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Ah, je ne sais pas.

En soi, Dark Crisis est moins un pétard mouillé qu'une saga trop sage, voire scolaire.
C'est agréable, mais sans folie.

Les séries en elles-mêmes vivent dans leurs coins, mais ne sont pas en "attente" non plus. Le Supverse s'oriente vers une nouvelle période, avec des relookings et une réorganisation de la Supfamily. On vient de vivre la longue et bonne saga Warworld, avec Jon en Superman sur Terre.
On peut aimer ou non, mais ça bouge.

Les titres Batman ne sont pas dans la phase la plus intense qu'il soit, mais rien que Batman vs. Robin est un "événement" en soi, d'autant que ça va déboucher sur un véritable event : Lazarus Planet.
En parallèle, Chip Zdarsky et Ram V gèrent les titres principaux. Je ne lis plus, mais ça semble correct.

Wonder Woman a été parasitée par le crossover naze, mais les numéros solos sont très bons et agréables. La série Flash est top. Il y a bientôt une relance Green Lantern.

En soi, oui, on est dans l'attente de la fin de Dark Crisis, mais ça "bouge" quand même autour !

Oui, côté Superman ça bouge, ça ne m'intéressait juste pas des masses (désolé). Je retenterai avec le début de la nouvelle saga, même si je vais sans doute encore avoir envie de m'arracher les yeux quand ils feront n'importe quoi avec Conner (as they do).

Côté Batman, j'ai du mal à trouver quoi que ce soit vraiment « intense » depuis la longue période Tom King, et Fear State que j'ai trouvé claqué au sol ne m'a pas donné envie non plus. Puis on recommence à avoir une « overdose » de Batman avec du spin-off et hors-série dans tous les sens, j'ai beau adorer le Bat-Verse, je sature.
Je crois que je ne lis plus véritablement que Nightwing, en fait, de ce côté, qui a retrouvé un souffle après le faux pas Ric Grayson (quelle horreur, ce truc).
J'ai un peu essayé Batgirls, mais les personnages ont du mal à coexister, et leur dynamique paraît étrange (Barbara présentée comme à ce point « au-dessus » alors qu'elles sont dans la même tranche d'âge, ça me perturbe, notamment) et la caractérisation est... Euh... Aléatoire.

Je ne sais pas, ce n'est peut-être que moi, mais j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de « remplissage », comme si les auteurs avaient consigne de ne plus rien lancer de trop gros en attendant que ça se décante au niveau du main event (et je suppose que les nouvelles séries dont le lancement est imminent on déjà pris en compte ce qui devait l'être - même si effectivement, vu que ça reste assez inoffensif, il ne doit pas y avoir grand chose à intégrer).
...Ou alors c'est juste moi qui suis dans une passe de hipster de merde et qui n'apprécie plus que les titres un peu secondaires comme Black Adam. C'est possible aussi.

Je ne saurais pas dire, mais je n'ai pas d'impression de remplissage quand je vois ce qu'ils tentent sur Superman, sur Wonder Woman (certes énième mort d'Hippolyta, mais intégration des Esquecida, union des tribus) et Batman vs. Robin qui secoue le cocotier de la relation Bruce / Damian.

Après, oui, il n'y a pas de souffle général, d'énorme dynamisme complet comme au début du New 52 ou après Infinite Crisis. Voire même Rebirth, où les séries étaient relancées vers l'espoir.
Mais ça bouge, quand même. Et rien que le fait d'annoncer Lazarus Planet alors que Dark Crisis n'est pas fini prouve que DC n'est pas suspendu à son événement.

