça fonctionne, sur moi !
Je ne vais pas revenir sur tous les rebondissements, l'essentiel est que l'Authority parvient à repousser les forces de Warworld, Apollo est libéré, OMAC se remet de ses troubles et

Spoiler:

Orphan intervient, Natasha change le Soleil principal de Warworld. Mongul tabasse Clark, mais qui retrouve ses pouvoirs. Sauf que

Spoiler:

Il devient le nouveau maître de Warworld, et entend régler ses comptes avec les Planètes Unies. L'un des deux gamins qui suivaient Clark

Spoiler:

Tout s'achève, Warworld est libéré, et... Clark revient, pour embrasser Lois.
Oui, ça fonctionne sur moi. C'est une conclusion très "simple", très classique, mais Phillip Kennedy Johnson gère très bien les rebondissements et surtout Clark. J'adhère pleinement à son Superman, si positif, si optimiste, si inspirant. J'aime beaucoup, ça me touche, ça m'emporte, et j'apprécie notamment la conclusion, presque "neuneu" mais qui m'a ému.
Après, ça demandera une relecture globale, car la saga aura du sens comme une geste épique générale ; mais c'est cool, là. Graphiquement, Brandon Peterson, Will Conrad Max Raynor et Miguel Mendonça se partagent les dessins. L'ensemble reste cohérent, il y a de belles images, d'autres moins ; mais le run aura été troublé par un manque de régularité graphique, dommage.

Une conclusion classique mais prenante, à une très belle saga maîtrisée.

The Flash 2022 Annual #1
Mignon.
Jeremy Adams livre un Annual "inoffensif", qui ne fait rien avancer (le directeur d'Iron Heights se présente à la Mairie, Linda ne sait pas d'où vient sa super-vitesse, le final évoque

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mais rien n'est sûr). Mais c'est agréable à lire.
Car, ici, Wally et le lecteur lisent le livre que Linda a écrit. Une oeuvre de fiction, pour la journaliste, qui retrouve son rêve de jeunesse. Une fiction très inspirée de sa vie, avec un jeu amusant des sept erreurs, mais aussi une fougue générale mignonne et romantique. Jeremy Adams livre une très belle déclaration d'amour finale de Wally à Linda, après un ensemble "simple" mais fun, et divertissant.
Serg Acuna illustre l'ensemble, dans un style pro' et efficace. Ca fonctionne, ça fait le job, mais ça n'emporte pas. C'est propre, cohérent ; mais sans briller.

Un Annual mignon et romantique. J'aime bien aussi.<

Dark Crisis on Infinite Earths #4
Sympa', oui ; mais ça manque d'intensité.
A la différence de la mini-série Justice League Incarnate, du même scénariste, cette Dark Crisis on Infinite Earths est agréable à lire, à suivre... mais ça ne décolle pas tant que ça, non plus. Les événements se suivent, avec pertinence mais sans folie. La JSA accompagne les héros survivants, Barry Allen récupère Hal Jordan dans les Mondes de Pariah, et ils filent chercher les autres membres de la JL. Un Deathstroke et sa Society possédés par The Great Darkness attaquent la Legion of Doom, qui prend une branlée. En parallèle, Alan Scott essaye de remotiver Nightwing, et ils obtiennent des informations de la JLD, notamment les deux Swamp Things qui en disent plus sur The Great Darkness. Oh, et Pariah réussit à recréer un Multivers à sa sauce.
Ca se lit bien, oui ; mais ça se lit, sans plus. Joshua Williamson livre quelques bons moments, notamment entre Dick et Alan, et les retours sur The Great Darkness sont bons. Mais oui, ça reste quand même assez "calme", ce n'est pas si excitant que ça. Daniel Sampere livre de belles planches, mais oui certaines images sont figées, et c'est dommage.

Toujours sympathique et agréable ; mais guère plus. Et c'est gênant, dans un tel événement.

Flashpoint Beyond #5
C'est bien, oui.
Geoff Johns, Jeremy Adams et Tim Sheridan avancent dans leur saga, très bonne et agréable. Bon, ils spoilent Dark Crisis (la JL survit et revient, surprise !) mais creusent surtout ce que fait Bruce, et comment il essaye de manipuler le Temps pour ramener Thomas ; habile. Dans le monde Flashpoint, Oswald interpelle Thomas sur le jeune fils des Dent, mais Thomas s'en fiche et va confronter Martha / Joker. Qui a survécu, et s'en prend aux voyageurs temporels dans l'idée viciée de ramener Bruce, aussi. Bruce est confronté par Rip Hunter, et Gilda Dent révèle ses troubles à son fils...
C'est bien. Le trio de scénaristes gère bien son intrigue, réhabilite bien Thomas Wayne, et le blabla temporel fonctionne finalement assez bien. L'ensemble est intense, dense et dynamique. Xermanico gère très bien l'ambiance générale, et c'est vraiment très fluide à suivre.

Une vraie bonne suite.

