Ainsi, l'organisation a opté pour... le satellite de la Justice League !
Localisé 22.300 miles au-dessus de la surface de la Terre, en orbite géo-synchronisée, le satellite a été construit à super-vitesse par les Flashs et les Green Lanterns, à partir des plans de John Stewart lui-même.
Bénéficiant d'une technologie exceptionnelle, de nombreuses défenses et bien évidemment de portails de téléportation, le satellite contient également de multiples salles et pièces spécifiques :
- La Cuisine : terme ironique pour désigner une salle d'entraînement, dont les nombreux capteurs et systèmes peuvent créer tout environnement et tout type de simulation ;
- les cellules : conçues par l'union des esprits de Batman, Mr Terrific et Mister Miracle, ces geôles comprennent des champs annulant les pouvoirs et palliant toute tentative d'évasion ;
- le nid d'aigle : la salle d'étude, d'analyse et de suivi de toute activité terrestre et spatiale ;
- entrepôt de matériel : lieu de dépôt de très nombreux éléments récupérés par l'équipe lors de ses aventures collectives ou individuelles ;
- la salle des trophées :
- les chambres :
- la salle de réunion :
Et beaucoup, beaucoup d'autres secrets !
** * **
Plus récemment, la Justice League s'était réinstallée dans le Hall de Justice. L'attaque de Darkseid a causé bien des dommages, mais le bâtiment demeure debout. Il fait office de musée, et de première interface avec l'Amérique.
Le Hall est lié par des téléporteurs au satellite, toujours en fonction.
Seuls une entrée imposante et le magasin de souvenirs sont accessibles au public librement. Tout passage dans une autre zone impliquera une réponse directe de la sécurité.
Le Hall de Justice dispose de pièces spécifiques :
"The Crow" est un comics que je n'ai lu que très récemment (cet été en fait), bien que j'en ai toujours entendu beaucoup de bien (et pas qu'en raison du film avec le regretté Brandon Lee), certains de ses fans les plus extrêmes en parlant comme d'un chef d'oeuvre absolu !
Je dois admettre que la lecture de ce volume, regroupant l'intégrale du premier cycle de la série, celui mettant en scène Eric Draven, cycle qui a été - vraisemblablement - retravaillé sur de nombreuses années, m'a scotchée et bouleversée à la fois.
"The Crow" est une bédé forte en émotions et qui traite du deuil et de l'absence. Vous l'aurez compris : on ne risque pas de s'étrangler de rire en lisant ça et James O'Barr, le scénariste / dessinateur / créateur n'est pas un comique troupier ! Néanmoins, c'est une lecture qui mérite franchement le détour que ce soit sur le plan graphique comme de l'histoire...
... mais tentons de résumer ce que nous pouvons trouver dans les 220 pages que comptent ce TPB. D'ailleurs, je précise chroniquer l'édition française (de 1996) que l'on peut trouver aux Editions "Disjoncteur" et qui ont été, sauf erreur ou omission de ma part, les premières à publier la série en France. Ce TPB reprend le contenu de l'édition américaine parue chez Kitchen Sink Press (en 1994). Il se peut tout à fait que les éditions postérieures contiennent du matériel supplémentaire mais sur ça je ne pourrais pas vous en dire plus !
Grosso modo ce TPB réimprime les 4 numéros de la série "The Crow" parue chez Caliber Press (Pain, Fear, Irony et Despair) en 1989, le numéro 3 de la série "The Crow" parue chez Tundra en 1992 (Death, les deux premiers volumes de la série publiée chez Tundra rééditant les épisodes parus chez Caliber), ainsi - qu'en guise de prologue - l'histoire "Inertia" publiée dans "Caliber Presents" #1 (1989), l'histoire intitulée "Atmosphere" publiée dans "A Caliber Christmas" #1 (1989) et une soixantaine de pages dessinées spécialement pour la réédition.
Bref, "The Crow" a été publié initialement entre 1989 et 1994... mais sa genèse est bien plus ancienne, comme nous en reparlerons en fin de chronique.
Une fois n'est pas coutume, je diviserai le résumé du TPB non pas épisode par épisode réimprimé (en raison du nombre important de bonus et du chapitrage un peu étrange de James O'Barr) mais chapitre par chapitre.
"Inertie" (Caliber Presents #1, 1989) : Jones est un malfrat qui vient de réaliser un cambriolage et qui pense à ce qu'il va faire du blé qu'il va tirer de la vente du téléviseur qu'il a chouré... Là, il tombe sur un type étrange, portant un drôle de maquillage et qui lui tient des propos un peu décousu. Il est à la recherche d'informations et veut savoir où se trouvent 5 types : T-Bird, Tom Tom, Top Dollar, Fun Boy et Tin Tin. Jones ne se laisse pas faire et plante avec son couteau le drôle de gars (c'est The Crow, on l'aura compris...) mais ce dernier s'en fout. Il explique qu'il a obtenu déjà quelques informations en torturant un autre malfrat...
... du coup Jones passe à table... et The Crow lui dit bien qu'il faut qu'il prévienne ses potes de son arrivée : on l'a compris, ils vont passer un très mauvais moment (et ce sera en plus le dernier ^^).
"En pleine tête" (Bonus ?, 1994 ?) : Un homme voyage en train (Eric Draven alias The Crow) et voit à travers la fenêtre un cheval blanc qui se blesse en courant contre du fil barbelé... Eric en est traumatisé mais un corbeau juché sur son épaule lui rappelle qu'il "ne fallait pas regarder"...
"Livre I : Souffrance" (The Crow #1, 1989) : Le premier épisode de la série est lui-même découpé en chapitres...
- "Chauffé à Blanc" : The Crow rumine sa souffrance dans une grande maison vide, rumine les noms d'hommes maléfiques... On sait qu'il s'est passé quelque chose d'horrible il y a un an et qu'il y a une femme dans l'histoire...
Puis, nous basculons sur l'un de ces hommes maléfiques : Tin Tin. Il vient d'acquérir un flingue dans la rue et en fait aussitôt usage en descendant une mémé qui passait par là. Il tue ensuite le vendeur ainsi que son acolyte. Bref, trois personnes mortes en l'espace de quelques secondes... et là The Crow apparaît au fond d'une ruelle...
- "Demain il fera nuit" : The Crow demande à Tin Tin "s'il se souvient" mais le tueur lui tire dans le crâne, sans résultat aucun. Notre héros sombre maîtrise Tin Tin sans difficulté et lui pique son revolver. Là, il lui rappellera qu'il y a un an, il y avait un homme (Eric Draven) et une femme et une route sombre...
... et là Tin Tin flippe : il était persuadé que Draven était mort, tué par T-Bird... Il supplie pour sa vie mais est abattu comme un chien par The Crow. On l'aura compris, ce comics traitera d'une vengeance implacable (un peu à la "V pour Vendetta" d'ailleurs).
Les quelques pages qui suivent (qui m'ont l'air d'être des pages bonus, postérieures à ce premier numéro), nous montre The Crow dans sa grande maison vide, regardant les photos d'une femme, et s'attachant la douille de la balle qui a enlevé la vie à Tin Tin dans les cheveux... Notre héros a le sens de la mise en scène ^^
- "Dans l'ombre" : Dans la bande à Top Dollar, le dealer, ça jase... On parle de la mort de Tin Tin et, d'ailleurs, ils ont raison d'en causer car The Crow est juste là, dehors... Top Dollar est le suivant sur sa liste ! Mais d'abord, il va tuer méthodiquement chacun de ses hommes de main...