C'est peut-être ça, oui, un peu trop disparate. Je n'ai rien contre des séries auto-contenues (au contraire, c'est souvent plus facile à suivre), mais j'ai peut-être plus l'impression que rien n'a d'incidence, d'impact durable qu'à une époque pas si lointaine.
Quant à la relation Bruce-Damian, en fait, ça me saoule un peu parce que ça fait déjà deux ou trois fois qu'ils nous font le coup du « ils s'éloignent, se re-rapprochent, se re-éloignent », si bien qu'on ne saurait plus dire si Damian est encore Robin ou non.
Techniquement oui, bien sûr, mais vu qu'en plus ils font changer de pseudo à Tim tous les deux jours, ça n'aide pas à être clairs sur ce point.
Et pour le coup, ce n'est pas du fait de Damian lui-même, puisque possession et tutti quanti, mais vu qu'on a eu droit à tous ces allers-retours récents, qu'ils soient à nouveau dans une situation antagoniste devient un peu redondant, je trouve (mais je dis ça sans avoir lu plus que le début en diagonale, c'est juste mon sentiment).

Mmh, je suis en désaccord. Batman vs. Robin m'apparaît plutôt comme le final d'un éloignement progressif.
Avec la mort d'Alfred dans le Batman de Tom King, et la culpabilité de Damian, on a depuis cet éloignement. D'abord via la série Robin, où Damian va vivre "solo". Ensuite, le crossover avec Deathstroke les a rapprochés, mais finalement re-éloignés. Déjà, car Bruce a eu une parole malheureuse ; ensuite, parce que Damian ne s'est définitivement plus senti en phase avec Batman, après ses réussites dans sa série solo.

Là, Damian est possédé / corrompu, ce n'est pas de son fait. Mais il a pris son indépendance.
En soi, il mériterait une identité autonome.

Que ce soit dans un sens ou dans l'autre, qu'importe, mais il serait bien qu'ils se décident.
Je ne suis pas contre l'idée qu'ils lui donnent sa propre identité (car clairement, ce qu'ils font avec en ce moment ne correspond pas à ce qu'on attend d'une relation « Batman & Robin »), mais qu'on arrête de jongler. Disons que j'ai du mal à croire qu'il ait été prévu que la rupture soit aussi « hésitante », mais c'est peut-être parce que ça a toujours été plus abrupt avec les autres (qui n'ont pas non plus les mêmes rapports, évidemment).
Ce sera un peu triste s'il finit par avoir « son truc à lui » alors que Tim est justement toujours en galère (et j'espère alors que ce n'est pas lui qui va simplement redevenir Robin, bonjour la régression), mais ça aurait le mérite de mettre bon ordre dans tout ça.

Qu'ils se décident...
En tout et pour tout, ça doit faire deux ans qu'on est sur cet éloignement progressif. Ca va, quand même.
D'autant que c'est construit, avec des étapes.

Après oui, c'est frustrant vis-à-vis de Tim. Mais, à la limite, si Damian chope son identité et Tim redevient Robin, "au moins" Tim aura un statut.
Rétrograde, mais unique.

C'est long, deux ans, surtout pour un personnage qu'on voit « souvent ».
Je ne dis pas que tout doit se régler en deux coups de cuillère à pot, évidemment, et je préfère aussi qu'ils prennent leur temps plutôt que de bâcler, mais comme je disais, j'ai l'impression que ça se rallonge artificiellement à coups de « oui, mais en fait non ». Que ce soit progressif, pas de problème, mais qu'on aille dans une seule direction, en somme (et j'ai du mal à en avoir l'impression, même vu sous cet angle).
Après, c'est une question de sensibilité, je n'aime pas les entre-deux troubles, d'autant qu'ils semblent souvent être dus à un manque de communication en interne plus qu'à un choix volontaire. Puisqu'on parle de Tim, le switch intempestif Robin - Red Robin - Drake n'avait je suppose pas été discuté en amont, vu la vitesse à laquelle ça a changé - ou alors, ça a été très mal reçu.

Cela dit, je ne me rends pas forcément compte de la popularité de Damian et d'à quel point il serait viable de lui attribuer une série juste à lui. Celle en tant que Robin s'est bien vendue, je crois, mais c'était estampillé Robin ; à voir si ce serait la même chose quand | si il change d'identité.

(J'ai été lire, du coup. J'ai bien aimé l'utilisation faite des deux Maisons, et les petites inventions magiques à droite à gauche, comme le nœud de Schrödinger.)