The New Champion of Shazam! #2
Sympa' et gentil.
Josie Campbell continue sa petite saga, avec Mary qui revient à la maison pour enquêter sur ses parents adoptifs enlevés. Elle se confronte à sa fratrie adoptive troublée, et elle essaye de gérer au quotidien, avec aussi ses nouveaux très grands pouvoirs et ses responsabilités.
C'est simple mais efficace. Josie Campbell écrit bien, écrit intelligemment, et son portrait de Mary est mignon. Doc Shaner livre des ambiances superbes, une belle atmosphère poétique et prenante.

Rien de révolutionnaire, mais du mignon et réussi.

Dark Knights of Steel : Tales of the Three Kingdoms #1
Mignon. Pas utile pour l'ensemble, mais mignon et réussi.
Trois récits, ici. Le premier sur l'orphelinat Arkham, où les super-vilains habituels de Gotham sont recréés en orphelins troublés. Jimmy Olsen en est retiré par les White, mais une enquête est lancée suite à des abus. La tenancière expérimente sur eux, et le trio jeune Bruce / Kal / Zara s'en charge, avec notamment une action contre Man-Bat. C'est réussi et mignon, mais ça ne vole pas haut ; petite mention à la soldate Waller, qui récupère la scientifique vicieuse pour ses propres projets.
Autrement, on a une sortie "discrète" du Prince Kal en ville avec Harley et Bruce, qui finit par recruter les Robins alors "juste" voleurs. C'est sympa' et fun, mais limité.
Enfin, petit segment où un ancien soldat blessé du Roi Wayne "récupère" Bruce pour le former à tuer les El. Mais si Bruce suit l'entraînement, il trahit finalement Bane, malgré ses alertes. Une bonne idée pour expliquer l'entraînement de Bruce, et une forme de cruauté bienvenue.

Un one-shot sympathique, pas utile mais qui enrichit bien la saga.

Black Adam : The Justice Society Files - Atom Smasher #1
Rien d'enthousiasmant.
Cavan Scott et Travis Mercer présentent ici un Atom Smasher débutant, conseillé de loin par Al Pratt, a priori lui aussi Atom Smasher avant. Aucune explication sur l'origine des pouvoirs, ici Albert tente de gérer et galère, mais finit par "réussir" et se fait identifier par Hawkman.
Bon, ben... voilà. Ca n'apporte rien, ce n'est pas mauvais ou désagréable, mais ça n'a aucun intérêt véritable. Graphiquement également, c'est très léger.

Une mini-série au bon concept, mais complètement loupée sur l'ensemble.

Wonder Woman #791
Sympathique.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad reprennent / font le bilan du (mauvais) crossover récent, en enclenchant une discussion mystique entre Diana et Hippolyta, qui a organisé sa mort pour rejoindre l'Olympe. On a un point général sur la situation, alors qu'une vision des Esquecida pousse Diana à aller enquêter en Amérique du Sud sur des plantations étranges. Tout ça est lié à Veronica Cale, et les choses vont vite dégénérer.
C'est cool, oui. Les deux auteurs maîtrisent leurs personnages, et gèrent bien leurs rebondissements. Je reste dubitatif sur la décision d'Hippolyta, mais à voir ce que ça peut donner. La série est vraiment agréable quand elle est déconnectée des autres auteurs / autrices.
Graphiquement, Marguerite Sauvage livre ici des planches moins poétiques que d'autres fois, et les yeux sont parfois loupés. Mais c'est joli et entraînant.

Un bel enchaînement sur une nouvelle saga intéressante.

Superman : Son of Kal-El #15
Efficace, à défaut de briller.
Tom Taylor achève ici la saga forgée sur quinze numéros, à savoir l'opposition entre Jon et Bendix, dirigeant de Gamorra. On a ici un épisode basé sur la bagarre, mais sans être trop violent ; les Révolutionnaires tiennent parole et se tiennent. Jon parvient à déconnecter le contrôle extérieur des surhumains utilisés par Bendix, la mère de Jay est aussi libérée (par un Damian bien badass, qui veut du mal à celui qui a ennuyé son meilleur ami). Bendix s'enfuit, lance un rayon de la mort absorbé par Jon (avec twist sur les pouvoirs ?) puis se fait trahir par

Spoiler:

Ca finit sur un baiser entre Jon et Jay, et une belle victoire.
C'est sympathique, oui. Le rythme n'est pas fou, il n'y a pas de grand dynamisme car il n'y a pas d'énorme enjeu. Tom Taylor a mieux construit son Jon, au fil des épisodes, et sa place dans le monde que Bendix comme menace. Même s'il n'est pas naze pour autant, il n'a rien de l'aura de sa version WildStorm, et demeure un Lex Luthor du pauvre.
Il n'empêche que ça se lit bien, que c'est fluide, que revoir les personnages favoris de Tom Taylor, c'est cool et l'ensemble donne le sourire ; ça fait du bien. Cian Tormey propose de belles planches, et j'en viens à le préférer à John Timms, largement.