- "Mise à Mort" : Top Dollar, braqué par le flingue de The Crow, lui propose de la cocaïne en échange de sa vie... The Crow s'en fout et lui dit que la femme qu'il a tué (mais ça, il s'en souvient à peine, notre copain Top Dollar ^^) s'appelait Shelly...
... puis il explose le crâne de Top ^^
- "Cri étouffé" : L'épisode se termine sur un drôle d'anniversaire... The Crow est tout seul dans sa maison et fête l'anniversaire de sa fiancée Shelly, morte il y a de ça un an... Il lui "offre" un chat (Gabriel) parce qu'elle avait toujours voulu un chat... Puis, il se remémore les jours meilleurs où ils avaient décidé ensemble de retaper cette maison pour s'en faire un petit nid douillet et qu'il l'avait demandé en mariage et qu'elle avait dit oui...
... et le Corbeau (dans une séquence clairement ajoutée postérieurement à la publication du #1) lui rappelle qu'il ne faut pas regarder et se faire du mal... comme dans la séquence du train !
"Livre II : Peur" (The Crow #2, 1989) : The Crow s'entraîne et danse devant son chat et il pleure et hurle son paradis perdu... Quant au reste du comics :
- "Âmes perdues" : le malfrat Tom Tom, avec un complice, viennent de poignarder un type qu'ils pensaient être un indic de la police... mais juste après le copain de Tom Tom se fait décapiter par The Crow (qui le dit lui-même à son chat : il aime le film "les 7 samouraïs" ^^)...
... après une brève bagarre avec Tom Tom, ce dernier se fait trancher les deux pieds par The Crow (on meurt de façon visuelle et intéressante dans The Crow, ça préfigurerait presque - pour ce côté là - Preacher ou The Boys)...
... et avant de mourir The Crow et Tom Tom parlent : le justicier veut savoir où la bague de fiançailles de Shelly est, ce que ses assassins en ont fait... et Tom Tom le lui dit...
- "Soumission" : The Crow rend une petite visite au prêteur sur gage véreux chez qui T-Bird (celui qui a récupéré la bague) a l'habitude de fourguer les trucs qu'il a volé sur les gens qu'il a tué... The Crow descend le boutiquier (qui a essayé de lui faire la peau) et retrouve la bague. Il en profite de même pour parfaire son armement en récupérant tout un tas de flingues et de fusils...
... alors qu'il allait foutre le feu à la boutique, The Crow est surpris par un policier qui le braque avec son arme. Un jeune flic auquel The Crow ne veut pas de mal, aussi il le laisse tranquille... et le flic se retrouve à appeler son supérieur, le Capitaine Hook (Oo), lui rendant compte qu'il n'a pas réussi à arrêter The Crow... et Hook paraît se douter de l'identité réelle du justicier.
"Atmosphere" ("A Caliber Christmas #1", 1989) : Petit interlude montrant Shelly et Eric en train de faire le sapin de Noël et qui se finit par une citation de François Villon ("Où sont les neiges d'antan ?", in "La ballade des dames du temps jadis").
"Vélocité" (Bonus ?, 1994 ?) : The Crow croise une petite fille en bas d'un immeuble dans la rue qui le prend pour un clown (en raison de son maquillage). La petite fille s'appelle Sherri et attend sa maman qui est allée voir un certain Fun Boy (l'un des types que The Crow veut - et va - tuer)... pour se prostituer en échange d'une dose.
The Crow explique que l'on peut voir l'Enfer d'ici (depuis la Terre) et file à Sherri la bague de fiançailles de Shelly. Puis, il monte voir Fun Boy... qu'il trouve au lit avec la mère de Sherri. Il la renvoie d'ailleurs vers sa fille et entame une petite discussion avec Fun...
... et The Crow lui propose un rendez-vous, à lui et à ses potes, dans un bar...
"A jamais devant vos yeux" (Bonus ?, 1994 ?) : Encore un interlude avec le Corbeau qui dit à Eric qu'il ne faut pas entrer ni regarder cette pièce (de la maison) car c'est la plus terrible... Il s'agit de la chambre qu'il partageait avec Shelly, bien sur...
"Livre III : Ironie" (The Crow #3, 1989) : Toujours divisé en plusieurs chapitres...
- "Immolation" : Au bistrot du rendez-vous, Fun Boy a ramené ses potes... qui vont tous se faire descendre par The Crow, ne laissant que Fun de vivant. Et là, The Crow lui fixe un dernier rendez-vous, auquel doit assister T-Bird. En échange, il tuera Fun Boy sans souffrance.
Et dans l'attente, on a encore des flashbacks montrant le bonheur dans lequel vivaient Eric et Shelly (pas mal d'ajouts postérieurs à la publication de ce #3).
"Livre IV : Désespoir" (The Crow #4, 1989) : Eric et Shelly, il y a un an, rentraient chez eux après avoir passé la journée à la plage. Puis, leur caisse est tombée en panne... Pendant qu'Eric essayait de refaire démarrer la voiture, un véhicule s'est arrêté près d'eux. Un véhicule dont les passagers et le conducteur n'étaient autres que les 5 hommes à l'encontre desquels The Crow exercera, un an plus tard, sa terrible vengeance.
T-Bird va tirer dans la tête d'Eric sous les yeux de Shelly et la dernière vision qu'il aura avant de perdre connaissance sera le viol que subira sa fiancée, avant qu'elle-même ne se fasse tirer dessus... et avant cela, le Corbeau lui apparaîtra et lui dira de "ne pas regarder" !
- "Fracture du crâne" : A l'hôpital et miraculeusement, Eric n'est pas mort. Le Capitaine Hook est venu lui rendre visite (c'est pour cela qu'il se souviendra de cette histoire quand le jeune flic lui parlera du Corbeau : Eric lui en avait parlé dans son délire à l'hôpital !).
Et miraculeusement il survivra pour exercer sa vengeance surnaturelle !
- "Crescendo - Mort" : Encore un flashback, alors que pendant ses ultimes préparatifs, Eric / The Crow se souvient de sa fiancée... On sent bien comment tout cela va se terminer !
"Livre V : Mort" (The Crow, volume #3 [Tundra], 1992) : Ce numéro a été réalisé bien après les 4 premiers et a fait l'objet d'un changement d'éditeur. Initialement publié par Caliber Press, The Crow trouvera la conclusion de son premier cycle chez Tundra, qui rééditera d'abord dans le #1 de la série Tundra les deux premiers livres publiés chez Caliber (The Crow #1 & 2) et dans le #2, les deux suivants (The Crow #3 & 4).
Dans ce dernier épisode, The Crow rendra visite à Sherri pour lui dire au revoir, lui indiquant qu'il va bientôt rejoindre Shelly.
Il a également foutu le feu à sa propre maison et a confié son chat, Gabriel, au Capitaine Hook. Il confie également la protection de Sherri au flicaillon qui ne l'avait pas arrêté après le meurtre du prêteur sur gage...
Fun Boy a rempli sa part du marché en rencardant The Crow sur T-Bird, aussi il a le droit de mourir en se faisant une injection létale de morphine...
... quant à T-Bird, on l'aura compris, The Crow se le réservait pour la fin et cet épisode verra la fin du malfrat !
Mais pas que... Car la vengeance une fois accomplie donne lieu à une séquence assez émouvante ("Le départ") dans laquelle The Crow se retrouve sur la tombe enneigée de Shelly. C'est terminé pour lui. Il va la rejoindre...
... et fin !
WOW ! On comprend que The Crow ait pu donner lieu, aussi rapidement, à une adaptation cinématographique (1994, soit 2 ans après la publication du dernier chapitre de la série) tellement, effectivement, toute l'oeuvre est pensée comme un film.
