Une botte s'enfonça dans le mélange boueux de neige sale et de terre gorgée d'humidité. Une deuxième la rejoint et glissa légèrement. Le sol régurgita sous son poids une écume brunâtre. Un véhicule passa à proximité des soldats qui vidaient l'arrière d'un camion dont la bâche ouverte claquait au gré d'un vent glacial. Une patrouille marchait au pas, plus pour la . Les couleurs rouges et noires du drapeau du campement en pleine activité tranchaient avec la grisaille de leurs installations.
Les alentours de Bruxelles n'étaient plus qu'un vaste casernement où circulait militaires et équipement. Tentes et préfabriqués jalonnaient régulièrement la zone, dans un quadrillage maladif permettant un déploiement rapide des troupes. les routes civiles étaient barrées ; des péages coulés rapidement ; des grues mobiles allaient et venaient pour déplacer les blocs de béton qui verrouillaient certaines zones. La nuit venue, des projecteurs illuminaient l'étrange dôme coloré qui englobait l'ancienne capitale.
De hautes tours à l'architecture épurée étaient plantées régulièrement des campements et tenaient plusieurs millions d'âmes hors du temps. L'on ne pouvait rentrer sans l'équipement adéquat, l'on ne pouvait pas en sortir non plus. Un ghetto à l'échelle d'une ville contemporaine avec des moyens inconnus jusqu'alors.
Seule la magie de Queen of Fable parvenait à maintenir une vie dans cette ville. Surprenante autarcie qui parvenait à se ravitailler par des voies inconnues des scientifiques. L'attrition n'était pas une option pour vaincre la sorcière millénaire et ses facéties littéraires. Chaque camp agressait l'autre de sa force. Deux forces contraires aux appétits identiques. L'une se rêvait en nouvelle Charlemagne, l'autre se rêvait en seigneur millénaire. Au milieu, comme toujours, la population de pions et de pièces maîtresses.
Queen Of Fable était plus qu'une gêne, c'était une ennemie, une concurrente dangereuse qui n'avait, insulte suprême, pas pliée l'échine devant le Chancelier. Dans certaines villes alentours, on parlait d'une "alternative", d'une "femme capable de vaincre". Maudites engeances, entre elle et la Banshee devenue égérie de la résistance Irlandaise...
Il fallait y mettre un terme.
Au cœur de la force de siège, se tenait un quartier encore plus obscure que les autres, une zone tenue par la seule légion Nibelungen et son terrifiant Général, le tristement célèbre Anton Arcane. Occultistes et sorciers étranges aux allures effroyables circulaient dans des uniformes aussi difformes qu'eux, entre soldats recousus et sans âme qui servaient sans fatiguer et créatures spectrales aux murmures glaçants.
L'on avait murmuré depuis quelques jours que le général avait accomplit un grand travail à Prague. Les légions avaient beaucoup bu, beaucoup fêté et certains avaient parlé. Comme toujours dans pareille situation.
"Noël était la prochaine étape", avait dit certains d'entre eux.
Noël...
"Vous verrez, ce n'était qu'un début..."
Noël...
Beaucoup de soldats attendaient cette fête avec impatience. Combien rêvaient de revoir leurs famille, las d'une invasion au coeur de leur propre pays, de leur propre terre ? Combien se pensait à l'orée d'une période de fête et de joie, de plaisir et de réjouissance avec leur faille et leur proche ?
De nombreux convois étaient arrivés à la suite du retour du général. Amenant du bois, du métal, de la peinture, des décorations même ! On avait compris qu'il y aurait un cadeau de la Chancellerie, de quoi rasséréner les coeurs ! Et l'on avait eu raison.
Le camp fut décoré. De la nourriture fut distribuée. Fête, chants, boisson, rien ne leur fut économisé.
Mais d'autres camion s'étaient faufilés dans les festivités, certains avec des produits chimiques, des bocaux répugnants mais surtout des cadavres. Beaucoup de cadavres.
Les repas étaient meilleurs dans le campement. L'on plaisantait. Une étrange magie était à l'oeuvre.
La "prochaine étape" paraissait se dissoudre dans l'illusion de la fête.
Mais tout n'était qu'un formidable préparatif.
Anton Arcane avait fait le voyage Prague-Bruxelles sans tarder, laissant Nick Nekro à ses sinistres tâches, fortement récompensé de sa serviabilité. Et l'occultiste avait organisé sans tarder toutes ces réjouissances. Il fallait l'état d'esprit adéquat pour affronter Queen Of Fable sur son propre terrain.
La mort de Constantine n'était qu'une première étape franchie avec succès et les magiciens d'Europe avait tremblé de la puissance que cette mort avait libéré. L'âme de Constantine était une chose que les démons se disputeraient, mais Arcane et Nekro avaient fait bien pire : en scindant le corps et l'esprit, ils avaient libéré une énergie nécromantique extrêmement puissante, énergie qui avait traversé l'Europe pour rejoindre une tente très précise aux abords de Bruxelles.
***
Les mains jointes, Phantom Stranger s'arrêta.
- Quelque chose se prépare.
La Terre était l'objet de puissants affrontements. Darkseid et la guerre démoniaque qui s'en était suivie, puis le culte du Sang devenu celui du Sang Gelé, la Légion Nibelungen, la mort de Constantine et sa résurrection pour le moment hautement confidentielle. La magie était bouleversée, Queen of Fable ajoutait au chaos, mais rien de ce que pouvait faire un Arcane à la tête de légions à la puissance débridée n'était en mesure de calmer le jeu.
A Bruxelles allait se jouer un tour déraisonnable. Et il lui revenait de composer pour la circonstance un Shadow Pact de toute urgence...
***
Dans un large cercle d'invocation aux symboles confectionnés par Arcane lui-même, trônait un large et puissant traîneau au bois gravé d'innommables glyphes.
Des servants tirèrent une lourde silhouette encapuchonnées de rouge jusqu'au poste de guidage de l'engin. Des soldats Un-men vinrent déposer de lourds sacs dans le véhicule sous le regard amusé d'Anton. Noël 2020 serait mémorable... D'étranges animaux de rouages fichés dans une chair putride semblaient attendre patiemment une étincelle de vie tandis qu'une orbe prismatique luisait d'une énergie troublante.
***
Debout, attisant des braises rougeoyante d'une large cheminée avec rage, Degaton réclamait des explications. Il jeta un nouvel exemplaire des contes de Narnia à l'intérieur comme pour se venger mesquinement de cette contrariété qui lui pesait depuis son accession au pouvoir. Partout sur le territoire, il avait patiemment fait brûler ces livres, détruit les exemplaires des bibliothèques. Comme un maniaque incapable de comprendre la puissance de Queen of Fable il avait même un instant cru qu'il devrait aller tuer l'auteur lui-même, mais c'était prendre le risque de voir le gambit de Bruxelles échouer et perdre le contrôle qu'il avait sur l'Europe... Cela l'enrageait !
- Vous avez tout ! Argent, moyens, magiciens, nous avons pressurés votre source jusqu'à l'os, vous avez même récupéré de quoi accéder à la fameuse "Maison des mystères", vous avez torturé le fils de Slade, vous avez en main un Corps d'Armée complet ! Queen of Fable continue de m'emmerder ! Bruxelles est toujours entre ses mains !
Arcane, les mains dans le dos, écoutait. Au milieu d'autres généraux qui le jugeaient comme une "pièce rapportée", il recevait la colère de cette parodie de dirigeant.
- Il y a bien des magiciens et des occultistes qui voudraient un place comme la vôtre, continua Per en raccrochant le tisonnier. Je veux des résultats Arcane ! Et si je ne les ai pas, tout talentueux que vous soyez, tout effrayant que vous paraissez être, je vous jure que je vous envoie en Albanie pour que le professeur "M" ait de quoi travailler !
- Noël, avait-il simplement dit.
Et la mine surprise de Degaton et de sa horde de soldats endimanchés avait suffi à lui égayer son mois.
Cette bande d'imbéciles incapables de saisir toute la subtilité de l'art occulte avaient ricané. Même ce Degaton. Il n'y avait qu'un homme qui était resté silencieux et à l'écoute. Seul sur une chaise, l'immortel Vandal tout en retenu paraissait le seul pantin à ne pas se laisser enivrer par la puissance.
Ils avaient pouffé lorsqu'il avait parlé de "travestir l'esprit de Noël", d'"utiliser la puissance des fables pour la retourner contre leur prétendue "reine" ", ils avaient rit de nouveau lorsqu'il expliqua avec soin le besoin de "pervertir une étoile de sapin".
- Eh bien soit Arcane, vous avez jusqu'à Noël pour me rendre Bruxelles, avait lancé goguenard le Chancelier. Et si vous échouez, j'utiliserai vos intestins comme guirlande...
La menace était enregistrée sur la note mentale que dressait l'occultiste à l'adresse de ce maître de pacotille... Et elle devenait salée...
***
Les mains squelettiques grattaient avec plaisir la surface boisée du traîneau démoniaque tandis qu'un grouillement de ver s'échappa de la carcasse rafistolée qui venait d'être pesamment déposée devant les rennes.
Au sein de Bruxelles, c'était la fête. Plongée au sein d'un fantasmagorique temps médiéval où animaux anthropomorphes géraient les affaires sous la coupe de la toute puissante maitresse des illusions, la population s'était résignée. Le ciel n'était plus qu'un chatoiement constant depuis que le gouvernement en place les avait enfermé dans une boule à neige grandeur nature.
Mais depuis des semaines, avec la féérie de Noël et la magie qui coulait dans l'imaginaire, Queen of Fable savait que sa captivité touchait à son terme. La populace bienheureuse de son domaine n'avait d'autre choix, privée de son électricité mortifère et de son indolent confort moderne, que de s'abîmer entièrement dans la béatitude des festivités.
Alors elle avait accompli son devoir de digne souveraine. D'un bras magnanime, elle avait parée ses rues de décorations, les façades des bâtiments avaient changé pour représenter le plus pur archétype des villages de Noël. Lumières et tintements... Pain et jeux...
L'un des rênes à cinq pattes d'Arcane s'ébroua, projetant un liquide noirâtre autour de lui. Ses sabots métalliques labourèrent le sol. Il avait soif de sang...
Les enfants et les parents s'étaient émerveillés dans ce moment béni. La neige tombait, mais le froid n'était pas présent. Des chorales s'étaient formées, et surtout, l'on avait annoncé à grand renfort de héraut et de crieurs que ce tiendrait un formidable marché. Une foire fantastique qui s'étendrait dans toutes les rues et aurait pour point d'orgue la grande place, avec pour grande conclusion l'illumination du sapin de sa Majesté et la pose de l'étoile.
L'étoile...
Masse fuligineuse, soigneusement empaquetée dans une caisse protégée, ses branches déchiraient la chair et l'imagination aussi sûrement qu'un scalpel. En son centre, une gemme pulsait dangereusement, comme un oeuf de malveillance qui attendait d'éclore. Anton posa une main paternel dessus. Son plus beau coup... sa plus belle création.
Dans son palais, Queen of Fable s'admira toute entière dans un immense miroir qu'elle réduisit d'un geste de la main en une simple sphère. Elle la manipula aussi soigneusement qu'un oisillon tout juste né pour le mettre à l'abri dans une formidable étoile or et rouge.
Ce soir, toute l'inspiration, toute l'imagination, toute la puissance décuplée par la magie de Noël seraient focalisées sur un point unique : une flèche de sapin qui serait décorée. Et un simple catalyseur pourrait alors en faire une arme de destruction massive... De quoi vaincre la technologie la plus avancée... ou corrompre la magie la plus puissante...
Le rire satisfait de la reine eut un écho terrible dans celui du général qui entama son invocation.
***
Phantom se glissa dans la trame de la réalité et chercha les âmes qui lui permettraient de vaincre l'impensable.
Il lui fallait l'audace d'une aventurière capable de toutes les folies. Le courage d'un guerrier blessé capable de se surpasser. Le savoir d'un génie capable de concevoir l'inconcevable. Et enfin une avidité capable de dévorer une fête à elle seule.
Quatre âmes.
Quatre destinées.
***
La paroles difformes d'Anton Arcane illuminèrent le cercle d'invocation et un vent terrible balaya le campement. Les bras rachitiques du général s'élevèrent alors que de sombres volutes se formaient autour de ses affreuses phalanges.
L'immense père Noël aux dents noirâtres, aux yeux de braise et à la peau cendreuse émit un tremblement gélatineux. L'un de ses six bras eut un spasme.
Tandis que l'occultiste en appelait à toutes les forces de ses noires expérimentations, il souleva l'étrange orbe qui contenait l'énergie de mort de John Constantine et la projeta sur sa création.
Un léviathan de fumée noire jaillit. Il s'infiltra dans les runes du traîneau qui paraissaient l'aspirer et s'inocula de lui-même dans le corps de la monstruosité qui poussa un hurlement de douleur. La tente qui entourait le rituel s'envola, emportée par les vents surnaturels alors que l'écho du cri glaçait le sang des soldats alentours. Il se mit à neiger de nouveau. Une neige couleur cendre, à l'odeur ferreuse.
L'une des puissantes main saisit un fouet de barbelé, une autre saisit les rênes de cuir noir sous le regard jouissif d'Anton Arcane. La créature grogna en se tournant vers son géniteur. L'attelage d'horreur labourait le sol de ses appétits démoniaques.
D'un geste le général ordonna que l'on coupe le champ temporel.
- Va, sinistre messager, va répandre la mort... ordonna-t-il.
La chose savait ce pourquoi elle avait été invoquée. Elle savait pourquoi elle devait obéir. Elle sentait en elle la déchirure des mécanisme au milieu de la chair modifiée par la magie, elle sentait les points de coutures et les âmes innombrables qui l'animaient, elle sentait les gemmes et les talismans qui activaient ses organes torturés, elle savait ce qui avait été gravé dans son crâne... et cela lui faisait plaisir.
Le lourd traîneau glissa un temps avant de s'envoler, laissant derrière lui une poussière de mort et de cadavre.
Et les soldats, horrifiés, virent un père Noël au rire abominable et à l'odeur atroce traverser la barrière de magie.
De l'autre côté, les sortilèges de Queen ne l'atteignaient pas, bien au contraire, les glyphes de la boiserie s'illuminèrent et camouflèrent l'abominable cortège en une image d'épinale merveilleuse. Les crissements devinrent des tintements, les yeux rouges devinrent d'un bleu amical, la peau se rosit, les animaux assassins devinrent de bondissants cervidés... Tout atroce qu'il était, le livre acceptait la présence de ce Père Noël. Le Cheval de Troie était entré...
Le compte-à-rebours était lancé.
[HRP]
Résumé : - Anton Arcane et Queen of Fable ont décidé d'utiliser la "magie de Noël" pour alimenter une étoile de sapin et décuplé la magie de celui qui l'utilisera. Anton entend l'utiliser pour pervertir la magie de Queen et la détruire. Queen entend amplifier ses pouvoirs et étendre son domaine en se libérant du siège qui l'entoure. - Pour cela, Anton a envoyé un "Père Noël" avec un chargement spécial et une étoile pour prendre possession du sapin. Celui-ci apparaît dans la ville comme un authentique papa noël tout mignon alors qu'il n'en est rien.
Indications : - Toutes mes excuses pour le retard à l'allumage, les fêtes de fin d'années ont été plus remplies que prévues ! - Longue introduction, je vous laisse le soin d'être contacté par Phantom Stranger et d'arriver à Bruxelles par moyen magique ou technologique, je fais confiance à vos plumes expertes
- Nous voici partis pour la libération de Bruxelles ! - Je vous propose une relance Mercredi 13 au plus tard.
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: D pour Délivrer ! Lun 4 Jan 2021 - 13:19
Bruxelles. Certains rejoignent la belle aussitôt que Paris les trahit, quand l’amour s’aigrit et que l’on prend la dérive. D’autres hésitent : il est celui, elle est la seule ; il reste ici, elle rentre à Bruxelles. Qu’importe, cependant.
Bruxelles est éternelle.
Bruxelles défie les définitions, les carcans ; les habitudes. Capitale d’un pays divisé, fragmenté. Longtemps entre les Flamands et les Wallons – désormais entre Queen of Fables et Per Degaton.
Certains plaisantent en évoquant un sort qui varie entre Charybde et Scylla… mais les vrais savent. Les vrais savent ce que vit, ce que subit Bruxelles ; et ses habitants.
Désormais piégés dans une ambiance médiévale – proche d’œuvres médiévales-fantastiques, d’ailleurs. Qui excitent les imaginations et les envies. Mais la réalité n’a rien d’excitant. Les projets de Queen of Fables et de Per Degaton non plus. L’âme définitivement damnée d’Anton Arcane prépare le pire… et enclenche son avancée vers les ténèbres les plus obscures, les plus agressives.
Bruxelles tremble. En fêtant, malgré tout ; en tombant dans la féérie définitive, ici de Noël.
En tout cas dans l’essentiel de la ville. Là où les gens ignorent les sombres projets d’Anton, la réplique de la reine ; les avancées, encore, vers l’obscurité, toujours plus profonde.
Les gens l’ignorent, et les gardes rôdent ; règnent. Partout. Même ici, dans cette allée sombre. Même ici – où, soudain, un son bien surprenant se fait entendre.