Pas un grand numéro, pas d'une grande série, mais un plaisir régulier de lecture. A voir l'espace que l'auteur et le personnage auront au retour de "papa".

Btman vs. Robin #1
C'est bien fait - mais ça "ose" tellement que le final sera révélateur de la qualité générale.
Ici, passons en spoiler :

Spoiler:

Bon. Ca se lit bien, c'est fluide, pas trop "dark", intense, surprenant et troublant. Mais tout va dépendre de la fin, oui. Pour Damian, on peut partir sur l'hypothèse Shadowland (où Daredevil avait été possédé par un démon) ou sur un bluff général. Pour le revenant, j'espère que DC va assumer d'aller au bout, parce qu'un twist serait cruel.
En soi, ça se lit bien, mais ça ne m'emporte pas non plus. C'est correct, fluide, dynamique, avec un bon rythme, et des surprises. Mahmud Asrar livre de belles planches, et de jolies ambiances.

C'est bien. Mais je ne suis pas emballé non plus.

Dark Crisis : Worlds Without A Justice League - Wonder Woman #1
Oula.
Tini Howard livre un segment bien maladroit sur une Wonder Woman placée sur un monde parfait, où Etta Candy devient Présidente américaine alors que les trois tribus amazones ont fusionné leurs foyers pour trouver la paix. Sauf que, en secret,

Spoiler:

Finalement, les Amazones fuient dans l'Espace pour échapper au monde des Hommes, et Diana reste seule pour panser les plaies du monde.
C'est assez naze, il faut l'avouer. Ca va vite, très vite ; trop vite. Le twist sur Diana est assez bidon, l'ensemble n'a pas beaucoup de sens. Leila del Duca livre de belles planches, mais souvent trop claires et donc un peu ternes.
Un nouvel échec pour Tini Howard.
En parallèle, Dan Watters scénarise un segment où Martian Manhunter erre dans un mauvais polar, où les Humains ont pris des allures de Cthulhu suite à son influence. Son inconscient tente de lui dire que tout ça est faux, mais ce J'Onn

Spoiler:

Ca n'a pas beaucoup de sens, c'est fort étrange et sans grand intérêt, hormis les planches froides mais avec une belle ambiance de Brandon Peterson.

Un numéro à éviter, complètement loupé.

Flash : The Fastest Man Alive #1
Premier numéro sur trois d'une mini-série sensée montrer comment le Barry Allen (crétin) du DCEU file vers son film Flashpoint.
Ici, l'on voit Barry qui galère à affronter Girder, qui agit mal pour payer des soins pour son père. Barry échoue, s'en prend plein la tronche, et va demander aide et formation au Batfleck, ce bon vieux Batman mentor du DCEU. Ledit Batman paraît ici plus calme et moins acharné à tuer tout ce qui bouge, et guide puis équipe Barry, qui finit par stopper Girder. Evidemment, Bruce Wayne va payer les soins du père.
Bon, objectivement... c'est sympathique. Ca ne révolutionne rien, mais Kenny Porter parvient bien à reprendre l'esprit de ce Barry un peu neuneu, sans le rendre crétin ici. La relation avec ce Batfleck mentor fonctionne bien, et rendre ce Batman moins expéditif est agréable. L'ensemble se lit, il se passe plusieurs choses. Tout est prévisible, mais c'est surtout une petite musique bien connue et bien agréable à retrouver.
Graphiquement, Ricardo Lopez Ortiz a un bon sens du rythme et du dynamisme, son rendu de la vitesse est cool et réussi. Les visages sont un peu précipités, nerveux, mais ça fonctionne avec l'ensemble.

Une bonne petite surprise. La preuve que l'on peut faire un tie-in de film et le réussir !

Nightwing #96
Un bel affrontement final.
Tom Taylor acte (enfin, pourrait-on presque dire, car l'auteur a pris son temps, même si la série est toujours restée très réussie) l'ultime combat entre Nightwing (démasqué) et Blockbuster. Ca bagarre, donc, alors que les alliés de Dick anéantissent l'organisation de Blockbuster dans la ville. Batgirl et Batwoman bloquent les arrivées de sbires de Blockbuster, qui se retournent contre lui quand ils comprennent ses magouilles (il possède la prison de Blüdhaven où ils ont été et ont subi tant de difficultés). Nightwing le bat, Blockbuster s'enfuie mais est

Spoiler:

En parallèle, Tom Taylor avance réellement sur le couple Babs / Dick, avec

Spoiler:

C'est top. Peut-être un peu "prévisible", mais cela vient aussi d'une (très) longue préparation de Tom Taylor, qui a bien balisé cet affrontement avec Blockbuster. Tout roule bien, tout coule bien, tout fonctionne bien. Ca manque peut-être d'un peu de folie, mais c'est une conclusion satisfaisante à une belle opposition, avec également un aspect sentimental fort agréable. La relance avec Heartless est classique mais efficace, et annonce une bonne suite.
Graphiquement, Bruno Redondo reste très, très, très fort, et livre un très bel épisode, même s'il y a moins de "folie" narrative. C'est fort joli et réussi.

