M comme Maudit

D'impeccables rangées de soldats s'alignaient dans une précision inhumaine le long d'une interminable piste de décollage et d'atterrissage du fleuron de la la flotte Degatonienne. L'immense bâtiment volant défiait toutes les fabrications de ce siècle, tant par ses technologies que son énergie et son armement. C'était une aberration temporelle qui mélangeait tant d'époques et de savoir-faire qu'il eut été impossible de le situer précisément dans une quelconque chronologie. Gigantesque structure de métal, de verre et de cuivre, elle comportait tous les attributs d'une ville. Doté d'une tour de contrôle qui le traversait en son centre pour s'étendre au dessus et en dessous de lui, son allure général était celle d'une sanguine toupie agrémentée de quatre pistes de décollage.

C'était à la fois un quartier général, un vaisseau amiral et une prouesse militaire. Entouré d'une flottille de navires sortie tout droit d'un délire steampunk, alliant des appareils à la modernité décoiffante avec des dirigeables et des des biplans technologique réhaussée aux standards du XXIIIème siècle. Une flotte hétéroclite mais nombreuse, imposant une ombre sinistre au dessus de la Baltique où elle stationnait présentement.

Le général Immortus, ancien officier du très célèbre Vandal Savage, avait changé d'obédience après la chute de ce dernier (1) et effectuait l'inspection du sublime bâtiment dont il allait prendre le commandement. Le cœur de l'immortel stratège battait comme un tambour une journée de bataille tant il était époustouflé par la puissance qui émanait de cette titanesque création. Le chancelier lui avait promis le fer de lance de son armée et il avait tenu parole.

Aux côtés de cet officier qui alignait les décorations comme l'armée alignait ses légions, un homme. Un génie scientifique qui avait jeté son talent dans cette nouvelle armée pour la promesse d'un lendemain sans méta-humain : le professeur Ivo.

Les deux hommes remontèrent, plein d'orgueil, une partie de la piste pour rejoindre la tour de contrôle et atteindre la chambre "M" où se tenait le résultat de la colère du chancelier.

Lorsque la double-porte s'ouvrit dans une lourdeur toute pneumatique, Immortus put admirer une minuscule fiole remplit d'un liquide verdâtre connecté à tant de machines et de câbles qu'elle devenait presque invisible. A l'intérieur flottait l'être soi-disant le plus intelligent de l'univers : Mister Mind. Le fameux professeur "M" qui avait tenté d'user de ses recherches pour doubler le chancelier (2) après le fiasco en Albanie (3).

Une main noueuse vint se poser contre la surface froide. Quelle aubaine avait eut Degaton de récupérer ce vermisseau fragilisé et meurtri quelque part dans les montagnes des Carpates (4). Profitant de sa fragilité, il avait mis le professeur Ivo sur l'affaire pour en faire un serviteur lobomotisé du Régime. Réduit à l'état d'esclave grâce aux traitements géniques et chimiques du génie scientifique, le professeur "M" avait bien œuvré. L'alien parasite devenu l'esclave de ceux qui auraient dû n'être que ses hôtes avait servi la cause... Jusqu'à ce que les traitements ne firent plus effet et que le ver tente d'infester l'Europe et quelques surhumains telles que Power Girl ou même Divine (2). Projet bien vain.

Mais le dictateur devait le remercier : la petite démonstration de Mister Mind avait révélé tout le potentiel d'une utilisation "raisonnée" de ce ver et de ses clones dégénérés. L'armée de Degaton se délitait depuis Bruxelles et l'Albanie, depuis les insurrections en Grèce, depuis les retournements en Irlance et la violence qu'il y déployait en retour et maintenant le séisme économique provoqué par Orm et ses amis. Les défections, les actes de mutineries et la grève du zèle devenaient de plus en plus fréquents. L'un des socles de son pouvoir s'effritait dangereusement. Aussi avait-il fait produire des répliques lobotomisées de Mister Mind pour les injecter dans le crâne de ses soldats sous couvert d'une campagne continentale de "détection" et de "prévention des risques" de manipulation mentale alien. Douce ironie.

Des milliers et des milliers de soldats, jeunes ou vieux, hommes ou femmes logeaient donc de façon inconsciente un vermisseau dans leur crâne qui attendait les ordres d'un "parasite maître" qui baignait pour le moment dans une douce léthargie chimique. Sa punition pour avoir osé défier celui qui se voulait un seigneur incontesté et incontestable.

Le général Immortus s'assit sur un fauteuil de commandement relié à de nombreux équipements. Le professeur Ivo appliqua de nombreuses électrodes sur son front qui se dégarnissait. Il brancha des perfusions sous cette peau parcheminée que l'on pouvait presque craindre de voir se déchirer tant elle paraissait fine. Il baissa un casque étrange par dessus et le connecta à de nombreuses machines pour superviser son état physique. L'immortalité et le facteur de régénération du général en faisait un cobaye de choix.

Une faille spatio-temporelle s'ouvrit à leurs côtés. En surgit Degaton lui-même suivi d'Ultra-Humanite, l'autre architecte de cette formidable machinerie et d'un homme qui avait tout à gagner à s'allier à une conquête du monde parfaitement orchestrée : Ibac. L'abominable et terrible ennemi du célèbre Shazam. Car là où le chaos s'invitait, Ibac suivait inéluctablement. Le violent adversaire de toujours du plus grand justicier du monde rêvait de dévorer le monde pour ses propres appétits et jamais il ne lui avait paru si proche.

- Général Immortus, salua Degaton sobrement. Vous serez aux premières loges pour la conquête du Monde...

Il fit un geste de la main pour ordonner à Humanite de continuer le protocole.

Tout paraissait se dérouler comme une partition de musique jouée par un orchestre de talent.


C'était sans compter le mouchard laissé par Siobhan lors d'une incursion éclair dans la chancellerie (3); c'était sans compter les relais de télécommunications piratés par Blue Beetle (5) ; c'était sans compter sur T.O. Morrow récupéré en Albanie (3) ; c'était sans compter sur L'Irlande (6) et ses réseaux infiltrés, c'était sans compter sur les fuites d'Estonie, de Suisse, de Grèce, sans compter sur les efforts de Hawkman et Silver Banshee pour avoir un pied dans chaque résistance (7).

C'était sans compter sur le souffle de la liberté qui, même étouffé, même réduit à un simple murmure, agitait et bouleversait un monde souterrain conscient que l'échange d'information formait le socle d'une victoire lente et progressive, mais inévitable.

T.O. Morrow lâcha toutes les informations qu'il avait entendu de la part du docteur Maru concernant l'utilisation de technologies psychiques pour conduire une attaque coordonnée contre la Russie déjà affaiblie par un assassinat politique ( 8 ). La cible avait été simple à identifier : Saint Petersbourg, le jour où le président de l'une des plus vastes Nation du monde aurait dû tenir un meeting politique qui s'était transformé en une réunion de crise pour contrer le contre-coup de l'activisme débridé d'Orm et de ses troupes.

Le mouchard révéla les détails du rassemblement des troupes et la présence d'Humanité, Ivo et Immortus. Seul Ibac, élément surprise n'avait pas été prévu par les autorités militaires.

Le système d'espionnage des télécommunications prévint heure par heure du départ de troupes un peu partout en Europe pour rejoindre les forces d'invasion qui se rassemblait. Permettant à chacun d'estimer la puissance que déployait Degaton.

Quant aux rebelles sur place, ils avaient pu estimer la quantité d'armement qui s'était déplacé dans tout le continent, ils avaient pu constater qu'à l'orée de cette invasion, la chancellerie avait mis en place une grande campagne qui avait nécessité le déploiement de containers particuliers dont certains avaient été détournés avec des complices corrompus de l'administration. Les justiciers avaient donc pu obtenir avant toute cette opération de précieuses informations sur les vers utilisés par Degaton.

L'heure de la revanche paraissait avoir sonné pour le Monde Libre.

La Justice League, via le très efficient Cyborg, avait sonné l'alarme concernant imminence de la menace et avait rassemblé l'équipe qui lui avait été permise dans cette situation. Hélas pour lui, sans le savoir, deux autres opérations avaient lieu en même temps, causées par les remous temporels désespérés d'un tyran à l'agonie. D'autres histoires qui hélas l'empêchaient d'espérer une équipe qui puisse en finir rapidement et avec laquelle il allait devoir vaincre, car de cette réussite dépendait beaucoup plus que le sort de la Russie.

Depuis la Tour de Justice, devant des écrans qui indiquaient de nombreuses déchirures spatio-temporelles un peu partout en Europe, il prenait conscience que le Régime agissait comme une bête désespérée. Cette opération serait-elle le succès qui causerait cette réaction de la dernière chance ou serait-elle la défaite qui animait un regain d'espoir pour le dictateur temporel ? Il le saurait bientôt...

Il se tourna alors vers les quelques vaillantes âmes pour leur présenter la situation. Il dénombra les vaisseaux, les troupes, les estimations du matériel, il détailla ce qu'il savait des vers utilisés même s'il ignorait les détails des gigantesques machines d'Humanite et d'Ivo. L'on sentait cependant dans le timbre de sa voix l'inquiétude.

- Je ne vous cacherais pas que c'est la merde en Europe, j'ai une autre équipe sur le coup mais on doit se battre sur plusieurs fronts et là si on intervient pas, on est parti pour une guerre mondiale en plein chaos écologique et économique entre des puissances nucléaires aux abois. Si on abat cette flotte, on peut espérer la fin de l'armée de Degaton.