DRING
Un son qui n’a plus lieu d’être, ici. Un son refusé, banni ; exclu. Renié.
DRING – DRING – DRING – DRING
Les gardes se crispent, s’avancent ; se regardent. Hésitent. S’approchent. Ils soulèvent un tonneau, dans une ruelle anonyme, oubliée. Ils révèlent… quelque chose, dedans.
Un dispositif mécanique. Un boîtier – qui vibre, qui tremble ; qui sonne.
Les gardes hésitent, puis l’un d’eux se lance. Un peu fou, un peu audacieux ; un peu ambitieux. Grand mal lui en prend.
Le garde ouvre lentement le dispositif – et subit un violent contrecoup. Quelque chose en sort. Quelque chose s’en échappe… et grandit ; et le frappe, au visage.
L’autre garde recule, sort une arme. Mais il est trop tard pour lui, aussi. FZIOU Un rayon d’énergie est tiré, et s’échappe d’une arme.
Une arme ancienne, mais modifiée.
Une arme qui vient de tirer un rayon paralysant, idéal pour bloquer une victime. Le responsable se redresse, en retrouvant sa taille normale.
« Ha, bon sang… c’était plus facile quand c’était dans mon ADN. Cette fichue ceinture fait un mal de chien… »
L’homme s’étire légèrement, puis tourne sur lui-même. Il est seul. Dans une ville étrangère. En territoire ennemi ; seul, oui. Mais… il a réussi.
Il se permet de sourire.
C’est agréable de réussir ; et d’être fier de soi. Ray Palmer est en train de découvrir cela – et il doit bien avouer que ça l’intéresse de continuer ce chemin.
« Bon. Allons-y. »
Le scientifique ne porte nul costume, nul masque de super-héros. Il arbore un pantalon souple, une veste massive remplie de poches, et quelques éléments sur lui. Ray n’est plus un super-héros ; mais un aventurier – un aventurier de la science.
Cela ne l’empêche pas de régler certaines dettes.
« Allo, allo ? Vous m’entendez ? »
Il murmure, alors qu’il glisse quelque chose à son oreille. Un autre dispositif.
Un autre engin, qui lui permet de communiquer à distance.
« Ici Ray Palmer. J’ai réussi à rejoindre Bruxelles en passant via un vieux réseau téléphonique – le Phantom Stranger a téléporté un récepteur, ici. J’ai rapetissé pour venir, mais… je ne vais pas pouvoir le refaire, mon corps ne supporte plus. Bref. Le Phantom Stranger a dû vous donner de tels communicateurs, pour discuter – ils sont autant scientifiques que magiques. Ça devrait nous permettre de nous repérer. Bon… vous êtes où ? Vous êtes bien arrivés ? Bon sang, j’ai l’impression de pouvoir croiser Jon Snow qui batifole avec Alice dans chaque allée de ce Pays des Merveilles Démoniaques… »
Ray ne rentre pas dans les détails – mais l’organisation a été difficile. Le téléphone portable a été construit avec un télégraphe utilisé par Aleister Crowley pour échanger avec l’au-delà. Le pistolet est celui utilisé par John Wilkes Booth pour tuer Abraham Lincoln, a priori baigné dans un pacte démoniaque. Le communicateur est issu d’un des rares artefacts du Metal, une force élémentaire dont la conscience est apparue au XXIe siècle mais dont la puissance a germé dès le XIXe siècle.
Le scientifique a mis du temps – mais il est venu. Mais il est revenu. Il est temps de reprendre.
Il est temps d’en finir.
(HJ/ Super intro’ ! Résumé rapide : - Ray arrive à Bruxelles dans une zone vide, il assomme deux gardes et communique avec les autres ; - Le Phantom Stranger vous a donné des communications magico-scientifiques ; - Ray a modifié des éléments de technologie liés à la magie pour venir à Bruxelles ; - Ray ne peut plus rapetisser, mais il est armé et déterminé. /HJ)
Silencieux et invisible aux radars les plus perfectionnés le batwing de Zinda s’était posé parmi les tombes du cimetière Powązki. La dernière des Blackhawk était ensuite descendue de l’appareil pour marcher dans la brume qui avait recouverte les lieux, se dirigeant vers une tombe en particulier. Une tombe qu’elle n’avait pas pu visiter depuis le début du régime de Per Degaton et dont elle eu la terrible surprise de découvrir la profanation. Janos Prohaska avait été un héro. Avec des défauts que Zinda connaissait mieux que quiconque certes, qui rendraient à jamais son rapport à lui si complexe. Mais aux yeux des Polonais il était un héro national, un symbole de résistance au nazisme. Cependant aujourd’hui des “D” rouges recouvraient sa tombe qui n’était plus entretenue tout comme celle d’autres résistants enterrés à coté de lui.
Des larmes d’émotion coulent sur les joues de la Blackhawk qui pose un genoux au sol ainsi qu'une rose rouge devant la tombe du pilote, symbole de la passion qu’elle avait eu pour lui. Malgré le fait que cet amour ne fut sans doute jamais partagé avec une même intensité. Elle n’aura aimée que lui, il en aura “aimé” bien d’autres.
Ses yeux se relèvent sur les dégradations qui la font bouillir d’une rage mêlée de tristesse. On guéri d’un amour passé en l’oubliant peu à peu, cette amnésie sentimentale était bien utile quand il s’agissait de vivre avec la perte d’un être cher. Mais qu’elle était dramatique quand les gens oubliaient leurs héros.
Ceux qui avaient risqué leur vie pour que ce pays vive libre. Qui aurait moqué cela avant surtout ici à Varsovie qui avait tant soufferte de la seconde guerre mondiale. Le pire c’était que les jeunes qui avaient dégradé la tombe n’avaient pas eu besoin d’une invitation à le faire du régime du Haut Chancelier. Ils n’avaient eu besoin que d’ignorance. D’une autorité malsaine à admirer, d'un exemple à suivre. Quand nos dirigeants montrent un piètre exemple qu'on ne s'étonne pas des actions néfastes que cela peut engendrer au cœur de la population.
"J'espère que de là où tu es tu n'as pas trop envie de nous mettre des baffes. A quoi bon avoir combattu si c'était pour en arriver là? Je me le demande souvent. Sans doute que cette guerre ne sera jamais finie. Je sais que j'aurais du agir dès le début, je compte le faire ce soir. Je n'arrive plus à me regarder dans une glace, tu sais ce que c'est...je tâcherais d'agir comme tu l'aurais fait. "
L’américaine resta silencieuse quelques minutes pour se recueillir puis se retourna pour marche jusqu’au batplane. Quelques heures plutôt elle été entrée en contact avec un homme mystérieux qui était littéralement apparu devant elle par magie. Il lui avait dit qu’il fallait qu’elle se rende à Bruxelles et qui y serait également mais aussi lui avait confié un étrange objet pour communiquer avec les autres. Après avoir vérifiée auprès de Barbara que cet homme était fiable Lady Blackhawk avait prise l’avion que lui avait offert Batman et ayant un peu de temps avant l’heure de son intervention elle fit ce crochet. Une prise de risque, mais si elle ne revenait pas de cette mission il était très important pour elle de venir ici avant.
Le batplane repartit dans la nuit avec elle aux commandes direction la capitale européenne. Approchant furtivement du dôme de magie elle serra le manche de l’appareil, doutant un instant que ce “ Phantom Stranger” ne se soit trompé. Mais elle constata qu'il avait dit vrai car quelque chose d’incroyable survint quand elle passa la barrière magique.
L'avion se transforma en son équivalent médiéval fantastique, une chauve souris géante muni d’une selle. Un animal aussi imposant, dangereux et docile que l’était l’engin conçu par le Batman.
Elle aussi changeait d’apparence et son uniforme de cuir se transformait en une tenue en lin et peau de bête, son blouson en une cape couverte de plumes blanches. Sa casquette quand à elle devenait un casque décoré de plumes d’acier, finissant de donner à Lady Blackhawk l’apparence de son équivalent guerrier dans l'univers de Queen Of Fable, une Walkyrie. Ses pistolets furent remplacés par une épée dans son fourreau et une lance ,elle tendit celle ci devant elle et la chauve souris géante plongea pour voler silencieusement au dessus du ciel de Bruxelles, arrivant devant l’ancien parlement surmonté de l’Atomium désormais en bronze laissé là par le Docteur Polaris. La bête se suspendit à l'envers avec ses pattes arrière sous l’une des branches de la structure, la tête en bas Zinda s’accrocha comme elle pouvait pour ne pas tomber, maintenant un effort pour garder sa tête un minimum droite.
“Bien reçu Ray, ici Zinda Blake. Je suis arrivée sur une chauve souris géante et ma monture est accrochée dans l’obscurité de l’atomium, au niveau du parlement. D’ici je vois dépasser un grand sapin illuminé plus loin dans la ville et un père noël.”
Est ce que tout cet univers était incroyable? Oui. Mais elle avait vue tant de choses stupéfiantes dans sa vie qu’elle acceptait tout cela sans peine.
HJ:
Spoiler:
-Je confirme, belles intros messieurs -Zinda arrive à Bruxelles en batplane, là l'avion se transforme en chauve souris géante et se suspend dans l'obscurité de l’Atomium. Sa cavalière est habillée en walkyrie et manifeste sa présence à ceux qui parlent dans le canal de l'appareil fourni par l'Etranger.
Invité
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Re: D pour Délivrer ! Mer 6 Jan 2021 - 14:44
The Blind Adventures of Orion: Cursed Christmas
A12, station service sortie d'ANVERS, je fais le plein de ma bécane assoiffée, réquisitionnée à la petite frappe des faubourgs d'AMSTERDAM qui m'avait aussi fourni les jean's, Tee-shirt à tête de mort, Raybans pour cacher mon infirmité et blouson clouté.
C'était le moins qu'il puisse payer après une confrontation courte mais musclée avec son gang qui avait pensé trouver en moi un bon exutoire à leurs préjugés raciaux et citadins.
C'est vrai que j'étais encore attifé de la tenue que m'avait gentiment et volontairement cédé le pêcheur Norvégien qui m'avait tiré des eaux glacées du fjord où il relevait ses filets lorsque je tombais du ciel, nu, quasi inconscient et gravement blessé, mais était-ce une si bonne raison que ça, pour ma part, non, et ils se rendirent à mes arguments très rapidement.
Le gars à la caisse écoutait la radio et regardait un petit écran de télévision. A priori, il se passait quelque chose d'extraordinaire. Il me rendit distraitement la monnaie puis sans même me regarder me lança que l'autoroute était fermée deux kilomètres plus loin et que si je voulais passer par Bruxelles, il fallait mieux oublier tout de suite. Petit coup d'oeil sur l'écran où on montrait une sorte de dôme gigantesque ..
Mouai ... Rien de bien grave ...
Effectivement, un peu avant les deux kilomètres une file de voitures s'était formée car un barrage policier interdisait de continuer sur cette voie. Qu'à cela ne tienne, je filais doux, m'arrêtais cent mètres plus loin, portait ma moto sur l'épaule jusqu'à dépasser le pont de l'échangeur, la déposais de l'autre côté des glissières de protection et repartais discrètement. Un hélicoptère me prit en chasse à un moment puis abandonna, sans doute y avait-il un comité de réception plus loin ...
J'arrivais enfin à tombereaux ouverts aux abords de Bruxelles juste au moment où ce que je reconnaissais comme un des véhicules de Batman, le Batplane pour ne pas le nommer, survolait les dernières maisons encore hors du dôme étranger, je passais la petite équipe qui m'avait été dédiée pour m'intercepter sans problème. Elle était trop occupée à observer l'engin qui se ruait sur la cloche d'énergie quelques kilomètres plus au Sud-Ouest et y disparaissait.
Laissant une centaine de mètres entre eux et moi, je freinais brusquement et observais également son point d'entrée avec une certaine perplexité.
Au dernier moment, il m'avait semblé qu'il s'entourait de brume pour être remplacé par une créature énorme ressemblant à une chauve-souris ...
Si j'avais eu encore mes yeux, je les aurais frotté vigoureusement, mais comme ils n'y étaient plus et que porter mes poings contre mes orbites vides n'aurait eu comme résultat que de réveiller cette absence douloureusement, je m'abstenais.
Comment moi, Orion, Neo-dieux quasi immortel et indestructible, j'avais pu être abaissé à cette condition d'estropié ?...
La seule réponse que j'avais n'était que partielle, seul le résultat était là et avait justifié le début de mon voyage qui devait me mener jusqu'en Grèce après avoir traversé toute l'Europe de haut en bas depuis le Finnmark, comté le plus septentrional de Norvège ...
Mes souvenirs étaient fragmentaires et douloureux : être revenu de la Lune au Canada par un Boom-tube, avoir vu mes affaires de pêche et ma glaciaire, avoir salivé à l'évocation des bières qui se trouvaient dedans et dont je comptais bien me régaler, le chuintement du portail qui se refermait derrière moi et enfin une première cascade de douleurs qui me submergea.
Une dizaine de sbires en costume noir m'attendaient et me tirèrent dessus avec des armes capables de me rendre inconscient ... Des armes sorties des manufactures d'Apokolips ...
Première question, comment des humains de la Terre pouvaient posséder et faire fonctionner de tels armements ?
Petits coups de poignet pour faire vrombir ma machine et patinage de l'embrayage pour partir en trombe droit sur la route à pleine puissance vers cette cloche énergétique qui se mit à grandir peu à peu jusqu'à n'être plus que la seule chose qui constituait l'horizon ...
Que n'avais-je mon harnais pour aller plus vite ! Mais de cela aussi on m'avait dépossédé ...
Je m'arrête une dernière fois et lève les yeux au ciel pour évaluer la hauteur de la chose.
"Immense" est ma conclusion ...
Et j'allais me lancer là-dedans sans armes ...
Petit coup d'oeil à ma droite, je vois un panneau de signalisation triangulaire avertissant un passage d'école ... Je tends le bras, le chope à peu près à mi-hauteur et presse le tuyau qui le soutient puis, d'une torsion, le sépare du reste.
A défaut d'avoir une vraie hache ou une masse, ça me servira au moins au début comme moyen de défense ...
Ne tenant mon guidon que d'une main et de l'autre mon arme improvisée, je fonce ...
Juste au moment de m'écraser sur le mur scintillant, l'oreillette grésille et une voix se fait entendre, cherchant à joindre ceux qui possédaient ce genre de trucs une fois de plus ...
J'avais trouvé cet artefact dans le fond de la poche du ciré que je portais lors de la traversée d'Egersund à Amsterdam à bord d'un petit bateau de plaisance subtilisé au centre de vacances local.
A peine le tenais-je dans le creux de ma paume qu'il se mit à m'exhorter de me rendre à Bruxelles sans délais. D'où mon arrivée à cet endroit. Sa forme ne laissait aucun doute sur son utilité et je tentais de la faire tenir sur mon oreille mais les dimensions de celle ci n'était plus humaines ...
Trop grande vu que mon physique d'Apollon que j'exhibais encore sur la Lune avait succombé au vol de ma seconde boite mère incluse dans mon armure ...
J'avais donc recouvré les caractéristiques de l'enfant d'Apokolips que j'étais, plus grand, plus carré, plus bestial si on considérait les standard terriens.
Cependant, par un mécanisme interne d'adaptation sans doute, l'oreillette vibra entre mes doigts et se modifia pour s'adapter à ma morphologie si particulière ... Je pus la chausser tout à coup sans problème.
Pas de petite musique, pas de "jingle", juste un message qui se répéta plusieurs fois jusqu'à ce que je prenne la route voulue.
La brume se referma sur moi et je passais sans à coup de l'autre côté.
Ce fut un sensationnel capharnüm de sensations, autant physiques, tactiles qu'auditives ou phsychiques à défaut de visuelles.
C'est d'ailleurs cette dernière perception que j'avais remplacé par une autre moins colorée mais tout aussi efficace, une vue de pur esprit, qui me posa le plus de problème.
Mes ravisseurs ignoraient sans doute les capacités inhérentes à mon peuple, et aussi que je possédais une troisième boite-mère intégrée dans l'ensemble de mon système nerveux, une boite-mère originelle comme celle du sceptre du seigneur de Néo-Genesis, un "don" de la Source elle même et non une copie fabriquée par nos scientifiques ...
C'était comme passer un vortex nébuleux avec en prime d'étranges sensations. Je sentis immédiatement l'air circulé sur une grande partie de mon corps, disparu le blouson ! Une sensation de plénitude corporelle, comme si j'avais plus de place extérieurement à ma disposition alors que ma bouche me semblait par contre être devenue plus étroite au point que mes dents saillaient en dehors ...
Mes cheveux que je portais toujours en brosse pendaient en nattes de chaque côté de ma tête et mes pantalons avaient une facture plus grossière qu'à l'origine ainsi que mes bottes.
Le guidon que je tenais fermement en entrant avait été remplacé par des lanières de cuir et le panneau dans l'autre main s'était subitement alourdi alors qu'entre mes jambes, la moto semblait elle avoir grossi.
Je voulus freiner, mais plus de poignée ou de pédale pour cela, juste finalement le réflexe de tirer en arrière sur ces fameuses lanières ...