Une belle fin, très satisfaisante même s'il n'y a pas de vraie surprise.

The Flash #786
Fort sympathique.
Jeremy Adams continue d'être tie-in à Dark Crisis on Infinite Earths où, après avoir cherché et trouvé Barry Allen, voilà qu'il met en pratique le retour de la JSA et son intervention face à l'armée de Deathstroke. Grâce à la Flash Family, qui aide avec eux. Linda incluse, d'ailleurs, avec un nouveau costume, tandis que Jai et Irey se mêlent à la JSA, et utilisent leurs pouvoirs de façon surprenante.
C'est gentil et cool. Jeremy Adams réintroduit intelligemment la Flash Family, livre un portrait solide de la JSA, et continue de proposer de beaux moments de caractérisation (Power Girl et le jeune Jai, mais surtout Jesse Quick qui retrouve Hourman, yes !). Je reste réservé sur les pouvoirs de Linda, mais c'est agréable à suivre et à lire ainsi, et je suis intrigué.
Graphiquement, Amancay Nahuelpan tire la langue, propose des dessins lisibles mais assez gras, assez lourds. Ce n'est pas laid, mais ce n'est pas beau et ce n'est pas vraiment réussi.

Un bon tie-in, qui permet surtout en creux de suivre le projet de Jeremy Adams de réintroduire le Flashverse. Cool !

Dark Crisis : Young Justice #4
Dieu que c'est poussif.
Meghan Fitzmartin livre un très long épisode de débat intérieur de Superboy et de discussion contrariée avec ses copains, avec une bagarre inutile et loupée pour illustrer ça. Tout ça mène à la révélation du responsable de tout ça :

Spoiler:

En parallèle, Cassie et Cissie règlent quelques comptes sur leur amitié blessée, alors que Red Tornado les guide, dans la mission et moralement.
Bon, ce n'est pas top. Le segment sur Arrowette et Wonder Girl est plutôt bon, assez juste sur une amitié brisée sans que personne ne soit responsable. Mais ça ne corrige pas la mauvaise impression laissée par le récit central, extrêmement lourd, lourdingue et chiant.
D'autant que Laura Braga propose des planches très moyennes, sans jamais m'emporter ou me convaincre.

La mauvaise impression se poursuit.

DCeased : War of the Undead Gods #2
C'est bien ; mais moins qu'avant.
Tom Taylor poursuit assez "doucement" sa nouvelle et dernière saga DCeased, en avançant "lentement" ses pions. L'on a ainsi Mister Miracle et Big Barda qui vont sur New Genesis mais voient l'apocalypse zombie, et le Black Racer empêche Barda de passer dans un Boom-Tube vicié de Darkseid. Le Black Racer explique grosso-modo ce qu'il s'est passé, alors le Darkseid zombie et les New Gods attaquent Korugar. Le Sinestro Corps intervient, est gêné par les époux Soranik / Kyle Rayner, qui finalement comprennent le souci. Sinestro

Spoiler:

En parallèle, Brainiac "donne" Kandor à Superman en échange de son aide, car il intervient en lanceur d'alerte pour évoquer la menace de Darkseid, malgré les doutes de Lois.
C'est bien, oui. Tom Taylor place clairement le curseur de cette mini-série sur l'aspect cosmique, et ça fait un peu bizarre de mettre tellement de côté les personnages suivis sur les autres sagas. Mais ça a du sens. Sauf que ça reste quand même assez "calme", là où les autres mini-séries faisaient feu de tout bois, en allant toujours très vite, très fort, très dur.
Le coeur de DCeased, des zombies / des morts choquantes / de belles caractérisations, demeure. Mais c'est moins "fort" qu'avant, et c'est un peu dommage. D'autant que Trevor Hairsine assure toujours aux dessins, avec des planches très réussies et imposantes.

C'est bien, oui. Mais "juste" bien ; et DCeased m'a habitué à plus.

Une mini-série Black Label, hors continuité, où une Suicide Squad menée par Red Hood doit tuer le Joker, animée par Brian Azzarello et Alex Maleev ?
Voici le programme de ce comic en format prestige, fort agréable en mains.



Au vu des auteurs sollicités, l'on pouvait s'attendre à ce qu'ils tirent de ce pitch classique une bonne histoire, avec une belle gestion des personnages et des événements.
Hélas...
Hélas, si Alex Maleev assure aux dessins, Brian Azzarello passe complètement à côté du scénario, où ses bonnes idées sont laissées brutes, en jachère. Avec, surtout, un manque de rythme, de liant et des détails oubliés.

Un récit frustrant, une certaine idée du gâchis.