Soudainement, les écrans s'illuminèrent et des voix retentirent. De nombreuses cellules des résistances locales indiquaient que des troupes étranges débarquaient dans les villes soupçonnées de collusions... mais ce n'était pas le présent combat, c'était l'autre front.

- Faites au mieux. Vous avez tout le matériel qu'il vous faudra, demandez, vous aurez...

Soudainement, une brèche spatio-temporelle mélangée à la technologie d'un tunnel-boom s'ouvrit, en sortit un Cyborg. Blessé, meurtri. Il jeta au pied de son passé une boîte d'une technologie étrange. D'étranges vrilles semi-organiques lui attrapèrent le cou et l'emportèrent dans le tunnel qui se referma. Il n'eut que le temps de hurler : "LOHENGRIN".

Et le silence revint...


- Soyez les témoins de l'avènement d'un monde nouveau, lança Degaton alors que de nombreux leviers étaient abaissés par les simiesque pattes du scientifique. Nous sommes les bâtisseurs d'une nouvelle ère pour cette humanité décadente. Nous ploierons même les aliens les plus revêches à notre nouvel ordre mondial et chacun d'entre nous y aura sa juste place !

Constatez la juste punition qui attend les traîtres. La malédiction de ma colère !

Soudainement, toute l'installation s'illumina, Mister Mind fut prit de convulsions et Immortus spasma un temps.

Chaque homme et chaque femme de l'équipage s'immobilisa d'un seul coup. Les vers s'activèrent sous le coup d'une impulsion psychique d'une intensité incroyable. Immortus cria le temps que son esprit et les milliers d'yeux, de bras, de jambes, de cœurs et d'esprits s'unissaient en une conscience unique : la sienne.

- Je... vois tout..., soupira l'immortel conquérant.

Degaton fit un geste de la tête à l'adresse d'Humanite. Le relais était prêt.

Les soldats se remirent alors à leurs activités, inconscients des murmures dans leur crâne, des pensées qui n'étaient pas les leurs ou de l'envie furieuse qu'ils avaient désormais de conquérir la Russie.

Ordre à la flotte de progresser, songèrent tous les militaires, direction Saint Petersbourg. Code Rouge. Que les vaisseaux fassent route.

L'alarme retentit et l'armada s'ébranla d'une volonté absolue. Degaton quitta alors le groupe pour disparaitre dans l'espace-temps.


(1) Voir Un Vautour à Mettre en Cage
(2) Voir Dîner Thématique
(3) Voir D pour Démiurge
(4) Voir La Reconstruction du Rocher d'Éternité
(5) Voir The I-Contract
(6) Voir notamment Prendre Position
(7) Voir L'aide des Héros d'Antan etUn Coup de Pied dans la Fourmilère
( 8 ) Voir Corruption Mentale



[HRP]
Et voilà, le début de la fin !

Immortus est donc connecté à l'intégralité des soldats de la force d'invasion de Degaton. Il est assisté par Ultra-Humanite, Ivo et le terrible Ibac. Ils disposent d'une flotte nombreuse et bien équipée.

Le sujet se passera essentiellement dans le ciel et sur le vaisseau-amiral.

En tant que justiciers, vous savez à quoi vous avez affaire grâce à toutes les opérations menées de diverses manières que vous avez faites directement ou via des alliés.

Cyborg vous a réuni, en vous indiquant que d'autres missions avaient lieu en parallèle, avant de vous projeter sur le terrain, à vous l'honneur, vous pouvez demander toute l'équipement nécessaire !

Relance dans 10 jours (soit le Jeudi 30 septembre) !
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« VICTOR ! »

Un cri fort et terrible répond au silence brutal, qui s’était imposé dès qu’un Tunnel-Boum mystérieux a libéré… une étonnante version blessée et usée de Victor Stone.
Cyborg.
Ame et organisateur de la Justice League – encore bien présent et bien portant devant les quelques héros rassemblés par lui, pour mettre fin à la flotte de Per Degaton.

« Bon sang ! »

Un juron se crispe dans la gorge d’un homme qui fend la foule et se précipite au sol, malgré le lourd équipement qu’il porte.
Enfin, l’équipement imposant qu’il porte. Il a allégé la masse des engins au maximum.



Ray Palmer dispose de la technologie pour cela – et c’est tant mieux.
Cela épargne son dos… et lui permet surtout de s’accroupir devant l’autre Cyborg, particulièrement maltraité par son voyage. Et ce qu’il a vécu, aussi.

« C’est… pff. »

Le scientifique fait passer les scanners de ses engins sur le Cyborg blessé, et les grimaces s’accumulent sur le visage de son allié.
Notamment parce que ledit Cyborg blessé s'évapore, soudain happé par d'étranges tentacules. Abominables dans l'aspect.

« C’est… ce n’est pas toi, Vic’. »

Il se tourne vers le véritable Victor Stone, et forme un sourire triste.

« Enfin… ce n’est pas le toi de maintenant, je veux dire. Mes engins confirment qu’il est gorgé d’énergie temporelle – comme ce truc, là, par lequel il est apparu. Moitié Tunnel-Boum, moitié vortex temporel.
Tout ce qu’on aime, hein ! »

Ray se redresse, et souffle lourdement.

« Lohengrin… j’avoue que je suis un peu rouillé sur la légende arthurienne, mais… Lohengrin, c’est pas lié à ça ? Et un opéra, aussi. De Wagner. »

Il secoue la tête, et accompagne encore ses mots d’une grimace. Décidément.

« Bon… tout ça sonne comme Per Degaton, hein. C’est p’têt un piège – mais j’suis pas sûr qu’on ait le temps d’attendre. »

Parce que tout cela n’a que trop duré.

Per Degaton domine l’Europe depuis des mois ; voire des années, selon le ressenti ou les voyages temporels.
Cela doit cesser.

Jadis, Ray Palmer s’est littéralement opposé publiquement au tyran temporel. Il en a payé le prix fort, mais a pu humilier le despote en montrant l’union des héros.
Il s’est ensuite glissé dans le Multivers… mais il est de retour, maintenant.

Non plus comme Atom le super-héros, mais comme Ray – l’aventurier de la science.
Degaton va comprendre que cela sera pire pour lui.

« J’ai ce qu’il faut sur moi, Vic’ : l’avantage de pouvoir miniaturiser mon arsenal, et le faire tenir dans les poches. »

Il sourit, et adresse un clin d’œil complice à Cyborg ; et aux autres.

« Pour moi… c’est bon. Et j’pense qu’on doit y aller. Qu’on ne doit pas tarder. »

Il grogne, et hoche lentement la tête.

« Il faudrait toujours voir comment la flotte évolue – mais j’pense que l’arrivée de cet autre Cyborg est un signe. Il faudrait l’interroger, mais j’doute qu’on puisse.
Je crois qu’il faut y aller, en fait. »

Le scientifique hausse les épaules, et esquisse un léger sourire.

« Je ne rapetisse plus comme avant – mais j’peux tenter de le faire, s’il le faut. Une percée peut déjà permettre de voir ce que ça donne.
Et bon… il est temps d’y débarquer, non ? »

Ray range les éléments ayant permis d’étudier l’autre Cyborg, et active d’autres facettes de son équipement.
Il semble simplement vêtu d’une combinaison d’aventurier avec une veste bleue, et une lourde machine sur le dos – mais l’ensemble permet d’accéder à tout l’arsenal d’un homme qui, enfin, a pu occuper son esprit à mettre au point de formidables inventions, plutôt que d’écraser des criminels.
Des inventions pour écraser encore mieux les criminels, bien sûr.

Un sourire amusé, presque enfantin, passe sur son visage alors que l’équipement s’enclenche – dans un VOOSH VOOSH entêtant et répétitif.

L’équipement sur son dos s’ouvre.



Une sorte de jet-pack à l’ancienne apparaît, et soulève Ray ; qui adore littéralement son nouveau jouet, bien sûr.

A proximité, Cyborg enclenche un nouveau Tunnel-Boum.
Le vrai Cyborg.
Leur Cyborg.



Qui débouche directement sur leur cible – sur la flotte de Per Degaton.
Sur l’objectif.

Sur ce qu’il faut détruire, enfin !

(HJ/ Je me suis permis d’incarner Cyborg pour ouvrir le BoomTube, n’hésitez pas à me corriger si j’en fais trop !
Résumé rapide :
- Ray se précipite vers le Cyborg du futur ;
- Ray l’analyse avec son équipement, avant qu'il soit absorbé par les tentacules et ramené ailleurs ;
- Ray définit qu’il vient du futur et identifie le vortex ;
- Ray se crispe devant les événements ;
- Ray craint que Degaton les piège ;
- Ray évoque ses maigres connaissances sur Lohengrin ;
- Ray pense qu’il faut aller vers la flotte ;
- Ray libère un jetpack à l’ancienne et se prépare à partir, prêt même à rapetisser pour finir ce qu’il a commencé jadis contre Degaton ;
- Le Cyborg du présent ouvre un BoomTube. /HJ)

- Affronter des fascistes suprémacistes sur un porte-avion volant du futur ? Ca ressemblerait presque à un scénario foireux pour Indiana Jones 5, ça !

Le moment est enfin venu.
Le régime de Degaton a faibli, et présente désormais suffisamment de failles pour qu'une attaque directe soit envisageable. Véritable centre de données sur pattes, Cyborg sait quoi faire, et ramène auprès de lui des héros capables, motivés. Sideways est de ceux là, étonnamment. Le p'tit gars de Gotham a bien changé, depuis ses débuts. Les équipes se sont succédées, les mentors aussi, dont Ray Palmer ici présent, d'ailleurs. Les malfrats anonymes ont laissé place aux super-vilains, et maintenant aux menaces à échelle mondiale. Pour autant, si l'échelle de ce qu'il affronte évolue, son humour, lui... moins. Beaucoup moins. Absolument moins.