On l'aura compris, ça se lit tout seul.
Après on pourrait aisément rétorquer que The Crow est une banale histoire de vengeance, plutôt bien foutue et bien dessinée mais finalement assez classique.
Certes.
Et d'ailleurs, le "reproche" n'est pas tout à fait infondé. Ce qui fait - en revanche et à mon sens - la force de cette série est l'immense poésie qui s'en dégage, ce qui paraît paradoxal compte-tenu du thème et de la violence de ce comics.
En fait, en lisant la fiche wikipedia de James O'Barr, on apprend que sa fiancée a été tuée en 1978 par un chauffard. Et qu'il a utilisé cette série pour tenter (visiblement sans grand succès) de remonter la pente. Au fond, cette série est la vision de l'absence et du deuil d'un auteur qui a du affronter cela.
D'ailleurs, les séquences avec Shelly sont d'une beauté et d'une poésie époustouflantes. Il y a des choses très justes qu'expriment Barr, comme l'horreur de certains objets une fois que les êtres qui les ont possédés ne sont plus (à rapprocher de la chanson bouleversante de Philippe Katerine, "Les objets").
On se dit en revanche - et c'est toute la tristesse de cette oeuvre - qu'Eric Draven n'est revenu que pour se venger. Une fois que c'est terminé, il n'a plus de raison de continuer à vivre (et on ne peut qu'espérer que Barr a finalement réussi, lui, à surmonter cela).
Ce qui fait de The Crow une oeuvre malheureusement désespérée (même s'il y a de l'espoir dans ce monde, incarné par le jeune flic ou par la petite Sherri, il n'y en a clairement plus pour Draven), contrairement à d'autres œuvres qui traitent de vengeance : ce n'est clairement pas Kill Bill où au final Uma Thurman reprend sa vie (et la violence de The Crow est beaucoup plus... dérangeante) ou la série "The Mentalist"... Si dans cette dernière on s'attend à ce que Patrick Jane se suicide après avoir zigouillé John le Rouge, l'assassin de sa femme et de sa fille... il ne le fera finalement pas, s'accordant la possibilité de continuer à vivre !
Mais ce n'est pas le chemin de notre Corbeau.
Graphiquement, l'oeuvre montre l'évolution du style de James O'Barr à travers les années 80. C'est beau, c'est bien fait et ça touche même au sublime sur certaines planches.
En résumé, The Crow n'est pas à lire dans les moments de déprime. Ce n'est pas le comics le plus abordable qu'il soit mais vous serez récompensés par la beauté de l'oeuvre en elle-même. Clairement, James O'Barr, comme c'est le cas pour toutes les œuvres de deuil (comme "Autour de Kate" de Cric et Efix ou "Dawn" de Joseph Michael Linsner), a investi beaucoup de lui-même dans The Crow. Et la beauté qui s'en dégage n'est pas sans me rappeler par moment le Kabuki de David Mack.
Bref, The Crow c'est une curiosité et un chef d'oeuvre à la fois ! Et en tout cas c'est édité en France et en français (Delcourt, étant le dernier éditeur en date) !
Il y a eu également des suites (pour la plupart réalisées par d'autres auteurs) et des films (dont le premier avec Brandon Lee, qui a été tué accidentellement pendant le tournage) que je n'ai ni lu ni vu. Donc avis aux amateurs, si vous voulez compléter cette chronique !
Je ne suis pas une fanatique des crossovers : vous savez ces histoires en principe complètement nazes où il faut acheter une cinquantaine de magasines pour comprendre et suivre une histoire capillotractée et sans intérêt où au final, comme dirait l'Ecclésiaste, il n'y a rien de nouveau sous le soleil ?
... d'ailleurs pour une parodie de ce genre d'exercices souvent foirés, il y a la mini-série, tirée de The Boys et signée Garth Ennis, Herogasm qui, si elle ne fait pas dans la finesse, fournit une explication qui en vaut une autre sur les activités crossoveresques de nos héros en collants...
Il n'empêche que DC avait au moins le mérite, dans les années 90, de réserver ses méga-crossovers aux Annuals, autre exercice en principe stérile et inintéressant où sous un concept alléchant (un comics de 64 pages contre les 24 habituelles) on meuble et on fourgue les scénarios de fonds de tiroir... Au moins, comme ça, le crossover annuel ne venait pas polluer la série régulière !
Bref, double handicap pour cet annual de la série Robin (Timothy Drake) [triple si l'on compte le fait que les Robin ne me passionnent guère... à l'exception de Nightwing et de Carrie Kelley dans Dark Knight Returns] qui, comme les 22 autres annuals de chez DC publiés cette année là, est consacré au crossover Bloodlines.
Bloodlines (qui doit faire l'objet d'un remake sous peu) met en scène des créatures extraterrestres, d'affreux Aliens tout vilains (qui ont été accidentellement libérés du vaisseau spatial dont ils étaient prisonniers) qui débarquent sur Terre et qui ont un gros appétit. Pour se mouvoir librement, ils peuvent prendre une apparence humaine. Et pour se nourrir... Ils se servent des liquides céphalo-rachidien des êtres humains !
Bien sur, la plupart de leurs victimes ne survivent pas mais pour les autres, et à l'instar de certaines personnes croquées par les vampires, une infection est contractée, infection qui révèle toutes sortes de pouvoirs !
C'est ainsi que sont apparus les nouveaux héros infectés par les Aliens : les New Bloods !
Bref, le concept c'est : 1 Annual = 1 nouveau héros
Et la plupart, d'ailleurs, seront assez vite oubliés à l'issue du crossover.
Dans le lot, quelques uns se distingueront : Je pense notamment à Hitman (Demon Annual #2) qui aura sa propre série, signée Garth Ennis, qui durera une soixantaine d'épisodes et à Anima (New Titans Annual #9) que j'affectionne tout particulièrement et dont l'extraordinaire série sera (malheureusement) vite annulée...
Joe Public est également tiré de Bloodlines (mais lui, il n'y aura pas droit, à sa série !).
Tout comme Razorsharp, ce qui m'a amenée à m'intéresser à l'annual objet de cette review.
Signé Chuck Dixon (qui a fait énormément de Batman et de Robin dans les années 90, mais aussi Evangeline pour First Comics) et Kieron Dwyer au dessin (l'ex beau-fils de John Byrne ! Avec qui il a collaboré sur Torch of Liberty), cet annual est plutôt sympa et constitue la première apparition de Razorsharp.
Bien que connaissant l'histoire pour en avoir lu des résumés lors de la création de ma fiche, j'ai été assez agréablement surprise par la lecture de ce comics.
Tim Drake, dedans, en a marre du nouveau Batman (Jean-Paul Valley, alias Azrael, qui a pris la suite de Bruce Wayne après les "problèmes" que ce dernier a rencontré avec Bane). Du coup après s'être entraîné à avoir l'air d'un dur (en imitant Robert de Niro dans Taxi Driver), il va faire une patrouille de routine et croiser le chemin d'une bande de jeunes qui sont en train d'escalader la Tour Wayne !
Croyant à la base qu'il s'agit d'amateurs de sensations fortes, Robin (qui n'arrivera pas à les choper) comprend rapidement qu'il a eu affaire à des pirates informatiques qui ont tenté de pirater un satellite de télécommunications appartenant à Waynetech.
Du côté de nos hackers (les Psyba-Rats), nous retrouvons Razorsharp, Hackrat, Channelman et un dernier dont le nom m'échappe mais qui, de toutes manières, va rapidement se faire refroidir...