La chose sur laquelle j'était juché s'arrêta brusquement manquant de me faire passer cul par dessus tête et tout à coup je humais une odeur musquée et forte et percevais l'écartement régulier d'une respiration puissante et tranquille sous mes fesses.
Deux immenses cornes torsadées horizontales avaient remplacé le guidon et un bêlement puissant me confirma mes perceptions ...
J'étais monté sur une sorte de bouc énorme harnaché sommairement comme un cheval ...
UN BOUC !!??!!
Je sautais à bas prestement et m'écartais du bestiau, méfiant et me rendis compte que j'avais un immense marteau de guerre digne d'un film de fantaisie dans ma main gauche.
Je le fis tournoyer un instant pour évaluer son maniement et changeais de main, au moins j'avais de quoi faire maintenant ...
Quant à la moto-bouc, ou au bouc-moto au choix, au moins je n'avais plus de problème de réservoir, il savait se débrouiller tout seule, preuve en est qu'il venait d'arracher un morceau de pancarte et le mastiquait vigoureusement avant de s'attaquer à un buisson tout proche.
Nouveau grésillement dans l'oreille, quelqu'un causait ... Une voix féminine cette fois ... Donc ce n'était pas Batman dans ou sur la bat-volante ... Une certaine Zinda et l'autre c'était Ray ...
C'était bien beau de donner sa position comme ça, mais pour qui ne connaît pas le coin, impossible de savoir où se trouvait ce fichu atominium ni ce parlement ...
Quant au sapin ... euh ...
D'ici, en contre-bas, pas possible de le voir non plus ...
Il y avait bien des gens tout autour que je repérais comme des silhouettes brunes avec des petits points jaunes au niveau du coeur, des yeux et autres organes vitaux, mais vu les regards que je sentais qu'ils me lançaient, je doutais de pouvoir en tirer ces renseignements ...
C'est de mon esprit que me vint de l'aide alors que je scrutais les environs tout en me grattant le menton et constatait l'existence des énormes canines qui émergeaient de ma bouche ...
Je vis deux petits spots bleus apparaître, comme des résonances d'un sonar naturel.
Ni murs ni autres obstacles ne m'empêchaient de les discerner et l'un d'eux venait de s'auréoler d'un cercle avant de devenir le jumeau de l'autre.
J'en déduisis que c'était la dite Zinda qui venait de parler.
Portant mon marteau de guerre sur l'épaule, je me mis en marche d'un bon pas en annonçant tout haut un "J'arrive" guttural qui me surpris moi même.
C'est en passant devant une parois lisse que je me rendis compte de mon propre aspect ... Je ressemblais maintenant à ça !
Sauf qu'à la place des yeux mes Raybans avaient été muées en deux pièces argentées sur lesquelles de faux yeux incisifs étaient gravés.
La mauvaise surprise passée, je partais en petite foulées, entendant un bêlement puissant derrière moi puis un bruit de cavalcade ... Le bouc suivait ... Bon, on fera avec, au moins, j'étais affranchi de la béquille pour qu'il tienne tout seul debout ...
A peine quelques minutes plus tard, j'arrive sous le Batplane et je cherche l'autre ... Avant de lever les yeux vers le haut où je découvre la silhouette bleue, beaucoup plus humaine.
Youhou ! Je suis là !...
C'est plus un grognement qu'autre chose et j'ai du mal à moduler avec ces nouvelles cordes vocales, mais j'espère que le ton est amical au moins ...
Mon bouc se met à fureter dans les coins à la recherche de quelque chose à manger ... J'espère qu'après, il redeviendra une moto tout à fait traditionnelle, sinon je vais avoir des problèmes d'approvisionnement ...
Résumé :
-Orion, redevenu physiquement lui même, c'est à dire un rejeton d'Apokalips, mais ayant les orbites dépourvues de globes oculaires, traverse le dôme en moto. - Il est transformé en une sorte d'énorme orc à la peau claire portant un lourd marteau de guerre et sa moto s'est transformée en bouc géant. - Il se mets en route vers la position occupée par Zinda et rejoint sa position
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Re: D pour Délivrer ! Mer 13 Jan 2021 - 21:00
Voilà plusieurs semaines que Carter était en Europe, à essayer de repousser les forces de Degaton... Et ce n'était pas facile. Le Haut Chancelier avait des alliés forts et puissants et les forces de la résistance n'était pas forcément armées pour les combattre. Mais ils tenaient bon, c'était déjà ça. Et en Irlande comme ailleurs et même au cœur du régime, les soldats rêvaient de Noël. Noël, temps de la chaleur familiale, de la chaleur tout court. Un écrin de chaleur dans le froid de l'Hiver, et de paix dans la violence de la guerre. Hawkman pourrait vous en raconter quelques histoires qui se sont déroulées aux alentours de Noël. De quoi faire oublier l'horreur de la guerre et l'imbécilité humaine qui répétait sans arrêt les mêmes erreurs pour quelques instants au moins. Il le pourrait, mais il ne le ferait pas.
Alors qu'il se trouvait en Irlande, dans un coin isolé du campement, Carter a été contacté par le Phantom Stranger, une entité qu'il connait puisqu'il l'avait déjà appelé à l'aide dans quelques itérations du Shadow Pact... Le guerrier ailé se doutait donc qu'un problème d'ordre magique se produisait quelque part... En Europe. Il accepta d'aider l'Etranger qui lui indiqua sa prochaine destination
-Bruxelles. La sorcière des contes n'a pas été virée de cette ville ?
Apparemment non, et apparemment Degaton en avait plus qu'assez de tolérer la présence de la Queen of Fables dans son domaine. Le guerrier ailé est donc transporté par le Phantom aux frontières de la capitale belge et y pénètre donc... Mais alors qu'il pose le pied sur le territoire tout changé. A commencé par l'apparence de Carter qui n'est plus la même. Ce n'est plus le faucon de St-Roch qui se trouve à présent sur le territoire transfiguré de Bruxelles.
-Qu'est-ce... ?
James Wright, détective de Pinkerton, se trouvait à présent bien de l'Amérique qu'il avait toujours connu. il avait la sensation de connaître cette ville, de l'avoir connue dans une ou plusieurs de ses incarnations antérieures mais... Pas comme ça. Pas ainsi. Ayant oublié ce qu'il venait faire ici, James observa le communicateur qui reposait dans sa main. -Quel curieux objet.
Objet qui tranchait complètement avec l'allure médiévale et cauchemardesque de l'environnement. Haussant les épaules d'un air faussement désinvolte, le détective glissa le communicateur dans la poche de son long manteau et commença à errer dans les rues de la ville torturée. Son regard est attiré par une lumière au loin. Il décide de se diriger vers elle en restant aussi discret que possible, et en cherchant une arme. Une épée sans doute, au vu de son environnement.
[-Hawkman accepte de se rendre à Bruxelles... -Mais en arrivant en ville, il redevient aussitôt James Wright, l'une de ses anciennes incarnations qui ignore totalement ce qu'il fiche ici. -James garde le communicateur mais ne parle pas, il se dirige plutôt vers la lumière du sapin]
***
Spoiler:
Merci Tim pour la signa ^^
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Re: D pour Délivrer ! Mer 20 Jan 2021 - 10:32
Phantom Stranger pouvait se vanter d'avoir choisi la bonne équipe. De ses yeux étrangers à la réalité si matériellement mensongère, il voyait au travers d'un Ray Palmer diminué ; aù-delà d'une Zinda devenue une Valkyrie chevaucheuse de chauve-souris géante ; il percevait la force derrière le Néo-Dieu devenu Orc et sentait la grandeur qui se terrait au fond d'une réincarnation perdue.
Mais toutes ses modifications, toutes ses altérations rendaient leur présence moins détectable pour la puissante Queen of Fable. Tant grisée du bain permanent de magie dans lequel elle baignait depuis des mois, elle ne pouvait pas sentir quatre frêles individus modifiés, que sa magie altérait bien malgré elle. C'était une chance pour eux, une faille pour elle.
Encore fallait-il qu'ils puissent se rejoindre au plus vite.
Dans le ciel, l'affreux Père Noël grimé de chatoyante manière glissait toujours. Mais son traineau allait moins vite. Il paraissait progresser dans de la mélasse tant l'air était empli de sortilèges. Il n'utilisait cependant pas inutilement le temps qui lui était offert. Les différentes gemmes incrustées dans son crâne ressuscité s'activaient sous la tension. Deux bras guidaient l'attelage énervé tandis que les quatre restant s'affairaient dans les différentes hottes qui reposaient derrière lui.
Il balança une première fournée de cadeaux flétris et d'emballages noirâtres qui prirent immédiatement des éclats rouges et ors, bleus et argents ou encore roses et verts mousse, s'ornant naturellement de nœuds, de petits mots soigneusement calligraphiés et s'accompagnant des froissements si excitants de papier légèrement métallisé qui caractérisait si bien l'expression "cadeau de Noël".
Ils se dirigèrent naturellement vers des cheminées qui les aspirèrent gloutonnement comme il est d'usage en de telles rêveries hivernales.
"HO HO HO"
Les cadeaux glissèrent dans les conduits, esquivèrent les flammes à la réception et vinrent se caler dans un coin de la pièce ou le pied de sapins richement décorés offerts par la reine à ses ouailles. Lorsque des enfants ou des parents étaient présents, ils applaudissaient le spectacle charmant.
***
Le groupe était encore dispersé, mais cela était nécessaire. Hawkman perdu, Atom encore loin de Zinda et Orion qui venaient de se retrouver.
Tout se jouait au temps, mais pour l'avoir, il fallait le laisser venir à soi.
La zone autour du parlement n'était plus qu'un quartier bourgeois et les bâtiments officiels avaient été saisis et transformés pour devenir des palais et des lieux de plaisance pour les créatures les plus fidèles de la reine. Autant dire qu'ils étaient présentement vides. Leurs occupants étaient massés auprès de leur dirigeante en vue de la "Grande Fête", bien plus loin dans la ville.
Hawkman errait pour l'heure mais sa présence serait capitale là où elle était. Il verrait le premier
Quant à Atom...
Atom allait avoir à faire de son côté.
***
Le traîneau passa au dessus de James Wright et des cadeaux plurent dans les maisons alentours.
"HO HO HO"
Dans les demeures, des rires enfantins qui vivaient la pleine magie de l'instant s'approchèrent des cadeaux qui bougèrent. D'abords de petits bonds qui arrachaient des gloussements amusés puis l'emballage se déchiqueta pour laisser sortir d'immense lianes à épines qui grimpèrent le long des sapins ou pourchassaient les bambins et leurs parents maintenant terrifiés et hurlants. Les épines se fichaient dans leur chair tandis que les végétaux constricteurs s'enroulaient autour d'eux. Les plantes se gorgeaient bientôt du sang de leurs victimes et animaient les sapins de noël ainsi rassasiés qui commencèrent à s'animer et à sauter hors des maisons, traversant portes et fenêtres pour débouler dans les rues.
James Wright se retrouva ainsi devant l'un de ses arbres décorés qui projeta une volée d'épines sur un passant. L'homme s'effondra et une créature spectrale commença à s'extirper de sa carcasse.
***
Ray Palmer se retrouva, au gré de ses premières pérégrinations devant le spectacle malheureux de trois hommes ivres pris entre les crocs de la patrouilles des loups de Queen of Fable. Les animaux anthropomorphes, épées au clair, crocs luisants, terrorisaient les trois individus qui se révélèrent être des adolescents. Leur crime ? Avoir uriné contre un mur où était peint un portrait de leur reine bien-aimée.
"Lèse majesté" grognaient les soldats devant l'oeil goguenard et amusé de leur capitaine qui trouvait l'occasion excellente pour dégourdir les instincts violents de sa meute rendue folle par la magie.
- Vous avez de la chance, ricana-t-il. En ce jour de fête la clémence est de circonstance. Vous avez le droit à cinq foulées pour jouer vos vies !
Et ses hommes de rire en montrant leur dentition carnassière.
***
Phantom se matérialisa auprès de Zinda et Orion une fois leur première rencontre passée.
- Le Pacte est scelé, commenta-t-il, mais vos destins quoique liés sont encore loins d'être réunis.
" Ma présence en ces lieux est hélas trop visible au travers des voiles d'illusion pour que je me paie le luxe de m'attarder. Trouvez rapidement le Père Noël d'Anton Arcane et libérés la force qu'il a emprisonné en son sein. Prenez cependant garde. La violence attise la violence...
Il claqua des doigts et un sac comme celui qu'aurait porté le Père Noël apparut près d'eux. Un temps d'ailleurs une tenue rouge et or vint se superposer à son vêtement sérieux.
- Prenez garde à ne pas vous perdre dans ce dédale conçu pour l'esprit. Vous trouverez dans ce sac de quoi affronter l'horreur sans y succomber. Du moins je l'espère.
Il disparut alors.
Dans le sac : un aspirateur ; une étoile en cristal ; un sachet de canne à sucre ; trois crackers ; une guirlande noire et jaune et une clef en or.
Un mot accompagnait cet étrange bric-à-brac.
" Douce nuit, Spectres et fantômes pleins d'aspiration ; Étoile brillante qui éloigne les ténèbres ; Sucre revigorant ; Crackers qui offrent à petits et grands la force d'espérer ; Guirlande qui rend nos sapins plus dociles ; Clef qui relie toutes les portes ; Soyez en cette heure bénis. Belle nuit, ne soit pas la dernière... "
Quelques part dans Bruxelles, une cloche sonna une heure qui n'existait nulle part ailleurs. La ville désynchronisée vivait désormais sur sa propre logique temporelle, montres et sabliers, clepsydres et horloges n'indiquaient plus rien de précis. Pourtant les évènements s'enchaîneraient dans une suite logique qui mènerait à cet instant où un minuit fantasmé et sans rapport avec le cycle de la Terre sonnerait.
Et tout serait fini, pour le meilleur ou pour le pire.
[HRP]
Merci à vous pour votre présence et votre participation ! Toutes mes excuses pour mon retard !
Le Père Noël d'Arcane lance des cadeaux dans les maisons qui contiennent des plantes qui se nourrissent de sang et "possèdent" les sapins de Noël pour en faire des armes.
Trois groupes donc pour le moment. - Wright/Hawkman a sur son chemin un sapin ensorcelé qui vient de tuer quelqu'un et de générer un spectre ; - Ray Palmer croise une petite meute de loups qui violente des adolescents ivres ; - Zinda et Orion sont rejoint brièvement par Phantom qui leur donne du matériel sans grande explication.
Pour la suite : si vous souhaitez manger une canne à sucre ou ouvrir un Cracker, indiquez-le moi par MP ou Discord pour que je vous indique leur effet exact sur votre personnage. Pour le reste, je vous laisse à vos conjectures face aux "indications" laissées sur le message
Je relance dans une semaine (cette fois-ci rien ne devrait me retarder !) [/HRP]
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: D pour Délivrer ! Mer 20 Jan 2021 - 13:36
Ray Palmer erre, dans la ville de Bruxelles transformée par la magie. Quelles étranges sensations.
Son regard ne cesse de tomber, de s’attacher à des dizaines d’éléments troublants, de faits surprenants, d’anachronismes. Il essaye de rester concentrer, de prendre sur lui et de se fixer sur sa mission – mais sa curiosité scientifique et son goût pour l’étrange sont trop forts, trop prenants.
Il veut tout voir. Il veut tout découvrir. Il veut tout noter. Il veut tout.
Il réussit cependant à garder le contrôle, et à s’avancer… notamment grâce à la communication transmise par Zinda Blake, via le réseau improvisé par le scientifique.
« Ha ! Salut ! Merci ! »
Un sourire sincère glisse sur son visage, alors qu’il entend la voix de Lady Blackhawk. Il l’a croisée quelques fois, notamment quand elle a commencé le pilotage d’un vaisseau de Hawkman, son vieil ami. Il l’aime bien, il lui fait confiance. C’est déjà beaucoup, dans leur situation.
« J’ai noté ta position et… ta monture. »
Un sourire crispé accompagne ses mots. Une chauve-souris géante. Evidemment.
« J’espère que… ça va, avec ça. »
Autant que ça soit possible, en tout cas.
« Je… vois aussi le grand sapin. On… peut s’y rejoindre, pour faire le point ? Tiens-moi au courant. »
Le lieu de rendez-vous en vaut un autre. Le sapin, par son éclat et sa taille, est sûrement là pour une raison – pour un piège. Il s’en doute. Ça ne le gêne pas.
Ray a déjà survécu à des pièges, et ils sont là pour ça, après tout. Pour sortir la ville du piège de Queen of Fables. Voire pour libérer l’Europe de celui de Per Degaton, aussi.
Palmer reprend ainsi sa marche, son avancée vers le grand sapin. Il se glisse dans les ombres, passe dans les ruelles vides, guette des gardes. Il n’est pas Batman, mais il a appris auprès de lui – et il n’a jamais été un mauvais élève. Il avance bien, donc.
En tout cas jusqu’à ce qu’il les voit.
Eux.
Une meute de gardes lycanthropes, qui malmènent trois jeunes personnes ivres – et perdues, et apeurées. Et bientôt mortes, aussi. Après des sévices que nul n’ose imaginer… mais qui feront le plaisir des monstres.