Pas le temps d'être gêné: à peine Derek finit-il de regretter avoir dit ça à voix haute qu'une explosion retentit. Une explosion maîtrisée, familière mais... mine de rien assez différente de celles que provoque Victor Stone lorsqu'il ouvre un tunnel BOOM. Bien qu'il ait perdu la faculté d'agir directement sur le Temps lorsqu'il a détruit le canon temporel en Albanie, Sideways sent affluer une bonne grosse dose d'énergie autour d'eux: c'est temporel. Et apokoliptien.
Ce que son masque technologique confirme l'instant d'après.

- Mais... hein !

Un Cyborg en bien mauvais état en émerge, lacéré, crépitant pour lâcher une boîte et un mot, qui vient remuer les méninges de tous ceux présents sur place. Lohengrin. Rien de plus, car l'instant d'après d'ignobles vignes le ramènent là d'où il vient.

La situation se complique d'instant en instant, empêtrée qu'elle est dans un fatras spatio-temporel perturbant. Pour autant, même si chaque seconde a son importance compte tenu des circonstances cataclysmiques, Derek s'approche de son ami mécanique, pour lui poser une main sur l'épaule. Une main réconfortante, sympathique, amicale.

On ne sauve peut-être pas le monde avec de la gentillesse, il est vrai. Il faut se battre, combattre, lutter et triompher avec ses pouvoirs et ses poings, beaucoup beaucoup trop souvent. L'amour n'a jamais rien arrangé. Mais... ce n'est pas si vrai que ça, en fait. On empêche le monde de sombrer avec les muscles, oui. Pour le rendre plus beau, plus grand, il faut nécessairement de l'entraide, de la confiance et du respect. Frapper des gens dans le nez n'est que le premier pas vers le mieux, en fait. Alors Derek ne lâche rien, et surtout pas ses derniers proches.

- Hé, mec, ça va aller. On va t'empêcher de dérouiller comme ça, sans mauvais jeu de mot.

Les lentilles de son masque de Sideways se rapetissent soudain, alors que quelque chose lui vient en tête.
Etonnant me direz-vous ? Hrm... vous seriez bien mauvaise langue.
C'est une tête qui s'ignore, le Derek.

- Cela dit, ça me dit autre chose qu'Indiana Jones, ça... un voyageur temporel d'un futur apocalyptique, capable de ne hurler que quelques mots hyper-importants avant d'être ramené de force dans sa période propre... hum. Meh, ça me revient pas, tant pis.

Il hausse les épaules, et cesse de se concentrer sur cette sensation de déjà vu.
Ce n'est pas aussi important que ce qu'ils ont encore à accomplir ce jour.

- Bon. Lohengrin, et une boîte bizarre. Vic', tu pourrais mener des analyses sur cette boîte, et nous l'envoyer si ça se révèle être un coup de main venu du futur, s'il te plaît ? On risque d'être un peu trop occupé à pas se faire tirer dessus, dans quelques minutes.

Parce que leur mission du jour, avant tout, c'est quand même de s'occuper une bonne fois pour toute des forces armées aériennes de l'infâme Per Degaton, ce vil suppôt du mal intertemporel, ce gourgandin des flux d'hier et de demain, ce filou infernal !

L'ancien Atom déploie alors ses équipements; comme d'habitude, il est paré pour faire face à toutes les situations. La forme de la machinerie surprend et amuse beaucoup Derek, qui ne peut s'empêcher une petite exclamation de joie lorsque les pâles commencent à gagner en vitesse. Son amour de la science et de l'ingénierie, c'est au contact de Ray Palmer qu'il l'a découvert, et développé. Le voir sortir ses joujoux, ça fait toujours plaisir, donc !

Mais ce petit bruit mécanique, c'est le signal.
Autant pour lancer l'assaut que pour subir une sacrée poussée de tension et d'adrénaline.
Remonté comme une horloge, bouillonnant d'énergie, Sideways inspire profondément avant d'ouvrir devant lui un rift vers les cieux, au dessus de l'énorme machinerie marquée du D rouge.

RFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFT

Multiplier les points d'entrée, c'est éparpiller l'attention.
Vu le nombre de cibles, ce ne serait clairement pas du luxe de s'offrir ce petit avantage.

- Alloooooons-y !

Derek plonge, tête la première, droit dans le vide. Derrière lui, une traînée multiverselle le suit pendant de longues secondes, avant de s'estomper... la sensation de chute est grisante, merveilleuse; elle l'excite autant qu'elle l'apaise. Dans les airs, les choses se font toujours plus claires, comme le calme avant la tempête, la paix avant la bataille. L'énergie court dans ses veines, d'un bout à l'autre de son corps.

Et quand Sideways rouvre les yeux, il est prêt. Enfin.
Ca va déménager !

Spoiler:

Sasha Bordeaux faisait partie de l’équipe réunie par Cyborg. En effet présente en suisse l’organisation Checkmate qui ne portait pas vraiment dans son cœur Degaton avait jusqu’ici réussie à repousser les tentatives d’invasion, la forteresse de Checkmate dans les hauteurs des alpes ayant démontrée qu’elle était imprenable. Après tout son concepteur était le Master Jailer et à part Batman ou Mister Miracle personne de pourrait bâtir un meilleur système de défense, sa connaissance de l’art de l’évasion permettant de connaitre les failles de sécurité à éviter.

“Cyborg!”

Trop tard, ce Victor Stone venu du futur était déjà repartit et ceux qui étaient présents le professeur Palmer et Sideways, la renseignait un peu plus sur la nature de ce qu’il venait de se passer comme sa phrase énigmatique. Per Degaton triturait à nouveau le temps de toute évidence. Alors que Palmer et Sideways indiquaient se rendre sur le porte avion aérien de Degaton la membre de Checkmate regarda le plan affiché par Stone montrant nombre appareils arériens de diverses époques. Sortant un bipeur de sa poche elle l’activa avant de se tourner vers Cyborg.

“Checkmate a financé un programme que nous avons gardé secret jusque là, situé dans les Alpes. Si Degaton ne l’a pas encore trouvé j’en déduis que la timeline nous est favorable...ou qu’ils vont échouer aujourd’hui...”


Le visuel d’un faucon noir s’afficha sur son appareil.

“C’est une force d’élite internationale , composée en partie de soldats de l'aéroportée et de pilotes des pays occupés par Degaton et ayant réussis à nous rejoindre. Des hommes et des femmes prêts à donner leur vie pour libérer leurs pays ou empêcher qu'ils soient envahis à leur tour un jour. Ils avaient le talent et l'envie de se battre, Checkmate leur a donné les appareils et la base.”


L’alerte fut lancée et la base secrète des nouveaux Blackhawks fut informée. Un appareil lourd s’envola, celui ci piloté par Zinda Blake et emportant à son bord tout un commando d’élite et deux chasseurs en couverture.


A son bord des héros de divers pays. Amérique, Russie, Canadia, Irlande, Norvège, Ukraine. Angleterre... Comme les Blackhawks du passé qui combattirent pendant la seconde guerre mondiale ces pays n’ont pas d’ordres à leur donner, ils sont là en tant qu’homme et femmes libres voulant repousser les fascistes d’Europe. C’est pour cette raison que Zinda les a rejoint, car elle fait figure d’ancienne par rapport à eux. La seule qui a connue le légendaire escadron précédent et qui a la fierté de le voir renaître. Mais elle n’est plus Lady Blackhawk à compter de ce jour, celle ci s’appelle Nathalie Reed et mènera le combat sur le terrain l’opération, le porteur aérien.

Zinda avait espérée que des hommes et des femmes s’uniraient à nouveau pour former un tel escadron et avait la fierté de le voir exister sous ce nom, cela aurait été faire insulte à la mémoire de Janos Prohaska de refuser leur offre d’en faire partie. A bord du cockpit de l’appareil elle activa la commande de lancement des intercepteurs fixés sur son appareil lourd, ils étaient désormais son porteur, deux chasseurs et deux intercepteurs à court rayon d’action approchant de la Baltique où se trouvait la force aérienne de Degaton.


“Professeur Palmer? Sideways? Ici Zinda, on commence un peu à se connaitre maintenant. Nous allons descendre les appareils qui vous gênent et débarquer un commando pour vous prêter main forte!”


HJ:

Spoiler:

Le MAL est un cancer,

Pernicieux avançant sou le couvert d’autres fléaux écrasant tout sur leurs passages dans le seul objectif que leur développement personnel.

Certes,

Parfois il y a des objectifs et des causes plus ou moins justes …

Défendre l’ Homme,

Défendre la Nature,

Défendre la Terre,

Et souvent les injustices deviennent les brandons de ces nouvelles injustices.
Mais quand on commence à imposer sa vision des choses aux autres, quand on ne laisse pas le choix et que la force devient le seul argument le MAL avance.

Mais ils est difficile a soigner.

Le regard d’Isis se perd sur les courbes de son mari qui dors paisiblement dans le lit défait. S’avançant à la fenêtre du palais pour mieux profiter de la pleine lune, elle continue de songer.

Le bien est-il pour autant une panacée ?

Non,

Car il est impossible d’imposer l’amour universel par la FORCE. La fleur doit s’épanouir librement dans le cœur de chacun, sinon elle n’a aucune valeur. Et parfois le chemin du mal semble plus bénéfique….