... parce qu'ils agissaient sur les instructions d'un chef mafieux, le Collecteur, chef qui ne tolère que difficilement l'échec.
Alors que Razor essaye d'expliquer qu'ils ont eu maille à partir avec un superslip, le Collecteur donne l'ordre de les abattre. C'est ainsi que le 4ème hackeur disparaît définitivement de l'univers DC après avoir prononcé ses premières et dernières paroles ("Laisse tomber Rae... Argh !") et que nos pirates se retrouvent en fuite, poursuivis par des tueurs, courant comme des dératés au beau milieu d'un chantier désaffecté...
... là, Razorsharp et Channelman croiseront le chemin d'une alien qui les croquera, à la manière de la série de films Aliens (mais comme DC n'a pas la licence, il s'agit de contrefaire, grosso modo...).
Hackrat, le petit gros de la bande, lui, a réussi à échapper aux tueurs et aux aliens. Il récupère ses deux copains que la bestiole a laissé pour morts et les ramène à leur planque.
Et suite à une poussée de fièvre, Razorsharp obtiendra ses pouvoirs : transformer ses bras en lames d'un métal organique, un peu à la manière du T1000 dans Terminator 2. Quant à Channelman, il pourra projeter son esprit dans un téléviseur ou un ordinateur, devenant une véritable conscience désincarnée.
Bon, je ne raconte pas tout mais, bien évidemment, Razor et ses potes vont vouloir se venger du Collecteur, tandis qu'en parallèle Robin enquête sur le Psyba-Rats pour comprendre pourquoi ils voulaient pirater le satellite de Bruce... S'ensuivra une baston finale avec le chef mafieux et une happy end.
Très honnêtement, vu le concept absolument foireux du personnage de Razorsharp, je m'attendais vraiment à un truc pourri, tellement naze qu'il pourrait en devenir involontairement drôle...
Eh ben non. C'est plutôt une bonne lecture, car :
- On voit assez peu Robin - Les personnages du Psyba-Rats (Razor mais aussi Channelman et Hackrat) sont plutôt bien fichus et agréables à suivre - Chuck Dixon n'écrit pas avec ses pieds : c'est bien construit, l'histoire est solide et il y a même un peu d'humour (d'ailleurs sa mini-série consacrée à Razorsharp sera également d'une très bonne facture !) - Kieron Dwyer ne dessine pas avec ses pieds
Bref, une lecture qui n'a pas qu'un intérêt documentaire quand on incarne Razorsharp sur un forum ! Pas un must-read clairement, mais un bon petit comics sans prétention (d'ailleurs nul besoin de lire quoi que ce soit d'autres de Bloodlines pour comprendre et apprécier cet annual) !
Pas d'édition française bien sur, mais un épisode en VO qui peut s'acheter à vil prix.
Ce sympathique volume de la collection "Showcase Presents" pose le problème récurrent du "qu'est ce que peut foutre dans une équipe un type comme Batman ?". En effet, nous avons plus l'habitude de lire les aventures de Bat's en solo ou en duo avec le Robin du jour, plutôt que de le voir faire équipe avec qui que ce soit. J'sais pas mais, moi, Batman dans la JL, y a un truc qui colle pas...
... et dans les années 80, Mike W. Barr (Camelot 3000, Batman : le Fils du Démon) et Jim Aparo (pas mal de Batman, en fait) vont pousser le bouchon jusqu'à faire de Batman le leader d'une équipe globalement composée de teenagers... les Outsiders !
Mais revenons au début : tout commence par le voyage d'affaires de Lucius Fox, employé de Wayne Enterprises, en Markovie (qui est décrit comme un pays d'Europe de l'Est, situé entre la France, la Belgique et le Luxembourg... SIC ! DC et la géographie ^^. Et moi qui avait toujours pensé que la Markovie se trouvait fictivement non loin de la Hongrie... [on pourrait donc y aller en Thalys, enfin à supposer que le chemin de fer ait été inventé en Markovie, tellement le pays semble... arriéré ?]).
Tout naturellement, Lucius choisit le pire moment pour y aller : une révolution éclate et il se fait enlever par les séparatistes.
Du coup, Batman convoque une réunion de la Ligue de Justice pour demander à ses copains héros d'aller lui filer un coup de patte pour régler la situation en Markovie (sacré Batman ^^). Superman, au nom des autres (Aquaman, Wonder Woman, Green Arrow et Black Canary) lui dit que le Département d'Etat américain a interdit à la Ligue d'intervenir en Markovie (sacré Superman ^^ Déjà à la solde du gouvernement et déjà en opposition avec Bat's... Ça préfigure Dark Knight Returns, ça...). Soit. Batman démissionne (non sans avoir grosso modo traité la Ligue de glandeurs) alors de la Ligue et décide de préparer sa propre opération de sauvetage en Markovie.
Nous retrouvons Batman en Markovie avec un allié : Black Lightning, qui se fait passer pour le frangin de Lucius Fox (ça aurait pu être pire : Batman aurait pu se mettre du cirage sur le visage...).
En parallèle, on se rend compte qu'il y a d'autres héros en Markovie : Katana, une femme déguisée en Samouraï, assassine l'un des officiers généraux séparatistes (pour des raisons qui seront révélées plus loin dans l'album) ; une inconnue avec un pouvoir sur les couleurs est découverte par Batman et se trouve être totalement amnésique (ce sera l'héroïne connue sous le nom de Halo) ; Rex Mason, alias Métamorpho (pour les lecteurs de The Boys, ce héros a été parodié sous le nom de Malchimique [en français] dans des épisodes hilarants... [enfin je trouve ^^]), un métamorphe défiguré qui cherche le Dr. Jace, une chercheuse qui se trouverait quelque part en Markovie et qui aurait un traitement pour lui...
... d'ailleurs, quand on parle du Dr. Jace, on la retrouve en compagnie de la famille royale Markovienne (qui est en train de se faire putscher) et, notamment, le Prince Brion. Jace, à sa demande, tente de lui donner les mêmes pouvoirs qu'elle a pu donner à sa frangine, Tara Markov, alias Terra ^^ Brion, noblesse oblige, pense que les pouvoirs qu'il va obtenir sont le seul moyen de sauver le trône (et les roturiers et paysans fidèles au roi).
- BATO #2 : Fin de l'aventure Markovienne ! Le Big Boss des séparatistes, le Baron Bedlam, est en fait le fils d'un collaborateur des nazis qui avait livré la Markovie au 3ème Reich. Ledit collaborateur avait été pendu à la libération et Bedlam avait toujours voulu se venger ! S'ensuit une baston, dans laquelle les futurs membres des Outsiders arrivent à bosser en équipe. Bedlam est vaincu et lynché par la foule. La Markovie est sauve ! Et Batman décide de monter un groupe avec Katana, Halo, Black Lightning, Métamorpho et Geo-Force (Brion Markov)... un groupe qui serait moins timoré que la Ligue de Justice, grosso modo...
- BATO #3 : De retour à Gotham, Batman fait visiter à ses nouveaux potes son Manoir et ses dépendances qui serviront de QG, leur présente Alfred mais entend leur faire croire que Bruce Wayne et Batman sont deux personnes différentes (la confiance règne ^^). Il propose à Katana et à Halo de partager un loft qui appartient à Bruce Wayne (non, non, Bruce n'est pas un dégueulasse... Il leur laisse les clés c'est tout ^^). Parce qu'il pense qu'une dame torturée par son passé comme Katana a besoin "d'une jeune personne à ses côtés" (tout en se remémorant le bon vieux temps quand Robin avait 12 ans... YURK !)... Ils affrontent également dans l'épisode une bande de vétérans traumatisés de la guerre du Viet-Nam sans grand intérêt...