« Mmh. »
Un léger souffle s’échappe des lèvres de Ray, alors qu’il réfléchit – non pas à ce qu’il veut faire, mais comment le faire. La suite n’est pas ouverte au début. Il n’est plus Atom, il n’est plus un super-héros… mais il est évident qu’il va agir, qu’il va aider.
Il est comme ça. Quoi qu’il en coûte.
« Hey ! »
Palmer choisit une approche directe, préférant préserver ses armes à distance et surtout les quelques gadgets ramenés ici. Il sort des ombres, et s’approche de la meute et de ses futures victimes.
« C’est jour de fête, hein ? C’est jour de spectacle, alors ! »
Sa présence interpelle, comme sa voix calme – loin de la peur que les gardes ont l’habitude de provoquer.
« Et moi j’ai toujours aimé… les feux d’artifices. »
Il se fige devant la meute, et active son boîtier situé sur son poignet. Il entend ainsi faire apparaître la lame d’énergie qu’il a installée ici – une lueur bleutée puissante, tranchante et troublante. Suffisamment pour troubler les gardes, pense-t-il.
Mais rien ne se passe comme prévu.
« … ha. »
Car si Ray active son boîtier, aucune lame d’énergie n’en sort… même si un phénomène se déclenche. Même si la magie locale modifie son ordre. Quelque chose sort du boîtier – et Palmer s’en empare.
Une épée. Une épée enflammée, qui remplace la lame d’énergie.
« D’accord. »
Le scientifique reste interdit et surpris pendant quelques instants – puis relève son regard vers les gardes, et leur sourit. Un sourire sec et incisif.
Il voulait leur faire peur avec sa technologie, il reçoit une épée enflammée ; soit. Ray effectue alors une passe d’armes parfaite, faisant filer la lame autour de lui, avec fluidité et maîtrise.
« Bon… passons sur le feu d’artifices. Contentons-nous d’une leçon d’humilité, mmh ? »
Un gloussement amusé s’échappe de la gorge de Ray – alors qu’il bondit vers les gardes. Il commence à les frapper, à les soûler de coups ; sans les brûler, sans les tuer. Mais en y allant fort. Et bien.
Il n’est plus Atom. Il n’a plus de pouvoirs. Mais… il est Ray Palmer.
L’une des plus fines lames qui soient en son temps !
(HJ/ Résumé rapide : - Ray erre dans la Bruxelles transformée, troublée et curieux ; - Ray échange avec Lady Blackhawk, et lui propose de se rejoindre au grand sapin ; - Ray voit la meute, et décide d'une approche directe ; - Ray veut utiliser la technologie de son boîtier, mais la magie transforme la lame d'énergie en épée enflammée ; - Ray, formidablement épéiste, attaque alors la meute pour les vaincre. /HJ)
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Re: D pour Délivrer ! Dim 24 Jan 2021 - 15:38
James Wright erre toujours dans les rues de Bruxelles, ne comprenant toujours pas ce qu'l se passe et n'ayant aucune idée de ce qui était en train de se jouer ici. Mais cette ville était si différente de ce qu'il avait vu... Oh certes, il avait vu le monde évoluer. Il avait vu des monuments s'élever vers les plus hauts sommets avant de s'effondrer dans la poussière. Il a observé la lente évolution de l'Humanité qui avait progressé et régressé. Appris avant d'oublier pour réapprendre par la suite. Bref, il savait que rien ne restait immuable dans ce monde, mais... Cette Bruxelles-là était trop différente pour qu'il puisse attribuer ça une évolution naturelle. Non, ce n'était pas normal.
Retrouvant ses vieux instincts guerriers, le guerrier avait ramassé une épée trouvé sur le sol. Voilà des années qu'il n'avait pas pratiqué, mais il avait des millénaires d'entraînement derrière lui. Il se sentait mieux, il se sentait capable de répliquer au moins un peu. Plus calme que beaucoup de ses incarnations dont celle qui le suivrait, James Wright lève les yeux et assiste stupéfait au passage d'une comète mais d'un engin volant
-Qu'est-ce !
Un traîneau ? Il venait bien de voir un traîneau voler dans le ciel nocturne là ! Comment est-ce possible ? L'étrange personnage lança des cadeaux dans les cheminées des maisons, et... Le pire arriva, du sang innocent s'écoula sur le sol tandis qu'au dehors des sapins maléfiques se mirent assassiner des personnes innocentes. Armé de son épée, James resta quelques secondes stupéfait. Quelques secondes oui, car ses instincts guerriers reprenaient vite le dessus.
-Cet être est un sorcier qui corrompt des âmes innocentes !
Déterminé à retrouver ce bonhomme qu'il avait entendu rire dans son engin de malheur, James Wright dû remettre ses projets à plus tard, car le sapin et la créature spectrale continuaient de roder... Il devait aussi s'occuper d'eux, car ils risquaient de faire du mal aux habitants... Si tant est qu'il en reste encore de vivants. Voyant le sapin se préparer à attaquer une autre personne, James se précipita vers lui et effectua un mouvement latéral avec sa lame, espérant réussir à le destabiliser. Il fit mieux, en tranchant les branches les plus épaisses aussi facilement que les plus fines.
-Par Horus...
Le détective de Pinkerton n'aurait jamais espéré un tel résultat, mais il profita de cette chance pour continuer à tailler le sapin le plus possible. En priant d'en avoir fini assez vite pour gérer le spectre et retrouver l'homme au traîneau avant que le pire n'arrive.
[-James a récupéré une épée pour se défendre -Il est surpris par le passage du traîneau -Choqué par ce qu'il se passe il décide de retrouver ce personnage dans ce traîneau, qu'il croit responsable de l'état de la ville -
***
Spoiler:
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Re: D pour Délivrer ! Lun 25 Jan 2021 - 20:10
Ce fut d’abord Palmer qui lui parla en lui demandant entre autre si çà allait.
“Ca ira merci Ray. J’ai la phobie des souris mais étrangement çà passe avec celles qui ont des ailes.”
Puis un nouvel appelé par l’Etranger se manifesta. En effet une créature que Zinda aurait pu croire sortie du seigneur des anneaux lui disait qu’elle était là.
“Difficile de vous manquer...comme de vous reconnaitre Orion!”
Phantom Stranger se matérialisa devant Zinda et le Neo dieu pour s’adresser à eux. Il leur demanda de trouver le père Noel du professeur Arcane et libérer des forces qu’il gardait prisonnières en prenant garde à ne pas trop utiliser la violence. Il fit apparaitre par magie un grand sac contenant des objets surprenants et un papier que Zinda pris dans sa main pour lire avec Orion. Quand elle eu terminé sa lecture la femme au casque ailé poussa eu une exclamation, fort contrariée.
“Non d’une pipe! Pour une fois que je suis loin du Riddler et que je pourrais échapper à ses devinettes il faut qu’il m’en face une aussi lui! Non mais tu le crois çà?” Orion avait déjà été prisonnier du Riddler avec Mister Frreeze et victime de ses énigmes, il n’aurait sans doute pas de mal à comprendre son désarroi.
“Sérieusement, entre nous. Un vilain qui nous pose une colle encore je comprend il espère qu’on échoue! Mais le papi là si il voulait nous donner toutes nos chances tu vas pas me faire croire qu’il ne nous dirait pas “le truc y fait machin le bidule il fait chose” non ?!?”
Elle se calma cependant, il s'agirait de coller à son personnage un minimum. Elle est une walkyrie, un peu de dignité que diable! De la prestance!
“Cela a l’air d’être des objets magiques a utiliser selon les besoin...Tu veux bien le garder avec toi? Je prends l’étoile je pense qu’elle risque de servir…”
Ajoutât Zinda en scrutant de ses yeux d’aviatrice le fameux père noël qui larguait des objets du ciel, ayant l’air comme entouré de ténèbres obscurs. Elle rangea l'étoile sur une poche en cuir de sa selle et toujours sur sa monture pendue à l’envers elle utilisa le dispositif de communication pour s’adresser à tous ses alliés. “Tout se passe bien de votre coté? J’ai l’impression que ce père noël louche bombarde des trucs pas joli joli…je vais essayer d’utiliser un objet que m’a donné l’Etranger sur lui, voir si çà fait de l'effet.”
Elle remua à peine les rênes de sa monture et la chauve souris géante lâcha prise pour s’envoler silencieusement et avec une agilité exemplaire. Tenant d’une main ferme le pommeau de la selle la lance rangée dans son étui elle surgit avec sa grande créature ailée juste derrière le traineau volant pour sortir l'étoile.
“Hé toi! C’est le sherif des Noels passés! Qui que tu sois libère les forces dans tes euh...pose ton traineau au sol quoi!”
HJ
Spoiler:
-Zinda récupère l'étoile donnée par l'étranger -Elle demande ce qu'il se passe aux autres afin de communiquer sur ce qu'ils vivent -Elle arrive derrière le traineau a dos de chauve souris et dit au père noël d'Arcane de se poser en brandissant son étoile comme si c'était une plaque d'agent de police
Invité
Invité
Re: D pour Délivrer ! Mer 27 Jan 2021 - 13:43
The Blind Adventures of Orion: Cursed Christmas 2
Et la chauve-souris accoucha d'une Valkirie ... Je me penchais légèrement pour lui faire face, une crevette face un éléphant.
Ce costume d'orc, enfin cette illusion, me convenait très bien, je m'y sentais à l'aise mis à part cette sensation étrange d'avoir deux carottes qui dépassaient de ma bouche.
D'ailleurs, j'en fis la désastreuse expérience lorsque la petite guerrière répondit à mon salut.
Je ne pus sortir qu'un Onch kgronais ? malhabile autant de surprise que de la difficulté d'articuler avec ces deux grosses masses obstruant la bouche. Je retenais de justesse un filet de bave accidentel.
Comment pouvait elle me connaître, on ne s'était à priori jamais rencontrés, et l'enchantement qui nous frappait depuis notre entrée dans ce monde encapsulé ne pouvait rien laisser deviner de ma forme originelle qui déjà était différente de celle que j'arborais depuis des mois.
Un mystère de plus à résoudre par la suite, peut-être.
Je pensais donc sur le coup me reprendre et essayer de mieux articuler, mais une forme se matérialisa devant nous, débita un baratin dont je ne put retenir que la violence attisait la violence, fit apparaître un sac et un document qu'il tendit à ma "partenaire" puis disparut comme il était venu après une mise en garde nébuleuse ...
Je me penchais encore plus par dessus l'épaule de Zinda pour essayer de "lire" ce qui était marqué, mais elle bougeait trop en se laissant aller à ses commentaires qui me rappelaient l'amertume de mon expérience avec Freeze dont je ne me souvenais même plus de la fin.
Je zappais pratiquement le reste étant troublé par ce manque absolu de ma mémoire et finalement je me retrouvais avec dans les mains le papier et le sac délesté d'une sorte d'étoile dont s'était emparée la jeune femme.
Elle avait repéré dans le ciel quelque chose que je percevais comme une noirceur plus noire que noire au milieu de la grisaille qu'était devenu le monde à mon esprit.
Zinda me confirma ce à quoi me faisait penser cette silhouette, un traîneau avec un grand barbu dessus en train de balancer des trucs sur la ville à tour de bras.
Pas le temps d'ajouter un Kech kOn ai chanché faie ? laborieux tout en retenant au mieux les postillons que ma partenaire s'envole, rejoint sa machine devenue monture et se lance à la poursuite de l'attelage perverti.
Je la regarde partir, un peu avec le sentiment profond d'être laissé pour compte. Pas de violence inutile qu'il disait, je me demandais si la donzelle avait gardé ça en tête.
Quant à moi, si j'avais encore eu mes yeux, peut être serais je aussi en train de rentrer dans le lard de tout ce qui bougeait. Mais ce n'était pas le cas et du coup, je pris sur moi de prendre le temps de décrypter le document, accomodant au mieux ma "vue" pour faire apparaître les lignes sur le papier.
Vous m'en direz tant !
Bon, faisons un petit inventaire rapide en croisant le peu d'informations données et le matériel quelque peu déconcertant à notre disposition :
"Douce nuit,, ça c'est lui qui le dit ! Plutôt un cauchemar digne d'Halloween !
Spectres et fantômes pleins d'aspiration ; coup d'oeil dans le sac, aspiration, aspirateur, ok, on va jouer à Ghost-Buster ! Yeah !
Étoile brillante qui éloigne les ténèbres ; ce truc là, c'est Zinda qui l'a, j'espère qu'elle saura quoi en faire
Sucre revigorant ; ... heu ... Crackers qui offrent à petits et grands la force d'espérer ; ... mais oui ! Un remake d'Alice au pays des merveilles ! Bois moi, mange moi ! Enfin, si mes suppositions sont exactes, des sortes d'anti-dépresseurs et de stéroïdes façon maison pour l'occasion.
Guirlande qui rend nos sapins plus dociles ; Là, il y a problème ... Des sapins sortent des maisons au fur et à mesure des distributions du faux père noyel, d'ailleurs mon bouc en a coincé un sous sa masse après l'avoir renversé et le bouffe allègrement ...
Si ce serpentin est à usage unique, je préférerai le réserver au sapin géant que j'ai enfin repéré, sinon, peut-être que ça les rend plus "arbresque" si vous voyez ce que je veux dire ...
Je vais pouvoir tester et tant pis si ça manque après ... Il me restera mon marteau et un peu de violence salutaire même si c'est en contradiction avec les conseil du spectre de tout à l'heure.
Clef qui relie toutes les portes ; ouaip, une clef universelle, donc des portes qu'il faudrait ouvrir plutôt que défoncer, ça aussi on verra sur place.
Soyez en cette heure bénis. Belle nuit, ne soit pas la dernière..." Si je ne m'abuse, on a une heure pour résoudre le problème, mais une heure à partir de quand ?
Je vais tabler sur une demi-heure, ça me donnera peut-être de la marge. J'ai sans doute perdu un peu de temps mais en faisant le reste au pas de course, je rattraperai ce retard.
Dans l'immédiat, je sors la guirlande du sac et j'arrive à la rescousse du bouc qui distribue les coups de cornes à qui mieux mieux à une forêt de sapins venus en renfort de celui qui reste maintenant sur le carreau passablement ébranché.
J'arrive par derrière et j'utilise la guirlande comme on pêche à la mouche, entourant le plus proche des conifères tout en gardant un bout bien en main. Comme quoi, bien que certaines plus que certains le disent, la pêche peut sauver le monde ! Manque que les bières fraîches ...
Voyons voyons, qu'est-ce que ça donne ? Est-ce que ça va faire comme le lasso de Diana ?
Tout ce que j'espère d'un coup, c'est de ne pas me transformer en Amazone ! Plutôt être un orc définitivement que de me retrouver en jupettes et corsage gonflé à bloc !
Résumé :
-Orion, est resté seul et examine les objets donnés par Phantom tout en essayant de déduire leur utilité suivant les énigmes du poème qui allait avec. - Il décide de tester la guirlande sur les arbres aux prises avec son bouc affamé et boulimique.
Universalis
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Re: D pour Délivrer ! Jeu 28 Jan 2021 - 16:29
Une symphonie de feu et de poils roussis. Les loups furent de prime abord amusés de voir cet homme insignifiant oser les défier. Une proie audacieuse était toujours un met de choix et leur capitaine crut l'affaire rapidement croquée. Lorsqu'il sortit une épée enflammée, le doute l'assaillit mais il n'aurait jamais pu se représenter devant le Duc des Loups son seigneur s'il avait fui devant un humain aussi présomptueux soit-il.
Les loups se mirent donc face à Palmer, croyant n'en faire qu'une bouchée. Les flammes dansèrent, les loups s'escrimèrent et malgré toute la magie que Queen of Fable avait distillé dans l'air, les créatures anthropomorphes luttèrent et peinèrent à suivre le rythme. L'épée du justicier embrasait leurs poils, parait, tranchait, virevoltait alors que leurs coups plus brusques fendaient l'air en vain, manquant parfois de toucher leurs collègues.
La leçon de lame fut plutôt courte mais dans ce déchaînement de passion, il se produisit quelque chose d'étrange. La rue qui entourait Ray devint plus sombre encore et les maisons alentours commencèrent à se flétrir.
- Plus taper... gémit un loup en guise de demande de pitié alors que son esprit, après être passé par la fenêtre, décidait de rester sur le sol du palais de Morphée.
Le bruit d'une grande chauve-souris retentit dans le ciel presque au-dessus de Palmer.
Zinda accostait le père Noël dont la joie et la gaieté semblaient fondre sur lui comme la cire d'une bougie pour révéler l'horreur conçue par Arcane. Les yeux d'un bleu rassurants redevinrent rouge sang, la peau rosée ne fut plus qu'un tapis de cendres et les six bras monstrueux agitaient leurs chairs mortes là où l'illusion n'en laissait voir que deux. Le bonhomme passa ainsi d'un "ho ho ho" jovial à un hurlement sépulcral car certains clichés ont la vie dure, même avec la magie de Noël. L'étoile éloignait les ténèbres, dissipait quelques maléfices et... énervait la créature qui balança d'un bras libre une série de cadeaux vers la pilote émérite.
L'étoile pulsait une étrange lueur qui parut déstabiliser un instant l'attelage odieux qui ne parvint pas à éviter un toit. Le traîneau s'enfonça dans la bicoque, défonçant les tuiles, brisant les poutres...
