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Avoue que t'as hâte de voir The Green Man !

Oui aussi!

Mouaif.
J'espérais retrouver ici le Brian Michael Bendis qui m'a tant plu sur la Légion - avec son côté bordélique, ses dialogues à gogo, mais aussi et surtout son dynamisme, son intensité.
Hélas, je retrouve le Brian Michael Bendis de la Justice League - avec ses dialogues qui se répètent et se perdent, ses double-pages inutiles et lourdes, ses caractérisations loupées et sa décompression absolue.
Pff. Pour synthétiser, la Légion voit l'un de ses membres

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être "aspirée" vers le présent, où elle rencontre la Justice League. Batman appelle Jon, qui retourne dans le futur pour faire venir la Légion. Il semble que l'événement "Great Darkness" approche, car Diana semble aussi être "aspirée" par les ténèbres, mais elle résiste. Cependant, au présent, et après une rencontre entre les deux groupes,

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Bon, que dire ? Ca se lit. Les moments sur la Légion m'ont plu, mais... tout est très "scolaire", tout est automatique. Même les discussions, les interactions, les caractérisations qui m'ont tant plu dans le titre éponyme... tout ça sonne creux, automatique encore une fois. Et les passages Justice League sont navrants, encore une fois.
Scott Godlewski a un style que je n'aime pas énormément, mais qui fonctionne et livre des double-pages réussies. Je n'adhère pas, mais ça fait le job.

Je sens que cette mini-série, qui acte la fin des runs du scénariste sur les deux titres, ne sera pas une conclusion "en beauté"...

Les Seigneurs de la Misère est un récit unique, dérivé de la série The Goon.
Celle-ci suit le personnage éponyme, le Goon (qu'on peut traduire comme "gorille", dans l'idée d'une brute un peu limitée en apparence), qui combat des monstres, zombies, savants fous et mafieux déviants dans une Ville-Sans-Nom. Il cache, sous son apparence lourde, un bon coeur, malgré les drames lourds qu'il a subis.
Toujours accompagné par l'alcoolique, menteur, psychopathe mais bon copain Franky, il bénéficie d'une belle et longue série... et ce tome est un intermède.



Le Goon, Franky et le jeune loup-garou Roscoe ont quitté la Ville-Sans-Nom pour se réfugier dans un cirque. Ils sont cependant forcés d'intégrer le groupe secret des Seigneurs de la Misère, pour lutter contre une menace ancienne, qui n'est pas sans rappeler un certain seigneur vampirique...

Eric Powell livre ici un beau et bon récit, avec une très belle atmosphère et de bonnes idées. Dommage que le final soit précipité.

Je propose ma critique complète ici :
https://www.sanctuary.fr/avis/139231/

Ray Palmer a écrit:

Je sens que cette mini-série, qui acte la fin des runs du scénariste sur les deux titres, ne sera pas une conclusion "en beauté"...

Ah, enfin ?

Bon débarras.

Coquin !
Bendis t'a ramené, quand même !

Vu le résultat, j'aurais préféré qu'il s'abstienne.

Non puis, soyons francs : concernant Justice League, ça fait un moment déjà qu'on ne lit (ou achète) plus les tomes que pour Justice League Dark en deuxième partie tant c'est médiocre, il était temps qu'il s'en aille... Avec un peu de chance, ça va leur permettre de remettre le titre sur les bons rails.

(Et de dégager Naomi d'une équipe où elle n'a jamais eu sa place.)

Déjà que JLD, c'est pas brillant...

Quelle bonne et belle surprise que ce Nocterra Tome 1.



Scott Snyder, jusqu'il y a peu architecte en chef de DC via ses Batman durant DC Renaissance / Batman Métal / Justice League / Batman Death Métal, se lance dans ses propres créations chez Image Comics.
Il commence ainsi avec Nocterra, récit post-apocalyptique dans un monde où, il y a treize ans, le Soleil a disparu sans explication. La civilisation s'est écroulée, seuls demeurent quelques îlots reliés par des convoyeurs, dont la jeune Val. Celle-ci, après une enfance lourde, a fait les choix qu'il fallait pour protéger son frère adoptif... face aux monstres.
Car les ténèbres qui englobent le monde transforment ceux qui s'y frottent trop longtemps. Les humains deviennent des ombres, et Val doit mener une mission de sauvetage désespérée en faisant confiance à des gens qui en savent trop - et en disent trop peu.