- The Brave & The Bold #200 : Première apparition (en publication) des Outsiders (BATO #1 sera publié le mois d'après), ce supplément à TB&TB #200 nous présente l'équipe lors d'une bataille avec des terroristes dans un hôpital. Pas renversant comme épisode !
- BATO #4 : Alors qu'Halo et Katana font de la décoration d'intérieur dans leur loft, que Geo-Force s'est construit lui-même sa maison (pratique quand on a des pouvoirs comme les siens), que Métamorpho a des peines de cœur et que Black Lighthning vient d'être engagé comme professeur, un prisonnier avec des pouvoirs nucléaires s'évade de la taule où il est enfermé. S'ensuit une baston où l'on comprend que ledit prisonnier a de bonnes raisons d'agir comme il agit et que les méchants ne sont pas, pour une fois, ceux que l'on croit...
- New Titans #37 (Marv Wolfman / George Perez) : Un épisode en deux parties réunissant les New Titans et les Outsiders ! Tout commence par l'évasion des Fearsome Five de taule (Gizmo, Mammoth, Shimmer, Dr. Light et le terrifiant Psimon). Ils s'intéressent de très près au Dr. Jace dans le but qu'elle leur fabrique des alliés surpuissants. Ils décident dès lors de l'enlever. Chez les Titans (Beast Boy, Cyborg, Kid Flash, Raven, Starfire, Wonder Girl, Dick Grayson et Tara Markov), tout le monde est sur le point de révéler son identité secrète à la jeune Terra / Tara Markov quand une urgence les appelle (et ils font bien, car la petite Terra est en fait une traîtresse bossant et [YURK !] couchant avec ce vieux dégueulasse de Deathstroke), urgence relative au Dr. Jace.
S'ensuit une confusion où Outsiders et New Titans se tapent dessus jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils sont tous dans le même camp (genre guerre des polices quoi ^^) !
Batman tente de prendre le contrôle des deux équipes au grand désespoir de Robin qui essaye de s'imposer face à son ancien mentor.
Finalement, ils seront tous battus par les Fearsome Five et leurs nouveaux alliés, des hommes de boue créés par le Dr. Jace, prisonnière des méchants.
- BATO #5 : Suite et fin de l'aventure avec les Titans, à l'issue de laquelle les méchants sont bien évidemment battus et Batman reconnaît que Dick Grayson gère mieux son équipe que lui la sienne (que l'élève a appris quelque chose au maître, en somme ^^).
- BATO #6 : Premier jour de classe en tant que prof pour Black Lightning, retour à l'école en tant qu'élève pour Halo ! Quant à Bruce Wayne, il offre la gérance d'une librairie japonaise à Katana (sans commentaire)... En parallèle, nos héros affrontent Cryonic Man, un type qui vole des organes (Si, si, vous avez bien lu !).
- BATO #7 : Suite et fin de l'épisode avec Cryonic Man, dans lequel Katana manque de donner tous ses organes in vivo... Un épisode finalement efficace et très flippant.
- BATO #8 : Un épisode de Noël dans lequel de jeunes enfants vieillissent spontanément pour devenir des vieillards... Heureusement, le Phantom Stranger est là pour aider nos héros ! On en sait également un peu plus sur l'ex de Métamorpho et l'on apprend qu'une vengeance est en train de se tramer contre Black Lightning (qui a tué, il y a longtemps, par accident une jeune femme lors d'une baston avec un méchant).
- BATO #9 : Les Outsiders affrontent les Maîtres du Désastre, une bande de ringards (les méchants sont souvent ringards dans BATO) qui ont été engagés pour tuer Black Lightning + une aventure en solo de Halo (dessiné par l'excellent Bill Willingham), sans grand intérêt.
- BATO #10 : Suite et fin de l'aventure avec les Maître du Désastre !
- BATO #11 : Katana (qui a un sabre parlant, au fait) offre un chaton à Halo et se fait agresser par un ninja (non, il n'y a pas de lien de cause à effet) qui lui vole son katana. Elle décide, dès lors de partir au Japon pour le récupérer, sans prévenir les autres... Bon, en arrivant au Japon à son hôtel, elle s'aperçoit que l'équipe l'a déjà suivie ! Quelle bande de boulets ^^ En fait - et Katana l'ignore - le katana qu'on lui a volé contient l'âme de tous les gens qui sont morts, tués par ce sabre, dont le défunt mari de Katana !
- BATO #12 : Suite et fin de l'aventure japonaise des Outsiders, où l'on apprend l'origine de Katana, où l'on a une grosse baston et où l'on voit que pour sauver son amie Halo, Katana est vraiment prête à tout !
- BATO #13 : Empoisonné dans l'épisode précédent, Batman est à l'article de la mort. Le Docteur qui le soigne lui dit qu'il a besoin de bouger pour éliminer le poison. Sauf que Batman est délirant... Pour faire en sorte qu'il bouge, les Outsiders qui viennent d'apprendre l'identité secrète de Bat's (quel cafteur cet Alfred !) décident... de lui faire revivre le meurtre de ses parents (je ne suis pas convaincue par l'effet thérapeutique attendu...) en se grimant comme eux (Halo & Geo-Force). Il y aura ensuite une baston avec des bikers méga ringards et finalement Bruce Wayne révélera de lui-même, en témoignage de confiance, qu'il est Batman.
- BATO Annual #1 : Un numéro sympa de 40 pages où les Outsiders sont la cible d'un fan d'Orwell qui veut créer un ordinateur à la Big Brother pour tout contrôler en Amérique et lutter contre le communisme... Il en veut aux Outsiders car Geo-Force est étranger, Katana & Black Lightning n'ont pas la bonne couleur de peau et Métamorpho est un monstre (il pense qu'Halo, en revanche, est une victime innocente). Du coup, il lance la "Force of July" (^^) à leurs trousses, équipe composée de la Statue de la Liberté, de Silent Majority (Double ^^), de Mayflower (Triple ^^) et de tout un tas de super-méga-ringards paumés de la vie... Mais l'épisode est très plaisant !
- BATO #14 : Un bel épisode (superbement) dessiné par Bill Willingham & Bill Anderson (The Elementals) dans lequel Halo a son premier rendez-vous galant gâché par l'arrivée inopinée de Geo-Force ; où Geo-Force se fait gâcher - à son tour - un rendez-vous amoureux par Halo ; où Halo et Geo-Force finissent par se rouler des pelles... et où le méchant de Bat's, enfermé à Arkham, Maxie Zeus (qui se prend pour le Dieu du même nom) s'échappe pour venir gâcher l'ouverture des JO (et pas un rendez-vous galant).
- BATO #15 : Suite et fin de l'aventure des JO, dans laquelle les Outsiders vont devoir affronter dans des épreuves sportives les prétendus-olympiens que Monitor a prêté à Zeus pour l'épauler. L'épisode est très sympa, bien que le dessin soit un poil moche (Trevor von Eeden, inconnu au bataillon ?)
- BATO #16 : Batman retrouve les vrais parents d'Halo ! Qui quitte donc le groupe pour retourner vivre avec eux... Pendant ce temps, Métamorpho va voir son ex-fiancée, Miss Sapphire Stagg, et est mortellement blessé par son beau-père... Heureusement, le Dr. Jace prend les choses en mains et amène Miss Stagg et Métamorpho, à l'article de la mort, au QG des Outsiders... Il y a peut-être une chance de le sauver mais pour ce faire il faut aller là où il a été changé en Métamorpho, c'est à dire en Egypte.