Hélas, la magie d'Arcane dévoilée fut comme un diamant sur un tableau noir pour Queen of Fable qui comprit le subterfuge. Le cœur étreint d'une vive douleur, la reine incontestée se mit à hurler dans son palais. L'ensemble des ducs présents, lapin, renard, loups ou fouine accoururent pour répondre à l'alerte de leur seigneurie.
- L'on vient troubler ma fête ! L'on vient troubler ma fête ! Saisissez prestement les sombres sires qui venoient ainsi trublionner en mes terres ! fit-elle en enlevant les draps de multiples miroirs de ses appartements privés.
Elle fit apparaître sur une surface réfléchissante la demeure éventrée où elle sentait la perturbation.
- Hâtez-vous ! Leurs coeurs pour mes faveurs !
Ses mains saisirent les bords de sa psyché et ses phalanges blanchirent sous ses gants de velours rouge. L'on ne viendrait pas gâcher ses efforts.
Au même moment, les cadeaux offerts généreusement par le "Père Arcane" se déchiquetèrent au contact de la monture de Zinda et les lianes assassines qu'ils contenaient commencèrent à ramper sur sa peau en quête de sang frais.
***
Pendant ce temps, après avoir effectué une séance de coiffure pour sapin possédé, réduisant finalement la menace du conifère à un simple tronc anémique qui s'effondra, le détective Pinkerton put s'apercevoir que le spectre, loin d'être agressif s'envola dans le ciel pour rejoindre d'autres de ses semblables et se diriger vers une bicoque au toit éventré très récemment.
Retrouver la Chauve-souris ne fut pas compliqué pour lui, mais sur place, la situation était étrange. Trois loups en armure avec des torches, comme une garde de nuit s'interrogeaient sur ce qu'il se passait dans cette maison où ils avaient entendu du raffut. Ils ne comprirent pas non plus la raison de la présence d'un chiroptère géant.
Ils n'avaient pas encore aperçu le détective d'un autre temps mais cela ne saurait tarder...
***
Orion, de ses déductions astucieuses et d'une véracité sur le point d'être prouvée, enserra un sapin d'une guirlande dont la longueur variait au gré de la fantaisie du moment. Le sapin, d'abord surpris - autant que peut l'être une créature invoquée depuis un résineux - fut soudainement secoué et se raidit pour voir sur le bout de ses branches pousser des boules de Noël colorées. Les lianes épineuses devinrent de charmantes guirlandes et des bougies illuminèrent bientôt le tout. Le néo-dieu n'articulait plus guère convenablement, mais il pouvait s'enorgueillir d'une capacité de déduction toujours intacte.
Hélas, son spectacle attira sur lui les arbres restant qui se détournèrent de cibles civiles plus innocentes dont s'extirpaient déjà quelques spectres pour s'attaquer à la masse verdâtre et peu discrète qu'il était. Certains autres résineux tentèrent d'encercler le bouc géant.
Le justicier put distinguer aussi dans le ciel d'étranges oiseaux jaillissant de quelques lieux. La reine déployait ses forces... Sur les oiseaux, des souriceaux armés et parés à servir de première vague pour refouler ses adversaires, quels qu'ils soient...
[HRP] - Merci à vous pour votre répondant ! - Ray vainc les loups mais cela semble avoir un impact sur l'environnement ; - Zinda supprime l'illusion du Père Noël qui, légèrement déstabilisé vient de rentrer dans le grenier d'une maison par le toit ; - Queen Of Fable à sentit la présence d'intrus et lance ses forces dans la bataille ; - Hawkman parvient à tailler son conifère comme il faut, voit le spectre partir et parvient à rejoindre la localisation de la Chauve-souris où trois loups armés se demandent ce qu'il se passe. - Les déductions d'Orion sont toutes exactes et sa guirlande transforme les sapins en gentils sapins inoffensifs, mais ils se fait encercler ainsi que son bouc gourmant.
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: D pour Délivrer ! Jeu 28 Jan 2021 - 17:26
« Mmh. »
Un léger souffle s’échappe des lèvres de Ray Palmer, alors qu’il resserre ses doigts autour de l’étrange lame enflammée.
« Je… okay. »
Il vient d’avoir le message de Lady Blackhawk, et ne sait quoi lui répondre d’autre. Il est troublé.
Par les nouvelles données par Zinda. Mais aussi par ce qu’il vient de se passer, ici. Devant lui. A cause de lui.
Le scientifique a démontré son adresse avec une épée, et il en a pris initialement du plaisir… mais toute joie a rapidement disparu, en voyant les ravages de son arme. Les ravages sur les gardes-loups, salement amochés par ses coups et les flammes. Mais aussi les ravages… ailleurs.
Autour de lui.
Ray tourne sur lui-même, et laisse son regard glisser autour de lui. La rue s’assombrit. Les maisons deviennent plus ténébreuses. L’obscurité… grandit ; s’avance. Encore plus. Encore plus fort.
« J’ignore… si c’est lié. Mais je viens d’affronter des gardes locaux, et… mon environnement est devenu plus… noir. Comme si… les vaincre avait ramené plus d’obscurité. Faites… faites peut-être attention à vos gestes. L’équilibre de la Réalité semble… compromis. »
Ce qui est complètement inquiétant, même s’il ne peut rien y faire. Pour l’instant.
« Vous. Filez. »
Palmer évacue les affaires courantes en ordonnant aux victimes des gardes de s’échapper, et ils ne se font pas prier. Il vérifie encore comment ses victimes vont – et grimace, en voyant leurs blessures. Il devra faire plus attention, la prochaine fois. S’il s’autorise une prochaine fois.
« Mais… ha. »
Le scientifique lève la tête en entendant des battements d’ailes, et il voit alors Zinda sur sa monture ; en pleine course avec un Père Noël maléfique. Formidable.
« Gé-nial. Voici le Pépère Foutte-Noël. Il ne manquait plus que ça. »
Les yeux rivés sur les événements, il voit le traîneau s’écraser vers un toit, avec Zinda derrière. Il s’inquiète et agit, par réflexe.
Ray désactive son épée et enclenche une autre commande sur son boîtier – qui, une nouvelle fois, le surprend. Pas de dispositif de propulsion, ici.
Mais un lance-grappin stylisé, qui remplace l’épée enflammée.
« Bon… okay. Si Batman peut le faire, hein… »
Palmer hausse les épaules, lève l’engin, vise – et tire. Il se fait tracter rapidement.
« Waaaah ! »
Il donnerait soudain beaucoup pour pouvoir encore moduler sa masse et fluidifier sa venue, mais ce n’est plus possible. Il rejoint ainsi le toit de l’atterrissage forcé, y arrive brutalement… mais se remet et se redresse, et s’approche de l’autre Père Noël.
« Bon… ça va ? On peut peut-être… s’expliquer ? »
Ray récupère le grappin, mais reste sur ses gardes – en cherchant des signes, des indices. Pour agir, si besoin. Pour se défendre surtout, si besoin…
(HJ/ Résumé rapide : - Ray est troublé par la violence de ses coups et le changement de réalité autour de lui ; - Ray avertit le groupe de faire attention à leurs actions ; - Ray fait fuir les victimes des gardes, et vérifie comment vont les gardes ; - Ray voit la chauve-souris et le traîneau, puis rejoint le traîneau échoué avec un lance-grappin ; - Ray s’approche du Père Noël, crispé et sur ses gardes. /HJ)
L’étoile brandie par la chevaucheuse de chauve-souri eu bien l’effet escompté sur ce père Noel louche. Prenant une apparence horrifique les expressions bonhommes du vieux barbu devinrent des hurlements sinistres et la monstruosité sur le traîneau envoya des paquets cadeau sur Zinda qui tira les rênes sur le coté pour signifier a sa monture de s’éloigner. “Gasp! C’est un père Noel Zombie!”
Mais était-ce l'inattention du pilote de l’attelage maléfique qui lui était révélé ou les déstabilisations causées par l’étoile donnée par l’étranger, le traîneau devenu noir percuta la toiture d’une maison. Zinda fit un passage au dessus de la zone du crash en s’assurant qu’il n’y avait pas de victimes dans la maison où il s’était effondré, c’était heureusement des combles remplis de vieilleries.
“BANDIT abattu, ce traîneau jurera sur mon tableau de chasse parmi les messerchmitt et les zero.”
Toute excitée par le combat aérien car elle est dans son élément elle ne se rend pas compte que des paquets cadeau qui avaient touchés l’aile de la bête avaient explosé en libérant des lianes rampantes à une vitesse ahurissante sur la créature pour boire son sang comme une sangsue.
“Oh non ma monture est touchée!”
La créature poussa un cris et perçant et commença à battre de l’aile en volant de travers, sentant qu’elle allait s’écraser la pilote tira les rennes afin de le diriger vers le sol, faisant se poser la bête dans la rue en contrebas de l’habitation où s’était écrasé le père noël d’arcane. Entendant Ray sans son appareil de communication elle le vit aussi utiliser un lance grappin pour rejoindre la créature malfaisante.
“Attention Ray il lui reste des paquets piégés!”
Elle sortit la lance dans son étui et se laissa glisser le long de la créature souffrante en sortant une épée de son fourreau.
“Ne...ne te débat pas s’il te plait…”
La créature a du mal à trouver son calme avec les racines grimpantes le long de son aile pour arriver sur son dos et son torse, celles ci perforant sa peau pour y boire son sang. L’idée qu’elle puisse souffrir comme cela fait mal à la pilote qui tranche alors avec son épée les lianes, blessant parfois un peu la créature qui grogne et manque de lui donner un coup d’aile en représailles.
“Quel humeur! Je vais t'appeler Slade toi! Laisses toi un peu faire je sais que çà fait mal mais c’est le seul moyen...”
Avec son épée elle tenterait de couper les racines grimpantes sur la créature, espérant qu’elle se laissera faire.
HJ
Spoiler:
Zinda atterri en bas de la maison où Ray s’aventure, puis utilise son épée pour libérer la chauve souris géante des vignes sanguinaires qui grimpent sur elle.
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Re: D pour Délivrer ! Mer 3 Fév 2021 - 15:35
The Blind Adventures of Orion: Cursed Christmas 3
Je m'amusais comme un fou tout en chantonnant sur tous les tons par devers moi, vu mes quenottes, je n'essayais même pas de fredonner ou de meumeumer, Guirlande qui rend nos sapins plus dociles ! Oh OH OH!
Bientôt, je fus entouré d'arbres décorés tout à fait normaux mais un soufle glacial passa sur leurs cîmes. Je vis au loin un bâtiment au toit défoncé et ma "vue" subjective me montra deux point bleus, des alliés donc, qui s'y trouvaient.
Par contre elle me montra aussi plusieurs choses.
Des escouades de piafs montés par des rats d'une grosseur respectable fonçaient maintenant vers leur position alors que des formes arbresques en plus grand nombre convergeaient sur moi et mon bouc qui se débrouillait très bien sans montrer aucun signe de fatigue à les envoyer valser et paître à des dizaines de mètres à chacun de ses coups de cornes.
Parfois il en coinçait un sous ses sabots et le piétinait à la façon des cartoons jusqu'à en faire un tas de branchages inerte ou il en écrasait un autre contre un mur violemment, mais alors se produisait un phénomène étrange.
Une sorte d'ombre violette, spectrale, s'en échappait et après quelques instants, se rendait elle aussi en direction de la maison à la toiture dévastée.
Le temps d' expectative perdu à en suivre un, les quelques sapins redevenus eux même furent balayés et piétinés par un véritable mur circulaire végétal maléfique.
Mon bouc et moi étions encerclés par des ennemis épineux qui se rapprochaient lentement en fouettant l'air de leur branches agressives.
Moment magique où le temps s'immobilise alors que l'esprit s'emballe. Ce n'était pas la crainte d'être blessé, la peau d'un Neo-dieux est bien plus dure à égratigner que celle d'un surhumain quelconque.
Non, mais je savais que si je pouvais rompre le cercle, cela ne ferait que remettre à plus tard une inévitable confrontation et peut-être mettre des vies en danger entre deux.
Jouer du lasso-guirlande n'était pas nom plus une option, ils étaient trop nombreux et risquaient de m'arracher le précieux artefact des mains.
Finalement, je me décidais pour une approche à la mi-chemin en enroulant la fameuse guirlande autour de mon poing en l'assurant avec un bon noeud alors que de l'autre je brandissais mon panneau-marteau-de-Thor préféré.
Petite respiration avant le déchaînement alors que mes ennemis murmurants sont presque à porté, mais ...
Une diversion amenée par mon ovin survitaminé et déchaîné vient troubler mes plans et m'amène à en changer.
En effet, lui-même encerclé, il se prend de fureur un peu à l'image de ma prime jeunesse et fonce dans le tas pour être submergé et noyé sous un déluge résineux.
Je l'entends bêler de fureur, grogner, puis, plus rien ... Cela me fait craindre qu'il soit passé de vie à trépas sans plus de forme au procès ...
Mais c'est sans compter sur la nature mécanique initiale de la bête ...
Il y a un beuglement furieux, un bruit dont la nature intestinale est incontestable évoquant le lointain souvenir d'un pot d'échappement laissant éclater sa désapprobation lorsqu'on maltraite un peu vaillamment le moteur d'une moto, puis une immense gerbe de feu qui enveloppe un quart des arbres agglutinés autour du bouc, enfin du côté supposé de sont arrière train si vous voyez le tableau.
En donnant de droite et de gauche, à qui un coup de poing enguirlandé qui pétrifie et reverdit, à d'autre un coup de marteau dévastateur qui s'il ne les brise les envoie percuter la ligne suivante, je ne peux retenir un sourire moqueur puis un grognement d'encouragement envers mon compagnon de misère, d'autant plus qu'il vient de parfaire son oeuvre en rotant allègrement à la face d'autres adversaires.
Cela donna le même résultat, un embrasement soudain et définitif, une panique totale des victimes qui en se débattant communiquaient à leurs voisins le feu dévorant qui les consumait.
Vive la résine et la térébenthine !
Mit dans une rage volcanique, crachant maintenant des flammes par les naseaux à chaque pseudo-respiration, mon bouc fonce et défonce de droite et de gauche, pulvérise et incendie en bêlant-rotant comme un forcené, s'attaquant à ceux qui m'étaient alloués autant qu'aux siens au point que d'un coup je me sens un peu désoeuvré ...
Mais cela me permet de constater qu'à chaque fois qu'un arbre trépasse de ses soins, qu'ils soient physiques ou pyrolytiques, une forme sombre s'en échappe et s'éloigne toujours pour rallier la maison au toit percé ...
Et là, le déclic se fait d'un coup ... Spectres et fantômes pleins d'aspiration ; Comme je le supposais tout à l'heure, on va jouer à Ghost-Buster ! Yeah !
Quelques contorsions et mise au point plus tard tout en écartant les quelques gêneurs à coups de poings ou de pieds, je suis enfin prêt ...
L'aspirateur est en route en bandoulière avec le sac, le manche de mon maillet est sagement enfilé dans ma large ceinture, et je me mets à chasser les silhouettes spectrales comme on chasse les papillons dès qu'un des arbres passe l'arme à gauche d'une façon ou d'une autre de mon fait ou principalement de celui de mon bouc-moto tout joyeux du tour qu'il leur fait.
A chaque fois qu'un est accroché par l'embouchure et disparaît dans le tuyau, il y a un sifflement aiguë puis un plop amusant.
Je devais avoir l'air grotesque à m'agiter ainsi le tuyau battant l'air en suivant l'ovin-moto, mais je n'en avais cure. Notre chasse nous rapprochait peu à peu des deux autres et du lieu du crach du traîneau.
Résumé :
-Orion et son moto-bouc ou l'inverse au choix sont encerclés et en mauvaise posture jusqu'à ce que l'animal se mette à cracher des jets de flammes par les deux bouts, embrasant ses ennemis et faisant tomber le siège. - Se rappelant les vers donnés par the Phantom, il sort l'aspirateur et attrape au vol les spectres fuyant le cadavre des sapins tombés ou grillés avant qu'ils ne prennent la direction de la maison où se trouve ses compagnons. - Sa chasse "aux papillons" le rapproche peu à peu de ce lieu.
Universalis
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Re: D pour Délivrer ! Ven 5 Fév 2021 - 13:53
Le bois de la charpente grinçait, menaçant. Les écoulements de tuiles d'ardoise, suivant les mouvements des poutres brisées, paraissaient paisibles dans les quelques derniers panaches de poussière qui se dissipaient. Des bibelots écrasés, brisés, renversés et répandus ne vacillèrent pas à l'arrivée du scientifique qui s'était propulsé dans les lieux.
Un morceau du traîneau étrange jaillissait d'un amoncellement de débris. Il ne paraissait pas brisé et les runes qui le recouvraient, maintenant à nue et sans illusion protectrice, pulsaient toujours. Un fin bourdonnement statique animait l'air. Alors que le justicier s'approchait et défiait, que des paquets cadeaux aux emballages grotesques traînaient ça et là, un morceau de bois glissa. Puis un autre. Des tuiles finirent de cascader et une main à la peau grisâtre et aux tendons saillant jaillie pour atteindre une poutre, comme un appui. Puis une autre... et encore une... émergea alors la lourde silhouette putride.