J'ai été très agréablement surpris par ce récit très rythmé, très dense, très riche.
Scott Snyder m'a emporté avec plaisir, et Tony Daniel livre un travail correct, bien que souvent trop rigide.

Je propose ma critique complète ici :
https://www.sanctuary.fr/avis/139301/

Efficace.
Tom Taylor livre un épisode flashback, certainement pour faire souffler Yasmine Putri ; et ça fonctionne bien.
Bon, le scénariste profite d'un moment autour d'un feu de camp, entre Alfred et un Bruce perturbé par la découverte que son père est Jor-El. Alfred explique alors "l'origine" de tout ceci, notamment en revenant à l'arrivée des El, leurs premiers temps, leur volonté d'intervenir pour stopper un volcan. Au point d'humilier et de s'attirer l'inimité du Conseiller Luthor, rejeté après qu'il ait voulu ne pas les occuper.
Le moment de l'erreur conjugale arrive, avec justesse, avec aussi la mort du Roi et de la Reine Wayne, par The Green Man :

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Bon, c'est bien. Tom Taylor "assure" en donnant une origine solide à ce petit monde, en se fondant sur les El et les Wayne. Ca a du sens, c'est efficace, fluide et bien fichu. On a moins de moments choquants, hormis cette sacrée révélation sur The Green Man, qui fait clairement "fan-fiction", mais l'impact est bon.
L'ensemble est agréable à suivre, avec un Bengal efficace aux dessins, même si souvent ses visages sont un peu loupés.

Un chapitre nécessaire pour l'équilibre graphique, mais qui fait bien son job. Il est agréable de ne pas faire durer le suspense sur The Green Man, et je ne l'ai pas vu venir ! J'apprécie, vivement la suite !

Et ben, toujours aussi intense, cette saga !
Joshua Williamson continue de "tout" donner ici, avec un numéro dense, et qui ose taper fort. On a en fait trois parties :
- la première, où Dr Multiverse "résume" la situation en remontant aux origines de l'univers DC, du Multivers, de Crisis on Infinite Earths, en passant par Infinite Crisis, Multiversity et Final Crisis, et finir sur les Metal. Un numéro d'équilibriste habile et réussi, mais pour fans avertis ;
- une deuxième, où Dr Multiverse confirme que

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ce qui ne plaît guère à Justice League Incarnate. Thomas Wayne entend

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paf !
- une troisième, enfin, avec une bonne grosse bagarre des familles entre

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Oui, ça tape dur !
La première partie est un peu longue, mais a le mérite de tout cadrer de donner un (énième) nouveau sens aux Crises DC. Death Metal nous disait que tout vient de Perpetua, ici c'est donc The Great Darkness... ces réécritures constantes lassent un peu, mais je dois admettre que le travail de Joshua Williamson pour que tout "colle" est plaisant à suivre, pour un fan assidu qui aime ce genre de choses. Les autres parties sont efficaces aussi, avec notamment cette troisième qui étonne par sa violence sur Darkseid.
L'ensemble est fluide, tout se lit "bien", et je suis finalement emporté par tout ça. Graphiquement, Chris Burnham livre des planches très moyennes sur la première partie, alors que le style "sobre" de Mike Norton fait juste le boulot sur la deuxième. Mais c'est bien Andrei Bressan qui m'épate sur la fin, avec de belles planches et de beaux moments.

J'ignore franchement où ça va... mais ça y va ! Et je dois avouer me prendre au jeu, avec le sourire.

Tiens, je n'avais pas entendu parler de Nocterra.

Je vais y jeter un oeil, merci pour la découverte !

Merci !
J'y allais à reculons après le Death Metal de Scott Snyder, mais j'y trouve de bons éléments.