- BATO #17 : Les Outsiders (à l'exception de Halo) partent en Egypte et arrive à sauver Métamorpho en l'emmenant au Temple d'Ahk-Ton. Sauf qu'ils se retrouvent tous projetés dans l'Egypte Ancienne, sous Ramses VII... pharaon, que Métamorpho, devenu fou, veut renverser au profit d'Ahk-Ton... Pendant ce temps là, on apprend qu'Halo est en fait... une délinquante juvénile !
- BATO #18 : Suite et fin de l'aventure égyptienne des Outsiders, avec une happy end pour Métamorpho.
- BATO #19 : Quand Geo-Force est parti pour tuer un professeur qui a tenté d'abuser sexuellement une camarade de classe, Superman intervient pour le calmer ! On apprend également que Geo-Force et Halo ne s'aiment pas. S'ils se sont roulés des pelles, c'est qu'Halo rappelle Tara à Geo-Force (sa propre sœur ????) et qu'Halo a toujours rêvé d'avoir un grand frère comme Geo-Force (YURK !)
En résumé, BATO est une série sympathique mais pas fondamentale. C'est aussi la chronique d'un échec : Batman est incapable de diriger une équipe comme peut le faire Dick Grayson avec les Titans. D'ailleurs, par la suite les Outsiders continueront sans Batman.
Les personnages, un peu caricaturaux au début, prennent de la consistance au fur et à mesure : je pense, notamment, à Katana ou à Halo. Mais la même réflexion pourrait s'appliquer à tous. Plus généralement, le fait de voir assez fréquemment les héros dans leur vie quotidienne a tendance à les humaniser, à l'instar des New Titans, ce qui est plutôt un bon point pour une série super-héroïque.
Bref, une bonne lecture... à l'occasion ^^
Sauf erreur de ma part, ces épisodes n'ont jamais été publiés - à l'exception des deux premiers correspondant à l'aventure en Markovie - en français. Le défunt magasine DC Flash, publié par Arédit, a publié - quant à lui - des aventures postérieures des Outsiders (sans Batman).
Un grand classique du Batverse que ce Killing Joke (d'abord traduit en France chez Comics USA sous le nom "Souriez !", titre que j'aime bien ^^) qui a eu le mérite - à l'époque - de contenir au moins deux événements d'importance : c'est la première fois qu'une origine est donnée au Joker (origine qui préfigurera celle du Joker / Jack Napier dans le premier film Batman de Tim Burton, l'année d'après) et c'est la mésaventure vécue par Batgirl dans cet album qui enverra cette dernière pendant quelques années dans une chaise roulante...
Ce qui est amusant c'est que cet album, qui est considéré quasi-unanimement comme un chef d'oeuvre absolu par les lecteurs (dont je fais partie), fait l'objet d'un regard assez critique de son équipe créatrice.
Alan Moore (bon c'est Alan Moore c'est à dire le mec qui a refusé de mettre son nom sur le générique des films Watchmen & V pour Vendetta, mais aussi celui qui refuse d'être crédité - pour le travail qu'il a réellement accompli - dans les rééditions Marvel de ses Miracleman...) pense en effet que cet album ne dit rien de très intéressant, en fait, sur l'être humain en général. En gros, c'est un album qui ne parle pas de vrais êtres humains mais de deux personnages de papier qui sont le Joker et Batman (alors on se demande pourquoi Alan Moore fait-il des comics dans ce cas ? ^^)...
... bon OK c'est Alan Moore et, il le dit lui-même en interview, quand il commence à désavouer un travail, il ne le fait pas avec le dos de la cuillère ^^
Le dessinateur, Brian Bolland (Camelot 3000, Judge Dredd, un paquet de couvertures pour les comics Vertigo), quant à lui, trouve que les couleurs sont ratées (pourtant signées par John Higgins, le coloriste de Watchmen)...
En gros à en croire Moore et Bolland, "Souriez !" serait un album médiocre, superflu (Moore reconnait juste que ce n'est pas l'histoire la plus nulle de Batman jamais écrite ^^)...
... alors qu'en fait, en 48 pages, on se retrouve face à une oeuvre dérangeante (même si le propos n'est pas nouveau) et doté de véritables qualités cinématographiques (Tim Burton explique que "Souriez !" est le premier comics qu'il a réellement apprécié... et un an après, il s'en inspirait très librement pour son Batman ^^).
Le Joker est même touchant à un moment (quand son esprit divague dans le vide à la fête foraine et qu'il se rappelle - vrai souvenir ou non ? - de sa femme enceinte et de l'époque où il était sain d'esprit...). Vous imaginez ? Ben non, alors vite fait un résumé !
Alors, sans vouloir spoiler un album que vous vous devez de lire (enfin franchement c'est à lire...), la première scène (et c'est bien dans un sens cinématographique qu'on peut l'employer en l'espèce) s'ouvre sur l'arrivée de la Batmobile devant l'Asile d'Arkham. Batman la gare, en descend. Il retrouve Gordon et d'un pas rapide, les deux hommes se dirigent vers la cellule de l'inconnu qui se fait appeler Joker...
Bat's veut s'expliquer. Il sait qu'il va finir par le tuer. Ou qu'il sera tué par lui. Il a l'air de sincèrement vouloir résoudre son antagonisme avec le Joker. L'autre, quant à lui, ne dit rien et fait une réussite. Et...
... ce n'était pas lui mais un sosie ! Le vrai Joker est en fuite et il a une leçon à donner à Batman...
Pour le reste, je n'irai pas plus loin. Il va kidnapper Gordon. Le soumettre à un traitement barbare. Tirer sur Barbara Gordon et la paralyser (décision que regrettera Moore a posteriori).
Tout cela le Joker le fait en pensant à sa vie, sa vie d'avant qu'il ne soit le Joker...
Mythique.
Le scénario est efficace et punchy. Ni temps morts, ni fioritures. Tout est précis et au soutien du propos général : une seule mauvaise journée peut faire basculer n'importe quel type dans la folie.
Le dessin est extraordinaire, tout comme les couleurs injustement décriées d'Higgins.
Et le découpage... Le découpage est à peu près le même que dans Watchmen. Lisez Watchmen [d'Alan Moore] (c'est à lire aussi !), puis lisez Killing Joke. Ou l'inverse. Et vous verrez :
- dans KJ le début et la fin de l'album se répondent, à la manière du début et de la fin de Watchmen (la première scène de Watchmen #1 s'ouvre sur le badge "smiley" ensanglanté du Comédien, la dernière scène de Watchmen #12 se ferme sur le T-Shirt "smiley" du gros Seymour qui vient d'y foutre une belle trace de ketchup)
- on retrouve une forme de transition similaire dans les flashbacks de KJ et ceux de Watchmen : par exemple le Joker voit une affiche au cirque de la "femme la plus grosse du monde" et la case d'après il est en présence de sa femme enceinte assise dans la même position ; c'est exactement la même structure de flashbacks dans Watchmen, notamment dans Watchmen #2 avec les flashbacks amorcés par les funérailles du Comédien
Vous l'aurez compris : "Batman - The Killing Joke" est une oeuvre majeure que l'on peut apprécier à de nombreux niveaux (le graphisme, le scénario, la mise en scène, le propos). C'est le genre d'album (pourtant il est assez court, 48 pages) où - à chaque lecture - je trouve quelque chose de nouveau.