Les oripeaux affreux qui recouvraient à peine la laideur de la création démoniaque, maintenant bien déchirés révélaient tantôt les profils, tantôt les narines cousues ou les paupières d'enfant qui servirent à sa confection.
La parodie d'être se tourna vers Palmer. Cette petite chose grouillante qui se tenait encore sur ses gardes.
Les paquet vibrèrent autour du justicier.
Retentit alors l'avertissement de Zinda. Des paquets piégés...
Une liane sortit de l'un d'eux et se projeta sur Ray puis une autre, une troisième et même une quatrième. Le père Noël, comme un automate, dégageait son attelage qui hennissait cruellement, n'ayant aucun intention particulière envers le freluquet.
Zinda, de son épée, tranchait et coupait les lianes. Sa monture se cabrait, tentait parfois de combattre la douleur, mais prise entre les épines qui s'enfonçaient dans ses chairs et les entailles de la pilote, elle était déboussolée, ne sachant plus comment réagir.
Au-dessus des deux justiciers, un nuage d'esprits s'agitaient, formant un halo fongoïde qui se nécrosait de fantômes violacés. Certains plongeaient sur le Père Noël et le pénétrait comme pour le revigorer et lui donner plus de force, d'autres se jetaient sur les justiciers pour brouiller leur vision.
Arrivèrent dans ce joyeux bazard les premières troupes de Queen of Fable qui s'agglutinèrent autour de la maison. Des loups épéistes et des lapins armés d'arbalètes, intrigués par l'étrange spectacle. Les rats sur leurs montures volantes tentèrent une approche en fonçant vers Zinda depuis le ciel alors qu'elle arrachait la dernière liane qui s'en prenait à sa monture.
Autour d'Orion, la ville se distordait. Dans ce déluge de combat et de violence, les pavés se racornissaient comme du papier dévoré par les flammes, les maisons paraissaient devenir cendre et le ciel se noircissait.
Du balcon qui donnait sur la fête, Queen of Fable était dévisagée par la colère, elle qui voyait son illusion et ses pouvoirs être ainsi détournés et maudits tandis que de ses jumelles Anton Arcane souriait comme un diable, satisfait de voir que les choses allaient pour le mieux... Il décida alors de rejoindre sa tente pour suivre les opérations depuis une orbe d'obsidienne.
C'était hélas sans compter sur la chevauchée sauvage d'un bouc mécanique surmonté d'un Orc semi-aveugle.
Un aspirateur allumé qui n'émettait pas de bruit audible aux âmes bien nées et qui dévorait les esprits comme autant de friandises une nuit d'Halloween comme arme, il fit une entrée fracassante dans les troupes de Queen fraîchement arrivée. Quelques lapins sautèrent loin de l'impact mais une ribambelle de loups et d'arbalétriers n'eurent pas cette chance et finirent en quilles poilues.
A cet instant, une lourde main du Père Noël arracha une poutre et libéra un renne furieux qui bondit pour s'en prendre au premier qui oserait s'approcher de son "maître".
Un orage s'amoncelait au dessus de la scène et l'énergie qu'il commençait à dégager sembla un instant, comme dans un flash soudain, superposer à cette Bruxelles onirique le mirage de ce qu'elle était quelques mois plus tôt...
[HRP] - Ray est dans le grenier, quatre paquets se sont déchirés et des lianes s'élancent vers lui. Le Père Noël ne s'occupe pas de lui et parvient à libérer l'un de ses animaux qui le défendra s'il est agressé ; - Les spectres alimentent le Papa Noël d'Arcane ou tentent d'aveugler les justiciers ; - Zinda parvient à libérer sa monture des lianes mais déjà les troupes aéroportées de Queen arrivent pour t'abattre (des rats sur des oiseaux) ; - Des loups et des lapins/lièvres encerclent la maison ; - Orion parvient à remonter jusqu'à la demeure en aspirant les spectres au passage, il fait un premier Spare sur les troupes de Queen qui sont arrivées sur les lieux. - Les combats d'Orion avec les sapins ont déformé une partie de la ville.
Pour info, nous sommes actuellement au milieu du sujet.
Localisations : Il est passé par ici, le Flash du bois joli
Re: D pour Délivrer ! Sam 6 Fév 2021 - 14:49
James Whright continue son chemin, sans avoir à affronter le spectre. Ce qui étais une bonne chose, car cette incarnation-là du prince Khufu était moins férue de combats que la majorité. Le détective de Pinkerton préférait se concentrer sur la résolution du mystère. Un mystère qui semblait lié à cet étrange personnage habillé de rouge et à longue barbe blanche. James atteint l'endroit après l'arrivée de Ray Palmer et de Zinda Blake. Il n'assiste pas aux évènements mais entends des bruits au loin.
-Sapristi, on se bat là-bas.
Le détective soupire, souffle un peu et regrette de ne pas pouvoir se mettre à fumer pour apaiser un peu ses nerfs. Mais ce n'était pas le moment de fumer. Au moins parce que l'odeur du tabac attirerait immanquablement l'attention sur sa pauvre personne. Le détective de Pinkerton chemine donc à travers le parc envahit par la nuit, épée à la main et prêt à la brandir à la moindre alerte. Et l'alerte arrive rapidement lorsque des loups et des lièvres armés d'épées et d'arcs.
-Qu'est-ce que... Mais d'où sortent ces créatures ? Suis-je dans un conte ?
Grâce à un réflexe venu de ses millénaires d'expérience au combat, James dévia les flèches qui filaient vers lui. Mais les adversaires étaient trop nombreux, et la pluie de flèches qui fonçaient vers lui le contraignirent à se replier vers la porte de la maison. Comprenant que s'il ne faisait rien, il se retrouverait acculé et à la merci des archers. Alors, il se déporta sur le côté et chercha un endroit pour se protéger des flèches, mais il fut brutalement assaillit par un nouvel adversaire.
Un loup de taille humaine armé d'une épée. Le détective banda ses muscles au maximum pour parvenir à encaisser l'attaque. Un duel débuta entre les deux adversaires... Alors qu'au loin, des héros tentent aussi de se dépêtrer des situations dans lesquelles ils sont empêtrés.
[-James est sur les traces du Père Noël, Zinda et Ray -Il est piégé dans le parc, encerclé par les armées de loups et de lapins/lièvres -Il manque d'être piégé, et se fait agresser par un loup Bouh, j'ai l'impression d'avoir perdu le fil, j'espère que c'est pas le cas. Si un truc ne convient pas, hésite pas à me le signaler Degaton]
***
Spoiler:
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Re: D pour Délivrer ! Mar 9 Fév 2021 - 19:52
Des rats! Géants! Par tous les dieux il fallait que ce soit sa plus grande phobie qui tombe du ciel sur elle alors qu’elle avait réussie avec la plus grande des peines à libérer sa monture, et que Ray Palmer était en danger.
Spoiler:
“EEEEK!!”
Hurlant de peur la guerrière portant une cape en plumes bondissait sur le selle de la chauve souris géante qui décolla aussitôt, la pilote s’accrochant de toute sa poigne pour ne pas lâcher. L’animal s’éleva dans les airs en heurtant un des oiseaux géants et Zinda tentât de frapper avec son épée son cavalier, frolant les moustaches du rongeur. Elle n’est pas une épéiste et ne sait pas comment manier pareille lame aussi s’en sert t’elle comme une machette. Mais l’avoir dans les mains la rassure car c’est la seule arme dont elle dispose pour faire reculer ces horribles rats! “Plus haut Bat!”
La créature bat des ailes plus vite et arrivant au niveau de la toiture où Ray Palmer se trouve comme hors du champ de vision de ses poursuivants Zinda se laisse glisser après avoir donné une petite tape sur le flanc de la bête.
“Vas te cacher loin d’eux!”
Tombant parmi les tuiles elle manqua de glisser du toit mais se rattrapa sans chuter. La chauve souris s’en allait quand a elle, suivie par plusieurs cavaliers rats qui n’avaient pas remarqués que la cavalière était descendue. “J’arrive Palmer!”
Frappant de toute ses forces elle coupait une liane qui menaçait le scientifique avant de se mettre à coté. Là elle plongea sa main dans sa sacoche en cuir et en sortit l’étoile de l'Etranger qui avait mise à mal le Père Noel maléfique, brandissant celle ci devant elle tout en tenant fermement son épée. “Dégagez les sales bêtes!”
Elle espérait ainsi libérer le passage à Ray pour que l’horrible créature du traîneau soit vaincue...
HJ:
Spoiler:
-Zinda saute discrètement là où se trouve Ray en demandant à sa monture de s'éloigner, celle ci se faisant poursuivre par les oiseaux géants -Elle brandit l'étoile de l'étranger devant elle t coupe les lianes maléfiques menaçant Palmer
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Re: D pour Délivrer ! Mar 16 Fév 2021 - 10:30
The Blind Adventures of Orion: Cursed Christmas 4
Spoiler:
Désolé pour le contre-temps, trop de boulot urgent à rendre
J'avais réussi à enfourcher mon destrier enragé, ce qui me facilitait la tâche ménagère, directement du producteur d'ectoplasme au fond du sac Ghost-Buster ...
Quand ma masse d'arme était à gauche en train de béatifier un ennemi, mon tuyau était à droite à récolter les âmes perdues ...
Ma "vue" désincarnée me faisait voir les choses autrement qu'une vision dite normale. Je voyais maintenant approcher rapidement les trois petits points bleus qui se muaient en silhouettes humaines en pleine action à combattre des points rouges dont certains s'éteignaient sous leurs coups, mais aussi d'étranges lanières vermillons qui les agressaient et tentaient avec plus ou moins de succès de les enlacer.
Une ombre plus noire que les ombres émergeait des décombres de la toiture de la maison qui encombraient l'étage supérieur et d'une traction arrachait une poutre pour libérer une monstruosité apparentée à notre cher Comète.
J'assistais à cela en arrivant au galop mais je ne fus pas le seul à me rendre compte du phénomène. Ma moto-bouc stoppa tout à coup, manquant de me désarçonner, et leva la tête, scrutant la bâtisse. Même nos ennemis se figèrent devant son mutisme soudain, générant une trêve temporaire dans cette mêlée inextricable, certains même tournèrent la tête dans la direction que pointait son mufle sulfureux.
Je sentis une trépidation furieuse monter en lui, il se cabra brusquement sans que je puisse rien faire pour garder mon assiette et je chus grotesquement derrière lui alors qu'il s'élançait en barrissant de rage vers la masure, renversant tout ce qui se trouvait sur son passage pour finalement bondir en l'air, défoncer le pan de mur branlant qui le séparait encore du renne perverti pour le frapper de plein fouet.
Le choc fut trans-atomique. L'onde de choc se répercuta alentour, renversant tout un chacun d'un camp ou de l'autre, repoussant un instant lianes, lapins, souris, qu'elles soient chauves ou pas, loups-garous ou humains.
Le père-noël se retrouva sur le cul, acculé contre le mur adjacent alors que sous l'élan, renne et bouc traversaient le mur opposé, front contre front, cornes spiralées contre andouillers.
Si cela pouvait donner un peu d'air frais à mes coéquipiers, cela ne durerait pas longtemps, j'en étais conscient.
Tel un diable jaillissant de sa boite, je bondissais à mon tour, frappant et aspirant à tour de bras tout en courant à demi pour finalement suivre le même chemin que ma monture d'un dernier bond puissant.
Je m'encadrais dans la brèche et pris la mesure de la situation. Oh! Oh! Oh! Voici le père fouettard ! Gare à ceux qui n'ont pas été sage !
Petit coup d'aspirateur en arc de cercle au-dessus de nos tête pour éclaircir ce ciel trop embouteillé d'esprits, puis je prends définitivement pieds sur le plancher que je sens immédiatement beaucoup moins stable et solide que je ne l'espérais. J'avais l'impression de fouler un pont ayant été immergé trop longtemps dans un marécage qu'une sécheresse aurait laissé revenir en surface.
Faut déplacer le combat dans un endroit plus stable et plus aéré sinon ça va pas le faire ! Je dis au autres d'une voix suffisamment forte pour qu'ils m'entendent vu que je viens de me rendre compte que j'ai perdu l'oreillette, sans doute après la ruade de mon bouc.
Mes sens me faisaient percevoir une certaine lassitude chez mes compères, une forme de désespérance inattendue dont je décelais finalement la source chez ce père-surnaturel dépravé.
Il émanait de lui une sorte de malfaisance contagieuse qui les frappait continuellement et alourdissait leurs coeurs et leurs bras. Un désespoir insidieux auquel j'étais imperméable de par ma nature divine ...
Lapins et désespoir ... ?!? ... Crackers qui offrent à petits et grands la force d'espérer ; C'est le moment ! Du moins pour ces deux là, l'autre est encore dehors à se frotter à des loups à deux pattes.
Petits entre-chats en farfouillant dans ma besace, je repousse une ou deux lianes et envoie balader quelques cadeaux espiègles pour dégager le passage jusqu'à la petite Zinda dans la main de laquelle je mets un des gateaux :
Mange ça ! Vite ! Discute pas !
Aller jusqu'à Ray fut plus scabreux, les débris et les ruines sont branlantes et crient ou grimacent sous ma masse. Mais j'arrive à lui et réitère la livraison, Cracker dans la main et conseil impérieux Mange !.
Pas le temps de s'attarder car le Père-néfaste s'est relevé et beugle sa colère à qui veut l'entendre.
Petite cabriole et saut de carpe, me revoilà à nouveau à mon point de départ un peu plus stable qu'ailleurs et prêts à en découdre.
Hé grosse baderne ! Vient donc ici que je te frotte les oreilles et que je t'épile la barbe !
Je claque le manche de mon marteau dans la paume de ma main libre en signe de défit un sourire carnassier s'ouvrant sur ma face hilare.
[i]Résumé :
-Le bouc se prend de rage et fonce sur le renne resurgissant l'entrainnant hors de la maison dont la fragilité est encore accentuée. - Orion a perdu son oreillette - Il donne des Crackers à Zinda et Ray qui sont sur place. - Il défie le pére noël
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Re: D pour Délivrer ! Lun 22 Fév 2021 - 9:23
[HRP]Merci à vous pour vos réponses, et toutes mes excuses pour mon retard.[/HRP]
De son monde éthéré, Phantom Stranger gardait un oeil lointain et désincarné sur l'équipe que ses instincts, mêlés à une grande expérience de la nature humaine, lui avaient permis de réunir. Tandis qu'un loup gigantesque affrontait un détective des temps passés, qu'une guerrière de la seconde guerre mondiale hachait menues des lianes en brandissant un symbole d'espoir, qu'un Orc demi-dieu déboulait avec une monture hors de contrôle, il lui vint un instant la faiblesse de douter.
A l'inverse, depuis son orbe maléfique, Arcane savourait ce spectacle. Voyant ses créatures s'activer dans la destruction et la mort, il s'extasiait. Que ne donnerait-il pas pour avoir pu passer le bouclier magique et aller, dans le délice d'un massacre orchestré, s'escrimer face à tant d'ardeurs vaines.
La demeure fut alors traversée par une moto, montant jusqu'au grenier pour aller emporter un renne maléfique ; que les lianes se mirent à convulser devant l'étoile qui perdait de sa splendeur brandit avec ferveur par une valkyrie aux accents américains et une explosion vint ébranler cette scène chaotique.
Les murs se lézardèrent sous le choc alors que la peau du renne prit dans cette tourmente vint à fondre. Les restes du toit glissèrent dans la rue. Une pluie de tuile vint dispercer les troupes de la Reine des Fable qui entouraient la demeure. Le Père Noël monstrueux fut projeté contre un mur, laissant derrière lui l'empreinte de sa lourde silhouette inhumaine.
L'embrasement provoqué par l'explosion commença à dévorer goulument un bâtiment voisin. Faite de bois et de matière inflammable, la ville allait connaître un incendie à nul autre pareil.
Le loup qui affrontait John Wright fut déstabilisé par cette soudaine violence qui se déchaînait. Ses alliés, désorganisés face à l'arrivée d'un nouveau combattant lançaient des ordres à tout va. Déconcentré mais conscient de son devoir, le loup se mit à frapper plus vivement le détective. Il désirait en finir vite. Mais la précipitation est souvent une bien mauvaise alliée et le détective, pourtant pas plus à l'aise que son adversaire ne manqua pas de le renverser et de l'estourbir sans coup férir.
L'immense chauve-souris, encore engin mécanique peu de temps avant, s'était enfuie au loin, emportant avec elle une ribambelle d'adversaires qui servaient précisément de guide au reste de l'armée. La traînée de piafs montés était en effet l'unique point de repère qu'avaient les colonnes de lièvres, renards et loups. Le chiroptère alla se poser sur un toit, bien plus loin et siffla dans l'air du soir. Les rats, trop heureux de se saisir d'une telle proie fondirent sur elle. Ainsi l'armée de la Reine convergeait loin des héros aux prises avec les machinations d'Arcane.
La lame virevoltante de la guerrière de la seconde guerre mondiale faisait plus penser à la danse désarticulée d'une marionnette aux fils coupés, mais son efficacité n'était point à remettre en cause. Les lianes, plus que coupés, furent hachées, déchiquetées et réduites en une bouillie noirâtre à l'odeur âcre.