Bah, "souvent"...
Perso', j'ai l'impression qu'on a vu Damian une fois par mois, sauf durant le crossover.
Sur deux ans, ça va, quand même !

Pour Tim, clairement, le perso' avait été "rangé" par James Tynion IV à l'issue de son passage sur Detective Comics (Rebirth), où il finissait en partant en voiture avec Stephanie.
Bendis le reprend dans Young Justice, ça a du sens.
En faire Drake... le nom était ridicule, oui. Mais l'idée de lui donner son identité avait du sens, car même Red Robin demeurait lié à Robin.

Le souci est que le nom choisi a été ridicule, et que la série YJ n'a pas assez vendu.
Du coup, gros retour en arrière pour quasi tout le monde.
Tim compris, qui s'est retrouvé juste Robin, car c'est tel qu'il a été présenté dans Future State et ça a pu plaire (surtout pour les dessins d'Eddy Barrows, à mon avis).

Là, depuis, DC a fixé son statut sur sa sexualité.
Je n'adhère pas au principe, mais ça a fonctionné pour Batwoman jadis.

Merci pour ces avis.

J'avoue que j'étais un peu circonspect sur l'intérêt de Batman vs. Robin, mais j'irais jeter un coup d'oeil par curiosité. Le postulat a l'air d'être au moins intéressant.

Oui.
Le souci est qu'il "faut" avoir les acquis de World's Finest et de la série Robin, car les deux méchants en viennent...

Ah, je suis d'accord.
Ni le remettre Robin, ni le changer pour Drake n'étaient le bon plan, mais Red Robin, c'était déjà pas ouf.
Après, malheureusement, il tombe - comme d'autres, dont Conner et Bart, notamment - dans une génération de persos devenus obsolètes, parce que d'autres héritiers plus « actuels » ont émergé depuis et que leurs perspectives d'évolution sont bloquées, et qui ne pourraient vraiment se différencier qu'en prenant une identité neuve... Sans que personne semble encore vouloir s'en occuper assez pour mettre ça au point.
On a des nouveaux personnages (parfois plusieurs) pour leurs « familles » héroïques respectives depuis, apparus pendant qu'ils étaient déjà rangés au placard, et ils sont juste... En trop, du coup on fait un peu tout et n'importe quoi avec, puisqu'ils sont là de toute façon.

C'est pareil pour les Green Lanterns, on voit réapparaître les « secondaires » (Guy, Kyle) en fond ici et là, mais ils n'ont plus de vrai rôle à jouer depuis un moment (depuis que Kyle n'est plus White Lantern, en ce qui le concerne, à peu près - et déjà là, c'était plus un plot device qu'autre chose).

Du coup, on en vient un peu à se dire que quand un personnage commence à trop durer dans un rôle de sidekick | héritier, il doit impérativement réussir prendre son envol et devenir autre chose (puisque la « pure » évolution verticale est peu probable, ou que de façon provisoire), soit finir par prendre la poussière. Paradoxalement, l'un de ceux qui s'en sort le mieux à cet égard, c'est Garth, même s'il n'apparaît que dans des bouquins d'équipe.

Ray Palmer a écrit:

Oui.
Le souci est qu'il "faut" avoir les acquis de World's Finest et de la série Robin, car les deux méchants en viennent...

Argh, ça par contre c'est dommage. Vu le titre très "racoleur", je trouve ça dommage qu'il faille arriver en ayant fait ses devoirs ...

Pour le coup, j'ai pas lu World's Finest et ça m'a (jusque là) pas posé problème.
Robin par contre, oui, ça va être difficile de faire sans, je pense.

Conner Kent a écrit:

Ah, je suis d'accord.
Ni le remettre Robin, ni le changer pour Drake n'étaient le bon plan, mais Red Robin, c'était déjà pas ouf.
Après, malheureusement, il tombe - comme d'autres, dont Conner et Bart, notamment - dans une génération de persos devenus obsolètes, parce que d'autres héritiers plus « actuels » ont émergé depuis et que leurs perspectives d'évolution sont bloquées, et qui ne pourraient vraiment se différencier qu'en prenant une identité neuve... Sans que personne semble encore vouloir s'en occuper assez pour mettre ça au point.