Ça a été, bien évidemment, depuis la première édition française de 1989, réédité un paquet de fois. Je crois même avoir lu qu'il existait une version anniversaire où Bolland s'est occupé de refaire les couleurs d'Higgins comme il le voulait à la base (si c'est pas du perfectionnisme, ça ^^).
D'après la légende, la puissante reine des Amazone, Hyppolita, sculpta l'argile de son île pour former une statue de nourrisson. Elle pria les dieux de la lui donner vie son vœu fut exaucé. Ainsi naquit Diana, une fille qui n'a pas de père. Très vite cette dernière prouva qu'elle était la meilleur guerrière de cette civilisation uniquement composée de femme, les Amazone. Réussissant des épreuves, elle devint l'ambassadrice de son peuple auprès du monde des hommes, jurant de protéger quiconque dans le besoin. Prouvant sa valeur auprès des autres justiciers est le troisième membre de la trinité des super-héros avec Superman et Batman.
Encyclopédies
Dossier MDCU Dossier Comicsgen Dossier Wiki DC Comics Dossier Comics Database Dossier Comicvine
Chroniques de Vesper
Amazing
Alkor
Guides - Dossiers
DC Planet Par où commencer #4 – Wonder Woman Freytaw
Cliquez sur l'image.
Comics Pour Noob Guide de lecture de comics : Wonder Woman PoisonFanny
Cliquez sur l'image.
Comicsblog L'année de la femme #1 : Wonder Woman Manu
Cliquez sur l'image.
Comicsblog Wonder Woman : 6 comics à lire après le film. Republ33k
Cliquez sur l'image.
Comicsblog Qui est William Moulton Marston, le créateur de Wonder Woman ? Alexlecoq
Cliquez sur l'image.
Comics (reviews DC Planet)
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #6 – LA CHUTE DE L'OLYMPE SuperAudy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] TOUT L'ART DE WONDER WOMAN Blue
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN TERRE UN #1 Harley
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN GEORGE PEREZ #1 SuperAudy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN GEORGE PEREZ #2 ArnKikoo
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN GREG RUCKA #1 Darthfry
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN GREG RUCKA #2 ArnoKikoo
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN L’ODYSSÉE TOME 1 Biggy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN L’ODYSSÉE TOME 2 Biggy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #1 – LIENS DE SANG Nathko
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #2 – LE FRUIT DE MES ENTRAILLES Harley
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #3 – DE SANG ET DE FER Biggy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #4 – LA VOIE DU GUERRIER TheRiddler
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #5 – CHAIR DE MA CHAIR SuperAudy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN #6 – LA CHUTE DE L'OLYMPE SuperAudy
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN REBIRTH #1 Darthfry
Cliquez sur l'image.
DC Planet [REVIEW VF] WONDER WOMAN REBIRTH #2 Mocassin
Il s'agit de l'univers des DC comics sur la Terre 0 (dite aussi Prime).
Pour les néophytes : Cet univers est semblable au notre sur le plan physique, on y retrouve la Terre, toutes les créatures qui l'a peuple, les pays et les villes, ainsi que l'ensemble des autres planètes et de l'espace. Il se situe également à la même époque que la notre. Cependant, de nombreux éléments existent en plus, tel que des villes (Metropolis) ou des personnages (Bruce Wayne). Des technologies extra-terrestres, des mutations génétiques, des pouvoirs magiques, etc. existent également et ont contribué à façonner sensiblement le monde de cet Univers bien qu'ils ne sont pas à la portée de tous. Les histoires tournent principalement entre la lutte d'individus bons, appelés justiciers contre des individus mauvais, appelés vilains (bien que ce ne soit pas aussi simple, évidemment), un certain nombre d'entre-eux possédant des pouvoirs surnaturels ou des technologies futuristes. Pour faire face aux menaces terriennes et surtout extra-terrestres, certains de ces justiciers ont fondé et rejoint la Justice League.
Pour les connaisseurs : Le Forum ne se positionne pas chronologiquement à une étape de l'histoire de DC. Il peut donc se nourrir d'éléments et d'événements avant et après New 52, ou après la relance DC-REBIRTH. Les joueurs choisissent d'incarner le personnages dans la version qui leur plait (ils peuvent également mélanger les éléments de plusieurs versions, y compris celles des dessins-animés ou films, même s'il faudra un effort d'adaptation). Tous les personnages de la licence DC peuvent être incarnés, qu'ils soient considérés vivants ou morts (exception faite des personnages prohibés). L'ensemble de l'action se déroule sur une seule Terre, Terre O (ou Prime), les personnages des autres univers ne sont pas jouables pour plus de simplicité. Le Multivers est connu, mais on ne s'y promène pas librement, informez et attendez l'accord du staff pour vos projets en lien avec le Multivers.
Pour le détail des événements : Vous trouverez ci-dessous un point synthétique des événements RP de notre forum, qui vise notamment les plus grands rebondissements, les aventures les plus importantes qui se sont déroulées ici. Si vous souhaitez voir tout ce que nous avons réalisé, vous trouverez des sujets spécifiques dans la partie Contexte du forum. Vous y trouverez également plusieurs sujets sur des "Months" : nous avons en effet organisés des "mois spéciaux", soit centrés sur les super-vilains (où ils ne pouvaient pas perdre), sur les filles, sur l'amour, ou sur certaines communautés. Certains Months sont intégrés au présent contexte, d'autres non ; encore une fois, nous visons la synthèse de ce qu'un nouveau venu doit connaître, pas l'exhaustivité !
Contexte actuel
Malgré de nombreuses crises, le monde demeure un endroit sympathique et accueillant. Les Héros continuent leurs luttes éternelles contre le crime et le Mal en général, repoussant constamment les hordes de Vilains et de menaces cosmiques qui ne cessent de déferler sur le monde. Mieux encore, les Héros n'ont pas tardé à s'organiser en équipes, pour mutualiser leurs forces et agir de concert. La Justice League affronte les principales menaces qui pèsent sur la planète, malgré les pertes et les épreuves ; le Shadowpact rassemble les magiciens et sorcières souhaitant utiliser leurs forces pour protéger le monde, plutôt que le dominer ; et les Titans incarnent le futur de l'héroïsme. Cependant, dans l'ombre, de nombreux dangers rôdent ! Les Vilains, déjà, se sont organisés dans une Secret Society of Evil, pour lancer une conquête globale en secret. Mais, surtout, la planète fait l'objet de nombreux intérêts... des forces obscures et cosmiques complotent contre les Humains, et il faudra toute la force des Héros, ou la détermination des Vilains, pour déterminer si la Terre survivra ou non... En définitive, c'est à vous d'en décider !
Contextes et Events précédents :
Voici les contextes et events précédemment établis, en spoiler la liste des rps qui s'y réfèrent au cas ou certains d'entre vous voudrait les lire ([b]il n'est pas utile de les connaitre, mais ils peuvent constituer des sources d'inspirations[/b]).
11/ Five Months Later ... (Sept 2020)
Un bond de cinq mois après les événements de Year of Evil !
Lex Luthor lance un Défi à l'Humanité entière : Devenez des Prédateurs. Ne dépendez plus des soi-disant héros pour vous protéger. Vous avez une année pour me prouver que vous valez mieux qu'eux ! Suite à cela, de nombreux vilains ont répondu à l'appel et ont mis à mal les justiciers et leurs villes... Mais dans ce contexte de douleur où des meilleurs jours semblent impossible à envisager... des lueurs d'espoirs sortent des ombres, sonnant ainsi le grand retour de Super-héros !