Les spectres, qui devaient servir initialement d'alimentation furent aspirés goulûment et le Père Noël, jusque là programmé pour une fonction unique entama une nouvelle "routine de fonctionnement". De multiples joyaux, gemmes et des câbles électriques qui parcouraient son corps s'activèrent. Une nouvelle lueur illumina son regard. Une lueur meurtrière.
D'abord, Atom qui le premier le menaça.
Ensuite l'Orc gigantesque qui le tançait après avoir distribué des rations à ses adversaires.
Menaces à éliminer.
L'une de ses mains glissa dans un sac et sortit une étoile noire. Elle pulsait d'une énergie maléfique qui brouilla instantanément toute l'illusion alentour.
Deux de ses six bras se lèvèrent alors qu'il approchait de sa première cible. Un frêle Scientifique. Menace mineure.
Les deux mains brandies s'illuminèrent d'une énergie noire, puisée à même l'énergie de Queen of Fable et filtrée par son terrible artefact.
- AVEZ-VOUS ÉTÉ GENTILS OU... VILAINS ? résonna sa voix qui composée de trois à quatre voix d'enfants.
Et tous virent alors surgir leur plus grand rêve...
[HRP] On rentre dans du classique pour Noël
- Zinda, ta diversion a éloigné les troupes ennemis loin dans la ville ; - Hawkman, tu parviens à défaire ton adversaire ; - Orion, ton bouc emporte le renne et le disloque, le Père Noël passe en mode colère et s'apprête au combat. - Ray, tu es pris pour cible par la Papa Noël ; - Le Père Noël vous projette tous dans votre plus grand rêve pour vous attaquer ensuite.
Il y aura une relance après celle-ci et ensuite la conclusion de votre folle cavalcade.
Pour les crackers, si vous les mangez, envoyez moi un petit MP, je vous dirais leur effet.
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Re: D pour Délivrer ! Mer 24 Fév 2021 - 23:04
Une violente explosion déconcentre le détective de Pinkerton dans son combat contre son ennemi lupin. Ce dernier est lui aussi déstabilisé, mais se reprend. Après un rapide affrontement, le détective parvient à mettre à terre la créature et lève son arme... Il s'apprête à la plonger dans le poitrail de la bête afin de l'achever. Afin de mettre fin à la menace qu'il représente pour lui et pour les éventuels humains se trouvant dans cette ville. L'arme qu'il tenait à la main faisait renaître en lui ses instincts guerriers, et il en fallait peu pour qu'il leur cède. Mais non, il fini par planter la pointe de son épée dans le sol et posa ses mains sur son pommeau en marmonnant.
-Ils ne sont que des outils... Et le code des guerriers m'interdit de les tuer.
De tuer un adversaire lorsque celui-ci était en état de faiblesse en tout cas. Et non seulement les loups étaient tous à terre mais encore ne paraissaient-ils réellement pas en état de se battre. En fait, ils avaient tous l'air d'être... Comment dire... D'être dans un rêve. Curieux, ça pouvait rêver des loups ? Et quel était cette magie qui endormait des animaux mais l'épargnait lui. Enfin... Il cligna plusieurs fois des yeux en voyant une silhouette apparaître devant lui. Une ombre qu'il en connaissait que trop bien.
-Sheila...
A peine eut-il prononcé ce nom que la forme gracile s'évapora dans l'obscurité. James resta un moment interdit, se demandant ce qu'il venait de voir. Mais un éclat attira son attention. Un éclat sombre, luisant de ténèbres. Le détective pesta, il n'avait jamais été très à l'aise avec la magie. Si certaines de ses incarnations avaient quelques pouvoirs qu'ils lui avaient légués, ce n'était rien de très imposant. Toutefois, il était peut-être le seul à pouvoir intervenir. Alors, le vieux guerrier prit son courage à deux mains et se dirigea vers l'endroit où se trouvait son ennemi. Le Père Noël... Avec deux bras en plus, il aurait pu être une représentation très étrange du dieu hindou Shiva, le dieu créateur-destructeur. Et sa voix était réellement perturbante.
-Mais... Qu'est-ce que tu es...
James a marqué un petit temps d'arrêt face à son adversaire, et s'il ne connaît pas l'image qu'à le personnage habituellement dans cette époque, il est quand même désarçonné. Pas pour longtemps, car ses instincts guerriers reprennent le dessus, et sans doute ses incarnations guerrières dans la foulée.
-Halte-là créature infâme ! Ton règne de malheur doit prendre fin, et Bruxelles sera libérée de ton joug, par Horus !
Si jamais Ray, Zinda ou Orion se réveillait pour voir un détective habillé à la mode du XIXème siècle menacer le Père Noël. Plus que le menacer, il fonce droit vers lui et dirige la lame de son épée vers les poignets tenant la pierre noire. Il entend les trancher pour séparer l'adversaire l'objet maléfique.
[-James est tenté de tuer son adversaire et tous ses congénères -Il manque de se laisser avoir par l'attaque du Père Noël -Il fini par renoncer, et se tourne vers la lumière -Le détective arrive face au Père Noël et le menace -James Wright s'élance vers son ennemi et veut lui trancher les poignets des bras tenant la pierre]
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Re: D pour Délivrer ! Jeu 25 Fév 2021 - 15:19
The Blind Adventures of Orion: Cursed Christmas 5
Tout à coup c'est le silence ...
Enfin, le silence si on fait abstraction des chants d'oiseaux qui jacassent et piaillent tout autour de moi, du son d'une brise légère dans les frondaisons, du murmure d'une source qui se déverse dans une mare dans le lointain.
C'est une harmonique d'odeurs et de sons qui viennent titiller mes narines et mes oreilles. Je suis assis en tailleur sur quelque chose de dur et mou à la fois, une pelouse rase sans doute, mais mes yeux sont fermés et ce n'est qu'une sensation parmi d'autres. Mes mains sont posées sur mes genoux, paumes levées au ciel et je sens la chaleur qu'un soleil méridional leur transmet.
Je reste quelques longs instants comme cela, à la fois complètement serein et inquiet. Quelque chose ne va pas mais ma mémoire n'arrive pas à définir quoi.
Des cris d'enfants sur ma gauche, qui s'appellent en jouant. Ils cherchent après quelqu'un. La voix d'une femme les enjoint de rester calme et de faire attention et les guide dans leur progression.
J'entends qu'ils viennent vers moi et le craquement de brindilles sous leurs pieds alors qu'ils débusquent au passage des oiseaux qui s'enfuient en criaillant leur mécontentement. Tout à coup ils surgissent dans la clairière où je suis réfugié et ils stoppent tous deux en s'exclamant et en appelant la femme.
Mère ! Mère ! Père est là !
Qui est là ? Leur père ? Pourtant je n'ai encore perçu aucune autre présence que moi. Peut-être si j'ouvrais les yeux le découvrirais je assis près de moi en train de méditer lui aussi ?
Ouvrir les yeux et regarder, cette idée me semble à la fois si normale et si étrangère ... Pourtant j'ouvre les paupières et un déluge de lumière vient frapper mes rétines, m'éblouissant à peine du fait de ma condition de Néo-dieux ...
Tout ce que j'ai ressenti est là, la clairière, la forêt, l'herbe rase et verte, le ciel bleu et le soleil de New-Genesis, tout est bien là. Par contre, un détail me fait froncer les sourcils, la cité des néos-dieux est bien plus à l’Est que je ne m’en souvenais, l’aurait-on déplacée sans que je m’en aperçoive ?
Deux jeunes enfants, un garçon et une fille qui semblent du même âge, se ruent sur moi les bras grands ouverts et leurs visages éclairés par une joie sans retenue. Ils vont vite et j’ai tout juste le temps de bondir pour me relever et d’une manœuvre experte je me retrouve à quelques mètres de là où j’étais un instant plus tôt à leur faire face.
Mon regard est irrésistiblement attiré par cette montagne noire qui se profile au loin par-dessus les sommets des arbres. Ce mont au sommet duquel une lueur rouge intermittente apparaît, signe d’une activité volcanique, ce volcan donc n’existe pas sur New-Genesis, mais bien sur Apokolips !
Là encore quelque chose cloche mais les deux enfants, aussi agiles que prompts, viennent chacun de me saisir une jambe et tournent leurs frimousses gaies vers moi. Par un simple réflexe, je mets mes mains sur leurs têtes et ébouriffe leurs tignasses.
Le garçon est roux et ses yeux sont bleus pigmentés de rouge sombre, un début de protubérance indiquant sa filiation avec ceux d’Apokolips commence à barrer ses arcades.
La fille a les cheveux noirs et des yeux sombres où luisent des lueurs d’amusement comme des phares en pleine nuit. Elle est le produit typique de New-Genesis. Pourtant, malgré leurs différences, ils ont un je ne sais quoi de commun qui prouve leur gémellité. Quelle est cette folie ?
On le tient ! On le tient ! Papa ! GrandPa DarkIsa nous ont donné la mission de te retrouver de te ramener au Palais Chaud pour recevoir la délégation avec oncle Miracle ! Et on t’a trouvé !
Dans le coin de la clairière mon Harnais, que je sais disparu depuis mon retour sur Terre, se transforme déjà pour accueillir plus de passagers et la fillette me lâche brusquement pour se précipiter dessus.
Cette fois ci c’est mon tour de tenir le guidon avec papa !
Le garçon grommèle un peu mais me libère à son tour pour la poursuivre. Je les suis du regard, perplexe, mais quelque chose attire mon attention sur la gauche, les broussailles s’agitent et tout à coup, une femme apparaît.
Grande, élancée, une chevelure noire veinée de quelques fils d’argent, des yeux noirs aussi insondables et profonds que ceux de la fillette, elle est toute habillée de blanc, une cape vaporeuse flottant derrière elle aux vents de son déplacement et de la brise qui agite les feuillages. Impossible me murmure la raison …
Elle me sourit tout en s’approchant sans détour. Ce sourire est bien le sien, mais il s’est éteint me susurre mon âme déchirée.
J’ai réussi à te préserver une demi-heure de tranquillité à les faire tourner en rond, mais ton fils est aussi bon chasseur que toi et tout aussi impatient. Il a déjoué mes pièges et a retrouvé ta trace.
Mon fils ? depuis quand ais je un fils et donc une fille ?
Elle est face à moi maintenant, si petite devant ma masse et ma stature, mais si forte et si paisible. Beckka …
Je ne peux m’empêcher de murmurer son nom et ma voix me semble sortir d’outre tombe. Ce n’est pas elle grogne mon esprit, mais la joie qui fait battre si fort mon cœur étouffe ses avertissements. Sa main est fraîche sur ma joue quand elle me la caresse.
Un souvenir réel celui là, à ce même endroit, un souvenir hurle quelqu’un dans ma tête à me rendre fou.
Je la sens se dresser sur la pointe des pieds afin de se rapprocher de mon visage, pesant de ses deux mains sur ma poitrine. Ses lèvres s’approchent doucement et inexorablement des miennes et tout mon être crie et se rebelle contre ce contact. DANGER !
Du coin de l’œil je devine les enfants qui miment un voyage et tout à coup, une pulsation étrange les transforment en lapins alors que mon harnais qu’elles tentent de circonvenir se met à bêler rageusement. TROMPERIE !
Le souffle qui filtre entre les lèvres de Beckka inonde mon visage, mais ce n’est pas la saveur sucrée qui la caractérisait qui m’entoure alors mais une odeur fétide de décomposition. TRAHISON ! DANGER !
Je me redresse, mettant hors de portée mes lèvres à celles de cette créature à l’image de la femme que j’ai aimé jadis.
Non ! Ma bouche est pâteuse et ce simple mot sort difficilement tant mon esprit est embrouillé, comateux. Mais une volonté farouche s’installe en moi, une colère aussi.
Pourquoi ? laisses toi faire, laisses toi glisser dans mes bras et nous serons ensemble pour l’éternité …
Mielleux sont le ton et les mots, enjôleur ce visage qui me poursuit alors qu’elle s’élève dans les airs et qu’elle se tient à ma hauteur, les yeux dans les yeux. Mais ce noir profond des pupilles qui était sien est devenu une ombre, obscure promesse d’un avenir aussi perdu que ce passé regretté.
NON !
ma vue se brouille et s’éteint, le monde autour de moi redevenant un diaporama de gris où quelques points plus brillants semblent s’éteindre peu à peu pour certains.
Mais une chose en moi ne s’éteint pas, enfle et s’amplifie, monte comme la lave dans le cône du volcan sans rien qui puisse la contenir. L’énergie qui a fait croire pendant si longtemps que j’étais le fils de Darkseid, lui-même possesseur de l’Omega-Force.
L’Astro-Force si longtemps contenue s’échappe par mes orbites vides, sans le carcan du regard et des yeux pour la diriger. Sa puissance balaye tout sur son chemin, faisant reculer les ombres, dévastant et atomisant le non-vivant en évitant autant que faire se peut le vivant.
Elle nimbe mes mains, serrées en poings jusqu’à en blanchir les phalanges.
Et ma rage éclate, fulgurante, dévastatrice. De mes bras tendus pulse un rayonnement qui vulcanise les bras de la créature d’ombre qui se voulait ressembler au symbole de cette fête humaine qu’est Noël. L’une d’elle tient un objet, une pierre, qui est liquéfiée sous le flux énergétique.
J’ai évité de peu la forme humaine qui se tenait devant le monstre, prête à l’attaquer ou à être attaquée. Cela n’a duré que quelques instants fugaces et quand enfin je reprends sur moi, je regarde mes poings fumants encore qui sont redevenus, non pas ceux d’un néo-dieu humanoïde, mais ceux d’un Orc.
L’affaire n’est donc pas finie ! Instinctivement, me désintéressant de la chose diminuée et agonisante, je cherche où se trouve un pouvoir plus grand, celui de son maître … A qui c’est le tour de subir mon courroux.
Je te sens ! Je te vois, si tu ne viens pas à moi, j’irais à toi !
[/center]
[i]Résumé :
-Orion est transporté dans une vision de ses rêves les plus secrets et les plus chers - Orion perçoit le mensonge et le brise - Sa colère et son ressentiment font monter en lui l’Astro-Force qu’il pensait perdue à jamais avec ses yeux - Orion met en cendre les bras de la créature et liquéfie la pierre qu’il tenait - Il cherche et trouve la trace du maître de ce jeu funeste
Ray Palmer
Super-Héros
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DC : Superman - Bruce Wayne.
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: D pour Délivrer ! Ven 26 Fév 2021 - 13:21
(HJ/ Toutes mes excuses : je me rends compte que je n'ai pas répondu à des tours précédents, car j'avais perdu le fil de qui devait répondre. Je corrige rapidement. /HJ)
Figé. Ray Palmer est... figé. Pendant un long moment.
Dès qu'il voit l'abominable Père Noël maléfique, son corps entier se bloque et rien ne peut le sortir de cette catatonie. Rien. Pas même les lianes qui s'échappent des paquets piégés. Pas même les menaces qui pèsent sur lui. Pas même la venue salutaire de Lady Blackhawk, qui arrive littéralement pour le sauver et le protéger.
Lui ne bouge pas ; ne bouge plus.
Parce que... il a vu ça. Il a vu tout ça. L'horreur.
L'horreur qui correspond à ce que la créature est. A ce que certains ont fait à des innocents, à des enfants, pour créer cette abomination. Ray Palmer a vu beaucoup de choses dans sa vie – mais ça, ici, ça le choque. Ça le crispe. Ça le bloque.
Jusqu'à ce que ce Père Noël terrifiant s'en prenne à eux tous.
Jusqu'à ce qu'il soit plongé dans un rêve... dans son rêve. Son plus grand rêve.
Il voit, alors. Il voit tout.
Il voit l'Académie Palmer, qu'il fonde et dirige ; où tout se passe bien. Où les étudiants sont heureux, et en vie – et restent en vie, même après. Il voit Ivy Town, transformée et éblouissante, formidable cité du futur. Il voit le pays, le monde entier qui changent grâce à sa technologie... grâce à lui.
Ray se voit, en train d'accomplir son rêve. Changer le monde, l'améliorer. Par la science. Par son esprit. Sans jamais utiliser ses poings... sans salir ses mains.
Palmer voit cela, et il sourit ; un instant. Un instant seulement.
Car son esprit, son inconscient lui rappellent combien il a été figé – et pourquoi. Par qui. Par quelle horreur. Par quelle abomination.
Et tout cesse, alors. Tout explose, plutôt.
Ray Palmer pousse un terrible cri silencieux, en projetant toute sa colère envers ce rêve et les manipulations de l'esprit. Celles-ci cessent, devant sa rage et sa crispation.
Pas ça, pense-t-il alors ; tout, mais pas ça. Il y a trois choses que l'ancien Atom ne peut supporter, dans ce monde et tous les autres.
Ses proches attaqués ou menacés. Les fascistes, surtout les Nazis. Et les torts aux enfants.
Ici, il est confronté à au moins deux sources de fureur... et il s'abandonne à sa colère, qui produit un contre-coup psychique brutal qui le sort du rêve. Enfin.
« Gentil ou vilain, hein ? »
Ray rouvre les yeux, et découvre le Père Noël maléfique qui avance vers Zinda et lui. Menaçant. Dégoûtant. Repoussant.