Mon avis complet ici :
https://www.sanctuary.fr/avis/141658/

Action Comics #1047
Retour sur Terre en douceur et réussi pour Kal-El... même si, autant mon approche de Superman, que la gestion du personnage par le scénariste, me font penser qu'il conviendrait mieux de parler de Clark Kent.
Bref. Etonnant numéro, en fait, où la back-up illustrée sobrement par David Lapham narre le détail de l'arrivée de Warworld vers la Terre, avec le retour triomphant de Superman et d'Authority, accueillis par la Super-Family reconnaissante et heureuse. L'épisode principal se passe ensuite, quelques jours après. D'une part, Clark essaye de faire reconnaître / valider / accepter la présence des Kryptoniens prisonniers de Warworld, et qui cherchent un foyer, alors que les Terriens ont du mal avec l'idée et la méthode de Superman. De l'autre, le même Superman partage un moment touchant avec Lois, en raisonnant sur les deux jeunes Kryptoniens recueillis, dans lesquels Lois "transfère" son manque suite à la croissance artificielle de Jon ("grandi d'un coup" chez Bendis). Enfin, surtout, Lex Luthor entend profiter de Warworld pour ses plans, et sollicite ainsi un Metallo brisé, très touchant dans le portrait d'un être anéanti, misérable mais toujours enragé.
Un bon numéro, donc, même si un numéro essentiellement centré sur l'exposition. Cela se laisse très agréablement pour qui a aimé le run jusque-là, et j'apprécie autant le soin aux personnages (super portrait touchant de mère avec Lois, magnifique gestion déchirante de Metallo) que l'idée de vraiment gérer les conséquences de la saga Warworld.
Graphiquement, Ricardo Federicci livre des planches envoûtantes, avec une atmosphère très posée, très lourde mais très adaptée ici.

Un bon moment, même si c'est lent et posé.

Tim Drake : Robin #1
Oula.
J'admets être venu à reculons vers ce numéro. Déjà, parce que ravaler Tim au rang de Robin, ça m'ennuie, c'est un retour en arrière presque dégradant. Ensuite, parce que son actualité se concentrait plus sur sa sexualité "changée" que sur des intrigues réelles, et c'est gênant. Et là...
Là, ce n'est juste pas bon.
On enchaîne ainsi sur la révélation de Tim, qui cherche une forme d'autonomie de la Bat-Family en s'installant sur un bateau minable, dans une marina. Il continue de sortir avec Bernard, son petit-ami depuis six mois, et vivote ainsi. Hélas, le microcosme de la marina est troublé par deux meurtres lourds, et Tim enquête, puis combat des sortes d'illusions métaphoriques. Tout ça pour enclencher une intrigue lourde, empruntée, avec une ex membre de We Are Robin qui joue la Watson du pauvre.
Meghan Fitzmartin livre un scénario très moyen, avec un Tim "lourd" dans son amour inconditionnel envers Bernard. Je m'en tape que Tim soit en couple avec un homme, c'est juste que ce côté raide dingue et neuneu ne correspond pas et rend la lecture vraiment lourdingue. Le fond de la saga lancée ne donne pas envie, et ce Tim en Robin mais indépendant, ça n'a pas vraiment de sens.
Mais, surtout, le problème est graphique. Riley Rossmo a un trait étrange, troublant, particulier ; atypique. Ca fonctionne bien sur les délires Harley Quinn, c'était top dans la maxi-série Martian Manhunter de Steve Orlando, avec les transformations physiques un peu "gores" de J'Onn. Mais là, sur des personnages "normaux", dans un contexte "sérieux"... au secours. Ca ne fonctionne pas, ça donne l'impression d'une parodie, et tout tombe à plat. Tout tape à côté.

Un scénario très moyen, des bases faibles, un graphisme complètement inadapté : une cata', une !

Batman : Fortress #5
La bonne impression continue.
Pour aller enquêter sur la disparition de Superman et l'invasion extraterrestre liée à lui, Batman doit accéder à la Forteresse de Solitude, déplacée dans les fonds marins. Il s'allie au Président Luthor, recrute aussi un Aqualad cynique envers la Surface mais concerné par la disparition d'Aquaman, et Red Arrow qui accepte d'aider Bruce en accord avec les postures de son frère, Oliver. Ils filent dans l'eau, alors, arrivent à destination... et voilà.
Un épisode de transition, mais sympathique. Gary Whitta gère bien ses personnages, cohérents avec le canon mais un peu différents. Jackson est plus dur et froid, Emiko est plus piquante, et Lex est dangereusement délirant. Batman assure, gère, livre de bons mots, et ça avance.
Darick Robertson propose des planches toujours solides, avec encore de belles ambiances et de beaux personnages croqués.

Rien de marquant, mais du bel ouvrage qui s'insère bien dans cette belle petite surprise.