Il la tient bien, sa série, Robbie Thompson.
Même s'il est épaulé ici par Dennis Hopeless, le scénariste a organisé une belle montée en puissance jusqu'ici, avec ce bel aboutissement de plusieurs intrigues.
Ca ne révolutionne rien, mais ça fait très bien le job.
On a bien ici l'attaque du Suicide Squad de Rick Flag contre la base d'Amanda Waller, avec "les traîtres" qui viennent la stopper. Le Suicide Squad de Waller est sur Terre-8, s'opposant à la version locale et déformée des Thunderbolts ; c'est assez cool et drôle. On arrive même à me faire apprécier Ambush Bug, c'est dire.
Tout ça mène à une rébellion du Squad de Waller, qui récupère uniquement

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et laisse les autres sur place. Elle les emmène sur Terre-3, pour un projet encore mystérieux, alors que l'initiative de Flag

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Tout ça mène à l'événement War for Earth-3, toujours surprenant sur le principe mais grisant vu ce qui est préparé ici. Tout se lit bien, tout est fluide et bien amené. J'apprécie plusieurs personnages, notamment la romance Nocturna/Match. Waller demeure très mystérieuse, les interactions sont bonnes et c'est "dark" sur certains aspects, sans être gore.
C'est donc bien, agréable à suivre. Eduardo Pansica et Dexter Soy se partagent les planches, selon les situations. Ca "passe" bien, et c'est joli souvent.

Une vraie bonne p'tite série, qui s'avance bien et continue agréablement !

Comme c'est bien.
Tom Taylor livre un épisode qui me (re)donne le sourire, et livre un formidable moment de lecture. Quel plaisir !

Le scénariste continue plus ici la saga de Superman : Son of Kal-El que les intrigues de Nightwing, mais ça fonctionne très bien. On voit d'abord un superbe flashback sur la première rencontre Dick (encore en costume rouge, New 52) / Jon, car le gamin s'était envolé et perdu ! Incapable de rentrer, il s'est réfugié dans une grotte alors que son père (en costume de Superman Reborn) était dans l'Espace, et erre partout pour le retrouver ; avec la Justice League. Batman et Nightwing retrouvent Jon, le rassurent, et les deux "pères" discutent de parentalité.
Au présent, Jon vit très mal les événements récents, notamment les morts à Metropolis après l'affaire du Leviathan. Sa tentative d'obtenir du réconfort auprès de l'I.A. laissée par son père dans la Forteresse de Solitude échoue, mais Kelex vient demander du soutien à Nightwing ; qui n'hésite pas. On apprend que Dick Grayson est

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ce qui est une très bonne idée. Nightwing retrouve Superman car un ancien Titan,

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est tué en lien avec la saga The Rising. Plusieurs autres surhumains le sont aussi, et la piste mène... à Lexcorp.

Que c'est bien, oui.
Tom Taylor est particulièrement formidable dans la gestion des émotions et des caractérisations, avec des interactions fines et pertinentes. Les planches d'extrême solitude d'un Jon perdu, dans la Forteresse, sont superbes, alors que le flashback est mignon et tellement touchant, aussi. La révélation sur Dick est bonne, l'intrigue de fond est classique mais fonctionne très bien.
Clairement, ce crossover met plus en avant Jon que Dick, mais dieu que c'est fluide et pertinent, tout ça. Voir Nightwing "guider" le jeune Superman dans l'utilisation de ses super-pouvoirs sur la scène de crime, c'est super mignon à voir, mais surtout tellement agréable en voyant que "le gamin" qu'était Robin a bien évolué, et guide désormais les nouveaux ; même le nouveau Superman.
Bruno Redondo livre, encore et toujours, des planches superbes, avec une bonne humeur générale et de très belles illustrations.

Quelle série. Mais quel auteur, aussi !

L'étonnante et puissante série Bitter Root prend une pause à la durée inconnue, après ce troisième tome.