Adams m’a déjà parlé de son chemin et de la déception de SHAZAM, comment le juger ?

Je connais cette souffrance et sans en accepter ses choix je comprends pourquoi il s’était détourné.

C’est si facile de commencer à s’écouter, parfois nous devenons notre propre ennemi.

Mais ce soir les masques tombent,

Terminé l’utopie et la vision d’un avenir de l’Europe pacifique et forte, mélangeant sagesse et technologie.

L’homme est un pion,

Et les pièces bougent en direction de la Russie aujourd’hui,

de l’Asie et du reste du monde demain.

Et dans un poing d’acier, il veut saisir l’humanité.

Le cancer passe dans une phase critique et avant qu’il ne métastase il va falloir opérer.

-Tour de Justice-

En moi Adrianna est abasourdie par ce temple technologique, par le poids de l’Histoire des lieux. Combien de films, reportages, illustrations dans les journaux, tabloïds et livres d’histoire.
Cyborg, Palmer, deux génies capables d’inventer des choses qui défient l’imagination, de rendre réel des choses auquel vous n’auriez même pas eut l’idée de leur existence., a côté d’eux je ne suis en fait qu’une bachelière.

« Bonjours, mesdames, messieurs… »

Je cherche vainement des femmes dans l’équipe mais les seules que je trouve se limitent à servir le café. Je prend silencieusement place en écoutant le discours de motivation tout en guettant les multiples écrans.

« Moi, j’aurais besoin de quelque chose… »

Les regards se tournent vers moi, mais pour éviter toute gaffe, je me concentre sur les écrans.

« Lors de mon … réveil ?

J’ai eu quelques prises de becs avec diverses forces du régime de Dégaton. J’avoue ne pas savoir qui des vers psychique est au service de l’autre.

De n’avoir aucune idée de l’ampleur du phénomène …

Toutefois si vous avez des gaz où d’autres moyens pour désactiver ces parasites de Vénus sans blesser leur hôte ce ne serait pas de refus. »

J’écoute silencieusement le reste de la présentation presque étonné de pouvoir sans trop de soucis me concentrer sur les divers écrans et les membres présents. Je devrais faire comme Adams et passer le plus clair de mon temps sous cette forme pour mieux la prendre en main. L’idée me séduit autant qu’elle me dérange gardant au fond de moi, l’impression de ne pas être tout à fait moi-même ainsi.

Je prend note des conseils et des gadgets avant de me lever et de m'apprêter à sauter dans l'un des tunnels.

HJ :

- Adrianna est impressionnée par la tour de justice mais Isis n'en laisse rien paraitre.
- Elle considère que Degaton a eut sa chance de prouver sa bonne fois, et qu'il a échoué.
- Elle demande des conseils/outils pour lutter contre les vers de Vénus (elle s'attend à une poignée de vers chez des supers.
- Elle s'apprête a passer l'un des tunnels.
- Dsl j'ai même pas vu le lancement du sujet ^^

Les eaux glacées de la Baltique s'étendaient tristement dans une ambiance de fin des temps. Les navires qui la sillonnaient jadis comme une autoroute aquatique n'étaient guère nombreux désormais ; les offices d'Orm et de son équipe avaient réduit le trafic maritime pour ne plus laisser que quelques vaisseaux de guerre dégatoniens qui purent observer la lourde et puissante armada aérienne fendre les cieux en déformant les nuages dont la vaine l'outrecuidance ne pouvait espérer barrer sa route.

Soudainement, les capteurs du vaisseau amiral émirent des signaux liés à une perturbation. Un patrouilleur aérien localisa le premier le tunnel boom qui s'ouvrit pour laisser apparaître à sa plus grande surprise un Ray Palmer au Jet Pack vintage. Une fissure spatio-temporelle déchira ensuite l'air pour laisser apparaître un sémillant Sideways. L'avion de combat allait résolument faire feu lorsqu'une de ses ailes se déchiqueta sous les tirs du bien nommé Escadron BlackHawk qui venait là de faire son premier carton.

Le général Immortus, alerté par les pensées du soldat, activa son contrôle sur un escadron d'intercepteurs pour traquer ces gêneurs.

Arriva ensuite la divine Isis que Cyborg avait équipé de fléchettes et de seringues dotées d'une substance très rare qui permettait de désactiver la connexion neuronales des vers vénusiens. Une décharge électrostatique faible devait certainement pouvoir déconnecter temporairement des soldats, lui avait-il expliqué, sans aucune certitude cependant.

- Escouade adverse... expliqua le général aux criminels qui l'encadraient, voyant aux travers de mille yeux, percevant les cris et les alertes de toute une armée.

Ultra-Humanite se rendit alors sur le pont de commandement pour constater de la réalité des faits.

Au dehors, les escadres de protection du vaisseau-amiral se mettaient en formation de combat pour affronter à cinq contre un les valeureux Blackhawk tandis que les pilotes restés sur la piste accourraient vers leurs appareils. Les canons de bord et la D.C.A. se mettaient en position, pris par surprise sur un terrain où ils n'escomptaient aucune adversité.

Ray Palmer, Sideways et Isis étaient encore invisibles des capteurs de bord, trop petits, trop mobiles pour une technologie faite pour détecter des engins beaucoup plus "dangereux".

Ultra-Humanite saisit des jumelles électroniques pour tenter d'observer les environs de l'apparition du tunnel-boom maintenant refermé.

Il grogna de mécontentement.

Un rapport signala un adolescent en chute libre. Les lunettes se pointèrent vers lui et... Qu'est-ce que c'était que ça ?

Il saisit un communicateur.

- Ivo, maintenez Immortus en capacité moyenne. Ibac, tenez-vous prêts à remonter...

Les avions virevoltaient dans les airs. Des balles et des lasers strillaient les cieux dans un feu d'artifice mortel au milieu duquel glissaient Ray palmer, Sideways et Isis. C'étaient des voltes déchainées, des acrobaties désespérées. Ordres et des contre-ordres s'échangeaient dans la salle de contrôle au milieu de rapports d'état et de cris que les opérateurs radios coupaient inhumainement.

Humanite ordonna que la garnison se mette en alerte. Des compagnies de soldats s'équipèrent donc pour défendre au besoin le pont en cas d'incursion ennemie.

- J'ai besoin de relâcher le personnel de support, gémit Immortus à Ivo et Ibac.

Aussitôt, des hommes et des femmes se reconnectèrent à la réalité, plongés malgré eux dans une alerte orange qui les obligea à rapidement reprendre leur poste, s'interrogeant cependant sur les souvenirs qui paraissaient leur manquer. Le général les avait temporairement libérés pour se concentrer sur l'échange aérien.

Les avions se mirent alors à voler plus précisément. Le stratège et tacticien pouvait mettre tout son talent dans cette lutte qui s'annonçait rude.

L'atterrissage serait mouvementé pour les trois justiciers ; heureusement que les Blackhawk veillaient au grain !

[HRP]
- L'aviation de surveillance combat les Blackhawk ;
- Immortus est tout entier concentré sur le combat aérien au détriment du reste ;
- Ultra-Humanite n'a pour le moment repéré que Sideways sans trop savoir qui il était ou ce qu'il faisait là ;
- Les armes de bord + l'aviation qui n'a pas décollé + les troupes de garnison ne sont pas encore opérationnelles ;
- Ibac est toujours dans le sous-sol avec Immortus et Ivo.

Relance dans dix jours, mon emploi du temps est parfaitement aligné ! (pour une fois)
[/HRP]

C’est la guerre.

La guerre déchire les cieux ; déjà.

Ray Palmer vient à peine de passer le Tunnel-Boum, et ne fait que découvrir le début de l’affrontement entre la flotte de Per Degaton et les Blackhawks… et il sait déjà.
C’est la guerre.
Tout ceci sera une journée de guerre. Et si elle peut finir positivement pour leur camp – rien de bon ne pourra réellement en sortir.

Rien de bon ne pourra s’échapper de cette bataille, qui déchire les airs et les cœurs.

Il faut cependant y survivre – s’en échapper.
En réchapper.

Pour l’heure, les Blackhawks occupent la flotte adverse, et aucun tir ne vient réellement vers eux. Vers le petit groupe rassemblé, improvisé pour vaincre l’ennemi de l’intérieur.
Sacrée mission.
Sacrés héros, aussi.

Alors que son jetpack old school, véritable heli-pack, lui permet de flotter, l’ancien Atom active un système de communication – et lance quelques mots, vers ses camarades.

« Hey, salut ! Content de vous voir ici ! »

Avoir l’air détendu. Plaisanter. Etre cool.
Fais comme Harrison Ford.
Et prie pour t’en sortir, une fois de plus.

« Et surtout… salut, Zinda ! C’est super d’avoir appelé vos copains ! J’adore leurs looks ! »

Son regard glisse autour de lui, autour d’eux, pour découvrir les Blackhawks en action.
Le concert de la fureur et de la violence.
Même si, pour le coup, c’est bien de voir de tels artistes de leur côté.

« Si vous pouvez continuer à les occuper, c’est top ! On va pas traîner, nous ! »

Son attention se fige vers ses camarades les plus directs.