Oui. On a la même chose avec Generation-X, chez Marvel : des "jeunes" qui vieillissent, mais qui n'auront jamais le droit d'aînesse des "premiers jeunes" que sont les New Mutants.
Ici, Tim / Conner / Bart / Cassandra ne parviendront jamais à évoluer parce qu'ils restent dans l'ombre de Dick / Roy / Wally / Donna / Garth. Qui eux-mêmes demeurent coincés dans un va-et-vient entre 20 et 28 ans.

Conner Kent a écrit:

On a des nouveaux personnages (parfois plusieurs) pour leurs « familles » héroïques respectives depuis, apparus pendant qu'ils étaient déjà rangés au placard, et ils sont juste... En trop, du coup on fait un peu tout et n'importe quoi avec, puisqu'ils sont là de toute façon.

Ils meublent les arrières-plans, ou les bodycounts.

Conner Kent a écrit:

C'est pareil pour les Green Lanterns, on voit réapparaître les « secondaires » (Guy, Kyle) en fond ici et là, mais ils n'ont plus de vrai rôle à jouer depuis un moment (depuis que Kyle n'est plus White Lantern, en ce qui le concerne, à peu près - et déjà là, c'était plus un plot device qu'autre chose).

Et dire que Guy Gardner a eu une série solo, Warrior, sur ses pouvoirs hors GL.

Conner Kent a écrit:

Du coup, on en vient un peu à se dire que quand un personnage commence à trop durer dans un rôle de sidekick | héritier, il doit impérativement réussir prendre son envol et devenir autre chose (puisque la « pure » évolution verticale est peu probable, ou que de façon provisoire), soit finir par prendre la poussière. Paradoxalement, l'un de ceux qui s'en sort le mieux à cet égard, c'est Garth, même s'il n'apparaît que dans des bouquins d'équipe.

Boah, et encore. Il est désormais complètement éclipsé par Jackson.

Ah, bien sûr, mais je dis surtout ça au sens où il a une identité propre, des pouvoirs assez différents, et n'est pas défini par le fait d'être un « sous-Aquaman », si j'ose dire. Maintenant oui, il manque de visibilité, mais il a le mérite de ne pas exister pour n'être qu'une pièce de rechange, tous ne peuvent pas en dire autant (hélas).

Moui. Ce n'est pas une pièce de rechange, mais un élément de décor.

Dark Crisis : Young Justice #5
Durant toute la lecture, je me disais que Meghan Fitzmartin finissait "convenablement" une saga loupée, lourde, mais qui s'achève sur une note pertinente sur le destin de cette génération de jeunes super-héros, "abandonnés" parce que d'autres jeunes sont arrivés.
Mais... haha ! Ce n'est toujours pas fini ! Il reste donc encore un épisode... ça n'en finit toujours pas, et l'impression est bien désagréable.
Bref, que dire de plus ? Meghan Fitzmartin livre une réflexion un peu méta sur ces personnages, qui doivent s'entraider pour "survivre", notamment face à l'abandon qu'ils ont subi. Bon, ça a du sens, hein, et les passages sont pertinents. Mais bon... Mickey Mxyzptlk est un perso' en carton, ça n'en finit pas de ne pas finir, et Laura Braga livre des planches qui oscillent entre le passable et le loupé.

Une cata' qui continue, malgré la pertinence d'un propos hélas noyé dans des rebondissements nazes et un ensemble loupé.