Bitter Root, c'est ce titre étonnant, afrofuturiste, où l'on suit dans les années 1920 la famille Sangerye, qui lutte depuis toujours contre les Jinoos. Des humains transformés en monstres par l'intolérance et la haine.
Les Sangerye ont toujours été divisés entre soigner et éradiquer, mais ils doivent aussi gérer les Inzondos, des humains transformés en monstres différents par la douleur et le trauma.
Ce troisième tome arrive après des événements intenses, et doit faire évoluer les personnages tout en livrant "une fin" avant cette pause.

Hélas, cette "fin" se révèle décevante par le manque de révélations, bien que les thèmes sociaux et politiques soient forts et prenants. Les auteurs utilisent en effet des événements réels, comme l'Eté Rouge de 1919 et le massacre de Tulsa en 1921, où des afro-américains ont subi le pire, pour illustrer les Jinoos. Des annexes contiennent de très enrichissants apports d'intellectuels afro-américains actuels.

Un fond passionnant, prenant et troublant ; mais une forme hélas maladroite.

Mon article complet ici :
https://www.sanctuary.fr/avis/139545/

Stillwater est une série de Chip Zdarsky et Ramon K. Perez, déjà connus pour Marvel Two-in-One qui ici livrent un titre d'horreur surnaturelle.



Personne ne meurt à Stillwater ; jamais. L'on y guérit de tout, et c'est formidable !
Ou presque.
Daniel découvre l'événement en étant attiré ici par un héritage mystérieux, et rien ne se passe bien. Les événements violents se multiplient, alors que les secrets se succèdent.

Chip Zdarsky nous plonge dans une intrigue "connue", qui rappelle autant Dôme que d'autres sagas sur des petites villes américaines repliées sur elles-mêmes, frappées d'un événement étrange, qui pousse les habitants à s'adonner à leurs instincts. Rarement positifs.

La lecture est ainsi agréable, prenante, notamment via de bons dessins. Mais cela reste finalement très classique, avec un rythme hélas très lent.

Ma critique complète ici :
https://www.sanctuary.fr/avis/139564/

Solide.
Phillip Kennedy Johnson continue sa plongée dans Warworld, et c'est vraiment bien. Le rythme est lent, l'ensemble est prévisible, mais l'atmosphère est très bonne et l'ensemble fonctionne.
On a donc Superman en "gladiateur", qui refuse de verser le sang ennemi. Il gagne rapidement un surnom initialement moqueur, mais dont l'aura se renforce à mesure qu'il survit aux combats en gardant sa ligne de conduite. Il essaye aussi de guider des jeunes Kryptoniens / Phaelosiens, hélas, bien "éduqués" par Warworld. Mongul prend conscience de cela, vient dans l'arène pour essayer de guider ou anéantir ces jeunes enfants ; mais Clark les protège, et sa légende grandit. Il réussit même à ce que les Kryptoniens adhèrent à ses pensées, même s'il doit aussi gérer Midnighter qui veut déclencher quelque chose trop tôt. OMAC est face à un choix terrible, alors que Superman découvre

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Surtout, Mongul entend se venger et veut

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C'est bien, oui. Tout ça me rappelle énormément le film Gladiator, avec cet ancien héros devenu esclave dont l'aura finit par gêner le maître, l'empereur. On est sur un terrain très connu, mais Phillip Kennedy Johnson s'en sort bien, notamment via une très bonne voix-off de Superman (qui se considère bien comme Clark Kent, le gamin de Smallville avant tout ; et dieu que c'est agréable, et pertinent).
Surtout, le scénariste s'amuse à nourrir, peupler Warworld, et c'est vraiment très intéressant et grisant. Le travail est très bien fait, et Riccardo Federici livre de très belles planches, dans une atmosphère épique, mythologique, hors du temps qui fonctionne très bien.

C'est vraiment agréable à suivre.