« Isis, je n’ai pas pu vous répondre – mais j’ai plusieurs idées de procédés chimiques pour libérer les hôtes involontaires de ces fichus vers, que vous évoquez ! On pourra voir ça dès qu’on aura fait poser ces joujoux de l’enfer !
Sideways, est-ce que tu pourrais trouver un point d’entrée discret ? Sans te faire repérer ?
Et, s’il-te-paît… tu partais bien en évoquant Indiana Jones. Ne reviens pas sur ce fichu film dont tu parlais, on n’en finira pas !
Hasta la vista, plutôt ! »

Le scientifique adresse un clin d’œil à Derek James – et son prochain mouvement interpelle, soudain ; surprend et choque, même.
Il coupe.

Ray coupe… le moteur de son heli-pack.

Et, brutalement, la gravité le rappelle à lui, tandis qu’il est violemment attiré vers le sol.
… ou, plutôt, ce qu’il se trouve entre lui et le sol.

Un appareil.

Un vaisseau de la flotte dirigée par le Général Immortus, sur lequel Ray Palmer vient de se poser – littéralement avec pertes et fracas.


« Hey. Salut. »

Il ne laisse pas au pilote le temps de réagir, et bondit directement vers le centre de commandes.

« Désolé, mec, mais… l’Histoire a appelé, et la Liberté entend reprendre ses droits ! Ha-ha ! »

Ray ne dispose pas de ses pouvoirs d’Atom, mais il a suffisamment d’expérience et d’habitudes comme super-héros pour agir.
Et survivre.

Sans attendre, il active le boîtier à son bras – et frappe violemment devant lui.

Palmer s’ouvre ainsi l’accès aux commandes, et se débarrasse du pilote ; par quelques coups bien placés.
Merci l’entraînement imposé par Batman à la Justice League.
Merci, surtout, toutes les fois où Hawkman l’a fichu dans le pétrin, et où ils ont dû s’en sortir avec leurs poings.

« Mmh. Pas mal. »

Le scientifique rapetisse son heli-pack, et s’installe aux commandes de l’appareil. Il va avoir besoin d’un peu de temps pour s’y faire, mais… ça va le faire.
Ça va le faire, oui.

Et, très vite, la flotte ennemie va subir ses propres feus – mais aussi se demander qui est vraiment de son bord, dans ses troupes.
Une bonne façon de lancer les hostilités !

(HJ/ Merci pour la relance ! Résumé rapide :
- Ray est impressionné par le combat aérien, malgré la violence de cette journée ;
- Ray échange avec Zinda, Isis et Derek ;
- Ray coupe son heli-pack et tombe sur un avion ennemi ;
- Ray y pénètre, étourdit le pilote et tente de prendre les commandes, pour perturber la flotte ennemie. /HJ)

Si le combat a commencé entre l’escorte du porteur et les Blackhawks quelque chose n’échappe pas aux pilotes et a Zinda en particulier.

“Leurs appareils n’ont pas encore décollés, il faut les détruire avant sinon ils seront trop nombreux."

La formation d'appareils tente une approche mais malheureusement la DCA du bâtiment amiral ennemi dissuade d’effectuer un bombardement. Plusieurs impact touchent la queue de l'avion de Zinda et la pilote de la seconde guerre mondiale fait virer de bord l’appareil pour éviter le gros des projectiles et reprendre de l’altitude.

“Ici Lincoln, je vous envoi les images satellite.”

Une vue zénithale des combats s’affichait sur les écrans dans le cockpit et l’appareil, Nathalie la nouvelle Lady Blackhawk se leva alors en regardant son escouade.

“Blackhawks 1 et 2 gagnez de l’altitude pour un largage individuel on fait comme Palmer et Sideways. Terminé.”




A peine les troupe avaient elles atterries sur la piste de décollage que Nathalie Reeds tirait quelques munitions pour abattre des soldats du Régime cherchant à protéger les précieux appareils en train de s’aligner pour décoller.


“Feu! Empêchez les de prendre l'air!”

Le commando tombé à l’avant du porte avion volant et celui tombé à l’arrière commencèrent à canarder les appareils, en explosant certains en visant les missiles sous les ailes ou tuant leurs pilotes tentant de décoller en urgence en percant de balles les verrières de cockpit. Tout un groupe de pilotes fut cerné alors qu’il courait sur la piste entre les avions et le rouquin Irishman les prit en tenaille avec Canada.

“Allongez vous sur le sol! Maintenant!”

Ils tuaient oui, ils étaient des soldats. Mais avec des régles et ils ne tuaient pas des troupes désarmées. Quand la guerre est déjà là et qu'il n'y a plus le choix, que n'importe qui de bonne volonté veux prendre une arme et se battre pour ce en quoi il croit, il faut des soldats n'oubliant pas ce que c'est que d'être humain. Il faut des Blackhawks.


HJ:

Spoiler:

Le tunnel boom s’ouvre et en un instant éblouissant je passe du centre névralgique calme et serein au fracas des armes.


L’arme dans mon poing me semble lourde et malcommode. Intellectuellement, je me doute qu’elle a été équilibré avec autant de soin que ses munitions et que n’importe quel soldat se gausserais de sa qualité. Mais voilà, je ne suis pas un soldat.

J’avance d’un poing ferme j’attrape le premier soldat qui passe avec une force herculéenne et après l’avoir plaqué au mur, je lui tire la munition vermifuge à bout portant.


Mais je ne peux pas me permettre de louper mes cibles et ici entre le tangage et les cibles non coopératives …
La guerre se dessine aussi au-dessus de ma tête mes essais vrombissants tels des ruches en effervescence. La chose en serait presque belle, mélange de traits colorés et d’explosions dignes d’une fête nationale.

Presque,

Si à chaque lumière n’était pas un humain qui termine sa vie.

Autour de moi les commandos se réceptionnent professionnalisme et discipline, comme dans un film d’action ils sécurisent et commencent déjà à planifier l’étape suivante.

Pendant ce temps je change de stratégie voyant un escadron …

Bataillon ?

Escouade ?

Rhha, trop de termes barbares, bref, une bande de pingouins non coopératif nous débordants par une coursive sur la droite, j’emprunte la posture Kryptonienne mainte fois vu dans des reportages, les deux poings en avant…
J’espère qu’il n’y a pas de droits d’auteur.

Et je fonce dans le tas à pleine vitesse. En un instant je réalise le tour du navire, percutant et envoyant à la mer les soldats. Ralentissant un peu je commence à attraper par le col pour jeter les petits malins qui s’étaient couché au sol et rapidement la situation se calme drastiquement autour du navire.

Au moment où je m’éloigne un peu du navire le vrombissement strident des balles s’écrasant dans la mer me rappelle que nous ne sommes pas en train de jouer.

Que ce n’est pas une opération de justicier où une poignée de supers en désaccord s’expliquent violemment.
Non, ici c’est la guerre et le gout est vraiment désagréable dans ma bouche.

Toutefois, je n’ai pas le temps d’y réfléchir et je m’arrête à proximité de radeaux de sauvetage pour déclencher leur déploiement autour du navire.

L’eau doit être froide et je ne suis pas certaine que nous finissions rapidement cette explication.

Ralentissant je me rapproche des commandos, j’entends parler de plastiques de batailles navales …

Attend, non C4, je crois que c’est un explosif, Gibbs en avait parlé dans NCIS…

« Attendez, là je peux vous aider. »

Mon poing s’écrase sur la porte avec rage …

Mais sans vraiment faire autre chose au sas blindé qu’un ‘gong’

« Grumpf »

Un second impact plus violent le percute mais sans vraiment endommager la porte sous le regard sceptique d’un soldat armant ses explosifs.

« Reculez, si il faut le faire comme Adams je peux aussi m’y mettre.»

Je vais pas rester bloquer par une porte quand même. Il doit y avoir une Kryptonite entre les héros et les portes.

Je prends en un instant de l’élan m’éloignant assez pour percuter l’aile d’un chasseur arborant un D écarlate et éviter de peu son poursuivant. Puis je me retourne contre le cuirassé pour m’y écraser de plein fouet.
La porte lâche visiblement en accord avec mon élan pour me laisser passer ainsi qu’une partie de la superstructure qui grince de douleur.

Le plancher aussi, qui même blindé ne semble pas apprécier plus que cela le traitement.
Les oreilles encore bourdonnantes j’émerge d’un vrac de tôle en acier la tête encore un peu ahurie.

HJ :
- Un tunnel boom fait apparaitre Isis
- Elle ne semble pas habituée aux batailles rangées de cette ampleur.
- Elle neutralise quelques gardes en les attrapant d’une main avec sa force pour leur tirer dessus avec le pistolet vermifuge. (Leur causant plus de douleurs qu’avec un tir classique mais elle ne semble pas habituée aux armes à feu.)
- Une escouade de gardes arrive par une coursive afin de déborder le commando.
- Isis commence à tourner à haute vitesse autour du navire pour rejeter les soldats à la mer avant de déclencher les canots de sauvetages.
- L’escouade semble un instant bloqué par un sas blindé qu’elle s’apprête a neutraliser.
- Isis essaye vainement de le détruire avant de prendre trop d’élan en percutant un chasseur ennemi et en évitant de peu un chasseur allié pour s’écraser contre le bâtiment. Ouvrant une brèche en détruisant la porte et un planché pour émerger des décombres engourdie.

- Arrivée ennemie sur le pont !

- Formation delta en difficulté. Avion dissident ?

Humanite se planta devant l'écran qui montrait une escadre qui venait de briser son positionnement, se mettant en difficulté face aux Blackhawk qui venaient de vomir des troupes sur...

- Là ! Regardez ! hurla un officier de liaison en pointant une forme depuis son côté de la vitre blindée de la tour de commandement.