Justice League vs The Legion of Super-Heroes #6
C'est. Enfin. Fini.
Brian Michael Bendis et Scott Godlewski achèvent enfin cette saga trop longue, trop lourde, trop loupée. Que dire que je n'ai pas déjà dit ? C'est une catastrophe complète, même si le scénariste tente de retomber sur les pieds de ses prestations, en liant finalement cette "dernière saga" qu'il livre à quelques éléments de Batman Universe, une de ses réussites complètes chez DC (j'y mettrais aussi les 4/5e de son run sur Superman, mais je sais être solitaire à ce titre).
Bref, The Great Darkness évoquée ici est le fruit d'un Vandal Savage avec un anneau sombre, Gold Lantern l'arrête, et voilà. Tout le monde rentre chez soi, et c'est fini.
Une cata', réelle, et un vrai gâchis pour cette rencontre et ces auteurs.

A fuir absolument. Et à regretter, complètement, pour le talent qu'ont en principe les personnes impliquées, mais qui se sont perdues il y a longtemps dans ces runs et, sûrement, dans les directions données pour eux par DC.

Comment ? Un personnage dont on change la sexualité du jour au lendemain et dont les « aventures » ne tournent plus qu'autour de ça ?

Mais voyons, ça dépasserait l'entendement.

(Coucou Iceman.)

Pour être honnête, une des séries sur Iceman était bonne.

Je crois que c'est malheureusement le comic qui signera officiellement mes adieux au personnage. D:

Dark Crisis : The Deadly Green #1
Petit one-shot assez "inutile" à la saga générale mais agréable à lire.
Ici, il est décidé d'utiliser le lien entre Alan Scott et son anneau aux Ténèbres et à la Magie pour aller "au contact" de The Great Darkness, qui semble l'entité donneuse d'ordres de Pariah pour enclencher la Dark Crisis. Obsidian doit "bombarder" son père de Ténèbres pour enclencher ça, alors que Raven, Swamp Thing et Jon filent dans l'anneau avec John Constantine. Dr Fate, Yara Flor, Nightwing et Jade sont derrière pour sécuriser tout ça. Bon, ça se passe mal, ça se bagarre, ça semble se trahir et finalement on apprend, via des échanges entre The Great Darkness et Constantine, que

Spoiler:

Bon. C'est un apport, c'est certain, mais ça reste un détail. Cela acte qui est le "méchant" de l'ensemble, et l'ensemble se lit plutôt bien. Ram V, Alex Paknadel et Dan Watters livrent un scénario dynamique, avec cependant des retournements de veste un peu rapides entre "collègues". Mais c'est fluide et plutôt intéressant.
Graphiquement, c'est un peu le bordel, mais Daniel Bayliss, Tom Derenick, George Kambadais et Brent Peeples livrent tous des planches correctes. Le style change souvent, mais ça "passe" et ça reste lisible.

Un one-shot sympathique mais inutile en général. Dispensable complètement.

Dark Crisis on Infinite Earths #5
Ca accélère plutôt bien, même si j'ai l'impression que chaque épisode laisse "espérer" une grosse bataille... constamment repoussée / décalée à plus tard. Vu qu'il ne reste que deux épisodes après celui-là, ça va devenir compliqué.
C'est cependant sympathique, oui !
Ici, Black Adam est secouru par de jeunes super-héros, et il est acté au Hall de Justice que Deathstroke est le "noeud" du problème. Les Ténèbres qui possèdent les super-vilains viennent de lui ; s'il tombe, tout le monde tombe. En parallèle, Hal Jordan et Barry Allen font le tour des mondes créés par Pariah pour abriter les membres de la Justice League, et absorber leurs énergies. Ils libèrent Batman en jouant sur son sens de la famille, et... il est quand même dommage de lire ça avant la sortie de tous les one-shots Worlds Without A Justice League, car je comprends trop peu ce monde Batmanien. Bref. Tout le monde se rejoint dans le monde de Superman, qui a compris l'anomalie, a réfléchi et demeure calme (ce qui fait "peur" à Batman, car ça veut dire que Clark est vraiment énervé s'il reste aussi calme...). Superman semble "mobiliser" toute l'énergie du monde imaginaire, et la JL va au contact de Pariah, pour que ça cesse. Petite bagarre tandis que, sur Terre, Deathstroke et ses sbires attaquent. Beast Boy va mieux (mais a un cache-oeil de pirate, héhé), et Nightwing mène la charge (en disant bien à Black Adam qui leur explique qu'ils ne sont pas la JL... et bien, ce n'est pas grave ; ils n'ont jamais été la JL, ils sont les Titans !). Grosse bagarre, on essaye d'ouvrir une voie pour Dick vers Slade, mais... Pariah prend conscience qu'il a besoin de plus d'énergie de héros, et emmène donc sa Dark Army entière - sur Terre et les Titans, évidemment !
Bon, c'est bien. En soi, il n'y a que deux "points de vue" ici, et c'est bien que Joshua Williamson concentre son intrigue. Sa gestion de la JL est un peu facile, mais l'on savait qu'ils n'étaient pas morts. J'apprécie cependant sa caractérisation de Superman, et j'aime l'attitude de Nightwing et des Titans.
Il n'empêche que... encore une fois, la grosse bagarre est promise au prochain numéro. Et, surtout, j'ai l'impression que tout ça va finir en mêlée générale contre Pariah, car

Spoiler:

Un peu facile, même si la lecture est agréable. Elle a, notamment, un peu plus d'épique qu'avant, ce qui est cool !
Graphiquement, Daniel Sampere assure, même si ses bagarres sont parfois un peu figées voire brouillonnes. L'on est loin des Perez et Jimenez des Crisis antérieures, mais ça reste de très bon niveau.