Bon sang, mais WTF.
WTF, oui. Parce que Tim Sheridan, à l'approche de la fin de sa série et d'un crossover lié à Earth-3, semble tout "balancer" ici, mais avec une nonchalance qui semble acter d'un je-m'en-foutisme total.
Alors il se passe des choses, hein. Mais c'est tellement "balancé" que ça semble une forme de sabordage.
La Teen Titans Academy explose, parce que Red X l'a voulu. Pourquoi ? Parce que les Titans sont méchants, bouh-bouh. Red X est confronté par tout le monde, et sa véritable identité est révélée :

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Il se dit être fils de

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mais les analyses ADN prises lors de l'ouverture confirment que non. Il s'avère que ce Red X est en fait le quatrième : il y a eu Dick, il y a eu un deuxième, un criminel qui a pris sa suite ; un autre inconnu, et donc lui. Le deuxième Red X arrive, révèle avoir manipulé

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pour affaiblir les Titans, car Nightwing lui a "tout pris" il y a dix ans, et il veut se venger. Il empale "notre" Red X, alors que Raven est terrorisée devant les blessures de Beast Boy et Cyborg ; comme dans sa vision. "Notre" Red X

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Alors que Starfire essaye de réconforter les étudiants, en envisageant un autre futur.
Wow. Tim Sheridan "donne" ce qu'on attendait, mais la méthode... la méthode interpelle, tant tout cela semble fait sans filtre, sans préparation, sans douceur. Les révélations sur Red X sont brutales, mais une brutalité liée à la précipitation, une absence de gants. La vraie identité de "notre" Red X n'est pas plus bête, hein, mais le deuxième est vraiment "trop facile", en gros-méchant-mystérieux qui s'enfuit à la fin. La caractérisation de Nightwing est en inadéquation avec sa série, et le discours final de Kory est inapproprié vu la situation.
Bref, que dire ? Ca se lit, hein, et oui, on sait qui est Red X ; wahou. Mais la série se termine (presque) sur une note bien fade, en se concentrant sur ce foutu mystère relou et en passant à côté des autres étudiants, et des interactions avec les professeurs.
Tom Derenick fait au mieux, il fait le job. Les planches sont lisibles, réussies ; mais jamais non plus passionnantes, ou bluffantes.

Quel "final" troublant. Mais bon, on a la fin du mystère Red X. Bordel, tout ça pour ça.

Efficace.
Chuck Brown et Brandon Thomas se réunissent en réunissant les personnages de leurs mini-séries régulières : le scénariste de Black Manta (que je n'ai pas lu, mais je suis curieux, là) et d'Aquaman : The Becoming rassemblent leurs héros pour un lancement réussi.
Ici, Ocean Master attaque l'ONU et tente de tuer l'Ambassadrice Atlante. Arthur et Jackson, les Aquamen, viennent aider alors qu'un gros monstre marin gêne. Jackson est particulièrement violent et crispé, alors qu'Orm est mystérieux sur une menace future. A Paris, Black Manta découvre un étonnant Humain qui se "transforme" en Atlante, a priori activé après vingt ans comme Humain. D'autres ont la même approche, dans plusieurs endroits. Black Manta récupère l'homme, réalise une autopsie, mais est violemment pris à parti par Jackson, qui est crispé par les événements de sa mini-série. Mais Arthur révèle que, cette fois-ci, Black Manta est de leur côté !
C'est efficace, oui. L'ensemble se lit avec plaisir, avec une bonne gestion de continuité des éléments récents, sans que ça soit "trop" gênant. Il n'y a pas grand-chose de révolutionnaire ici, avec cette histoire d'agents dormants mystérieux, et de menace future d'Ocean Master. Mais tout se lit bien, avec quelques bonnes interactions et de bons moments.
Surtout, Sami Basri livre de très belles planches, particulièrement claires et dynamiques. C'est beau, tout simplement, et très agréable à suivre.

Je suis curieux de la suite !