« Flash fact, dirait un ami. »
Il plonge sa main dans sa veste, et en sort un objet qu'il agrandit rapidement.
« Je ne suis plus un super-héros... je ne suis plus ces catégories, et ces règles. »
Palmer lève sa main, soudain armée.
Par un bien étrange pistolet, qui s'anime dès qu'il appuie sur la gâchette. Un projectile file.
Et le Père Noël maléfique est soudain plongé... dans une transe. Dans une véritable transe, brutale et désagréable, alors qu'un gaz agressif pénètre dans son corps. Il se crispe, il se fige ; rongé par des spasmes douloureux, et terribles.
« J'ai joué au méchant petit chimiste, en additionnant la formule du gaz de Sandman et celle des produits de l'Epouvantail. Je cherchais un sale type sur qui le tester. Tu feras l'affaire. »
Le scientifique souffle, et serre les pojgs – puis se tourne vers Zinda, pour voir si elle se réveille aussi. Afin d'agir, ensemble.
Afin de retrouver les responsables... et de les faire payer. Pour tout ça.
(HJ/ Résumé rapide : - Ray est figé dès qu'il voit ce qu'est le Père Noël maléfique ; - Ray reste figé jusqu'au rêve, dont il sort parce que le Père Noël maléfique le touche trop et l'énerve au point de créer un contre-coup psychique ; - Ray bloque le Père Noël maléfique durement, puis regarde Zinda pour espérer enchaîner avec elle et retrouver les responsables de ces horreurs. /HJ)
L’odeur de foin coupé mit à sécher lui rappelle son enfance. Mélangé à la senteur d’un champ de tulipes rouges voisin elle associe cette nostalgie à une odeur qu’elle a aimée sentir quand elle volait...ici. En hollande. Elle était dans le ciel à l’époque, les Blackhawks soutenaient une offensive anglaise. Des milliers d’avions avaient survolés le pays occupé par les Allemands ce jour là, et en passant au dessus de ces champs face aux moulins elle avait sentie cette odeur. Depuis Market Garden le parfum des tulipes avait toujours été celui de la défaite pour elle, mais pas aujourd’hui pourtant.
Sur sa moto arrêtée dans un champ Zinda regarde le paysage magnifique et ne voit pas de panache de fumée à l’horizon. Il y en avait eu tellement à l’époque pourtant, à cause des villes bombardées par eux. Les alliés. Les “bons”, les “gentils”. Le pire c'était que c'était pourtant bien eux les gentils de l'Histoire, çà en dit long sur le camp d'en face. Elle prend une grande inspiration, elle se sent bien. C’était comme si….comme si elle vivait cette époque mais sans ce qui l’avait gâchée. Sans la guerre.
“Bonjour.”
Elle tourne la tête sur le coté et son cœur bondit dans sa poitrine en voyant l’homme qu’elle aimait en ce temps là. A tord ou a raison, en amour la raison est peu de chose il faut dire.
Janos Prohaska. Grand, beau, charismatique, héroïque. La lumière autour d’eux est splendide et donne envie de prendre les airs là, maintenant. De voler pour le plaisir de ne faire qu’un avec le vent, ressentir cette sensation pareille à nulle autre.
“On a réussi?”
“Oui, la guerre est finir Zinda. Les Allemands se sont rendus.”
“Oh...tu...tu comptes rentrer en Pologne maintenant?”
Dit elle tremblante à l’idée de ne plus le revoir. Il s’approche d’elle en marchant dans les foins coupés et pose sa main sur le guidon de la moto de Zinda. Il la regarde et dans son sourire il y a toutes les promesses du monde. Il était doué pour çà, mais elle le sait sincère à cet instant.
“C’est beau non?”
Dit il en regardant les champs autour d’eux, son regard perçant comme celui du faucon qu’il était.
“J’aime beaucoup oui.”
“Alors que dirais tu de...faire ta vie. Ici. Avec moi. On aurait un beau mariage ici un soir de septembre et tous les autres viendraient. André amènerait du champagne, beaucoup. Il coulerait à flot à y piquer une tête. Et puis on élèverait nos enfants ici, toi et moi. Il auront bien besoin de pilotes dans ce pays non? On resterait les meilleurs. On volerait avec nos enfants Zinda.”
Il approche sa main du visage de la jeune femme pour essuyer ses larmes et plie ses genoux pour l’embrasser sur sa moto, celle ci se laissant totalement porter par ce rêve. Abandonnant lâchement les autres, piégée dans un moment qu’elle aurait tant voulu vivre.
HJ:
Spoiler:
Malgré les efforts des autres Zinda ne se réveille pas et dors sur le sol alors que le combat a lieu autour d’elle.
Universalis
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Re: D pour Délivrer ! Lun 1 Mar 2021 - 10:37
Vêtu à la mode du XIXème siècle, le guerrier restait un guerrier et sa lame trancha la main avec une aisance redoutable. L'épée transperça les chairs, brisa les os et interrompit les connexions nerveuses recomposées de toutes pièces par Anton Arcane. S'ensuivit le déchaînement de l'astro-force qui carbonisa deux bras de la créature, emportant le moignon et la main encore suspendue dans les airs avec sa pierre. Un timing parfait. N'y aurait-il eu la lame du guerrier que l'Astro-force n'aurait pas prise la pierre dans son rayonnement cosmique.
La créature tituba sous le coup du déséquilibre plus que d'une douleur qu'elle ne pouvait ressentir. Les artefacts qui le composaient se mirent alors à chatoyer de teintes sinistres. Le Père Noël tourna sa tête vers ses nouveaux assaillants tandis que Ray Palmer reprenait ses esprits et lui offrait un cocktail de gaz qui aurait terrassé n'importe qui d'autre. La créature naviguait à présent dans un brouillard d'illusions.
Anton Arcane, voyant l'affaire tourner court, hurla de colère et planta ses doigt griffus dans son bureau en métal. Si cette mission échouait, le pouvoir de la Reine des Fables s'étendrait plus grand qu'auparavant. Il regeait et imaginait déjà ce que Per Degaton aurait pour lui le cas échéant. La fuite était une nécessité car s'il méprisait le chancelier, il ne doutait pas de sa rancoeur et des raffinements que pouvait lui inspirer sa déception. Mais hors de question de laisser cette timbrée de Queen of Fable avec autant de pouvoir... Cette bande de trouble-fêtes allait peut-être pouvoir lui être utile pour diminuer les dégâts. Il posa une main rageuse sur son orbe.
Le monstre convulsa. L'occultiste devait outrepasser les visions morbides et les effets délétère de la substance d'Atom pour parvenir à tenir une connexion à peu près potable. Il ne pourrait user de cette carcasse en plein naufrage que pour communiquer... L'heure de semer le trouble et de leur faire comprendre que la partie n'était pas terminée.
- Je constate que la reine des Fables a su se choisir une équipe de héros à sa botte, lança Arcane de sa voix suintante de mal. Dans moins d'une dizaine de minutes désormais, j'imagine que votre reine pourra aposer son étoile au sommet du sapin et étendre son influence sur tout le pays... Je vous félicite...
La créature s'affaissait, les dégats et les produits chimiques faisaient sauter une à une les différentes connexions qui maintenaient son existence.
- je... vous... félicite..., sombra la voix.
D'un coin des yeux de la créature, l'occultiste put alors distinguer la forme de Zinda, toujours au sol, piégée dans l'illusion de l'étoile maléfique, sortilège persistant qui ne s'effaçait pas avec la destruction de l'artefact.
La chose qui devait être le chevale de Troie le plus sophistiqué d'Anton Arcane s'effondr, tout à fait vaincue.
Il restait cependant encore une carte à jouer pour Anton. Cette blonde assoupie en armure serait un parfait véhicule pour la suite des opérations. Il fit amener dans sa tente un prisonnier et son jeu de couteaux gravés...
***
Sur la grande place, la fête battait toujours son plein. Tous étaient à présent tournés vers l'arbre gigantesque qui s'illuminait d'innombrables bougies. La reine, glorieuse et à l'orée de l'apogée de son règne, était triomphante. Elle devait nourrir encore le coeur de ses sujets de mile rêves et de mille espoirs. Tel était le conte qu'ils vivaient. Tel était l'atroce maladie de ce pouvoir. Quiconque aurait eu une once de jugement aurait déjà perché l'immense étoile portée par des trolls déguisés en santon pour en finir, mais la magie a un prix. Celle de la reine est de se conformer à ses délires, à la folie qui l'emporte, aux règles du conte et un conte ne se brade pas. Un conte ne respecte pas la logique du pragmatisme, mais cette de la narration.
Elle étendit ses bras comme deux ailes sur cette foule et parla d'une voix forte et claire pour ce qui devait être le discours le plus important de sa vie, celui qui lui permettait de distordre cette réalité comme jamais encore elle ne l'avait faite. Croyez, songeait-elle, croyez mes fidèles sujets et vous aurez...
***
En même temps, une victime fut sacrifiée.
Et le rêve de Zinda devint un cauchemar.
Son amour, dans son magnifique costume d'aviateur, qui lui vendait le rêve d'un mariage qui n'avait jamais eu lieu s'écarta d'elle. Il porta une main à son visage et l'arracha pour révéler celui affreux d'Anton Arcane.
- Joyeux Noël, lança-t-il avec un rictus affreux qui souleva les morceaux de chairs qui lui servaient de joues. Il risque d'être le dernier... Vous vous réveillerez dans quelques instants... peut-être... mais avant...
Autour d'eux, les tulipes n'étaient plus que de sombres tournesols flétris qui vomissaient leurs graines putrides sur un sol de terre noire. Les moulins étaient comme frappés par les siècles et leurs belles peintures n'étaient plus que leur souvenir de leurs teintes d'antan. Le Soleil était noir comme dessiné à l'encre de chine et le ciel était devenu sombre.
- Je dois vous prévenir. Vous et les vôtres avez fait les affaires d'une magicienne sans pareille. La Reine des Fables est à deux doigts de mettre son étoile sur un arbre qui lui servira de bombe atomique magique dans ce monde... Je vous conseille d'aller porter la vôtre avant qu'il ne soit trop tard...
Mais, dans la tête de la guerrière résonnaient d'autres paroles. Des échos obsédants.
- Tout ceci peut devenir réel, murmuraient les vents qui l'entouraient. Arcane... Anton... peut faire de ce rêve... une... réalité...
TEMPS...
MAGIE...
Arcane... Anton... peut faire de ce rêve... une... réalité...
Il coupa alors son rituel, restait à savoir si Zinda replongerait dans ses rêveries là où elle les avait laissés dans l'indifférence propre au monde onirique ou si elle se réveillerait. A ce moment Orion put sentir l'énergie magique de l'affreux occultiste depuis le camp de la Légion Nibelungen.
Autour du groupe victorieux, le monde était devenu sombre. La violence certes accompagnée par la dissipation de l'énergie maléfique du Père Noël paraissait être comme l'épicentre d'une vague de corruption qui frappait les rues et les animaux anthropomorphes de la reine qui redevenaient de simples animaux. Les loups dévoraient les lapins et les renards.
A l'entrée de la ville, proche du campement, les maléfices de la Reine des Fables s'affaissaient grâce à cet afflux d'énergie. La barrière amgique devenait plus frgile. La légion Niebelungen put alors pénétrer le domme de protection. Le général Arcane, lui, sortit de sa tente, satisfait de son dernier coup et sauta dans sa voiture, lui ordonnant de quitter le pays au plus vite... Avant de pouvoir quitter l'Europe...
Phantom Stranger apparut devant le groupe, comme l'image d'une télévision cathodique mal réglée.
- Héros... justiciers... Je dois vous demander un dernier effort... Je n'ai pu jusqu'à présent être à votre secours mais l'énergie de cette ville me permet de venir vous donner un coup de main.
Il étendit une main et, chose rarrissime, usa lui-même de magie. Le traîneau maudit changea complètement et devint semblable aux gravures publicitaires que l'on aurait d'un véhicule de Père Noël. Un attelage de reines magnifiques accompagna la création.
- Je ne puis rien de mieux, tout est embrouillé ici. Le temps nous est compté. Queen of Fable ne doit en aucun cas disposer de la puissance qu'elle cherche à acquérir.
L'armée de la reine, désormais consciente d'avoir été bernée face à la chauve-souris géante reconvergeait de nouveau vers les justiciers et l'origine de cette étrange déformation qui transformait leur ville.
Le chemin jusqu'au sapin ne serait pas de tout repos...
[HRP] - Vos actions réussissent grâce à leur union ; - Le Père Noël s'affaisse après qu'Anton Arcane ait pu l'utiliser une dernière fois pour vous transmettre un message ; - Votre combat a transformé la zone et les sorts de la reine sont moins puissants dans votre zone, son armée est entre vous et le Sapin ; - Anton Arcane passe par le "rêve" de Zinda pour lui transmettre deux messages : il faut arrêter la reine et lui insuffler l'idée que son rêve pourrait être réel grâce à lui (magie + technologie temporelle) ; - Orion sent l'origine de la corruption dans le camp de la légion ; - Zinda se réveille si elle le souhaite ; - Phantom Stranger apparaît pour vous en remettre une couche et vous fournit un traîneau et un équipage pour aller rejoindre le Sapin ; - La Reine des Fables a commencé son discours qui doit aboutir à l'accrochage de l'étoile.
Je vous propose de vous élancer dans cette dernière étape, après quoi, je concluerais le sujet et vous aurez le droit à votre conclusion + récompense
Merci à vous pour votre investissement malgré une animation quasiment jamais à l'heure et sans doute trop embrouillée ^^' [/HRP]
Situation : Ray n'est plus un super-héros du quotidien, qui lutte contre le crime chaque jour. Il assume cependant une vocation d'aventurier, de super-scientifique... et même de super-héros, mais orienté sur la science et les mystères. Il retrouve ses super-pouvoirs, après avoir réutilisé la bio-ceinture. Habitué au "petit", il entend désormais lever toutes les interrogations sur les détails troublants du monde et de l'Histoire, notamment après avoir découvert des volumes de l'étonnant Guide Planetary. En parallèle, il dirige toujours la Justice Academy, renommée Titans Academy, qui forme des super-héros novices, et aide ceux qui le demandent.
Localisations : Ivy Town.
Inventaire : Vêtements souples de technicien scientifique. Veste bleue, avec nombreuses poches contenant des objets miniaturisés, qu'il peut agrandir selon les besoins. Bracelet au bras, donnant accès à des systèmes informatiques mais aussi à des portails du Microvers (pour voyager plus aisément sur Terre) et de la Time Pool (permettant de voyager dans le Temps).
Combinaison d'Atom, avec micro-ordinateur intégré et relié aux systèmes de la Titans Academy et des logiciels de Ray Palmer. Bio-ceinture intégrée, gadgets divers rapetissés pour qu'il les agrandisse via la technologie d'étoile naine blanche. Masque de protection, défenses et armes essentiellement non-mortelles.
Re: D pour Délivrer ! Lun 1 Mar 2021 - 14:20
« … ah d’accord. »
Ray Palmer passe ses mains dans ses cheveux, après l’avalanche de rebondissements qui s’est abattue sur lui et le groupe improvisé par le Phantom Stranger. Que d’événements, oui.
Que d’horreurs. Que d’abominations, dans cette ville de Bruxelles transformée pour le pire par Queen of Fables, avec l’invasion à peine repoussée du vice d’Anton Arcane. Que de brutalité. Que de violence.
Que de crispations, surtout.
« C’est… okay. »
Il se détourne du Père Noël maléfique terrifiant, dont la souffrance ne change en rien le dégoût qu’il provoque chez le scientifique. Ce dernier tourne sur lui-même… et pose finalement le regard sur le cadeau du Phantom Stranger.
Son don. Son présent. Son… aide.
Son traîneau.
Exactement comme celui du véritable Père Noël – comme on peut l’imaginer. Comme on peut le rêver, dans les périodes de douceurs et de bonheur en fin d’année.
« Carrément. »
Ray lâche ses cheveux, et croise les bras en fixant l’engin. Autour de lui, ses camarades se remettent… essayent de se remettre, plutôt. Il envisage plusieurs fois de les aider, de venir à eux – mais il n’en fait rien. Il ne saurait pas quoi dire, encore moins quoi faire.
Ce voyage va les changer, tous. En tout cas s’ils parviennent à s’en sortir.
« Bon. »
Palmer se redresse, et s’empare de divers éléments dans ses poches ; des armes. Il les fait grandir. Il s’arme, littéralement.
Jusqu’à se sentir prêt – au moins autant que possible, dans cet enfer magique.
« On… y va ? Ce… ça serait dommage de faire attendre les… vieilles saloperies pas sages ! »
Ray glousse – et bondit sur le traîneau, qu’il entend lancer ; en tout cas préparer. Pour qu’un pilote, et notamment une pilote chevronnée, s’en occupe.
Pour filer dans Bruxelles. Pour rejoindre le grand final. Pour filer dans les airs. Vers l’infini… et la Saint-Nicolas !
(HJ/ Résumé : - Ray est choqué par les événements, et notamment le traineau offert ; - Ray envisage d’aider les autres, mais ne sait pas quoi faire ; - Ray récupère de nouvelles armes, puis bondit sur le traineau ; - Ray file avec les autres dans les airs. /HJ)