Darkseid attaque l'Univers, puis la Terre. A la tête de troupes abominables, mais en étant également devenu un Virus Darkseid capable de corrompre et posséder n'importe qui, le tyran semble invincible... et rien ne semble pouvoir l'arrêter !
Superman a disparu depuis des mois, et la planète Warworld file vers la Terre. Cyborg-Superman révèle être à la tête de ce monde, et entend anéantir la planète, pour acter sa folie et sa destruction ! Plusieurs héros tentent de l'arrêter, mais tout semble perdu... jusqu'à ce que l'espoir revienne - et il n'est pas seul !
Event : The Wrath of Arès (Décembre 2017-février 2018)
Arès lance un plan de conquête de l'Univers, et parvient à soumettre Wonder Woman en s'en prenant à Batman. Diana se sacrifie pour lui - mais le Chevalier Noir mène la lutte, et la contre-attaque s'organise ! Mais le sort du monde et de la galaxie se jouera entre les zombies et les monstres, face à la fureur guerrière...
4 mois après la chute d'Amanda Waller, une nouvelle ère s'ouvre pour l'Amérique : nouveau Président, nouveau chef de l'ARGUS, nouvelle Justice League... Les temps troublés semblent s'être apaisés, et l'espoir revient. Pour combien de temps ?
6/ New World order - Civil War (Mai-septembre 2017)
Brainiac a été repoussé, non pas par les super-héros, mais par le Suicide Squad d'Amanda Waller, alors Vice-présidente du pays. Le Président Slade Wilson ayant disparu au combat, elle devient Présidente - et instaure un régime agressif, tyrannique, où ceux qui refusent de s'enregistrer pour évoluer sous ses ordres sont considérés comme des traîtres, et chassés comme tels. Une guerre civile entre super-héros éclate, les camps sont redistribués, et Amanda Waller domine. Après des événements terribles, et une résistance incarnée par Batman, un ultime affrontement entre les camps est déclenché à Gotham City, où Nightwing devait être démasqué. Amanda Waller perd, elle chute quand les citoyens se retournent contre elle... et l'Amérique est libérée !
Brainiac attaque Metropolis. Après avoir piégé la Justice League ailleurs, le conquérant spatial agresse la Ville de Demain pour s'emparer d'elle. Aidé par des alliés locaux, qui révèlent leurs rôles dans la disparition du Président des U.S.A., le monstre cosmique va-t-il l'emporter ? Et quel sera le prix de la lutte contre lui ?
Le Président des Etats-Unis d'Amérique et l'essentiel de son Gouvernement sont assassinés dans un attentat abominable. Selon la règle de succession, un obscur Secrétaire d'Etat est nommé Président... et il s'agit de Slade Wilson, alias Deathstroke ! Une présidence martiale et sombre s'instaure alors, avec des super-héros tentant de gérer la présence d'un tel Président autour d'eux. L'Amérique s'arme, et devient peu à peu un Etat lourd et agressif...
Des fluctuations temporelles suivent la résolution de Multivers Crisis, et menacent l'équilibre du Temps lui-même. Des flashs venus du Passé et du Futur apparaissent un peu partout, poussant la Justice League à enquêter - mais elle se retrouve prise dans un piège terrible, fomenté par le Time Trapper et les Durlans !
Saga Justice League : Multiverse Crisis (2015-2016)
Libra & Krona s'allient pour fusionner les réalités alternatives, pour que le premier puisse dominer la Terre-Prime qui en résultera et pour que le second puisse découvrir la Création d'un Univers. La J.L. entend les empêcher d'agir, et doit affronter des invasions d'autres mondes, des doubles montés en armée par Libra, et rien moins qu'une crise multidimensionnelle !
En hommage au grand créateur de comics Jack Kirby, DC-Earth concentre ses RPs sur le Fourth World/le Quatrième Monde de l'auteur mythique. Or, ce n'est pas une bonne nouvelle pour nos personnages... qui doivent affronter l'horreur d'une descente de Darkseid et d'Apokolips sur le monde !
Une fois de plus la Ligue des Justiciers, rassemblant les plus grands héros de la Terre menée par la trinité Superman, Batman, Wonder Woman, et l'agence gouvernementale A.R.G.U.S, ont dû s'allier contre une menace planétaire : Le satellite Bother Eye, une intelligence artificielle de surveillance créée par Batman qui fut perverti par l'organisation criminelle T.A.R.T.A.R.U.S et se mit à infecter l'humanité avec un virus informatique ; transformant civils, héros et vilains en une armée de super-soldats OMAC asservie à leur cause. Cette guerre désespérée a été stoppée par Lex Luthor grâce à sa découverte d'un vaccin infaillible.
A présent blanchi pour ses anciens forfaits et populaire, l'homme d'affaire ne tarde pas à se présenter aux élections qu'il remporte aisément. Les justiciers quant à eux, depuis leur défaite, tentent de se réorganiser. Chacun enquête pour découvrir les véritables intentions du Président qui pour le moment mène une politique internationale et de santé irréprochable, mais aussi une politique sécuritaire particulièrement agressive contre les méta-humains.
TARTARUS a une nouvelle lubie : Veronica Cale s'intéresse au voyage temporel et réussit à fabriquer un moteur alimenté par la Speedforce qu'elle utilise pour ouvrir une faille temporelle. Remontant le temps à une date précise elle dérobe le satellite espion de Batman, Brother Eye, avant que Maxwell Lord ne le récupère lui même, entrainant une attaque de OMAC sur la Justice League. Cette attaque sera coordonnée par TARTARUS avec le projetOMAC Mark-II au sein même du passé, réécrivant le présent. Coast City tombe rapidement, suivie de près par Gateway City. Certains héros et vilains s'enfuirent alors vers l'est alors que les civils infectés devinrent des OMACs à la solde de Brother Eye et, par extension, de TARTARUS. Pour contrer la menace ARGUS fut fondée à Washington, s'arma contre les OMACs et tente de sauver l'Amérique. Keystone City fut la dernière à tomber sous le joug de TARTARUS. Le pont reliant Keystone City à Central City, ainsi que la rivière Missouri, étaient devenus la frontière physique entre la zone contrôlée par TARTARUS et celle protégée par ARGUS.
Depuis la chute et le traumatisme de la grande majorité des super-héros dont ceux de la Justice League, le gouvernement américain à décidé de lever le voile sur l'un de ses plus grands secrets. A.R.G.U.S* pour Advanced Research Group Uniting Super-Humans est une super-organisation militaire appartenant au gouvernement qui agissait à ses débuts dans la plus grande des discrétions. Steve Trevor, officier militaire connu des médias et du monde pour son lien avec les super-héros a été nommée pour diriger cette organisation et notamment forger un nouveau lien entre la Ligue des Justiciers et les forces politico-américaines afin de pouvoir endiguer la menace des super-vilains . Parallèlement , cette "menace " super-vilaines est elle appuyée par une autre organisation tout autant secrète. Dirigée d'une main de fer par Veronica Cale , T.A.R.T.A.R.U.S* ce montre comme le plus grand allié des criminels depuis l'avènement qui a fait trembler le monde. Chacun voulant aider l'un des camps, l'un voulant redonner confiance aux héros , l'autre voulant donner un soutien immense pour renouveler les crimes du passés...
Parmi les nombreux porteurs d'anneau Yellow Lantern aux ordres de Sinestro, des aliens d'origines et de formes bien différentes. L'un d'entre eux, le virus vivant Despotellis, va infecter le Sénateur Pete Ross de Smallville, et en faire son pantin. Despotellis joue la montre face aux conséquences mortelles de son empoisonnement du sénateur. Son but ; semer le chaos.