Le criminel reconnut immédiatement la silhouette d'Isis qui virevoltait dans les airs strillés de lumière dévastatrice. Il aurait dû la dépecer dans la Rome Antique... Heureusement, ils avaient avec eux une pièce qui saurait rééquilibrer le jeu.

Sur la piste de décollage, les explosions rythmaient des échanges nourris entre les forces de la dictature et les troupes aéroportées. Les services logistiques, débordés, peinaient entre gérer les incendies, assurer le ravitaillement et se déplacer au milieu de soldats dont certains pilotes se trouvaient les bras derrière la tête pour sauver leurs vies. C'était un mélange de fuite, de cri, de tentative de s'organiser et de cadavres.

Immortus, dans sa cave, suait abondamment. Ivo commencer à éprouver des difficultés pour maintenir ses constantes.

- Il ne pourra pas tenir encore longtemps comme ça, jugea le docteur dans son communicateur. Nous n'avons pas eu le temps de bien calibrer l'équipement... Je lui donne moins d'une demi-heure avant qu'il ne finisse avec une soupe à la place du cerveau...

Ibac, les bras croisé, observa le vieillard au milieu de ses câbles et pouffa. Toute cette technologie et cette Science... pour ce résultat ? Un échange et il n'en restait plus rien ? Pathétique. La voix d'Humanite résonna dans son communicateur. Un sourire carnassier s'étira sur son faciès brutal. Un craquement de cervical et il parut disparaitre de la pièce tant il courut rapidement vers une coursive où l'attendait un défi digne de sa stature.

Les batteries de bord continuaient de vomir sur l'escadron frappé d'un oiseau de proie tandis qu'Ultra-lançait une nouvelle procédure. Aussitôt, un scintillement parcourut la tour de contrôle, un scintillement multicolore que les experts de l'espace-temps connaissaient bien. C'était une partie du Time-Stream qui s'invitait dans cette réalité, une nouvelle fois, au mépris de tous les dangers que cette manipulation pouvait représenter pour l'Humanité.

Dès lors, des vaisseaux en pleine chute commencèrent à revenir en arrière, leur fumée s'estompant, leurs flammes s'éteignant. les pilotes morts sous les coups des blackhawk reprirent leurs esprits, inconscients de leur mort passée, les morceaux d'ailes et de moteurs explosés se resolidarisèrent. La dictature s'endettait sur le temps, reprenant ses morts le temps d'une bataille, prévoyant de les restituer à leur fatale destinée sitôt le combat achevé. La bataille aérienne connaissait un retournement temporaire. Zinda Blake saurait-elle s'en sortir ? Dans son avion, Ray Palmer put déceler un écran de contrôle qui correspondait au lien temporel de la flotte. Son vaisseau lui-même se répara des dommages subit pendant la bataille. Son pilote, lui, commença à reprendre sa place.

Dès que sa manœuvre fut faite, le singe s'empara d'un fusil plasma dernière génération et se dirigea avec une garde d'élite vers le pont. Il fallait rétablir l'équilibre...

Ibac, lui, déboula en plein chaos. Une porte blindée défoncée, des couloirs sérieusement amochés... Son environnement, sa place. Sans un mot sans une interjection, sans même une annonce, il fonça sur les blackhawk pour les renverser et atteindre directement la pimbêche du traître Adam. Il lui colla une droite de sa plus belle façon, c'est-à-dire violemment et sans distinction. Il en ferait un chouette trophée !

[HRP]
- Ultra-Humanite rembobine les forces aériennes qui sont dans les airs pour "régénérer" temporairement les appareils endommagé ou détruit ;
- Ray Palmer, ton pilote est aussi rembobinée et tu peux facilement détecter un module temporel dans l'équipement ;
- Les Blackhawk ont semé un chaos indescriptible sur le pont que les forces armées peinent à juguler, ultra-humanite va arriver bien armé avec une poignée de troupes bien entraînée ;
- Ibac est déployé pour affronter Isis, renverse sans forcément tuer les forces déployées et frappe Isis.

Relance dans dix jours (ahem...).

Je vous propose encore deux réponses pour achever ce sujet - ainsi j'éviterai de trop le faire durer déjà que ma cadence est honteuse. Comme vous êtes en train de rouler sur le régime, je vous laisse gérer vos "boss"

En vous remerciant de votre patience et de votre compréhension.
[/HRP]

« Oh. »

Ray Palmer pilote tant bien que mal l’appareil dérobé aux troupes de Per Degaton, mais son visage se fige alors que les événements… changent du tout au tout, autour de lui.

Il était parvenu à prendre le contrôle de l’engin, et entendait s’en prendre aux adversaires, pour aider les Blackhawks. Mais les dirigeants adverses viennent de… changer diamétralement les règles du jeu.
En rappelant les vaisseaux.
En… les faisant reculer ; dans le Temps, littéralement.


« Bordel ! »

L’esprit affuté du scientifique comprend rapidement la portée des rebondissements, et il se prépare à la suite.
Il se lève du siège, abandonne les commandes et se tient prêt.

Prêt à… reprendre le combat contre le pilote initial de l’engin, qui a été aussi rembobiné et retrouvait sa fougue et son envie d’en découdre.

Quelques instants ont suffi pour s’en débarrasser, grâce à son équipement et les entraînements subis à la dure auprès de la Justice League.
Il n’y a pas pires entraîneurs que Batman et Hawkman, mais ça aide quand même.

« Hrm. Bon. »

L’ancien Atom s’accroupit, et commence à fouiller dans l’engin qui retourne vers le vaisseau principal. Il parle alors à ses camarades, en espérant que la communication passe.


« Hey, vous m’entendez ?
Bon, je pense que vous voyez ce qu’il se passe. Ces… tarés sont en train de manipuler le Temps pour le faire reculer sur les engins. J’arrive à ne pas subir l’effet, peut-être parce que j’ai beaucoup traîné dans le Multivers et ça a pu m’impacter… bref.
Je… je crois que j’ai trouvé la source du truc, ici. Il y a… un module temporel, dans mon vaisseau.
Bon, on est d’accord que si ces tarés peuvent rembobiner leurs forces, ça va pas le faire. Je vais… tenter un truc, alors.
Il faudra sûrement venir me chercher, hein. Mais je vais tenter de forcer le module temporel, pour que mon vaisseau ne soit pas seulement rafraîchi mais retourne plus loin encore – au moment où il était dans le hangar.
Et… je vais le faire exploser. »

Un sourire crispé passe sur son visage, alors qu’il commence la manipulation des éléments – et alors, surtout, que son engin retourne à destination.


« Allez, ça va le faire… bon courage, les copains ! »

(HJ/ C’est top, je m’amuse bien ! Merci !
Résumé rapide :
- Ray prend conscience du rembobinage temporel ;
- Ray se prépare et affronte le pilote, lui aussi rafraîchi ;
- Ray identifie le module temporel et parle aux autres ;
- Ray va bidouiller le module temporel pour que le rembobinage aille jusqu’au moment où son engin était dans le hangar du vaisseau principal, et il veut déclencher une explosion à l’intérieur ;
- Ray prévient qu’il va avoir besoin d’aide pour évacuer. /HJ)

Des entrailles du navire émerge un colosse, puissant les yeux rouge et prêt à en découdre. Le sourire carnassier et jetant sur moi un regard de prédateur, il commence immédiatement à m’invectiver.

Je m’arrête de voler à sa hauteur mais hors de portée car je le reconnais, c’est un ennemi de Marvel mais il va causer des soucis. Car s’il risque son âme s’il le tue, visiblement pour ma tête il n’aura aucun souci avec son pacte démoniaque. Bref c’est gagnant-gagnant pour lui.

« Tu n’étais pas sensé arrêter d’y toucher ? C’est dommage de retomber à 0 jours chez les criminels anonymes, encore une rechute t’étais presque sevré. »

Une moitié de pique car je l’imaginais rangé loin des méfaits qu’il avait pu commettre toutefois la nature semble avoir repris le dessus.

Dans le fracas du combat je n’écoute pas les grossièretés machistes vitupérés par le gorille de service. D’ailleurs pour souligner son propos une porte blindé vole dans ma direction et après une esquive un éclair lui répond en retour. Les échanges d’amabilités continuent un peu mais l’animal comprend bien trop vite que le papillon ne désire pas particulièrement se faire épingler au mur dans sa collection. J’esquive les projectiles et il encaisse sans broncher mes ripostes.

Un frisson me glisse sur l’échine alors que je vois se dessiner un sourire carnassier sur son visage. La tête du type qui vient d’avoir une idée de mauvais coup. Son regard se tourne vers les soldats en train de se battre pour le contrôle du navire et je le vois arracher un morceau du navire de guerre avec aisance avant de s’apprêter à jeter le canon arraché sur le groupe sans faire de distinction entre les camps.

Je me jette dans la mêlée,

Mon poing propulse l’objet dans la mer …

Quelques balles rebondissent sur moi comme des grêlons inoffensifs…

Mais la poigne d’un gorille me tombe immédiatement dessus m’envoyant m’écraser lourdement quelques mètres plus loin.

Je me relève mais il est déjà sur moi. Les coups pleuvent dans un vacarme assourdissant. Chaque coup qui frappe le bâtiment résonne comme si un train venait de le percuter.

Grincement de tôle.

Fracas des cloisons blindées se faisant défoncer par un colosse invulnérable.

Et mes côtes trinquent sur le coup.

Le deal est clair, si je m’esquive il s’en prend au soldats, m’obligeant ainsi à entrer dans un combat au corps à corps que je vais perdre face à lui.

Efficace même si le manque de courtoisie et d'élégance est flagrant.