DCeased : War of the Undead Gods #3
Bon, ça ne prend pas.
Peut-être que Tom Taylor est moins inspiré, peut-être qu'il a tout donné dans la précédente (et brillante mini-série). Peut-être que les personnages cosmiques, en tout cas ceux qu'on voit ici, l'inspirent moins ; et il faut admettre que, si ce n'est pas les fonds de tiroir, il n'y a pas de giga star non plus.
Bref. Ca ne prend pas. On voit la contagion dans les cieux, sur Thanagar, Rann, et Lobo qui passe par là. On voit le front, dont les Green Lanterns, qui se constitue face à Darkseid, les New Gods infectés et Supergirl. On voit surtout Arès qui assiste aux funérailles de Wonder Woman, et avertit qu'une future guerre arrive - une guerre perdue d'avance, car d'autres Univers l'ont menée et ont perdu. Une guerre contre

Spoiler:

Bon. On est loin du fun délirant et touchant de DCeased, où tout le monde pouvait y passer dans des segments prenants, pleins d'émotion. C'est plus général, plus générique surtout. Pas désagréable, mais pas prenant, et ce n'est plus excitant.
Même Trevor Hairsine, qui propose encore de supers planches, est moins épique et intense.

La saga de trop, clairement.

Flashpoint Beyond #6
Et ça finit très bien.
Geoff Johns, Jeremy Adams et Tim Sheridan achèvent leur bonne mini-série avec une très bonne fin, qui offre autant de conclusions que d'ouvertures et d'hommages.
On a ainsi les dessous des passages sur Batman et les Time Masters, avec Bruce qui a

Spoiler:

Le problème est que les personnages veulent "forcer" inconsciemment pour "revenir" dans le Flux Temporel normal, via Hypertime, et ça coince. Mais, dedans, Thomas Wayne, confronté par une Martha/Joker qui a tué des voyageurs temporels de son monde pour créer une Bulle Temporelle et aller sauver Bruce, est face à un choix quand la femme d'Harvey Dent veut le forcer à agir ainsi, pour réécrire la Réalité et tuer même son fils. Thomas, cependant, décide de

Spoiler:

En parallèle, Bruce est "satisfait" de cette issue, qui correspond au sens des mots de la lettre de son père. Son père vit, donc, loin de lui, mais il vit. Les Time Masters repartent la queue entre les jambes, mais "punissent" Bruce en ne l'avertissant pas de futurs soucis sur la famille de sa mère. Ils ont aussi à gérer une menace de Per Degaton, et des révélations sur "douze" super-héros du passé troublants. Enfin, l'on voit

Spoiler:

Et c'est très bien, oui. Que ça soit la gestion de Thomas Wayne, très bonne et fine, ou de Martha, plutôt belle, l'ensemble fonctionne bien. On a une fin pertinente, ni bonne ni mauvaise, mais qui livre de très bons moments. Ca se finit un peu "vite" sur Flashpoint, mais l'ouverture kryptonienne est cool et ouvre sur d'autres suites, moins cosmiques mais sympathiques. Ca me rappelle, en soi, le potentiel de mini-séries comme les suites à House of M de Christos Gage, que j'avais beaucoup aimées, sur le passé de ce faux-monde. En outre, les auteurs livrent une définition pertinente aux toujours mystérieux Time Masters, ouvrent sur la future série JSA de Geoff Johns, et creusent encore les Watchmen. J'adhère peu à ce dernier pan, mais ça a le mérite de la pertinence.
C'est donc très bien fait, oui, et très sympathique à l'oeil. Xermanico achève sa très bonne prestation générale, Mikel Janin dessine enfin plus et le fait bien, même si ses ambiances sont quand même souvent les mêmes. Et Gary Frank, invité sur le segment Watchmen, est bonne.

Une très bonne suite, une très bonne saga, un très bon supplément au run de Tom King, et une très bonne gestion dans l'ensemble. Très cool.