BAGARRE COSMIQUE !
Joshua Williamson et Dennis Culver achèvent leur intense et agréable mini-série par une bonne vieille baston cosmique des familles, qui prépare bien la Dark Crisis.
Zéro surprise, zéro innovation, mais un ouvrage sympathique pour les fans.
Darkseid affronte donc The Empty Hand sur Terre-7, alors que plusieurs membres (secondaires) de la JL Incarnate sont possédés déjà par The Great Darkness. Dr Multiverse et Avery Ho les libèrent, alors que Darkseid refuse de se soumettre mais "suit" The Empty Hand par provocation, vers The Great Darkness. Orion devient le dirigeant d'Apokolips car même Grail sent la faiblesse de leur père, et Orion part pour tenter d'unir New Genesis et Apokolips, face aux ténèbres qui arrivent. Président Superman, Captain Carrott, Avery et Dr Multiverse plongent dans le portail pour en sauver Barry Allen, mais arrivent

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alors que Thunderer anéantit sa Terre-7 pour bloquer la Machine de The Empty Hand. Mais cela n'arrêtera pas The Great Darkness, car Darkseid

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Bon, tout ça est attendu et prévisible, mais ça fonctionne. Joshua Williamson et Dennis Culver livrent une bonne bagarre, même si les rebondissements sont un peu attendus et prévisibles, mécaniques. Ca se lit bien, mais il y a un peu moins de souffle, d'ampleur, de force.
Bien sûr, il y a de bonnes choses, comme cette construction de The Great Darkness qui

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avec un Pariah dans son rôle. La JL Incarnate est agréable à suivre, mais... bon, tout ça fait quand même automatique, un peu classique dans le déroulé.
Pas désagréable, mais sans surprise et sans entrain. J'admets que les dessins d'Andrei Bressan et Jesus Merino participent à cette sensation : les planches sont correctes, professionnelles, efficaces ; mais jamais "belles" ou épatantes. Ca fait le job, sans plus.

Une fin correcte, qui prépare bien Dark Crisis. Mais sans souffle, cependant.

Efficace.
Robbie Thompson et Dennis Hallum enclenche leur micro événement en surfant sur la série Suicide Squad du premier, et ça fonctionne bien. On retrouve les éléments de la mini-série récente Crime Syndicate, et l'ensemble déroule agréablement.
Amanda Waller arrive avec son Suicide Squad sur Terre-3, comme l'évoque la fin de Suicide Squad #12. Au moment où Ultraman, lassé des reconnaissances exagérées, s'emporte car il voit Superwoman / Donna Troy coucher avec Owlman. Emerald Knight attire son attention sur Waller, qui envoie le Squad s'emparer de la ville et provoquer les autorités. Ultraman envoie Emerald Knight gérer ça, mais...

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Ultraman se déchaîne dans l'Owlcave, par jalousie, puis envoie Owlman gérer Waller ; mais

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Ultraman et Superwoman débarquent, Match gère Superwoman alors qu'Ultraman découvre que Waller

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Amanda Waller propose en fait à Ultraman de

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En parallèle, le Suicide Squad de Rick Flag se débarrasse très difficilement du Clayface géant laissé par Waller, et perd des agents. Ils arrivent à s'en remettre et foncent sur Terre-3, mais sont accueillis par

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Ca se lit bien. Robbie Thompson et Dennis Hallum vont au bout des démarches du premier dans Suicide Squad, avec une Waller très manipulatrice mais surtout très préparée. Sa gestion du Crime Syndicate est redoutable, surtout quand Talon

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Tout cela est assez intriguant et prenant, avec un contrôle total et fort d'Amanda sur tout.
Hélas, c'est un peu facile, non ? Dans le sens où oui, Waller a tout prévu ; mais si la défaite d'Emerald Knight est légitime, celle d'Owlman est gênante. Le personnage est tourné en ridicule, complètement crétinisé ici, et c'est quand même bien dommage pour ce qu'il est, ce qu'il peut être. Même la gestion du Squad de Flag est trop facile, trop accélérée.
Le fond est bon, mais la forme est un peu précipitée, sans gêner la lecture abusivement. Steve Pugh, Dexter Soy et Brent Peeples livrent des planches efficaces, qui ne sont jamais "belles" mais fonctionnent bien.

Un bon lancement, malgré quelques facilités.