Bien, malgré quelques défauts qui demeurent.

Black Adam : The Justice Society Files - Dr Fate #1
"Meilleur" que les autres, mais pas "bon" pour autant.
Ici, Cavan Scott livre une micro-aventure d'un Dr Fate blasé, qui intervient pour stopper une possession démoniaque mais qu'on doit "pousser" pour sauver la gamine possédée. Certes par sa propre faute, mais quand même.
N'empêche qu'on a ici une aventure correcte, sur un Dr Fate usé mais vaillant. Ca fait le job, avec un Jesus Merino en petite forme, mais qui reste aussi assez pro'.
Bryan Q. Miller et Marco Santucci achèvent leur micro-saga sur le Kahndaq, c'est toujours chiant et lourd.

Un dernier numéro moins désastreux que les autres, mais une belle occasion manquée générale.

Gotham City : Year One #1
Sympathique petit récit "noir", polar âpre déjà vu mais agréable.
Tom King se concentre ainsi en 1961, où des Wayne ont vu leur fille ("la princesse de Gotham") enlevée. Slam Bradley est impliqué contre son gré, en prend plein la tronche, perd un copain et doit enquêter sur un étrange kidnappeur, qui utilise pour être reconnu une "bat-mark" sur ses lettres. En parallèle, au présent, le vieux Slam veut expliquer "qui il est vraiment" à Batman...
Bon, ça se lit bien ; mais ce n'est pas brillant non plus. Tom King, plus sage qu'ailleurs, caractérise bien son univers polar, et déroule une intrigue prévisible mais qui fonctionne bien. Sauf que... autant l'univers Batman que le genre convoquent des Greg Rucka et Ed Brubaker, et la comparaison est en défaveur de King.
M'enfin, ça se lit bien, même si je suis circonspect sur un énième secret sur "Bat". Par contre, graphiquement, quel plaisir de retrouver Phil Hester ! Le dessinateur est ici formidable, ses planches sont tops et très justes.

Un début solide de ce qui cependant s'annonce mineur.

Wonder Woman #792
Sympathique et surtout très jolie suite.
Becky Cloonan & Michael W. Conrad enchaînent leur saga, en mettant en place la menace d'Hera (en manipulatrice à distance, utilisant Phobos et Deimos comme sbires) alors que son complot, basé sur le lait jusque-là vanté par Dr Psycho, est mis à mal par Diana, dans l'usine en Amérique du Sud. Elle en libère une Cheetah sauvage, l'usine est détruite, les Esquecida aident. Cheetah est "apaisée", calmée, alors que la "Wonder-Team" (Etta, Steve, Siegfried) enquêtent et découvrent la "nouvelle" Cheetah. Oh, et Diana va à la rencontre de

Spoiler:

C'est bien. J'apprécie que l'intrigue du lait modifié demeure après la chute de Dr Psycho, c'est agréable d'avoir des suites ainsi. Hera est une ennemie "classique", mais elle fonctionne bien en manipulatrice à distance. Les éléments autour de Cheetah sont déjà vus, mais ça se lit bien, avec une grande douceur dans les interactions.
Douceur exacerbée par les planches magnifiques de Marguerite Sauvage, qui livrent une prestation extrêmement poétique, enlevée, envoûtante. C'est beau et aérien, superbe à voir.

Une bonne suite, surtout superbe à voir.

Superman: Son of Kal-El #16
Deuxième partie du retour de Kal-El, ici sous le point de vue de Jon, qui gère les conséquences de la longue saga contre Gamorra, avec également Lois en activité de journaliste.
A nouveau, Tom Taylor montre le "rejet" que beaucoup ont envers Jon comme Superman, avec notamment un subplot autour de Lex Luthor, qui monte en puissance (future menace d'Action Comics #1050) alors que "quelqu'un" a volé son équipement en prison. Ca justifie une p'tite bagarre avec l'Ultra-Humanite, qui voulait s'enfuir, et une "bouffée" de haine subie par Jon, qui ressent bien le rejet général. Mais Jon finit par filer, car... le début de l'épisode nous a habilement montré en flashback que Jon a su contrôler sa super-ouïe en se fixant constamment sur le rythme cardiaque de son père. Et Jon adulte file dans les cieux... car, pour la première fois depuis des mois, il l'entend ! Clark est de retour, et cela donne une superbe étreinte père-fils.
Un bel épisode. Rien de neuf, rien de grand, rien de révolutionnaire. Une bonne synthèse de l'approche de Tom Taylor sur Jon, avec ce côté social, ce rejet que Jon subit, cette volonté de bien faire et finalement ce rapport au père. C'est sobre, c'est juste, c'est bien.
Cian Tormey continue de bien illustrer l'ensemble, sans briller mais sans fausse note. Je me suis habitué au style.