The Flash #787
Très cool.
Jeremy Adams livre un numéro unique, où un Wally heureux mais exténué par ses tâches de super-héros, employé, mari et père se retrouve à... participer à une session de catch cosmique, parce qu'une WWE cosmique a choisi par hasard la Terre comme arène pour quelques heures. On y rencontre plusieurs catcheurs, dont un double de Hulk Hogan violet, avec qui Wally collabore... devant des caméras qui diffusent partout, dont sur la TV des West ou chez Nightwing & Batgirl. Flash s'amuse, gagne avec son nouveau pote, qui lui conseille de trouver "quelque chose" pour lui, pour se détendre. Wally garde l'idée en tête, et est heureux de retrouver les siens.
C'est très cool. Jeremy Adams m'amuse beaucoup avec ce catch cosmique délirant, où on a cependant le plaisir de croiser Maul de WildStorm et Gold Beetle, qui prend des paris avec Lobo. C'est fun, ça donne le sourire, mais le scénariste gère aussi très bien ses personnages, en apportant un peu de "gravité paternelle" à Wally.
C'est cependant léger, doux, sympathique ; réjouissant ! Fernando Pasarin assure aux dessins, j'aime beaucoup et je suis content de le retrouver.

Un vrai bon p'tit plaisir, assurément !

Nightwing #97
Le #100 approche, et Tom Taylor gère les affaires courantes dans ce #97 qui rebondit directement sur le choc du précédent : la mort de Blockbuster, tué par Heartless.
Ici, on voit que Sal Maroni tombe de haut en apprenant, au commissariat de Blüdhaven, que son protecteur est mort. Il accepte de collaborer, et d'être transféré à Gotham pour "protection". Même si Barbara a besoin de souffler (avec "le super-héros qui a ravi son coeur", tiens-tiens...), elle et Nightwing suivent le transfert supervisé par Renée Montoya. Ca se passe mal, ils filent avec Maroni et se réfugient dans un Bat-bunker en forêt. Ils profitent d'un endormissement (pas assez long) de Maroni pour un moment intime, mais... un taxi débarque en forêt. Et le chauffeur vient voir Nightwing, parce que c'est

Spoiler:

Final surprenant, intriguant mais un peu grisant - car je suis bien curieux de ce que Tom Taylor veut et peut faire de cette idée, qui a hanté la série pendant des mois après les événements du Batman de Tom King. Le reste est très agréable, avec une ambiance maîtrisée, des personnages bien écrits, et un formidable couple Babs/Dick. La gestion de Maroni est cool, les conséquences de la mort de Blockbuster sont bien vues, et tout est fluide et prenant.
Bruno Redondo continue son sans-faute, avec des planches superbes, toujours envoûtantes et si belles.

Oui, Tom Taylor joue un peu la montre... mais il le fait bien, en me charmant, m'amusant et en me surprenant ! Que demander de plus ?

Autant j'adore la série Nightwing, autant le cliffhanger du tome m'a donné des pulsions de meurtre.
Mais bon, je fais confiance, on verra bien où ça va.

Spoiler:

Supergirl : Woman of Tomorrow de Tom King & Bilquis Evely

J'y allais à reculons, assez sceptique quand à ce que pourrait faire Tom King d'une intrigue dans l'espace, avec le Superverse et en plus en rajoutant un brin de délire mystico-medfan/mythique dedans. Connaissant le bonhomme, je pensais que son approche plutôt "réaliste" des problématiques et son côté "terre-à-terre" s'adapterait de manière peut-être problématique.

Mais en fait ça marche super bien. Et ça me donne plein d'idées.

Bon, alors je suis d'accord qu'après, c'est déroutant de trouver Supergirl dans une histoire de génocidaires galactiques avec une descente aux enfers de plus en plus violente à chaque charnier découvert. (Hem, on sent l'ancien de la CIA qui a dû probablement suffisamment étudier de saloperies pour pousser la réflexion au-delà du torture porn.) Et Supergirl est très, mais alors très grossière par rapport à ce à quoi on peut s'attendre (La moitié de ses paroles sont ponctuées de jurons) ...

... Mais après, elle est développée de manière beaucoup plus intéressante que la majorité des séries qui tournent en rond avec la gamine qui tire la tronche. Et sa nouvelle origin story est vraiment super intéressante (Et hyper glauque, par contre.)

Bon après, j'ai quand même été un chouïa déçu par la fin.