Je serre les dents face à ce boxeur surpuissant,

Sur un terrain vibrant sous les coups du monstre

Dans le fracas du combat, et au sein de ce chaos une idée émerge.

“Même avec ces pouvoirs tu reste toujours un sous-fifre, t’en as pas assez ?”

Tel un torero, je cherche à blesser son amour propre alors que ses coups s’écrasent sur mon visage.

“Tu dois souvent traiter les femmes ainsi, pas trop solitaires tes nuits ?”
La rage commence à se dessiner, l’envie de meurtre et de sang, tel un requin qui à mordu sa proie il commence à entrer en frénésie, maintenant il faut juste que j’évite de mourrir.

Prenant de l’élan, je fonce sur lui….

“Même pas capable de m’attraper mauviette”


Je fais mine d’esquiver pour mieux le percuter à pleine vitesse et de toutes mes forces, non pour lui faire du mal mais pour mieux le faire basculer de ce terrain de jeux fort glissant et mouvant.

Le colosse bascule, tel le loup de Tex avery se rendant compte au bout d’un instant que si je vole, lui, non et que la gravité une fois quitté le bateau tire vers le fond des mers.

Mais dans un réflexe il s’accroche à moi et tous deux nous tombons enlacés au fond de la mer.

Mais lâche moi sale poulpe gluant

HJ

Isis combat Ibac
Elle reste à distance pour plus de sécurité sans que celà soit efficace
Ibac commence à viser les soldats pour forcer Isis à s'approcher
Isis s’engage au corps à corps en se faisant petit à petit écraser par Ibac
Isis s’arrange pour accroître le tangage du navire par les vagues et les coups d’Ibac
Puis, elle fonce sur lui a pleine vitesse pour le faire basculer en feintant une esquive
Ibac s’accroche à elle et les deux font plouf au fond de la mer.

Alors que le rembobinage s'achevait pour les forces en présence, relançant comme un cauchemar sans fin la bataille, un aéronef continua inlassablement, dans l'indifférence presque générale, son retour à sa position d'origine. Son pilote recut des ordres données des minutes plus tôt et répondait à l'envers, aspirant ses phrases comme s'il sirotait l'une des mauvaises boissons du mess des officiers.

Le professeur Ray Palmer se trouva ainsi soigneusement stationné dans un hangar. Des équipes sur place se dirigèrent vers l'appareil dont ils supposaient tous un défaut du module temporel. Aucun n'était armé si ce n'était les nombreux outils technologiques dont ils avaient besoin pour les réparations, l'étau se resserrait malgré lui autour du scientifique.

Sur le front, Ultra-Humanite couvrait ses ses troupes surentraînées qui parvenaient à faire reculer les Blackhawk. S'étaient-ils cru à la hauteur ? Cette horde de jeunes blanc becs pouvaient-elle espérer bousculer les forces d'un continent technologiquement plus avancé qu'eux ? Il crut cependant sentir dans les quelques troupes régulières qui l'entourait des hésitations et des regards tantôt interrogatifs, tantôt convaincus. Le contrôle mental faiblissait-il ?

- Ivo ! Un rapport, maintenant ! J'ai l'impression que...

Immortus hurla et son cri se répercuta dans le communicateur du singe qui fit une grimace.

- Je vais doper cette vieille carne, répondit le professeur qui injectait justement une nouvelle dose de drogue à l'immortel. J'ai assez de données pour qu'on se passe de lui pour la Russie. Il tiendra juste assez pour nous servir...

C'était heureux, songea le gorille blanc en progressant vers les troupes adverses qui effectuaient une manoeuvre qui s'apparentait à un repli stratégique. Dépendre d'un vieillard humanoïde était une faille dans toute cette sublime technologie.

- Où est Ibac ?! Qu'il nous vienne en aide pour couper la fuite de...

- D'après sa puce Galielo, il devrait être encore à bord. Son communicateur n'émet aucun signal et... mais... mais... attendez une minute ! Il est au moins à plus de 3 kilomètres sous nous !

- ..., ne répliqua pas Humanite, faites donc confiance à ces bipèdes...

A l'extérieur, les vaisseaux rembobinés qui se retrouvaient détruits à nouveau ; les hommes qui tombaient encore une nouvelle fois pour la folie d'un homme et d'un régime voyaient de leurs corps s'échapper des volutes multicolores et s'envoler vers les cieux. Leur mort paradoxale déstabilisait les évènements qui avaient eu lieu quelques minutes plus tôt.

Revigoré par son remède temporaire, Immortus se concentrait sur l'image de l'immense transporteur adverse, piloté d'une main de maîtresse par l'une des légendaires Blackhawk. Si un repli s'opérait, elle devait en être une clef... Aussitôt il relâcha une partie de ses pilotes qui se demandèrent un instant où ils étaient, certains perdant le contrôle de leur avion, pour se saisir d'une volées d'escadrilles et tenter d'abattre cette gêneuse.

Dans une synchronisation redoutable, tous les pilotes firent des pirouettes et des manoeuvres pour tenter de bloquer l'avion, se croisant devant lui, mitraillant au détriment de la coque du navire amiral leur adversaire dans l'espoir de le faire sombrer. Des canaux de communication s'ouvrirent alors vers Zinda. Tous les pilotes parlèrent d'une voix presqu'unanime.

- Rendez-vous au nom de Degaton. Vous n'êtes pas de taille. Moi, Immortus, futur Maréchal du Régime vous l'ordonne ! Voyez ! Je suis Légion ! Je suis l'éternité... Abandonnez !

Et le balais de mort reprit de plus bel.


L'eau de la Baltique était glacée mais cela n'empêcha pas Ibac de renforcer son étreinte. D'abord horriblement surpris, il était devenu fou de rage. L'homme ne s'avérait pas être celui que la jeune Isis avait toujours connu mais sa version primaire, cette bête assoiffée de sang et de carnage des origines que Degaton avait soigneusement extrait de son passé pour lui offrir un avenir sans s'attarder sur les nombreuses étapes humiliantes qui lui servirent de tremplin vers la rédemption.

L'être était encore dans cette primordiale violence, dans ce rêve de grandeur que seul le sang des plus grands pouvaient concrétiser. Les Shazam étaient les plus grands et des trophées de choix. Isis était un début qu'il ne comptait pas abandonner.

Toutefois et sans branchie, la course à la survie serait à qui nagerait le plus vite vers la surface alors que le l'eau était un véritable bain d'épingles tant la différence de température était importante. Il frappa son adversaire à la gorge et prit appui sur elle pour remonter plus vite. Il verrait bien si elle se montrerait assez maligne pour survivre. En attendant, il sentait sa réserve d'oxygène baisser dangereusement...

[HRP]
- Ray, tu te retrouves dans un hangar comme prévu, des équipes techniques viennent pour intervenir sur ton appareil ;
- Humanite s'inquiète du repli ennemi et Immortus, boosté de façon désespérée s'attaque via ses pilotes au vaisseau de Zinda ;
- Ibac, aux prises avec Isis essaie de la noyer avant de se précipiter vers la surface pour retrouver de l'air.

Ray : je te laisse choisir ou une destruction comme prévu ou un sabotage comme le propose Zinda, tu as tous les talents pour réussir l'un ou l'autre

Je vous propose de faire votre dernière réponse pour l'apothéose de votre opération guerrière.

Je ferai ensuite une conclusion !

Amusez-vous bien !

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Il y est arrivé.

Le vaisseau emprunté par Ray Palmer à l’armada de Per Degaton est bien revenu au cœur de l’appareil principal, de l’immense engin où bien d’autres sont entreposés, et renvoyés au casse-pipe.

Bien des machines sont installées, ici. Bien des horreurs. Bien des insultes à la Science.

L’ancien Atom essaye de ne pas s’y attacher.

Il essaye de ne pas tout détailler, tout observer. Il essaye de ne pas se projeter sur le fonctionnement de tel appareil. Sur le potentiel de destruction de tel autre.
Sur le vice et la cruauté qui ont permis de construire cela.

Ray essaye ; mais cela ne fonctionne pas pleinement.

Alors qu’il s’acharne sur le moteur et les systèmes de son appareil, il grimace et tente d’apaiser la fureur qui naît dans son cœur. Une fureur qui se nourrit également de son rejet, absolu, de toute forme de fascisme.
Per Degaton incarne le pire, pour lui. Le pire et la folie.

Et là… là, cela touche la Science. Sa Science.
Il souffle, alors qu’il achève sa manipulation. Il se relève, et acquiesce lentement en reprenant la communication, notamment avec Lady Blackhawk. Et les autres.


« Zinda, je… merci. On va faire ça.
Je vais filer à l’anglaise, et je vais m’extraire du rayon temporel. Ça va faire mal – mais ça va le faire.
Et pour ce que vous me dites, je… »

Palmer ferme les yeux, et grimace. Il lutte, en lui. Il hésite.
Mais il sait qu’il a raison.
Il sait… qu’il doit repousser ses envies.

« J’ai pas envie. J’ai pas envie de les sauver. J’ai pas envie qu’ils s’en sortent.
Au fond, je pense qu’ils ont choisi, et qu’ils méritent ça.
Mais… non.
L’appareil va exploser, mais l’explosion va surtout viser les mécanismes, les systèmes, les moteurs. Cela sera moins une véritable explosion qu’un choc bien orienté.
Ils vont vivre. Ils auront mal partout – mais ils vont vivre. »

Le scientifique s’est arrangé pour cela. Même si une partie de lui le regrette.