Cette série me manquera.

Batman vs. Robin #2
Mark Waid solidifie sa saga, en donnant déjà des éléments et en avançant ses révélations. Habile et réussi, bien que ça ne soit toujours pas "passionnant".
Plusieurs mages/sorciers/sorcières continuent d'agir pour récupérer des artefacts brutalement, sous les ordres de Devil Nezha et de Mother Soul. Ils forcent également Black Alice à s'en prendre au Heaume de Nabu, alors que Batman et Alfred tentent de sauver Felix Faust d'un sort qu'il ne maîtrise plus. Ils rentrent finalement dans la Maison des Secrets, où ils découvrent

Spoiler:

Mais aussi les raisons du comportement de Damian, qui

Spoiler:

Mother Soul donne un Bat-costume à ce Damian "différent", alors que la Batfamily est aussi corrompue. Les événements s'accélèrent, alors que Batman veut agir mais Alfred

Spoiler:

C'est bien. J'étais circonspect devant le #1, mais Mark Waid est plus convaincant ici avec un épisode plus dense, plus intense, plus maîtrisé. Il est appréciable d'avoir déjà des révélations sur le statut de Damian, les éléments sur la Résine de Lazare sont pertinents. Mon petit coeur se serre concernant Alfred, mais c'est un bon cliffhanger.
C'est bien fait, donc, et ça fonctionne... mais ce n'est pas "passionnant". Ca se lit avec plaisir, mais sans choc, sans vraie surprise, sans grand dynamisme. C'est sympathique et efficace, mais plus "sérieux" et "professionnel" que vraiment prenant. Après, graphiquement, Mahmud Asrar livre de belles planches, mais lui non plus n'est pas "bigger-than-life".

Un travail sérieux et efficace, mais sans folie.

Dark Crisis: Worlds Without A Justice League - Green Arrow #1
Pouf, pouf. Un gros one-shot guère inspiré, dont la première partie est sur Green Arrow avec Black Canary... et la seconde sur Green Arrow et Black Canary.
Formidable.
Dans la première partie, par Stephanie Phillips et Clayton Henry, on voit la rencontre entre un Oliver basé sur Robin des Bois et Black Canary, qui vient d'une ville bien urbaine. Un "portail" cosmique les relie, les rassemble, alors qu'ils croient se connaître. Un "autre" Oliver, qui n'aurait jamais quitté l'île, attaque et ils doivent s'unir pour vaincre. Le tout sous la vision d'une personne mystérieuse, avec capuche, qui est

Spoiler:

Bon, ce n'est ni bon, ni mauvais ; c'est inutile, anonyme. Scénario basique, dessins agréables mais très classiques.
Dans la deuxième partie, Dennis Culver et Nik Virella montrent des GA & BC "en armures" dans une ville futuriste sombre. C'est chiant, pas intéressant, et graphiquement très moyen. A oublier.

Un one-shot définitivement inutile et raté.

Flash: The Fastest Man Alive #2
Sympathique et sérieux.
Kenny Porter enchaîne ici, sans Batfleck mais en creusant plus le travail de Barry Allen à la police, avec ses évidents problèmes de retard mais, aussi, une difficulté à gérer ses vibrations. La gestion de lui-même et du temps est le coeur du récit, avec un affrontement basique contre des mafieux et le super-vilain Tarpit.
C'est étonnamment bien fait et sérieux, avec plusieurs combats, plusieurs rebondissements, plusieurs étapes pour que ce Flash apprenne à se contrôler, à avancer, avec des échanges avec son père en prison. C'est fluide, dynamique, intelligent dans la démarche et ça donne une impression de, je le répète, sérieux qui est très agréable.
Graphiquement, Juan Ferreyra part ici sur un style très nerveux, très envolé. Ca ne fonctionne pas toujours, mais les phases de vitesse sont vraiment tops, et c'est quand même important.

Une belle surprise qui se confirme.

Je dois dire que dans tout ça, il n'y a bien que Flash qui m'intéresse vraiment... Et c'est pas canon.
J'ai vraiment du mal à avec les titres actuels, je ne sais pas trop pourquoi. Je ne lis peut-être juste pas les bons (et le fait que Dark Crisis s'annonce un peu comme un pétard mouillé n'aide pas).
Wonder Woman a l'air un peu cool, mais ça fait un moment que je suis sorti du truc (quand elle a quitté le Valhalla, en fait), et j'ai pas vraiment réussi à m'y remettre depuis.
En fait, j'ai un peu l'impression qu'on entre dans cette phase où les séries... « Retiennent leur souffle », si j'ose dire, pendant que le gros morceau (Dark Crisis donc) s'installe à côté, et meublent en attendant de voir quand | si elles vont devoir en faire quelque chose. Ça peut donner des trucs sympas, mais rien de décisif. Mais c'est peut-être que moi.