Spoiler:

Disons que si c'est quand même probablement réaliste ... C'est le genre de fin que je verrais plus dans du Watchmen ou dans un comics indé que dans un truc estampillé "Super".

Elle a pris cher, la "Truth, Justice and the American Way" !

Merci pour l'avis !
J'avais lu le #1, que j'avais bien aimé pour l'approche "mature" d'un personnage trop souvent ravalé à sa jeunesse et son caractère.
J'envisageais de lire tout ça d'un coup. Je suis curieux après ton retour !

Conner Kent a écrit:

Autant j'adore la série Nightwing, autant le cliffhanger du tome m'a donné des pulsions de meurtre.
Mais bon, je fais confiance, on verra bien où ça va.

Spoiler:

Je suis curieux. J'envisage un gaz hallucinogène, aussi.

Action Comics #1048
Efficace mais ça se sent que Phillip Kennedy Johnson joue la montre jusqu'au gros numéro #1050, qui va relancer le Supverse.
Ici, le scénariste avance les conséquences de la saga Warworld. Il se penche sur le subplot Lex / Metallo, où le premier n'arrive pas à obtenir l'aide du second et semble agir contre la soeur de Corben pour le pousser ; triste, mais habile. En parallèle, les deux jumeaux kryptoniens recueillis par Clark découvrent le zoo de Metropolis avec Lois et Bibo, mais sont sollicités par... Desaad, Kalibak, Orion et Metron. En récupérant le Feu d'Olgrun dans Warworld, Clark a réveillé un élément d'Olgrun, un Old God ; et il ne faut pas. Les New Gods veulent récupérer Osul-Ra, car Clark a transféré le Feu en lui pour le sauver. Bagarre, donc, et ça monte haut...
En parallèle, la back-up continue de montrer la Superfamily enquêter sur le sbire de Mongul venu se venger sur Terre.
Et c'est bien, tout ça, même si ça reste "calme". Il est agréable de voir la découverte de la Terre par Osul-Ra et Otho-Ra, même si ça rappelle fortement les enfants Kree et Skrull de La Chose, chez les Fantastiques. Il est cool de revoir Bibo, je suis surpris de l'alliance des New Gods, mais ça rend bien et c'est prenant. Le segment Metallo est déchirant, très intime et fort ; c'est bien fait. La back-up est sympathique.
Graphiquement, Mike Perkins a une belle atmosphère, même si son style ne me paraît adapté ni à un tel déluge d'action, ni au côté solaire de Superman. David Lapham gère bien la back-up, bien que cet auteur semble "déplacé" ici.

Cool, donc, mais clairement "en attente". Et il est dommage de ne pas aborder la "re-vitalisation" de Superman, si vieux et usé avant et au début de la saga Warworld, et soudain sans tempes grises et "bien". Action Comics #1050 devrait aborder un boost de pouvoir, mais ça interpelle un peu, là...

Batman : Fortress #6
Un numéro de transition sympathique mais sans grand intérêt.
Batman et sa petite équipe entrent dans la Forteresse, et avancent en gérant les défenses. Et c'est compliqué, et tous tombent les uns après les autres. Et voilà !
Sympathique, donc, mais très prévisible, très normé, très classique ; trop, au fond. Cela ne gêne pas la qualité globale de la saga, mais ça marque un temps d'arrêt de Gary Whitta qui est juste moins inspiré et trop scolaire ici. Darick Robertson gère bien l'ensemble, mais les décors sont quand même trop vides.

Une transition oubliable, mais qui se glissera sans souci dans le projet global.

Intéressant !

J'irais probablement regarder le Action Comics, ne serait-ce que pour Bibo !

Je suis plus circonspect pour Batman: Fortress. Je dois avouer que le postulat de départ ne m'enthousiasmait pas vraiment, et que ça ne m'encourage pas vraiment à tenter ma chance ...

(Ça doit être une Bat-overdose, à force. J'ai besoin d'un petit régime.)

J'en fais un aussi, mais Fortress est hors continuité et fait ainsi du bien.
Kara est très importante dans la back up de Action Comics.