« Mais bon… ça va secouer, quand même !! »

Et il ne s’attarde pas, alors.

Il bondit directement en dehors de son vaisseau, et se projette au cœur du hangar.

L’ancien Atom accélère, alors que son fameux dispositif s’enclenche – alors que le moteur de son vaisseau explose, et déclenche un choc bien orienté, bien visé.
Lui s’organise pour s’en sortir.

Il se dirige dans la direction évoquée avec Lady Blackhawk… mais il sait, il sent que l’influence du rayon temporel tente de le bloquer.
Il a une solution, pour cela. Il a un objet, pour cela.

Il le fait grandir, et monte dedans.

Ray monte dans une Atomobile, qui parvient à s’extraire du rayon temporel – mais l’engin cède, souffre.
L’appareil ne tiendra pas longtemps.
Suffisamment, espère-t-il, pour sortir du vaisseau principal… et se projeter vers l’appareil de Lady Blackhawk, alors que la carlingue de son Atomobile est brisée, troublée, anéantie lentement mais sûrement par les engins temporels.

Palmer s’enfuie.
Alors que le vaisseau principal de Per Degaton… fonce vers les flots !


(HJ/ Résumé rapide :
- Ray est dans le hangar et se crispe en voyant de tels engins, qui détournent la Science ;
- Ray finalise la bombe du moteur ;
- Ray parle avec Lady Blackhawk, et l’informe que l’explosion ne visera pas les gens, même si au fond lui doute beaucoup ;
- Ray fait exploser la bombe et s’enfuit, en utilisant une Atomobile pour fuir le rayon temporel, même si ce dernier endommage l’Atomobile ;
- Ray file vers Lady Blackhawk pour qu’elle le sauve ;
- L’explosion pousse le vaisseau principal vers les flots. /HJ)

Ray Palmer avait réussi a faire tomber le porteur de Degaton et l’atomobile endommagée arrivait derrière l’avion piloté par Zinda. Alors que le supérieur des Blackhawks hurlait dans la radio qu’il la relevait de son poste dans l'escadron la pilote de la seconde guerre mondiale ôta son casque pour ignorer les communications avec la base en suisse.


Ceci dit avec tout la diplomatie dont elle était capable elle laissa tomber son casque pour dévier son appareil et faire feu sur l’un des avions qui la menaçait, explosant celui ci.

“Quelqu’un pour récupérer Palmer sur le toit et un autre pour m’assister au radar. J’ai pas des yeux partout...”

Après s’être regardé un instant sans savoir quoi faire les Blackhawks qu’elle avait récupérée à bord lors de l’extraction se mirent à suivre ses consignes au grand dam de leur supérieur, ce qui leur vaudrait sans doute de se faire taper sur les doigts. Mais Zinda était capable d’avoir une autorité naturelle, une assurance en situation de guerre qu’on ne trouvait que chez eux qui étaient réellement habitué à la livrer. Nathalie la nouvelle Lady Blackhawk s’assit à coté d’elle pour surveiller le radar et lui donna des indications précieuses sur les dangers les plus immédiats et appeler à l'assistance d'urgence le reste de l'escadron. L’un des Blackhawk en combinaison ouvrit quand à lui une trappe sur le toit de l’appareil pour sortir accroché avec un harnais et maintenus contre la carlingue avec des semelles magnétique.

“Sautez professeur, faites moi confiance !”

Tendant les bras vers l'atomobile il le laisserait s'approcher au plus près et l'attraperais au vol. Pendant ce temps les intercepteurs des Blackhawks venaient en aide à l’appareil lourd et utilisaient des canons sonores, armes secrètes destinées à perturber les systèmes des chasseurs ennemis. Ils s'échappaient direction la Russie si le pays leur permettait. Sinon passer par la mer du Nord et atterrir en Irlande serait envisageable mais certainement pas en suisse, survoler le cœur de l'Europe serait trop dangereux.


HJ:

Spoiler:

Le titanesque vaisseau plongea terriblement. Les avions qui se situaient sous l'immense vaisseau furent percutés, ceux qui traînaient sur les quatre pontons gigantesques glissèrent et tels des feuilles mortes voletèrent au-dessus des soldats en panique. Dans sa coursive, Ultra-Humanite s'agrippait à un tuyau que ses lourdes mains déformaient tandis que ses hommes glissaient piteusement.

Les failles temporelles qui entouraient la flotte émirent des crépitements. Les machineries de contrôle de la dictateurs lâchaient et explosaient dans des gerbes multicolores, libérant une énergie qui rappelait à la physique ses devoirs. Les vaisseaux qui avaient eu le droit à une seconde chance se disloquèrent de nouveau, les morts en sursis retrouvèrent le trépas.

Ivo, déstabilisé, perdit l'équilibre et tomba sur la console directement reliée à un Immortus qui hurlait de douleur tant les messages d'horreur des soldats l'inondaient. Alors que des gouttes de sangs coulaient de ses oreilles incapables de se régénérer assez vite, une colonne d'acier se détacha d'un mur et percuta la fiole de Mister Mind. Le verre explosa et le liquide poisseux qu'il contenait se répandit dans la pièce. Ivo tenta une fuite mais ses pieds ne touchaient plus le sol.

Vue de l'eau glacé, la chute silencieuse du mastodonte avait des airs de fin des temps. Ibac ne put réprimer un juron. Des gerbes explosives s'échappaient d'avions qui percutaient l'immensité alors que les pilotes rendus à leur conscience étaient perdus. De temps à autre, une partie du vaisseau amiral touchaient une faille et se désintégrait. Ce ne fut donc plus une structure prête à la guerre qui rencontra l'eau mais un gruyère technologique que la Baltique commença à gloutonnement aspirer.

Les alarmes, les cris, les lumières de sécurité, rien n'y ferait. Le fleuron de l'Empire militaire de Degaton venait de s'échouer. Les moyens colossaux mis en œuvre pour sa conception, les miracles d'ingénierie qui l'avaient fait tenir en l'air et dans le temps, la prouesse abominable et les monstrueuses promesses que devait remplir cette incarnation de la démesure guerrière n'était plus. Les légion qu'il avait contenu étaient meurtries, l'armée de l'air Européenne venait de s'évaporer en grande partie...

En Suisse s'étaient des vivats, même si Lincoln digérait assurément mal la conduite de son insubordonnée subordonnée. Il y aurait des festivités, des médailles, des engueulades - c'était le lot de toutes les fortes têtes ; il y aurait des larmes pour ceux qui étaient tombés, mais des cœurs gonflés par la victoire et l'espoir que soulevait la chute de cette armée qui s'était crue invulnérable. C'était, depuis une année, le premier rayon de Soleil qui parvenait à percer la chape de plomb de la propagande et de la puissance technologique de l'Europe Degatonienne. Et des noms résonnaient : Palmer, Blake, les Blackhawk. Des héros assurément, parce que non seulement ils n'avaient jamais ployé, mais aussi parce que leurs actes étaient à la hauteur de leurs aspirations.

Toutes les armées qui avaient eu des signaux radars inquiétants et qui avaient un temps tremblé étaient soulagées. C'était une nouvelle qui se répandrait comme le sang dans un bassin de requin. L'Europe était affaiblie. L'Armée entamait la fin de son délitement. Les défections se multiplieraient, les généraux restant se clandestiniseraient. Les victoires contre la Spider Guild ne suffiraient plus à calmer ceux et celles qui avaient perdu des enfants, des maris, des femmes, des filles et des mères, des pères et des amis pour des opérations douteuses, au nom d'un uniforme qui s'était trop imprégnés d'horreur.

Le Léviathan Degatonien montrait des signes de faiblesses.

Dans sa chancellerie d'ailleurs, Degaton était seul.

Dans son bureau, maintenant débarrassé de ses principaux généraux qu'il avait éliminé, tous ces alliés tombaient. Black Beetle ; Maru ; Doctor Death ; Immortus ; Vandale ; Humanite ; Ibac ; Ivo ; Morrow... sans compter les traîtres comme Wilson ou Black Alice.

Il reçut la nouvelle par une vidéo envoyée par son Commissaire, l'un des derniers encore debout et qui y croyait dans son sadisme tout à fait acceptable pour le dictateur. Il reçut la nouvelle par un secrétaire qui lui annonça le suicide de son Grand Amiral.

Il ne hurla pas.

Il ne tempêta pas.

Il froissa le message.

Il éteignit son ordinateur.

Il se leva, regarda le Time Stream qui défilait autour de son immense structure.

Grande respiration.

Il croisa les bras dans son dos, serra très fort l'un de ses poignets et il se répéta :

- Je suis le Leader d'une Europe millénaire, l'éternité faite homme, l'ultime recourt de l'Humanité...

Et n'y tenant plus, il frappa l'immense vitre blindée et hurla finalement.

- JE SUIS LE LEADER D'UNE EUROPE MILLENAIRE ! JE LES PULVERISERAI TOUS ! SANS AUCUNE EXCEPTION !

Il se retourna, les bras en l'air comme pour impressionner un auditoire qui n'était guère présent.

- QUOI QU'ILS EN DISENT, QUOI QU'ILS EN PENSENT ! JE SUIS L'AVENIR ! termina-t-il en pointant un index rageur dans le vide.

Et pour réponse, il n'eut que l'écho de sa propre folie...

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Encore merci à vous pour votre participation, voici la conclusion de ce sujet "combat". Je suis navré pour mon rythme très irrégulier mais suis profondément impressionné par le votre et votre tenacité pour aller jusqu'au bout !

Encore merci et à plus pour la suite !
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