Hou, c'est bon, ça !
Tom Taylor revient au présent et accélère son récit, en troublant les éléments et les positions.
Zala, deuxième enfant de Jor-El et Lara, vient voir le corps sans vie de son père, décédé il y a peu. Kal la console, alors que Harley Quinn est envoyée dans les bois rencontrée la Sorcière de la Forêt ; Poison Ivy, bien sûr. Un accord est passé pour emporter la Sorcière à la cause des El, même si elle voudrait en contrepartie que Harley reste avec elle pour toujours, ce qu'elle ne peut pas. La princesse Diana vient telle une furie, est stoppée et interrogée durement. Kal et Zala arrivent, puis Diana et Zala partagent un moment de discussion. Les deux amantes évoquent l'accusation du Roi Jefferson : Zala aurait tué son fils. Nous avons vu que oui, mais Zala dit que non et semble honnête.
En parallèle, Bruce et Alfred reviennent après avoir trouvé de la Kryptonite. Bruce rejoint Kal, le lui annonce et révèle que Jor-El est aussi son père. Mais Kal

Spoiler:

Bruce est retrouvé et aidé par des fermiers qui décident de l'aider malgré tout... car c'est ce que font

Spoiler:

Roh, le twist qui fait plaisir, ça. Tom Taylor continue de me plaire beaucoup, ici, avec de bonnes caractérisations, de bonnes interactions. La paire Harley/Ivy fonctionne très bien, et la gestion de Zala est bonne. Je ne sais pas si elle ment ou non, mais je trouve que ça met un mystère pertinent et agréable.
Surtout, c'est bien la réaction de Kal qui surprend et change "tout", avec une grande incertitude sur la suite. La fin acte d'un retournement pertinent sur les fondamentaux de Superman et Batman, et j'ai totalement hâte de lire la suite !
Yasmine Putri revient pour livrer des planches pleines de poésie et de douceur, avec cependant des moments durs bien rendus. C'est beau, prenant et touchant.

Quel plaisir à suivre et à être surpris !

Ray Palmer a écrit:

Hou, c'est bon, ça !
Tom Taylor revient au présent et accélère son récit, en troublant les éléments et les positions.
Zala, deuxième enfant de Jor-El et Lara, vient voir le corps sans vie de son père, décédé il y a peu. Kal la console, alors que Harley Quinn est envoyée dans les bois rencontrée la Sorcière de la Forêt ; Poison Ivy, bien sûr. Un accord est passé pour emporter la Sorcière à la cause des El, même si elle voudrait en contrepartie que Harley reste avec elle pour toujours, ce qu'elle ne peut pas. La princesse Diana vient telle une furie, est stoppée et interrogée durement. Kal et Zala arrivent, puis Diana et Zala partagent un moment de discussion. Les deux amantes évoquent l'accusation du Roi Jefferson : Zala aurait tué son fils. Nous avons vu que oui, mais Zala dit que non et semble honnête.
En parallèle, Bruce et Alfred reviennent après avoir trouvé de la Kryptonite. Bruce rejoint Kal, le lui annonce et révèle que Jor-El est aussi son père. Mais Kal

Spoiler:

Bruce est retrouvé et aidé par des fermiers qui décident de l'aider malgré tout... car c'est ce que font

Spoiler:

Roh, le twist qui fait plaisir, ça. Tom Taylor continue de me plaire beaucoup, ici, avec de bonnes caractérisations, de bonnes interactions. La paire Harley/Ivy fonctionne très bien, et la gestion de Zala est bonne. Je ne sais pas si elle ment ou non, mais je trouve que ça met un mystère pertinent et agréable.
Surtout, c'est bien la réaction de Kal qui surprend et change "tout", avec une grande incertitude sur la suite. La fin acte d'un retournement pertinent sur les fondamentaux de Superman et Batman, et j'ai totalement hâte de lire la suite !
Yasmine Putri revient pour livrer des planches pleines de poésie et de douceur, avec cependant des moments durs bien rendus. C'est beau, prenant et touchant.

Quel plaisir à suivre et à être surpris !

C'est toujours aussi plaisant à suivre oui, mais bien trop court pour cet épisode! 20 pages avec si peu de cases çà passe tellement vite j'en veux plus!

Pareil !
Je ne serais surpris qu'il y ait des spin-offs ensuite.